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Vue hybride

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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    L’ambassade d’Algérie en Libye fermée jusqu’à nouvel ordre






    En raison de la dégradation continue de la situation sécuritaire en Libye, l’Algérie a décidé de ne plus nommer d’ambassadeur dans ce pays, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

    Nous apprenons d’ailleurs que l’actuel titulaire du poste, Abdelhamid Abou Zaher, vient d’être nommé ambassadeur de l’Union africaine auprès de la Ligue arabe. Pour faire en sorte que cette décision ne pénalise pas les Algériens encore établis sur le territoire de l’ex-Jamahiriya, une source digne de foi indique que les autorités algériennes ont décidé de maintenir ouverts les services du consulat général d’Algérie à Tripoli. L’on mentionne toutefois qu’il ne sera assuré qu’un service minimum.

    L’Algérie a, rappelle-t-on, pris la décision le 16 mai dernier de fermer à titre provisoire son ambassade et son consulat général à Tripoli en raison d’une «menace réelle et imminente» visant ses diplomates. «Suite à des informations certaines sur l’existence d’une menace réelle et imminente ciblant nos diplomates et agents consulaires, il a été décidé, en coordination avec les autorités libyennes, de procéder à titre préventif et urgent, à la fermeture de notre ambassade et de notre consulat général à Tripoli», avait alors indiqué un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.

    De nombreux enlèvements et attaques visant les représentations diplomatiques ont eu lieu en Libye depuis le renversement du colonel El Gueddafi. L’ambassadeur de Jordanie en Libye, Fawaz Al Aïtan, avait été enlevé en avril, lors d’une attaque contre son convoi à Tripoli. Il a été libéré un mois plus tard dans le cadre d’un échange avec la Jordanie, qui a remis aux autorités libyennes un djihadiste libyen.

    Des groupes extrémistes à l’influence grandissante sont régulièrement accusés d’être derrière ce type d’attaque, rarement revendiquée. Les autorités libyennes de transition, qui ne sont pas parvenues à former une police et une armée professionnelles, avaient reconnu pour la première fois, en mars, la présence en Libye de très nombreux groupes terroristes, dont celui Mokhtar Belmokhar, les Signataires par le sang, qui avait attaqué, en janvier 2013, le complexe gazier de Tiguentourine.

    Certaines sources affirment que la menace qui planait sur l’ambassade d’Algérie à Tripoli émanait du groupe terroriste dirigé par Mokhtar Belmokhar. En raison des violents affrontements dans la capitale, les Etats-Unis ont fini aussi par évacuer hier tout leur personnel diplomatique de leur ambassade. La représentation diplomatique américaine fonctionnait déjà avec un personnel réduit mais Washington a décidé d’évacuer l’équipe restante.
    Les diplomates américains se sont rendus par route en Tunisie pour se mettre en sécurité. Cette évacuation intervient quelques heures après que le gouvernement libyen a mis en garde contre «l’effondrement de l’Etat».






    Alger agacé par les déclarations de François Hollande sur le crash du vol MD-83




    le 27 juillet 2014 à 1 h 40 min - Ali Bekhtaoui, Ali Idir.



    La forte implication du président français François Hollande dans le dossier du crash du MD-83 agace les autorités algériennes. « Le président français cherche à exploiter un drame pour des raisons politiques internes. Il fait en sorte comme si l’Algérie n’existe pas », déplore une source gouvernementale algérienne.

    « M. Hollande a affirmé aujourd’hui que tous les corps des passagers du vol seront rapatriés en France alors qu’il n’y a aucune coordination avec l’Algérie sur ce dossier », ajoute notre source.


    Impopulaire dans son pays, le président Hollande s’est fortement impliqué dans le dossier du crash de l’avion d’Air Algérie. « Même nos partenaires maliens et burkinabés sont gênés par cette hyperactivité de Hollande qui cherche à montrer qu’il n’y a que la France qui s’occupe de la gestion de ce crash, ce qui est faux », affirme notre source qui assure que les corps des victimes algériennes de ce crash seront rapatriés directement en Algérie.


    « La police scientifique algérienne fait partie de la délégation conduite par les ministres des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et des Transports Amar Ghoul qui s’est rendue au Mali. Elle va procéder à l’identification des corps des victimes algériennes pour les rapatrier en Algérie », affirme notre source, en signalant que tous les corps n’ont pas été désintégrés par la violence du crash.








    Somalie : 350 000 déplacés menacés de famine








    Plus de 350 000 personnes ont besoin d’aide alimentaire urgente dans la capitale somalienne, Mogadiscio, livrée à l’instabilité, une situation alarmante qui concerne également d’autres villes du pays, a indiqué hier l’ONU.


    «La situation alimentaire a empiré avec les menaces de sécheresse dans certaines parties de la Somalie», affirme un rapport de l’agence onusienne pour la coordination de l’aide humanitaire. «Les ONG sont dans l’incapacité de faire face aux besoins de plus de 350 000 déplacés à Mogadiscio», s’inquiète le rapport, signalant des «taux alarmants de malnutrition» dans la capitale livrée aux attaques des insurgés islamistes shebab.
    Cette alerte intervient trois ans après la famine de 2011, qui a provoqué la mort de 250 000 personnes, pour moitié des enfants de moins de cinq ans. Le rapport met en cause «une pénurie de fonds et une situation sécuritaire volatile qui a restreint la capacité de distribution dans les camps de déplacés». Il y a moins d’une semaine, des ONG ont à nouveau sonné l’alerte, réclamant une aide urgente sur la période des trois à six mois prochains pour éviter une nouvelle catastrophe liée à la sécheresse, affirmant que moins de 30% des fonds nécessaires pour la Somalie sont actuellement pourvus.

    Le rapport de l’ONU fait également état d’une situation de «malnutrition, au-dessus du niveau d’urgence» dans sept villes du pays, dont Garowe, Galkayo et Kismayo. La capitale et ses milliers de déplacés vivant dans des habitations de fortune enregistrent la «plus grave détérioration», précise-t-il. Le 20 juillet 2011, alors qu’une des pires sécheresses en un demi-siècle affectait plus de 10 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique, l’ONU avait déclaré en état de famine plusieurs régions de Somalie, où l’état de guerre et de chaos permanent depuis 1991 avait aggravé la catastrophe climatique.

    Chassés de Mogadiscio en août 2011, les shebab ont abandonné un à un la quasi-totalité de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie, mais contrôlent toujours de vastes zones rurales et privilégient désormais les actions de guérilla et les attentats, visant notamment la capitale et les institutions du pays.


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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Libye : plusieurs Etats appellent leurs ressortissants à quitter le pays





    Le
    Royaume-Uni a appelé, samedi 26 juillet, ses ressortissants (100 à 300) à quitter la Libye, arguant de la détérioration de la situation dans le pays.

    Dimanche 27 juillet, un convoi de l'ambassade de Grande-Bretagne a été attaqué. Son porte-parole a évoqué une tentative de vol de voiture qui n'a pas fait de victimes. Située dans la capitale, Tripoli, elle reste ouverte mais avec un personnel réduit, selon les nouvelles recommandations publiées sur le site du bureau des affaires étrangères (Foreign Office).

    « En raison de l'intensification des combats
    à Tripoli et de l'instabilité régnant dans
    toute la Libye, le Foreign Office déconseille
    tout
    voyage en Libye. Les ressortissants
    britanniques en Libye doivent
    partir
    maintenant par des moyens privés.
    »

    Dès le 16 juillet, la Belgique, la Turquie, l'Espagne et Malte avaient donné la même consigne à ses concitoyens. Berlin a également enjoint, dimanche 27 juillet, aux Allemands de sortir du territoire.

    « La situation est extrêmement imprévisible et incertaine. »
    Les Etats-Unis ont, quant à eux, évacué samedi sous escorte aérienne tout leur personnel diplomatique de leur ambassade en Libye, qui s'était retrouvé pris, depuis le 13 juillet, dans de violents combats entre milices rivales sur la route de l'aéroport de Tripoli.

    « LIMITER AU MINIMUM LES DÉPLACEMENTS »
    De nombreux pays européens se contentent pour l'heure de
    déconseiller fortement les voyages en Libye. C'est le cas notamment du Portugal, de l'Autriche ou encore des Pays-Bas.
    La France n'a pas émis de telle recommandation, mais a appelé les voyageurs à« la plus extrême prudence » et déconseillé de se rendre dans plusieurs zones du pays. D
    e son côté, l'Italie a invité ses ressortissants à « limiter au minimum les déplacements sur le territoire, même dans les villes » et à « se tenir informés en permanence de la situation sécuritaire ».


    ATTAQUE MEURTRIÈRE À BENGHAZI
    Benghazi est, depuis vingt-quatre heures, le théâtre de violents combats entre l'armée et des groupes islamistes. Au moins 38 personnes, essentiellement des soldats, ont été tuées, et on déplore quelque 50 blessés. La veille, les insurgés avaient lancé une offensive contre le quartier général de l'unité des forces spéciales de l'armée près du centre de la ville.

    Mardi 22 juillet, au moins quatre soldats sont morts dans un double attentat-suicide contre une base militaire de la ville. Les milices islamistes font la loi à Benghazi depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en 2011. Cette ville est le théâtre d'affrontements quasi quotidiens entre l'armée et les groupes radicaux, dont Ansar Al-Charia, classé par Washington comme une organisation terroriste.

    La situation se dégrade dans le pays. Dans la capitale, Tripoli, le quartier de l'aéroport international – fermé depuis le 13 juillet – est depuis plusieurs jours en proie à des affrontements entre milices rivales. Ces violences ont fait au moins 97 morts et 400 blessés, selon le dernier bilan du ministère de la santé, communiqué le 27 juillet.



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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Ebola : le Nigeria en état d'alerte après un premier cas mortel



    Le Nigeria est en effet passé en état d'alerte, samedi 26 juillet, après l'annonce d'un premier cas mortel du virus, survenu la veille.


    Un « défi ». C'est le terme utilisé par
    les experts lorsqu'ils évoquent la question de contenir une éventuelle flambée de l'épidémie de fièvre Ebola à Lagos, la plus grande ville d'Afrique. Le Nigeria est en effet passé en état d'alerte, samedi 26 juillet, après l'annonce d'un premier cas mortel du virus, survenu la veille.


    Selon le ministre de la santé, Onyebuchi Chukwu, aucune frontière ne sera fermée, le Nigeria n'ayant pas de bordure commune avec le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, les trois pays touchés par l'épidémie sévissant depuis plusieurs mois en Afrique de l'Ouest. Mais des spécialistes ont été déployés dans tous les ports et aéroports afin d'identifier tout visiteur souffrant de symptômes associés à l'Ebola.


    La capitale économique du Nigeria, mégapole de plus de 20 millions d'habitants, dispose d'infrastructures sanitaires en piteux état et d'hôpitaux publics mal équipés et sous-financés. Une grève nationale des médecins, depuis le 1er juillet, vient encore compliquer la situation. Les responsables de l'Association médicale nigériane, à l'initiative du mouvement, ont été convoqués samedi en urgence à Abuja.
    Le ministre de la santé s'est voulu rassurant, vendredi :
    « Toutes les institutions médicales publiques ont été équipées pour parer à toute urgence. »
    La priorité des autorités semble être d'éviter la panique dans le pays le plus peuplé du continent – plus de 170 millions d'habitants.


    CONTACT AVEC LA POPULATION
    Selon les informations fournies vendredi par le ministre, le malade, citoyen libérien âgé de 40 ans, avait été pris en charge mardi 22 juillet dès son arrivée à Lagos, parce qu'il souffrait des symptômes du virus Ebola. Il arrivait de Monrovia et était passé par Lomé, la capitale du Togo. M. Chukwu a assuré que la victime n'avait pas eu le temps de se mêler à la population de Lagos et que tous les passagers du vol qu'il a emprunté entre Lomé et Lagos étaient suivis de près.
    Mais un communiqué publié sur le site internet de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) reste plus vague quant à la date d'arrivée et à la date d'hospitalisation du patient, laissant planer le doute sur de possibles contacts avec la population.
    La « fièvre hémorragique à virus Ebola », qui se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés, devient contagieuse au terme de la période d'incubation – entre deux et vingt et un jours – au moment de l'apparition des premiers symptômes.


    Selon de nouvelles données diffusées vendredi par l'OMS, le bilan de la flambée de fièvre hémorragique, en grande partie due au virus Ebola, continue de s'aggraver avec près de 1 100 cas et 660 morts, dont 28 décès entre les 18 et 20 juillet, en Guinée, au Liberia et au Sierra Leone.


    La compagnie aérienne Air France a annoncé samedi maintenir son programme de vols de et vers le Nigeria, tout en suivant « en temps réel la situation sanitaire sur place ».





    Un premier cas d'Ebola détecté dans la capitale du Sierra Leone


    La Sierra Leone a confirmé, dimanche 27 juillet, un premier cas de fièvre Ebola dans sa capitale, Freetown, jusque-là épargnée. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Sierra Leone est le nouvel épicentre de l'épidémie de fièvre hémorragique, en grande partie due au virus Ebola, qui a fait au moins 660 morts en
    Afrique de l'Ouest depuis mars.



    Le ministère de la santé a assuré dimanche que Freetown était sous surveillance accrue et que les campagnes d'information ont été intensifiées. Un centre de traitement consacré aux malades a été installé dans l'hôpital Lakka. L'épidémie touchait jusque-là essentiellement l'est du pays, dans les régions de Kenema et Kailahun.


    LE LIBERIA FERME SES POSTES-FRONTIÈRES
    Au Liberia, deux Américains travaillant pour deux associations caritatives, dont un médecin engagé dans la lutte contre l'épidémie, ont eux-même été contaminés. Le gouvernement américain avait déclaré samedi suivre avec attention l'évolution de l'épidémie et « continuer de mobiliser de multiples agences gouvernementales pour aider les pays affectés ».


    Le Liberia a par ailleurs annoncé dimanche la fermeture de la plupart de ses postes-frontières et imposé des mesures sanitaires très strictes aux points d'entrée restant ouverts, afin de freiner la propagation du virus. Les rassemblements publics comme les manifestations ou les événements promotionnels vont être soumis à des restrictions, a détaillé la présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, évoquant un « problème sanitaire national ».









    Cameroun : l'épouse d'un ministre enlevée par la secte Boko Haram


    Plusieurs personnes, dont la femme du vice-premier ministre camerounais Amadou Ali et un chef traditionnel, ont été enlevées, dimanche 27 juillet, lors de
    « deux attaques simultanées » de la secte islamique Boko Haram dans la ville de Kolofata, dans le nord du Cameroun à la frontière avec le Nigeria.

    Celles-ci visaient « le palais du sultan de Kolofata, Seiny Boukar Lamine, et la maison d'Amadou Ali » a indiqué un proche du sultan. Au moins six personnes, quatre civils et deux gendarmes, ont été tués lors de l'assaut, ont indiqué les autorités. Un colonel a ainsi précisé :

    « La situation est très critique et je vous parle alors que des éléments de Boko Haram sont toujours à Kolofata et affrontent nos soldats. »

    La situation est extrêmement tendue actuellement dans l'extrême-nord du Cameroun où les islamistes nigérians multiplient des attaques contre des militaires et des civils. Jeudi soir, deux militaires camerounais ont été tués dans cette région lors d'un affrontement avec des combattants de Boko Haram qui ont attaqué un village frontalier.


    UNE MENACE CROISSANTE POUR LA RÉGION
    Ces derniers, qui veulent créer un Etat islamiste dans le nord du Nigeria, ont tué des milliers de personnes depuis 2009. Lors du seul premier semestre 2014, au moins 2 000 civils ont été tués, selon une estimation donnée par l'ONG Human Rights Watch.

    Quatre Etats africains, le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun ont annoncé, mercredi 23 juillet, la création d'une force commune pour lutter contre cette secte, considérée comme une menace croissante pour la région.






    Dernière modification par edenmartine ; 28/07/2014 à 07h39.


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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Libye : Tripoli sous la menace d'une explosion « catastrophique »


    Les violences en
    Libye ne connaissent aucune trêve, alors que les autorités se montrent incapables de contrôler les dizaines de milices qui font la loi dans le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. La France a suivi l'exemple de plusieurs pays occidentaux en exhortant ses ressortissants à quitter le pays. Et à Tripoli, des incendies près d'un immense réservoir de
    pétrolemenacent la capitale, lundi 28 juillet.


    • Combats à Tripoli et Benghazi



    Les islamistes de Misrata au combat le 26 juillet. | AP/Uncredited


    Différents groupes – des combattants islamistes et d'ex-rebelles de la ville de Misrata, leurs anciens compagnons d'armes venus de Zenten – se battent pour le contrôle de la capitale, alors que d'autres s'affrontent en Cyrénaïque, avec en arrière-fond la course pour le contrôle des ressources pétrolières, la percée ou l'anéantissement de groupes
    armés islamistes, et une lutte d'influence entre parrains financiers du Golfe (Emirats arabes unis, en particulier), avec pour résultat d'exposer le pays au risque d'explosion, comme la Somalie du début des années 1990, lorsque des rebelles alliés pour chasser Siad Barre avaient ensuite ravagé Mogadiscio et détruit les structures de l'Etat.


    A Tripoli, au moins 97 personnes ont été tuées et plus de 400 autres blessées depuis le début des combats le 13 juillet, essentiellement concentrés autour de l'aéroport, qui a été fermé après avoir été partiellement détruit.
    Benghazi, dans l'est du pays, est aussi depuis 24 heures le théâtre de violents combats entre l'
    armée et des groupes islamistes. Au moins 38 personnes, essentiellement des soldats, ont été tuées, et on déplore quelque 50 blessés.

    Lire notre analyse : Trois ans après la chute de Tripoli, la Libye au bord du chaos


    • Des incendies menacent Tripoli

    Lors des combats qui se sont tenus dans la capitale, un réservoir touché par une roquette et contenant 6 millions de litres de carburant a pris feu, avant de se propager à un deuxième réservoir. D'après la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), l'incendie dans ce complexe pétrolier qui contient pas moins de 90 millions de litres de carburants est actuellement « hors de contrôle ».

    Les autorités ont appelé les habitants des environs à quitter une zone de trois kilomètres autour du site par crainte d'une « explosion d'une grande ampleur » et ont demandé une aide internationale. « La situation devient très dangereuse », a reconnu le gouvernement , mettant en garde contre « une catastrophe humaine et environnementale dont les conséquences sont difficiles à prévoir ». Malgré ces mises en gardes, les roquettes continuaient à tomber près du site.

    En plus de l'insécurité, les ressortissants étrangers et les habitants de Tripoli font face à une dégradation sans précédent des conditions de vie, avec des coupures fréquentes d'électricité et d'eau courante, auxquelles s'ajoute une pénurie de carburant.






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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    La Guinée en deuil suite au mouvement de foule meurtrier

    Une bousculade a fait au moins 33 morts dont 11 mineurs et des dizaines de blessés sur la plage de Rogbané, à Taouyah, près de Conakry, dans la nuit de mardi à mercredi.


    "C'est avec consternation et vive émotion, que le gouvernement de la république de Guinée a appris le drame tragique ce 29 juillet dans la soirée suite à des mouvements de foule lors d'un événement culturel organisé à une plage de Taouyah dans la commune de Ratoma", souligne un communiqué de la présidence.

    Ce drame est survenu à la fin d'un concert organisé à l'occasion de la fête marquant la fin du Ramadan, célébrée lundi en Guinée, avec pour tête d'affiche le groupe de rap "Instinct Killers", très populaire dans le pays.





    "Il y a eu une bousculade au sortir de ce concert, c’est bien après le spectacle qu’il y a eu ce drame.
    Quand la foule a voulu sortir, il y avait une corde qui barrait le passage et ceux qui étaient derrière ont poussé la foule, il y a eu des gens qui sont tombés, donc une panique générale", a expliqué une source policière.
    "La porte de sortie, c'est environ trois mètres, et des milliers de personnes et des véhicules qui veulent sortir en même temps", a précisé une autre source policière, déplorant que la sécurité ait été confiée à un petit nombre de vigiles sans formation appropriée, selon elle.
    "Nous avons malheureusement enregistré 33 morts et reçu 58 blessés dans notre hôpital qui ont tous reçu des soins et été libérés", a précisé la directrice de l’hôpital Donka.

    Le président Alpha Condé a décrété une semaine deuil national sur l'ensemble du pays, suspendu le directeur de l'agence guinéenne de spectacle de ses fonctions et a annoncé la fermeture de toutes les plages de Conakry jusqu'à nouvel ordre.

    Rappelons que le 31 décembre dernier, un événement similaire s’était produit sur une autre plage de Conakry, occasionnant des morts.

    Dernière modification par edenmartine ; 31/07/2014 à 09h49.


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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    En Libye, le naufrage de la révolution



    Le pays sombre dans le chaos, et nombre de Libyens disent regretter le temps de Mouammar Kadhafi – le dictateur que les « martyrs » de la révolution de 2011 ont contribué à renverser… | AFP/STR


    Editorial du « Monde ».
    Les bandes armées qui mettent ces jours-ci la Libye à feu et à sang hurlent le même slogan : « Le sang des martyrs n’aura pas été versé en vain ! » Rien n’est moins sûr.

    Le pays sombre dans le chaos, et nombre de Libyens disent regretter le temps de Mouammar Kadhafi – le dictateur que les « martyrs » de la révolution de 2011 ont contribué à renverser… Mais au profit de quoi ?


    La Libye se décompose. Les rares structures politico-administratives mises en place après 2011 s’effondrent. La vie économique est à l’arrêt. L’une après l’autre, les grandes missions diplomatiques s’en vont, de même que l’ONU et nombre d’ONG. Tripoli, la capitale, et Benghazi et les grandes villes, celles qui hébergent la moitié d’une population de quelque 7 millions d’habitants, sont le théâtre d’affrontements entre bandes armées rivales. Depuis deux semaines, les combats ont gagné en intensité.
    On se bat à l’arme lourde, en ville, et, plus encore, sur les deux grands aéroports, ceux de Tripoli et de Benghazi, que les tirs ont rendu inutilisables. Partiellement incendié, un gigantesque dépôt de gaz et de carburant menace d’exploser non loin de la capitale. Mardi 29 juillet, des djihadistes se sont emparés de la principale base militaire de Benghazi – et d’une immense réserve d’armements les plus divers.


    LE RÈGNE DES MILICES SUCCÈDE À LA DICTATURE FÉROCE
    Au milieu de micro-affrontements ici et là, la bataille principale semble opposerdeux camps irréductibles. D’un côté, les forces d’un général à la retraite, Khalifa Haftar, regroupées dans le mouvement « Dignité », appuyées par des éléments de l’ancien régime et des milices de la région de Zintan, à l’ouest du pays. De l’autre, un rassemblement de Frères musulmans, de groupes islamistes et de djihadistes, disposant du soutien des milices de l’est de la Libye.
    Enlèvements, assassinats, mélange fréquent de grand banditisme et de règlements de comptes politiques, le tout entrecoupé de bombardements d’artillerie : les Libyens vivent dans une insécurité croissante. Le rêve d’une Libye tolérante s’est dissipé. A la dictature féroce, tribale, prédatrice qu’était le régime de Kadhafi a succédé le règne des milices – elles aussi prédatrices, tribales et parfaitement étrangères à l’idée même d’un Etat de droit.
    Impossible de ne pas poser la question de la pertinence de l’intervention des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne à l’appui de la rébellion de 2011 – intervention que Le Monde a approuvée sans réserve à l’époque.
    Washington,
    Paris et Londres ont-ils eu raison de mener cette campagne de bombardements aériens qui a permis aux rebelles de l’emporter sur Kadhafi ?


    Questions faciles à soulever a posteriori : la décision politique de l’intervention se prend parfois dans l’urgence, souvent pour des raisons humanitaires. (Pétrole)
    Mais questions auxquelles, au regard du chaos qui emporte la Libye, il est difficile d’échapper aujourd’hui.






    Gabon : Plus de 300 Ouest-Africains menacés de rapatriement


    Trois cent cinq immigrés clandestins résidant dans un campement de pêcheurs à Port-Gentil, capitale économique du Gabon, ont été brièvement interpellés puis relâchés lundi avec la menace de régulariser leur situation pour ne pas être rapatriés dans un délai de deux mois, a annoncé mercredi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.



    Lundi au petit matin, la police a bouclé le campement de pêcheurs situé sur la plage de la ville de Port-Gentil, cité pétrolière et capitale économique du pays. La fouille qui s’en est suivie a permis d’appréhender 305 clandestins, dont 222 Béninois, et saisir une importante quantité de drogues.
    Selon le ministre gabonais de l’Intérieur, Guy Bertrand Mapangou, qui a personnellement dirigé l’opération coup de point, les clandestins seront rapatriés s’ils ne se mettent pas en règle d’ici deux mois.
    Au Gabon, le campement de Port-Gentil n’est pas le seul coin de regroupement des pêcheurs venus d’Afrique de l’ouest. Ils sont très nombreux le long des 800 km de la côte gabonaise, notamment les environs de Libreville.Outre la pêche, certains de ces individus s’adonnent au trafic de stupéfiants ou d’êtres humains.
    La menace de la secte nigériane Boko Haram oblige le gouvernement gabonais à avoir dorénavant un oeil plus attentif sur les activités de ces immigrés.


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    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Centrafrique : nouveaux combats entre miliciens malgré l'accord de paix



    Sous forte pression internationale, des représentants des anti-balaka et de l'ex-Séléka ont signé le 23 juin un accord de cessation des hostilités, dont la mise en œuvre suscite beaucoup de scepticisme à Bangui. | AFP/PACOME PABANDJI

    Au moins 22 personnes, surtout des civils, ont été tuées en
    Centrafrique lors de violents affrontements mercredi et jeudi 31 juillet entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka. Le drame a eu lieu à Batangafo, à 300 kilomètres au nord de Bangui.


    Un officier de la force africaine (Misca), qui a également fait état de « plusieurs dizaines de blessés », témoignait sous couvert de l'anonymat :

    « Des éléments se réclamant des anti-balaka sont entrés
    dans la ville mercredi et ont commencé à
    tirer en direction
    des bases des ex-Séléka, entraînant la riposte de ces derniers. »


    Sous forte pression internationale, des représentants des anti-balaka et de l'ex-Séléka ont signé le 23 juillet un accord de cessation des hostilités, dont la mise en œuvre suscite beaucoup de scepticisme à Bangui.
    Vendredi matin, « un calme relatif » régnait dans cette localité du centre du pays, a poursuivi la même source, précisant que, « devant la violence de ces affrontements, les habitants ont fui en masse pour se réfugier à l'hôpital sous-préfectoral, à la base de la Misca, au domicile du Maire ainsi qu'à la mairie et à la paroisse ».

    SPIRALE INFERNALE DE VIOLENCES INTERCOMMUNAUTAIRES
    Les villes de Batangafo, Bouca, Bossangoa, Markounda et Kabo se trouvent dans la préfecture de l'Ouham, dont est originaire le président déchu François Bozizé, renversé en mars 2013 par la coalition rebelle à dominante musulmane dirigée par Michel Djotodia. Dans les mois qui suivirent, les combattants Séléka devaient multiplier les exactions contre les populations majoritairement chrétiennes de la région, entraînant la création de milices d'autodéfense anti-balaka.

    Les affrontements entre combattants des deux groupes ont plongé la Centrafrique dans une spirale infernale de violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts, des centaines de milliers de déplacés et contraint les civils musulmans à fuir des régions entières du pays. Après l'opération française « Sangaris », en décembre 2013, pour appuyer la force africaine, M. Djotodia a été contraint à la démission. Depuis, les autorités de transition tentent de pacifier le pays, avec le soutien de la communauté internationale.


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