Rugby : Laporte se porte candidat à la présidence de la Fédération
Après sélectionneur du XV de France, secrétaire d'Etat aux sports, Bernard Laporte, le manageur du RC toulonnais, leader du Top 14 et demi-finaliste de Coupe d'Europe, veut briguer la présidence de la FFR en 2016. « Oui, ma décision est prise », a-t-il confirmé, vendredi 25 avril, dans un entretien avec le quotidienL'Equipe.
« Je vais en parler d'abord à mon président Mourad Boudjellal », ajoute-t-il cependant aussitôt, reconnaissant que celui-ci « est capable » de le « faire changer d'avis ». « Je vais aller au bout de mon contrat, qui se termine en 2015. Et après, oui, il faut se présenter aux élections de 2016. J'ai des idées. Si j'y vais, c'est pour changer les choses », poursuit-il. Et d'exposer le point phare de son programme : « Ce que je voudrais, c'est qu'un président de la Fédération ne puisse se présenter que pour deux mandats, pareil pour un membre du comité directeur. Et si un jour je suis président, c'est la première chose que je ferai ». « Je trouve inacceptable, je dis bien “inacceptable”, que des gens soient dans une Fédération depuis trente ans. Ce sont des égoïstes, ils ne servent pas le sport, ils se servent eux », tranche-t-il.
Toulon: Laporte ira jusqu'en 2016 (officiel)
Publié le 26 avril 2014 à 17h50
Mis à jour le 26 avril 2014 à 17h51
S'il a officialisé son intention de briguer la présidence de la Fédération française de rugby (FFR) lors des élections de juin 2016, Bernard Laporte, dont l'actuel contrat avec le Rugby Club Toulonnais arrivera à échéance un an plus tôt, en juin 2015, prolongera bel et bien son bail d'une saison supplémentaire, confirme ce samedi le club varois via son compte Twitter et suite à la conférence de presse donnée par le manager toulonnais à la veille de la demi-finale de H Cup face au Munster. Si rien n'est encore signé, le manager des champions d'Europe et son président ont trouvé un terrain d'entente : "En 2015, de nombreux joueurs vont s'arrêter. Bernard aura alors à reconstruire et ça l'excite. C'est un bâtisseur", explique Mourad Boudjellal dans le quotidienL'Equipe.
Pro D2, Match à rejouer- La Rochelle "en réflexion" sur les suites à donner
Par Bruno POUSSARD le 26/04/2014 à 10:49, mis à jour le 26/04/2014 à 10:51@RugbyramaFR L'heure n'est pas encore à la communication sur les bords de l'Atlantique. Après l'annonce de la décision de la commission d'appel de la FFR (annulant celle de la LNR) vendredi soir, les dirigeants rochelais réfléchissent désormais, avec leurs avocats, aux suites à donner ou non à cette décision de faire rejouer le match contre Carcassonne (d'ici les demi-finales).
"A l'heure actuelle, nous ne savons vraiment pas du tout ce qu'il en sera", illustre le directeur général du club au téléphone ce samedi matin. A la veille de la rencontre opposant l'ASR à Aurillac pour le compte de la 28e du Pro D2,Pierre Venayre se réjouit néanmoins déjà de l'invalidation de la décision de la LNR qui donnait la victoire à Carcassonne: "Oui, c'est satisfaisant... C'était un minimum. On verra pour le reste ensuite".
Litige avec Carcassonne: Le président rochelais, V. Merling, regrette la "lenteur de la procédure"
Par Fabien Pomiès le 26/04/2014 à 12:31, mis à jour le 26/04/2014 à 12:31 Après avoir appris que la rencontre contre Carcassonne allait être à rejouer, le président de La Rochelle, Vincent Merling, s'est fendu d'un communiqué sur le site du club.
Nous sommes très satisfaits que la Commission d'Appel de la FFR ait désavoué la Commission de Discipline et des Règlements de la LNR. Cette décision démontre, s'il en était nécessaire, que notre appel était bien fondé. Nous regrettons en revanche que la lenteur de la procédure ne nous permette pas de rejouer ce match dans des conditions respectueuses de l'équité sportive et de la santé des joueurs (Equipe Espoirs en demi-finale et Equipe Première en course pour la qualification). Cette décision vient fragiliser la position du corps arbitral et risque d'ouvrir la porte à de nombreuses contestations. Enfin et surtout, nous estimons et affirmons toujours avoir acquis sportivement la victoire sur le terrain à Carcassonne".
Top 14, MHR - Fabien Galthié: "Je pense qu’on peut être champion avec Montpellier"
Comment jugez-vous l’évolution du rugby ?
Comme étant inéluctable. Moi, je ne croyais pas au rugby professionnel, je croyais que ça ne marcherait pas. Mais la société évolue donc le rugby évolue. Longtemps, il a été un sport conservateur, figé et campé sur ses traditions – ce qui a fait et fait toujours son charme – mais au bout d’un moment tout a volé en éclat ! La force de la tradition n’a pas résisté. Et je dirai même que les instances du rugby n’ont jamais anticipé ce qui allait arriver. Elles ont tout le temps subi et elles subissent encore.
Vous abordez le problème du dopage, que vous dites avoir connu en Afrique du Sud, est-ce selon vous un fléau qui touche encore ce sport ?
C’est vrai que j’ai été témoin de certaines piqûres. Mais on ne parlait pas de dopage. Le docteur frappait à la porte avant le match en disant « vitamines » et en demandant qui en voulait. Je pouvais imaginer que là dedans, il y avait de drôles de vitamines... Donc oui, c’est possible que ça existe encore. Mais on ne le sait pas vraiment, on le saura plus tard. Avant de dire que quelqu’un est dopé, il faut surtout qu’il soit pris. Mais il se peut aussi que cela n’existe plus.
Vous entraînez depuis dix ans maintenant. Quel bilan tirez-vous de cette seconde vie ?
C’est riche, très riche ! J’ai beaucoup appris, que ce soit sur moi, sur les hommes, sur la dynamique sociale... et j’apprends toujours. On parle de quelque chose que je ne considère pas comme un métier. En parallèle vous exercez le rôle de commentateur sportif pour France Télévisions aux côtés de Mathieu Lartot. Vivez-vous cela comme une bulle d’air ? C’est exactement ça. Le rugby est comme une passion qui me brûle... elle m’aspire et puis je m’en échappe. Puis elle me manque et m’aspire à nouveau. J’essaie souvent de prendre de la distance mais je me rends compte à chaque fois que mon passeport, ma clé, mon moyen de rencontre ou d’existence... c’est le rugby ! Donc j’y retourne. Et ce n’est que dans cette bulle d’air que j’ai l’impression que, pour une fois, je ne me brûle pas, que je deviens transparent, simple observateur d’un spectacle. Et ce coup-ci, ma passion je l’ai ! Elle ne me brûle plus, elle me rend heureux. «Je pense qu’on peut être champion avec Montpellier»
Cette fonction vous a amené à manquer des matches de votre propre équipe de Montpellier. Cela ne vous a jamais posé problème ?
Ça a été clair d’entrée. En signant à Montpellier je leur ai dit : « Ok, mais ça je le garde. Ne me l’enlevez pas ! » C’est ancré, et pour les joueurs c’est presque anecdotique. Je suis là toute la semaine à l’entraînement. C’est une bonne expérience. Regardez comment ça se passe avec Bernard Laporte à Toulon, il n’est pas là pour le match et ça se passe super bien. Voyez comme c’est intéressant une dynamique de groupe.
Après la finale de Top 14 perdue en 2011, est-ce la bonne année pour Montpellier ? Oui, je pense qu’on peut être champion. La probabilité est là, tout comme pour les autres équipes qualifiées. Au fur et à mesure qu’on avance, on se dit que c’est possible. Mais le championnat reste encore très intense.
Pensez-vous honorer votre contrat avec Montpellier jusqu’à son terme en 2017 ?
Je ne sais pas. Au Stade Français, je n’étais pas allé jusqu’au bout. Ce qui est important c’est de ressentir les choses. Il faut anticiper le moment où les joueurs n’ont plus envie de te suivre et où toi tu n’as plus envie qu’ils te suivent. À mon sens, il vaut toujours mieux partir un peu plus tôt qu’un peu trop tard. Trop tard, ce n’est pas beau, ça fait des plaies. Aujourd’hui, je n’ai rien à jeter de mon aventure à Montpellier. Je veux tout garder. Où-vous imaginez vous dans dix ans ? Je m’imagine souvent ne plus entraîner. Des fois ça me brûle trop, donc je m’en écarte un petit peu. Mais très vite je reviens. C’est paradoxal. Mais mon parcours est comme ça. Si je suis entraîneur dans dix ans, c’est bien. Mais j’ai aussi le fantasme de me retrouver à tailler la vigne, ou bien de vivre au beau milieu des oliviers. Mais combien de temps cela durerait et en serais-je vraiment capable ? Vous verra-t-on un jour sélectionneur alors que votre nom avait été déjà évoqué en 2007 et 2011... (Il coupe) Et qu’il y aura sûrement quelqu’un d’autre en 2015, je le sais bien. Pour moi, ça ne s’est pas fait par deux fois mais j’ai du mal à en parler. Je ne veux pas sortir de ma réserve. Sur ce sujet là, je suis très à l’aise pour dire que je suis mal à l’aise. Et j’ai peur que ça soit mal pris.
Dans votre livre, on apprend que vous auriez refusé de co-entraîner le XV d’Angleterre ?
Je n’ai pas refusé. Un cabinet de conseil et d’audit m’avait «shortlisté». Il y avait trois ou quatre noms dont je faisais partie. Il m’avait demandé d’écrire une lettre de motivation. Et je n’ai pas voulu. J’ai eu peur que cette lettre s’égare et peur des commentaires en France étant donné la rivalité entre la France et l’Angleterre en rugby. Qu’on me voit en fait un peu comme un traître. Donc je n’ai pas été candidat et je n’ai pas été retenu. Si j’avais été retenu, je dois avoir l’honnêteté de dire que j’y serai allé.
VIDEO. XV d'Angleterre: «Si j’avais été retenu, j’y serai allé»
Dernière modification par edenmartine ; 26/04/2014 à 16h44.