8 poissons que vous devriez éviter de manger
Une association à but non lucratif, Food And Water Watch, a entrepris un travail colossal : examiner toutes les variétés de poissons qui pourraient se retrouver dans l’assiette des consommateurs. Les différentes équipes ont décidé d’étudier les nombreux types de pêches, d’élevages, ou encore les niveaux de toxicité dus à certaines pollutions. Alors, qui sont les mauvais élèves ?
1/ Le caviar
Ce n’est pas un poisson à proprement parler, mais les œufs de béluga et d’esturgeon sauvage sont très prisés. Ainsi, pour capturer ces poissons, certains n’hésitent pas à construire des barrages qui polluent l’eau dans laquelle ils vivent. Toutes les formes de caviar proviennent de poissons qui prennent beaucoup de temps pour arriver à maturité, aussi on peut s’inquiéter de la menace qui
pèse sur ces espèces…
2/ La morue d’atlantique
Elle est plus connue des ménagères sous le nom de cabillaud. S’il est essentiel à la survie économique des pêcheurs de la Nouvelle Angleterre, le cabillaud n’en demeure pas moins une espèce en danger. En effet, le cabillaud est désormais dans la catégorie qui précède celle des espèces en voie de disparition à cause d’une mauvaise gestion des stocks maritimes. Optez plutôt pour la morue du pacifique, qui a encore de beaux jours devant elle.
3/ L’anguille d’Amérique
On la connaît aussi sous le nom d’anguille jaune ou d’anguille argentée, généralement mise en avant dans les restaurants japonais quand vous dégustez votre chirashi ou vos sashimis. Mais comme ses habitats naturels souffrent particulièrement de la pollution, elle est généralement fortement contaminée par les PCB et le mercure. Et si vous vous mettiez aux calmars plutôt ?
4/ Les crevettes importées
Vous aimez les crevettes ? Alors privilégiez la vente directe sur les marchés. Les crevettes d’élevage importées sont contaminées par de nombreux produits, comme les antibiotiques, les résidus de produits chimiques utilisés pour nettoyer les outils, poils de rats et autres morceaux d’insectes. L’association Food And Water Watch a même retrouvé des traces de E. Coli. Cela est dû au fait que moins de 2% des produits de la mer importés font l’objet d’une inspection. Privilégiez les produits des pêcheurs locaux !
5/ Les poissons plats d’Atlantique
La sole ou le flétan sont capturés au large de la côte atlantique. Ils souffrent non seulement de contaminations diverses, mais également d’un problème de surpêche. Selon l’association Food And Water Watch, les populations de soles et de flétans sont en dessous de 1% du nombre nécessaire de poissons qu’il faut pour garantir une pêche durable et viable à long terme.
6/ Le saumon d’Atlantique
L’élevage de saumon est très polluants : des milliers de poissons sont entassés dans des enclos, ce qui conduit à la croissance de maladies et de parasites qui nécessitent des antibiotiques et des pesticides. Actuellement, la majorité des poissons étiquetés « Saumon de l’atlantique » proviennent de fermes piscicoles. Optez pour le saumon sauvage d’Alaska !
7/ Le requin
Manger du requin est original et atypique, mais c’est aussi dommageable à plusieurs niveaux. D’une part, ces poissons prédateurs sont riches en mercure, ce qui est dangereux pour la santé des consommateurs. Mais les écosystèmes océaniques en souffrent aussi, car moins il y a de requins dans une zone, plus certaines espèces, comme les méduses par exemple, prolifèrent et appauvrissent les océans. Croyez-nous, les requins sont plus utiles dans les océans que dans votre assiette !
8/ Le thon rouge
Une étude parue récemment dans le très sérieux New York Times constatait que le thon rouge présente les plus hauts niveaux de mercure de tous les types de thon. Il est aussi surexploité, au point d’atteindre des niveaux proches de l’extinction de l’espèce.
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