Affichage des résultats 1 à 10 sur 52

Vue hybride

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    150

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Ebola : le Nigeria en état d'alerte après un premier cas mortel



    Le Nigeria est en effet passé en état d'alerte, samedi 26 juillet, après l'annonce d'un premier cas mortel du virus, survenu la veille.


    Un « défi ». C'est le terme utilisé par
    les experts lorsqu'ils évoquent la question de contenir une éventuelle flambée de l'épidémie de fièvre Ebola à Lagos, la plus grande ville d'Afrique. Le Nigeria est en effet passé en état d'alerte, samedi 26 juillet, après l'annonce d'un premier cas mortel du virus, survenu la veille.


    Selon le ministre de la santé, Onyebuchi Chukwu, aucune frontière ne sera fermée, le Nigeria n'ayant pas de bordure commune avec le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, les trois pays touchés par l'épidémie sévissant depuis plusieurs mois en Afrique de l'Ouest. Mais des spécialistes ont été déployés dans tous les ports et aéroports afin d'identifier tout visiteur souffrant de symptômes associés à l'Ebola.


    La capitale économique du Nigeria, mégapole de plus de 20 millions d'habitants, dispose d'infrastructures sanitaires en piteux état et d'hôpitaux publics mal équipés et sous-financés. Une grève nationale des médecins, depuis le 1er juillet, vient encore compliquer la situation. Les responsables de l'Association médicale nigériane, à l'initiative du mouvement, ont été convoqués samedi en urgence à Abuja.
    Le ministre de la santé s'est voulu rassurant, vendredi :
    « Toutes les institutions médicales publiques ont été équipées pour parer à toute urgence. »
    La priorité des autorités semble être d'éviter la panique dans le pays le plus peuplé du continent – plus de 170 millions d'habitants.


    CONTACT AVEC LA POPULATION
    Selon les informations fournies vendredi par le ministre, le malade, citoyen libérien âgé de 40 ans, avait été pris en charge mardi 22 juillet dès son arrivée à Lagos, parce qu'il souffrait des symptômes du virus Ebola. Il arrivait de Monrovia et était passé par Lomé, la capitale du Togo. M. Chukwu a assuré que la victime n'avait pas eu le temps de se mêler à la population de Lagos et que tous les passagers du vol qu'il a emprunté entre Lomé et Lagos étaient suivis de près.
    Mais un communiqué publié sur le site internet de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) reste plus vague quant à la date d'arrivée et à la date d'hospitalisation du patient, laissant planer le doute sur de possibles contacts avec la population.
    La « fièvre hémorragique à virus Ebola », qui se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés, devient contagieuse au terme de la période d'incubation – entre deux et vingt et un jours – au moment de l'apparition des premiers symptômes.


    Selon de nouvelles données diffusées vendredi par l'OMS, le bilan de la flambée de fièvre hémorragique, en grande partie due au virus Ebola, continue de s'aggraver avec près de 1 100 cas et 660 morts, dont 28 décès entre les 18 et 20 juillet, en Guinée, au Liberia et au Sierra Leone.


    La compagnie aérienne Air France a annoncé samedi maintenir son programme de vols de et vers le Nigeria, tout en suivant « en temps réel la situation sanitaire sur place ».





    Un premier cas d'Ebola détecté dans la capitale du Sierra Leone


    La Sierra Leone a confirmé, dimanche 27 juillet, un premier cas de fièvre Ebola dans sa capitale, Freetown, jusque-là épargnée. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Sierra Leone est le nouvel épicentre de l'épidémie de fièvre hémorragique, en grande partie due au virus Ebola, qui a fait au moins 660 morts en
    Afrique de l'Ouest depuis mars.



    Le ministère de la santé a assuré dimanche que Freetown était sous surveillance accrue et que les campagnes d'information ont été intensifiées. Un centre de traitement consacré aux malades a été installé dans l'hôpital Lakka. L'épidémie touchait jusque-là essentiellement l'est du pays, dans les régions de Kenema et Kailahun.


    LE LIBERIA FERME SES POSTES-FRONTIÈRES
    Au Liberia, deux Américains travaillant pour deux associations caritatives, dont un médecin engagé dans la lutte contre l'épidémie, ont eux-même été contaminés. Le gouvernement américain avait déclaré samedi suivre avec attention l'évolution de l'épidémie et « continuer de mobiliser de multiples agences gouvernementales pour aider les pays affectés ».


    Le Liberia a par ailleurs annoncé dimanche la fermeture de la plupart de ses postes-frontières et imposé des mesures sanitaires très strictes aux points d'entrée restant ouverts, afin de freiner la propagation du virus. Les rassemblements publics comme les manifestations ou les événements promotionnels vont être soumis à des restrictions, a détaillé la présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, évoquant un « problème sanitaire national ».









    Cameroun : l'épouse d'un ministre enlevée par la secte Boko Haram


    Plusieurs personnes, dont la femme du vice-premier ministre camerounais Amadou Ali et un chef traditionnel, ont été enlevées, dimanche 27 juillet, lors de
    « deux attaques simultanées » de la secte islamique Boko Haram dans la ville de Kolofata, dans le nord du Cameroun à la frontière avec le Nigeria.

    Celles-ci visaient « le palais du sultan de Kolofata, Seiny Boukar Lamine, et la maison d'Amadou Ali » a indiqué un proche du sultan. Au moins six personnes, quatre civils et deux gendarmes, ont été tués lors de l'assaut, ont indiqué les autorités. Un colonel a ainsi précisé :

    « La situation est très critique et je vous parle alors que des éléments de Boko Haram sont toujours à Kolofata et affrontent nos soldats. »

    La situation est extrêmement tendue actuellement dans l'extrême-nord du Cameroun où les islamistes nigérians multiplient des attaques contre des militaires et des civils. Jeudi soir, deux militaires camerounais ont été tués dans cette région lors d'un affrontement avec des combattants de Boko Haram qui ont attaqué un village frontalier.


    UNE MENACE CROISSANTE POUR LA RÉGION
    Ces derniers, qui veulent créer un Etat islamiste dans le nord du Nigeria, ont tué des milliers de personnes depuis 2009. Lors du seul premier semestre 2014, au moins 2 000 civils ont été tués, selon une estimation donnée par l'ONG Human Rights Watch.

    Quatre Etats africains, le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun ont annoncé, mercredi 23 juillet, la création d'une force commune pour lutter contre cette secte, considérée comme une menace croissante pour la région.






    Dernière modification par edenmartine ; 28/07/2014 à 07h39.


  2. #2
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    150

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Libye : Tripoli sous la menace d'une explosion « catastrophique »


    Les violences en
    Libye ne connaissent aucune trêve, alors que les autorités se montrent incapables de contrôler les dizaines de milices qui font la loi dans le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. La France a suivi l'exemple de plusieurs pays occidentaux en exhortant ses ressortissants à quitter le pays. Et à Tripoli, des incendies près d'un immense réservoir de
    pétrolemenacent la capitale, lundi 28 juillet.


    • Combats à Tripoli et Benghazi



    Les islamistes de Misrata au combat le 26 juillet. | AP/Uncredited


    Différents groupes – des combattants islamistes et d'ex-rebelles de la ville de Misrata, leurs anciens compagnons d'armes venus de Zenten – se battent pour le contrôle de la capitale, alors que d'autres s'affrontent en Cyrénaïque, avec en arrière-fond la course pour le contrôle des ressources pétrolières, la percée ou l'anéantissement de groupes
    armés islamistes, et une lutte d'influence entre parrains financiers du Golfe (Emirats arabes unis, en particulier), avec pour résultat d'exposer le pays au risque d'explosion, comme la Somalie du début des années 1990, lorsque des rebelles alliés pour chasser Siad Barre avaient ensuite ravagé Mogadiscio et détruit les structures de l'Etat.


    A Tripoli, au moins 97 personnes ont été tuées et plus de 400 autres blessées depuis le début des combats le 13 juillet, essentiellement concentrés autour de l'aéroport, qui a été fermé après avoir été partiellement détruit.
    Benghazi, dans l'est du pays, est aussi depuis 24 heures le théâtre de violents combats entre l'
    armée et des groupes islamistes. Au moins 38 personnes, essentiellement des soldats, ont été tuées, et on déplore quelque 50 blessés.

    Lire notre analyse : Trois ans après la chute de Tripoli, la Libye au bord du chaos


    • Des incendies menacent Tripoli

    Lors des combats qui se sont tenus dans la capitale, un réservoir touché par une roquette et contenant 6 millions de litres de carburant a pris feu, avant de se propager à un deuxième réservoir. D'après la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), l'incendie dans ce complexe pétrolier qui contient pas moins de 90 millions de litres de carburants est actuellement « hors de contrôle ».

    Les autorités ont appelé les habitants des environs à quitter une zone de trois kilomètres autour du site par crainte d'une « explosion d'une grande ampleur » et ont demandé une aide internationale. « La situation devient très dangereuse », a reconnu le gouvernement , mettant en garde contre « une catastrophe humaine et environnementale dont les conséquences sont difficiles à prévoir ». Malgré ces mises en gardes, les roquettes continuaient à tomber près du site.

    En plus de l'insécurité, les ressortissants étrangers et les habitants de Tripoli font face à une dégradation sans précédent des conditions de vie, avec des coupures fréquentes d'électricité et d'eau courante, auxquelles s'ajoute une pénurie de carburant.






  3. #3
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    150

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    La Guinée en deuil suite au mouvement de foule meurtrier

    Une bousculade a fait au moins 33 morts dont 11 mineurs et des dizaines de blessés sur la plage de Rogbané, à Taouyah, près de Conakry, dans la nuit de mardi à mercredi.


    "C'est avec consternation et vive émotion, que le gouvernement de la république de Guinée a appris le drame tragique ce 29 juillet dans la soirée suite à des mouvements de foule lors d'un événement culturel organisé à une plage de Taouyah dans la commune de Ratoma", souligne un communiqué de la présidence.

    Ce drame est survenu à la fin d'un concert organisé à l'occasion de la fête marquant la fin du Ramadan, célébrée lundi en Guinée, avec pour tête d'affiche le groupe de rap "Instinct Killers", très populaire dans le pays.





    "Il y a eu une bousculade au sortir de ce concert, c’est bien après le spectacle qu’il y a eu ce drame.
    Quand la foule a voulu sortir, il y avait une corde qui barrait le passage et ceux qui étaient derrière ont poussé la foule, il y a eu des gens qui sont tombés, donc une panique générale", a expliqué une source policière.
    "La porte de sortie, c'est environ trois mètres, et des milliers de personnes et des véhicules qui veulent sortir en même temps", a précisé une autre source policière, déplorant que la sécurité ait été confiée à un petit nombre de vigiles sans formation appropriée, selon elle.
    "Nous avons malheureusement enregistré 33 morts et reçu 58 blessés dans notre hôpital qui ont tous reçu des soins et été libérés", a précisé la directrice de l’hôpital Donka.

    Le président Alpha Condé a décrété une semaine deuil national sur l'ensemble du pays, suspendu le directeur de l'agence guinéenne de spectacle de ses fonctions et a annoncé la fermeture de toutes les plages de Conakry jusqu'à nouvel ordre.

    Rappelons que le 31 décembre dernier, un événement similaire s’était produit sur une autre plage de Conakry, occasionnant des morts.

    Dernière modification par edenmartine ; 31/07/2014 à 09h49.


  4. #4
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    150

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    En Libye, le naufrage de la révolution



    Le pays sombre dans le chaos, et nombre de Libyens disent regretter le temps de Mouammar Kadhafi – le dictateur que les « martyrs » de la révolution de 2011 ont contribué à renverser… | AFP/STR


    Editorial du « Monde ».
    Les bandes armées qui mettent ces jours-ci la Libye à feu et à sang hurlent le même slogan : « Le sang des martyrs n’aura pas été versé en vain ! » Rien n’est moins sûr.

    Le pays sombre dans le chaos, et nombre de Libyens disent regretter le temps de Mouammar Kadhafi – le dictateur que les « martyrs » de la révolution de 2011 ont contribué à renverser… Mais au profit de quoi ?


    La Libye se décompose. Les rares structures politico-administratives mises en place après 2011 s’effondrent. La vie économique est à l’arrêt. L’une après l’autre, les grandes missions diplomatiques s’en vont, de même que l’ONU et nombre d’ONG. Tripoli, la capitale, et Benghazi et les grandes villes, celles qui hébergent la moitié d’une population de quelque 7 millions d’habitants, sont le théâtre d’affrontements entre bandes armées rivales. Depuis deux semaines, les combats ont gagné en intensité.
    On se bat à l’arme lourde, en ville, et, plus encore, sur les deux grands aéroports, ceux de Tripoli et de Benghazi, que les tirs ont rendu inutilisables. Partiellement incendié, un gigantesque dépôt de gaz et de carburant menace d’exploser non loin de la capitale. Mardi 29 juillet, des djihadistes se sont emparés de la principale base militaire de Benghazi – et d’une immense réserve d’armements les plus divers.


    LE RÈGNE DES MILICES SUCCÈDE À LA DICTATURE FÉROCE
    Au milieu de micro-affrontements ici et là, la bataille principale semble opposerdeux camps irréductibles. D’un côté, les forces d’un général à la retraite, Khalifa Haftar, regroupées dans le mouvement « Dignité », appuyées par des éléments de l’ancien régime et des milices de la région de Zintan, à l’ouest du pays. De l’autre, un rassemblement de Frères musulmans, de groupes islamistes et de djihadistes, disposant du soutien des milices de l’est de la Libye.
    Enlèvements, assassinats, mélange fréquent de grand banditisme et de règlements de comptes politiques, le tout entrecoupé de bombardements d’artillerie : les Libyens vivent dans une insécurité croissante. Le rêve d’une Libye tolérante s’est dissipé. A la dictature féroce, tribale, prédatrice qu’était le régime de Kadhafi a succédé le règne des milices – elles aussi prédatrices, tribales et parfaitement étrangères à l’idée même d’un Etat de droit.
    Impossible de ne pas poser la question de la pertinence de l’intervention des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne à l’appui de la rébellion de 2011 – intervention que Le Monde a approuvée sans réserve à l’époque.
    Washington,
    Paris et Londres ont-ils eu raison de mener cette campagne de bombardements aériens qui a permis aux rebelles de l’emporter sur Kadhafi ?


    Questions faciles à soulever a posteriori : la décision politique de l’intervention se prend parfois dans l’urgence, souvent pour des raisons humanitaires. (Pétrole)
    Mais questions auxquelles, au regard du chaos qui emporte la Libye, il est difficile d’échapper aujourd’hui.






    Gabon : Plus de 300 Ouest-Africains menacés de rapatriement


    Trois cent cinq immigrés clandestins résidant dans un campement de pêcheurs à Port-Gentil, capitale économique du Gabon, ont été brièvement interpellés puis relâchés lundi avec la menace de régulariser leur situation pour ne pas être rapatriés dans un délai de deux mois, a annoncé mercredi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.



    Lundi au petit matin, la police a bouclé le campement de pêcheurs situé sur la plage de la ville de Port-Gentil, cité pétrolière et capitale économique du pays. La fouille qui s’en est suivie a permis d’appréhender 305 clandestins, dont 222 Béninois, et saisir une importante quantité de drogues.
    Selon le ministre gabonais de l’Intérieur, Guy Bertrand Mapangou, qui a personnellement dirigé l’opération coup de point, les clandestins seront rapatriés s’ils ne se mettent pas en règle d’ici deux mois.
    Au Gabon, le campement de Port-Gentil n’est pas le seul coin de regroupement des pêcheurs venus d’Afrique de l’ouest. Ils sont très nombreux le long des 800 km de la côte gabonaise, notamment les environs de Libreville.Outre la pêche, certains de ces individus s’adonnent au trafic de stupéfiants ou d’êtres humains.
    La menace de la secte nigériane Boko Haram oblige le gouvernement gabonais à avoir dorénavant un oeil plus attentif sur les activités de ces immigrés.


  5. #5
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    150

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Centrafrique : nouveaux combats entre miliciens malgré l'accord de paix



    Sous forte pression internationale, des représentants des anti-balaka et de l'ex-Séléka ont signé le 23 juin un accord de cessation des hostilités, dont la mise en œuvre suscite beaucoup de scepticisme à Bangui. | AFP/PACOME PABANDJI

    Au moins 22 personnes, surtout des civils, ont été tuées en
    Centrafrique lors de violents affrontements mercredi et jeudi 31 juillet entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka. Le drame a eu lieu à Batangafo, à 300 kilomètres au nord de Bangui.


    Un officier de la force africaine (Misca), qui a également fait état de « plusieurs dizaines de blessés », témoignait sous couvert de l'anonymat :

    « Des éléments se réclamant des anti-balaka sont entrés
    dans la ville mercredi et ont commencé à
    tirer en direction
    des bases des ex-Séléka, entraînant la riposte de ces derniers. »


    Sous forte pression internationale, des représentants des anti-balaka et de l'ex-Séléka ont signé le 23 juillet un accord de cessation des hostilités, dont la mise en œuvre suscite beaucoup de scepticisme à Bangui.
    Vendredi matin, « un calme relatif » régnait dans cette localité du centre du pays, a poursuivi la même source, précisant que, « devant la violence de ces affrontements, les habitants ont fui en masse pour se réfugier à l'hôpital sous-préfectoral, à la base de la Misca, au domicile du Maire ainsi qu'à la mairie et à la paroisse ».

    SPIRALE INFERNALE DE VIOLENCES INTERCOMMUNAUTAIRES
    Les villes de Batangafo, Bouca, Bossangoa, Markounda et Kabo se trouvent dans la préfecture de l'Ouham, dont est originaire le président déchu François Bozizé, renversé en mars 2013 par la coalition rebelle à dominante musulmane dirigée par Michel Djotodia. Dans les mois qui suivirent, les combattants Séléka devaient multiplier les exactions contre les populations majoritairement chrétiennes de la région, entraînant la création de milices d'autodéfense anti-balaka.

    Les affrontements entre combattants des deux groupes ont plongé la Centrafrique dans une spirale infernale de violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts, des centaines de milliers de déplacés et contraint les civils musulmans à fuir des régions entières du pays. Après l'opération française « Sangaris », en décembre 2013, pour appuyer la force africaine, M. Djotodia a été contraint à la démission. Depuis, les autorités de transition tentent de pacifier le pays, avec le soutien de la communauté internationale.


  6. #6
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    150

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Unesco : près de 240 millions de personnes privées d’eau potable en Afrique subsaharienne

    « 120 000 » enfants meurent chaque mois dans le monde faute d'eau potable.


    Environ « 600 millions » de personnes, dont 40% vivant en Afrique subsaharienne, sont privées d’eau potable dans le monde, selon Eric Falt sous-directeur de l'Unesco chargé des relations extérieures et de l'information publique, à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

    Des milliards de personnes à travers le monde sont confrontées à «de lourds défis en matière d’eau et notamment d’eau douce : des défis sont engendrés par la pénurie d’eau, par sa mauvaise qualité, par le manque d’installations sanitaires, voire même par des catastrophes telles qu'inondations et sécheresses» , a pour sa part signalé à la presse, jeudi soir, Patrick Gallaud, président du Comité de liaison ONG-UNESCO, au terme d’une réunion tenue les 30 et 31 juillet à Yamoussoukro (Côte D’Ivoire).

    Ont participé à cette rencontre 200 représentants d'ONG (organisations non gouvernementales, nationales, régionales et internationales).

    A cette occasion, le sous-directeur de l'Unesco a encore ajouté que seulement 31 % de la population dans le monde utilisent des installations sanitaires améliorées et que 90% des eaux usées sont rejetés dans la nature, sans traitement. Ce qui génère selon lui de lourdes conséquences sur la santé et le développement économique, et explique la mort de « 120 000 » enfants chaque mois faute d'eau potable. « Les effets des changements climatiques aggravent cette situation », a-t-il expliqué.

    Falt a, au demeurant, appelé à une meilleure gestion des ressources hydriques, par le biais d’une étroite collaboration entre les gouvernements, les acteurs du secteur privé et la société civile.

    Outre l’UNESCO, l’'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé, dans son rapport de juin 2008, que 80 % de toutes les maladies sur terre ont une relation directe avec l’eau. Tuant 3,4 millions de personnes par an, 60% des maladies infantiles sont liées à l'eau non traitée, d’après l’OMS.


  7. #7
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    150

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Pollution pétrolière au Nigeria : « rien n'a changé », pour les ONG, malgré le rapport de l'ONU





    Trois ans après un retentissant report de l'ONU, des ONG accusent le Nigeria et Shell de n'avoir pratiquement rien fait contre la pollution pétrolière dans l'Ogoniland, au cœur du delta du Niger.


    Cette enquête scientifique sans précédent de l'ONU avait établi l'étendue et l'impact de la pollution pétrolière dans la région. Elle avait appelé à mettre en œuvre la plus vaste opération de nettoyage jamais entreprise au monde, d'une durée estimée entre vingt-cinq et trente ans, et appelait industrie pétrolière et gouvernement nigérian à y participer à hauteur de 1 milliard de dollars.


    Depuis, les rares dispositions prises par Abuja et Shell « ne sont qu'une façon de cacher que rien n'a changé », selon l'association Friends of the Earth Nigeria. Avec Amnesty International et trois autres organisations, ils ont publié un rapport intitulé « Shell : aucun progrès » lundi 4 août.


    EXPLOITATION À OUTRANCE DU SOUS-SOL
    « Shell s'est jusqu'à présent dérobé devant la nécessité de nettoyer les dégâts qu'il a causés », estime Amnesty International.

    En avril 2013, la compagnie pétrolière Shell avait dépêché du personnel dans l'Ogoniland pour la première fois en deux décennies afin de
    faire un inventaire de ses installations. La compagnie avait alors affirmé qu'il s'agissait d'une « étape-clé » pour se conformer au rapport de l'ONU de 2011.


    Shell avait été forcé en 1993 de cesser ses activités dans la région où vivent les Ogoni, à la suite de manifestations et de protestations. La minorité ogonie – dont neuf militants, parmi lesquels l'écrivain Ken Saro-Wiwa, ont été pendus en 1995 – réclame une juste répartition des richesses héritées du pétrole et des indemnisations pour l'exploitation à outrance du sous-sol de leur région.


    Le Nigeria produit environ 2 millions de barils par jour, mais une grande partie de la population vit sous le seuil de pauvreté, notamment à cause de la corruption endémique dans le secteur pétrolier.


Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •