Page 7 sur 90 PremièrePremière ... 567891757 ... DernièreDernière
Affichage des résultats 61 à 70 sur 897

Discussion: Sante

  1. #61
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 342 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Sante

    Diarrhée suite et fin l

    Les traitements médicaux de la diarrhée
    En général, les diarrhées aiguës guérissent après 1 jour ou 2 avec du repos et quelques changements dans l'alimentation. Pendant ce temps, la diète doit comprendre uniquement desliquides pour prévenir la déshydratation, puis un apport progressif de certains aliments.
    Dans le cas de diarrhée liée à la prise d’antibiotiques, les symptômes cessent en général dans les quelques jours qui suivent l’arrêt de l’antibiothérapie.
    Prévenir la déshydratation
    Boire chaque jour au moins 1 à 2 litres d’eau, de bouillons de légumes ou de viande maigre, de l'eau de riz ou d'orge, des thés clairs ou des sodas sans caféine. Éviter l'alcool et les boissons qui contiennent de la caféine, qui ont l'effet d'augmenter les pertes d'eau et de sels minéraux. En outre, éviter de boire plusieurs verres de boissons gazeuses, puisque leur contenu élevé en sucre peut causer une diarrhée.
    Les adultes qui ont une diarrhée grave - comme c'est parfois le cas pour la diarrhée du voyageur - devraient boire une solution de réhydratation. S’en procurer en pharmacie (Gastrolyte®) ou en préparer une soi-même (voir les recettes ci-dessous).
    Certaines personnes âgées, tout comme les jeunes enfants, peuvent avoir plus de difficulté à ressentir leur soif ou encore à la signaler à l’entourage. L’aide d’un proche est alors très importante.
    Les solutions de réhydratation
    Recette de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
    [IMG]file:///C:/Users/ali/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.jpg[/IMG]- Mélanger 1 litre d’eau stérile, 6 c. à café (= thé) de sucre et 1 c. à café (= thé) de sel.
    Autre recette
    - Mélanger 360 ml de jus d'orange non sucré à 600 ml d'eau bouillie refroidie, additionnée de 1/2 c. à café (= thé) de sel de table.
    Conservation. Ces solutions se conservent 12 heures à la température ambiante et 24 heures au réfrigérateur.
    Conseils concernant l'alimentation
    Aussi longtemps que les malaises importants persistent, mieux vaut éviter de consommer les aliments suivants, qui aggravent les crampes et la diarrhée.
    § Les produits laitiers ;
    § Les jus d'agrumes ;
    § La viande ;
    § Les plats épicés ;
    § Les friandises ;
    § Les aliments riches en gras (dont les fritures) ;
    § Les aliments qui contiennent de la farine de blé (pain, pâtes, pizza, etc.) ;
    § Le maïs et le son, qui sont riches en fibres ;
    § Les fruits, à l'exception des bananes, qui seraient plutôt bénéfiques, même chez les jeunes enfants de 5 à 12 mois2 ;
    § Les légumes crus.
    Réintroduire en premier lieu les féculents comme le riz blanc, les céréales sans sucre, le pain blanc et les craquelins. Il se peut que ces aliments créent de légers malaises. Il vaut mieux persévérer que de cesser de manger, sauf si les malaises redeviennent importants. Ajouter progressivement les fruits et légumes (pommes de terre, concombre, courge), le yogourt, puis les aliments protéinés (viande maigre, poisson, oeuf, fromage, etc.).
    Médicaments
    Il est préférable de ne pas traiter une diarrhée, même si elle suscite un inconfort. Consulter un médecin avant de prendre tout médicament contre la diarrhée, même ceux disponibles en vente libre. Certains produits empêchent l'organisme d'éliminer l'infection : ils ne sont alors d'aucun secours. Par ailleurs, si du sang se trouve dans les selles ou que de fortes crampes abdominales se font sentir, il est impératif de consulter un médecin.
    Certains médicaments peuvent être pratiques pour les voyageurs qui doivent parcourir de longs trajets d’autobus ou de voiture, ou qui n’ont pas accès aisément à des services médicaux. Les médicaments antipéristaltiques font cesser la diarrhée en ralentissant les mouvements intestinaux (par exemple, le lopéramide, comme Imodium® ou Diarr-Eze®). D'autres diminuent la sécrétion d'eau dans les intestins (par exemple, le salicylate de bismuth, ou Pepto-Bismol®, qui agit aussi comme antiacide).
    Au besoin, des antibiotiques peuvent venir à bout d'une diarrhée causée par une bactérie ou un parasite.
    Attention. La diarrhée peut interférer avec l'absorption de médicaments, ce qui peut les rendre moins efficaces. Consultez un médecin en cas de doute.
    Hospitalisation
    Dans les cas plus graves, l'hospitalisation peut être nécessaire. Les médecins utilisent alors une perfusion intraveineuse pour réhydrater l’organisme. Des antibiotiques sont prescrits au besoin pour traiter une diarrhée bactérienne grave. A suivre

    Suite et fin le …………………
    Diarrhée - L’opinion de notre médecin
    Accueil > Problèmes et maladies > Maladies de l’appareil digestif


    Il faut clairement distinguer la diarrhée aiguë de la diarrhée chronique. Aiguë signifie « d’installation récente et de courte durée ». Cela n’a rien à voir avec l’intensité des symptômes. Chronique signifie, dans le cas de la diarrhée, 4 semaines ou plus.
    La majorité des diarrhées aiguës sont inoffensives et se soignent très bien avec les conseils mentionnés dans cette fiche. Il y a toutefois un bémol : une diarrhée aiguë causée par la prise d’antibiotiques peut être grave. Certaines diarrhées aiguës causées par la bactérie E. coli(« maladie du hamburger ») aussi.
    En cas de diarrhée chronique, une consultation médicale est recommandée.

    Dr Dominic Larose, M.D.

  2. # ADS
    Sante
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Localisation
    Monde des annonces
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #62
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 887 fois
    Pouvoir de réputation
    159

    Re : Sante

    Le cas unique de grippe A(H6N1) soulève des inquiétudes profondes

    En mai dernier, une jeune femme taïwanaise s’est présentée à l’hôpital pour des symptômes grippaux. Les analyses ont révélé qu’elle était contaminée par un virus de la grippe connu chez les oiseaux mais jamais détecté chez l’Homme : le H6N1. Bien que la patiente soit complètement rétablie, de nombreuses questions restent en suspens et les scientifiques s’interrogent pour savoir s’ils seraient prêts à faire face à une pandémie d’un virus émergent mortel et contagieux.
    Les virus grippaux de type H1, H2 et H3 sont courants chez l'Homme et sont responsables de la grippe saisonnières. Les formes H5, H7, H9 et H10 ont déjà été observés dans des situations épidémiques. C'est la première fois que l'on constate une grippe H6N1 chez un homme, qui, en l'occurrence, est une femme.
    Comme si le H7N9 ne suffisait pas… Alors que la Chine fait face à une épidémie d’une forme degrippe jusqu’alors inconnue chez l’Homme depuis février dernier (139 cas, 45 décès), sa voisine et rivale, Taïwan, a constaté en mai dernier le premier cas humain de grippe dû à un virus A(H6N1). Si l’annonce avait été faite en juin dernier, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de l’île ont poursuivi l’enquête et viennent d’en publier les premiers résultats dans The Lancet Respiratory Medicine.La grippe A(H6N1) a donc frappé une jeune femme de 20 ans. Le 5 mai, cette patiente commence à se sentir comme enrhumée et fiévreuse. Le lendemain, la fièvre monte alors elle se présente à l’hôpital. Après quelques soins, elle est renvoyée chez elle. Mais le 8 mai elle éprouve des difficultés respiratoires qui la conduisent à retourner se faire soigner. Les rayons X révèlent une infection des voies respiratoires basses, mais les tests disculpent les formes classiques de la grippe ou les autres maladies potentielles connues. Les médecins lui prescrivent de l’oseltamivir (Tamiflu, antigrippal) et la lévofloxacine (Tavanic, antibactérien). Le 9 mai, les symptômes s’atténuent et elle rentre chez elle le 11 mai. Des tests menés le 17 mai révèlent qu’elle est complètement guérie.Si pour cette patiente l’histoire semble s’arrêter ici et qu’elle a pu reprendre son activité professionnelle chez un traiteur, les CDC et les universités locales poursuivent l’enquête. L’analyse par RT-PCR finit par révéler le coupable : un virus de la grippe aviaire A(H6N1). Ce pathogènecircule chez les oiseaux depuis 1972, et une souche proche a été détectée depuis 1997 dans les volailles taïwanaises. Mais la génétique révèle malgré tout la présence d’une mutation nommée G228S sur l’hémagglutinine, la protéine de surface qui permet au virus de reconnaître les cellules cibles. Cette substitution confère au pathogène une meilleure affinité pour les cellules humaines.
    Les oiseaux, et principalement les volailles d'élevage, sont les principaux suspects dans cette histoire puisque le virus A(H6N1) circule chez eux depuis longtemps, bien que la jeune femme n'ait pas le souvenir d'avoir approché un volatile dans les mois précédant sa grippe. © Anna Strumillo, Fotopédia, cc by nc nd 3.0

    Que faire face à une pandémie de virus grippal émergent ?

    Plusieurs questions se posent aux chercheurs. La première : ce virus s’est-il propagé à d’autres personnes ? Ainsi, 36 des proches de la jeune femme ont été scrutés de près. Parmi eux, 6 ont présenté une fièvre et des troubles respiratoires. Mais dans aucun cas le H6N1 n’a été détecté. De la même façon, tous les cas de grippe sur l’île de Taïwan ont fait l’objet d’une attention particulière. Chez les 125 patients diagnostiqués, jamais le nouveau virus n’a été repéré. Pour l’heure donc, la maladie de cette jeune femme reste unique.La deuxième question qui intrigue les scientifiques est celle du mode de contamination. La jeune femme n’avait pas quitté le territoire taïwanais les trois mois précédents et affirme ne pas avoir été au contact d’oiseaux (sauvage ni d’élevage) depuis au moins un an. Les volailles de ses proches et de ses voisins ont été analysées, et là encore, le H6N1 n’a pas été détecté. Le mystère reste donc entier, et les laboratoires continuent de plancher sur la question.Cas unique ou prémices d’une épidémie ? Les premiers éléments ne permettent pas de répondre. Les scientifiques craignent que le virus grippal, encore peu dangereux, ne mute ou se recombine avec un autre et ne devienne alors plus infectieux. Car c’est finalement l’enjeu du débat : que faire face à l’émergence d’un nouveau pathogène ? Les cas se sont multipliés cette dernière année, avec le H7N9 évoqué plus haut, ou le coronavirus MERS-CoV qui touche le Moyen-Orient depuis début 2012. Par « chance », bien qu’associés à une mortalité élevée, ils sont peu contagieux. Mais les scientifiques seraient-ils prêts à faire face à un nouveau virus grippal à la fois facilement transmissible et souvent mortel ? Là encore, cette question reste sans vraie réponse…

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  4. #63
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 342 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Sante

    Le mal de gorge
    Les maux de gorge sont courants à cette saison et il est habituel de se soigner sans consulter… Mais est-ce vraiment une bonne solution ?
    teaser2-mal-de-gorge.jpg
    1.Le mal de gorge est un symptôme plutôt qu’une maladie en soi. Le mal de gorge est l’un des motifs les plus fréquents de consultations médicales.
    Le terme pharyngite désigne spécifiquement une inflammation des tissus de la gorge (pharynx) qui entraîne l’irritation ou l’assèchement de la gorge. Avaler, parler ou même respirer peut devenir douloureux.
    Lorsque l’inflammation touche les amygdales, qui sont situées en arrière de la langue, de chaque côté de la gorge, il s'agit d'une amygdalite. Lorsque l’inflammation se situe à l’épiglotte (la petite protubérance cartilagineuse qui se situe près de la trachée) il s’agit d’une épiglottite.

    Causes
    Dans 80 % à 90 % des cas, le mal de gorge est causé par un virus. Plus rarement, dans 10 % à 15 % des cas, il est le résultat d’une infection bactérienne.
    Mal de gorge d’origine virale. La majorité des maux de gorge sont les premiers symptômes d’une infection par un virus causant une inflammation respiratoire, comme le rhume ou la grippe (influenza).
    Mal de gorge d’origine bactérienne. Plusieurs types de bactéries peuvent infecter la gorge. Lorsque l’infection bactérienne est causée par un streptocoque de type A (plus rarement B ou C), on le nomme angine streptococcique. Cette infection bactérienne occasionne souvent des complications qui peuvent être prévenues en grande partie par un traitement médical. L’angine streptococcique est responsable d'environ 15 % des maux de gorge diagnostiqués par les médecins au Canada. Cette maladie touche le plus souvent les jeunes de 5 ans à 15 ans, mais peut également toucher les adultes.
    L'amygdalite est habituellement causée par une infection bactérienne plutôt que par un virus. L’épiglottite est généralement causée par la même bactérie qui cause la pneumonie et la méningite,Haemophilus influenzae type B (Hib). Cette maladie est rare puisque la plupart des enfants en Amérique du Nord reçoivent le vaccin de routine contre le Hib.
    Autres causes du mal de gorge
    Les maux de gorge peuvent aussi être causés par :
    § Une réaction allergique aux poils d’animaux, aux moisissures ou au pollen.
    § L’air sec, surtout en hiver lorsque les maisons sont chauffées.
    § La pollution ou des irritants chimiques comme la fumée de tabac.
    § Des muscles endoloris dans la gorge après avoir crié (la voix devient rauque).
    § Un reflux gastro-oesophagien.
    § La mononucléose, la rougeole, la varicelle ou la scarlatine.
    § La pharyngite gonococcique (gonorrhée transmise le plus souvent par des hommes qui pratiquent le sexe oral)
    Un mal de gorge qui persiste plus de 1 semaine peut être le signe d’un problème plus sérieux :
    § Une infection au VIH.
    § La présence d’une tumeur à la gorge, à la langue ou au larynx.
    § La diphtérie, une maladie respiratoire grave, rare dans les pays industrialisés, mais plus courante dans les pays en développement.
    Complications possibles
    La plupart des maux de gorge, bien qu’inconfortables, s’atténuent d’eux-mêmes en 5 à 7 jours. Un mal de gorge d’origine bactérienne peut entraîner certaines complications.
    § Une infection des sinus (sinusite).
    § Une infection aux oreilles (otite).
    § Un abcès périamygdalien (autour des amygdales) ou rétropharyngien (derrière le pharynx).
    § Une inflammation des reins (glomérulonéphrite).
    § Un rhumatisme articulaire aigu, pouvant endommager les valves du coeur et d’autres organes.

    Quand consulter un médecin?
    Il est préférable d’avoir recours à une consultation médicale si les symptômes suivants sont présents :
    § de la difficulté à avaler ou à respirer;
    § de la fièvre (plus de 39,4 °C chez les adultes ou plus de 38,3 °C chez les nourrissons de moins de 6 mois);
    § des éruptions cutanées;
    § une salivation excessive (surtout chez les enfants);
    § un gonflement du cou ou de la langue;
    § de la difficulté à avaler ou à manger;
    § une voix qui devient sourde ou une toux persistant plus de 2 semaines;
    § une raideur du cou ou de la difficulté à ouvrir la bouche;
    § du sang ou du mucus dans la salive.
    Diagnostic
    Il est parfois difficile de discerner une infection bactérienne d’une infection virale avec les seuls symptômes du mal de gorge. Le médecin se sert en général de la présence (ou l’absence) de plusieurs symptômes pour évaluer la probabilité qu’il s’agisse d’une infection bactérienne. Par la suite, le médecin peut confirmer qu’il s’agit d’une infection à streptocoque, soit par un test antigénique rapide, fait par un prélèvement à l’intérieur de la gorge, soit par une culture de gorge classique qui détermine en 24 h à 48 h le type de bactéries présentes. Le mal de gorge causé par le rhume ou la grippe s’accompagne d’autres symptômes comme une toux, de la fièvre, des éternuements ou un nez bouché.

    Une gorge sèche, irritée et enflée.
    De la difficulté à avaler, parler ou respirer
    En cas d'amygdalite ou d'angine streptococcique, des affections plus sérieuses, les symptômes suivants peuvent être présents :
    des rougeurs ou un gonflement des amygdales
    des taches blanches ou du pus dans la gorge ou sur les amygdales;
    des vomissements;
    de petites taches rouges au palais;
    des éruptions cutanées;
    un gonflement des ganglions du cou (les ganglions deviennent douloureux);
    de la fièvre ou des maux de tête.
    En cas d’épiglottite, les symptômes apparaissent soudainement (en quelques heures chez les enfants, en 1 ou 2 jours chez les adultes). Si vous soupçonnez une épiglottite, il est préférable deconsulter un médecin rapidement, puisque l’inflammation de l’épiglotte peut bloquer la respiration.
    à suivre
    Dernière modification par rachidbeo55 ; 18/11/2013 à 14h02.

  5. #64
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    148

    Re : Sante

    L'étrange oignon qui réduirait le risque de maladies cardiovasculaires


    Des chercheurs de Nouvelle-Zélande ont découvert un oignon qui permettrait de réduire les risques de maladies cardiovasculaires grâce à une étrange particularité...




    PUBLICITÉ
    Un oignon qui ne fait pas pleurer et qui réduit en plus le risque de maladies cardiaques. Voilà ce qu'ont découvert des scientifiques de l’université d’Otago (Nouvelle-Zélande). Comment ? Ils ont retiré les composants lacrymogènes (qui font pleurer) d’un oignon commun puis l'ont analysé. Ils ont alors remarqué que cet oignon possédait une quantité importante de molécules proches de l'allicine (composant actif de l'ail) tout en conservant ses propriétés anti-inflammatoires d’origine. Cet oignon modifié se rapprocherait de l'ail et de ses bienfaits sur le coeur. Les chercheurs l'ont d'ailleurs testé et ont remarqué une baisse d’accumulation des plaquettes dans le sang par rapport à un oignon normal. En parallèle, ils ont découvert que la consommation de cet oignon par des rats pouvait jouer un rôle clé dans la réduction de la prise de poids.
    Les effets de l'oignon non lacrymogène dans le sang. A droite, l'oignon modifié (en jaune, les molécules proches de l'allicine).

    Source:Inhibition of Platelet Activation by Lachrymatory Factor Synthase (LFS)-Silenced (Tearless) Onion







  6. #65
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 342 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Sante

    Le mal de gorge suite....
    teaser2-mal-de-gorge.jpg2. Les personnes à risque

    § Les enfants et les adolescents.
    § Les personnes souffrant d’allergies saisonnières ou présentant des réactions allergiques à la poussière, aux moisissures ou aux animaux.
    § Les personnes qui présentent des infections fréquentes ou chroniques des sinus.
    § Les personnes dont le système immunitaire est affaibli, par exemple les personnes infectées par le VIH, souffrant de diabète ou suivant des traitements aux stéroïdes ou de chimiothérapie.
    § Les personnes stressées, fatiguées ou ayant une mauvaise alimentation.

    Les facteurs de risque
    § Fumer la cigarette ou être exposé à la fumée secondaire.
    § Être exposé à des irritants chimiques tels que les produits issus de la combustion de l’essence ou des produits ménagers qui irritent la gorge.
    § Vivre ou travailler en présence de beaucoup de gens (garderies, écoles, bureaux).

    Mesures préventives de base
    § Pour éviter d'attraper ou de transmettre les bactéries ou les virus associés au mal de gorge :
    - se laver les mains régulièrement;
    - éviter de se toucher les yeux ou la bouche et se couvrir la bouche pour tousser ou éternuer.
    § Ne pas fumer et éviter la fumée secondaire.
    § Utiliser un humidificateur si l'air de la maison est sec.


    Si votre mal de gorge est causé par un virus, il faudra prendre votre mal en patience. Les symptômes disparaîtront dès que votre organisme aura éliminé le virus. La plupart des symptômes causés par un virus de type « rhume » persistent de 7 à 10 jours. Quant aux symptômes de lamononucléose, ils peuvent durer 4 semaines ou plus.
    Si votre mal de gorge est causé par une bactérie de type streptocoque, un médecin vous prescrira possiblement un antibiotique (pénicilline, érythromycine ou autre) pendant 10 jours. Dans une grande partie des cas, même une infection d’origine bactérienne peut se régler d’elle-même. La prise d’antibiotiques permet de soulager les symptômes aigus plus rapidement, mais le médecin les prescrit surtout pour prévenir certaines complications rares, mais graves. En cas d’infection importante, on peut considérer l’usage de corticostéroïdes (dexaméthasone, prednisone)3.
    Que votre infection nécessite un traitement médical ou non, accordez-vous du repos et réduisez votre niveau d'activité physique.
    Pour soulager vos maux de tête et autres malaises, vous pouvez prendre de l'acétaminophène (Tylenol® Panadol®) ou de l'ibuprofène (Advil®, Medipren®, Motrin®). Ne donnez pas d’ibuprofène à un enfant de moins de 6 mois.
    A suivre ………..

  7. #66
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 887 fois
    Pouvoir de réputation
    159

    Re : Sante

    L'effet bénéfique d'une grossesse active sur le cerveau du bébé

    Maintenir une activité physique modérée durant la grossesse se manifesterait par des bénéfices sur le bébé à naître. En effet, le cerveau du nourrisson se développerait plus rapidement s'il a une maman sportive.




    Entretenir une activité physique durant sa grossesse semble favoriser le développement cérébral du bébé. La natation figure parmi les sports conseillés.

    Une étude menée par des chercheurs de l’université de Montréal montre que l'activité physique modérée et répétée au cours de la grossesse peut favoriser le développement cérébral de l'enfant. Les scientifiques ont fait appel à 18 femmes enceintes en début de leur deuxième trimestre. Ils ont mis en évidence que des séances de 20 minutes d'exercice physique modéré, trois fois par semaine jusqu'à la fin de la grossesse pouvaient avoir des effets très positifs sur le développement cérébralde l'enfant. Parmi les activités plébiscitées par les femmes, on note la marche à pied, la course, la natation et le vélo.Au moyen d'un électroencéphalogramme, les scientifiques ont mesuré l'activité cérébrale des nouveau-nés âgés de 12 jours pendant leur sommeil. « Nous avons utilisé 124 électrodes douces placées sur la tête des bébés et avons attendu qu'ils s'endorment sur les genoux de leur mère », a expliqué Élise Labonte-LeMoyne. Ils ont ensuite mesuré la mémoire auditive des petits en analysant les réponses du cerveau aux nouveaux sons.
    Le sport, c'est bon pour la santé, à toutes les périodes de la vie. © VojtechVlk, shutterstock.com

    Des bienfaits du sport sur la femme enceinte et son bébé

    « Nos résultats montrent que les bébés provenant de mères actives ont une activation cérébrale plus mûre, suggérant que leurs cerveaux se sont développés plus rapidement », ajoute la chercheuse, qui a présenté ses résultats le 10 novembre au congrès annuel Neuroscience 2013, à San Diego.« Nous sommes surtout optimistes sur le fait que cela encourage les femmes à changer leurs habitudes, étant donné qu'un peu d'exercice pendant la grossesse peut avoir un effet sur l'avenir de leur enfant », a noté le professeur Dave Ellemberg.Daniel Curnier, qui a aussi participé à ces recherches a conclu : « Alors que la sédentarité accroît le risque de complications au cours de la grossesse, le fait d'être active peut faciliter la remise sur pied post-accouchement et réduire le risque d'obésité infantile ».



    55555555555555555555555555555555555555555555555555 55555555555555555555555555555555555555555555555555 55555555555555555555555555555555555555555555555555 555555555555555555555555555


    Le VIH se pare d’une cape d’invisibilité… que l’on pourrait retirer

    Des scientifiques britanniques ont réussi à cibler des molécules qui permettent au VIH d’échapper à l’action du système immunitaire à l’aide d’un médicament expérimental. Avec lui, les défenses de l’organisme parviennent à réagir et à éliminer le virus du Sida. Si ce travail est encore préliminaire, il ouvre de très belles perspectives.

    Le VIH s'équipe d'une cape d'invisibilité qui empêche la cellule infectée d'activer son système d'alarme et donc le système immunitaire de le repérer une fois qu'il ne circule plus dans le sang

    À l’heure où les espoirs dans la lutte contre le VIH ont été quelque peu douchés ces derniers temps par l’annonce de l’importance réelle des réservoirs viraux, une bonne nouvelle tout juste publiée dans les colonnes de Nature permet de croire à un dénouement qui se rapproche. Certes, il reste des obstacles à surmonter et des années de recherche avant d’en voir le bout. Mais la nouvelle piste explorée par Greg Towers, chercheur à l’University College de Londres, laisse augurer une grande avancée.Si la plupart des traitements actuels contre le VIH focalisent leur action sur le virus lui-même, ces scientifiques visent quant à eux à exploiter une arme naturelle, normalement à notre disposition mais mise à mal par le pathogène : le système immunitaire.En temps normal, lors d’une infection virale, la cellule réagit à l’introduction d’un patrimoinegénétique étranger et lance les représailles en alertant les voisines de la présence d’un virus qui rôde dans les parages. Mais le VIH parvient à contourner le système d’alarme. Comment ? Grâce à ce que les scientifiques nomment les facteurs de l’hôte. Dans ce cas présent, ils ont montré que lorsqu’il pénètre un macrophage, le virus du Sida recrute deux molécules qui l’empêchent de se répliquer trop vite et bloquent finalement la réponse immunitaire, ce qui lui permet de contourner les systèmes de défense mis en place.

    Le VIH, en rose, qui s'extrait d'un lymphocyte T CD4+, s'en prend aux cellules du système immunitaire, y compris les macrophages, qu'il détruit en induisant les phénomènes d'apoptose, ou suicide cellulaire. Mais avant cela, il prend le soin de s'y répliquer en grand nombre. © R. Dourmashkin, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0


    Réactiver le système immunitaire face au VIH

    Maintenant que les secrets de sa furtivité sont découverts, les chercheurs ont réussi à lui retirer sa cape d’invisibilité. Des macrophages en culture ont été traités à l’aide d’un ARN particulier afin d’éteindre une des molécules impliquée en se liant à elle, et d’une cyclosporine modifiée. Cette dernière est administrée chez les personnes transplantées car elle abaisse l’activité du système immunitaire et limite les risques de rejet. On sait également que la cyclosporine possède des propriétés antivirales, y compris contre le VIH, mais son utilisation dans ce cas est trop risquée car elle affaiblit l’organisme. La modification testée ici permet normalement de cibler les facteurs de l’hôte incriminés, sans diminuer les défenses.Et les tests ont bien fonctionné. En laboratoire, le système immunitaire s’est mis en place et a réagi comme il le fait pour les autres infections virales, en déclenchant le système d’alarme.

    Thérapie, vaccin : une nouvelle piste à explorer

    Cette faiblesse révélée ici pourrait être exploitée pour des thérapies, le tout en limitant les risques de résistance, car elle ne concerne pas le VIH lui-même mais des molécules de l’organisme. Le potentiel serait même énorme, en tant que traitement en lui-même, ou en complément des thérapies déjà existantes. Les auteurs évoquent même la possibilité d’utiliser ces propriétés pour stimuler l’efficacité des vaccins. Ils précisent que les échecs successifs s’expliquent parce que le système immunitaire ne détecte pas le VIH et ne sait donc pas réellement vers quelle cible se diriger. Mais en l’aidant à retrouver la vue, son travail serait facilité.Comme souvent lorsqu’on emprunte une nouvelle piste, on ignore précisément où elle va mener. Il reste encore beaucoup à débroussailler avant d’imaginer s’ouvrir une voie royale pour éliminer le VIH. Mais l’idée semble pertinente et pourrait bien tenir au moins une partie de ses promesses.


    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  8. #67
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 887 fois
    Pouvoir de réputation
    159

    Re : Sante

    Des herbes aromatiques pour réduire les risques de maladies du vieillissement ?

    Selon une nouvelle étude, certains antioxydants présents dans des herbes culinaires renforcent la mémoire et l’apprentissage chez la souris. Ces travaux offrent une piste pour contrer les maladies neurodégénératives qui touchent un nombre grandissant d’individus. Reste cependant à déterminer l’effet de ces composés sur l’activité cérébrale chez l’Homme.





    Les plantes et les animaux utilisent et produisent de nombreux antioxydants pour se protéger des radicaux libres créés lors de la respiration cellulaire. Selon cette étude, les antioxydants présents dans la menthe et le romarin favorisent la mémoire et l’apprentissage chez la souris. Qu'en est-il chez l’Homme
    Grâce à la respiration cellulaire, les cellules obtiennent l’énergie nécessaire à leur fonctionnement. Cette réaction cruciale a cependant son côté obscur car elle entraîne l’apparition de radicaux libres, des molécules très réactives qui ont tendance à s’accumuler dans les cellules. Elles peuvent alors altérer différents composants cellulaires essentiels comme les protéines, l’ADN et les membranes. Mais à l’aide d’enzymes antioxydantes, les cellules peuvent se défendre contre les attaques des radicaux libres.Cependant, avec les années, ces enzymes protectrices s’affaiblissent et les tissus finissent peu à peu par vieillir. Cette théorie n’est cependant pas partagée par toute la communauté scientifique. Une étude suggère par exemple que l’augmentation des radicaux libres dans les cellules est une conséquence plutôt qu’une cause du vieillissement cellulaire.
    Le cerveau humain représente 2 % de la masse corporelle mais consomme 20 % de l’oxygène que nous absorbons. Comme toutes les cellules, les neurones sont peu à peu altérés par les dérivés réactifs de l’oxygène, produits au cours de la respiration cellulaire. © Zeiss Microscopy, Flickr, cc by nc nd 2.0

    La menthe et le romarin améliorent les capacités cognitives… des souris

    Dans notre société où la moyenne d'âge augmente, les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson prennent de plus en plus d’ampleur. Selon l’Inserm, le nombre de Français souffrant de la maladie d’Alzheimer devrait atteindre les deux millions d’ici 2020 ! Face à ce constat alarmant, les chercheurs travaillent avec ardeur pour concevoir des traitements préventifs etcuratifs.Selon certains spécialistes, une carence en antioxydants pourrait conduire au développement des maladies neurodégénératives. Et si l’ingestion de ces molécules était une solution pour limiter la progression de ces pathologies ? Pour tester cette hypothèse, des chercheurs de l'université de Saint-Louis dans le Missouri (États-Unis) ont analysé l’effet de la prise de composés antioxydantssur l’activité cérébrale de souris. Leurs résultats ont été présentés au cours de la conférenceNeuroscience 2013 qui a eu lieu cette année à San Diego (États-Unis).Pour cette étude, les auteurs ont complémenté l’alimentation de souris avec des extraits d’acidecarnosique et d’acide rosmarinique, deux composés antioxydants retrouvés respectivement dans les feuilles de romarin et de menthe verte. Après 90 jours de ce régime, ils ont mesuré les capacités cognitives des rongeurs par trois tests comportementaux différents. Leurs résultats suggèrent que les antioxydants améliorent la mémoire et l’apprentissage chez les souris. En analysant leurcerveau, les chercheurs ont également montré une diminution de la concentration en radicaux libres chez les animaux ayant ingéré des antioxydants.L’extrapolation chez l’Homme est délicate

    Selon les auteurs, ces expériences suggèrent que certains antioxydants présents dans les plantes améliorent l’activité cérébrale et pourraient réduire les risques de développer une maladie neurodégénérative, comme Alzheimer. Cependant, comme toujours avec ce type d’analyse, il est difficile d’extrapoler les résultats chez l’Homme.« Ces données signifient probablement que la menthe verte et le romarin sont bons pour la santé, explique Susan Farr, la principale auteure de ces travaux. Cependant, les expériences ont été réalisées chez la souris et nous ne connaissons pas encore la quantité d’herbes qu’un être humain doit manger pour observer un effet bénéfique sur sa santé mentale. » De nouvelles études sont donc nécessaires. « Cela vaudrait le coup de continuer l’enquête », conclut-elle.



    Des herbes aromatiques pour réduire les risques de maladies du vieillissement ?

    Selon une nouvelle étude, certains antioxydants présents dans des herbes culinaires renforcent la mémoire et l’apprentissage chez la souris. Ces travaux offrent une piste pour contrer les maladies neurodégénératives qui touchent un nombre grandissant d’individus. Reste cependant à déterminer l’effet de ces composés sur l’activité cérébrale chez l’Homme.





    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  9. #68
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 342 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Sante

    Le mal de gorge, suite et fin
    3.Traitements maison
    Pour soulager votre mal de gorge, vous pouvez aussi :
    § vous gargariser avec de l'eau salée tiède (1/2 c. à thé de sel dans 1 tasse d'eau);
    § sucer des pastilles pour le mal de gorge ou des bonbons (sans sucre);
    § manger des aliments de consistance molle;
    § sucer des glaçons ou une sucette glacée (popsicles);
    § boire beaucoup;
    § utiliser un humidificateur.
    Miel et citron. La combinaison du miel et du citron permet de soulager l'irritation de la gorge. Le miel pourrait réduire le mucus et inhiber la reproduction des bactéries dans la gorge.


    Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dr Dominic Larose, urgentologue, vous donne son avis sur le mal de gorge :

    La plupart des patients qui se présentent chez un médecin pour un mal de gorge croient qu’une prescription d’antibiotiques est nécessaire. Cependant, le bénéfice de l’antibiothérapie, même en cas d’infection bactérienne, n’est pas très impressionnant.
    Il est tout à fait raisonnable d’avoir recours à l’autotraitement, sauf en cas de signaux d’alarme, tels qu’une grande difficulté à avaler (ce qui pourrait être le signe d’une épiglottite), une forte fièvre ou encore si vous souffrez d’une condition médicale qui vous rend plus fragile.
    Devant l’évolution très favorable de l’immense majorité des cas non traités de maux de gorge d’origine bactérienne, je me sens à l'aise d'évaluer d'abord mon patient par un questionnaire et un examen physique, la plupart du temps sans aucun test pour le streptocoque. Je réserve les antibiotiques aux patients à haut risque et très malades.
    Dominic Larose MD MCMFC(MU) ABEM


  10. #69
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 887 fois
    Pouvoir de réputation
    159

    Re : Sante

    Pourquoi les hommes ont-ils un plus grand nez que les femmes ?

    On peut dire qu’ils ont eu du nez. Une étude confirme les intuitions des scientifiques : si les hommes ont un nez 10 % plus grand que celui des femmes, c’est parce qu’ils sont globalement plus musclés. Et donc qu’ils ont besoin de davantage d’oxygène pour alimenter toute cette masse musculaire. Cela expliquerait également pourquoi les Néandertaliens avaient un organe nasal plus développé que le nôtre.

    Concernant le nez, la taille compte. Et les hommes sont mieux dotés que les femmes à ce niveau, car ils peuvent ainsi mieux alimenter en oxygène leur masse musculaire, généralement plus importante. Et sa longueur ne révèle pas le mensonge, contrairement à ce qu'en disent les contes de fées.

    Long et fin, court et épaté, les narines plus ou moins retroussées : au milieu de notre figure, le nez peut prendre de nombreuses formes. Mais il est une vérité le concernant : celui des hommes est plus long que celui des femmes. Pas étonnant, puisqu’il existe un dimorphisme entre les sexes et que globalement, la gent masculine surpasse en taille la gent féminine. Mais n’y aurait-il pas une explication plus pragmatique ?Les scientifiques pensent que oui. La théorie veut que pour des raisons énergétiques du fait d’une musculature plus imposante, les hommes aient des besoins en oxygène plus importants que les femmes, et qu’un nez plus large permette donc un apport plus fourni. Si cette hypothèse paraît logique sur le papier, elle demande quand même à être vérifiée.Nathan Holton, chercheur à l’université de l’Iowa (États-Unis), vient d’apporter de nouveaux éléments qui renforcent cette proposition, à travers une publication dans l’American Journal of Physical Anthropology. S’il reste à obtenir des confirmations notamment pour généraliser les données, les pièces apportées semblent assez convaincantes.


    La musculature sculpte le nez

    Cette étude repose sur le suivi de 38 enfants de 3 ans jusqu’à 20 ans et plus, parmi lesquels 18 filles et 20 garçons, tous d’ascendance européenne. De nombreuses mesures concernant leur taille globale, la longueur de leur nez, leur métabolisme au repos ou encore leur consommation d’oxygène ont été effectuées à intervalles réguliers. Pour des résultats sans appel.

    Durant l'enfance, le nez des garçons et des filles est de la même dimension. Mais chez les garçons, ils s'allongent davantage à la puberté, au moment même où leurs besoins énergétiques augmentent fortement. © capl.washjeff.edu, cc by nc sa 3.0
    Jusqu’à l’âge moyen de 11 ans, les scientifiques n’observent aucune différence dans la longueur du nez chez les garçons et les filles. Mais avec la puberté, les premières divergences apparaissent. À cet âge, les jeunes adolescents commencent à développer tout doucement leur masse musculaire puis à gagner en taille, tandis que les filles prennent davantage de masse grasse. En parallèle, les organismes masculins deviennent plus dispendieux en énergie, et exigent donc davantage d’oxygène pour entretenir et développer ces muscles. Et, sans grande surprise, leur nez s’allonge également plus que celui des femmes, de l’ordre de 10 % en moyenne. N’y voyez pas là les signes d’une plus grande aptitude au mensonge : seulement une adaptation morphologique aux exigences physiologiques.Même à taille du corps égale, les hommes ont toujours un plus grand organe nasal. Plutôt que de le définir comme une simple composante inhérente à notre visage, les auteurs préfèrent décrire notre nez comme une excroissance pulmonaire.


    Un nez qui en dit long sur notre passé

    Cette première phase ne concerne qu’un faible nombre d’individus qui, en plus, sont tous liés à une même région géographique. Pour généraliser, il faudrait donc reproduire une telle expérience, mais avec différentes populations du monde entier. Cependant, les chercheurs supposent que les conclusions seront identiques.Si ces résultats sont généralisés, ils permettront alors d’expliquer pourquoi certains de nos plus proches cousins disparus, comme les Hommes de Néandertal, disposaient d’un nez semble-t-il plus imposant que le nôtre. Les fossiles retrouvés suggèrent qu’ils possédaient également une cage thoracique, des poumons et une musculature plus importants que chez nous. Il serait donc logique qu’ils aient disposé de plus grandes entrées pour remplir et oxygéner tout cela.






    Surveillance de la grippe : GrippeNet.fr, épisode 3

    Le site GrippeNet.fr reprend du service pour la troisième saison consécutive. L’objectif : collecter les données des internautes afin d’avoir une meilleure idée de l’épidémie de grippe saisonnière qui va sévir cet hiver. Avec quelques nouveautés par rapport aux épisodes précédents…







    GrippeNet.fr complète les systèmes de surveillance traditionnels de la grippe, alimentés par des informations collectées dans les cabinets de médecins libéraux et les hôpitaux. Ces données permettent d’entreprendre des travaux de recherche (au niveau national mais aussi au niveau européen) pour tenter de mieux comprendre la grippe : recherche de facteurs de risque, rôle de l’âge, impact de la vaccination, diffusion de la maladie à l’échelle européenne, etc.Le principe du site GrippeNet.fr est de permettre à toute personne qui le souhaite, malade ou non malade, et résidant en France métropolitaine, de participer à la surveillance de la grippe, de façon anonyme et volontaire.Une audience qui augmente année après année

    L’an passé, GrippeNet.fr a réuni plus de 6.000 participants, entre le 15 novembre 2012 et le 21 avril 2013, et a permis de collecter une grande quantité de données liées à la grippe. Tous les départements de France métropolitaine sont représentés et comme pour la première saison, les femmes et les personnes âgées de 60 à 69 ans ont été plus nombreuses à participer. La représentativité des participants de l’étude GrippeNet.fr vient de faire l’objet d’une publication scientifique dans Plos One.La collecte hebdomadaire des symptômes présentés par les participants a permis de suivre l’évolution de l’épidémie de grippe dans la population. Au cours de la saison, 29 % des participants ont déclaré des symptômes compatibles avec un syndrome grippal, contre 23 % l’année d’avant. Ces chiffres peuvent s’expliquer par le fait que l’épidémie de grippe saisonnière de l’hiver 2012-2013 a été particulièrement longue, comme l’ont montré les données de surveillance du réseau Sentinelles et de l’Institut de veille sanitaire (InVS). Les participants déclarant des symptômes compatibles avec un syndrome grippal ont été 38 % à consulter un professionnel de santé, (des chiffres similaires à ceux observés lors de la première saison). Parmi les participants réguliers de GrippeNet.fr, 34 % étaient vaccinés contre la grippe saisonnière contre 20 % dans la population générale.

    GrippeNet.fr rentre dans sa nouvelle version et dispose de nouvelles fonctionnalités afin de toucher un public plus large et d'améliorer la finesse de ses résultats. © Capture d'écran du site GrippeNet.fr
    Les nouveautés de l’édition 2013-2014 de GrippeNet.fr

    Le nombre de participants a été très encourageant l’année dernière (et même supérieur à celui observé dans d’autres pays européens qui avaient lancé leur dispositif de surveillance de la grippe en population avant la France). Cependant, il reste pour le moment insuffisant pour pouvoir étudier l’évolution de l’épidémie de grippe selon différents sous-groupes de population, notamment auprès des hommes et des jeunes participants.Pour que les estimations de GrippeNet.fr soient les plus fiables possibles, il est important que le plus grand nombre de personnes y participe, quels que soient leur état de santé (peu sensible aux infections hivernales ou souvent malade en hiver), leur âge, leur métier, etc.Pour cette troisième saison, plusieurs nouveautés sont à noter :
    • Amélioration du « retour d’information » fait aux participants dans leur espace personnel. Après avoir rempli des questionnaires hebdomadaires, le participant aura désormais accès à un retour personnalisé de ses résultats, avec des nouveautés graphiques et stylistiques. Ce système lui permettra aussi de comparer ses propres résultats (niveau de participation, symptômes présentés, etc.) à ceux d’autres groupes de participants (par exemple ceux du même groupe d’âge, ou du même sexe) ;
    • Chaque participant pourra via son compte parrainer de nouveaux participants. Il suffira pour cela de renseigner l’adresse e-mail des personnes invitées à participer à GrippeNet.fr. Un mail d’invitation expliquant l’étude leur sera envoyé.
    • Les nouvelles fonctionnalités introduites au cours de la saison 2013-2014 permettront de rendre la participation à GrippeNet.fr plus ludique, pour stimuler davantage l’adhésion d’un plus grand nombre de personnes au projet ;
    • Mise à disposition d’un flux RSS sur le site www.grippenet.fr avec des cartes et graphiques de l’étude ;
    • De nouvelles actions prévues en Corse (grâce au soutien de la Collectivité Territoriale Corse).
    Dernière modification par sindbad001 ; 20/11/2013 à 19h44.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  11. #70
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 342 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Sante

    Rhume : soignez-le vite !
    Le rhume en soi n’entraîne pas de complications, mais il fragilise les muqueuses, qui peuvent être « colonisées » par des bactéries...
    rhume_pm-1.jpg
    Le rhume est une infection très fréquente du nez (ou plus précisément des fosses nasales) et de la gorge, causée par un virus. Aussi appelé rhinite virale ou aiguë, il provoque un mal de gorge, deséternuements, une sensation de nez bouché (congestion nasale) et un écoulement nasal. Ses symptômes apparaissent graduellement, et persistent habituellement durant 5 à 7 jours, 2 semaines tout au plus.
    Plus de 100 virus peuvent causer le rhume. Les plus courants appartiennent à l’une ou l’autre de ces familles : les rhinovirus ou les coronavirus.
    Le corps rencontre et neutralise des virus du rhume plusieurs fois par an. Lorsqu’un rhume apparaît, c’est que le système immunitaire n’a pas réussi à éliminer le virus.
    Le rhume touche surtout les jeunes enfants puisque leur système immunitaire est en développement et qu’ils entrent plus souvent en contact avec les virus qui causent la maladie.

    Rhume ou grippe?
    En cas de grippe, on se sent particulièrement « patraque », et tout le corps en ressent des effets : grande fatigue, douleurs musculaires, fièvre, maux de tête, etc.
    Quant au rhume, il se traduit par des symptômes plus « légers » :
    - le nez coule assez abondamment ;
    - la fièvre et les maux de tête sont moins intenses et plus rares ;
    - les douleurs, la fatigue et la faiblesse sont peu importantes.
    Pour en savoir plus, consulter notre fiche Grippe. Mentionnons que le rhume peut aussi être confondu avec des allergies respiratoires. Consulter notre fiche Rhinite allergique.
    Prévalence
    Avant l’âge de 2 ans, certains enfants peuvent contracter jusqu’à 10 rhumes par an. Les enfants d'âge scolaire en contractent environ 6 par an. Puis, la fréquence diminue avec l'âge : les adultes en ont 2 ou 3 par an, et les personnes âgées parfois un ou aucun. Avec le temps, le corps acquiert une immunité contre plusieurs des virus qui causent le rhume.
    Dès l’arrivée de l’automne et jusqu’à la fin du printemps, les rhumes sont plus fréquents. On passe alors plus de temps à l’intérieur, ce qui contribue à la contagion. Aussi, durant l’hiver, l’air est généralement plus sec dans les maisons, ce qui assèche les muqueuses du nez. Celles-ci deviennent moins efficaces pour lutter contre les virus et empêcher l’apparition d’un rhume. Dans les pays du Sud, les rhumes sont plus fréquents durant la saison des pluies.
    Contagion
    Le rhume est une maladie contagieuse. Pour pouvoir provoquer un rhume, les virus du rhume doivent d’abord se fixer sur les muqueuses de notre nez, de nos yeux ou de notre bouche. Contrairement à la peau, les muqueuses ne forment pas une barrière très étanche contre les microbes. Elles constituent plutôt un milieu accueillant pour ceux-ci. Les virus peuvent atteindre les muqueuses si l’on inhale de fines gouttelettes contaminées, émises par exemple lorsqu’une personne qui a le rhume tousse ou éternue. Le rhume peut aussi se propager par le contact des mains avec une personne infectée ou un objet contaminé (des verres, des ustensiles, des jouets, etc.), lorsque les mains sont ensuite portées à la bouche, au nez ou aux yeux. La période d’incubation varie d’une douzaine d’heures (rhinovirus) à quelques jours, selon le virus.
    Complications possibles
    Le rhume en soi n’entraîne pas de complications. Cependant, il fragilise les muqueuses, qui peuvent être « colonisées » secondairement par des bactéries. On parle alors de surinfection bactérienne. Les signes de la surinfection bactérienne sont un écoulement nasal épaissi et la prolongation des symptômes sur plusieurs semaines. Les bactéries peuvent également causer d’autres affections à la suite d’un rhume. Ainsi, chez les enfants, la complication la plus fréquente est l'otite moyenne. Un rhume persistant peut aussi dégénérer en sinusite, en pharyngite, en bronchite et même, rarement, en pneumonie. Il peut également réactiver le virus de l'herpèssimplex, qui cause l’herpès labial et l’herpès génital, en affaiblissant l’organisme. Chez les enfants de moins de 5 ans, certains virus responsables du rhume peuvent provoquer des maladies plus graves, comme le croup (enrouement, respiration bruyante, toux « aboyante ») et la bronchiolite (respiration sifflante, respiration difficile). A suivre………

Page 7 sur 90 PremièrePremière ... 567891757 ... DernièreDernière

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •