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Discussion: Sante

  1. #71
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    Re : Sante

    Manger des noix fait baisser le risque de maladies cardiovasculaires



    Consommer chaque jour une poignée de noix permettrait de faire baisser le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire selon une récente étude américaine.

    Après les bienfaits des noix sur le diabète de type 2 et sur la qualité du sperme, voilà qu’une nouvelle étude montre que ces délicieux en-cas auraient aussi des bénéfices sur les maladies cardiovasculaires.

    La recherche menée sur 30 ans par l’Université Harvard (Etats-Unis) et publiée dans la prestigieuse revue New England Journal of Medicine, montre le lien évident entre la consommation régulière de noix et la diminution du risque de décéder d’un cancer, d’un arrêt cardiaque et d’autres maladies encore.

    Cette étude menée sur plus de 118 000 volontaires a démontré que les personnes consommant très régulièrement des noix mais aussi des amandes, des noix de cajou et des noisettes ont 20% de risque en moins de mourir d’une maladie.
    Les mangeurs de noix étaient 25% de moins à mourir à cause d’un problème cardiovasculaire et 10% de moins à décéder des suites d’un cancer comparé à ceux qui n’en consommaient pas. L’étude a également montré que les personnes consommant des noix avaient globalement une espérance de vie plus longue même s’ils ne pratiquaient pas de sport, mangeaient peu de fruits et légumes et étaient en surpoids.

    Selon le Dr Charles S. Fuchs, oncologiste à l’Institut du cancer Dana-Farber et professeur à l’Université d’Harvard : « la réduction de la mortalité est conséquente. Manger des noix est comparable aux autres facteurs qui améliorent la qualité de vie, au même titre que l’exercice physique permet de limiter l’obésité ».

    Des nutritionnistes américains, qui n’ont pas été impliqués dans l’étude, se sont félicités de ces résultats mais se sont interrogés sur la partialité de l’étude car elle était en partie financée par une fondation représentant les intérêts de 9 fournisseurs de noix.

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    Re : Sante

    12 façons insolites d’utiliser le dentifrice au quotidien !

    Et si vous aviez, chez vous, un produit du quotidien capable de bien des prouesses sans vous en douter ? En effet, le dentifrice a bien des usages et des compétences que vous ignorez peut-être… Il est temps de remédier à cela !



    Il existe une quantité astronomique de dentifrices différents. Le dentifrice dont vous aurez besoin pour les actions suivantes est un dentifrice basique, une pâte à dents blanche classique.

    Les bijoux ternes

    Appliquez une fine pellicule de dentifrice sur le métal terni ou les pierres qui manquent d’éclat (évitez tout de même celles qui se raient trop facilement). Passez un coup de chiffon doux, puis rincez à l’eau avant de sécher. Si vos bijoux sont vraiment très ternes, laissez reposer pendant une heure avant de rincer.

    Les taches sur le tapis

    Frottez les taches avec une brosse à dents et du dentifrice, puis tamponnez avec un chiffon humide pour absorber l’excédent de dentifrice. Veillez à tester votre préparation sur une petite section du tapis afin de vous assurer que celui-ci ne se décolore pas.

    Les DVD rayés

    Tamponnez délicatement une petite quantité de dentifrice sur la rayure avec un chiffon et frottez doucement du centre du disque vers l’extérieur. Rincez à l’eau et séchez avec un chiffon microfibre.

    Les semelles endommagées

    Si les semelles en caoutchouc de vos chaussures d’été préférées sont éraflées, frottez-les avec du dentifrice en utilisant une brosse à dents ou à ongles. Cela marche aussi sur le cuir blanc.

    Les taches d’eau sur la table

    Les dessous de verre, ce n’est pas votre truc. Pour protéger votre table, frottez doucement la surface de votre meuble avec une noisette de dentifrice et un chiffon doux légèrement humide. N’appuyez pas fort pour ne pas faire de rayure ni endommager le vernis.

    Les bouteilles sales

    L’intérieur de vos bouteilles et carafes manque de propreté ? C’est normal avec le temps. Pour remédier à cela, frottez l’intérieur avec un goupillon étroit et du dentifrice, puis rincez avec de l’eau chaude.

    Les verres embués

    Pour éviter que vos verres ne s’embuent, que ce soit vos lunettes ou un masque de plongée, frottez une petite quantité de dentifrice sur le contour du verre et rincez ensuite. Attention toutefois de ne pas utiliser cette technique sur les verres qui ont un revêtement spécial ou qui bénéficient d’un traitement anti-reflets.

    Les cols de chemise

    Vos cols de chemise sont ornés de taches grises. Déposez du dentifrice dessus, rincez et lavez le tout !

    Les ongles colorés

    A la longue, votre vernis colore vos ongles d’une nuance jaunâtre pas vraiment glamour. Frottez-les avec du dentifrice appliqué avec une brosse à ongles.

    Les trous dans le mur

    Vous scrutez sur votre mur les traces laissées par un clou ou une punaise, pas d’inquiétude. Vous pouvez reboucher les trous dans les cloisons sèches avec un peu de dentifrice. A répéter deux trois fois car le bouchon de dentifrice va rétrécir en séchant.

    Les mains odorantes

    Après avoir cuisiné, vos mains sentent des odeurs alimentaires dont vous peinez à vous débarrasser. Le dentifrice peut faire disparaître les odeurs d’ail ou d’oignon. Attention toutefois à ne pas en mettre sur les coupures ou brûlures, car le dentifrice peut avoir un effet irritant sur la durée.

    Les robinets ternes

    Un petit gommage au dentifrice sur votre robinet peut suffire à lui rendre son éclat ! Cela est valable sur toutes les parties chromées de votre salle de bains ou votre cuisine.

  4. #73
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    Re : Sante

    Rhume : soignez-le vite !suite ..........
    rhume_pm-1.jpg
    Quand consulter un médecin?
    Généralement, il n’est pas nécessaire de consulter un médecin en cas de simple rhume. Dans la majorité des cas, les symptômes disparaissent d’eux-mêmes en 1 semaine environ.
    Cependant, en présence de l’un ou l’autre des symptômes suivants, qui sont le signe d’une complication (otite, sinusite, etc.) ou d’un problème de santé plus grave que le rhume, il vaut mieux consulter un médecin.
    § Des symptômes intenses qui atteignent tout l’organisme. Par exemple, une fièvre de 39,5 ºC (103 F) ou plus, des frissons ou des sueurs, des maux de tête ;
    § Des sécrétions nasales qui persistent plus de 10 jours, qui deviennent parfois jaunâtres et plus épaisses ;
    § Des douleurs persistantes à une oreille, l’apparition d’une conjonctivite ou des douleurs intenses au visage ou au front (sinusite) ;
    § Une toux qui persiste plus de 7 jours après la disparition des autres symptômes ;
    § Chez l’enfant : des pleurs persistants ou une respiration très rapide; les lèvres bleues ;
    § Chez l’enfant, une toux si grave qu’il s’étouffe ou vomit ;
    § Une respiration sifflante ;
    La survenue d’un rhume chez un bébé de moins de 4 mois, car il existe un risque d’insuffisance respiratoire.
    Symptômes
    § Un mal de gorge, qui est généralement le tout premier symptôme ;
    § Des éternuements et une congestion nasale ;
    § Un écoulement nasal (rhinorrhée) nécessitant de se moucher souvent. Les sécrétions sont plutôt claires ;
    § Une légère fatigue ;
    § Les yeux larmoyants ;
    § De légers maux de tête ;
    § Parfois, une toux ;
    § Parfois, un peu de fièvre (environ un degré au-dessus de la normale) ;
    § Une respiration sifflante chez les enfants qui font de l’asthme.
    Personnes à risque
    § Les jeunes enfants : la plupart des enfants ont un premier rhume avant l'âge de 1 an et demeurent particulièrement vulnérables jusqu'à ce qu'ils aient 6 ans, en raison de l'immaturité de leur système immunitaire. Le fait qu’ils soient en contact avec d’autres enfants (à la maternelle, à la garderie ou à la crèche) augmente aussi leur risque d’attraper le rhume. Avec l’âge, les rhumes deviennent moins fréquents.
    § Les personnes dont le système immunitaire est affaibli par un médicament ou une maladie. En outre, les symptômes sont plus prononcés chez ces personnes.
    Facteurs de risque
    § Le stress diminue les défenses immunitaires et prédispose donc au rhume ;
    § Pratiquer des exercices physiques intenses. Les athlètes qui s’entraînent de manière excessive seraient plus sujets au rhume. A suivre ……

  5. #74
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    Re : Sante

    Des bactéries intestinales pour traiter la dépression?

    Outre leur rôle bien connu dans la digestion, les bactéries intestinales influencent aussi l’activité cérébrale et l’humeur. Des chercheurs irlandais proposent d’utiliser des probiotiques dans le traitement du stress et de la dépression. Ces « psychobiotiques » ouvrent la voie vers de toutes nouvelles méthodes de traitement des maladies comportementales.

    De nombreux probiotiques entrent dans la composition de certains produits lactés, comme les yaourts. Ils ont un effet bénéfique sur la santé physique et… mentale
    Les milliards de microbes qui colonisent notre système digestif nous sont bénéfiques à plus d’un titre : ils nous aident à bien digérer, nous épaulent en cas d’infections alimentaires et influencent le développement de certaines maladies comme l’obésité, le diabète de type 2 et les allergies. Au cours d’un traitement antibiotique, nos bactéries intestinales sont affaiblies et il n’est pas rare de souffrir de troubles digestifs. Pour lutter contre ce problème, des probiotiques sont souvent prescrits. Il s’agit en général de bactéries lactiques, hôtes naturels de l’intestin, qui ont des effets positifs sur la santé.Le rôle de la flore intestinale ne s’arrête pas là. Des travaux de plus en plus nombreux suggèrent qu’elle influence également l’activité cérébrale et les comportements chez les animaux. Une étude de 2011 a par exemple révélé que les bactéries de la flore intestinale diminuaient l’anxiété et ladépression. Plus récemment, des chercheurs de l’University College Cork en Irlande ont montré qu’elles régulaient les taux de sérotonine et d’acide γ-aminobutyrique (Gaba), deuxneurotransmetteurs intervenant dans le contrôle de l’humeur. Des souris stériles privées de ces microbes présentaient d’ailleurs des troubles de l’anxiété.

    La dépression se caractérise par un profond désarroi et un manque de goût pour la vie. Les personnes qui en souffrent sont en général suivies par un médecin ou un psychologue. Elles peuvent également prendre un traitement d’antidépresseurs. Pourra-t-on un jour échanger ces médicaments par des probiotiques ? La question est posée en tout cas…© Toni Birrer, Flickr, cc by sa 2.0
    Lors d’une situation de stress ou d’un épisode dépressif, les concentrations de sérotonine et de Gaba baissent. La plupart des antidépresseurs améliore la sécrétion de ces molécules afin de rétablir les niveaux normaux et d’améliorer l’humeur des patients. L’équipe irlandaise s’est alors demandée si les microbes digestifs pouvaient remplacer les médicaments antidépresseurs, souvent associés à des effets secondaires déplaisants. En d’autres termes, pourrait-on atténuer les signes de la dépression grâce aux probiotiques ? Pour répondre à cette question, ils ont exploré la littérature scientifique des dernières années sur le sujet. Leur analyse, publiée dans la revueBiological Psychiatry, présente le concept de psychobiotiques, des probiotiques utilisés pour soigner les troubles d’ordre psychiatrique.


    Une meilleure alimentation pour être moins déprimé

    Leurs conclusions suggèrent que les probiotiques améliorent les troubles de l’humeur chez les animaux. Une étude montre par exemple que les souriceaux séparés de leurs mères surmontent mieux la situation si leur alimentation est complétée par certains probiotiques. Par leurs vertusanxiolytiques et antidépressives, ces microbes favorisent à la fois le comportement et la réponse immunitaire des rongeurs.D’autres recherches se sont intéressées aux effets des probiotiques sur les troubles dépressifs et lestress chez l’Homme. Jusqu’ici, les psychobiotiques ont été principalement étudiés chez les patients atteints du syndrome du côlon irritable, une maladie intestinale souvent associée à des problèmes d’humeur. Les résultats suggèrent un effet positif de plusieurs micro-organismes, notammentBifidobacterium infantis, dans le traitement de ces troubles. Selon les auteurs, ces bénéfices seraient dus à leur action anti-inflammatoire ainsi qu’à leur capacité à réduire l'activité de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, appelé plus communément axe du stress.Ces résultats mettent en lumière l’influence de l’alimentation sur notre santé. En faisant attention à son hygiène de vie on pourrait limiter les risques de dépression, car le régime alimentaire influence la qualité de la flore intestinale. Cette analyse pose également la question de l’effet desantibiotiques sur notre comportement. Elle invite les médecins à être encore plus attentifs et à ne pas en prescrire abusivement.





    Antibiotiques : la guerre contre les bactéries en passe d’être perdue ?

    Sommes-nous en train de perdre pied face à la résistance des bactéries aux antibiotiques ? Les prises de parole se succèdent et ne laissent guère de place à l’optimisme. La preuve avec les propos de Ian Musgrave, spécialiste australien, qui pense que nous perdons progressivement notre guerre contre les bactéries, car notre arme de destruction massive d’autrefois est de mieux en mieux contrecarrée par les mécanismes évolutifs des pathogènes.
    L'amoxicilline, l'un des antibiotiques les plus couramment utilisés, pourrait-elle finalement se retourner contre nous ? Puisque les bactéries arrivent à devenir insensibles aux traitements mis en place, ils deviendront bientôt des armes inoffensives.

    La découverte des antibiotiques a changé l’histoire de la médecine. Nous disposions enfin d’une arme capable d’aider le corps à combattre des infections mortelles. De nombreuses maladies ont reculé et de nombreuses vies humaines ont été épargnées. Mais c’était mal connaître notre ennemi, et surtout le sous-estimer : les bactéries sont entrées en résistance, et celle-ci se répand.Voilà quelques jours, à l’occasion de la Journée européenne de la sensibilisation aux antibiotiques, les Britanniques, en habitués (Sally Davies ayant déjà frappé fort en début d'année), n’ont pas hésité à réaffirmer leurs peurs dans un éditorial publié dans The Lancet Infectious Diseases. L’apparition de bactéries multirésistantes leur fait craindre l’annihilation de nombreux progrès médicaux obtenus au cours du siècle écoulé. Des propos alarmistes qui cadrent bien avec l’inquiétude ambiante.La preuve avec la position de Ian Musgrave, à l’autre bout du monde. Ce spécialiste australien, affilié à l’université d’Adélaïde, manifeste également ses doutes par l’intermédiaire d’un communiqué. Les termes sont forts : « il n’y a aucun doute sur le fait que l’évolution est en train de gagner la course contre les antibiotiques ». Nous serions donc en train de perdre la guerre contre les microbes…


    L’évolution bactérienne, menace invisible

    Il rappelle les principales raisons qui pourraient nous mener à une cuisante défaite. D’abord, les capacités intrinsèques des bactéries à s’adapter sont importantes : avec des temps de génération bien plus courts que les nôtres, des mutations peuvent rapidement apparaître. Par transfert degène horizontal, regroupant conjugaison, transduction et transformation, elles peuvent se transmettre entre elles cette capacité. À tel point qu’« on a beau attaquer les voies métaboliques bactériennes, s’en prendre à la réplication de l’ADN ou détruire leur membrane cellulaire, à chaque fois que les scientifiques développent une arme nouvelle, les bactéries évoluent de telle sorte que les mêmes médicaments deviennent de moins en moins efficaces dans les années qui suivent », ajoute-t-il.

    Le staphylocoque doré est réputé pour sa faculté à résister aux antibiotiques, et à engendrer des maladies nosocomiales. © Matthew Arduino, CDC, DP
    Ensuite, les firmes pharmaceutiques se désengagent progressivement de ce champ de la recherche, probablement par manque de rentabilité. De ce fait, de moins en moins de nouvelles moléculesintègrent le marché. On foncerait donc droit dans une impasse.Alors que faire ? Des gestes simples d’abord, comme éviter la prescription des antibiotiques à des fins autres que thérapeutiques. Ian Musgrave incite également les patients à suivre le traitement jusqu’au bout et à ne pas s’arrêter avant, car même si l’état de santé semble s’améliorer, il faut en profiter pour donner le coup de grâce aux bactéries encore présentes. Il préconise éventuellement le recours à un cocktail de ces molécules antibiotiques, de manière à agresser les pathogènes sur plusieurs fronts en même temps. Avec les risques d’effets indésirables et de multirésistances bactériennes que cela implique…


    La résistance s’organise contre la résistance

    Conscients de cette difficulté depuis des années maintenant, les scientifiques tentent d’élaborer des solutions alternatives. Ces derniers jours, un laboratoire britannique vient d’annoncer que son médicament permettant d’amplifier l’efficacité des antibiotiques contre le staphylocoque dorérésistant va intégrer la troisième phase des essais cliniques, afin de vérifier son efficacité à grande échelle. D’autres pistes sont explorées, comme celle des bactériophages, des virus spécialisés dans l’élimination des bactéries.Le problème est vraiment pris au sérieux par les instances sanitaires du monde entier. La France, par l'intermédiaire de Marisol Touraine, sa ministre déléguée à la Santé, vient d'annoncer sa détermination pour poursuivre cette lutte. Ensemble, elles mettent de nombreux moyens en œuvre pour agir tant qu’il est encore temps. Mais de quel délai disposons-nous encore avant que larésistance bactérienne ne devienne générale ?





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  6. #75
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    Re : Sante



    En dehors de barmen qualifiés et curieux, qui d'autre sait amers, cette collection sous-estimé de potions "secrets" sur la backbar? Dans cette catégorie sont des esprits complexes qui stimulent l'appétit, la digestion, et de faire une bonne boisson beaucoup mieux. Bitters méritent d'être reconnus pour ce qu'ils sont: des compléments indispensables à l'arsenal du barman pour créer liquide de plaisir.

    Bitters se répartissent en deux catégories: les «herbes» ou «potable», où les gens boivent comme apéritifs ou digestifs , et "aromatiques ", qui sont trop amère pour être consommée par eux-mêmes mais qui forment l'épine dorsale de cocktails classiques et néoclassiques.

  7. #76
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    Re : Sante

    Science décalée : regarde mon cerveau et tu sauras combien j’ai d’amis

    Le volume et le degré de connectivité de certaines régions du cerveau dépendraient de la taille du réseau social. Ainsi, par des systèmes d’imagerie précis, on pourrait estimer l’importance d’un cercle d’amis. Et identifier les sujets solitaires et aux comportements sociaux « déviants ».


    Les amis peuvent composer une grande partie du réseau social d'une personne. Et de leur nombre dépend le volume de certaines régions du cerveau...
    Timide ou extraverti, casanier ou toujours dehors avec ses amis… Nous sommes tous différents dans notre approche de la vie sociale. Et cela se voit… dans notre cerveau, à la taille de régions précises, qui viennent d’être identifiées.Le contexte : les aptitudes sociales limitées par le cerveau

    L’Homme est à l’instar de ses cousins primates un animal social. L’anthropologue britannique Robin Dunbar s’est même amusé en 1993 à évaluer le nombre maximal de proches que pouvait contenir leréseau social d’une personne pour que celui-ci reste cohérent. En commençant par établir un lien entre la taille du néocortex et la taille du groupe chez différentes espèces de primates, il a extrapolé ces données à l’espèce humaine, et estime donc qu’au-delà de 148 individus (arrondissons comme tout le monde à 150) dans un même cercle, on risque la désorganisation. Des études ultérieures parviennent à des résultats équivalents.Ce travail célèbre établirait donc un lien direct entre la taille de certaines régions du cerveau et le niveau de sociabilité d’une espèce. Mais pourquoi ne pas chercher à l’échelle de l’individu ? MaryAnn Noonan, chercheuse à l’université d’Oxford (Royaume-Uni), voudrait savoir comment notreencéphale parvient à gérer la confrontation avec un environnement social si complexe, et identifier les zones directement impliquées. L’idée consiste également à déterminer visuellement les individus disposant d’aptitudes sociales, et ceux qui, au contraire, vivent un peu en marge de la société et connaissent des difficultés à s’insérer, comme les personnes autistes ou schizophrènes.La scientifique vient de présenter la teneur de ses travaux lors du récent congrès Neuroscience 2013, qui s’est tenu à San Diego. Ils révèlent que, comme bien d’autres aspects de la biologie, la taille compte. Et plus une personne a un réseau social large, plus grosses deviennent certaines zones de son cerveau.
    Le volume de certaines régions du cerveau dépendraient de notre propre expérience et de nos propres habitudes sociales. La sociabilité engendre la sociabilité. © Heidi Cartwright, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

    L’étude : des régions cérébrales liées à la taille des réseaux sociaux

    MaryAnn Noonan et ses collaborateurs ont recruté 18 volontaires pour observer la structure de leur cerveau. Les cobayes ont parallèlement indiqué le nombre et la fréquence de leurs interactions sociales amicales lors des derniers mois, ce qui a servi à établir le niveau de sociabilité de chacun d'eux.Verdict : certaines régions cérébrales sont plus larges et mieux connectées chez les personnes disposant des plus vastes réseaux sociaux, par rapport à leurs homologues plus casaniers. Soyons précis : nous parlons de la jonction temporale pariétale, du cortex cingulaire antérieur ou du cortex préfrontal rostral, des zones impliquées dans l’aptitude à attribuer des états mentaux, des pensées et des intentions à ses congénères.Parmi les autres faits notables, les auteurs ont constaté que ces régions étaient d’autant mieuxinterconnectées par des fibres nerveuses que les participants avaient de nombreux amis. Comme des autoroutes de l’information nerveuse.L’œil extérieur : sociabilité, inné ou acquis ?

    Restons malgré tout prudents : l’échantillonnage est bien mince. Il faudrait reproduire l’expérience chez un nombre bien plus important de sujets pour valider ces résultats. Cependant, ils suscitent malgré tout quelques réflexions de la part des scientifiques.S’ils se vérifient, il faudra déterminer si c’est l’expérience qui forge notre cerveau ou bien si les aptitudes sociales demeurent innées. Des expériences précédentes chez le macaque aboutissaient peu ou prou aux mêmes résultats : les singes vivant dans des groupes sociaux plus larges avaient là encore certaines régions cérébrales plus volumineuses que leurs congénères habitués à évoluer dans des petites troupes.Alors, on peut tout à fait supposer qu’il en va de même chez l’Homme et que notre vie sociale sculpte le cerveau pour l’adapter à nos besoins.


    Le cœur des jeunes Britanniques bat plus vite qu’autrefois

    Le rythme cardiaque au repos des jeunes Britanniques serait plus élevé de un à deux battements par minute aujourd'hui qu'il y a 30 ans. Anecdotique ? Peut-être pas, car ce résultat refléterait le changement du mode de vie de ces dernières décennies et pourrait être un signal inquiétant sur l'évolution de la santé cardiovasculaire.

    Une étude démontre que la fréquence cardiaque au repos des jeunes Britanniques est significativement plus élevée aujourd'hui qu'en 1980, particulièrement chez les garçons. Ce paramètre devrait être surveillé plus étroitement par les médecins généralistes, estiment les auteurs.
    Au Royaume-Uni, des médecins ont observé que le rythme cardiaque au repos des préadolescents avait augmenté de un à deux battements par minute au cours des 30 dernières années. En dépit des apparences, cette élévation ne serait pas si anodine.Leah Li et son équipe de l’Institute of Child Health de Londres ont compilé les données médicales de plus de 23.000 jeunes âgés de 9 à 11 ans, suivis entre 1980 et 2008. Ils se sont particulièrement intéressés à la mesure de leur fréquence cardiaque (FC) au repos.Ils ont dressé deux constats principaux, développé dans Archives in Diseases in Childhood. Le premier : la FC est en moyenne plus élevée chez les garçons (82,2 battements par minute) que chez les filles (78,7 bpm). Le second : au cours de la période étudiée, elle a augmenté de deux bpm chez les jeunes hommes. Et d’un bpm chez les demoiselles.

    Les jeunes d'aujourd'hui sont probablement plus sédentaires que dans les années 1980, aussi parce que la télévision et les jeux vidéo offrent davantage de diversité qu'à l'époque. Cela détourne-t-il les enfants des activités physiques et cela pourrait-il expliquer la hausse du rythme cardiaque au repos ? © CreativeStock, www.stockfreeimages.com


    Le pouls, un indicateur de santé cardiaque négligé

    Comment expliquer cette tendance ? Les auteurs suggèrent que les jeunes Britanniques sont plussédentaires et pratiquent moins d’activités physiques par rapport au début des années 1980. Mais surtout, ils précisent que cette augmentation, bien que modeste, pourrait entraîner d’importantes répercussions au niveau de la santé publique. Et plus précisément en matière de risque cardiovasculaire futur. « C’est pourquoi, il est très important de surveiller ce paramètre au cours des années qui viennent afin de savoir si cette tendance se confirme », estiment-ils.Comme l’explique le chercheur français Xavier Jouven (hôpital Georges Pompidou), « le rôle de la fréquence cardiaque de repos, en temps qu’indicateur de santé, a été jusqu’à présent mésestimé. Alors que le médecin généraliste vérifie presque systématiquement la pression artérielle et propose des solutions pour remédier aux éventuelles anomalies notées, le pouls n’est, semble-t-il, pas un paramètre autant surveillé ». Pourtant, comme l’ont montré différentes études, il s’agit d’un véritable « marqueur de l’état général, au même titre que la pression artérielle ». Et une « élévation progressive au cours des ans doit servir d’alerte pour le médecin ».


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    Re : Sante

    Rhume : soignez-le vite : Suite

    rhume_pm-1.jpg
    Mesures préventives de base
    Mesures d'hygiène
    § Se laver régulièrement les mains et apprendre aux enfants à en faire autant. Il s’agit du principal moyen de prévenir le rhume.
    § Ne pas partager les objets personnels (verre, vaisselle, gant de toilette, etc.) d’une personne enrhumée et éviter de se trouver trop proche d’elle.
    § Ne pas porter ses mains au visage.
    § Se couvrir la bouche et le nez d’un mouchoir lorsqu'on tousse ou éternue, ou tousser dans le creux de son coude.
    § Si possible, rester à la maison lorsqu’on est malade pour ne pas contaminer les autres.
    Hygiène des mains

    [IMG]file:///C:/Users/ali/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.jpg[/IMG]
    Cliquez pour agrandir (PDF)
    Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec42
    Habitudes de vie
    Pour avoir une bonne résistance aux infections :
    § faire de l'exercice et avoir une bonne alimentation sont des facteurs primordiaux. Consultez notre fiche Diète spéciale: Rhume et grippe ;
    § dormir suffisamment ;
    § ne pas fumer. Le tabac irrite les voies respiratoires et augmente le risque d’infection et de complications liées au rhume ;
    § contrôler son stress. En période de stress, être attentif et prendre diverses mesures pour se détendre (moments de relaxation, repos, diminution des activités en cas de surmenage, sports, etc.).
    Mesures pour prévenir les complications
    § Porter une attention particulière à la prévention du rhume, en étant très vigilant sur les mesures de base décrites ci-dessus ;
    § Se moucher régulièrement, toujours une narine après l’autre, avec des mouchoirs jetables pour évacuer les sécrétions ;
    § Se laver les fosses nasales avec une solution saline introduite dans les narines.
    Dans la majorité des cas, le rhume disparaît spontanément en 1 semaine environ. Aucun traitement ne permet de se débarrasser rapidement du virus. En fait, le traitement vise essentiellement à rendre le rhume moins pénible en soulageant les symptômes : mal de gorge, mal de tête, congestion nasale. Comme le rhume est causé par un virus et non par une bactérie, les antibiotiques sont sans effet. De plus, aucun vaccin n'existe pour prévenir le rhume puisque, contrairement à la grippe(causée seulement par quelques sortes de virus), plus de 100 virus peuvent être en cause. Il ne reste plus qu’à laisser le temps faire son oeuvre.
    Médicaments
    § Acétaminophène (Tylénol®, Tempra®, Acet®). Ce médicament traite efficacement lemal de tête et la fièvre légère. Il est important de respecter la posologie, puisque l’acétaminophène peut causer des dommages au foie s’il est pris trop fréquemment ou à des doses plus élevées que celles recommandées par le fabricant. Chez les adultes, ladose maximale par jour est de 4 g. Chez les enfants, la dose varie selon leur poids.
    L’aspirine (acide acétylsalicylique) est contre-indiquée chez les enfants : elle peut causer le syndrome de Reye, une maladie grave.
    § Décongestionnants. Les décongestionnants sous forme de vaporisateurs nasaux (Dristan®, Otrivin®) sont déconseillés chez les enfants, en raison de leur faible efficacité et de leurs effets indésirables. Chez les adultes, ils peuvent être employés durant une période maximale de 3 jours. Un usage prolongé peut irriter les muqueuses fragiles du nez et provoquer une inflammation chronique. Les décongestionnants pris par voie orale occasionnent moins de problèmes. À titre de décongestionnant, on peut aussi simplement utiliser une solution saline par inhalation (voir l’encadré ci-dessous).
    § Médicaments contre le rhume. De nombreuses marques proposent des médicaments contre le rhume, qui associent généralement un antidouleur de type ibuprofène ou acétaminophène, qui lutte aussi contre la fièvre, et un décongestionnant oral (pseudoéphédrine), parfois sous forme de comprimés jour/nuit. Ces médicaments (Actifed®, Advil rhume et sinus®, Benylin rhume et grippe®…) peuvent soulager les symptômes, mais n’accélèrent pas la guérison et sont déconseillés chez les enfants. Bien respecter le dosage.
    Et les sirops contre la toux?
    Le rhume s’accompagne parfois d’une toux grasse ou d’une toux sèche. La toux n’est pas mauvaise en soi, au contraire. La toux grasse permet d’expulser les sécrétions. Les sirops contre la toux peuvent être utilisés en cas de toux sèche qui persiste et irrite la gorge.
    A suivre ……

  9. #78
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    Re : Sante

    Arrêt cardiaque: quels sont les signes avant-coureurs?

    Si les arrêts cardiaques semblent arriver soudainement, ils sont pourtant précédés de signes avant-coureurs. Et si ces alertes étaient mieux connues et prises en compte, de nombreuses vies pourraient être sauvées.


    L’arrêt cardiaque n’est pas si brutal que cela. Il s’annonce un mois environ avant son arrivée avec des alertes et symptômes tels que la douleur de poitrine, des essoufflements, des étourdissements, des évanouissements ou des palpitations, selon une nouvelle étude scientifique de l’Université de Portland (Etats-Unis). Les chercheurs ont établi ces conclusions après avoir analysé pendant 11 ans les données médicales d’hommes âgés de 35 à 65 ans ayant eu un arrêt cardiaque hors de l'hôpital. Ils ont présenté les conclusions de leur enquête au congrès annuel de cardiologie, l’American Heart Association.

    Parmi les 567 hommes qui ont subi un arrêt cardiaque hors de l’hôpital, 53% d’entre eux avaient ressenti des symptômes avant-coureurs. 56% d’entre eux ont eu des douleurs de poitrine, 13% étaient essoufflés et 4 % ont eu des étourdissements, évanouissements ou des palpitations. La plupart (80%) de ces symptômes sont intervenus 4 semaines et 1 heure avant la survenue de l’arrêt cardiaque.

    Connaître les signes précurseurs pour sauver des vies

    Les auteurs rappellent que « seuls 9,5% des personnes survivent après un arrêt cardiaque hors de l’hôpital. En effet, les sauveteurs arrivent souvent trop tardet les témoins sont le plus souvent pas formés au massage cardiaque.» Ils insistent sur le fait que « comme dans plus d’un cas sur 2, les signes avant-coureurs sont perceptibles dans le mois qui précède l’arrêt, il ne faut donc pas les ignorer et aller consulter.» Rappelons aussi que la grande majorité des infarctus ont lieu loin d’un hôpital et qu’une personne en arrêt cardiaque perd 10% de chance de survie par minute qui passe sans intervention.

    L’arrêt cardiaque est responsable de 50 000 à 60 000 décès par an en France, soit près de 200 décès par jour, et touche de plus en plus les femmes. En effet, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité féminine, responsable de près d'un décès sur trois (32 %) devant les cancers, tuant 7 fois plus de femmes que le cancer du sein.

  10. #79
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    Re : Sante

    Les enfants d’aujourd’hui courent moins vite que leurs parents

    Une étude australienne aboutit à un constat inquiétant : les enfants d’aujourd’hui courent moins vite que leurs parents lorsqu’ils avaient le même âge. Les performances baisseraient même de 5 % par décennie. Plusieurs facteurs sont mis en cause, dont l’obésité.




    Principalement du fait de l'obésité et de la sédentarité, les enfants d'aujourd'hui courent moins vite que ceux d'autrefois. Et c'est mauvais signe pour le cœur
    Assisterions-nous à un certain paradoxe ? Car à regarder les records d’athlétisme, on pourrait croire que l’être humain court de plus en plus vite. Les 9’’95 de Jim Hines sur 100 m aux Jeux olympiques de Mexico (1968) sont longtemps restés le temps de référence mais depuis, le chrono a été amélioré de 3,7 % par Usain Bolt (9’’58). Dans le même laps de temps, l’exploit de Ron Clarke en 1965, qui pulvérisait son propre record sur 3.000 m (27’39’’) paraît peu de chose à côté des 26’ 17’’ réussis en 2005 par Kenenisa Bekele (+ 4,3 %). Pire encore : les 2 h 12’’de Morio Shigematsu sur marathon en 1965 font pâle figure à côté des 2 h 03’ 23’’ que le Kényan Wilson Kipsang vient d’effectuer il y a à peine deux mois lors du parcours berlinois (+ 6,5 %).Mais l’amélioration des méthodes d’entraînement (et peut-être des techniques dopantes…) cachent une réalité bien moins glorieuse. D’après une vaste étude menée par Grant Tomkinson, chercheur à l’université d’Australie-Méridionale (Adélaïde), nos enfants courent de moins en moins vite. Et pas qu’un peu ! En l’espace de 30 ans, les performances auraient globalement baissé de 15 %.Ces travaux, présentés lors du congrès de l’American Heart Association, se basent sur l’analyse de 50 études publiées entre 1964 et 2010, portant sur plus de 25 millions d’enfants répartis dans 28 pays. Il s’agissait en fait de comparer la distance parcourue en un temps donné (entre 5 et 15 minutes) ou, à l’inverse, le temps nécessaire pour finir une course précise (entre 800 m et 3,2 km) pour des enfants et adolescents âgés entre 9 et 17 ans. Depuis 1975, les performances chutent en moyenne de 5 % par décennie.Des enfants moins rapides car plus gros

    Ce constat s’applique aussi bien aux garçons qu’aux filles et aux plus jeunes qu'aux plus âgés. Il reste semblable pour différentes régions géographiques du monde mais, en revanche, on note quelques différences entre les pays. Les territoires d’Europe occidentale, l’Australie et la Nouvelle-Zélande semblent enfin se stabiliser et ne déclinent plus. Les États-Unis devraient bientôt les imiter. En revanche, la Chine et le Japon pourraient continuer à sombrer.
    La sédentarité constitue probablement l'une des causes expliquant la baisse des performances à la course à pied de génération en génération. © Lars Plougmann, Flickr, cc by sa 2.0

    Quelle explication avancent les scientifiques ? Ils mettent en cause plusieurs facteurs, qu’ils soient sociétaux, comportementaux, physiques ou physiologiques. Mais le parallélisme entre la prise de masse graisseuse et la baisse des performances laisse supposer que l’obésité y joue un rôle majeur, et serait même responsable de 30 % à 60 % du déclin des performances, selon Grant Tomkinson.Des résultats inquiétants. Car comme le scientifique le rappelle : « une personne jeune qui n’est pas dans une bonne condition physique a davantage de risque de développer une maladie cardiaqueplus tard dans sa vie ». Il devient donc urgent d’agir pour éviter d’en payer les conséquences dans les prochaines décennies.Davantage de sport pour la bonne santé des enfants

    Le chercheur rappelle que les autorités sanitaires préconisent 60 minutes de sport par jour pour les enfants, et qu’il faut développer des politiques pour les encourager à les faire. Malheureusement, selon les chiffres de l’OMS, seuls 20 % des jeunes remplissent le quota. Car même une activité physique dans une association et l’exercice pratiqué à l’école ne suffisent pas toujours à se dépenser autant qu’il le faudrait.Parents et enseignants doivent donc trouver des nouvelles occasions pour pousser les enfants à faire du sport. Mais pas n’importe quel type d’effort, précise Grant Tomkinson. L’activité doit être soutenue et dynamique, et doit faire transpirer. La marche, le vélo et la course à pied sont à privilégier car ils font intervenir des muscles volumineux qui réclament davantage de ressources énergétiques pour fonctionner.Toutes ces mesures permettraient-elles de protéger nos jeunes de pathologies cardiovasculaires ultérieures ? Même pas sûr. Une étude parue cette année dans la revue BMC Medicine se montre même plus exigeante. Les auteurs y préconisent 80 minutes d’activité physique par jour pour les enfants, dont 20 minutes intenses. Un pari qui est loin d’être gagné pour tout le monde…


    Cancer : les bactéries intestinales à la rescousse

    Les bienfaits de la flore intestinale ne sont plus à prouver. Deux nouvelles études montrent que les bactéries digestives participent à la lutte contre le cancer en améliorant l’efficacité du système immunitaire lors d’une chimiothérapie.

    Plus de 500 espèces de bactéries cohabitent dans notre système digestif. Au total, nous vivons avec environ 100.000 milliards de cellules bactériennes, soit dix fois plus que de cellules humaines. Loin d’être nocifs, ces microbes nous sont bénéfiques sur plus d’un point.
    Nichées par milliards bien au chaud au fond de nos intestins, des bactéries se nourrissent allègrement des aliments que nous leur fournissons. En retour, elles nous aident à bien digérer et nous protègent contre les envahisseurs en libérant des molécules antibactériennes et en stimulant nos défenses immunitaires.Ces bactéries amies nous aident également à combattre le cancer. C’est en tout cas le résultat de deux nouvelles publications, toutes deux parues dans la revue Science, qui montrent que certainesthérapies anticancéreuses fonctionnent plus efficacement lorsque les microbes intestinaux sont en bonne santé. Elles suggèrent que les antibiotiques et le cancer ne font pas toujours bon ménage.

    Le cancer touche 350.000 personnes par an en France. Le succès de la chimiothérapie contre le cancer dépend de la composition de la flore intestinale. © Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0


    La flore intestinale optimise les défenses immunitaires

    La première étude a été menée à l’Institut Gustave Roussy (IGR) à Villejuif. Les chercheurs de l’Inserm se sont penchés sur le fonctionnement du cyclophosphamide, un médicament utilisé pour traiter différents cancers, comme celui du sein, du cerveau et du sang. Il fait partie de la famille des agents alkylants, qui ajoutent des groupements alkyles à l’ADN et bloquent la multiplication des cellules. Ce médicament est également connu pour stimuler la réponse immunitaire contre les cellules tumorales.Les scientifiques ont tout d’abord donné du cyclophosphamide à des souris atteintes de sarcomes, des tumeurs malignes des tissus conjonctif et musculaire, ou de cancer de la peau. Ils ont ensuite observé les conséquences de la prise de ce médicament sur l’équilibre de la flore intestinale desrongeurs. Après deux jours de traitement, certaines bactéries, s’échappant de l’intestin, se retrouvent dans les ganglions lymphatiques et dans la rate. Une fois arrivées, elles stimulent lesystème immunitaire. « Cette réaction en chaîne, effet secondaire de la chimiothérapie, va s’avérer très utile, explique Laurence Zitvogel, la directrice de l’étude dans un communiqué de presse de l’Inserm. De façon surprenante la réponse immunitaire dirigée contre les bactéries va aider le patient à mieux lutter contre sa tumeur. »Pour mieux évaluer l’importance des bactéries intestinales dans la lutte antitumorale, les scientifiques ont donné aux souris de la vancomycine, un antibiotique qui perturbe la flore intestinale, avant de débuter la chimiothérapie. Leurs résultats sont sans appel : le cyclophosphamide est beaucoup moins efficace chez les souris privées de bactéries digestives.

    Utiliser les antibiotiques avec vigilance lors d’une chimiothérapie

    Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, une équipe de l'Institut national du cancer à Frederick dans l’État du Maryland (États-Unis) s’est également penchée sur cette thématique. Ils se sont intéressés à l’oxaliplatine, un autre anticancéreux alkylant capable d’inhiber la multiplication cellulaire. Ce médicament peut aussi stimuler la réponse inflammatoire et induire la libération de dérivés réactifs de l’oxygène nocifs pour les cellules.Les chercheurs états-uniens ont injecté ce produit sous la peau de 50 souris atteintes de différents types de cancer et dont la moitié avait reçu un cocktail d’antibiotiques. Leurs résultats vont dans le même sens que ceux des scientifiques français : les chances de survie sont beaucoup plus élevées chez les rongeurs possédant une flore intestinale intacte. « Nous avons été surpris de voir à quel point la flore intestinale influence la réponse immunitaire lors d’une chimiothérapie », explique Girgio Trinchieri, un des participants.L’ensemble de ces résultats met en lumière le rôle primordial des bactéries intestinales lors d’une chimiothérapie. Il montre également l’influence du régime alimentaire, étroitement lié à la flore intestinale, sur notre santé. En faisant attention à l’alimentation et en la complémentant avec desprobiotiques, les médecins pourraient mieux contrôler l’efficacité des chimiothérapies chez leurs patients. Enfin, ces découvertes invitent les soignants à être très vigilants lors d’une prescription d’antibiotiques. Les spécialistes veulent cependant rester prudents : « extrapoler ces résultats chez l’Homme nécessite de plus amples études, indique Cynthia Sears, scientifique à l’université Johns Hopkins à Baltimore. Les antibiotiques sont parfois essentiels pour vaincre des infections chez les patients souffrant de cancer ».





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    Re : Sante

    Rhume : soignez-le vite: suite et fin
    rhume_pm-1.jpg
    Quelques soins pour améliorer le confort
    Les mesures suivantes sont recommandées par les médecins. Il est préférable de les appliquer dès les premiers signes de rhume ou de refroidissement.
    § Se reposer beaucoup afin de soutenir le système immunitaire.
    § Boire au moins 2 litres d’eau et d’autres boissons par jour pour ne pas se déshydrater (les boissons chaudes, comme les tisanes et la soupe, apportent beaucoup de réconfort).
    § Pour soulager le mal de gorge, se gargariser avec de l’eau salée tiède plusieurs fois par jour.
    § Pour décongestionner le nez (y compris chez les enfants), déposer quelques gouttes d'une solution saline dans chaque narine.
    Pour faciliter l’application, se coucher sur le dos et incliner sa tête vers l’arrière. Il existe également des vaporisateurs qui facilitent l’application. Nettoyer l’intérieur des narines à l’aide d’un écouvillon (coton-tige). Mettre de nouveau quelques gouttes de solution saline dans chaque narine. Se moucher ou, dans le cas d’un jeune enfant, aspirer le mucus à l’aide d’une poire nasale.
    Cette technique pourrait aussi aider à soulager le rhume des foins2.
    On trouve facilement des solutions salines en pharmacie (par exemple, Salinex®, Hydrasense®). On peut aussi en préparer une soi-même.
    Recette maison de solution saline1
    Dissoudre 1/2 c. à thé de sel dans 8 oz (240 ml) d’eau bouillie et refroidie. Il est bien important de respecter cette proportion, sinon on risque d’irriter les muqueuses du nez. Conserver la solution dans une bouteille propre munie d’un compte-gouttes. Refaire une nouvelle solution tous les 3 jours.
    - Prendre des douches chaudes ou des bains chauds.
    - Rester au chaud, mais ne pas surchauffer la chambre à coucher, ce qui assèche l’air et rend la respiration plus difficile.
    - Utiliser un humidificateur au besoin. D’après Santé Canada, il est bon de garder l’humidité des résidences à 50 % durant l'été et à 30 % durant l'hiver (un hygromètre permet de mesurer le taux d’humidité)3.
    - Pour soulager une irritation de la peau autour des narines, appliquer un peu de gelée de pétrole sur la zone sensible.

    Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dr Jacques Allard, médecin généraliste, vous donne son avis sur le rhume :

    Lorsque nous étions étudiants en médecine, nos professeurs nous disaient déjà : « Un rhume qu’on traite dure 1 semaine, et celui qu’on ne traite pas dure 7 jours. » Cette boutade est toujours vraie dans l’immense majorité des cas. Il ne faut donc pas appliquer un remède qui fera plus de tort que le rhume lui-même. Je conseille de prendre garde aux effets secondaires des médicaments qu’on trouve en vente libre à la pharmacie. Les décongestionnants oraux peuvent causer de l’hypertension et des troubles cardiaques. La prudence s’impose chez les personnes qui souffrent déjà de ces maladies. Les médicaments contre le rhume sont en général déconseillés chez les enfants.
    Je conseille d’abord les mesures d’hygiène déjà décrites et l’utilisation d’une solution saline par inhalation, y compris chez les enfants. Enfin, il faut être attentif aux signes de complication, particulièrement chez l’enfant : une douleur aux oreilles, une toux persistante, ou une respiration sifflante ou très rapide méritent certainement une consultation chez votre médecin.

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