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Discussion: Soit dit en passant

  1. #171
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    Post Maintenant, c’est plus la rue du Dr Trolard !

    Maintenant, c’est plus la rue du Dr Trolard !

    SOIT DIT EN PASSANT
    22 Octobre 2016

    Par Malika Boussouf
    journaliste, écrivaine


    Pièce jointe 24997

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    Il est des jours comme ça où, parce que je passe par là et
    parce qu’un lecteur m’a, quelques semaines auparavant,
    demandé d’en parler, je me rends compte que je n’en connais
    pas le nom algérien. Il faut dire que je n’ai jamais entendu
    quelqu’un l’appeler autrement. Ce jour-là, alors que je traînais
    les pieds sur les trottoirs encombrés, je me suis souvenue du
    joli quartier que c’était à l’époque où cette rue donnait accès
    à un petit restaurant, «La Mère Michèle», où nous aimions
    nous retrouver entre copains. Je me souviens, aussi, qu’à
    l’entrée de la rue, il y avait une cité universitaire réservée aux
    étudiants en couple. Et comme j’avais, aussi, des amis de
    lycée qui habitaient les parages, je peux témoigner qu’à
    l’époque, le comportement des riverains était autre. Ils
    n’étaient pas aussi indifférents à l’image que les lieux
    pouvaient renvoyer aux passants. L’état de délabrement
    avancé dans lequel se trouve la rue Mokhtar-Abdellatif, plus
    connue sous le nom de rue Docteur Trolard, et l’état de
    décrépitude du quartier renseignent sur le désintérêt de ses
    habitués à son égard. Plus haut que le pharmacien et tout
    au bas d’un escalier qui n’a plus rien de majestueux, une
    décharge dont ni la proximité ni les effets ne dérangent
    personne. Le lecteur qui m’a sollicitée n’a, à vrai dire, pas
    mentionné cela. Il m’a parlé de «l’appropriation sauvage
    d’espaces de parking» qui empêchent les riverains de garer
    leurs véhicules. Sauf que cela n’est pas spécifique à Trolard.
    A l’exception des grandes artères, là où le regard des pouvoirs
    publics est intraitable sur la question, partout ailleurs, des
    gérants de magasins agrandissent leur espace en squattant le
    trottoir voisin. Ils plantent des piquets, cadenassent, installent
    cageots ou blocs de parpaing pour marquer l’exclusivité des
    lieux et comme la puissance publique est totalement absente
    à ces endroits, le provisoire illégal se transforme vite en fait
    accompli. Le marchand vous affirmera, sans sourciller, qu’il est
    dans son droit. Comment détourner son attention de cette
    clochardisation à laquelle on participe même sans le vouloir ?

    M. B. 
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    Post Mariage dans ma rue !

    Mariage dans ma rue !
    SOIT DIT EN PASSANT 23 Octobre 2016 Par Malika Boussouf journaliste, écrivaine Pièce jointe 24997
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    Il est des jours comme ça où je ne suis pas mécontente d’être à la maison parce que, tout à côté, il se passe des choses agréables autant à la vue qu’à l’ouïe ! On se marie pas loin de chez moi et j’adore rester là à me réjouir pour celle qui, dans un moment, va quitter la maison parentale et rejoindre son nouveau «chez elle». Il est seul puis ils s’y mettent à deux, trois, quatre à danser dehors en attendant que sorte la mariée au son de la zorna. C’est joli, émouvant et triste à la fois. Quand le cinquième tire en l’air pour que cela fasse l’effet escompté et dise la joie de contribuer, mieux qu’ailleurs, au bonheur de la famille et de la principale concernée. Lorsque l’on tire, tous ceux qui sont au balcon se précipitent à l’intérieur. Le moment que l’on pense dangereux est effrayant. Il ne faut pas avoir peur de le dire. On ne sait pas, quand on tire dehors, où ira se loger le projectile ou la balle à blanc. Qui sait ce qui est tiré et qui fait, tout de même, le même bruit que celui des balles dont on use pour tuer. L’espace d’un court instant, cela rappelle des jours sombres où, au moindre tir, on courait fermer les volets et se planquer sous les lits. Les youyous des femmes occupées à l’intérieur à se préparer et à parer la mariée ne couvrent pas le bruit assourdissant de ces dernières et n’atténuent pas leur effet sur ceux qui, comme moi, ont gardé en mémoire de douloureux évènements. Dehors, les hommes dansent seuls puisque nos fêtes séparent les hommes des femmes. Les hommes tiennent compagnie aux hommes et les femmes aux femmes. La danse au masculin s’emballe pour faire honneur au trio venu égayer le quartier et accompagner le cortège jusqu’à la salle des fêtes. Parce que, aujourd’hui, tout se passe à l’extérieur. Ailleurs qu’à la maison. C’est là, que l’on réalise combien les choses ont profondément changé. L’écho aidant, le tout prend l’allure de feux nourris. On imagine presque un échange de tirs entre groupes ennemis, un affrontement entre bandes rivales ou entre la jeune fille et sa destinée. Le soir, lorsque les tirs reprennent au loin, cela devient carrément insupportable.
    M. B. 
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  4. #173
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    Post Aller juste au gré de l’envie !

    Aller juste au gré de l’envie !

    SOIT DIT EN PASSANT
    24 Octobre 2016

    Par Malika Boussouf
    journaliste, écrivaine


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    Il est des jours comme ça où lorsque des amis m’affirment qu’ils
    marchent chaque fin d’après-midi, histoire d’entretenir leur
    ligne et d’évacuer un trop-plein de stress et de toxines accumulées
    dans la journée, je me dis qu’ils ont bien de la chance de résider
    sur les hauteurs d’Alger. Là où sont encore conservés des
    sites qui invitent à l’exercice et surtout le permettent. Ce n’est
    pas le cas pour ceux qui habitent au centre-ville où rien,
    absolument rien, n’est conçu pour, ni n’invite à la détente
    par la marche ou le jogging. C’est toujours pour la même
    raison que je profite d’occasions qui me sont offertes
    lorsque je traverse la Méditerranée. Là-bas chez nous, comme
    cela amuse certains d’entre mes amis de qualifier la France,
    second pays préféré des Algériens en général. Là-bas où
    la ville n’a pas été dépouillée de ses espaces verts, de ses parcs,
    de ses bois, de ses sous-bois, de ses allées et de ses plans
    d’eau. Bref, de son oxygène ! En traversant l’immense et
    magnifique parc de Sceaux, à la périphérie de Paris, je respire
    un air nouveau tout en m’interrogeant sur ce qui nous reste à
    nous comme espaces verts ! Pourquoi toutes nos magnifiques
    étendues, celles qui ceinturent Alger, ont-elles été réquisitionnées
    par les militaires, les gendarmes et autres corps constitués ?
    Pourquoi tous les endroits de rêve que compte la ville ont-ils
    été confisqués aux riverains et autres promeneurs solitaires ?
    Pourquoi faut-il aller ailleurs pour faire le plein d’oxygène et de
    rêveries ? Quel bonheur d’emprunter des chemins de traverse à
    l’affût de la surprise, car il y en a toujours une, pour peu que
    l’on y prête l’œil ou l’oreille. Là où l’on ne craint pas de
    croiser les détestables chasseurs de couples qui nous ont
    habitués à leurs coups tordus de frustrés. Là où la circulation et
    les effusions sont libres et autorisées, des couples d’amoureux,
    on n’en rencontre pas.Ces derniers n’ont pas besoin de s’y cacher,
    puisque personne ne leur interdit de s’aimer au grand jour et qu’il
    n’ont pas à toujours évoluer à l’abri d’une morale malveillante.
    Comme il est parfois bon de célébrer les choses pour leur insignifiance

    M. B. 
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    Post «Le ciel attendra» !

    «Le ciel attendra» !

    SOIT DIT EN PASSANT
    25 Octobre 2016

    Par Malika Boussouf
    journaliste, écrivaine


    Pièce jointe 24997

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    Il est des jours comme ça où, au bout d’un long métrage sur l’embrigadement et la radicalisation, vous vous demandez,
    inévitablement, pourquoi l’Algérie, qui en a tant souffert et
    saurait comment en parler pour prévenir et dissuader les
    âmes fragiles et incertaines d’y aller, n’a rien produit de
    consistant en la matière.Mais, me diriez-vous, que produisons
    - nous, par ailleurs, de si important dans ce pays qui a peur de
    sa culture, de son histoire et de son héritage ? Ce ne sont pas
    les cinéastes qui manquent et encore moins le talent. Mais
    comment convaincre les inusables tenants du système en
    place que ce n’est pas en niant des faits pourtant prégnants
    que l’on s’en débarrasse définitivement ? Tout cela pour râler
    un coup contre le fait qu’il faille traverser la Méditerranée pour
    aller voir un film que nous aurions pu produire nous-mêmes.
    Celui que je suis allée voir, à la veille d’un retour de vacances,
    Le ciel attendra, est prodigieusement construit autour
    d’obsessions devenues quotidiennes pour certains foyers aux
    prises avec cet ennemi diffus même quand il s’identifie et
    accapare une grande part de l’actualité. Comme celle de ces
    deux familles dans la tourmente ; l’une qui travaille à arracher
    sa fille de 17 ans à l’enfer de l’endoctrinement et d’un
    hypothétique passage à l’acte, et cette autre qui, pour n’avoir
    rien vu venir, a perdu sa fille de 15 ans, partie offrir sa vertu à
    une sombre organisation criminelle par le biais d’un délégué
    à la conversion de jeunes occidentales plus obéissantes quand
    elles se soumettent aux fantasmes de leurs recruteurs. Ce qui
    est terrible avec cette réalité horrifiante, c’est qu’elle met les
    familles face à un ennemi encore plus démoniaque que le pire
    d’entre ceux qu’elles auraient pu imaginer avoir, un jour, à
    affronter. Mais, le ciel, celui imaginé par les futurs bourreaux,
    devra attendre. La jeune fille réussit, au bout d’un temps fait
    de rechutes et de lumière, à s’en sortir. Une psy est là, qui
    déconstruit le mal pour mieux rendre la vie aux victimes mais
    aussi à des parents abandonnés à leur désespoir par une
    administration aux prises avec un ennemi retors

    M. B.
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  6. #175
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    Post Le trabendo en voyage !

    Le trabendo en voyage !

    SOIT DIT EN PASSANT
    29 Octobre 2016

    Par Malika Boussouf
    journaliste, écrivaine


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    Il est des jours comme ça où lorsque vous croisez des trabendistes
    dans un avion, vous comprenez, en partie, pourquoi les Algériens
    ne se révoltent plus vraiment. Les hommes d’affaires clandestins
    adorent le bon parfum. Ils sont en survêtement et baskets, pas
    vraiment top, mais parlent commerce en tous genres durant le vol.
    Et c’est lorsque vous tentez de saisir la subtilité probable de leur
    tenue, que eux s’élancent dans un débat sans fin autour de la future
    loi de finances et de ce qui, dans la loi en question, fait du bien à
    leur portefeuille et intéresse ou non leur business. Je tends l’oreille.
    Ils manipulent oralement les chiffres avec une aisance déconcertante.
    Ils sont là juste pour la nuit et doivent repartir le lendemain. Ils parlent
    des différents pays qu’ils fréquentent pour approvisionner leurs clients
    sans jamais évoquer de quelconques problèmes de visa. Je dois
    avouer que la qualité impressionnante de leurs échanges renseigne
    sur cette race de businessmans d’une pointure autre. Je les regarde s’échanger leurs coordonnées et faire défiler les photos de leurs
    achats tandis qu’ils manipulent leurs portables sans doute convertis
    an mode avion. J’ai d’abord pensé que la nature de leur commerce
    leur intimait d’échanger dans cet arabe dialectal bien de chez nous.
    Mais l’usage d’un français quasi parfait en alternance a vite eu raison
    de mes suppositions. Souvent, parmi ceux dont on dit qu’ils n’ont pas
    brillé à l’école ou qu’ils se sont fait jeter par elle, on en rencontre qui
    ont inventé un dérivatif fructueux à leur échec. Une fois intégrés dans
    le circuit, ils s’amusent à railler ceux qui ont usé leurs fonds de pantalon
    sur les bancs de l’université. Et il arrive quelquefois que parmi ceux qui connaissent des fins de mois difficiles, il y en ait qui leur donnent raison.
    Je pense à cela tandis que des rendez-vous se prennent et que des
    accords se concluent avec enthousiasme. Si vous voulez voir à l’œuvre
    nos hommes d’affaires nouvelle vague, arrangez-vous pour réserver sur
    les derniers vols à destination d’Alger. Ils les prennent pour gagner davantage et rentabiliser un maximum leurs déplacements.

    M. B.
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    Post Le 1er Novembre à l’abri de la mémoire !

    Le 1er Novembre à l’abri de la mémoire !

    SOIT DIT EN PASSANT
    1 Novembre 2016

    Par Malika Boussouf
    journaliste, écrivaine


    Pièce jointe 24997
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    Il est des jours comme ça où, lorsque l’on sait le 1er Novembre pas loin,
    on se demande si les enfants de cette Algérie, pour l’indépendance de
    laquelle le sang a tellement coulé, ont bien intégré le sens que cette date
    revêt à chaque fois qu’elle est évoquée. Au-delà de l’hymne national
    qu’on leur apprend à chanter sans en comprendre le sens, il reste clair
    que si les parents ne transmettent pas, l’école ne le fera pas. Chacun
    estimant que c’est à l’autre de restituer les faits autorisés d’évocation, on
    prend bien soin, en haut lieu, de parler de martyrs, même si la tendance
    à le faire du bout des lèvres prend le pas sur l’urgence de rendre à
    l’Histoire les honneurs qu’elle mérite. Mais ce qui frappe le plus, c’est que
    l’on préfère de loin rendre hommage aux anciens moudjahidine. Au moins
    pour justifier l’existence d’un ministère qui veille jalousement à satisfaire d’inépuisables appétits.De vous à moi, j’avoue me demander régulièrement
    comment l’Algérie a fait pour produire autant d’anciens moudjahidine depuis
    1962. Quand vous les croyez tous disparus, il vous en surgit des nouveaux.
    Ce qui surprend, c’est que cela n’interpelle aucune conscience.Mais ce qui
    révulse dans l’affaire, c’est le cynisme avec lequel on crée du sens et de la
    valeur autour de ce qui n’en a pas. J’aimais bien cet adage qui suggérait
    d’attendre que les vieux du village, entendez par là les témoins,disparaissent
    pour s’inventer un passé de glorieux combattants. Que la corruption, au sens
    matériel du terme, soit devenue une culture nationale, cela n’étonne plus
    personne et le principe est même admis au plus petit comme au plus haut
    niveau de la société et dans les coins les plus reculés du pays. Mais que
    d’anciens maquisards fleurissent en veux-tu en voilà avec autant de mépris
    et d’insulte à l’intelligence, ça me reste, personnellement, en travers de la
    gorge. Comment excuser le fait que notre mémoire soit malmenée par ceux
    qui travaillent inlassablement à l’étouffer. Heureusement, il y en a qui, comme l’Association Djazaïrouna, s’en inquiètent et organisent des journées à cet
    effet. Pourquoi ne pas en reparler ?

    M. B.
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    Post Voilà que la CAAR s’y met !

    Voilà que la CAAR s’y met !


    SOIT DIT EN PASSANT
    8 Novembre 2016

    Par Malika Boussouf
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    Pièce jointe 24997
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    Il est des jours comme ça où j’éprouve une pressante envie de parler
    de ce qui nous attend en termes d’augmentations et du fait que
    certaines entreprises publiques précèdent l’entrée en vigueur de la loi
    de finances 2017, qui prévoit de nous faire la peau, en décidant que
    fidéliser des clients n’est pas aussi rentable que les saigner en leur
    faisant le fond des poches. Avant même de me rendre à la CAAR,
    pour y renouveler mon assurance multirisques habitation, j’apprends,
    incidemment, que l’on y a décidé de se conduire autrement à
    l’égard de la garantie dégâts des eaux. Désormais, une franchise
    de 10 000 DA est applicable en cas de dommages. Si le montant
    de l’indemnité est inférieur à 10 000 DA, le sinistre sera rejeté
    sous le motif «sous franchise». Si le montant est supérieur à
    10 000 DA, on vous remboursera le montant de l’indemnité moins
    les fameux 10 000 DA.Exemple si le sinistre est évalué à
    15 000 DA, on vous dépouillera de 10 000 DA pour ne vous rembourser
    que 5 000. Tous les assurés savent que lorsque l’on déclare les dégâts,
    un expert est dépêché par la boîte pour évaluer l’ampleur du préjudice.
    Et c’est sur la base du rapport d’expertise que le montant est fixé et
    que la franchise en question est déduite.En voulant mieux saisir les
    motivations de la boîte à laquelle je suis affiliée, j’apprends que c’est
    sur la base d’une note diffusée sur le réseau CAAR à travers tout le
    territoire national que les agences ont été informées de la nouveauté.
    Est-ce qu’on le dit aux clients ? Pas vraiment ! Lorsque vous venez
    vous acquitter du montant de l’assurance, vous réglez la même somme
    que celle payée l’année précédente. Ce n’est qu’au moment de la
    déclaration du sinistre que les assurés prennent connaissance de
    la manœuvre pas élégante du tout ! Une façon bien perverse de
    mettre les assurés devant le fait accompli. Et voilà une de boîte qui
    a compris qui aller dépouiller pour renflouer ses caisses sachant
    que la plupart du temps, c’est contre les inondations que l’on
    Encore une façon qu’a l’Etat de nous dire qu’il faut préparer s’assure.
    nos yeux pour pleurer. Personnellement, je n’ai pas renouvelé mon assurance !

    M. B.
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    Post Quand nos artistes s’éclatent dehors !

    Quand nos artistes s’éclatent dehors !


    SOIT DIT EN PASSANT
    9 Novembre 2016

    Par Malika Boussouf
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    Il est des jours comme ça où je trouve magnifique que des
    personnes, artistes parfois, plus dans l’âme qu’avérées,
    s’emparent d’espaces, à l’instant perdu, pour en exploiter les
    ruines. Une manière bien originale de redonner de l’allure et
    du punch à des lieux qui, au-delà de la vie antérieure qu’ils
    ont connue, sont, aujourd’hui, totalement abandonnés. Mais
    quoi d’étonnant à ce que ce soit le monde de l’art qui vole au
    secours du dénuement apparent, histoire d’inviter à raconter
    les choses autrement et d’adoucir une atmosphère rendue
    irrespirable par tant de renoncements. Je pense au quartier
    du Hamma et du nouveau visage que lui ont fabriqué, il y a
    quelques semaines, des créateurs au talent avéré. Une
    initiative
    qui mériterait que l’on en parle encore et encore
    dans l’espoir de susciter d’autres envies, d’autres interventions
    du genre, qui nous renvoient l’image d’une Algérie plus active
    au plan culturel qu’on ne le voudrait ou le croirait.Si l’on a du
    mal à admettre qu’ailleurs des artistes se fassent entendre et
    pas chez nous, qu’ailleurs ils aient la liberté de mettre leur
    notoriété au service d’une cause politique, idéologique ou
    humaine, d’user de leur notoriété pour peser sur une campagne,
    il ne faut en aucun cas jeter la pierre à ceux des nôtres qui,
    même s’ils ont du mal à se faire entendre, ne baissent pas pour
    autant les bras et font tout pour ne pas se laisser piéger par les
    promoteurs du désenchantement. Inutile de se demander
    pourquoi les uns sont plus crédibles que les autres. Dans les
    pays où la démocratie est une réalité et pas un jeu de l’esprit,
    ce sont les citoyens, au demeurant libres de leur choix, qui font
    la notoriété de celle ou celui dont ils accepteront qu’elle ou il parle
    en leur nom. On dira d’eux qu’ils influencent une opinion publique
    sans oublier que c’est cette même opinion publique qui les a faits.
    Ce n’est, hélas, pas le cas en Algérie où l’on ne fait grand cas ni
    de ses peintres, ni de ses danseurs, ni de ses chanteurs, ni de
    ses musiciens et où l’un des sports favoris consiste à deviner où
    ira se prélasser le responsable récemment démis de ses fonctions.
    M. B.
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    Post Bientôt au pain sec et à l’eau ?

    Bientôt au pain sec et à l’eau ?

    SOIT DIT EN PASSANT
    10 Novembre 2016

    Par Malika Boussouf
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    Il est des jours comme ça où lorsqu’un rendez-vous électoral pointe
    du nez, je me surprends à m’interroger sur les leçons qu’il y aurait
    à tirer de leurs prestations. A présent, je me pose une autre question
     ils sont combien ces élus de la nation à s’inquiéter, par exemple, des
    prix des fruits et légumes qui atteignent des plafonds insoutenables
    tandis que les salaires, eux, stagnent sans que personne, y compris
    la Centrale syndicale, trouve à redire ? Ils ne manquent tout de même
    pas de souffle ceux pardon pour le masculin qui l’emporte qui se
    préparent à remettre le couvert en matière de promesses que de toutes façons ils ne tiendront pas. Ils en feront toute honte bue et sans douter
    un seul instant de leurs capacités à gagner assez d’oreilles attentives,
    prêtes à se laisser convaincre.Tout l’électorat n’est, en effet, pas vacciné contre cette gouaille dont on use ponctuellement à son égard et dont on assaisonne un discours démagogique, que les plus avertis savent creux mais qui ne manquera pas de faire mouche. Car ils existent bel et bien
    ces profils inaptes à trancher. Ce sont même eux qui constituent la cible idéale que tous courtisent. Ce billet n’était pas destiné à revenir sur les divers comportements qu’adopteront les prétendants à la représentation populaire et qui aideront les plus malins d’entre eux à réussir leur coup. Nous aurons inévitablement l’occasion de nous arrêter sur les mimiques
    et la force des argumentaires. Allez savoir pourquoi je fais tout ce détour pour parler de ce qui me fait vastement râler depuis quelques jours. Autrement dit les fruits et les légumes dont les prix défient l’entendement. On ne peut plus s’offrir de raisin à moins de 200 DA et de tomate à
    moins de 70 DA. La baguette de pain complet est passée,subrepticement, de 15 à 20 DA. Et je passe sur les légumes secs qui n’étaient déjà plus
    à la portée des petites bourses. La détérioration du pouvoir d’achat
    désavantage tellement de monde que l’on aurait tort, en haut lieu, de
    fermer les yeux sur cette traîtrise avec laquelle certains essaient de
    nous préparer au pire des scénarios.
    M. B.
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    Post Milliardaire et désormais puissant !

    Milliardaire et désormais puissant !

    SOIT DIT EN PASSANT
    10 Novembre 2016

    Par Malika Boussouf
    journaliste, écrivaine


    Pièce jointe 24997

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    Il est des jours comme ça où alors que la première puissance
    mondiale désigne son nouveau Président et tandis qu’au cœur
    de la nuit, le nom de ce dernier assomme une partie de la planète,
    je me demande si le milliardaire que les Etats-Unis d’Amérique se
    sont choisi sans se soucier du choc provoqué outre-Atlantique
    mettra ses milliards au service des minorités qui l’ont porté à la
    magistrature suprême ou si, au contraire, son nouveau statut aidera
    sa fortune à encore mieux se porter. Il faut croire que le bureau ovale
    se contrefiche d’être occupé par un milliardaire. Il l’a bien été par un
    acteur de cinéma et l’Amérique ne s’en est pas offusquée. Elle ne
    s’est pas, non plus, effondrée. Elle est là, toujours arrogante, à faire
    la preuve que la victoire ne s’émeut pas de l’amateurisme politique
    d’un Président qui s’offre toujours la représentation d’une catégorie d’individus. Pour cette fois-ci, il se sera improvisé chef de file des
    démunis. Celui qui, croient-ils, leur restituera un brin de dignité à
    défaut de les enrichir. Puissance financière, réussite sociale, on aura compris que ce ne sont pas les nantis qui l’auront porté à la Maison-Blanche. La richesse n’ayant pas la même essence, les titres de
    «noblesse» ne se distribuent pas à tour de bras. Pas vraiment exclu
    du club mais presque, le sans-classe, au langage peu châtié, mal noté
    par les siens, a vite compris que s’il voulait s’offrir la couronne, il
    devrait aller exercer ses mauvaises manières auprès de ceux qui ne répugnent pas à s’identifier à lui. C’est ce qui se produit dans un pays
    où le vote est le seul maître à bord et où lorsque les bien-pensants s’effondrent, cela n’empêche pas les autres de dormir. Parce que quand
    on a le ventre creux, on peut aisément se convaincre que celui qui a su gérer ses affaires est le mieux qualifié pour nous apporter l’opulence dont
    on rêve. Populisme contre élitisme, celui qui s’est fait le porte-parole des démunis leur donne à croire, aujourd’hui, que sa victoire est la leur. La démocratie s’est exprimée, dit-on. C’était d’elle que je voulais parler et
    c’est à nous autres Algériens que je pensais.
    M. B.
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