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La Zambie affirme être prête à faire face à Ebola et dément les dires de l'OMS
Un haut officiel du gouvernement zambien a réagi avec véhémence aux affirmations avancées par un officiel de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) selon lesquelles la Zambie n'était pas prête à combattre le virus Ebola, a rapporté mardi le Zambia Daily Mail.
Lundi, le directeur de l'OMS en charge de la prévention et du contrôle de la maladie au bureau régional pour l'Afrique, Francis Kasolo, a déclaré que la Zambie n'était pas prête à faire face à Ebola qui ravage le pays d'Afrique de l'est.
Mais le ministre de la Santé du pays, Joseph Kasonde, a déclaré que le communiqué était mensonger et que contrairement aux affirmations de l'OMS, le ministère a mis en place des mesures adéquates pour contenir la maladie mortelle.
"Le ministère de la Santé a pris toutes les précautions nécessaires et continue de prendre toutes les précautions nécessaires. Il n'y a par conséquent aucune raison de laisser la place à l'appréhension ou à la panique", a-t-il déclaré, cité par le journal.
Selon lui, le ministère a constitué une équipe d'experts qui a déjà lancé des campagnes de formation et de sensibilisation dans tous les grands ports d'entrée, y compris dans les quatre principaux aéroports du pays.
"J'aimerais informer le pays que bien que la Zambie ne soit pas immédiatement menacée, et la Zambie n'a jamais connu de cas d'Ebola dans son histoire, le ministère de la Santé continue d'être vigilant et a mis en place des mesures pour réduire la menace s'il y en avait une", a-t-il affirmé.
"Le gouvernement prend tout commentaire de l'OMS très au sérieux et les commentaires de M. Kasolo n'étaient pas pertinents vu ce qu'il se passe sur le terrain", a-t-il ajouté.
Epidémie d’Ebola: une course contre la montre

Zone à haut risque de contamination dans le centre de soins de MSF pour les malades d’Ebola de Kailahun, Sierra Leone.
L’épidémie d’Ebola continue de s’étendre, en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, sans que l’OMS et ses partenaires sur le terrain ne réussissent à l’endiguer.
En cause, les difficultés pour retrouver les personnes entrées en contact avec les malades. D’autant qu’une fois localisées, celles-ci refusent parfois de coopérer, par peur et par ignorance.
« Une course contre la montre est engagée pour stopper la propagation de l’épidémie », souligne l’ONG Médecins sans frontières (MSF). « Le temps nous est compté car plus la détection des malades et le suivi des contacts tardera, plus il sera difficile de contrôler l’épidémie », précise Anja Wolz, coordinatrice du programme d’urgence pour MSF. « Or nous n’avons encore aucune idée du nombre de villages affectés (en Sierra Leone n.d.l.r). Je crains que nous n’ayons découvert que la partie visible de l’iceberg. »
La Sierra Leone, voisine de la Guinée, connaît en effet une propagation incontrôlée de la maladie. Au cours des deux dernières semaines, MSF a pris en charge près de 70 patients présentant des symptômes semblables à ceux du virus Ebola dans le district de Kailahun, une province à l’Est du pays. Et « près de 40 cas ont été enregistrés dans le seul village de Ngolahun », poursuit Anja Wolz.
Informer les populations
Au-delà de la prise en charge médicale, le contrôle de l’épidémie nécessite le suivi et la recherche des cas et des personnes entrées en contact avec eux. Il est également impératif d’informer au mieux les populations, pour éviter que les familles des malades et les survivants ne soient exclus de leur village. « Ebola suscite la peur au sein des communautés, malades et survivants étant souvent stigmatisés », explique Anja Wolz. « Des familles sont chassées de leur village, des malades sont bannis et meurent dans la solitude. »
Pour lutter contre ces comportements, « les équipes MSF organisent des activités publiques de promotion de la santé avec des patients guéris ». Elles mènent également des campagnes de sensibilisation afin d’expliquer les modes de propagation du virus.
Parmi les messages délivrés, « encourager les populations à signaler les cas de fièvres hémorragiques, à éviter les contacts avec les malades atteints du virus Ebola, et à ne pas toucher le corps d’une personne décédée des suites de la maladie. »
Une épidémie sans précédent
« L’épidémie d’Ebola qui frappe l’Afrique de l’Ouest est d’une ampleur sans précédent par sa répartition géographique, le nombre de cas, et le nombre de décès », note MSF. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 930 cas d’Ebola dont 580 décès ont été rapportés depuis le début de la flambée en Guinée, Sierra Leone et au Libéria. Et le nombre de cas ne cesse de croître rapidement.
Entre le 8 et le 12 juillet seulement, 79 nouveaux cas et 13 décès ont été signalés au Libéria. En Sierra Leone, 49 cas et 52 décès dans cette même période.
Mali: échange de prisonniers à la veille des négociations de paix

- Le Premier ministre malien Moussa Mara au Parlement à Bamako, le 29 avril 2014.
Une quarantaine d'hommes de l'armée régulière malienne sont rentrés par avion, mardi 15 juillet, à Bamako. Ils avaient été faits prisonniers lors de la bataille de Kidal fin mai dernier. Au même moment, le gouvernement malien a procédé à la libération d'une quarantaine de Touaregs faits prisonniers lors de patrouilles dans le nord du Mali.
Il est un plus de 18h TU, ce mardi 15 juillet, quand l’avion s'est posé sur la base de l’armée malienne, à Bamako. De son ventre sortent les ex-prisonniers, ils sont une quarantaine, militaires, mais surtout policiers maliens. Le Premier ministre, Moussa Mara, est là pour les accueillir.
L’émotion se lit sur les visages. Dans un coin, certains parents de prisonniers libérés sont présents. Une dame très émue pleure. Son fils vient de revenir à la maison. Il a survécu. Ils avaient tous été faits prisonniers lors des événements de fin mai dernier à Kidal. Les groupes rebelles avaient défait l’armée malienne.
En échange de ces libérations, les groupes armés ont obtenu de Bamako la libération d’une quarantaine de Touaregs, arrêtés par l’armée malienne lors de patrouilles dans le nord du pays.
L’échange de prisonniers s’est déroulé sans incident. De part et d’autre, l’opération a été baptisée « mesures de décrispation », d'apaisement avant le début des négociations d’Alger qui s'ouvrent ce mercredi 16 juillet. Là-bas, groupes armés du Nord et gouvernement malien sont présents pour parler de paix dans le septentrion. Six ministres maliens ont effectué le déplacement.
Dernière modification par edenmartine ; 16/07/2014 à 04h51.
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