Page 1 sur 5 123 ... DernièreDernière
Affichage des résultats 1 à 10 sur 52

Vue hybride

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    149

    Ailleurs .........En Afrique

    Nigeria

    L'explosion d'un véhicule piégé a tué au moins 15 personnes mardi 1er juillet dans la ville de Maiduguri, fief historique du groupe islamiste armé Boko Haram, dans le nord-est du Nigeria.


    Un véhicule piégé a explosé en pleine heure de pointe sur le plus grand rond-point de la capitale de l'Etat de Borno. Les victimes ont été transportées dans un hôpital de la ville. Selon des témoins, le bilan pourrait être plus important. L'attaque pourrait être l'œuvre d'un kamikaze, ont-ils ajouté.
    Les autorités ont par ailleurs annoncé l'arrestation d'un homme soupçonné d'être impliqué dans l'enlèvement des lycéennes de Chibok, une localité de l'Etat de Borno, qui a provoqué l'émoi d'une partie de la communauté internationale. Le suspect dirigerait un réseau de renseignement travaillant pour les islamistes de Boko Haram, a ajouté l'armée. Deux femmes ont également été arrêtées. L'une est accusée d'avoir coordonné le financement d'opérations menées par Boko Haram.

    Somalie

    Les islamistes somaliens, liés à Al-Qaida, ont revendiqué mardi 1er avril une série d'attaques meurtrières dans la capitale somalienne, Mogadiscio, et de nouveau menacé d'intensifier les violences durant le mois de ramadan. « Les moudjahidins ont mené des opérations dans Mogadiscio, tuant plusieurs soldats du gouvernement apostat », a affirmé le porte-parole du groupe armé, Abdelaziz Abou Moussab. A l'adresse des soldats, il a déclaré que les combattants chabab les « viseraient dans les rues et à l'intérieur de leurs bases ».


    Cinq attaques ont été rapportées lundi, dont l'explosion d'une bombe qui a tué au moins deux personnes sur un marché de la capitale, très fréquenté par des habitants qui faisaient leurs courses en vue de la rupture du jeûne le soir.

    La volonté de déclassifier l’ensemble des archives sur le Rwanda gagne du terrain

    La demande était jusque-là portée par quelques associations et journalistes, elle vient de trouver un allié inattendu en la personne de François Léotard, ministre de la défense à l'époque de l'opération «Turquoise», qui s'est prononcé pour la déclassification de toutes les archives concernant le rôle de la France au Rwanda. Vingt ans après, cette intervention militaire, déclenchée le 22 juin 1994 en plein génocide des Tutsi, suscite toujours la polémique. « Nous avons tout intérêt à ce que la vérité soit dévoilée», a-t-il déclaré lors d'un colloque organisé, lundi 30 juin au Sénat, par l'association RBF France-Forum de la mémoire.

    Hors de contrôle, l’épidémie de la fièvre Ebola inquiète l’Afrique de l’Ouest


    L'inquiétude monte face à la propagation en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone de la fièvre hémorragique due au virus Ebola, une maladie extrêmement contagieuse, sans vaccin ni traitement, très souvent mortelle. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a convoqué, mercredi 2 et jeudi 3 juillet à Accra (Ghana), une réunion de crise. Les ministres de la santé de onze pays de la région y prendront part, ainsi que les « partenaires» de l'OMS engagés dans la riposte, comme Médecins sans frontières (MSF).
    Pour le directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, le docteur Luis Sambo, «il ne s'agit plus d'une épidémie spécifique à un pays mais d'une crise sous-régionale qui requiert une action ferme des gouvernements et des partenaires».
    Le directeur des opérations de MSF, Bart Janssens, va plus loin et affirme que«l'épidémie est hors de contrôle» et que «le risque d'une propagation à d'autres zones est aujourd'hui réel». Depuis mars, 759cas de fièvre Ebola, dont au moins 467mortels, ont été notifiés à l'OMS par la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. La Guinée est le pays le plus affecté, avec, notamment, quelque 400cas, dont 65 –mortels pour 33d'entre eux– dans la capitale, Conakry.

    Alger craint l’influence grandissante de l’EIIL

    Ce n'est pas vraiment un serment d'allégeance, mais une reconnaissance certaine qui inquiète Alger. Dans une vidéo mise en ligne sur YouTube le 26 juin, un responsable d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) rend un hommage appuyé à l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), l'organisation djihadiste concurrente qui fait parler d'elle depuis sa vaste offensive armée lancée mi-juin sur une partie du territoire irakien. Le message enregistré sur une image fixe de combattants, d'une durée de près huit minutes, est attribué à Abi Abdallah Othmane El Assimi, « cadi » (juge religieux) d'AQMI « pour la région Centre », est-il précisé, autrement dit la Kabylie, dans le nord de l'Algérie, où se terre Abdelmalek Droukdel, l'émir d'AQMI.
    Dernière modification par edenmartine ; 03/07/2014 à 10h54.


  2. #2
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    149

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Au Soudan du Sud, l'humanitaire sous le feu



    Le 2 juillet 2014, sur la base de réfugiés de Bentiu gérée par l'ONU.

    Attaquée tant par l'
    armée gouvernementale restée fidèle au président Salva Kiir que par les rebelles liés à Riek Machar, son ex-vice président, l'ONG française Médecins sans frontières (MSF) a publié un rapport, mardi 1er juillet, dans lequel elle dénonce les attaques contre ses hôpitaux, ses personnels ainsi que les patients dont elle a pris la charge.


    Depuis le 15 décembre 2013, la rivalité politique entre le président sud-soudanais Salva Kiir et son ex-vice président, Riek Machar, a plongé le Soudan du Sud dans une terrible guerre civile. Cette lutte pour le pouvoir a tourné au conflit ethnique entre Dinkas, l'ethnie du président Kiir, et les Nuers, dont est issu Riek Machar.
    Des massacres ont été commis de part et d'autre et ont entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes, malgré un accord, le 10 juin, qui donne deux mois aux belligérants pour mettre en place un nouveau gouvernement.

    Lire aussi : La famine menace au Soudan du Sud


    DES PATIENS ACHEVÉS DANS LEUR LIT
    La catastrophe humanitaire en cours se double d'un ciblage sans précédent des structures humanitaires et médicales, exception faite du conflit syrien. Déjà, en 2011 et 2012, des centres de santé de MSF avaient été saccagés, notamment à Pieri et Lekwongole, dans l'Etat du Jonglei (est du pays). Désormais, MSF rapporte plusieurs incidents, dont celui intervenu à Leer, dans le sud de la province d'Unity. Début 2014, l'hôpital de l'ONG a été ravagé en même temps qu'une bonne partie de la ville, selon des témoins. En mai, les habitants revenant peu à peu, MSF s'est de nouveau installé dans la ville, mais sans les moyens nécessaires.


    « Du fait de la crise, nous avons perdu la trace de nombreux patients. Certains sont sans doute morts, faute d'avoir pu poursuivre leur traitement », déplore Muhammed Shoaib, un médecin de MSF, dans le rapport publié par l'organisation.« Maintenant que nous sommes de retour, nous ne pouvons proposer que des services très limités. Ainsi, aucune intervention chirurgicale n'est pour l'instant envisageable dans tout le sud de l'Etat d'Unité », prévient-il.


    Cette politique de destruction est allée jusqu'à violer l'enceinte des centres de soins tenus par les ONG pour y achever des blessés. Au début des heurts, en décembre 2013, 14 patients auraient été tués à l'intérieur même de l'hôpital de Bor, dans l'Etat de Jonglei. « On a tiré sur des patients dans leur lit. Du personnel humanitaire et médical a été tué, tandis qu'hôpitaux, ambulances et équipements médicaux ont été brûlés, pillés sinon détruits », explique MSF. Les employés des ONG sont aussi victimes de pressions de la part des autorités, et de groupes armés, affiliés au président Salva Kiir ou à son opposant Riek Machar. MSF, dans son rapport, dénonce aussi le vol ou la destruction de matériel médical et de denrées. En mai, la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss) avait accusé les deux camps de « crimes contre l'humanité », notamment de viols systématiques de femmes appartenant à un groupe ethnique qualifié d'« ennemi ».

    Voir : Comprendre le Soudan du Sud en une carte





    CRISE HUMANITAIRE ET SANITAIRE

    Ces attaques ont préparé le terrain à une crise humanitaire majeure. « Approximativement, 1,5 million de personnes ont abandonné leur maison, il y a plus d'un million de déplacés à l'intérieur du Soudau du Sud, et 378 000 ont cherché refuge en Ethiopie, au Kenya et en Ouganda », rappelle MSF, dont les estimations remontent au 13 juin. Selon la Minuss, le nombre de réfugiés dans les pays voisins a dépassé les 390 000 personnes au début du mois de juillet. Les organisations internationales craignent une épidémie de choléra. Environ 2 200 cas ont été recensés fin juin, et l'on constate une rapide progression dans la province de l'Equateur-Oriental.

    Pour la population sud-soudanaise, l'aide humanitaire est une nécessité absolue. La famine est de plus en plus crainte par les organisations internationales, notamment le Comité d'urgence britannique pour les catastrophes (DEC), qui rassemble 13 ONG dont Oxfam et Save the Children. « Il y a un risque très réel de famine dans certaines régions, a indiqué le responsable de la DEC, Saleh Saeed, dans un communiqué publié le 2 juillet.

    Des millions de personnes font face à une crise alimentaire extrême. » Jusqu'à présent, les Nations unies disposent seulement de 40 % des fonds nécessaires pour
    aider les Sud-soudanais.



  3. #3
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    149

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    L'Algérie envisage de rouvrir des synagogues



    Des manifestants algériens dénoncent "l'islamisation" dans la ville de Tizi Ouzou, en août 2013. Plus de 500 Algériens ont mangé et ont bu en public lors du Ramadan. | AFP/FAROUK BATICHE

    Mohamed Aïssa, le nouveau ministre algérien des affaires religieuses, surprend agréablement les modernistes de son pays et suscite l'ire des salafistes. Désigné le 5 mai à la tête du ministère, ce titulaire d'un doctorat en sciences religieuses développe un discours qui détonne avec la « tradition » et notamment celle de son prédécesseur, Bouabdallah Ghlamallah.

    Lorsque des jeunes ont décidé de manger en plein jour sur une place publique pendant le ramadan, à Tizi Ouzou, il regrette un « outrage » mais assure qu'il ne va pas « décréter une fatwa contre eux, ni solliciter les forces de l'ordre pour les arrêter ! ». Une attitude « tolérante » peu appréciée par la hiérarchie religieuse et les salafistes. Ces derniers, rappelant que l'islam est, constitutionnellement, religion d'Etat, exigeaient une intervention des autorités.
    Mohamed Aïssa donne d'autres motifs de colère aux salafistes en envisageant la réouverture des synagogues fermées dans les années 1990 dans un contexte de grande violence. Se disant ministre des affaires religieuses et donc de « toutes les religions », il a souligné, le 1er juillet, lors du forum du journal Liberté, qu'il y avait une communauté juive en Algérie


    L'armée algérienne aurait franchi la frontière avec la Libye


    Massée depuis des mois le long de la frontière avec la Libye, l'armée algérienne aurait franchi le pas, rompant ainsi avec la doctrine établie depuis l'indépendance du pays de la non-intervention de ses troupes sur un territoire étranger. « 3 500 paras, soit un régiment complet, et un groupe de soutien et d'appui logistique de 1 500 hommes, sont déployés actuellement de l'autre côté de la frontière », annonçait, dans son édition du 6 juin, le quotidien El Watan.

    Les autorités algériennes ont, depuis, démenti l'information, tandis que le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, a qualifié d'« allégations » l'idée d'une coopération concertée sur le terrain lors de sa visite à Alger, qui s'est achevée lundi 9 juin, trois semaines seulement après celle de son homologue de la défense, Jean-Yves Le Drian. L'armée algérienne, elle, n'a pourtant fait aucun commentaire.

    « IL N'Y A PAS D'ENTORSE À NOS HABITUDES »
    « Je maintiens la nature de l'opération et le nombre d'hommes », affirme Akram Kharief, auteur du blog Secret Difa3, un site très documenté sur la défense algérienne, également à l'origine de l'article paru dans El Watan. « Les opérations ne sont pas faites très en profondeur, dans une zone de 100 à 120 kilomètres sur le territoire libyen, pour occuper les points d'eau et logistiques et couper ainsi la route à des groupes armés, ajoute ce spécialiste. A ma connaissance, aucune confrontation armée n'a eu lieu





    Des chefs de la sécurité limogés après l'attaque du palais présidentiel en Somalie



    L'attaque des Chabab a eu lieu en l'absence du président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud. | AFP/ABDULFITAH HASHI NOR

    Au lendemain d'un vaste assaut par des islamistes Chabab du palais présidentiel,à Mogadiscio, le président somalien a limogé, mercredi 9 juillet, les chefs de lapolice et des services de renseignement.


    Mohamed Abdulahi Hassan a été nommé en remplacement à la tête des services de renseignement, et Mohamed Cheik Hassan est le nouveau responsable de la police.
    Khalif Ahmed Ereg, un ancien chef des services de renseignement, a été nommé ministre de la sécurité nationale. Le poste était vacant depuis la démission de son prédécesseur, en avril, à la suite d'une attaque-suicide contre le Parlement.


    GUÉRILLA
    L'assaut de mardi soir, survenu en l'absence du président Hassan Cheikh Mohamoud, ressemblait beaucoup à une autre attaque du palais présidentiel par des Chabab en février.
    Expulsés de la capitale en 2011 par la Mission de l'Union africaine en Somalie(Amisom), les islamistes Chabab, qui se sont affidés à Al-Qaida, mènent de nombreuses actions de guérilla et des attentats, visant notamment la capitale et les institutions de la Somalie. Les Chabab ont aussi revendiqué une série d'attaques dans des pays engagés au sein de l'Amisom, en particulier au Kenya voisin.


    Le rêve africain des médias français



    Plateau de la chaîne sénégalaise Télévision Futurs Médias, à Dakar. | Jane HAHN/PANOS-REA

    Il y aura 750 millions de francophones en 2050. Issue d'une étude de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), publiée en 2013, cette donnée est fréquemment citée par les dirigeants de médias français. Ils entrevoient là un marché qui pourrait bien réduire leurs problèmes du moment.


    Les Français regardent de moins en moins la télévision ? Les plus jeunes délaissent les journaux ? La réglementation est trop lourde ? La publicité stagne faute d'une croissance économique significative ? Qu'à cela ne tienne : demain, des centaines de millions de nouveaux lecteurs ou téléspectateurs, pour la plupart africains, pourraient prendre la relève. « Cette perspective constitue une opportunité de marché majeure pour l'industrie des médias français », soulignait une note d'analyse de Natixis en septembre 2013.


    C'est ainsi qu'un tropisme africain s'est, lentement mais sûrement, installé dans l'esprit des patrons de télés et de journaux, dans leurs discours et enfin dans leurs plans stratégiques.
    Certes, l'Afrique est loin d'être un désert médiatique : de multiples structures locales y sont déjà installées, certaines occupant le terrain de longue date. C'est le cas de TV5 Monde, de RFI, de France 24, d'Africa 24 ou de Jeune Afrique.
    Mais, désormais, la dynamique qui est à l'œuvre ne concerne plus seulement quelques acteurs spécialisés. Il s'agit de capter un peu de la formidable croissance africaine.



  4. #4
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    149

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Algérie : 7 morts dans un attentat à la bombe contre l'armée

    Sept membres des forces de sécurité algériennes ont été tués dans un attentat à la bombe perpétré samedi dans l'ouest du pays.
    Les forces de sécurité algériennes ont été visées par un attentat, ce dimanche 13 juillet. Trois militaires et quatre gardes communaux sont morts dans l'explosion d'une bombe dans la région de Sidi Bel-Abbès, dans l'ouest du pays.
    L'engin a explosé au passage d'un groupe de la garde communale, un corps de sécurité créé en 1994, accompagné de soldats.
    L'attaque a eu lieu à Sidi Chaïb, près de Sidi Bel-Abbès, à 440 km à l'ouest d'Alger.


  5. #5
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    149

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    En Egypte

    Nouvelle condamnation de masse contre les Frères musulmans





    Un tribunal égyptien a condamné, dimanche 13 juillet, 101 partisans de l'ex-président Mohamed Morsi, destitué par l'armée, à trois années de prison pour des violences commises peu après l'éviction du chef d'Etat islamiste il y a un an, a rapporté l'agence officielle Mena.



    Dix-sept autres, mineurs, ont été acquittés alors que la centaine d'accusés, tous présentés par le parquet comme des « membres des Frères musulmans », la confrérie déclarée « terroriste » de M. Morsi, devaient
    répondred'affrontements ayant fait 18 blessés en juillet 2013 à Damiette, dans le delta du Nil.


    Depuis la destitution et l'arrestation par
    l'armée de M. Morsi le 3 juillet 2013, les autorités égyptiennes sont régulièrement accusées d'utiliser la justicecomme un outil de répression, notamment contre son influente confrérie. Cette dernière avait remporté toutes les élections organisées depuis la révolte ayant mis fin, en 2011, à trois décennies de pouvoir absolu de Hosni Moubarak.


    15 000 ARRÊTÉS ET DES CENTAINES CONDAMNÉS À MORT



    La quasi-totalité de sa direction, actuellement derrière les barreaux, encourt la peine de mort dans des dizaines d'affaires. En outre, policiers et soldats répriment dans le sang les partisans de M. Morsi : plus d'un millier ont été tués, 15 000 arrêtés et des centaines condamnés à mort à l'issue de
    procès expéditifs de masse dénoncés par la communauté internationale et des ONG.


    Depuis, les attaques contre les forces de l'ordre sont devenues quasi-quotidiennes. Selon le gouvernement, plus de 500 policiers et soldats ont été tués dans ces attentats, pour la plupart revendiqués par des groupes jihadistes. Ces mouvements n'ont aucun lien connu avec les Frères musulmans, mais les autorités ont déclaré la confrérie vieille de 86 ans « terroriste », la renvoyant brusquement à la clandestinité.
    Le tombeur de M. Morsi, son ex-ministre de la
    défense Abdel Fattah al-Sissi, récemment élu président avec 97 % des voix, a promis d'en finir avec le mouvement islamiste.




    Libye

    Combats autour de l'aéroport de Tripoli



    Un soldat de l'armée libyenne à un checkpoint, le 26 janvier à Tripoli. | AFP/MAHMUD TURKIA

    Des roquettes se sont abattues dans le périmètre de l'aéroport de Tripoli, dimanche 13 juillet. « Des affrontements ont suivi entre des ex-rebelles de Zenten qui contrôlent l'aéroport et d'autres groupes qui veulent les chasser », a indiqué une source aéroportuaire. Les vols ont été suspendus.
    Ces affrontements interviennent après des appels lancés sur les
    réseaux sociauxpar des milices islamistes pour chasser les ex-rebelles de Zenten des sites qu'ils occupent à Tripoli, dont l'aéroport, situé à 25 km de la capitale.
    Depuis la chute de Kadhafi en octobre 2011, l'aéroport de Tripoli est sous le contrôle de ces ex-rebelles de Zenten, une ville à 170 km au sud-ouest de Tripoli. Bien implantées dans la capitale, les Zentanis contrôlent l'aéroport et plusieurs sites militaires sur la route menant de Tripoli à l'aéroport.
    Hostiles aux islamistes, ils sont considérés par leurs rivaux comme le bras armé du courant libéral, et sont parmi les brigades les plus disciplinées et les mieux
    armées de Libye. Elles dépendent officieusement du ministère de la défense, et ont revendiqué l'attaque du 18 mai contre le Congrès général national (CGN, Parlement), réclamant sa dissolution.




    L'attaque contre l'aéroport a été revendiquée notamment par la Cellule des opérations des révolutionnaires de Libye, composée de plusieurs milices islamistes, considérées comme le bras armé du courant islamiste en Libye. Sur sa page
    Facebook, cette milice indiquait dimanche que « les forces des révolutionnaires arrivent dans le périmètre de l'aéroport de Tripoli et s'affrontent avec des groupes armés qui s'y trouvaient ».


    Les autorités de transition ont jusqu'à présent échoué à
    dissoudre ou désarmer ces groupes d'ex-rebelles qui font la loi dans le pays et contrôlent toujours plusieurs installations stratégiques.
    Ces affrontements interviennent alors que la porte-parole du département d'Etat Jen Psaki affirme que les Etats-Unis craignent que le pays ne sombre dans l'anarchie.

    « Les Etats-Unis sont très inquiets de la violence en cours en Libye et les prises de position dangereuses qui pourraient conduire à un conflit généralisé. Nous affirmons notre soutien à la transition démocratique libyenne et appelons à l'installation de la nouvelle Chambre des représentants le plus tôt possible ».


    La porte-parole a également appelé à
    travailler à la rédaction d'une nouvelle Constitution « sans interférence ou violence ».

    RÉSULTAT DES ÉLECTIONS CONNU LE 20 JUILLET
    La Haute Commission électorale (HNEC) libyenne a annoncé le 6 juillet que seuls 184 sièges (sur 200) avaient été pourvus, le vote ayant été annulé dans plusieurs bureaux en raison de violences. Le scrutin avait été maintenu malgré une escalade des violences en particulier dans l'est du pays, théâtre depuis un mois d'affrontements quotidiens entre une force paramilitaire loyale au général dissident Khalifa Haftar et des groupes islamistes qui pullulent dans la région et s'en prennent également à
    l'armée. Les résultats définitifs doivent être annoncés le 20 juillet.




    Les listes politiques ayant été bannies, seuls des « candidats individuels » – mais pas forcément indépendants – avaient été appelés à se
    présenter, et la grande majorité des vainqueurs sont méconnus du grand public. La compositionpolitique du futur Parlement ne sera donc connue qu'après la formationde blocs parlementaires.

    Les Libyens avaient manifesté un faible engouement pour ces élections, jugées cruciales par la communauté internationale pour
    sortir le pays de l'anarchie. Les nouveaux élus de la future Chambre des représentants remplaceront le Congrès général national (CGN, Parlement), la plus haute autorité politique et législative, dont la légitimité est contestée et qui est accusée d'avoir aggravé la crise dans le pays en raison d'une lutte d'influence entre les courants libéral et islamiste.




    Centrafrique

    Djotodia reconduit à la tête de l'ex-rébellion Séléka




    Michel Djotodia à l'aéroport de Bangui en janvier. | AFP/ERIC FEFERBERG

    L'ex-président centrafricain Michel Djotodia, qui dirigeait la coalition rebelle Séléka qui l'a porté au
    pouvoir en mars 2013, a été reconduit à la tête du mouvement à l'issue d'une assemblée générale à Birao, dans le nord du pays, a-t-on appris samedi 12 juillet de source proche de l'ex-rébellion.



    Michel Djotodia avait dû abandonner le pouvoir en janvier 2014 pour se réfugier au Bénin, sous la pression de la communauté internationale, en raison des graves exactions contre les civils qui ont eu lieu sous son régime après la prise du pouvoir de la Séléka. Ces violences ont entraîné l'intervention en décembre 2013 de la force française Sangaris, toujours présente aux côtés de la force africaine Misca.


    Djotodia est sous le coup de sanctions internationales, onusiennes et américaines depuis mai 2014, comme le numéro deux de la Séléka, le « général » Nourredine Adam, à l'initiative de cette réunion de Birao. L'ex-président François Bozizé, renversé par la Séléka, est aussi sous le coup des mêmes sanctions. Birao est le fief de Djotodia où vit son ethnie, celle des Goula.
    « Un bureau d'une trentaine de personnes issues des différentes tendances de l'ex-Séléka a été mis en place », a encore affirmé la source.


    LUTTES DE POUVOIR INTERNES
    L'ex-rébellion (majoritairement musulmane) est toujours active militairement dans le centre et le nord du pays, notamment contre les milices anti-balaka (majoritairement chrétiennes) au cours d'affrontements dont les civils, dans les villes et villages, sont les premières victimes. Depuis sa défaite, elle est minée par des luttes de pouvoir internes.

    Ainsi, en mai, une réunion tenue cette fois à Ndélé, autre ville du Nord, avait désigné comme coordinateur politique le « général » Abdoulaye Hissène, depuis devenu conseiller à la présidence de transition centrafricaine. Ndélé est la région natale d'Abdoulaye Hissène, un Ronga.

    Un forum de réconciliation nationale en République centrafricaine est prévu du 21 au 23 juillet à Brazzaville, dans le but d'obtenir un cessez-le-feu entre groupes armés dans un pays ravagé depuis mars 2013 par de terribles violences inter communautaires et le grand banditisme, qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

    Dernière modification par edenmartine ; 14/07/2014 à 07h42.


  6. #6
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    149

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    La Zambie affirme être prête à faire face à Ebola et dément les dires de l'OMS




    Un haut officiel du gouvernement zambien a réagi avec véhémence aux affirmations avancées par un officiel de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) selon lesquelles la Zambie n'était pas prête à combattre le virus Ebola, a rapporté mardi le Zambia Daily Mail.
    Lundi, le directeur de l'OMS en charge de la prévention et du contrôle de la maladie au bureau régional pour l'Afrique, Francis Kasolo, a déclaré que la Zambie n'était pas prête à faire face à Ebola qui ravage le pays d'Afrique de l'est.
    Mais le ministre de la Santé du pays, Joseph Kasonde, a déclaré que le communiqué était mensonger et que contrairement aux affirmations de l'OMS, le ministère a mis en place des mesures adéquates pour contenir la maladie mortelle.
    "Le ministère de la Santé a pris toutes les précautions nécessaires et continue de prendre toutes les précautions nécessaires. Il n'y a par conséquent aucune raison de laisser la place à l'appréhension ou à la panique", a-t-il déclaré, cité par le journal.
    Selon lui, le ministère a constitué une équipe d'experts qui a déjà lancé des campagnes de formation et de sensibilisation dans tous les grands ports d'entrée, y compris dans les quatre principaux aéroports du pays.
    "J'aimerais informer le pays que bien que la Zambie ne soit pas immédiatement menacée, et la Zambie n'a jamais connu de cas d'Ebola dans son histoire, le ministère de la Santé continue d'être vigilant et a mis en place des mesures pour réduire la menace s'il y en avait une", a-t-il affirmé.
    "Le gouvernement prend tout commentaire de l'OMS très au sérieux et les commentaires de M. Kasolo n'étaient pas pertinents vu ce qu'il se passe sur le terrain", a-t-il ajouté.




    Epidémie d’Ebola: une course contre la montre




    Zone à haut risque de contamination dans le centre de soins de MSF pour les malades d’Ebola de Kailahun, Sierra Leone.




    L’épidémie d’Ebola continue de s’étendre, en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, sans que l’OMS et ses partenaires sur le terrain ne réussissent à l’endiguer.

    En cause, les difficultés pour retrouver les personnes entrées en contact avec les malades. D’autant qu’une fois localisées, celles-ci refusent parfois de coopérer, par peur et par ignorance.

    « Une course contre la montre est engagée pour stopper la propagation de l’épidémie », souligne l’ONG Médecins sans frontières (MSF). « Le temps nous est compté car plus la détection des malades et le suivi des contacts tardera, plus il sera difficile de contrôler l’épidémie », précise Anja Wolz, coordinatrice du programme d’urgence pour MSF. « Or nous n’avons encore aucune idée du nombre de villages affectés (en Sierra Leone n.d.l.r). Je crains que nous n’ayons découvert que la partie visible de l’iceberg. »

    La Sierra Leone, voisine de la Guinée, connaît en effet une propagation incontrôlée de la maladie. Au cours des deux dernières semaines, MSF a pris en charge près de 70 patients présentant des symptômes semblables à ceux du virus Ebola dans le district de Kailahun, une province à l’Est du pays. Et « près de 40 cas ont été enregistrés dans le seul village de Ngolahun », poursuit Anja Wolz.

    Informer les populations
    Au-delà de la prise en charge médicale, le contrôle de l’épidémie nécessite le suivi et la recherche des cas et des personnes entrées en contact avec eux. Il est également impératif d’informer au mieux les populations, pour éviter que les familles des malades et les survivants ne soient exclus de leur village. « Ebola suscite la peur au sein des communautés, malades et survivants étant souvent stigmatisés », explique Anja Wolz. « Des familles sont chassées de leur village, des malades sont bannis et meurent dans la solitude. »
    Pour lutter contre ces comportements, « les équipes MSF organisent des activités publiques de promotion de la santé avec des patients guéris ». Elles mènent également des campagnes de sensibilisation afin d’expliquer les modes de propagation du virus.
    Parmi les messages délivrés, « encourager les populations à signaler les cas de fièvres hémorragiques, à éviter les contacts avec les malades atteints du virus Ebola, et à
    ne pas toucher le corps d’une personne décédée des suites de la maladie. »

    Une épidémie sans précédent
    « L’épidémie d’Ebola qui frappe l’Afrique de l’Ouest est d’une ampleur sans précédent par sa répartition géographique, le nombre de cas, et le nombre de décès », note MSF. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 930 cas d’Ebola dont 580 décès ont été rapportés depuis le début de la flambée en Guinée, Sierra Leone et au Libéria. Et le nombre de cas ne cesse de croître rapidement.
    Entre le 8 et le 12 juillet seulement, 79 nouveaux cas et 13 décès ont été signalés au Libéria. En Sierra Leone, 49 cas et 52 décès dans cette même période.





    Mali: échange de prisonniers à la veille des négociations de paix








    • Le Premier ministre malien Moussa Mara au Parlement à Bamako, le 29 avril 2014.


    Une quarantaine d'hommes de l'armée régulière malienne sont rentrés par avion, mardi 15 juillet, à Bamako. Ils avaient été faits prisonniers lors de la bataille de Kidal fin mai dernier. Au même moment, le gouvernement malien a procédé à la libération d'une quarantaine de Touaregs faits prisonniers lors de patrouilles dans le nord du Mali.

    Il est un plus de 18h TU, ce mardi 15 juillet, quand l’avion s'est posé sur la base de l’armée malienne, à Bamako. De son ventre sortent les ex-prisonniers, ils sont une quarantaine, militaires, mais surtout policiers maliens. Le Premier ministre, Moussa Mara, est là pour les accueillir.
    L’émotion se lit sur les visages. Dans un coin, certains parents de prisonniers libérés sont présents. Une dame très émue pleure. Son fils vient de revenir à la maison. Il a survécu. Ils avaient tous été faits prisonniers lors des événements de fin mai dernier à Kidal. Les groupes rebelles avaient défait l’armée malienne.
    En échange de ces libérations, les groupes armés ont obtenu de Bamako la libération d’une quarantaine de Touaregs, arrêtés par l’armée malienne lors de patrouilles dans le nord du pays.
    L’échange de prisonniers s’est déroulé sans incident. De part et d’autre, l’opération a été baptisée « mesures de décrispation », d'apaisement avant le début des négociations d’Alger qui s'ouvrent ce mercredi 16 juillet. Là-bas, groupes armés du Nord et gouvernement malien sont présents pour parler de paix dans le septentrion. Six ministres maliens ont effectué le déplacement.




    Dernière modification par edenmartine ; 16/07/2014 à 04h51.


  7. #7
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    No man's land
    Messages
    5 065
    Thanks
    0
    Total, Thanks 9 803 fois
    Pouvoir de réputation
    158

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Trop de malheurs, trop de souffrances et certainement trop d'incertitudes à l'égard d'un avenir plutôt sombre
    Forever HD 7420, Géant 2500 HD

    "Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console"

    "Qui que tu sois, viens, viens. Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir"

  8. #8
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    149

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Pour l'ONU, la crise alimentaire au Soudan du Sud est " la pire au monde"





    Dans un camp de l'ONU au Soudan du Sud, le 24 juillet.

    Dans une déclaration unanime adoptée vendredi 25 juillet, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU
    « se déclarent très inquiets de la situation d'insécurité alimentaire catastrophique au Soudan du Sud, qui est désormais la pire au monde ».

    « La crise au Soudan du Sud risque de se transformer
    bientôt en famine en raison de la poursuite du conflit
    et du fait que les civils sont visés et forcés de
    fuir. »


    Le Conseil exhorte pour cette raison les pays donateurs qui se sont engagés en mai dernier à verser plus de 618 millions de dollars, lors d'une conférence à Oslo, à « tenir leurs engagements et à augmenter leur contribution ». L'ONU appelle tous les protagonistes du conflit à protéger les civils, en particulier les femmes et les enfants, et à faciliter la livraison de l'aide humanitaire.
    Dans une autre déclaration adoptée vendredi, le Conseil déplore également « le manque de progrès vers la paix et la réconciliation » au Soudan du Sud.
    Il appelle les belligérants à
    cesser immédiatement les hostilités et à reprendre les négociations, et réaffirme que les attaques contre les civils ou les casques bleus« peuvent constituer des crimes de guerre »
    .



    LES DISCUSSIONS DE PAIX DOIVENT REPRENDRE
    La guerre civile qui déchire le Soudan du Sud, fondé en 2011 après des décennies de conflit avec Khartoum, s'est accompagnée de massacres ethniques. Elle a fait des milliers, voire des dizaines de milliers de morts, et chassé de chez eux plus de 1,5 million de Sud-Soudanais.
    Les belligérants sud-soudanais doivent reprendre fin juillet les pourparlers de paix suspendus depuis un mois, selon l'Autorité intergouvernementale pour le développement, l'organisation est-africaine chargée de la médiation.
    Les discussions entre le gouvernement du président Salva Kiir et la rébellion dirigée par son ancien vice-président Riek Machar sont suspendues depuis le 23 juin, les deux parties se rejetant mutuellement la responsabilité du blocage.




  9. #9
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    149

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    L’ambassade d’Algérie en Libye fermée jusqu’à nouvel ordre






    En raison de la dégradation continue de la situation sécuritaire en Libye, l’Algérie a décidé de ne plus nommer d’ambassadeur dans ce pays, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

    Nous apprenons d’ailleurs que l’actuel titulaire du poste, Abdelhamid Abou Zaher, vient d’être nommé ambassadeur de l’Union africaine auprès de la Ligue arabe. Pour faire en sorte que cette décision ne pénalise pas les Algériens encore établis sur le territoire de l’ex-Jamahiriya, une source digne de foi indique que les autorités algériennes ont décidé de maintenir ouverts les services du consulat général d’Algérie à Tripoli. L’on mentionne toutefois qu’il ne sera assuré qu’un service minimum.

    L’Algérie a, rappelle-t-on, pris la décision le 16 mai dernier de fermer à titre provisoire son ambassade et son consulat général à Tripoli en raison d’une «menace réelle et imminente» visant ses diplomates. «Suite à des informations certaines sur l’existence d’une menace réelle et imminente ciblant nos diplomates et agents consulaires, il a été décidé, en coordination avec les autorités libyennes, de procéder à titre préventif et urgent, à la fermeture de notre ambassade et de notre consulat général à Tripoli», avait alors indiqué un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.

    De nombreux enlèvements et attaques visant les représentations diplomatiques ont eu lieu en Libye depuis le renversement du colonel El Gueddafi. L’ambassadeur de Jordanie en Libye, Fawaz Al Aïtan, avait été enlevé en avril, lors d’une attaque contre son convoi à Tripoli. Il a été libéré un mois plus tard dans le cadre d’un échange avec la Jordanie, qui a remis aux autorités libyennes un djihadiste libyen.

    Des groupes extrémistes à l’influence grandissante sont régulièrement accusés d’être derrière ce type d’attaque, rarement revendiquée. Les autorités libyennes de transition, qui ne sont pas parvenues à former une police et une armée professionnelles, avaient reconnu pour la première fois, en mars, la présence en Libye de très nombreux groupes terroristes, dont celui Mokhtar Belmokhar, les Signataires par le sang, qui avait attaqué, en janvier 2013, le complexe gazier de Tiguentourine.

    Certaines sources affirment que la menace qui planait sur l’ambassade d’Algérie à Tripoli émanait du groupe terroriste dirigé par Mokhtar Belmokhar. En raison des violents affrontements dans la capitale, les Etats-Unis ont fini aussi par évacuer hier tout leur personnel diplomatique de leur ambassade. La représentation diplomatique américaine fonctionnait déjà avec un personnel réduit mais Washington a décidé d’évacuer l’équipe restante.
    Les diplomates américains se sont rendus par route en Tunisie pour se mettre en sécurité. Cette évacuation intervient quelques heures après que le gouvernement libyen a mis en garde contre «l’effondrement de l’Etat».






    Alger agacé par les déclarations de François Hollande sur le crash du vol MD-83




    le 27 juillet 2014 à 1 h 40 min - Ali Bekhtaoui, Ali Idir.



    La forte implication du président français François Hollande dans le dossier du crash du MD-83 agace les autorités algériennes. « Le président français cherche à exploiter un drame pour des raisons politiques internes. Il fait en sorte comme si l’Algérie n’existe pas », déplore une source gouvernementale algérienne.

    « M. Hollande a affirmé aujourd’hui que tous les corps des passagers du vol seront rapatriés en France alors qu’il n’y a aucune coordination avec l’Algérie sur ce dossier », ajoute notre source.


    Impopulaire dans son pays, le président Hollande s’est fortement impliqué dans le dossier du crash de l’avion d’Air Algérie. « Même nos partenaires maliens et burkinabés sont gênés par cette hyperactivité de Hollande qui cherche à montrer qu’il n’y a que la France qui s’occupe de la gestion de ce crash, ce qui est faux », affirme notre source qui assure que les corps des victimes algériennes de ce crash seront rapatriés directement en Algérie.


    « La police scientifique algérienne fait partie de la délégation conduite par les ministres des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et des Transports Amar Ghoul qui s’est rendue au Mali. Elle va procéder à l’identification des corps des victimes algériennes pour les rapatrier en Algérie », affirme notre source, en signalant que tous les corps n’ont pas été désintégrés par la violence du crash.








    Somalie : 350 000 déplacés menacés de famine








    Plus de 350 000 personnes ont besoin d’aide alimentaire urgente dans la capitale somalienne, Mogadiscio, livrée à l’instabilité, une situation alarmante qui concerne également d’autres villes du pays, a indiqué hier l’ONU.


    «La situation alimentaire a empiré avec les menaces de sécheresse dans certaines parties de la Somalie», affirme un rapport de l’agence onusienne pour la coordination de l’aide humanitaire. «Les ONG sont dans l’incapacité de faire face aux besoins de plus de 350 000 déplacés à Mogadiscio», s’inquiète le rapport, signalant des «taux alarmants de malnutrition» dans la capitale livrée aux attaques des insurgés islamistes shebab.
    Cette alerte intervient trois ans après la famine de 2011, qui a provoqué la mort de 250 000 personnes, pour moitié des enfants de moins de cinq ans. Le rapport met en cause «une pénurie de fonds et une situation sécuritaire volatile qui a restreint la capacité de distribution dans les camps de déplacés». Il y a moins d’une semaine, des ONG ont à nouveau sonné l’alerte, réclamant une aide urgente sur la période des trois à six mois prochains pour éviter une nouvelle catastrophe liée à la sécheresse, affirmant que moins de 30% des fonds nécessaires pour la Somalie sont actuellement pourvus.

    Le rapport de l’ONU fait également état d’une situation de «malnutrition, au-dessus du niveau d’urgence» dans sept villes du pays, dont Garowe, Galkayo et Kismayo. La capitale et ses milliers de déplacés vivant dans des habitations de fortune enregistrent la «plus grave détérioration», précise-t-il. Le 20 juillet 2011, alors qu’une des pires sécheresses en un demi-siècle affectait plus de 10 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique, l’ONU avait déclaré en état de famine plusieurs régions de Somalie, où l’état de guerre et de chaos permanent depuis 1991 avait aggravé la catastrophe climatique.

    Chassés de Mogadiscio en août 2011, les shebab ont abandonné un à un la quasi-totalité de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie, mais contrôlent toujours de vastes zones rurales et privilégient désormais les actions de guérilla et les attentats, visant notamment la capitale et les institutions du pays.


  10. #10
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 904
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    149

    Re : Ailleurs .........En Afrique

    Libye : plusieurs Etats appellent leurs ressortissants à quitter le pays





    Le
    Royaume-Uni a appelé, samedi 26 juillet, ses ressortissants (100 à 300) à quitter la Libye, arguant de la détérioration de la situation dans le pays.

    Dimanche 27 juillet, un convoi de l'ambassade de Grande-Bretagne a été attaqué. Son porte-parole a évoqué une tentative de vol de voiture qui n'a pas fait de victimes. Située dans la capitale, Tripoli, elle reste ouverte mais avec un personnel réduit, selon les nouvelles recommandations publiées sur le site du bureau des affaires étrangères (Foreign Office).

    « En raison de l'intensification des combats
    à Tripoli et de l'instabilité régnant dans
    toute la Libye, le Foreign Office déconseille
    tout
    voyage en Libye. Les ressortissants
    britanniques en Libye doivent
    partir
    maintenant par des moyens privés.
    »

    Dès le 16 juillet, la Belgique, la Turquie, l'Espagne et Malte avaient donné la même consigne à ses concitoyens. Berlin a également enjoint, dimanche 27 juillet, aux Allemands de sortir du territoire.

    « La situation est extrêmement imprévisible et incertaine. »
    Les Etats-Unis ont, quant à eux, évacué samedi sous escorte aérienne tout leur personnel diplomatique de leur ambassade en Libye, qui s'était retrouvé pris, depuis le 13 juillet, dans de violents combats entre milices rivales sur la route de l'aéroport de Tripoli.

    « LIMITER AU MINIMUM LES DÉPLACEMENTS »
    De nombreux pays européens se contentent pour l'heure de
    déconseiller fortement les voyages en Libye. C'est le cas notamment du Portugal, de l'Autriche ou encore des Pays-Bas.
    La France n'a pas émis de telle recommandation, mais a appelé les voyageurs à« la plus extrême prudence » et déconseillé de se rendre dans plusieurs zones du pays. D
    e son côté, l'Italie a invité ses ressortissants à « limiter au minimum les déplacements sur le territoire, même dans les villes » et à « se tenir informés en permanence de la situation sécuritaire ».


    ATTAQUE MEURTRIÈRE À BENGHAZI
    Benghazi est, depuis vingt-quatre heures, le théâtre de violents combats entre l'armée et des groupes islamistes. Au moins 38 personnes, essentiellement des soldats, ont été tuées, et on déplore quelque 50 blessés. La veille, les insurgés avaient lancé une offensive contre le quartier général de l'unité des forces spéciales de l'armée près du centre de la ville.

    Mardi 22 juillet, au moins quatre soldats sont morts dans un double attentat-suicide contre une base militaire de la ville. Les milices islamistes font la loi à Benghazi depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en 2011. Cette ville est le théâtre d'affrontements quasi quotidiens entre l'armée et les groupes radicaux, dont Ansar Al-Charia, classé par Washington comme une organisation terroriste.

    La situation se dégrade dans le pays. Dans la capitale, Tripoli, le quartier de l'aéroport international – fermé depuis le 13 juillet – est depuis plusieurs jours en proie à des affrontements entre milices rivales. Ces violences ont fait au moins 97 morts et 400 blessés, selon le dernier bilan du ministère de la santé, communiqué le 27 juillet.



Page 1 sur 5 123 ... DernièreDernière

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •