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Vue hybride

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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Algérie : 7 morts dans un attentat à la bombe contre l'armée

    Sept membres des forces de sécurité algériennes ont été tués dans un attentat à la bombe perpétré samedi dans l'ouest du pays.
    Les forces de sécurité algériennes ont été visées par un attentat, ce dimanche 13 juillet. Trois militaires et quatre gardes communaux sont morts dans l'explosion d'une bombe dans la région de Sidi Bel-Abbès, dans l'ouest du pays.
    L'engin a explosé au passage d'un groupe de la garde communale, un corps de sécurité créé en 1994, accompagné de soldats.
    L'attaque a eu lieu à Sidi Chaïb, près de Sidi Bel-Abbès, à 440 km à l'ouest d'Alger.


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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    En Egypte

    Nouvelle condamnation de masse contre les Frères musulmans





    Un tribunal égyptien a condamné, dimanche 13 juillet, 101 partisans de l'ex-président Mohamed Morsi, destitué par l'armée, à trois années de prison pour des violences commises peu après l'éviction du chef d'Etat islamiste il y a un an, a rapporté l'agence officielle Mena.



    Dix-sept autres, mineurs, ont été acquittés alors que la centaine d'accusés, tous présentés par le parquet comme des « membres des Frères musulmans », la confrérie déclarée « terroriste » de M. Morsi, devaient
    répondred'affrontements ayant fait 18 blessés en juillet 2013 à Damiette, dans le delta du Nil.


    Depuis la destitution et l'arrestation par
    l'armée de M. Morsi le 3 juillet 2013, les autorités égyptiennes sont régulièrement accusées d'utiliser la justicecomme un outil de répression, notamment contre son influente confrérie. Cette dernière avait remporté toutes les élections organisées depuis la révolte ayant mis fin, en 2011, à trois décennies de pouvoir absolu de Hosni Moubarak.


    15 000 ARRÊTÉS ET DES CENTAINES CONDAMNÉS À MORT



    La quasi-totalité de sa direction, actuellement derrière les barreaux, encourt la peine de mort dans des dizaines d'affaires. En outre, policiers et soldats répriment dans le sang les partisans de M. Morsi : plus d'un millier ont été tués, 15 000 arrêtés et des centaines condamnés à mort à l'issue de
    procès expéditifs de masse dénoncés par la communauté internationale et des ONG.


    Depuis, les attaques contre les forces de l'ordre sont devenues quasi-quotidiennes. Selon le gouvernement, plus de 500 policiers et soldats ont été tués dans ces attentats, pour la plupart revendiqués par des groupes jihadistes. Ces mouvements n'ont aucun lien connu avec les Frères musulmans, mais les autorités ont déclaré la confrérie vieille de 86 ans « terroriste », la renvoyant brusquement à la clandestinité.
    Le tombeur de M. Morsi, son ex-ministre de la
    défense Abdel Fattah al-Sissi, récemment élu président avec 97 % des voix, a promis d'en finir avec le mouvement islamiste.




    Libye

    Combats autour de l'aéroport de Tripoli



    Un soldat de l'armée libyenne à un checkpoint, le 26 janvier à Tripoli. | AFP/MAHMUD TURKIA

    Des roquettes se sont abattues dans le périmètre de l'aéroport de Tripoli, dimanche 13 juillet. « Des affrontements ont suivi entre des ex-rebelles de Zenten qui contrôlent l'aéroport et d'autres groupes qui veulent les chasser », a indiqué une source aéroportuaire. Les vols ont été suspendus.
    Ces affrontements interviennent après des appels lancés sur les
    réseaux sociauxpar des milices islamistes pour chasser les ex-rebelles de Zenten des sites qu'ils occupent à Tripoli, dont l'aéroport, situé à 25 km de la capitale.
    Depuis la chute de Kadhafi en octobre 2011, l'aéroport de Tripoli est sous le contrôle de ces ex-rebelles de Zenten, une ville à 170 km au sud-ouest de Tripoli. Bien implantées dans la capitale, les Zentanis contrôlent l'aéroport et plusieurs sites militaires sur la route menant de Tripoli à l'aéroport.
    Hostiles aux islamistes, ils sont considérés par leurs rivaux comme le bras armé du courant libéral, et sont parmi les brigades les plus disciplinées et les mieux
    armées de Libye. Elles dépendent officieusement du ministère de la défense, et ont revendiqué l'attaque du 18 mai contre le Congrès général national (CGN, Parlement), réclamant sa dissolution.




    L'attaque contre l'aéroport a été revendiquée notamment par la Cellule des opérations des révolutionnaires de Libye, composée de plusieurs milices islamistes, considérées comme le bras armé du courant islamiste en Libye. Sur sa page
    Facebook, cette milice indiquait dimanche que « les forces des révolutionnaires arrivent dans le périmètre de l'aéroport de Tripoli et s'affrontent avec des groupes armés qui s'y trouvaient ».


    Les autorités de transition ont jusqu'à présent échoué à
    dissoudre ou désarmer ces groupes d'ex-rebelles qui font la loi dans le pays et contrôlent toujours plusieurs installations stratégiques.
    Ces affrontements interviennent alors que la porte-parole du département d'Etat Jen Psaki affirme que les Etats-Unis craignent que le pays ne sombre dans l'anarchie.

    « Les Etats-Unis sont très inquiets de la violence en cours en Libye et les prises de position dangereuses qui pourraient conduire à un conflit généralisé. Nous affirmons notre soutien à la transition démocratique libyenne et appelons à l'installation de la nouvelle Chambre des représentants le plus tôt possible ».


    La porte-parole a également appelé à
    travailler à la rédaction d'une nouvelle Constitution « sans interférence ou violence ».

    RÉSULTAT DES ÉLECTIONS CONNU LE 20 JUILLET
    La Haute Commission électorale (HNEC) libyenne a annoncé le 6 juillet que seuls 184 sièges (sur 200) avaient été pourvus, le vote ayant été annulé dans plusieurs bureaux en raison de violences. Le scrutin avait été maintenu malgré une escalade des violences en particulier dans l'est du pays, théâtre depuis un mois d'affrontements quotidiens entre une force paramilitaire loyale au général dissident Khalifa Haftar et des groupes islamistes qui pullulent dans la région et s'en prennent également à
    l'armée. Les résultats définitifs doivent être annoncés le 20 juillet.




    Les listes politiques ayant été bannies, seuls des « candidats individuels » – mais pas forcément indépendants – avaient été appelés à se
    présenter, et la grande majorité des vainqueurs sont méconnus du grand public. La compositionpolitique du futur Parlement ne sera donc connue qu'après la formationde blocs parlementaires.

    Les Libyens avaient manifesté un faible engouement pour ces élections, jugées cruciales par la communauté internationale pour
    sortir le pays de l'anarchie. Les nouveaux élus de la future Chambre des représentants remplaceront le Congrès général national (CGN, Parlement), la plus haute autorité politique et législative, dont la légitimité est contestée et qui est accusée d'avoir aggravé la crise dans le pays en raison d'une lutte d'influence entre les courants libéral et islamiste.




    Centrafrique

    Djotodia reconduit à la tête de l'ex-rébellion Séléka




    Michel Djotodia à l'aéroport de Bangui en janvier. | AFP/ERIC FEFERBERG

    L'ex-président centrafricain Michel Djotodia, qui dirigeait la coalition rebelle Séléka qui l'a porté au
    pouvoir en mars 2013, a été reconduit à la tête du mouvement à l'issue d'une assemblée générale à Birao, dans le nord du pays, a-t-on appris samedi 12 juillet de source proche de l'ex-rébellion.



    Michel Djotodia avait dû abandonner le pouvoir en janvier 2014 pour se réfugier au Bénin, sous la pression de la communauté internationale, en raison des graves exactions contre les civils qui ont eu lieu sous son régime après la prise du pouvoir de la Séléka. Ces violences ont entraîné l'intervention en décembre 2013 de la force française Sangaris, toujours présente aux côtés de la force africaine Misca.


    Djotodia est sous le coup de sanctions internationales, onusiennes et américaines depuis mai 2014, comme le numéro deux de la Séléka, le « général » Nourredine Adam, à l'initiative de cette réunion de Birao. L'ex-président François Bozizé, renversé par la Séléka, est aussi sous le coup des mêmes sanctions. Birao est le fief de Djotodia où vit son ethnie, celle des Goula.
    « Un bureau d'une trentaine de personnes issues des différentes tendances de l'ex-Séléka a été mis en place », a encore affirmé la source.


    LUTTES DE POUVOIR INTERNES
    L'ex-rébellion (majoritairement musulmane) est toujours active militairement dans le centre et le nord du pays, notamment contre les milices anti-balaka (majoritairement chrétiennes) au cours d'affrontements dont les civils, dans les villes et villages, sont les premières victimes. Depuis sa défaite, elle est minée par des luttes de pouvoir internes.

    Ainsi, en mai, une réunion tenue cette fois à Ndélé, autre ville du Nord, avait désigné comme coordinateur politique le « général » Abdoulaye Hissène, depuis devenu conseiller à la présidence de transition centrafricaine. Ndélé est la région natale d'Abdoulaye Hissène, un Ronga.

    Un forum de réconciliation nationale en République centrafricaine est prévu du 21 au 23 juillet à Brazzaville, dans le but d'obtenir un cessez-le-feu entre groupes armés dans un pays ravagé depuis mars 2013 par de terribles violences inter communautaires et le grand banditisme, qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

    Dernière modification par edenmartine ; 14/07/2014 à 07h42.


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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    La Zambie affirme être prête à faire face à Ebola et dément les dires de l'OMS




    Un haut officiel du gouvernement zambien a réagi avec véhémence aux affirmations avancées par un officiel de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) selon lesquelles la Zambie n'était pas prête à combattre le virus Ebola, a rapporté mardi le Zambia Daily Mail.
    Lundi, le directeur de l'OMS en charge de la prévention et du contrôle de la maladie au bureau régional pour l'Afrique, Francis Kasolo, a déclaré que la Zambie n'était pas prête à faire face à Ebola qui ravage le pays d'Afrique de l'est.
    Mais le ministre de la Santé du pays, Joseph Kasonde, a déclaré que le communiqué était mensonger et que contrairement aux affirmations de l'OMS, le ministère a mis en place des mesures adéquates pour contenir la maladie mortelle.
    "Le ministère de la Santé a pris toutes les précautions nécessaires et continue de prendre toutes les précautions nécessaires. Il n'y a par conséquent aucune raison de laisser la place à l'appréhension ou à la panique", a-t-il déclaré, cité par le journal.
    Selon lui, le ministère a constitué une équipe d'experts qui a déjà lancé des campagnes de formation et de sensibilisation dans tous les grands ports d'entrée, y compris dans les quatre principaux aéroports du pays.
    "J'aimerais informer le pays que bien que la Zambie ne soit pas immédiatement menacée, et la Zambie n'a jamais connu de cas d'Ebola dans son histoire, le ministère de la Santé continue d'être vigilant et a mis en place des mesures pour réduire la menace s'il y en avait une", a-t-il affirmé.
    "Le gouvernement prend tout commentaire de l'OMS très au sérieux et les commentaires de M. Kasolo n'étaient pas pertinents vu ce qu'il se passe sur le terrain", a-t-il ajouté.




    Epidémie d’Ebola: une course contre la montre




    Zone à haut risque de contamination dans le centre de soins de MSF pour les malades d’Ebola de Kailahun, Sierra Leone.




    L’épidémie d’Ebola continue de s’étendre, en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, sans que l’OMS et ses partenaires sur le terrain ne réussissent à l’endiguer.

    En cause, les difficultés pour retrouver les personnes entrées en contact avec les malades. D’autant qu’une fois localisées, celles-ci refusent parfois de coopérer, par peur et par ignorance.

    « Une course contre la montre est engagée pour stopper la propagation de l’épidémie », souligne l’ONG Médecins sans frontières (MSF). « Le temps nous est compté car plus la détection des malades et le suivi des contacts tardera, plus il sera difficile de contrôler l’épidémie », précise Anja Wolz, coordinatrice du programme d’urgence pour MSF. « Or nous n’avons encore aucune idée du nombre de villages affectés (en Sierra Leone n.d.l.r). Je crains que nous n’ayons découvert que la partie visible de l’iceberg. »

    La Sierra Leone, voisine de la Guinée, connaît en effet une propagation incontrôlée de la maladie. Au cours des deux dernières semaines, MSF a pris en charge près de 70 patients présentant des symptômes semblables à ceux du virus Ebola dans le district de Kailahun, une province à l’Est du pays. Et « près de 40 cas ont été enregistrés dans le seul village de Ngolahun », poursuit Anja Wolz.

    Informer les populations
    Au-delà de la prise en charge médicale, le contrôle de l’épidémie nécessite le suivi et la recherche des cas et des personnes entrées en contact avec eux. Il est également impératif d’informer au mieux les populations, pour éviter que les familles des malades et les survivants ne soient exclus de leur village. « Ebola suscite la peur au sein des communautés, malades et survivants étant souvent stigmatisés », explique Anja Wolz. « Des familles sont chassées de leur village, des malades sont bannis et meurent dans la solitude. »
    Pour lutter contre ces comportements, « les équipes MSF organisent des activités publiques de promotion de la santé avec des patients guéris ». Elles mènent également des campagnes de sensibilisation afin d’expliquer les modes de propagation du virus.
    Parmi les messages délivrés, « encourager les populations à signaler les cas de fièvres hémorragiques, à éviter les contacts avec les malades atteints du virus Ebola, et à
    ne pas toucher le corps d’une personne décédée des suites de la maladie. »

    Une épidémie sans précédent
    « L’épidémie d’Ebola qui frappe l’Afrique de l’Ouest est d’une ampleur sans précédent par sa répartition géographique, le nombre de cas, et le nombre de décès », note MSF. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 930 cas d’Ebola dont 580 décès ont été rapportés depuis le début de la flambée en Guinée, Sierra Leone et au Libéria. Et le nombre de cas ne cesse de croître rapidement.
    Entre le 8 et le 12 juillet seulement, 79 nouveaux cas et 13 décès ont été signalés au Libéria. En Sierra Leone, 49 cas et 52 décès dans cette même période.





    Mali: échange de prisonniers à la veille des négociations de paix








    • Le Premier ministre malien Moussa Mara au Parlement à Bamako, le 29 avril 2014.


    Une quarantaine d'hommes de l'armée régulière malienne sont rentrés par avion, mardi 15 juillet, à Bamako. Ils avaient été faits prisonniers lors de la bataille de Kidal fin mai dernier. Au même moment, le gouvernement malien a procédé à la libération d'une quarantaine de Touaregs faits prisonniers lors de patrouilles dans le nord du Mali.

    Il est un plus de 18h TU, ce mardi 15 juillet, quand l’avion s'est posé sur la base de l’armée malienne, à Bamako. De son ventre sortent les ex-prisonniers, ils sont une quarantaine, militaires, mais surtout policiers maliens. Le Premier ministre, Moussa Mara, est là pour les accueillir.
    L’émotion se lit sur les visages. Dans un coin, certains parents de prisonniers libérés sont présents. Une dame très émue pleure. Son fils vient de revenir à la maison. Il a survécu. Ils avaient tous été faits prisonniers lors des événements de fin mai dernier à Kidal. Les groupes rebelles avaient défait l’armée malienne.
    En échange de ces libérations, les groupes armés ont obtenu de Bamako la libération d’une quarantaine de Touaregs, arrêtés par l’armée malienne lors de patrouilles dans le nord du pays.
    L’échange de prisonniers s’est déroulé sans incident. De part et d’autre, l’opération a été baptisée « mesures de décrispation », d'apaisement avant le début des négociations d’Alger qui s'ouvrent ce mercredi 16 juillet. Là-bas, groupes armés du Nord et gouvernement malien sont présents pour parler de paix dans le septentrion. Six ministres maliens ont effectué le déplacement.




    Dernière modification par edenmartine ; 16/07/2014 à 04h51.


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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Tunisie : au moins 14 soldats tués dans une attaque sur le mont Chaambi




    L'armée tunisienne stationnée dans la région du mont Chaambi.

    Une attaque "terroriste" sur le mont Chaambi, où l'armée tunisienne tente de débusquer des djihadistes présumés, a provoqué la mort d'au moins 14 soldats. Un bilan qui pourrait s'alourdir selon le ministère de la Défense.


    Mercredi, au moins 14 soldats tunisiens ont été tués au cours d'une attaque "terroriste" sur le mont Chaambi, à proximité de la frontière avec l'Algérie, où l'armée traque des djihadistes présumés. Ce nouveau bilan a été fourni jeudi par le ministère tunisien de la Défense.Cette attaque s'est déroulée mercredi soir, à l'heure de la rupture du jeûne du ramadan, lorsque "deux groupes terroristes" ont ouvert le feu "à la mitrailleuse et aux RPG" sur deux points de surveillance de l'armée sur le mont Chaambi, rapporte le ministère.
    "Le bilan passe à 14 morts et 20 blessés parmi les soldats et risque de s'alourdir", précise le service de presse du ministère à l'AFP."Il s'agit du bilan le plus lourd à être enregistré par l'armée depuis l'indépendance" en 1956, ajoute le service de presse. Un précédent bilan faisait état de quatre soldats tués.

    Essor de groupes djihadistes depuis 2011

    Ces attaques interviennent presque un an jour pour jour après une embuscade tendue à des soldats, également pendant le ramadan, sur le mont Chaambi, où l'armée traque depuis décembre 2012 un groupe armé qui serait lié à Al-Qaïda.
    Huit soldats avaient été sauvagement tués - certains avaient été égorgés - le 29 juillet 2013 lors de cette attaque qui s'était produite quelques jours après l'assassinat du député de gauche Mohamed Brahmi à Tunis.

    Ces violences avaient signé le début d'une crise politique de plusieurs mois, qui ne s'est apaisée qu'en janvier dernier avec l'adoption d'une Constitution, trois ans après la révolution qui a renversé le régime autoritaire de Zine El Abidine Ben Ali, et le départ du gouvernement mené par les islamistes d'Ennahda, remplacé par une équipe de technocrates.

    Le pays fait face depuis la révolution de 2011 à l'essor de groupes djihadistes.
    À la mi-juin, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué pour la première fois des attaques en Tunisie, notamment un assaut mené fin mai contre le domicile du ministre de l'Intérieur, qui avait provoqué la mort de quatre représentants des forces de l'ordre.


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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Tunisie : fermeture des mosquées et divers médias liés à l'islamisme radical



    La Tunisie, un des pays les plus laïcs du monde arabe, fait face à une montée du radicalisme islamiste depuis la « révolution de jasmin » de 2011. | AFP/FETHI BELAID


    Après la mort de quinze militaires mercredi dans une région près de la frontière algérienne où une offensive est cours contre les extrémistes, le premier ministre tunisien, Mehdi Djomaa, a décidé de
    fermer immédiatement toutes les mosquées qui ne sont pas sous le contrôle des autorités ainsi que celles où aurait été célébré la mort des militaires.



    Les stations de radio, chaînes de télévision et sites Internet qui publient des messages de groupes islamistes extrémistes seront également fermés. Depuis l'attaque de mercredi, plus de soixante islamistes radicaux ont été arrêtés. Les noms des mosquées, des sites Web ou des médias interdits n'ont pas été précisés.


    Le président Moncef Marzouki avait annoncé un deuil national de trois jours à partirde jeudi. Deux attaques simultanées ont fait mercredi 15 morts et 20 blessés, bilan le plus lourd à être enregistré par l'armée depuis l'indépendance en 1956. L'assaut a été revendiqué sur un réseau social par un groupe islamiste, la brigade Okba Ibn Nafaa, liée à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).


    Depuis décembre 2012, l'armée tunisienne traque un groupe armé suspecté d'être lié à Al-Qaida, composé pour partie de vétérans de la guerre au Mali, terrés dans le massif montagneux de Chaambi, déclaré « zone militaire fermée ». Selon les responsables de la sécurité cités par Al-Jazira, il n'y aurait que quelques dizaines de combattants dans les montagnes.


    MONTÉE DU RADICALISME ISLAMISTE
    De nombreux combattants qui rejoignent les groupes djihadistes en Irak et enSyrie sont originaires de Tunisie. La Tunisie, un des pays les plus laïcs du monde arabe, fait face à une montée du radicalisme islamiste depuis la « Révolution de jasmin » de 2011 qui a chassé le dirigeant autocrate Ben Ali et ouvert la voie à la démocratie.


    Depuis, une nouvelle Constitution a été adoptée et un gouvernement intérimaire a été mis en place après que le parti islamiste Ennahda a été contraint de quitter le pouvoir en raison de tensions avec le camp laïc qui avait participé à la chute de l'ancien régime.
    Le gouvernement tunisien est en train de
    reprendre peu à peu le contrôle des mosquées tombées sous l'influence des groupes salafistes ultra-conservateurs après 2011.




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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Centrafrique: forum de réconciliation au Congo sur fond de violence à Bangui






    La présidente de transition de la Centrafrique Catherine Samba Panza et le président congolais Denis Sassou Nguesso (d) à Brazzaville, le 21 juillet 2014


    BRAZZAVILLE (AFP) - Une nouvelle tentative de réconciliation nationale pour ramener la paix en Centrafrique a été lancée lundi à Brazzaville mais ses chances de réussite paraissent minces alors que les violences inter communautaires ont encore fait un mort dans la matinée à Bangui.

    Le "Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique" s'est ouvert au Palais des congrès peu après 11h00 (10h00 GMT) et est censé s'achever mercredi par un engagement à cesser toutes les violences et la signature d'un accord de cessation des hostilités et de désarmement des groupes armés, préalables à un nouveau processus politique.
    Dès son ouverture, la rencontre suscite cependant des doutes sur les résultats dont elle pourra accoucher du fait de l'absence d'un certain nombre d'acteurs de la crise.
    Arrivée dimanche à Brazzaville, Catherine Samba Panza, présidente de transition de la Centrafrique, cantonnée dans un rôle de figurante lors de précédents pourparlers de paix, a estimé que le Forum était une "étape importante [...] pour qu'ensemble on décide de la cessation des hostilités et des violences".

    A l'ouverture du forum, elle a souligné que le moment était "venu d'arrêter les hostilités, les destructions et l'enrôlement des enfants mineurs dans les rebellions", que les Centrafricains devaient "désarmer leurs corps de la haine et de la vengeance".


    Mais la situation reste toujours volatile dans le pays.
    Lundi, un ex-combattant de la rébellion Séléka (essentiellement musulmane) a été tué à Bangui par des miliciens anti-balaka (majoritairement chrétiens), a annoncé à l'AFP la Misca, la force africaine en Centrafrique.
    En représailles, des ex-Séléka ont pris en otage plusieurs jeunes et ont blessé le père de l'un d'entre eux, selon la même source. Des éléments de la force européenne (Eufor) ont pris position autour du camp de ces Séléka et la Misca a renforcé son dispositif dans le quartier des troubles.

    Tirer les leçons du passé
    Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka, la
    Centrafrique, ancienne colonie française riche en diamants, en pétrole et en uranium, est plongée dans le chaos. Les violences inter communautaires quasi quotidiennes ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

    Les ex-rebelles Séléka et les milices anti-balaka s'affrontent dans un cycle meurtrier et sanglant d'attaques et de représailles dont les civils sont les premières victimes.
    A Brazzaville, l'ex-rébellion Séléka est représentée, mais pas sa branche dissidente. Les milices anti-balaka sont représentées par un coordonnateur national, mais le mouvement n'ayant aucune structure centralisée, celui-ci ne pourra parler au nom de tous les groupes éparpillés dans le pays.
    Toutefois, Patrice-Edouard Ngaïssona, coordonateur des anti-balakas, s'est montré confiant. "Les anti-balakas sont prêts à abandonner les armes. Nous l'avons déjà amorcé avec nos frères ex-Séléka", a-t-il dit à la presse.

    Le gouvernement de transition est présent, mais la classe politique, les dirigeants religieux et la société civile se sont divisés, bon nombre de personnes refusant de prendre part à une nouvelle rencontre hors du pays.
    L'interventionnisme des pays de la région pour tenter de régler la crise est mal vécu, qu'il s'agisse du Gabon ou du Tchad, qui ont abrité des sommets n'ayant rien arrangé, ou encore du Congo.

    Présent, Mgr Dieudonné Nzapalanga, archevêque de Bangui, a appelé les futurs signataires à se montrer "responsables". "Que la chaleureuse fraternité revienne pour qu'on construise une nouvelle République centrafricaine", a-t-il plaidé face à la presse.

    Médiateur des pays de la région pour la crise centrafricaine, le président congolais Denis Sassou Nguesso a appelé les participants à s'"approprier le processus de retour à la paix, à la sécurité, à l'unité, à la réconciliation nationale et à la prospérité".
    "La décision vous revient [...] nous considérons Brazzaville comme la première étape d'un long processus qui se déroulera chez vous", a-t-il ajouté, notant que le pays avait "atteint l'abîme" et qu'il était temps "de tirer les leçons de toutes les expériences passées."

    Pour Thierry Vircoulon, directeur du programme Afrique centrale du cercle de réflexion International Crisis Group, la question de la représentativité et le peu de temps prévu pour la rencontre risquent néanmoins de jouer sur l'impact de la rencontre.
    En outre, indique-t-il, "les autorités de transition demandent aux groupes armés de désarmer et demandent le réarmement des forces de sécurité nationales aux internationaux", ce que les "groupes armés (surtout l'ex-Seleka) verront (...) d'un mauvais oeil".



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