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Discussion: gaza

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    Re : gaza

    Gaza: cinq morts durant le démantèlement d’un missile israélien






    Un Palestinien de la bande de Gaza allongé sous un abri de fortune, le 13 août. La région est un vaste champ de décombres.


    Dans la bande de Gaza, les hostilités ont cessé depuis deux jours, depuis l’instauration d’une trêve de 72 heures. Cependant, ce mercredi 13 août au matin, cinq personnes ont été tuées. Parmi elles se trouve un journaliste étranger. C’est l'opération de démantèlement d’un missile israélien qui a mal tourné. Que s’est-il passé exactement ce matin ?


    Selon le porte-parole de la police, la déflagration a eu lieu dans un terrain vague qui sert à entreposer les obus et les missiles qui n’ont pas explosé. Des policiers transportaient un de ces engins et l’accident a eu lieu. Des journalistes se trouvaient sur place. Ils ont eux aussi été victimes de l’explosion. L’un d’entre eux, Simone Camilli, un journaliste italien travaillant pour l'agence de presse Associated Press (AP) a été tué avec au moins quatre autres personnes. L'agence AP qui ajoute que son photographe palestinien Hatem Moussa a également été grièvement blessé dans l'explosion.

    Endroit noirci par les cendres
    Sur le terrain, on peut encore apercevoir l’endroit noirci par les cendres, quelques restes d’obus et une voiture de police endommagée. Le porte-parole de la police palestinienne qui donne ces informations précise que, depuis le début de la guerre, une unité spéciale est chargée d’aller chercher les munitions non explosées.

    Engins entreposés
    Ils reçoivent beaucoup d’appels de la population. Ensuite, les policiers entreposent ces engins dans des terrains vagues, mais dit-il, ils ne les désamorcent pas. Ce n’est pas leur mission. Ils attendent pour cela l’arrivée de spécialistes étrangers après la guerre, comme cela s’est fait pour les autres conflits. Selon le porte-parole de la police, il resterait encore un millier d’engins non explosés à Gaza.


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    Re : gaza

    Gaza sans électricité, sans carburant, sans gaz, sans médicament, sans eau potable!!!














    Au Venezuela et en Amérique Latine “nous sommes tous la Palestine”.



    Manifestation de solidarité avec la Palestine, Caracas, 2 août 2014



    Vous avez dépassé tout ce que nous attendions d’un peuple aussi éloigné de la Palestine mais si proche de sa lutte. Nous sommes témoins de votre appui, de la solidarité, de la mobilisation qui émanent des principes de la Révolution Bolivarienne impulsée le président Chavez”.

    C’est par ces mots que le Ministre des Relations Extérieures de Palestine Riad Malki, accompagné de l’Ambassadrice de Palestine au Venezuela Linda Sobeh Alí, a salué l’envol depuis l’Aéroport International Simón Bolívar de 12 premières tonnes d’aide humanitaire à destination de sa patrie.


    Comme ailleurs sur le continent, en Équateur notamment, cette aide a été rassemblée en huit jours de collectes citoyennes – syndicats, mouvement sociaux, personnes ont apporté leurs dons dans des centres ouverts dans tout le pays : aliments non périssables, médicaments, vêtements, matériels de campement, eau potable, destinés aux deux millions de personnes déplacées dans la Frange de Gaza.





    Venezuela, 12 août 2014. Le Ministre des Relations Extérieures du Venezuela Elías Jaua, son homologue palestinien Riad Malki, accompagnés de l’Ambassadrice de Palestine au Venezuela Linda Sobeh Alí, assistent au départ de l’avion aux couleurs de l’ALBA emportant 12 premières tonnes d’aide humanitaire à destination de la Palestine.







    Le chancelier Riad Malki a rappelé que l’offensive militaire israélienne laisse à ce jour près de 2000 morts avec 80 pour cent de victimes civiles dont 437 enfants et 243 femmes, 10 mille blessés, 17 hôpitaux totalement détruits, 141 écoles endommagées, 11 mille maisons détruites totalement et 32 mille détruites partiellement. La seule centrale électrique, les réseaux d’électricité et d’eau potable ont été détruits également.

    Nous ne faisons que notre devoir, a répondu le chancelier Elias Jaua, l’article 152 de la Constitution Bolivarienne déclare que notre politique extérieure est basée sur le principe de la solidarité internationale et l’appui aux peuples qui luttent pour leur émancipation”. Jaua a précisé qu’un autre avion décollera jeudi avec plus de quinze tonnes de matériel chirurgical et que des équipes médicales vénézuéliennes se préparent à rejoindre la Palestine.






    Autre point des réunions de travail avec le chancelier Malki : l’accueil dans les jours prochains au Venezuela d’orphelins palestiniens. Le 5 août dernier, à la demande du président Nicolas Maduro, le chancelier Elías Jaua avait rencontré à l’hôpital Nasser, en Égypte, des rescapés des massacres perpétrés par l’armée israélienne.

    En accord avec les autorités égyptiennes, le Croissant Rouge local et avec l’appui de l’ACNUR (ONU) et de l’UNICEF, le Venezuela s’apprête à accueillir ces enfants qui ont perdu leur famille – “
    Le centre d’accueil est prêt, pour qu’ils puissent recevoir tout l’amour et les soins médicaux nécessaires, et vivre chez nous le temps qu’il faudra jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer dans leur Patrie.

    Les enfants compteront sur l’appui d’un personnel volontaire, de médecins et de femmes de la communauté arabe et palestinienne au Venezuela” a expliqué Elías Jaua. La population vénézuélienne se mobilise pour préparer leur arrivée : des dizaines d’artisans de tout le pays ont fabriqué des jouets à leur intention.




    Artisans vénézuéliens fabriquant des jouets pour les orphelins palestiniens bientôt accueillis au Venezuela.



    Le chancelier Malki se trouve depuis lundi au Venezuela pour le suivi des accords de coopération signés en mai 2014 entre les présidents Mahmoud Abbas et Nicolas Maduro, et qui prévoient notamment notamment la fourniture de pétrole à la Palestine (1). Le gouvernement bolivarien vient par ailleurs de décider d’accroître le nombre d’étudiants palestiniens au Venezuela en multipliant les bourses d’État : 200 jeunes pourront ainsi suivre des études de médecine dès 2015.


    Après avoir insisté au sein du Conseil des Droits Humains à Genève sur l’urgence de dépêcher à Gaza une commission d’enquête de l’ONU (2), le Venezuela, comme pratiquement tous les gouvernements et les mouvements sociaux d’Amérique Latine, maintient la pression diplomatique pour mettre fin aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité commis contre le peuple Palestinien. Plusieurs pays de la région ont rappelé leurs ambassadeurs (3), ce qui a provoqué une réaction agressive du gouvernement israélien traitant le Brésil de “nain diplomatique” et le président de l’Uruguay de “menteur”.

    La réunion de l’UNASUR, composée des douze États d’Amérique du Sud, prévue le 21 août à Montevideo, reviendra sur ce thème. “Pour ce sommet nous travaillons avec plusieurs chanceliers en vue d’effectuer un nouvel appel de tous les pays d’Amérique Latine à l’arrêt des attaques militaires contre la population civile et au retour à un dialogue sans conditions, position déjà exprimée par le Mercosur. En tant que République Bolivarienne nous allons proposer une solution structurelle au conflit” a indiqué le Ministre des Relations Extérieures Elías Jaua.


    Parallèlement, de Santiago à La Paz ou à Managua, les mouvements sociaux multiplient les manifestations de solidarité avec le peuple de Palestine et exigent que cesse l’impunité des criminels de guerre. Ce mercredi 13 août Caracas accueillera une nouvelle manifestation sur le thème “Nous sommes tous la Palestine” en présence des chanceliers palestinien et vénézuélien. Une initiative qui s’ajoute aux innombrables mobilisations organisées dans le monde entier et qui renforcent l’isolement d’Israël et de ses alliés états-uniens et européens face à la communauté internationale.
    Thierry Deronne
    Caracas, le 13 août 2014.


    Dernière modification par edenmartine ; 15/08/2014 à 06h58.


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    Re : gaza

    A Gaza, « il y a encore des corps sous les décombres »
    Le Monde





    L
    Après deux semaines de combats et d'occupation israélienne, la trêve permet aux Gazaouis d'estimer les dégâts et de compter les victimes. | AP/Khalil Hamra


    Sur la colline du quartier d'Al-Boura, à Beit Hanoun, à l'extrémité nord-est de la bande de Gaza, un groupe se masse autour des enquêteurs de la
    défense civile. Les employés du ministère des travaux publics palestiniens sont venus évaluer, jeudi 14 août, les dommages subis dans ce quartier laissé à l'état de ruines après deux semaines d'occupation de l'armée israélienne.



    Dans leur carnet, ils notent l'emplacement des immeubles détruits, leur surface et le nom des propriétaires. Certaines familles ont laissé sur les décombres de leur maison une bannière en plastique avec leur nouveau numéro de téléphone. Zaki Wahdan, un Palestinien de 19 ans, indique aux officiels son immeuble effondré, où sont morts douze membres de sa famille.


    Lorsque les ambulances et les bulldozers ont pu pour la première fois accéderaux lieux, le 5 août, ils n'ont retrouvé que quatre corps et les membres de cinq autres proches, dont ceux de ses deux frères, Ahmed, 14 ans et Hussein, 10 ans.« Il y a encore des corps sous les décombres, mais il faut les bulldozers », dit le jeune homme. Les équipes de la défense civile, mobilisées sur d'autres sites, ne pourront pas intervenir aujourd'hui.
    Résigné, Zaki Wahdan préfère retourner à l'école Al-Ayyoubiyya de l'United Nations Relief and Works Agency (UNRWA), l'agence de l'Organisation des Nations unies qui vient en aide aux réfugiés palestiniens, dans le camp de Jabaliya, où il vit désormais avec le reste de sa famille. Des dizaines d'autres familles passent leur journée devant leur immeuble détruit, assises sur une paillasse installée sous une tente de fortune à l'abri du soleil.


    16 000 MAISONS DÉTRUITES
    Au milieu des décombres, où flotte ici et là le drapeau vert du Hamas, les hommes fouillent les gravats à la recherche d'effets personnels.
    Cinq jours après le début de la trêve, les équipes chargées d'
    évaluer les dommages humains et matériels n'en sont qu'au début de leur immense tâche.

    Plus de 16 000 maisons ont été détruites dans la bande de Gaza, selon l'Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), l'agence de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, ainsi qu'une partie importante du réseau électrique et des infrastructures d'eau.


    Un quart des 350 000 personnes réfugiées dans les écoles de l'UNRWA ou chez des proches n'ont nulle part où retourner. L'UNRWA se prépare à accueillir ces familles pendant de longs mois encore, le temps que la reconstruction commence. Il faudra des semaines pour établir le bilan définitif des victimes, aujourd'hui estimé à 1 973 morts par l'OCHA.





    15 août. | AFP/ROBERTO SCHMIDT



    A Jabaliya, le camp de réfugiés a retrouvé son animation d'avant-guerre. Les habitants font leurs courses dans les boutiques du marché. Dans les rues défoncées par les bombardements, et inondées d'eaux saumâtres, des embouteillages se forment. Camionnettes de livraison,
    voitures transportant couvertures et ballons d'eau neufs, véhicules d'aide des Nations unies et cyclomoteurs transportant des familles se livrent bataille pour emprunter les rues étroites.
    Le même spectacle se reproduit dans tout le territoire, sous le regard impassible des forces de
    police du Hamas qui ont fait leur retour.


    LE HAMAS ÉVALUE LES DÉGÂTS
    A Gaza-ville, une longue queue s'est formée sur le trottoir à l'entrée de la banque de Palestine pour percevoir les aides distribuées par l'Autorité palestinienne.
    Ahmed, un jeune homme de 32 ans, ne trouve pas son nom sur la liste.
    « Il faut s'enregistrer avant », lui explique un homme. D'autres font la queue devant les agences de l'UNRWA, qui distribuent des paquets d'aide alimentaire.

    Le Hamas a lui aussi distribué des aides aux combattants et à ses employés.« Les employés du Hamas ont perçu une aide ponctuelle de 300 dollars », indique Iyad Al-Ghussein, vice-ministre de la communication. Les comités du mouvement islamiste passent dans les quartiers détruits pour évaluer les dégâts.


    A Chajaiya, près de Gaza-ville, Nasser Hayat a reçu leur visite. Il revient chaque jour dans son immeuble, où sont morts onze membres de sa famille dans un bombardement. L'homme d'affaires de 47 ans regarde, consterné, son stock de vêtements importés déchiquetés par les débris d'obus. « J'espère que le gouvernement va nous dédommager, mais on n'y croit pas trop. Il y a des personnes qui n'ont encore rien touché pour les dégâts occasionnés pendant la guerre de 2012 », dit-il dans le salon de l'appartement luxueux qu'il venait tout juste de terminer pour son fils Hani, qui devait se marier cette semaine.


  5. #24
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    Re : gaza

    Le Hamas dément avoir tiré des roquettes contre Israël durant la trêve






    Le mouvement islamiste du Hamas a nié mardi avoir tiré quatre roquettes depuis la bande de Gaza contre Israël, et tenu l'Etat hébreu pour responsable de l'escalade en cours.

    Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas à Gaza, a indiqué dans un courriel à la presse que "le Hamas n'avait aucune information concernant les tirs de roquettes depuis Gaza."
    "L'occupation israélienne vise à travers cette escalade dans la région à faire avorter les pourparlers au Caire," a-t-il dit et d'ajouter : "l'occupation est complètement responsable de l'escalade et de toutes les conséquences qui en résulteraient."

    Un accord de cessez-le-feu de 24 heures atteint au Caire entre Israël et les Palestiniens a été enfreint quand des militants non identifiés ont tiré des roquettes depuis la bande de Gaza contre Israël. Les avions de combat israéliens ont riposté en frappant l'enclave densément peuplée.

    Des témoins oculaires ont dit que trois roquettes avaient été lancées mardi après-midi et selon la radio israélienne, trois roquettes ont atterri dans une zone vide près de la ville de Beer-Sheva dans le sud d'Israël.
    Des responsables de la sécurité à Gaza ont plus tard annoncé que des avions de combat israéliens avaient mené plusieurs raids aériens successifs contre le nord, le centre et le sud de la bande de Gaza, ajoutant que plusieurs gigantesques explosions avaient été entendues dans l'enclave.

    Cinq Palestiniens, dont deux enfants, ont été blessés dans l'une des frappes aériennes d'Israël contre la ville de Rafah dans le sud-est de Gaza, a indiqué le porte-parole du ministère de la Santé à Gaza, Ashraf Al-Qedra, aux journalistes.




    Au lendemain de la rupture du cessez-le-feu, au moins 20 Palestiniens ont été tués et 120 blessés dans des raids israéliens à Gaza. Ces nouvelles victimes portent à au moins 2 038 le nombre de morts palestiniennes depuis le début du conflit le 8 juillet.





  6. #25
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    Re : gaza

    Un médecin de l’AUBMC passe deux semaines à l’hôpital al-Shifa à Gaza





    Spécialisé dans la chirurgie plastique et de reconstruction, le Dr Ghassan Abou Sittah a séjourné dans la bande de Gaza pour secourir les blessés

    Le Dr Ghassan Abou Sittah est rentré la semaine dernière de Gaza. Chef du département de chirurgie plastique et reconstructive à l'Hôpital américain de Beyrouth, le Dr Abou Sittah, muni de son passeport britannique, est entré via la Jordanie, traversant la Cisjordanie, grâce à l'intervention de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a passé 16 jours à l'hôpital al-Shifa, le grand complexe hospitalier de Gaza. « J'étais là-bas durant la deuxième partie de l'offensive israélienne », indique-t-il dans un entretien téléphonique avec L'Orient-Le Jour.

    Né de mère libanaise et de père palestinien de Bir Sabeh, le Dr Abou Sittah a déjà travaillé dans les hôpitaux de Gaza sous les bombes. C'était lors de la deuxième intifada, ainsi qu'en 2008 et en 2012.
    « Les choses empirent avec chaque offensive. Les bombardements sont de plus en plus aveugles et les Israéliens empêchent les blessés de sortir de la bande de Gaza pour bénéficier de meilleurs soins. À cause du siège, les hôpitaux manquent de tout. Ainsi, avant que je ne quitte l'hôpital al-Shifa, le centre hospitalier manquait de fixateurs externes (pour la fixation des os) et les médecins utilisaient uniquement le plâtre », raconte-t-il.


    « Les bombardements israéliens ont fait 10 000 blessés dont 4 000 enfants. Environ 400 000 personnes ont quitté leur domicile. Les maisons de 100 000 d'entre elles sont complètement détruites. Il y a des familles entières (père, mère, enfants, oncles, tantes, grands-parents) qui ont péri et leur nombre dépasse les cinquante, l'armée israélienne a bombardé l'hôpital al-Shifa. J'étais présent. C'était l'horreur », indique-t-il.
    Le spécialiste souligne également que « les blessés de Gaza ont besoin d'un soutien psychologique, surtout les tout petits qui ont perdu leurs parents, voire leur famille entière ».


    « J'ai toujours aimé travailler dans l'humanitaire, j'ai déjà séjourné en Équateur et en Inde. C'est vrai aussi que la Palestine pour moi constitue autre chose. C'est la terre de mon père et son amour coule dans mes veines », dit-il.


    (Pour mémoire : A Gaza, des docteurs sauvent un bébé par césarienne après le décès de sa mère)

    Le Dr Abou Sittah met son savoir donc en temps de crise et de guerre à la disposition de ceux qui ont le plus besoin : les blessés et les grands brûlés dont la situation nécessite une chirurgie reconstructive.
    « J'ai traité des blessés graves. Beaucoup sortiront de l'hôpital avec des handicaps permanents, notamment de l'immobilité dans un ou plusieurs membres. J'ai traité une petite fille qui a perdu la capacité de bouger son coude et un petit garçon qui a perdu ses yeux », dit-il.


    Les grands brûlés et d'autres blessés lourdement atteints auront besoin de plusieurs chirurgies reconstructives, que feront-ils avec le manque de spécialistes dans la bande de Gaza ?
    « Nous œuvrons actuellement à former des spécialistes palestiniens travaillant dans les Territoires. Cela se fait avec la Palestinian Welfare Association et le Medical Aid for Palestine. Nous comptons dans ce cadre envoyer des spécialistes du Royaume-Uni dans la bande de Gaza afin qu'ils passent leur savoir-faire aux médecins palestiniens », indique-t-il.


    Le Dr Abou Sittah raconte également qu'il était présent quand l'armée de l'État hébreu a bombardé l'hôpital al-Shifa. Pour lui, il est désormais clair que « les Israéliens veulent vraiment exterminer les Palestiniens. Leurs bombardements sont de plus en plus cruels et les choses vont crescendo depuis 1948 jusqu'à aujourd'hui »,
    souligne-t-il en conclusion.


    Six Palestiniens, dont quatre enfants, ont été tués jeudi dans deux nouveaux raids israéliens sur la bande de Gaza, ont annoncé les secours palestiniens.
    Au total, au moins 14 personnes ont été tuées jeudi par l'armée israélienne dans l'enclave côtière. Après une accalmie de neuf jours, la guerre déclenchée le 8 juillet a repris mardi soir dans la bande de Gaza.

    Elle a fait plus de 2050 morts côté palestinien, dont plus d'un quart étaient des enfants et des adolescents.




  7. #26
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    Re : gaza

    La rentrée des classes fait peur aux enfants de Gaza


    [COLOR=#1F5274 !important]"J'ai peur d'aller à l'école et qu'ils commencent à la bombarder". Malak, 8 ans, redoute la rentrée scolaire dans la bande de Gaza où elle vit depuis un mois et demi au rythme des raids aériens israéliens.[/COLOR]


    [COLOR=#1F5274 !important]
    AFP


    La guerre a tué plus de 2.000 Palestiniens, dont plus du quart étaient mineurs. Elle a aussi dévasté les infrastructures du territoire et ses écoles.


    Certaines ont été réduites à un tas de débris. Parmi celles qui sont encore debout, des dizaines servent de centres d'accueil pour les dizaines de milliers de déplacés.
    Et avec la reprise mardi des hostilités après une accalmie de neuf jours, la rentrée des classes ne pourra avoir lieu comme prévu le 24 août. Aucune nouvelle date ne sera annoncée avant un cessez-le-feu complet et durable, ont décidé les autorités.
    "Des dizaines d'élèves ont été tués, ainsi qu'au moins vingt enseignants", selon le ministère palestinien de l'Education.
    Les écoles n'ont pas été frappées en tant que telles par la guerre, survenue pendant les vacances scolaires. Mais beaucoup d'enfants ont vu leur école transformée en tas de gravats et craignent d'y remettre les pieds. Les images de dizaines de Palestiniens tués par des tirs israéliens sur trois écoles de l'ONU qui servaient d'abris pour réfugiés ont fait le tour du monde.
    Israël accuse le Hamas de choisir délibérément de tels lieux pour lancer ses roquettes.
    "Mes camarades ont été tués, ma maison a été détruite", raconte Malak, une fillette aux grands yeux verts et tristes, qui aujourd'hui redoute la rentrée des classes. Sa soeur, Ayat, 11 ans, la coupe aussitôt: "On retournera à l'école et on apprendra, même sur les décombres s'ils ne la reconstruisent pas, et même s'ils nous tuent tous !"
    Juste avant la guerre, il manquait déjà 259 écoles à Gaza, selon l'ONG israélienne Gisha qui imputait cette défaillance à la pénurie de matériaux de construction, soumis au strict blocus qu'Israël impose à l'enclave.
    Avec les combats, la situation a empiré: 230 écoles ont été endommagées, dont 25 complètement ou presque complètement détruites, selon l'ONU. Or un Gazaoui sur deux a moins de 18 ans, sur une population totale d'1,8 million de personnes, selon des statistiques officielles palestiniennes.
    L'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) scolarise 238.000 enfants à Gaza dans 246 écoles. "Cinquante-sept d'entre elles ont été endommagées et plusieurs devront être totalement reconstruites", estime Adnane Abou Hasna, son porte-parole à Gaza.
    - 'Tout le temps peur' -
    Au ministère de l'Education, on estime qu'il ne faudra pas moins de 10,4 millions de dollars pour réparer les dégâts subis par les infrastructures éducatives.
    Et les quelque 100.000 Gazaouis réfugiés dans les écoles de l'UNRWA ne pourront les quitter avant que ne soit trouvée une solution pour les reloger, explique-t-il.
    Tayssir, 11 ans, contemple, désespéré, son école: "J'étudie ici depuis ma première année et maintenant je ne sais pas où je vais aller. Dieu maudisse les juifs qui détruisent nos écoles !"
    L'établissement qu'il fréquentait avec 2.000 autres petits Palestiniens a été touché par deux missiles alors que l'aviation israélienne menait un raid pour détruire la maison adjacente d'un membre du Jihad islamique.
    Les bombes venues du ciel ont emporté de nombreux murs des écoles et les explosions ont fait voler en éclats les fenêtres des salles de classe.
    Ahmed, 37 ans, explique que ses six enfants "ont tout le temps peur". "Je ne vois pas comment je pourrai les envoyer à l'école de nouveau. Des amis à eux sont morts, d'autres resteront mutilés. Comment des enfants peuvent-ils supporter toutes les destructions et les morts qu'ils ont vues ?", demande ce père de famille inquiet.
    "La violence des Israéliens met les enfants encore plus sous pression. Ils sont en train de susciter encore plus de rancoeur contre eux", prévient-il.

    [/COLOR]

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    Re : gaza

    Gaza l'assiégée, Gaza la bombardée : Après la dévastation, l’humiliation par Mohammed Omer





    Les soldats israéliens humilient un Imam qui a survécu aux bombardements, en le forçant à se mettre tout nu devant sa famille, puis l'utilisent comme bouclier vivant.




    KHUZA’A, au sud de la bande de Gaza - Khalil al-Najjar se trouvait chez son frère avec sa mère, ses frères et soeurs, la famille de sa femme et ses enfants - 15 personnes en tout. Ils ont été attaqués toute la nuit par l’artillerie israélienne, craignant pour leur vie à chaque seconde et n’ayant qu’une seule certitude :

    les bombes pleuvaient.

    "Nous avons été touchés par l’obus d’un tank et une épaisse fumée noire est sortie du bâtiment, alors nous avons couru nous cacher sous l’escalier," a dit Najjar.
    Au milieu des bombes, nous avons entendu des automatiques : "Nous avons crié que nous étions des civils. Mais ils ont continué à tirer comme si nous n’avions rien dit," a expliqué Najjar, un Iman de 55 ans connu et respecté de sa communauté.


    Quelques minutes plus tard, un chien de l’armée a bondi à l’intérieur en effrayant les enfants ; de derrière le mur troué par les tirs, l’Iman a crié en hébreu aux soldats : " Nous sommes des civils, il y a des enfants et des bébés avec nous et nous n’avons pas de lait ni de médicaments."
    Les soldats ont hurlé en hébreu : "Sortez un par un !"


    Dehors, les soldats ont ordonné à tout le monde de se coucher par terre - les femmes et les enfants d’un côté et les hommes de l’autre - et ont amené d’autres femmes du voisinage au coin de la rue.
    "Devant toutes ces femmes ils m’ont forcé, à la pointe du fusil, à me mettre tout nu," raconte l’Iman tout en marchant dans le quartier en ruines.


    "Je suis un homme respecté, et me retrouver tout nu devant tout le monde est ce qui m’est arrivé de plus humiliant de toute ma vie,”a ajouté l’Iman, sans pouvoir contenir les larmes qui jaillissaient de ses yeux noirs au regard normalement fier.
    Une telle situation aurait été embarrassante pour n’importe quel homme, mais pour un musulman profondément religieux et attaché aux traditions qui est considéré comme un pilier de la communauté, elle était particulièrement révoltante.


    Mais l’humiliation ne s’est pas arrêtée là. Najjar raconte que les soldats lui ont ordonné ainsi qu’aux autres hommes nus de rester debout les bras écartés. Quand la douleur est devenue insupportable, Najjar a dit à un soldat en hébreu : "J’ai mal aux bras". Alors on l’a fait s’asseoir. "Ils m’ont apporté une chaise et c’est la seule fois où ils m’ont écouté." a-t-il dit.
    Ce n’était pas la première fois que l’Imam et sa famille ne pouvaient pas dormir du fait de la violence des attaques israéliennes mais ce petit matin-là a été le pire de tous. Najjar l’appelle désormais : "Le Mardi Noir du 22 juillet".
    Sans lui permettre de se rhabiller les soldats lui ont ordonné "d’emmener les femmes et les enfants ailleurs". Le seul endroit possible était la maison de son frère, à deux rues de là, où il espérait qu’ils seraient en sécurité.
    "Les bombes et les bulldozers avaient fait d’énormes trous dans les rues, et j’ai dû porter ma vieille mère sur les épaules jusqu’à chez mon frère," a-t-il dit.
    Mais quand ils sont arrivés là, la maison était pleine de soldats israéliens couchés par terre sur le dos, et certains dormaient sur les matelas et les draps de la famille.
    "Ces soldats étaient furieux qu’on nous ait laissés venir ici," a dit Najjar, ce qui laisse supposer que la communication entre les différentes unités israéliennes n’était pas parfaite à Khuza’a.
    Les hommes ont été encerclés pendant que les Israéliens décidaient qui ils allaient arrêter et qui ils allaient laisser partir.


    Najjar, a été emmené à la Mosquée de Kuuza qui avait été fortement endommagée et dégradée par les soldats israéliens. C’est là que l’officier en charge des hommes qui se trouvaient chez son frère l’a interrogé avec insistance sur des membres de la famille Abu Rida, une famille très grande, bien connue à Gaza.
    "Oui, je vois Abu Rida à la mosquée, à la prière du vendredi," a répondu l’Imam.
    En continuant de le menacer de son arme, l’officier lui a demandé "d’où les roquettes venaient". L’Iman a répondu : "les seules roquettes que je connaisse sont les missiles israéliens des F16 et des drones."
    L’officier c’est alors mis en colère et l’a interrogé sur les "tunnels" qu’Israël utilise comme prétexte pour étendre sa campagne militaire à Gaza.
    Najjar a répondu, sans se laisser intimider : "Malgré toute vos capacités de renseignements et toute votre technologie, vos drones, vos F16, vous Israéliens, vous ne savez pas où sont les tunnels ; croyez-vous que ceux qui les construisent vont venir me dire où ils sont ? "
    L’interrogatoire a duré encore un moment, puis un frère de Najjar a été amené à la Mosquée. Il s’est aperçu qu’un soldat regardait un graffiti sur le mur avec le nom que le Djihad Islamique donne à l’opération Bordure Protectrice "al-Bunian al-Marsoos" - un terme coranique qui signifie structure compacte - et il lui a demandé s’il voulait qu’il l’efface. Mais le soldat a répondu qu’il "allait s’en occuper". Peu après, en effet, un bulldozer est arrivé et a démoli le mur tout entier.


    L’arrivée du bulldozer aurait dû faire comprendre à Najjar que ses épreuves n’étaient pas terminées.
    Les soldats ont ordonné à l’Imam de se rhabiller et l’ont fait sortir avec son frère à la pointe de leurs fusils. Ils ont dit à Najjar de marcher devant eux en direction du centre de la ville et d’appeler tous les habitants pour qu’ils sortent dans la rue et se rendent.






    Les soldats israéliens ont choisi un habitant respecté de tous, l’Iman, sachant que les habitants lui feraient confiance et croiraient qu’en faisant ce qu’il dit, il ne leur arriverait rien même si les soldats avaient prévu des représailles en cas d’échec.
    Le frère de l’Iman a entendu l’officier dire à ses soldats en hébreu que "si les gens ne sortaient pas, il fallait tuer les deux frères."
    Les soldats les ont fait avancer après les avoir avertis : "On surveille vos moindres gestes, nos armes sont pointées sur vous, alors attention. Si vous vous écartez du milieu de la rue, on vous tue."
    Les gens ont vu l’Iman qui avançait tout seul. Un autre de ses frères l’a appelé d’une fenêtre : " Khalil, Khalil". L’Imam a dit à tout le monde de sortir, qu’il ne leur arriverait rien.
    Les jeunes sont sortis, ils voyaient l’Iman mais pas les soldats qui s’étaient cachés en attendant que tout le monde sorte. C’est seulement alors que les soldats se sont montrés et ont crié à tout le monde de mettre les mains sur la tête.


    Mais des gens étaient restés chez eux. Un soldat a dit l’Iman "qu’il restait plus de 1000 personnes chez elles". Les Israéliens ont alors ramené l’Iman à la Mosquée où un officier a levé son arme sur lui et lui a ordonné de démarrer le générateur électrique de la mosquée et de dire au haut-parleur que si tous les jeunes sortaient de chez eux, il ne leur arriverait rien.
    "Ma gorge était sèche et je n’arrivais pas à appeler les gens à la prière tellement j’étais épuisé par le manque de sommeil et le jeûne, alors le soldat a mis son fusil sur ma tempe et m’a ordonné de dire à tout le monde de sortir," a dit Najjar.
    Quand l’Iman a eu fini de parler, les soldats l’ont emmené dehors pour que les gens, qui étaient sortis à son appel, le voient.
    Puis les soldats lui ont dit : "Prends ta mère et va-t-en. Si j’entends une de ces femmes dire un seul mot, je bombarde votre maison tout de suite."


    Tous les jeunes hommes qui étaient sortis ont été arrêtés et ils n’ont laissé derrière que les femmes, les enfants et les vieillards. L’Iman a transporté sa mère chez son frère en se frayant un chemin au milieu des innombrables tanks.
    Quand il est arrivé chez son frère, les soldats étaient toujours couchés partout. Ils ont enfermé la famille dans une pièce et ont gardé le reste de la maison pour eux.
    "J’ai entendu un soldat israélien raconter au téléphone ce qu’ils faisaient à Gaza. il disait qu’ils ’mettaient Gaza à feu et à sang’," a dit l’Iman.
    Najjar pleure maintenant les plus de 2000 morts et se désole pour les centaines de milliers de personnes qui n’ont plus de maisons -, mais ce ne sont pas la brutalité et les destructions qui l’ont le plus marqué ; c’est la honte d’avoir dû se dénuder en public qu’il n’arrive pas à surmonter.


    "Quoiqu’il arrive je ne pourrai jamais oublier cette humiliation. La honte me poursuivra toute ma vie," a-t-il affirmé.





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    Re : gaza

    Israël tue les militants des droits de l’Homme et leurs familles



    Hier, les forces d’occupation israéliennes ont tué le père d’Issam Younis, le directeur du Centre Al Mezan pour les droits de l’Homme à Gaza.




    À l’heure où nous écrivons ces lignes, Israël continue à faire obstruction au travail des organisations internationales pour les droits de l’Homme en leur refusant l’entrée à Gaza, et les forces d’occupation israéliennes ont ordonné l’exil interne forcé d’un politicien palestinien de premier ordre qui est membre dirigeant d’un groupe de défense des droits des prisonniers.
    Un communiqué de Al Mezan affirme que Hassan Hussein Younis et sa femme Amal Ibrahim Younis Al Bilbisi, « ont été tous deux tués dans le bombardement israélien d’une maison proche de la leur, dans la ville de Rafah, à 2h30 aujourd’hui ».Ce sont là les victimes les plus récentes concernant les organisations des droits de l’Homme. Anwar al-Zaaneen, un activiste de Al-Mezan, a été tué par un missile tiré par un drone israélien le 10 août.



    Anwar al-Zaaneen a été tué par un drone israélien alors qu’il cherchait à vérifier si sa maison pouvait être raccordée aux conduites d’eau après des bombardements



    Âgé de 41 ans, al-Zaaneen voulait vérifier, avec l’aide de membres de l’équipe d’entretien des eaux de la commune, si sa maison pouvait être raccordée au réseau d’eau courante. Il a été attaqué juste après avoir rejoint l’équipe sur son vélomoteur.Deux semaines auparavant, le 25 juillet, un sniper israélien avait tué Hashem Abu Maria, un militant des droits de l’Homme. Abu Maria travaillait pour la Défense international des enfants palestiniens (DCI) sur un projet participatif en faveur des enfants de Cisjordanie occupée et de la bande de Gaza.




    Ce militant a été tué alors qu’il participait à une marche pour Gaza dans le village de Beit Ommar, en Cisjordanie occupée.

    Israël et l’Égypte empêchent les groupes de défense des droits internationaux d’entrer à Gaza

    Alors qu’ils poursuivent leurs bombardements qui ont tué plus de 2 000 Palestiniens à Gaza depuis le début du mois de juillet, Israël empêche volontairement l’accès à Gaza pour les enquêteurs des organisations internationales des droits de l’Homme. Amnesty International et Human Rights Watch ont confié à Reuteurs que l’interdiction d’Israël d’accéder à Gaza, qui dure depuis des années, les empêche d’enquêter sur les violences.
    Sans aucun chercheur international ni expert en munitions sur le terrain, les deux organisations sont dans l’incapacité de recueillir des preuves de première main concernant des crimes de guerre potentiellement commis par Israël durant son offensive, qui est toujours en cours.
    Le régime militaire égyptien, qui est un allié très proche d’Israël, a également refusé de concéder des permis d’accès aux activistes de ces deux organisations. Amnesty International à déclaré, dans un communiqué de presse, que les autorités égyptiennes n’avaient pas répondu aux demandes de permis d’entrer à Gaza via le passage de Rafah.
    Au début de ce mois, l’Égypte a refusé l’accès à Gaza à Kenneth Roth, directeur de Human Rights Watch, qui avait voyagé jusqu’au Caire pour présenter les résultats des enquêtes sur le massacre de plus de 800 manifestants civils non-armés il y a un an.

    Transfert forcé illégal

    Les soldats israéliens d’occupation ont encerclé le domicile d’une membre du Conseil législatif palestinien, Khalida Jarrar, à Ramallah, afin de lui transmettre l’ordre militaire aux premières heures du 20 août.


    Le domicile de Khalida Jarrar a été encerclé par les forces d’occupation israéliennes afin de lui remettre un ordre de transfert qu’elle a refusé de signer



    Jarrar a reçu l’ordre de quitter Ramallah et de rejoindre le district de Jerich, où elle serait forcée de résider durant 6 mois. L’ordre militaire se baserait sur des rapports secrets et indique que Jarrar « représente une menace pour la sécurité de la région, et qu’elle doit donc être placée sous contrôle spécial ».

    Karrar, qui est haut responsable du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) et membre du groupe de soutien des prisonniers Addameer, a refusé de signer cet ordre. Les transferts forcés sont une violation du droit international.

    Lors d’un appel urgent,Addameer rappelle que Ramallah est entièrement sous le contrôle de l’Autorité palestinienne, selon les accords d’Oslo en 1993. Dans le contexte d’une soit-disant « coordination de sécurité », l’Autorité palestinienne a permis aux forces d’occupation israéliennes d’entrer à Ramallah afin de remettre cet ordre à Jarrar.
    Détail frappant : la députée Jarrar a sans cesse appelé à l’arrêt d’une telle collaboration entre occupant et occupé.

    L’historique des persécutions israéliennes

    Israël a accumulé un historique impressionnant et révoltant de persécutions de défenseurs des droits de l’Homme et de leurs organisations.
    Par exemple, le groupe de soutien aux prisonniers Addameera souvent été la cible des forces d’occupation, en particulier quand ils ont soutenu la grève de la faim massive menée par des prisonniers politiques palestiniens détenus dans les prisons israéliennes en 2012. Les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut les bureaux d’Addameerà Ramallah le 2 décembre 2012.
    Un chercheur du groupe Addameer, Ayman Nassar, a été arrêté en octobre 2012 et n’a été relâché qu’un an plus tard.


    Le responsable de l’organisation, Samer Arbeet, a été victime d’une arrestation arbitraire suivie d’une détention le 23 septembre 2013, une fois encore sous prétexte d’une soit-disant preuve secrète, ce qui signifie qu’il n’a même pas pu prétendre à un procès. Deux mois plus tard, il a été relâché. Son avocat a déclaré au tribunal d’occupation israélien que la détention n’avait pour unique but que de faire obstruction au travail d’Arbeed.
    Le 15 septembre 2013, Israël a arrêté Anas Barghouti, un avocat spécialisé dans la défense des droits de l’Homme qui avait travaillé pour Addameer entre 2009 et 2013. Il a défendu de nombreux prisonniers palestiniens qui étaient détenus par Israël.
    Le cofondateur et président d’Addameer, Abdullatif Ghaith, fait également l’objet d’une interdiction de voyager depuis octobre 2011. Il n’a pas le droit de voyager de Jérusalem vers d’autres zones de la Cisjordanie.
    Electronic Intifada a également fait rapporté l’arrestation et la détention en décembre 2009 de Jamal Juma, coordinateur de Stop The Wallet défenseur des droits de l’Homme, et de son collègue Mohammed Othman, un mois plus tôt.
    Les défenseurs palestiniens des droits de l’Homme au sein de l’entité israélienne sont également persécutés. En mai 2010, le directeur d’Ittijah, Ameer Makhoul, a été arrêté et condamné à 9 ans de prison ferme.
    Ce n’est qu’une liste partielle des cas d’attaques incessantes d’Israël contre des défenseurs palestiniens des droits de l’Homme ou contre des organisations qui mettent en lumière leurs pratiques illégales et oppressantes.


    Déclaration des Nations-Unies concernant les défenseurs des droits de l’Homme

    Les militants qui défendent les droits de l’Homme sont des personnes qui jouent un rôle essentiel dans la promotion de la cause des droits de l’Homme à travers, notamment, leur travail de rassemblement de preuves concernant des violations, en fournissant un soutien et une assistance aux victimes qui cherchent des solutions et qui combattent la culture de l’impunité.

    La déclaration des Nations-Unies sur les défenseurs des droits de l’Homme fournit soutien et protection aux défenseurs des droits de l’Homme dans le contexte de leur travail. Elle mentionne les droits existants de telle sorte qu’il soit plus facile de les appliquer à un rôle et une situation précise pour les défenseurs des droits de l’Homme.

    La déclaration inclut également le droit d’effectuer un travail sur les droits de l’Homme, de recueillir des informations concernant les droits de l’Homme, de critiquer le fonctionnement de corps gouvernementaux, d’offrir une aide juridique et des conseils dans l’optique de la défense des droits de l’Homme, ainsi que le droit d’assister à des audiences publiques, des procès et des jugements afin de vérifier le respect des droits nationaux et internationaux. Cela inclut également le droit de recevoir des ressources – y compris depuis l’étranger – dans le but de sauvegarder les droits de l’Homme.

    Étant donné l’étendue des meurtres de civils commis par Israël à Gaza, il est plus urgent que jamais qu’Israël soit sommé de respecter ces droits et arrête de faire obstruction au travail des défenseurs des droits de l’Homme.


  10. #29
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    Re : gaza

    Israël procède à de nouvelles frappes intensives, l'Egypte appelle à négocier







    L'aviation israélienne a continué à pilonner la bande de Gaza, dimanche 24 août. Deux personnes sont mortes, tuées par une frappe perpétrée dimanche matin, qui a également fait cinq blessés. Selon des sources médicales, les deux tués circulaient à moto quand ils ont été touchés.
    Samedi, les raids de l'aviation israélienne avaient déjà fait au moins neuf morts.



    Alors que l'Egypte, médiateur historique, a appelé Israéliens et Palestiniens à accepter un cessez-le-feu et à reprendre les négociations qu'ils ont rompues mardi, l'armée israélienne a indiqué, samedi, avoir frappé environ 55 cibles dans le territoire déjà dévasté. Israël vise non seulement les lieux d'où partent les roquettes tirées contre son territoire, mais aussi les habitations de membres du Hamas, auquel il impute la faute des dommages humains collatéraux.


    Quarante-cinq tirs de roquettes et de mortiers palestiniens ont atteint Israël, samedi, sans faire de victime, et une dizaine d'autres roquettes lancées de la bande de Gaza ont été interceptées, a décompté l'armée israélienne. Deux roquettes, l'une tirée dimanche de Syrie, l'autre samedi du Sud-Liban ont également touché le territoire israélien sans faire de victime.

    Vendredi, le premier ministre israélien a déclaré que le Hamas allait « payer au prix fort » la mort d'un enfant de 4 ans tué par un obus de mortier , laissant
    supposer une multiplication des actions contre le groupe palestinien (enfants, femmes, personnes âgées)

    Dans la soirée,
    un haut diplomate britannique a annoncé que la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne travaillaient sur un « projet de résolution susceptible d'être adopté rapidement ».


    Au moins 2 102 personnes, sans parler des blessés ont été tuées côté palestinien et 68, dont 64 soldats et quatre civils, côté israélien depuis le début le 8 juillet de l'opération israélienne« Bordure protectrice ».





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    Re : gaza

    Accueil » International
    Israël pulvérise un immeuble d'habitation de 12 étages (vidéo)


    le 24. août 2014 - 12:02
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    "Détruire pour détruire", tel est l'objectif d'Israël qui a pulvérisé, le 23 août, un immeuble d' habitation de 12 étages "Zafir 4" dans le quartier de Tal al-Hawa, à Gaza. Plus d'une cinquantaine de familles résidait dans cet immeuble. Ces familles ont reçu quelques minutes auparavant un message leur demandant de quitter cet immeuble. Dix-sept personnes ont été blessées, dont quatre enfants. Les Palestiniens ont surnommé cette destruction le 11 septembre de Gaza en référence aux attentats de New York.




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