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Discussion: Rugby

Vue hybride

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    Re : Rugby

    Rugby : Laporte se porte candidat à la présidence de la Fédération



    Après sélectionneur du XV de France, secrétaire d'Etat aux sports, Bernard Laporte, le manageur du RC toulonnais, leader du Top 14 et demi-finaliste de Coupe d'Europe, veut briguer la présidence de la FFR en 2016. « Oui, ma décision est prise », a-t-il confirmé, vendredi 25 avril, dans un entretien avec le quotidienL'Equipe.

    « Je vais en parler d'abord à mon président Mourad Boudjellal », ajoute-t-il cependant aussitôt, reconnaissant que celui-ci « est capable » de le « faire changer d'avis ». « Je vais aller au bout de mon contrat, qui se termine en 2015. Et après, oui, il faut se présenter aux élections de 2016. J'ai des idées. Si j'y vais, c'est pour changer les choses », poursuit-il.
    Et d'exposer le point phare de son programme : « Ce que je voudrais, c'est qu'un président de la Fédération ne puisse se présenter que pour deux mandats, pareil pour un membre du comité directeur. Et si un jour je suis président, c'est la première chose que je ferai ». « Je trouve inacceptable, je dis bien “inacceptable”, que des gens soient dans une Fédération depuis trente ans. Ce sont des égoïstes, ils ne servent pas le sport, ils se servent eux », tranche-t-il.

    Toulon: Laporte ira jusqu'en 2016 (officiel)



    Publié le 26 avril 2014 à 17h50
    Mis à jour le 26 avril 2014 à 17h51

    S'il a officialisé son intention de briguer la présidence de la Fédération française de rugby (FFR) lors des élections de juin 2016, Bernard Laporte, dont l'actuel contrat avec le Rugby Club Toulonnais arrivera à échéance un an plus tôt, en juin 2015, prolongera bel et bien son bail d'une saison supplémentaire, confirme ce samedi le club varois via son compte Twitter et suite à la conférence de presse donnée par le manager toulonnais à la veille de la demi-finale de H Cup face au Munster. Si rien n'est encore signé, le manager des champions d'Europe et son président ont trouvé un terrain d'entente : "En 2015, de nombreux joueurs vont s'arrêter. Bernard aura alors à reconstruire et ça l'excite. C'est un bâtisseur", explique Mourad Boudjellal dans le quotidienL'Equipe.








    Pro D2, Match à rejouer- La Rochelle "en réflexion" sur les suites à donner

    Par Bruno POUSSARD le 26/04/2014 à 10:49, mis à jour le 26/04/2014 à 10:51@RugbyramaFR
    L'heure n'est pas encore à la communication sur les bords de l'Atlantique. Après l'annonce de la décision de la commission d'appel de la FFR (annulant celle de la LNR) vendredi soir, les dirigeants rochelais réfléchissent désormais, avec leurs avocats, aux suites à donner ou non à cette décision de faire rejouer le match contre Carcassonne (d'ici les demi-finales).

    "A l'heure actuelle, nous ne savons vraiment pas du tout ce qu'il en sera", illustre le directeur général du club au téléphone ce samedi matin. A la veille de la rencontre opposant l'ASR à Aurillac pour le compte de la 28e du Pro D2,Pierre Venayre se réjouit néanmoins déjà de l'invalidation de la décision de la LNR qui donnait la victoire à Carcassonne: "Oui, c'est satisfaisant... C'était un minimum. On verra pour le reste ensuite".



    Litige avec Carcassonne: Le président rochelais, V. Merling, regrette la "lenteur de la procédure"

    Par Fabien Pomiès le 26/04/2014 à 12:31, mis à jour le 26/04/2014 à 12:31
    Après avoir appris que la rencontre contre Carcassonne allait être à rejouer, le président de La Rochelle, Vincent Merling, s'est fendu d'un communiqué sur le site du club.

    Nous sommes très satisfaits que la Commission d'Appel de la FFR ait désavoué la Commission de Discipline et des Règlements de la LNR. Cette décision démontre, s'il en était nécessaire, que notre appel était bien fondé. Nous regrettons en revanche que la lenteur de la procédure ne nous permette pas de rejouer ce match dans des conditions respectueuses de l'équité sportive et de la santé des joueurs (Equipe Espoirs en demi-finale et Equipe Première en course pour la qualification). Cette décision vient fragiliser la position du corps arbitral et risque d'ouvrir la porte à de nombreuses contestations. Enfin et surtout, nous estimons et affirmons toujours avoir acquis sportivement la victoire sur le terrain à Carcassonne
    ".








    Top 14, MHR - Fabien Galthié: "Je pense qu’on peut être champion avec Montpellier"


    Comment jugez-vous l’évolution du rugby ?


    Comme étant inéluctable. Moi, je ne croyais pas au rugby professionnel, je croyais que ça ne marcherait pas. Mais la société évolue donc le rugby évolue. Longtemps, il a été un sport conservateur, figé et campé sur ses traditions – ce qui a fait et fait toujours son charme – mais au bout d’un moment tout a volé en éclat ! La force de la tradition n’a pas résisté. Et je dirai même que les instances du rugby n’ont jamais anticipé ce qui allait arriver. Elles ont tout le temps subi et elles subissent encore.



    Vous abordez le problème du dopage, que vous dites avoir connu en Afrique du Sud, est-ce selon vous un fléau qui touche encore ce sport ?


    C’est vrai que j’ai été témoin de certaines piqûres. Mais on ne parlait pas de dopage. Le docteur frappait à la porte avant le match en disant « vitamines » et en demandant qui en voulait. Je pouvais imaginer que là dedans, il y avait de drôles de vitamines... Donc oui, c’est possible que ça existe encore. Mais on ne le sait pas vraiment, on le saura plus tard. Avant de dire que quelqu’un est dopé, il faut surtout qu’il soit pris. Mais il se peut aussi que cela n’existe plus.


    Vous entraînez depuis dix ans maintenant. Quel bilan tirez-vous de cette seconde vie ?


    C’est riche, très riche ! J’ai beaucoup appris, que ce soit sur moi, sur les hommes, sur la dynamique sociale... et j’apprends toujours. On parle de quelque chose que je ne considère pas comme un métier.
    En parallèle vous exercez le rôle de commentateur sportif pour France Télévisions aux côtés de Mathieu Lartot. Vivez-vous cela comme une bulle d’air ?
    C’est exactement ça. Le rugby est comme une passion qui me brûle... elle m’aspire et puis je m’en échappe. Puis elle me manque et m’aspire à nouveau. J’essaie souvent de prendre de la distance mais je me rends compte à chaque fois que mon passeport, ma clé, mon moyen de rencontre ou d’existence... c’est le rugby ! Donc j’y retourne. Et ce n’est que dans cette bulle d’air que j’ai l’impression que, pour une fois, je ne me brûle pas, que je deviens transparent, simple observateur d’un spectacle. Et ce coup-ci, ma passion je l’ai ! Elle ne me brûle plus, elle me rend heureux.
    «Je pense qu’on peut être champion avec Montpellier»

    Cette fonction vous a amené à manquer des matches de votre propre équipe de Montpellier. Cela ne vous a jamais posé problème ?


    Ça a été clair d’entrée. En signant à Montpellier je leur ai dit : « Ok, mais ça je le garde. Ne me l’enlevez pas ! » C’est ancré, et pour les joueurs c’est presque anecdotique. Je suis là toute la semaine à l’entraînement. C’est une bonne expérience. Regardez comment ça se passe avec Bernard Laporte à Toulon, il n’est pas là pour le match et ça se passe super bien. Voyez comme c’est intéressant une dynamique de groupe.


    Après la finale de Top 14 perdue en 2011, est-ce la bonne année pour Montpellier ?

    Oui, je pense qu’on peut être champion. La probabilité est là, tout comme pour les autres équipes qualifiées. Au fur et à mesure qu’on avance, on se dit que c’est possible. Mais le championnat reste encore très intense.


    Pensez-vous honorer votre contrat avec Montpellier jusqu’à son terme en 2017 ?


    Je ne sais pas. Au Stade Français, je n’étais pas allé jusqu’au bout. Ce qui est important c’est de ressentir les choses. Il faut anticiper le moment où les joueurs n’ont plus envie de te suivre et où toi tu n’as plus envie qu’ils te suivent. À mon sens, il vaut toujours mieux partir un peu plus tôt qu’un peu trop tard. Trop tard, ce n’est pas beau, ça fait des plaies. Aujourd’hui, je n’ai rien à jeter de mon aventure à Montpellier. Je veux tout garder.
    Où-vous imaginez vous dans dix ans ?
    Je m’imagine souvent ne plus entraîner. Des fois ça me brûle trop, donc je m’en écarte un petit peu. Mais très vite je reviens. C’est paradoxal. Mais mon parcours est comme ça. Si je suis entraîneur dans dix ans, c’est bien. Mais j’ai aussi le fantasme de me retrouver à tailler la vigne, ou bien de vivre au beau milieu des oliviers. Mais combien de temps cela durerait et en serais-je vraiment capable ?
    Vous verra-t-on un jour sélectionneur alors que votre nom avait été déjà évoqué en 2007 et 2011...
    (Il coupe) Et qu’il y aura sûrement quelqu’un d’autre en 2015, je le sais bien. Pour moi, ça ne s’est pas fait par deux fois mais j’ai du mal à en parler. Je ne veux pas sortir de ma réserve. Sur ce sujet là, je suis très à l’aise pour dire que je suis mal à l’aise. Et j’ai peur que ça soit mal pris.


    Dans votre livre, on apprend que vous auriez refusé de co-entraîner le XV d’Angleterre ?


    Je n’ai pas refusé. Un cabinet de conseil et d’audit m’avait «shortlisté». Il y avait trois ou quatre noms dont je faisais partie. Il m’avait demandé d’écrire une lettre de motivation. Et je n’ai pas voulu. J’ai eu peur que cette lettre s’égare et peur des commentaires en France étant donné la rivalité entre la France et l’Angleterre en rugby. Qu’on me voit en fait un peu comme un traître. Donc je n’ai pas été candidat et je n’ai pas été retenu. Si j’avais été retenu, je dois avoir l’honnêteté de dire que j’y serai allé.

    VIDEO. XV d'Angleterre: «Si j’avais été retenu, j’y serai allé»





    Dernière modification par edenmartine ; 26/04/2014 à 16h44.


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    Re : Rugby

    Demi-finale, Saracens-ASMCA - En H Cup, les Clermontois montrent (très) souvent leur meilleur visage

    mis à jour le 26/04/2014 à 09:48
    Trop ambitieux pour choisir un unique objectif, les Clermontois s'attachent depuis plusieurs saisons à jongler entre Coupe d'Europe et Championnat. Deux épreuves au rythmes totalement différents qui révèlent une équipe Auvergnate à deux visages. Analyse avant la demi-finale de Hcup, où Clermont devra montrer son meilleur profil...


    I
    A la question: "Choisissez-vous vos matches ?", la répartie cinglante du capitaine Julien Bonnaire invite à nuancer le propos. Les Clermontois n'admettront pas qu'ils font des impasses. Tout au plus concèderont-ils qu'ils gèrent parfois, et que leur saison, plus que les précédentes, est marquée par l'inconstance. Mais qu'elle est pour l'instant réussie, puisque tout reste ouvert... "Notre saison n'est pas parfaite mais on est invaincus à domicile, on est troisièmes du Top14 qui est sacrément dur, et on est en demi-finale de Coupe d'Europe, rappelle le talonneur Benjamin Kayser... Il faut aussi savoir dire quand c'est bien, et pour l'instant ça l'est. Mais c'est loin d'être parfait et c'est pour ça que tous les jours à l'entraînement on met le doigt où ça fait mal, parce qu'on a de grandes ambitions et on a envie d'aller au bout".Gestion des calendriers

    Forts de l'expérience des saisons passées, menées tel un rouleau compresseur mais sans succès au bout, Clermont a appris à gérer ses efforts. Grâce à son invariable suprématie à Marcel-Michelin, l'ASMCA peut se permettre une relative inefficacité en déplacement, avec deux victoires seulement à l'extérieur cette saison en Top14. "C'est une question de calendrier, plaide Vern Cotter. On ne veut pas lâcher de matches, mais des fois on est obligés de faire des choix..."
    La formule des compétitions est une première explication à cette différence de comportement, entre territoire national et scène continentale. "Double visage, je ne sais pas, corrige Wesley Fofana. En Top 14, on essaie plus de gérer avec 40 joueurs. En H Cup, c'est différent. On sait qu'au moindre faux pas, on est quasiment éliminés". Quand le championnat est une longue course de fond avant les phases finales, la Coupe d'Europe et ses huit qualifiés sur vingt-quatre partants ne tolère pas les calculs. Présente pour la troisième année de suite en demi-finales de H Cup, l'ASM ClermontAuvergen a appris à ne pas trébucher. Cette saison, elle n'a connu qu'une seule défaite en phase de poule, lors de l'ouverture au Racing. Six victoires d'affilée depuis. La saison dernière, avant la défaite en finale face à Toulon, les Jaunards avaient réalisé une impressionnante série de huit victoires en huit matches.
    On aime ce genre de rendez-vous. On aime être confronté aux meilleurs, dans un climat hostile.
    Au fil d'un calendrier démentiel, les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas. La défaite brouillonne à Brive avait été effacée par la solide victoire face à Leicester en quart de finale de H Cup. Bis repetita samedi dernier. Les lyriques appels au combat martelés toute la semaine n'ont pas été suivis d'actes à Colombes. Mais les approximations répétées au Racing n'ébranlent pas la sérénité des Clermontois à l'approche de la demi-finale. "Le bilan a été vite fait", résume Vern Cotter. "Il faut qu'on arrive à tenir 80 minutes comme on a pu en faire 40 face à Leicester ou toute la saison sur des morceaux de matches, explique Julien Bonnaire. Il faut tout lâcher". A l'image de leur meneur,Morgan Parra, les Clermontois sont persuadés qu'ils sauront une nouvelle fois se transfigurer, et évoluer au niveau qu'exige la Coupe d'Europe: "Ce qui nous persuade que l'on va basculer, c'est qu'on aime ce genre de rendez-vous. On aime être confronté aux meilleurs, dans un climat hostile. On aura tout ça samedi".
    Un jeu plus pragmatique

    A force d'habitude, grâce à l'expérience accumulée lors des bons comme des mauvais moments, Clermont semble avoir appris à moins s'exposer. "On va revenir à un jeu plus simple, plus pragmatique, plus basé sur la conservation qu'au Racing", annonce Vern Cotter. Associé à un Brock James précis et efficace au pied comme rarement depuis son arrivée à Clermont, Morgan Parra assume des choix de jeu parfois moins spectaculaires qu'avant. Fini de jouer jusqu'à s'y perdre, comme lors de la finale cruellement perdue la saison dernière. "C'est sûr qu'on l'a dans un coin de la tête mais on ne va pas se servir que de ça. C'est bien de se servir du passé pour avancer, on a appris de nos erreurs, mais on essaie d'évoluer. Notre jeu actuel est parfois moins beau qu'avant, mais tant que ça gagne, ça nous va".Adaptation à l'arbitrage

    Les joueurs le savent bien: les deux cartons jaunes concédés au Racing seraient synonymes d'élimination à Londres. Mais quand l'expérimenté Nathan Hines se laisse parfois aller à de grossières erreurs en Top 14, le curseur de discipline est nettement plus haut en H Cup. "Quand on veut, je trouve qu'on est disciplinés, observe Vern Cotter. Il faut s'adapter aux arbitres. En H Cup c'est un peu plus propre.." Les Clermontois finissent par être familiers des arbitres anglo-saxons et de leurs habitudes. Nigel Owens qui officiera ce samedi, était déjà l'arbitre de la demi-finale face au Munster la saison dernière. Il privilégie l'attaque ? Pas de quoi troubler la sérénité de Julien Bonnaire. "Il faut régler la discipline, mettre l'agressivité nécessaire, le reste on est capables de le faire. On sait jouer au ballon, il faut juste être plus précis".Capitaine à Twickenham en l'absence de Rougerie, le troisième ligne sera l'un des plus anciens. Ceux pour qui les occasions de soulever un trophée se font de plus en plus rares... "Chaque année, il y a eu du mieux mais on échoue quand même... On espère que cette année on trouvera le petit plus pour faire la différence, mais pour ça, il faut s'en donner les moyens. Il y aura une part de chance, une part d'arbitrage ou de météo, mais tout ce qu'on pourra maîtriser, il faudra le faire au mieux".

    Coupe d'Europe - Clermont balayé en demi-finale de H Cup par les Saracens (46-6)

    mis à jour le 26/04/2014 à 18:39
    L'aventure européenne s'arrête là pour Clermont. Ce samedi en demi-finale de Coupe d'Europe, les Jaunards ont été lourdement battus par les Saracens (46-6).

    Sur leur pelouse de Twickenham, les Anglais ont inscrit six essais (Farrell, doublé d'Ashton, Wyles, Streather et un de pénalité). L'ASMCA n'a rien pu faire,Morgan Parra inscrivant seulement deux pénalités. Les Sarries disputeront la première finale européenne de leur histoire contre le vainqueur du match entre Toulon et le Munster.


    Saracens: Chris Ashton a battu le record d'essais lors d'une seule édition de la H Cup



    En inscrivant deux essais lors de la demi-finale face à Clermont (46-6), l'ailier anglais, ChrisAshton, a battu le record de réalisations sur une seule édition (11). Jusqu'à présent, c'est le Briviste Sébastien Carrat qui avait établi le record lors de la saison 1996-97 (10).

    I

    L'enfer avait un nom: Saracens. L'enfer avait un lieu: Twickenham. Et une victime: Clermont. Complètement dépassés au terme de la première mi-temps, les Auvergnats ont dit adieu à une deuxième finale consécutive. La faute à des Anglais profondément inspirés dans les 40 premières minutes. Trois essais à zéro et un écart déjà trop important pour espérer quoi que ce soit (24-6). La deuxième période n'inversera pas non plus la tendance. Pire, cela tournera à la grosse démonstration avec trois nouveaux essais et un zéro pointé pour Clermont (46-6).
    Il est fort probable que la 14ème minute de cette demi-finale fasse couler beaucoup mal d'encre, surtout de ce côté-ci de la Manche. Acculés dans leurs cinq mètres, les Clermontois veulent se dégager.
    Kayser, en position de demi de mêlée, sert James. Dans l'axe, l'Australien ne peut dégager sous la pression et donne à Byrne. Le Gallois se fait contrer par Vunipola (le pilier). C'est là tout que tout se gâte. A la lutte avec Bosch, James touche le ballon de la main qui file en ballon mort. Une minute plus tard, l'arbitre vient de tuer les hommes de Cotter : carton jaune et essai de pénalité. Le coup sur la caboche est dur à encaisser (14e, 14-3). Surtout que les Sarries ajouteront un troisième essai - encore après arbitrage vidéo - en première mi-temps, grâce à des rebonds chanceux et un prolongement du tibia d'OwenFarrell.
    Stérilité offensive

    Cueillie à froid, l'ASMCA n'a jamais trouvé les ressources pour revenir. Même en deuxième mi-temps, les Jaunards n'ont jamais montré de signes positifs. Pourtant, la solution semblait avoir été trouvée. Contrarier le dynamisme anglais en recentrant les débats dans l'axe. Les Clermontois ont joué la plupart de leurs premiers temps de jeu à quelques mètres des rucks. La puissance de
    Cudmore,Hines ou Nalaga a fait du mal aux Saracens. Mais le mal était fait. Un mélange d'amertume lié aux décisions arbitrales, de malchance face aux "rebonds" à l'avantage des Anglais et beaucoup d'abattement. De la fébrilité aussi, c'est certain.
    Question stérilité offensive, les Clermontois ont été impressionnants. Rien n'a fonctionné. En partie, grâce à la bonne défense inversée anglaise. Le jeu au pied d'occupation n'a pas non plus été à la hauteur de celui d'Alex Goode, impérial dans ce domaine. On croyait les Auvergnats capables d'élever leur niveau de jeu. Manqué. Ils sont tombés sur une grosse équipe des Saracens, à l'aise pour marquer deux essais dans les cinq dernières minutes alors que tout était joué. Il faut saluer leur prestation. Sûrs de leurs forces, les hommes de McCall ont appliqué un plan soigneusement préparé. Ils rejoignent la finale de la H Cup pour la première fois de leur histoire. Clermont va devoir vite oublier cette sévère correction.



    Dernière modification par edenmartine ; 26/04/2014 à 17h05.


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    Re : Rugby

    Pro D2: Après deux ans de purgatoire, le LOU retrouve le Top 14


    «ça va être compliqué pour le LOU», selon Olivier Magne C. VILLEMAIN/20 MINUTES

    RUGBY - Le club lyonnais a été sacré champion de France de Pro D2…

    Si Lyon aspire à devenir une ville de rugby, il lui faudra certainement un public à la hauteur. Ce n’est pas gagné au regard de l’effervescence qu’a suscité le titre de champion de France de Pro D2 remporté ce samedi par le Lyon Olympique Universitaire. Malgré la présence de près de 8.000 spectateurs au Matmut Stadium, c’est dans une ambiance feutrée que la formation lyonnaise s’est imposée devant Tarbes (31-13), validant ainsi son billet pour le Top 14.
    De timides encouragements ont accompagné la prestation du LOU et quelques centaines de supporters ont envahi le terrain à la fin de la rencontre. Mais cela n’a pas semblé déranger les partenaires de Lionel Nallet, tout à leur joie d’avoir rempli leur contrat, deux journées avant la fin du championnat. «Je suis très content et très heureux, a déclaré l’ancien deuxième ligne international. J’étais venu pour aider le club à monter en Top 14. La mission est donc accomplie. J’étais venu aussi pour continuer à prendre du plaisir sur les terrains et cela a été le cas. C’est impeccable.»
    «Le plus dur commence sans doute», reconnaît le président du LOU
    L’autre star de l’équipe, Sébastien Chabal, a également confié sa satisfaction d’avoir ramené le club lyonnais dans l’élite du rugby français, un an après avoir vécu un échec retentissant puisque le LOU n’avait même pas réussi à atteindre les phases finales la saison dernière. «Nous méritons ce titre, a déclaré le célèbre barbu. Nous avons travaillé dur pour y arriver et cela a payé. Je n’ai pas gagné beaucoup de titres durant ma carrière. C’est le troisième en club. Celui-là restera longtemps gravé dans ma mémoire.»
    Arrivé aux commandes de l’équipe en début de saison, Tim Lane a tenu à rendre hommage à ses joueurs. «Le travail a été la clé de notre réussite. Le groupe a été très proche tout au long de la saison et a affiché un bon état d’esprit», a souligné le manager australien. «C’est un énorme bonheur qui vient concrétiser un énorme travail, a renchéri le président du LOU, Yann Roubert. Nous avons fait beaucoup d’efforts pour en arriver là.»
    Il en faudra encore la saison prochaine pour ne pas revivre la désillusion d’il y a deux ans lorsque le LOU était redescendu en Pro D2 aussi vite qu’il avait accédé au Top 14. «Le plus dur commence sans doute, a-t-il reconnu. Nous allons arriver en Top 14 plein d’humilité, en étant conscients que ce sera compliqué. Nous ferons du mieux possible.» Dans l’euphorie, le maire de Lyon, Gérard Collomb, a annoncé que le LOU devait viser les sept premières places du Top 14. «C’est mon rêve», a reconnu Tim Lane qui se satisfera certainement du maintien.




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    Re : Rugby

    Petites brèves du Rugby :

    Barraque vers le Racing ?


    27/04 12h27 - Rugby, Top 14Selon L'Equipe, Jean-Pascal Barraque (23 ans), peu utilisé par Guy Novès au Stade Toulousain, devrait quitter le club haut-garonnais à l'issue de la saison. L’ancien ouvreur biarrot, sous contrat jusqu’en 2015, devrait être libéré et s'engager en faveur du Racing Métro.

    Guitoune à Bordeaux, si…

    25/04 10h53 - Rugby, Top 14Quoi qu’il arrive d’ici à la fin de saison, Sofiane Guitoune ne jouera pas en Pro D2 en 2014-15. L’international tricolore rejoindra en effet l’Union Bordeaux-Bègles en cas de relégation de Perpignan à l'échelon inférieur. Une information de nos confrères de Sud Ouest, qui précisent que «L'ailier de l'Usap qui dispose d'une clause libératoire, a donné son accord il y a trois semaines déjà à Laurent Marti, le président de club girondin». L’Usap occupe l’avant-dernière place du classement, à égalité de points avec Oyonnax et Bayonne, avant la dernière journée du Top 14.

    Oléon signe au Stade Français

    23/04 13h05 - Rugby, Top 14Le Stade Français recrute. Adrien Oléon a en effet signé pour deux ans en faveur du club parisien. Natif de Clermont-Ferrand, où il a été formé et où il a joué en professionnel entre 2011 et 2013, évolue cette saison au Stade Montois (Pro D2). Il est âgé de 25 ans.

    Maestri prolonge à Toulouse

    22/04 14h48 - Rugby, Top 14Le deuxième ligne international Yoann Maestri a prolongé son contrat de trois ans avec le Stade Toulousain. Il est désormais lié au club jusqu'en 2018. L'international français (25 sélections) est arrivé à Toulouse en 2009 en provenance de Toulon.

    Parisse out 3-4 semaines

    22/04 13h02 - Rugby, Top 14Le capitaine du Stade Français Sergio Parisse souffre d'une déchirure aux ischio-jambiers qui l'éloignera des terrains durant trois à quatre semaines. «Petite déchirure... 3-4 semaines... Je commence une vie de soins avec le sourire... pour ne pas pleurer», a twitté le joueur en italien, sorti à la 8e minute dumatch face à Bordeaux-Bègles qui marquait le week-end dernier son retour après quatre semaines d'absence en raison de blessures au mollet et au dos. L'international italien de 30 ans (105 sélections) manquera donc le dernier match de la saison régulière de Top 14 samedi à Toulon.

    Felsina de Toulon à Lyon

    22/04 11h13 - Rugby, Top 14Le pilier gauche du RC Toulon Emmanuel Felsina, 29 ans, s'est engagé pour deux saisons avec le LOU Rugby. Ancien joueur de Massy (2009-2011) et d'Aix-en-Provence (2011-2013), Felsina (1,90 m, 125 kg), qui a découvert le Top 14 cette saison avec Toulon, évoluera à Lyon, actuel leader de la ProD2 et probable promu la saison prochaine, à compter du 1er juillet.C'est la septième recrue du club lyonnais après le troisième ligne Pierrick Gunther (prêté par le RCT), le pilier néo-zélandais Hoani Tui (Exeter/Angleterre), les 3es lignes australien George Smith (Suntory Sungoliath/Japon) et français Julien Puricelli (Bayonne), le 2e ligne Karim Ghezal (Racing Métro) et l'ouvreur néo-zélandais Stephen Brett (Bayonne).
    «Sportivement, c’est un projet ambitieux et Lyon est également une grande ville. J’ai rencontré plusieurs fois entraîneur des avants, Olivier Azam, et c’est lui qui m’a parlé de ce projet en premier. J’ai ensuite rencontré Yann Roubert, le président, qui m’a expliqué ce qu’il voulait faire avec le LOU... J’ai très vite eu envie de rejoindre cette grande aventure ! Ils ont beaucoup ambitions et c’est ce que j’aime. Les ambitions du club vont servir les miennes. J’ai vraiment hâte de commencer», a déclaré le Guadeloupéen sur le site du LOU.


    Dernière modification par edenmartine ; 27/04/2014 à 11h18.


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