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Discussion: Rugby

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    Re : Rugby

    Top 14, transferts- Cette fois, c'est clair: Tales va quitter Castres




    Après plusieurs semaines de rumeurs, l'ouvreur de Castres, Rémi Tales, a enfin dévoilé son envie de quitter le CO chez nos confrères de L'Equipe. On ne connaît pas son point de chute.


    L'ouvreur du XV de France Rémi Tales a officialisé lundi son départ à la fin de la saison de Castres, où il arrive en fin de contrat, sans donner le nom de son futur club. "J'ai reçu des propositions qui ne m'ont pas laissé insensibles. Je suis à un tournant de ma carrière. Je me suis posé la question de finir ma carrière au Castres olympique. Mais l'envie et l'opportunité de découvrir autre chose ont été plus fortes. La décision a été très difficile à prendre car je suis très attaché au CO qui m'a permis d'être champion de France et de devenir international", a déclaré Tales (30 ans, 10 sél.) sur lequipe.fr.

    Il n'a pas donné sa future destination


    "J'avais envie que tout soit clair car depuis le début de saison, la situation est difficile à gérer. Quand on est indécis, ça peut également se ressentir sur le terrain. Avec le mauvais début de saison, tout le monde m'en parlait et beaucoup faisaient l'amalgame. C'était une période compliquée. On peut désormais passer à autre chose", a ajouté Tales pour expliquer le timing de cette annonce. Interrogé sur le fait de savoir s'il allait rejoindre au Racing-Métro, où il est régulièrement annoncé, ses anciens entraîneur au CO
    Laurent Labit et Laurent Travers, Tales a préféré brandir un "Joker !". Il a par ailleurs dit s'être "expliqué (au sujet de sa décision) avec les coaches" de Castres David Darricarère et Serge Milhas, qui ont annoncé leur intention d'enlever le capitanat à Tales puisqu'il était appelé à quitter le club.

    "J'espère qu'ils ont compris que je resterai impliqué, comme je l'ai toujours été, malgré ma décision. (...) J'aimerais que mon futur n'ait pas d'influence sur ma saison actuelle", a souligné Tales, auteur d'un mauvais début de saison à l'image du CO, et concurrencé à l'ouverture par le Néo-Zélandais Dan Kirkpatrick. Tales est arrivé à Castres à l'été 2011 en provenance de La Rochelle, remportant le titre de champion de France en 2013 avant d'être battu en finale de la dernière édition par Toulon. Il est depuis la Tournée de juin 2013 en Nouvelle-Zélande l'un des cadres du manageur du XV de France Philippe Saint-André, qui l'a retenu dans le groupe de 30 joueurs appelés pour un stage préparatoire à Marcoussis (Essonne) de dimanche à mercredi en vue des tests de novembre.









    Ma'a Nonu s'éloigne de Toulon


    S'il ne sait pas encore quelles couleurs il défendra la saison prochaine, il semble acquis que Ma'a Nonu ne rejoindra pas Toulon. Les deux parties ne sont pas parvenues à un accord. Le Japon et les Saracens tiennent la corde pour enrôler le génial trois-quarts centre des All Blacks.

    Le rêve de Mourad Boudjellal d'accueillir sur la Rade les "quatre fantastiques" du rugby mondial a pris du plomb dans l'aile ces derniers jours. Le président varois avait pourtant fait de Ma'a Nonu la tête de pont de son futur recrutement. Un fort intérêt que nous vous relations ces dernières semaines sur notre site, et qui s'est matérialisé jeudi dernier par une réunion qu'il a tenue dans la discrétion avec les représentants du joueur.

    Selon nos informations, cette rencontre a été peu concluante et satisfaisante pour ces derniers, déçus par le contenu de l'offre. Si la durée du contrat n'est pas en cause, la proposition financière du champion de France et d'Europe en titre serait bien en dessous de ce que peuvent formuler les deux formations japonaises intéressées par la venue du joueur. Sauf revirement de situation, les chances de voir Ma'a Nonu fouler les pelouses de Top 14 la saison prochaine sont désormais très faibles.


    Les Saracens encore en lice, le Japon tient la corde

    La piste Toulon refroidie, ne restent plus en Europe que les Saracens dans la bataille pour le génial maori. Bénéficiant d'un Salary Cap plus souple en Premiership, la formation anglaise peut consentir à des efforts financiers supérieurs à ceux de Mourad Boudjellal pour se rapprocher des exigences salariales du joueur. On pourrait alors y voir une forme de revanche sur le RCT, quelques mois après la défaite en finale de H Cup.

    Sauf que les Sarries devront faire face à la rude concurrence japonaise. Si le niveau du championnat nippon peut poser question, les moyens dont ses franchises disposent demeurent quant à eux de tout premier plan. Les deux équipes qui ont manifesté leur intérêt pour Nonu peuvent en tout cas s'aligner sur les prétentions du joueur. L'actuel centre des Blues d'Auckland ne débarquerait alors pas dans l'inconnu, lui qui a déjà effectué une pige au pays du Soleil Levant en 2011-2012.








    Champions Cup - Montpellier: Cinq semaines d'absence pour Tuitavake



    Le centre néo-zélandais de Montpellier, Anthony Tuitavake, victime d'une fracture du plancher orbital et du nez dimanche à Toulouse, sera indisponible pour une durée d'environ cinq semaines, a-t-on appris auprès du staff médical héraultais.


    Tuitavake, âgé de 32 ans, sera opéré dans les prochains jours de la fracture du plancher orbital principale cause de son indisponibilité.

    Le Néo-zélandais s'est blessé à l'occasion de la rencontre entre Toulouse et Montpellier (30-23), comptant pour la première journée de la Coupe d'Europe. Entré en cours de jeu pour remplacer Rene Ranger, il a été victime de cette double fracture à la 42e minute à la suite d'un plaquage.

    Montpellier, qui occupe la troisième place de la poule 4, recevra samedi les Ecossais de Glasgow lors de la seconde journée de l'épreuve continentale.








    Barbarians: Orioli, Debaty et Plisson convoqués face à la Namibie



    Henri Mondino, président du comité Côte d'Azur, a annoncé les premiers noms des Barbarians français, dirigés par Bernard Laporte, pour affronter la Namibie (14 novembre). Avec une précision importante: "Les Barbarians sont membres de la FFR à part entière. Serge Blanco et Philippe Saint-André souhaitaient que des joueurs Français, proches de la sélection, soient intégrés à cette équipe".


    Ainsi parmi les aspirants au XV de France on retrouve: Jean-Charles Orioli (Toulon), Vincent Debaty(Clermont), Julien Ledevedec (UBB), Benoit Paillaugue (Montpellier) et Jules Plisson (Stade Français).

    Du côté des étrangers, trois noms sont déjà connus: René Ranger (Montpellier), George Smith (Lyon) etJames O'Connor (Toulon). Le reste du groupe de 23 joueurs sera dévoilé le 29 octobre prochain. A noter que pour la première fois, un amateur sera intégré à la sélection. Son nom n'a pas encore filtré mais il sera issu de la région toulonnaise.












    Steffon Armitage de retour en Angleterre, Roberts et Lydiate au pays de Galles ?



    En plein mois d’octobre, le marché des transferts bouge énormément. Les Fédérations anglaise et galloise souhaitent rapatrier certains joueurs dans l'optique du Mondial.


    En quelques jours, le Top 14 pourrait bien perdre trois joueurs d’envergure.

    Du côté de
    Toulon,
    Steffon Armitagefigure dans le viseur de la Fédération anglaise qui aimerait le récupérer afin de le rendre éligible pour le Mondial 2015. Midi Olympique mentionne que le RCT a été sondé pour un prêt immédiat du troisième ligne (29 ans ; 5 sélections) à une équipe anglaise.

    Armitage, un temps annoncé comme potentiel élément retenu par le XV de France, serait plutôt favorable à un retour avec le XV de la Rose. De l’autre côté de la Manche, plusieurs clubs seraient enclin à attirer dans leurs filets ce redoutable troisième ligne, véritable poison dans les rucks et élu meilleur joueur ERC en 2014.

    Si les noms des
    Wasps, Harlequins et Saracens circulent, Midi Olympique précise que l’ambitieuse formation de Bath tiendrait la corde. Le président varois, Mourad Boudjellal, ne lâchera pas son joyau à n’importe quelle condition. "Dans mon vocabulaire, le prêt n’existe pas. J’attends que Steffon me formalise personnellement sa demande !". Ce serait quand même un sacré coup dur pour le RCT.

    Départ de Lydiate et Roberts cette semaine ?

    Au Racing, les stars galloises ne se sentent pas à leur aise. Jamie Roberts, Dan Lydiate et Mike Phillips pourraient même faire leurs valises très rapidement. La Fédération galloise, désireuse de récupérer un maximum de ses cadres expatriés, aurait décidé de racheter au Racing les contrats de Lydiate et Roberts comme le rapporte l’Equipe. Le premier nommé (26 ans ; 40 sélections) n’a joué que 15 matchs de Top 14 depuis son arrivée alors que Roberts (27 ans ; 63 sélections) a vu DumoulinetChavancy lui passer devant dans la hiérarchie des centres franciliens. "Ils n’ont jamais été réellement performants depuis leur arrivée", a même déclaré Laurent Labit, coentraîneur du Racing.

    L’opération pourrait avoir lieu très rapidement puisque la Fédération galloise espère les rapatrier… avant la fin de la semaine. Pour qu’ils puissent jouer dès ce week-end en Coupe d’Europe. Cardiff et Newport devraient être les points de chute. Pour
    Mike Phillips, en revanche, cela sera plus compliqué... Aucune offre n’a été formulée à son sujet par la WRU.










    Top 14 - Stade toulousain: Thierry Dusautoir dans le flou sur son avenir




    Au Stade toulousain depuis 2006, Thierry Dusautoir n'est toujours pas fixé sur son avenir, à un an de la fin de son contrat avec le club haut-garonnais. Une chose est sûre, le capitaine de l'équipe de France, à bientôt 33 ans, n'entend pas raccrocher tout de suite.


    Cela pourrait bien être le feuilleton des prochaines semaines au chapitre des transferts. Où jouera Thierry Dusautoir la saison prochaine ? Lui-même ne connaît pas encore la réponse. Son contrat avec le Stade toulousain se termine à l'issu du championnat à venir, et toujours pas de prolongation en vue pour l'ancien Biarrot. "Il n'y a pour l'instant pas de discussion avec le Stade toulousain sur une prolongation de contrat. Il faudrait demander au président, car ce n'est pas quelque chose que je maîtrise".

    Pièce maîtresse de la conquête et du vestiaire toulousain, Dusautoir n'aurait ainsi pas reçu de signe de sa direction pour le reconduire, lui qui entame sa neuvième saison avec les Rouge et Noir. La porte est d'ailleurs entrouverte à un éventuel départ. "Je pense déjà à terminer l'année de contrat qu'il me reste avec le Stade toulousain. Après, on verra si je continue avec l'effectif toulousain ou ailleurs".

    Dusautoir: "Je me vois encore quelques années joueur de rugby"


    S'il ne sait pas encore quelles couleurs il défendra la saison prochaine, le "Dark Destroyer" est en revanche certain d'une chose, il souhaite continuer à évoluer au plus haut niveau encore un moment. "J'ai déjà commencé à penser à mon après carrière avec ma société basée à Nice, mais me vois encore quelques années joueur de rugby. Je ne compte pas arrêter à la fin de la saison". Le capitaine des Bleus garde en ligne de mire de mener le XV de France lors de la prochaine Coupe du monde en septembre 2015. Sera t-il encore un joueur deToulouse ? Pas sûr.
    Dernière modification par edenmartine ; 21/10/2014 à 07h50.


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    Re : Rencontre Résultats Classement



    TOP 14 :
    9ème Journée




    Le Racing,
    c'est pas le pied 23 - 19


    Un but de pénalité et une transformation manqués par l'ouvreur remplaçant du RM92, Benjamin Dambielle, permettent au Stade Français, bousculé en fin de match, d'emporter sur le fil, 23-19, un derby de faible qualité.




    L'arrière remplaçant du Racing-Métro, Brice Dulin, met la pression sur l'ouvreur du Stade Français, Jules Plisson, lors du derby, samedi


    Le match : en deux temps


    Petit derby que celui-là. Il ne valut que par les derniers instants : ceux de la première et ceux de la deuxième période. La première fois, le Racing Metro perdit pied et tête, puni par deux cartons jaunes successifs. Avant ce premier tournant du match, on avait vu l’ouvreur international du Stade Français, Jules Plisson, manquer trois buts (12e, 13e, 28e) à sa portée pour laisser le RM92 collé au score.


    Le Racing Metro, pas brillant mais opportuniste, avait marqué sur sa première action tranchante, celle terminée par le centre Alexandre Dumoulin traversant la défense parisienne comme dans du beurre (24e). Puis il y eut le coup de dague du duo parisien Vuidravuwalu-Arias (34e), raconté par ailleur. Devant les échecs répétés de Plisson, Julien Dupuy avait pris les choses au pied (31e, 40e, 59e) afin de permettre au Stade Français de se sortir du piège. On se dirigeait donc, mollement, vers un succès des Parisiens,
    20-7. Mais l’essai surprise de l’ouvreur sud-africain du RM92, Johan Goosen (61e, 20-14), et celui de son remplaçant, Benjamin Dambielle (76e), permettaient au Racing-Métro, dominateur sur la fin, de viser un succès inattendu.


    Hélas, Benjamin Dambielle manquait un but de pénalité (71e) puis la transformation de son essai du bord de touche, tandis que son vis-à-vis Jules Plisson passait son troisième but (79e,
    23-19), offrant ainsi au Stade Français un court mais important succès d'estime face à son meilleur ennemi dans un stade Jean-Bouin presque plein.

    Le fait : patron, deux jaunes !


    C’est une affaire de Sud-Africains. Avant-dernier au classement des équipes indisciplinées avec seulement quatre cartons en huit journées, le RM92 en a récolté deux de plus en dix minutes, un moment d'égarement qui lui a couté le derby. A la 31e, l’international tricolore Bernard Le Roux écopait du premier jaune pour un plaquage dangereux. Neuf minutes plus tard, son capitaine, François Van der Merwe, récoltait bêtement le sien pour avoir empêché du pied une sortie de balle dans un regroupement anodin, geste d’anti-jeu qui n’avait pas échappé à l’arbitre, M. Van Heerden. Le Racing Metro menait, 7-6, depuis la 24e et se retrouvait alors distancé, 17-7, juste avant la mi-temps.



    L'action : Arias sur le fil


    On joue la 33e. L’ouvreur francilien Johan Goosen tente le drop et le ballon heurte le poteau parisien. Il est attrapé par le centre Waisea Vuidravuwalu qui perce depuis ses 22 m avant d’être plaqué dans le camp du RM92. Il vole ensuite jusqu’à l’ailier Julien Arias qui feinte, temporise et vise le coin de l’en-but. Bien lui en prend car le ballon touche ce poteau juste avant que le Parisien ne sorte en touche. L’arbitrage vidéo valide cet essai, décision qui a surpris jusqu’à Arias lui-même, conscient d'avoir été bien trop gourmand sur cette action.









    Bordeaux trop supérieur 59 - 7


    En infligeant un cinglant 59-7 aux Castrais, l'UBB établit son nouveau record de points à domicile. Les Tarnais, eux, poursuivent leur chemin de croix. Montpellier, Lyon et Clermont se sont imposés à domicile, respectivement face à Oyonnax (25-9), Bayonne (24-19) et La Rochelle (30-10).





    Le troisième ligne aile Louis-Benoit Madaule savoure son essai, le cinquième des neuf incrits par Bordeaux face à Castres, samedi après-midi.


    Ça n’a pas duré longtemps. Cinq minutes. Avant que Talebula n’inscrive le premier des neuf essais bordelais. Jamais les Castrais n’ont existé dans ce match, produisant une bouillie de rugby, terminant leurs actions les plus dangereuses par des en-avants ou des passes approximatives. Peu concerné, manquant de justesse technique et tactique, ainsi que le remarquait en première période son entraîneur David Darricarrère, le vice-champion de France a été catastrophique.

    Contraste saisissant avec des Bordelais euphoriques dans la foulée de leur
    large succès face à Clermont (51-20) la semaine dernière. Le tarif devient élevé à Chaban-Delmas. Sept essais face à l’ASM, neuf devant Castres, ça commence à chiffrer, et l’UBB ne va pas pouvoir se cacher longtemps derrière des discours modestes et humbles. En l’espace de deux succès monstres, Bordeaux s'ancre désormais solidement dans le Top 6 de l’élite.





    L'Aviron récupère un bonus, Clermont perd le sien



    25 - 9




    À l’Altrad Stadium, Montpellier, privé dès la 24e minute de son ouvreur et chef d’orchestre François Trinh-Duc, victime d’une fracture du tibia droit, s’est vu diminué pour contrecarrer les plans d’Oyonnax. L’USO a longtemps résisté, touchant le poteau sur le but de l’égalisation à la 54e, avant de s’incliner finalement25-9. Teddy Iribaren, le buteur héraultais, a lui aussi touché le poteau... entrant (60e), avant qu'un essai de pénalité sur mêlée ne parachève ce succès, privant les hommes d’Urios d’un bonus défensif qui aurait été mérité.






    24 - 19



    À Lyon, Bayonne a d'abord imposé sa force grâce à sa mêlée, récoltant un essai de pénalité (75e) et un point de bonus défensif face au LOU, bloqué par la puissance basque mais qui est néanmoins parvenu à l’emporter (
    24-19). Clermont, lui, avait obtenu dès la 42e minute le bonus offensif face à des Rochelais accrocheurs mais encore trop indisciplinés (deux cartons jaunes), avant de craquer sur la fin. Cudmore a récolté un carton jaune (73e) et l'ailier rochelais Olofa a inscrit l'essai (75e, 30-10) qui privait, contre toute attente, l'ASM du bonus offensif.










    Le cauchemar de Germain 26 - 25



    Gaëtan Germain, buteur du CA Brive, a eu la victoire au bout du pied ce vendredi soir à Grenoble (25-26). Mais les crampes, un tee qui n'arrivait pas et un arbitre aux aguets l'ont empêché de réussir sa transformation du bord de touche. Histoire (rocambolesque) du tournant du match.




    Gaëtan Germain avait la victoire au bout du pied à Grenoble.



    78e minute de Grenoble - Brive. Le FCG mène (26-20) mais peine. Au bout d’un long assaut briviste, Jean-Baptiste Péjoine marque en coin. Au même moment, Gaétan Germain est allongé dans les 22 mètres grenoblois. «Je n’ai même pas vu l’essai, j’avais des crampes», raconte l’arrière corrézien. Problème : reste à transformer pour gagner et, normalement, c’est le boulot de Germain. Il se relève. Pour rejoindre l’endroit d’où il doit taper, Germain marche sur les talons, comme pour s’étirer en même temps. «Les crampes étaient passées, mais elles sont revenues.»


    Son visage est barré d’une grimace. Et pendant ce temps, le chrono tourne : sur les 90 secondes dont il dispose pour transformer, il n’en reste plus que 44. Et le tee n’est pas encore arrivé. Germain se tourne vers son banc, fait signe qu’on le lui amène. Le temps qu’un membre du staff traverse le terrain, «j’ai continué à m’étirer», relate le joueur, alors mains au sol et jambes tendues. Malheureusement pour lui, on n’amène qu’un seul tee : le sien. Et donc pas celui de Rian Swanepoel, également capable de buter.


    «Je me suis dit : tant pis, faut assumer.» Il pose son tee, le ballon dessus, commence à prendre ses marques, mais l’arbitre, M. Garner, l’interrompt. «Il m’a demandé de me décaler de 2 mètres, je n’étais pas en face de l’endroit où on a marqué», s’amuse Germain. Qui s’exécute. Mais le chrono tourne, encore et encore. Plus que 20 secondes maintenant. Le buteur du CAB effectue ses pas de recul, et l’arbitre le coupe à nouveau pour lui montrer le chrono. C’est comme si tous les éléments étaient ligués contre lui. Sous la bronca qui tombe des tribunes du Stade des Alpes, il cherche sa concentration. En vain. «Je n’ai pas pu faire ma routine», souffle Germain. Il reste 4 secondes au chrono quand son coup de pied part se perdre à droite des poteaux, dans une trajectoire bizarre. Brive a perdu.





















    Toulouse assure sa 8ème place 21- 10


    Toulouse s'impose 21-10 face à Toulon. Les Toulonnais ont dominé cette seconde période mais ont commis beaucoup trop de fautes de main pour espérer revenir. Toulouse sort de la zone rouge et passe à la 8ème place. Toulon passe second.







    30 - 10
    Dernière modification par edenmartine ; 21/10/2014 à 09h44.


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    Re : Rugby

    Jocelino Suta "fier et heureux" d'avoir prolongé au RCT



    A 31 ans, Jocelino Suta vient de prolonger son contrat de trois saisons avec le RCT. Ravi de continuer l'aventure à Toulon, le deuxième ligne a livré son sentiment:


    "En tant que plus ancien à Toulon, je voulais naturellement rester dans ce club où je me sens bien et où j'ai tout connu. Je suis désormais plus serein. En fin de contrat, ça traine toujours dans la tête de savoir si l'on va être prolongé ou pas. Le fait d'avoir signé permet de se concentrer uniquement sur les performances sur le terrain, ça me libère un peu. Au bout du contrat ça fera dix ans au club, c'est rare dans le monde professionnel. Je suis fier et très content".







    Top 14 - Lyon: Jérémy Castex sera absent deux mois

    Une nouvelle blessure touche le pack du Lou. Le pilier droit, Jérémy Castex, est victime d'une hernie lombaire et sera absent au moins deux mois. Il ne sera pas opéré mais devra passer par une phase de rééducation.



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    Re : Rencontre Résultats Classement

    2e journée Challenge Cup: Oyonnax défait à la maison par Gloucester (15-25)

    Vainqueur sur la pelouse des Zebre la semaine dernière (24-33), Oyonnax n'a pas confirmé à domicile face à Gloucester (15-25). Les Anglais, qui ont joué le coup à fond en alignant leur meilleur XV, s'envolent en tête de la poule après avoir écrasé Brive (55-0) le week-end dernier.

    2e journée Champions Cup - Malgré le bonus, Montpellier s'est compliqué la tâche (13-15)
    Battu à Toulouse la semaine passée, Montpellier a encaissé un nouveau revers, cette fois à domicile face à Glasgow (13-15). Le MHR a grillé un joker.Ces Écossais n'ont décidément pas fini de nous surprendre. Après avoir étrillé Bath la semaine dernière (37-10), les Glasgow Warriors ont réalisé le gros coup de cette deuxième journée en allant s'imposer à l'Altrad Stadium de Montpellier (13-15). Impuissants face à la défense hermétique mise en place par Gregor Townsend, les partenaires de René Ranger se sont cassés les dents chez eux malgré un essai de pénalité en fin de match qui leur laisse tout de même un point de bonus défensif. Une deuxième défaite consécutive dans la compétition qui les place dans une situation très délicate pour la suite.Le film du match"No scrum, no win" disent les Anglais. Ce samedi, Glasgow avait une mêlée bien plus fébrile que Montpellier, mais est tout de même venu prendre la tête du club héraultais sur son territoire. Un talon d'Achille au cœur d'une véritable cuirasse écossaise. Très agressif en défense et particulièrement efficace dans les phases de ruck, le deuxième de Ligue celte n'a laissé que peu d'espaces à René Ranger, Samisoni Viriviri, Benjamin Fall et consorts pour s'exprimer. En l'absence son maître à jouer François Trinh-Duc, le MHR s'est révélé incapable de remporter le défi du jeu dans cette rencontre placée avant le coup d'envoi sous le signe du spectacle.Le bonus défensif en guise de consolationLe feu d'artifice attendu n'a pas eu lieu. À la place, du combat, souvent à l'avantage des Écossais, qui leur permettait de récupérer des pénalités dont se délectait l'ouvreur Finn Russell (2e, 13e, 19e, 60e, 64e), devant un public de l'Altrad Stadium déjà glacé en milieu de première période par le K.O spectaculaire de l'ailier Tommy Seymour. Sorti des clous du bonus défensif à l'heure de jeu, les hommes de Fabien Galthié ont trouvé la faille sur leur unique point fort du jour : la mêlée fermée. Un pari très risqué en toute fin de match, alors que trois points suffisaient à passer sous la barre des sept points d'écart, mais payant avec l'essai de pénalité six minutes après la sirène.Un bonus défensif arraché sur le fil mais qui ne suffit pas à masquer la contre-performance du jour. Dans une poule où Toulouse et désormais Glasgow sont lancés à fond les manettes, les Héraultais sont déjà condamnés à un quasi sans-faute et à au moins un si ce n'est deux exploits à l'extérieur. Et donc, forcément, à une revanche en janvier prochain en Écosse. D'ici là, les Cistes auront eu le temps de méditer sur tout ce qui n'a pas marché ce samedi.


    2e journée Champions Cup - Victoire de Toulouse à Bath dans la douleur (19-21)

    Ce samedi, les Toulousains ont arraché un succès avec le tripes en Angleterre contre Bath lors de la 2e journée de Champions Cup (19-21). Les Haut-Garonnais ont dû batailler jusqu'à la sirène pour conserver leur avantage au score. Guy Novès et ses hommes ont inscrit trois essais grâce à Clerc,Harinordoquy et Médard.
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    Re : Rencontre Résultats Classement

    10e journée Top 14 - Racing-Oyonnax (17-21) - Sensationnel Oyonnax !






    Oyonnax n'est plus dernier du Top 14 après son incroyable exploit réalisé au Racing (17-21) grâce à la botte d'Urdapilleta. Le Racing a été trop indiscipliné.


    C'est le gros coup de cette dixième journée. Lanterne rouge après cinq défaites d'affilée en Top 14, Oyonnax a trouvé le supplément d'âme nécessaire pour mettre fin à sa spirale négative et faire tomber le Racing pour la première fois de la saison à Colombes (17-21). Mis en confiance par la médiocrité des Franciliens dans tous les compartiments du jeu, l'USO a crée l'exploit avec ses armes et la botte chirurgicale de son ouvreur argentin Benjamin Urdapilleta, auteur de tous les points de son équipe.

    Un exploit majuscule qui dégage quelque peu l'horizon des Oyomen. Le Racing retombe, quant à lui, dans ses travers de la saison passée.









    Lyon-Toulouse (17-41) - Toulouse laisse une très grosse impression à Lyon




    Impressionnant d'efficacité, Toulouse a montré un visage séduisant en décrochant le bonus offensif à Lyon (41-17), invaincu à domicile depuis un an et demi.


    Cinq. C’était le chiffre qui hantait les Toulousains il y a encore quelques semaines après une série de cinq défaites, inédite pour eux depuis le début de l’ère professionnelle. C’est désormais le nombre de victoires consécutives décrochées par les coéquipiers d’Imanol Harinordoquy après un nouveau succès (bonifié), ce samedi à Lyon (17-41). Cinq, c’est aussi le nombre de points que compte Toulouse en déplacement. Car c’est bien une première victoire à l’extérieur qu’ont décroché Nyanga et ses partenaires lors de cette dixième journée.


    Dès le début du match, on a d’ailleurs compris que les Toulousains étaient venus avec l’espoir de poursuivre leur belle série. Les Stadistes profitaient de leur supériorité numérique (exclusion temporaire, sévère, deJulien Puricelli à la 3e minute) pour inscrire un premier essai par Maxime Médard(0-7, 11e). Friables en défense (22% de plaquages manqués en première période), les Lyonnais parvenaient néanmoins à répondre grâce à une passe au pied inspirée de Stephen Brett pour Fabrice Estebanez(7-10, 18e). Mais Toulouse ne tardait pas à répliquer avec une action de 90 mètres conclue par Vincent Clerc (7-17, 26e).

    Lyon impuissant, Matanavou intenable


    A l’image de la première partie du match, les Lyonnais continuaient à produire de longues (mais infructueuses) séquences face à une défense toulousaine bien organisée. Les hommes de Guy Novès n’ont eux pas tardé à faire parler leur efficacité avec un troisième essai inscrit par Louis Picamoles après un gros effort de son pack en mêlée fermée (10-24, 49e). Le contre en touche d’Harinodoquy sur une nouvelle opportunité des Lyonnais devant la ligne adverse traduisait d’ailleurs la bonne tenue de la défense du Stade avant que Matanavou, dans tous les bons coups, puis Nyanga ne posent la cerise sur le gâteau (10-41, 74e).


    Disciplinés et maitres du jeu malgré une faible possession, les Toulousains ont une nouvelle fois fait grosse impression. Cet élan positif peut-il être coupé par la période des tests de novembre et le doublon du week-end prochain ? Le manager toulousain assurera probablement que la dynamique sera difficile à conserver. Mais c’était déjà la teneur du discours tenu cette semaine. Pour l’issue que l’on connait. De son côté, le LOU, inefficace ce samedi, a mal débuté une période cruciale pour la suite de sa saison. Il faudra faire mieux dès samedi prochain (20 heures) à Grenoble avant d’enchainer face à Montpellier, Toulon et Clermont. L’objectif de rester invaincu à domicile s’est envolé. Mais pas les espoirs de maintien du club rhodanien.








    Le Stade français fait redescendre l'UBB sur terre




    Au terme d'un match débridé à Jean-Bouin, le Stade français a empoché le bonus offensif à la dernière seconde face à l'UBB (39-22), qui restait sur deux grandes performances.


    C'est en train de devenir l'un des grands classiques du Top 14. Depuis le retour des Girondins dans l'élite, les oppositions entre Stade français et UBB donnent toujours lieu à une orgie de spectacle et de points (55 en moyenne lors des six derniers affrontements!). Ce nouveau duel entre prétendants aux phases n'a pas dérogé à la règle. 61 unités au compteur (39-22), des intentions de jeu dans tous les sens, et surtout un suspense intact puisqu'il a fallu attendre la 84e minute pour voir Zurabi Zhvania s'arracher et offrir le bonus offensif à son équipe. ​










    Brive laisse la zone rouge à Castres







    Longtemps menés au score, les Brivistes ont finalement pris le meilleur (21-15) sur des Castrais qui retrouvent une place de dernier du classement. Le CAB sort lui de la zone de relégation.

    Victoire ô combien importante pour Brive face à Castres! Dans leur stade Amédée-Domenech, les hommes de Nicolas Godignon ont décroché la victoire 21 à 15 au bout d’un chassé-croisé et d’une deuxième période étouffante. Après avoir mieux démarré le match, les Brivistes ont pourtant longtemps peiné face au réalisme tarnais, avant de faire parler l’orgueil pour se sortir de la zone rouge en fin de match. Castres a très mal géré sa fin de parti, et repart sans même le bonus défensif, Rory Kockott ayant manqué deux fois la cible en fin de rencontre. Castres est plus que jamais dans le dur.

    Le film du match


    Ce match sentait clairement la peur. Entre des Brivistes premiers relégables, et des Castrais méconnaissables depuis le début de saison, c’était clairement malheur au vaincu ce samedi. Toutefois, cette tension n’a pas empêcher les trente et quelques acteurs de cette rencontre d’envoyer du jeu, et c’est tout à leur honneur. Et à ce jeu-là, Brive a démontré qu’il avait plus de nerfs que son adversaire du jour.

    Castres se tire une balle dans le pied


    Mieux rentrés dans le match, les Corréziens prenaient le jeu à leur compte et inscrivait un beau premier essai par le pilier géorgien Asieshvili, après un numéro de funambule d’Arnaud Méla (11ème, 5-0). Mais Castres ne s’affolait pas, et commençait à prendre la mesure de l’adversaire. Pas d’essai pour les Tarnais, mais Geoffrey Palis convertissait en pénalités les nombreuses faute brivistes. Le score de 11 à 9 à la mi-temps en faveur de Brive paraissait généreux au vu de la domination castraise durant une demi-heure. Castres aurait d’ailleurs pu profiter plus clairement de l’indiscipline corrézienne, avec le carton jaune distribué à Andrew Mailei pour un déblayage trop énergique (54ème, Brive à 14 contre 15).Mais si le CO en a profité pour repasser devant quelques minutes, c’est bien Brive qui a fait montre de combativité pour reprendre l’initiative du jeu.

    Grâce à un essai de Mafi après une longue séquence dans le camp tarnais, Brive prenait définitivement le large (68ème,
    21-15 score final). Alors qu’ils étaient en position idéale pour gagner le match, les Castrais se sont tiré une balle dans le pied: le carton jaune évitable deYannick Caballero (63ème), puis les deux échecs au pied en position favorable de Rory Kockott en fin de partie, ont offert une victoire précieuse au CAB. Brive remporte donc une victoire méritée, qu’il doit à sa combativité et à son état d’esprit, mais qui a failli lui échapper pour être retombé dans l'un de ses travers habituels: l’indiscipline. Castres n’accroche même pas le bonus défensif, et se retrouve dernier.

    Un match qui va probablement faire naître une grande frustration chez les partenaires de
    Rémi Talès.











    La Rochelle-Montpellier (21-15) - La Rochelle engrange de précieux points







    Solidaire et bien en place, La Rochelle a montré une très grosse envie pour dominer Montpellier (21-15) et empocher un beau succès pour son maintien.


    Après 80 minutes de rude combat entaché de nombreuses fautes, La Rochelle est parvenu à s’imposer face à une solide équipe de Montpellier. Les Rochelais ont fait la course en tête du début à la fin de la rencontre, sans pour autant parvenir à se mettre à l’abri, écopant même de trois cartons jaunes (Atonio, Qovu, Botia). Le promu poursuit son beau parcours à domicile, et s’éloigne encore un peu plus de la zone rouge (21-15). Côté montpelliérain, on regrettera un manque de réalisme et une mauvaise gestion des temps forts malgré une nette domination en conquête. Le MHR concède sa troisième défaite d’affilée...

    On parlait beaucoup de Uini Atonio, et c’est finalement son remplaçant qui a fait la différence ce samedi.Lekso Kaulashvili, entré en jeu après le carton jaune reçu par son capitaine pour un plaquage haut (38e), a d’abord redonné des couleurs à la mêlée rochelaise, archi-pénalisée en première mi-temps, avant d’inscrire le second essai de son équipe sur un côté fermé bien négocié (48e). Les joueurs de La Rochelle, souvent mis en difficulté par la puissance des Montpelliérains, sont toujours parvenus à s’en sortir grâce à une belle présence au contest, mais peuvent surtout remercier leurs adversaires, coupables de maladresses dans des zones vulnérables.

    Rebond attendu à Montpellier


    L’absence d’un joueur du calibre de François Trinh-Duc pèse sur le niveau de jeu du MHR. Ca s’est une nouvelle fois vérifié aujourd’hui, où la liaison avant trois-quarts ne s’est jamais réellement mise en place.Paillaugue, d’habitude si précis au pied, manquait la mire par deux fois en tout début de match, avant de relâcher un ballon précieux qui allait amener le premier essai d’Alofa Alofa (14e). Une première mi-temps compliquée pour l’enfant de La Rochelle et pour son compère de la charnière Enzo Selponi, qui manquait par deux fois ses renvois, et ne trouvait pas la touche sur une pénalité importante.

    La charnière montpelliéraine n’est pas l’unique raison de ce revers encaissé. Malheureusement pour les joueurs de Fabien Galthié, de petites erreurs sont survenues à des moments clés. Mais surtout, le MHR est tombé sur une solide équipe rochelaise, portée par la ferveur de son public. Les Montpelliérains regretteront surtout d’avoir laissé filer un bonus défensif mérité sur l’ensemble de la partie. Quasiment lâché en Champions Cup après deux défaites de rang, les coéquipiers de Fulgence Ouedraogo devront rapidement relever la tête pour conserver une place dans les six.










    Toulon - Grenoble (61-28)





    Pendant près d'une heure, les Grenoblois pouvaient espérer un remake de leur succès à Mayol en janvier dernier. Avant de craquer sous les assauts toulonnais (61-28). L'antisèche.


    Le jeu: c'était journée portes ouvertes à Mayol


    Douze essais ce dimanche à Mayol ! Un vrai spectacle qui a démarré dès les cinq premières minutes avec un contre d'Alexandre Menini qui allait au bout de son action. Pendant près d'une heure, Grenoble a su répondre à Toulon grâce à un réalisme glaçant. Alipate Ratini puis Henry Vanderglas ont refroidi le public varois et ont longtemps empêché les joueurs de Bernard Laporte de véritablement faire le break. Mais émoussés par deux cartons jaunes en première période, les Isérois ont fini par craquer face aux coéquipiers de Chris Masoe, de plus en plus précis dans leurs mouvements au fil de la partie. Au point d'encaisser un 33-7 lors des vingt dernières minutes. Un soulagement pour le RCT, car le FCG a vraiment rivalisé cinquante minutes durant, dans une rencontre très ouverte.

    Les joueurs: la première ligne de Toulon, la troisième de Grenoble


    Pas forcément en haut de la hiérarchie toulonnaise en première ligne, Alexandre Menini, Jean-Charles Orioli(rentré en jeu dès la troisième minute) et Levan Chilachava ont réalisé une grande performance face à Grenoble. Ils ont chacun inscrit un essai, preuve de leur activité dans le jeu courant, et ont bien sûr grandement contribué à la domination varoise en mêlée fermée. Du côté des trois-quarts, Maxime Mermozpoursuit sa belle saison. Le centre international s'est encore proposé aux quatre coins du terrain. Delon Armitage a lui encore été décisif en s'offrant un doublé. Le nouvel ouvreur toulonnais Nicolas Sanchez, joker médical de Frédéric Michalak, a passé une après-midi bien plus compliquée, avec notamment quatre échecs face aux perches et des choix pas toujours judicieux...









    Bayonne-Clermont (24-13) - Bayonne, un coeur énorme







    Très performant dans les zones de ruck, Bayonne s'est payé le luxe de battre Clermont, indiscipliné et trop brouillon dans le jeu courant (24-13).

    A Jean-Dauger, l'Aviron bayonnais avait l'occasion de décrocher une précieuse victoire devant Clermont, les Auvergnats ne se présentant pas en terres basques avec toute leur armada. De nombreux cadres étaient au repos et du coup, après une première période difficile, les Basques se sont logiquement imposés 24-13. L'envie des Bayonnais a été trop forte, notamment dans les zones de ruck où ils ont régné. Clermont a pour sa part été sanctionné à de nombreuses reprises, offrant ainsi de trop nombreuses opportunités aux coéquipiers de Mark Chisholm de scorer. Trop de fautes pour que les protégés de Franck Azéma puissent espérer l'emporter.

    Le film du match

    D'entrée de jeu, les Basques ont fait le forcing, ce qui a provoqué le carton jaune du Clermontois Stanley. C'est sûrement le tournant de la rencontre, car les Basques ont inscrit un essai pendant leur supériorité numérique (8-0). Après le retour de Stanley, les Clermontois ont repris le dessus et Bayonne a accusé le coup sur le plan physique. A la pause, ce sont les Auvergnats qui menaient 10-8. Le second acte était à l'image du premier. Les Bayonnais ont surpris les Clermontois dans les dix premières minutes et ils ont été récompensés par un essai d'Ollivon (15-10). A partir de cet instant, les Bayonnais se sont contentés de défendre et ils ont profité de nombreuses fautes auvergnates pour inscrire encore de nouveaux points grâce au pied de Stewart notamment, Bustos Moyano étant moins en réussite.

    Bayonne respire au classement


    Sur la fin de match, Bayonne a donc géré avec ces erreurs de l'ASM et avec des changements qui n'ont pas été bénéfiques dans les rangs Clermontois, l'absence des cadres se faisant sentir. Grâce à cette victoire, Bayonne respire au classement avant deux déplacements périlleux sur la pelouse du Racing Métro et à La Rochelle. Pour Clermont, ce revers n'est pas une catastrophe, car les Auvergnats sont toujours au sommet du Top 14 avant le match de Toulon dimanche après-midi.

    Les Clermontois auront l'occasion de se reprendre avant un déplacement à Toulon, car les partenaires d'
    Aurélien Rougerie vont recevoir le Stade Français samedi prochain. Un choc qui promet entre deux formations qui occupent le haut du tableau. Reste à voir si le club de la capitale subira les foudres du Michelin en plein doublon.
    Dernière modification par edenmartine ; 23/11/2014 à 07h22.


  7. #136
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    Re : Rugby

    Taofifenua suspendu trois semaines

    Alors qu'il avait été appelé pour préparer les tests de novembre, Romain Taofifenua vient d'être sanctionné par l'EPCR. Il est suspendu trois semaines et manquera automatiquement les deux premiers tests du XV de France.




    Romain Taofifenua (à droite) manquera les deux premiers tests du XV de France.


    Appelé dans le groupe du XV de France pour préparer les tests de novembre, le deuxième ligne toulonnais Romain Taofifenua est certain de ne pas disputer les deux premiers matches de l'équipe de France, contre les Fidji (8 novembre) et l'Australie (15 novembre).

    En effet, le joueur vient de recevoir une suspension de trois semaines de la part de l'EPCR, organisateur de la Coupe d'Europe. La Commission de discipline l'a sanctionné pour avoir donné un coup de pied à la tête du centre de l'Ulster Stuart Olding lors de la victoire du RCT (
    14-23) au cours de la deuxième journée de Coupe d'Europe.

    Normalement, la sanction aurait dû être de quatre semaines de suspension. «Mais compte tenu de l'absence de facteurs aggravants, l'officier judiciaire qui a entendu Taofifenua a réduit la suspension d'une semaine en raison de la bonne conduite du joueur pendant l'audience», a précisé l'EPCR dans un communiqué.


    Taofifenua sera donc requalifié le 17 novembre. L'encadrement du XV de France se donne le temps de la réflexion pour désigner son remplaçant et devrait révéler son nom durant le week-end. Le Clermontois Sébastien Vahaamahina et le Toulonnais Jocelino Suta font figure de favoris.









    Top 14, transferts - Dan Lydiate et le Racing, c'est fini







    Arrivé à l'été 2013, le troisième ligne gallois Dan Lydiate n'a jamais réussi à convaincre. Et le club francilien a décidé de le laisser partir, à sa demande.


    "A la demande du joueur, et d’un commun accord avec le club, il a été décidé que Dan Lydiate quittera le Racing Metro 92 pour retourner au pays de Galles à l’issue des tests de novembre". Voici les premiers mots du communiqué publié ce jeudi par le club francilien pour officialiser la fin de l'aventure française pour le troisième ligne gallois. Arrivé en provenance de Newport au début de la saison 2013-14, Dan Lydiate (26 ans, 36 sélections) ne sera jamais parvenu à se faire une place de choix dans l'effectif des Racingmen. Depuis quelques semaines, le divorce semblait tout proche comme nous vous l'avions d'ailleurs annoncé la semaine dernière

    .
    17 mois et puis s'en va

    Débarqué en Ile-de-France avec un statut de star internationale et notamment un titre de meilleur joueur du Tournoi des 6 Nations 2012, il n'a jamais réussi à convaincre le staff francilien. Lors de sa première saison, il n'a disputé que onze rencontres de Top 14 dont six comme titulaire.

    Cette année, il n'en a joué que quatre (deux comme titulaire), le tout en neuf journées. Et en Coupe d'Europe, il n'a pas présent lors des deux rencontres. Un signe. Le joueur avait fait part de son spleen au duo
    Labit-Travers. A ce propos, ce derniern'avait d'ailleurs pas fermé la porte à son départ le 16 octobre: "C'est un gros compétiteur avec un super état d'esprit, et dont la seule envie est d'aider le groupe. Après, c'est un joueur de rugby et il veut aussi jouer au rugby. Actuellement, il espère avoir plus de temps de jeu, mais en tant qu'entraîneur, je fais mon équipe pour gagner les matchs et pas pour faire plaisir à Pierre, Paul ou Jacques. S'il venait à avoir une proposition extérieure, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, on est prêt à l'étudier".

    Et c'est finalement son coéquipier
    Luke Charteris qui avait venu la mèche : "C'est dur pour Dan car il ne joue pas ici. Je ne sais pas s'il va rester, mais c'est sûr qu'il a besoin de jouer plus. Il ne nous a pas dit qu'il allait certainement partir, mais je crois qu'il cherche actuellement une autre équipe, au pays de Galles".

    Actuellement en stage avec l'équipe nationale du pays de Galles, Dan Lydiate a donc eu gain de cause et a été libéré par le Racing Metro (il le sera réellement à la fin des tests de novembre, ndlr). Il devrait s'engager avec un club gallois à partir du mois de décembre. Sur le site du Racing, le joueur a laissé un dernier message: "Je remercie le Racing Metro 92 pour son accueil et pour les 17 mois que j’ai passés au club. Je tiens également à remercier les dirigeants de leur compréhension et surtout de la façon dont ils ont bien voulu me libérer de mon contrat".

    Voilà donc un nouveau départ acté après celui de
    Jonathan Sexton, qui retournera au Leinster à la fin de la saison. Lui aussi faisait partie des recrues majeures de la saison 2013-14, au même titre que le centre Jamie Roberts.



  8. #137
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    Re : Rugby

    Finale du Top 14 2016 à Barcelone:

    Une ville «très bien desservi par la route ou les vols» selon le président de la LNR




    Le mythique Camp Nou de Barcelone ne vibrera pas pour le ballon rond mais pour l'ovale le 24 juin 2016 en accueillant la finale du Top 14, contrainte pour la première fois de s'exporter hors des frontières françaises. Cette fois, il n'y aura pas ces grandes transhumances festives vers Paris de supporters affluant des bastions du rugby provinciaux, comme c'était le cas depuis 1974.


    Il faudra donc regarder vers le sud et même au-delà des Pyrénées pour assister à l'épilogue du championnat de France 2015-2016, en espérant qu'il devienne à l'occasion «un grand événement européen», selon Paul Goze, président de la Ligue nationale de rugby (LNR). Avant d'opter pour les 98.000 places du temple du football catalan, la LNR, organisatrice de la finale, a d'abord été boutée hors du Stade de France. En cause: le report à fin juin de la finale du Top 14 dans un calendrier bousculé par le Mondial-2015 de rugby ainsi que la tenue à partir du 10 juin en France de l'Euro-2016 de football.


    «Plusieurs villes européennes étaient en compétition»

    Impossible alors de trouver un stade d'une capacité convenable pour accueillir l'événement, au cours d'un week-end du 25-26 juin de toutes façons écrasé par le ballon rond, avec trois huitièmes de finale programmés le samedi et trois autres le dimanche. «Du coup, plusieurs villes européennes étaient en compétition, explique Paul Goze. Londres, avec Twickenham et Wembley, éventuellement Rome, Milan et Barcelone.»


    «On a fait des études sur les clubs qui ont été finalistes sur les dix dernières années et on a des temps de parcours quasiment similaires entre ces clubs et Paris ou Barcelone», détaille M. Goze, tout en soulignant que « Barcelone n'est qu'à 180 km de Perpignan et est très bien desservi par la route ou les vols ».


    Déjà en 2011, Paul Goze avait tenté d'organiser un match de l'Usap au Camp Nou, mais les négociations avaient achoppé sur les dommages éventuels causés à la pelouse. Cette fois, pas d'inquiétude pour la précieuse herbe des Blaugrana, l'Europe du football envahissant les terrains français avant la reprise des championnats nationaux en août.


    «Barcelone n'a certes pas une grande tradition de rugby»

    Les dirigeants catalans ont donc donné leur accord pour un loyer jugé raisonnable, «tout à fait comparable à ce que l'on paye pour le Stade de France», souligne Paul Goze qui aimerait à l'occasion «battre le record du monde du nombre de spectateurs pour un match de rugby (de clubs, ndlr)». Pour espérer réussir ce défi, la LNR mettra en vente ses billets très en amont. D'ici à début décembre 2014 pour «la famille du rugby, c'est à dire les clubs, les comité » puis en juin 2015 pour «le grand public».


    En déplaçant la finale du samedi au vendredi soir, la LNR échappe d'abord à la confrontation directe avec le football car aucun match de l'Euro n'est programmé ce jour-là. Mais Paul Goze entend aussi profiter des célébrations de «la Saint-Jean, une grande fête populaire en pays catalan», qui devraient animer la ville.


    «Barcelone n'a certes pas une grande tradition de rugby, mais elle en a tout de même dans son ADN. C'est une ville festive et ouverte. Et très peu de gens savent que le stade Montjuïc (aussi à Barcelone, ndlr) a été inauguré par un match de rugby (entre l'Italie et l'Espagne, le 20 mai 1928 ndlr)», argumente encore le président de la LNR.


    Si Barcelone est une échappatoire pour la finale, il sera en revanche plus compliqué d'échapper à la concurrence directe du football pour les barrages (10-11 juin 2016) et demi-finales (17-18 juin 2016). Existe-t-il une tentation d'organiser aussi les demies hors de France? «Non, car il y a des stades d'une capacité suffisante, comme Nantes, Gerland (à Lyon), Chaban-Delmas (à Bordeaux)... Cela permettra de ne pas s'expatrier », rétorque Paul Goze. « Mais on essayera d'adapter les créneaux horaires, évidemment», précise-t-il. Le football est décidément roi. Enfin, sauf à Barcelone, ce 24 juin là.





  9. #138
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    Re : Rencontre Résultats Classement

    Pro D2-9éme Journée :

    Albi-Tarbes
    19-16






    Maîtres du jeu en première mi-temps, les Albigeois ont été récompensés d'un bel essai du troisième ligne tonguien Tavalea sur une passe au pied de Romain Barthélémy (19e).Bénéficiant toujours des performances de l'excellent Mathieu Peluchon dans l'exercice des tirs au but (100% de réussite), les jaunes et noirs auraient pu creuser l'écart peu avant la demi-heure de jeu sur une action collective non conclue individuellement par l'ailier Gabriel Lacroix, préférant filer seul à l'en-but alors que des solutions se présentaient à lui. Le jeune international, visiblement pas dans son assiette ce week-end, est sorti prématurément sur blessure (coude) peu après l'heure de jeu sur une nouvelle occasion d'essai en coin, côté droit.

    Une fin de match à suspense

    Face à une équipe tarbaise solide en conquête, le SCA n'a pu développer son jeu en début de deuxième mi-temps, privé de ballon pendant une dizaine de minutes. A peu près à l'équilibre en mêlée, moins bien en touche (cinq perdues), les Albigeois s'en sont remis à la botte de Peluchon pour accentuer leur avance (66e) avant de voir revenir le TPR à un essai transformé à cinq minutes du coup de sifflet final. Un essai du demi de mêlée Queheille après une mêlée à cinq mètres dans le camp albigeois et la pression revenait côté tarnais. A quatorze contre quinze pour la fin du match (exclusion temporaire de Bonnet pour faute technique à la 74e), le SCA était tout près de voir filer la victoire, le trois-quarts centre Siale, échouant de peu au pied des poteaux tarnais. Queheille a rajouté une pénalité pour Tarbes dans les dernières secondes, permettant aux Pyrénéens de décrocher le bonus défensif. Pour Albi, le coup de sifflet final sonnait comme une libération. Enfin le SCA a retrouvé le chemin de la victoire, mais que ce fut difficile !








    Une balance de points très positive : Stade Aurillacois 19-12 SU Agen





    Le Stade Aurillacois peut retirer beaucoup de positif de sa victoire face à Agen. Le rendement des Cantaliens aurait même du leur assurer un succès bien plus net. Il est en tout cas important avant d’accueillir Albi.

    Bien préparé, bien récité et bien maîtrisé. Le Stade Aurillacois mérite les encouragements pour sa victoire face à Agen (19-12). De beaux encouragements même, car les Cantaliens ont dominé les débats. Il ne manque que quelques points en plus au pied et au moins un deuxième essai pour mériter des félicitations du jury.


    Les Stadistes craignaient des Agenais au complet et restant sur trois succès de rang. Cette saine appréhension les a poussés à élever le curseur dans tous les secteurs. Conquête, notamment sur les touches défensives et la mêlée, conservation du ballon, défense : au niveau de la stratégie et de l'engagement, les hommes de Jérémy Davidson et Thierry Peuchlestrade ont parfaitement géré leur affaire.


    « Nous avons bien attaqué ce match, se réjouit ce dernier. L'équipe a fait preuve de beaucoup d'envie et de pertinence dans ce qu'elle a proposé. Tout a bien fonctionné. On a été chercher la victoire avec les tripes et le c'ur. Il a seulement manqué quelques petits points en plus. On est resté sous la menace d'un essai transformé d'Agen, mais on mérite les quatre points ».


    Il y aurait eu comme une forme d'injustice, si la victoire n'était pas revenue à une équipe cantalienne plus séduisante, entreprenante, enthousiaste et volontaire aussi. Même s'ils terminent seulement à sept longueurs au final, les Agenais ont affiché un trop plein d'indiscipline leur valant quatre cartons jaunes justifiés, ainsi que des carences en conquête et dans les duels.




    Un constat fait par Mathieu Blin, le manager visiteur, mais dont on ne doit pas dissocier les Cantaliens. Si Agen s'est montré si terne, Aurillac n'y est pas étranger. « C'était en effet un match plein, poursuit Thierry Peuchlestrade. On a vu un très beau visage d'Aurillac, celui d'une équipe qui a imposé des temps de jeu et mis son adversaire à la faute. Avoir battu Agen est une bonne chose pour le classement mais surtout dans les têtes ».


    Mathieu Lescure ne dit pas le contraire. Le troisième ligne sait combien la confiance capitalisée face à un client du calibre d'Agen peut s'avérer bénéfique. « Il n'y a que du positif à battre une telle cylindrée. Nous savons qu'on a un peu manqué d'efficacité sur deux ou trois temps forts, mais l'équipe s'est montrée à la fois sérieuse, appliquée et concentrée. Elle a rendu une bonne copie. C'est bien pour le moral ».


    Une vision à longue échéance

    Et important pour se préparer à d'autres problèmes, samedi prochain, lors de la réception d'Albi (20 heures). Les Aurillacois remettent en effet tous les compteurs à zéro à partir d'aujourd'hui. Jérémy Davidson sait toutefois qu'il peut s'appuyer sur certaines données et une vision à longue échéance en matière de gestion humaine dont Aurillac commence à récolter les premiers fruits.


    « Je suis satisfait de la prestation de Khatiashvili par exemple, souligne le technicien irlandais. Il a appris grâce au temps de jeu qu'il a eu à l'extérieur. En raison des blessures de Taukeiaho et de Tokotuu en première ligne, il a été titulaire et McAllister a intégré le groupe pour la première fois. C'est bien qu'il soit rentré, cela fait taire certains bruits comme quoi sa carrière était finie et qu'on ne le verrait pas de la saison ».










    A quand remonte la dernière "fanny" de Bourgoin ?





    Battu 19-0 samedi dernier à Béziers lors de la 9e journée de Pro D2, le CS Bourgoin-Jallieu n'avait plus vécu un match sans marquer de points depuis trois ans et demi.



    Le 23 avril 2011, le CSBJ s'était incliné 33-0 face au Stade Toulousain au stade Ernest-Wallon, pour le compte de la 25e journée du Top 14 2010-2011. Et le contexte de l'époque était bien différent : déjà condamnés à la relégation, les Ciel et Grenat disputaient un match sans enjeu, avec beaucoup de jeunes dans leur effectif. Alors que les Haut-Garonnais, leaders du championnat, étaient sur la route du 18e de leurs 19 Boucliers de Brennus.

    En 2014-2015, Bourgoin se déplaçait à Béziers avec quelques ambitions ; au moins celle de prendre un point de bonus défensif, pour se redonner de l'allant en bas de tableau de Pro D2. Au lieu de ça, les Nord-Isérois ont sombré au stade de la Méditerranée, encaissant 19 points sans en rendre un seul aux Biterrois.

    Pour l'anecdote, quatre joueurs berjalliens ont vécu les deux matchs (Toulouse - CSBJ et Béziers - CSBJ) : le 2e ligne Léandre Cotte (première titularisation à l'époque), le flanker Bogdan Leonte, le demi de mêlée Jérémy Gondrand et le centre Walter Argoud. Sachant que Camille Levast, 2e ligne en 2010-2011, est désormais le directeur sportif du CSBJ.







    BOPB-Usap (23-18) - Biarritz remporte le choc entre anciens du Top 14





    Meilleur dans le combat et plus discipliné, Biarritz a remporté le choc de la 9e journée de Pro D2 en disposant de Perpignan (23-18).


    L'ultimatum lancé par Serge Blanco, le président de Biarritz, à ses joueurs a semble-t-il été entendu. Pour le choc de cette 9e journée, les Basques n'avaient pas le droit à un nouveau faux-pas. Ils ne se sont pas ratés. Leur victoire ce samedi est méritée et même si la rencontre a été de petite qualité, avec de trop nombreuses fautes techniques (23-18). Pour Perpignan, le point de bonus défensif est un moindre mal tant les Catalans ont eu du mal à mettre leur jeu en place, abusant notamment de trop nombreuses chandelles.

    Toutes ces chandelles et coups de pied n'auront pas éclairer le jeu loin de là. Toutes ces actions ont permis aux Basques de relancer et revenir à chaque fois dans le camp catalan. Au final cette rencontre aura connu un coup de folie de huit minutes exactement avec pas moins de quatre essais dans ce temps-là, la mi-temps se glissant dans ces 8 minutes toutefois. Pendant ces minutes de déraison, les deux équipes se seront répondues du tac au tac: Davies (40e) répondant à Mjekewu (37e), et le même Mjekewu (45e) ripostant à Hewitt (41e). Durant les 32 autres minutes du match, pas grand chose à se mettre sous la dent, les fautes techniques se répondant aussi...

    Au final, les fautes perpignanaises leur auront été fatales, Lucu réussissant neuf points de pénalité qui feront la différence sur le tableau d'affichage. 23-18 pour les Basques, le résultat semblant logique, les Biarrots tentant plus de choses que les coéquipiers de Jean-Pierre Perez. Mais le chemin semble encore long pour l'équipe de Biarritz tant la copie rendue fut pale. Et même si, en ce 1er novembre, ils ne sont pas encore morts pour la remontée en Top 14, ils sont encore loin du paradis... Les Catalans eux ne méritaient vraiment pas mieux que ce point de bonus défensif.











    Mont-de-Marsan-Pau (15-6) - Mont-de-Marsan prouve que Pau n'est pas invincible





    Fébrile en touche et en panne de réussite au pied, Pau, leader invaincu de Pro D2, a connu son premeir coup d'arrêt de la saison à Mont-de-Marsan (15-6).


    Pas de passe de neuf pour la Section Paloise. Au terme d’un match poussif et peu inspiré, ce sont finalement les Montois qui l’ont emporté 15-6 face à des Palois méconnaissables et en manque de réussite. Aucun essai dans cette rencontre, la faute à trop de maladresses et d’imprécisions notamment côté palois. Les Béarnais conservent toutefois leur première place au classement mais n'a plus que neuf longueurs d'avance sur Béziers, son dauphin.

    C’est donc la fin de l’invincibilité paloise. L’entame de match était définitivement à l’avantage des Montois et Pau n’a pu reprendre le contrôle du ballon qu’à la fin de la première mi-temps en profitant des fautes landaises. Pour autant, il n’y a pas vraiment eu d’éclats palois ni de véritable inspiration même si les joueurs de David Aucagne ont semblé mettre un peu plus de vitesse dans la seconde période. Les deux équipes ont multiplié tout au long du match les turs-overs et les fautes. Le manque de réussite des buteurs palois n’a rien arrangé pour la Section, Marques ratant plusieurs tentatives. Au contraire de l'impeccable James.

    Pau pourra regretter son manque de discipline sur les touches, qui l’a sûrement empêché de marquer l’essai qui aurait tout changé. Malgré quelques percées intéressantes, ni le collectif ni les individualités n’ont permis à Pau, méconnaissable ce soir, de prendre le dessus. C’est donc aux Montois qu’on accorderait le bon point de ce dimanche soir. Mont-de-Marsan a montré plus d’envie que Pau sur leur terrain de Guy-Boniface et plus de maîtrise technique. La Section Paloise s’est faite voler ses touches à de nombreuses reprises et la défense montoise était à souligner face aux assauts palois. Mont-de-Marsan remporte donc une belle victoire sur le leader du championnat et sans même leur laisser le bonus défensif, pourtant accessible en fin de match. Une victoire qui fait du bien avant la semaine prochaine et le déplacement à Tarbes. Les Béarnais quant à eux ont tout intérêt à se reprendre avant la venue de Biarritz dans leur antre du Hameau.







    Rugby / Carcassonne : l'USC déroule contre Dax (40-17) et confirme






    Opposés à Dax ce samedi lors de la 9e journée de Pro D2, les Carcassonnais ont repris leur marche en avant, et de quelle manière ! Grâce à quatre essais de Grammatico, Butoniduealuvu, Brana et Caminati, les Canaris ont balayés les Landais et pointent désormais à la 4e place avant de se rendre à Bourgoin lors de la prochaine journée.








    Colomiers – Massy 15-7 Massy laisse échapper le bonus




    Il n’aura manqué que dix minutes à Massy hier pour décrocher le point du bonus défensif à Colomiers. L’unique essai du match inscrit par Christophe Desassis en sortie de mêlée n’a finalement pas résisté à la botte de David Skrela, auteur de cinq pénalités.

    Le promu essonnien, auteur d’une grosse seconde période, peut aussi regretter les occasions manquées par Macalou et Lilomaiava, qui a fini à l’hôpital pour une blessure à un genou.

    « Les Columérins ont assuré l'essentiel, hier soir, en dominant Massy. Mais dans une rencontre qu'ils ont bien contrôlée dans l'ensemble, ils n'ont pas su se montrer décisifs sur leurs temps forts laissant ainsi toujours la porte entrouverte à leurs adversaires.Dominateurs en première période, les Columérins ont été récompensés par la botte de David Skrela. Cependant, à trois reprises, ils auraient dû tuer le match sur des occasions nettes qu'ils n'ont pas su concrétiser, à l'image de cette percée de Bolakoro dont la passe à hauteur pour Batlle se terminait par un ballon tombé alors que l'essai était imparable (24e).

    Mené
    12-0 à la pause, Massy n'a jamais renoncé, bien au contraire. Une volonté récompensée peu après l'heure de jeu, lorsque Desassis aplatit au sortir d'une mêlée. De quoi inquiéter les Columérins ? Pas plus que ça en fait. Leur sérénité et leur solidité défensive ont fait le reste et David Skrela n'a pas tremblé lorsqu'il a fallu passer la pénalité décisive qui privait au passage Massy du bonus.

    Bref, Colomiers s'est contenté de peu mais l'a emporté au final. Un troisième succès de rang qui maintient la dynamique.

    On a été très bien dans l’état d’esprit, et c’est rageant d’échouer si près du bonus défensif qui nous aurait fait un bien fou au moral et d’un point de vue comptable », déplore le coach massicois Olivier Nier, même si son équipe conserve ses deux points d’avance sur la zone rouge avant de recevoir Béziers dimanche prochain.










    Le RCNM a des certitudes après sa victoire à Montauban





    Narbonne, vainqueur pour la première fois à l'extérieur (18-17), est revenu de Montauban avec quelques doutes en moins. Au classement, il s'éloigne de la zone rouge.

    "On ne peut pas gagner, à ce niveau, en jouant 15 minutes. Quand on cherche un adversaire ambitieux, on le trouve". La réaction d'un supporter montalbanais, déçu, est sans équivoque. Son équipe est passée à côté et Narbonne a su la faire déjouer au cours d'un duel étriqué entre deux équipes au jeu similaire. Cette victoire (18-17), la première à l'extérieur pour les joueurs de Justin Harrison, valide des choix, ne confirme pas tout et n'enlève pas certains problèmes en mêlée. C'est le constat au terme des 80 minutes d'un combat difficile et haletant."En seconde période, on est pris sur la conquête, les mauls pénétrants et ils reviennent au score, analyse le pilier Tommy Raynaud. En première, on met beaucoup de volume de jeu, ils ont zéro ballon et on joue partout. On aurait très bien pu perdre le match".


    La paire Smith-Rattez complémentaire


    La pénalité de la gagne, à trois minutes de la fin, le RCNM est allé la chercher... au courage : "C'est ce qui nous manquait depuis le début de la saison. Cette fois, à l'extérieur, on a su jouer en équipe, on a été bon, excellent même, dans l'envie",rajoute le jeune pilier international des moins de 20 ans. À la mi-temps, le RCNM virait en tête 15 à 6 grâce à son collectif bien aiguisé : Zanon et Manchia au four et au moulin, Elsom en guerrier, Herjean en éjecteur de ballons, Boidin et Hegarty auteurs de belles premières et, enfin, Smith et Rattez, complémentaires au centre... "Tout le monde a fait un gros match, confirme l'arrière Quentin Etienne.On était venu ici avec pas mal d'ambition. On a fait un gros match en défense. Même si ça a été compliqué en mêlées, on a réussi à tenir. On a deux-trois occasions qui ne passent pas en première période. C'est notre point faible, quand on casse les lignes, on ne concrétise pas".


    Toujours sous pression au classement, Narbonne se donne quand même une sacrée bouffée d'oxygène. Il n'est plus qu'à 6 points du premier demi-finaliste et à 4 longueurs du premier relégable ! Pour la venue de Colomiers, Justin Harrison doit réajuster son pack. Le seconde ligne Nic Strauss est suspendu, Etienne Herjean peut toujours avancer d'un cran, tout comme Rocky Elsom. "On ne va pas affronter une petite équipe et on a tous envie de signer deux victoires consécutives", termine Raynaud. Le ton est donné, il ne reste plus qu'à confirmer
    Dernière modification par edenmartine ; 04/11/2014 à 11h35.


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    Re : Rencontre Résultats Classement

    Brive accable MontpellierEn s'imposant pour la première fois à l'extérieur, qui plus est largement, 10-25, sur le terrain de Montpellier, vendredi soir en ouverture de la 11e journée, le CAB signe un authentique exploit. Mais cette quatrième défaite consécutive, côté héraultais, plonge l'équipe de Fabien Galthié dans les affres du doute.

    Le chiffre : zéro

    Comme le nombre de point obtenu par Montpellier, à domicile, face à Brive, après cette défaite (10-25). Aussi comme le contenu du match, côté héraultais, pendant soixante-dix minutes.

    Le joueur : Nicolas Bézy

    Une magnifique passe, longue et précise, pour battre la défense héraultaise et lancer son ailier gauche Benito Masilevu (5e) pour l’essai qui a cueilli Montpellier à froid. Un drop-goal plein d’à-propos en début de seconde période pour creuser l’écart (42e, 0-16). Et un autre drop à l’heure de jeu (58e, 3-25) pour éloigner encore davantage le MHR. Au-delà de ces trois gestes, une rencontre parfaitement orchestrée par le jeune ouvreur briviste, qui contraste avec la triste performance de son vis-à-vis Enzo Selponi, atone et transparent.

    Le match : 10-25

    Pour une surprise, c’en est une. Et une grosse. A la mi-temps, Brive menait 13-0 sur le terrain de Montpellier qui n’avait eu de réaction qu’après une demi-heure de non-jeu. Deux buts manqués (3e, 19e) par le demi de mêlée Jonathan Pélissié ajoutaient de la frustration au désarroi des Héraultais, bousculés en mêlée et incapables d’assurer les passes gagnantes, sous les sifflets de leurs supporters déçus.

    En seconde période, deux drops de Bézy et deux buts de Gaétan Germain (51e, 53e) assommaient Montpellier (3-25), qui ne parvenait toujours pas à mettre son jeu en ordre. Il restait dix minutes à tenir pour les Corréziens, dix minutes pour l’exploit, malgré un essai du flanker héraultais Bias (73e). Cette première victoire de la saison à l’extérieur va permettre au CAB de remonter vers le haut du classement avant des vacances bien méritées.

    En revanche, rien ne va plus à Montpellier, qui enregistre quatre défaites successives, Top 14 et Champions Cup réunis. «Nous sommes en situation de crise, a lâché le capitaine Fulgence Ouedraogo à la fin du match, au micro de Canal +. Nous devons nous resserrer, faire le dos rond et rester unis.» Autant de poncifs qui soulignent un malaise perceptible. Le président Mohad Altrad, sous la tribune de son stade éponyme, ajoutait: «Nous sommes dans une phase basse», espérant que son équipe, à l’image de Toulouse noyé en début de saison, saura remonter le courant contraire.
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    Re : Rencontre Résultats Classement

    Pendant que Brive digère du montpellierrain, Castres commence à avoir des maux de ventre mais pas les mêmes que ce petit Toulon, les Rockstars mangés par des Castrais bien en colère....hum c'est bon tout ça!!!! je suis bien content de ce début de week-end....Reste une belle victoire des Asémistes ce soir et tout sera parfait, lol...
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