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Discussion: Rugby

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  1. #1
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    Re : Rugby

    Toulon : Décès de Roger Vigouroux




    Via son compte Twitter, le RC Toulon a annoncé le décès de son ancien président, Roger Vigouroux, champin de France de rugby en 1987.



    RCT - RC Toulon @RCTofficiel · 18 h

    Décès de Roger Vigouroux, président du @RCTofficiel champion de France 1987. Condoléances du @RCTofficiel à sa famille et ses proches.



    Le RC Toulon est en deuil. Ancien président du RCT dans les années 1980 avant un retour à la tête du club entre novembre 1997 et la fin de l’année 1999, Roger Vigouroux est décédé, a annoncé le club via son compte Twitter officiel. Durant son mandat à la tête du club toulonnais, Roger Vigouroux aura vu le RCT sacré champion de France de rugby en 1987.


  2. #2
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    Re : Rugby

    Boudjellal: "Je sais déjà qui je prendrai..."




    Boudjellal sait ce qu'il doit à Laporte. Mais pas question pour le président toulonnais d'être pris au dépourvu... D'ailleurs les candidats à la succession ne manquent pas


    S’exprimant sur RMC Sport, Mourad Boudjellal assure déjà connaître l’identité de celui qui succédera à Bernard Laporte à la tête de l’effectif du Rugby Club Toulonnais lorsqu’en juin 2016, l’actuel manager des doubles champions d’Europe et champions de France en titre briguera la présidence de la Fédération française de rugby (FFR).

    Pas du genre à être pris au dépourvu, Mourad Boudjellal affirme savoir d'ores et déjà qui succèdera à Bernard Laporte lors que ce dernier quittera ses fonctions à la fin du contrat qui le lie encore au Rugby Club Toulonnais jusqu'en juin 2016 pour briguer la présidence de la Fédération française (FFR).
    Une échéance à laquelle le patron du club varois, double champion d'Europe et champion de France en titre affirme s'être préparé sur RMC Sport.

    Et Boudjellal de détailler sa réflexion quant au profil recherché : "J'aime bien que la personne avec qui je travaille ne soit pas demandeuse, c'est-à-dire qu'on soit dans un rôle égalitaire, qu'elle soit autant demandée que demandeuse, qu'elle ait le choix. Donc c'est le profil de la personne que je recherche. Un passionné, plus que Bernard, ce sera compliqué à trouver, et surtout qu'il n'y ait pas de problèmes de club, comme ça on sait très bien que si demain on se dispute, il peut partir où il veut et inversement".

    Avis aux entraîneurs intéressés.
    "Je sais déjà qui je prendrai puisqu'il (Bernard Laporte)devait partir il n'y a pas très longtemps, donc j'ai fait une short list, explique-t-il. J'ai d'abord décidé de qui je ne prendrai pas, mais je sais, à peu près, qui je prendrai", assure-t-il, conscient que les candidats ne manqueront pas, malgré la difficile succession qui s'annonce.
    "Déjà, pour entraîner Toulon vous mettez un distributeur de tickets et vous dites : 'Au suivant'."







  3. #3
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    Re : Rugby

    Irlande : Easterby boss des avants



    C'est désormais officiel : Simon Easterby (38 ans) est nommé entraîneur des avants du XV d'Irlande.






    La Fédération irlandaise a officialisé jeudi la nomination de Simon Easterby au poste d’entraîneur des avants du XV du Trèfle. Ancien capitaine des Verts, Easterby (65 sélections entre 2000 et 2008) entraînait les Llanelli Scarlets (pays de Galles) depuis deux ans.
    « Simon a une énorme expérience des test-matchs ainsi qu'une connaissance profonde du réservoir irlandais, se réjouit Joe Schmidt, le coach néo-zélandais de la sélection irlandaise. Tout cela va aider l'équipe à aller de l'avant. »




  4. #4
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    Top 14 : Clermont enfonce Toulouse




    Les joueurs de Clermont célèbrent leur joie après leur victoire contre Toulouse (13-9), le 13 septembre.
    Toulouse a laissé Clermont faire un coup samedi à Ernest-Wallon (13-9) pour la cinquième journée de Top 14, une troisième défaite de rang pour les Rouge et Noir, qui les fait décrocher du wagon de tête.


    Défaits à La Rochelle (37-25) et à Brive (26-19), les Toulousains n'auront déjà plus de joker à domicile alors que seul Montpellier avait réussi à s'imposer la saison passée à Ernest-Wallon. Pourtant privés de ses internationaux Morgan Parra, Sébastien Vahaamahina, Wesley Fofana et Benjamin Kayser, les Jaunards, qui n'avaient pas gagné à Toulouse en championnat depuis 2010, s'installent eux en tête du Top 14.


    En grande difficulté lors des deux derniers matchs, la mêlée toulousaine avait pourtant entamé la rencontre en faisant taire les critiques et plier les avants clermontois, permettant à l'ouvreur anglais Toby Flood d'inscrire de 40 mètres les trois premiers points des Rouge et Noir (5e).


    PIRE SÉRIE DE TOULOUSE DEPUIS LES ANNÉES 1970


    Bien décidés à faire un coup à Ernest-Wallon, les Clermontois sont vite revenus, dominateurs et ont usé une défense toulousaine bien en place en multipliant les temps forts. Lopez a manqué de revenir au score après des plaquages hauts sur Rougerie avant que Radosavljevic n'y parvienne (23e) après un contact dans les airs de Fickou sur Buttin.


    Toulouse a ensuite repris l'avantage grâce à la botte de Flood (35e), mais les soucis en mêlée sont revenus hanter le Stade qui a offert à Lopez une pénalité permettant à Clermont de recoller au score juste avant la pause (39e). Clermont a scellé sa domination au retour du vestiaire sur un essai de Bardy (49e) transformé par Lopez.


    Toulouse, qui n'avait pas perdu trois matchs d'affilée en championnat depuis 1977-1978, a donné le tout pour le tout et a campé dans le camp clermontois, mais ses fulgurances offensives, entachées parfois de fautes de mains ou de passes mal ajustées, se heurtaient au mur auvergnat.


    Pour ne rien arranger, Flood a manqué trois points dans les 22 face aux perches (72e). Après plusieurs gros temps forts achevés à quelques centimètres de l'en-but clermontois, Toulouse a opté pour le bonus défensif avec une pénalité de Flood (80 + 1) plutôt que de tenter l'essai et d'arracher le nul après la sirène. Un choix pragmatique copieusement sifflé par Ernest-Wallon.

  5. #5
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    À seulement 15 ans, ce rugbyman court vite, très très vite !

    Tyrese Johnson-Fisher est un rugbyman de seulement 15 ans qui fait actuellement beaucoup parler de lui. La raison ? Ses jambes ! En effet, le jeune homme court vite, mais genre VRAIMENT TRÈS VITE ! On vous laisse vérifier ça dans la vidéo ci-dessous.







  6. #6
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    Bagarre générale lors de la finale de rugby Algérie-Malaisie

    A l’occasion du Crescent Cup Rugby Championship, un tournoi organisé en Malaisie réunissant cinq autres sélections musulmanes (L’Algérie, l’Iran, le Liban, l’Ouzbékistan et le Kazakhstan), l’équipe nationale d’Algérie s’est inclinée en finale face à la Malaisie (11-19).
    Toutefois, ces derniers n’ont pas souhaité en rester là, et ont estimé que l’arbitrage a été partial.
    Une bagarre générale aurait ainsi éclaté sur le terrain, rythmée de coups de poings et de chaises en plastiques volant dans les airs...
    Le journal malaisien New Strait Times indique qu’un arbitre-assistant, aurait fini avec des dents cassées, sans compter les multiples blessures, d’après le Huffington Post Maghreb.
    Pour l’attitude exemplaire, on repassera. Une fin de match lamentable et bien loin de l’esprit sportif, à plus forte raison où ce tournoi était supposé promouvoir la solidarité et la coopération entre les pays musulmans.
    Bien heureusement, comme on peut le voir sur la vidéo, les équipes ont fini par se réconcilier.







  7. #7
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    Rugby pour les nuls

    A la différence du football, une partie de rugby ne s'improvise pas. Il faut un ballon ovale, des poteaux en forme de H, une ligne des 22 mètres, une ligne des 10 mètres, des coéquipiers qui connaissent les règles du jeu. Et surtout, un arbitre qui les connaisse encore mieux que vous ! Le rugby à XV, considéré volontiers comme un sport de combat collectif, oppose deux équipes de quinze joueurs, en deux fois quarante minutes. La contrainte principale force le respect : les joueurs qui évoluent vers l'en-but adverse ne doivent JAMAIS se passer la balle vers l'avant. Sans quoi, cela donne lieu à une mêlée…

    Il y a quatre façons, plus ou moins héroïques, de gagner des points :

    • En marquant un essai (5 points)
    • En transformant cet essai (+2 points)
    • En tentant une pénalité (3 points)
    • En faisant un drop (3 points).Des pénalités peuvent être sifflées par l'arbitre pour cause de …
    • Mauvais plaquage (c'est-à-dire au-dessus des épaules, mais les croche-pied sont aussi proscrits ! )
    • Jeu dangereux (comme planter ses doigts dans l'oeil d'un adversaire)
    • Ecroulement de mélée
    • Hors jeu.

    Les joueurs hors-jeu sont ceux qui dépassent le porteur de ballon. Ils ne doivent surtout pas attraper la balle. Autre règle importante : lorsque le ballon sort du terrain par les côtés, il est en touche. Comme au football. Et s'il sort du terrain pas loin de la ligne des poteaux ? Heu… c'est un « renvoi au 22 », mais on a dit qu'on s'en tiendrait aux rudiments ! Demandez donc à la jolie voisine quelques approfondissements…
    Enfin, partie intégrante du match de rugby : la troisième mi-temps. Symbole du fair-play, à la fin du match, quelle que soit votre déception, ne tapez pas votre voisin qui hurle à la victoire comme un dératé. Au contraire, enserrez-le virilement et trinquez avec lui, à la santé du beau jeu !
    Amateur éclairé de la chose rugbystique, fervent supporter du XV de France, passe ton chemin, ce billet ne t'apprendra rien. Les autres sont les bienvenus.

    Les avants

    Les piliers. On appelle affectueusement les deux piliers et le talonneur, qui forment la première ligne en mêlée, les « gros » ou encore les « bourriques », termes hérités de l'âge de l'amateurisme où un physique corpulent, voire ventripotent, était gage d'une bonne tenue en mêlée. Avec l'avènement du rugby moderne, les silhouettes se sont affinées et le muscle a remplacé le gras. Aujourd'hui, piliers et talonneurs participent activement au jeu et il n'est pas rare de les retrouver, après plusieurs temps de jeu, intercalés dans la ligne de trois-quarts.
    Malgré tout, la première ligne reste cette confrérie de « joueurs de devoir », comme on aime à le dire en Ovalie, dont les sacrifices en mêlée et dans les regroupements doivent permettre à leurs coéquipiers d'exploiter le ballon dans les meilleures conditions.
    Le premier rôle d'un pilier est donc de tenir en mélée, voire de prendre l'ascendant sur son adversaire, en le faisant reculer ou en le poussant à la faute (l'obliger à écrouler la mêlée par exemple). Plus que tout, c'est sur cette solidité qu'un pilier sera jugé. Le reste n'est que littérature… ou presque : leur travail défensif est également considérable et ils sont aussi là pour soutenir et protéger les sauteurs en touche.
    Les joueurs à suivre.

    • Carl Hayman, la référence du pilier moderne, mobile et puissant. Depuis quelques années, pas un de ses adversaires ne réussit à le « plier ». Respect !
    • Adam Jones, pas forcément le meilleur du monde à son poste mais il est la preuve vivante que le football n'a pas le monopole des coupes de cheveux ridicules.

    Le talonneur. Il a un rôle central dans ce que l'on appelle poétiquement les phases de conquêtes, soit la mêlée et la touche. En mêlée, bien calé entre ses deux piliers, il a la charge de talonner le ballon pour le diriger vers les pieds de son troisième ligne centre.
    Il se doit d'être vigilant sur les introductions de son équipe et roublard sur celles de l'équipe adverse. Mais dans ce dernier cas, il est rare que les deuxième ligne d'en face le laissent faire. Ainsi, longtemps, les talonneurs, vulnérables qu'ils sont avec leur deux bras en croix, ont du se résoudre à être sages ou à voir tomber les marrons bien avant l'automne… Heureusement, dans le rugby moderne, ces pratiques là n'ont plus cours, si ? En touche, c'est le talonneur qui, en règle générale, effectue les lancers, vers l'un ou l'autre des joueurs alignés. Une phase de jeu délicate, pour lesquelles des « combinaisons » sont longuement travaillées à l'entraînement. Elles sont généralement annoncées avant le lancer par le demi de mêlée. Leur nomenclature n'a de limites que celles de l'imagination de ce dernier.
    Le joueur à suivre. Raphael Ibanez : en disputant le match d'ouverture, le capitaine des Bleus deviendra le talonneur le plus « capé » du monde avec 93 sélections, devant le mythique Sean Fitzpatrick. Une valeur sûre.

    Les deuxième ligne. « Doubles mètres », « grandes saucisses » et autres géants… Les deuxième ligne se distinguent souvent par leur physique hors-norme. Longtemps cantonnés à la poussée en mêlée et aux prises de balle en touche, leur rôle a, lui aussi, considérablement évolué. Pour commencer, ils peuvent aujourd'hui prendre l'ascenseur. Explications : auparavant, lors des remises en touche, les sauteurs étaient censés se débrouiller seuls face à leur(s) adversaire(s) direct(s) pour récupérer la balle dans l'alignement.
    Dans les faits, ils étaient parfois aidés par certains de leurs partenaires. On appelait cette manœuvre, illicite, « l'ascenseur ». Depuis quelques années, cette pratique est tolérée, permettant à cette phase de jeu de gagner en clarté. Parmi les autres aspects du job, les tâches défensives bien sûr, mais également ce que l'on nomme poétiquement le « nettoyage » des regroupements, c'est-à-dire le fait de faciliter l'accès au ballon à son demi de mêlée- quitte à faire un peu de ménage…
    Les joueurs à surveiller.

    • Victor Matfield, 2 mètres, 110 kilos et une pointe de vitesse qui fait dire à ses adversaires qu'il devrait représenter l'Afrique du Sud au 100m des JO. Tout un programme.
    • Paul O'Connell, la « poutre » du pack irlandais. Il n'a plus quitté le XV du trèfle depuis son premier match en 2002.


    Les troisième ligne. Plaqueurs infatigables, stratèges de la mêlée ou perforateurs de défenses, la troisième ligne représente, la vitrine étincelante du pack d'avants. Placée à l'arrière de la mêlée, elle peut un peu lever le nez du moteur pour voir ce qui se passe sur le terrain.
    Les « flankers » sont assurément les joueurs de l'équipe qui plaquent le plus et les plus polyvalents. Situés sur les côtés de la mêlée, ayant la possibilité de quitter celle-ci une fois le ballon éjecté, ils se jettent comme des morts de faim sur tout ce qui bouge, notamment le demi d'ouverture adverse, cible privilégiée de leur fringale de placages (on dit d'eux qu'ils sont les « chasseurs de 10 » ? ).
    Ils sont aussi les premiers à récupérer les ballons qui traînent. On appelle ça « gratter des ballons ». En attaque, ils sont au soutien de leurs arrières pour dynamiser le jeu en créant le surnombre ou en percutant. Egalement bons sauteurs en touche, ils sont vraiment les hommes à tout faire de l'équipe, puissants, rapides, habiles et endurants.
    Les joueurs à suivre.

    • Schalk Burger : avec un nom comme ça, il semblait presque prédisposé à dévorer adversaires et ballons perdus comme il le fait depuis quatre ans maintenant.
    • Jerry Collins : le Chabal néo-zélandais. Il a été surnommé « le joueur le plus effrayant de la planète rugby » par les Australiens. Des biceps de 52 cm de circonférence…

    Le troisième-ligne centre (numéro 8) : La star du paquet d'avants. Bien calé au fond de la mêlée, il en est un peu le pilote. C'est lui qui décide de conserver la balle dans ses pieds pour faire avancer le pack si ses avants sont conquérants, ou qui la protège pour que son demi de mêlée vienne la ramasser. Ces deux-là combinent parfois ensemble pour l'un des grands classiques des terrains, la fameuse « 89 » (et oui ! ) : le 8 ramasse le ballon et le confie au 9 après avoir fixé son défenseur.
    Bon manieur de ballon, fin stratège et athlète complet, il peut intervenir au ras de la mêlée comme au large pour accélérer le jeu ou déstabiliser la défense adverse. En défense, il lui arrive souvent de prendre du recul pour constituer« le troisième rideau défensif ». Il est ainsi souvent à la réception des coups de pieds de dégagements de l'adversaire et peut initier la relance. Malheur alors au premier défenseur qu'il croisera sur son chemin car un troisième ligne lancé, ça peut faire mal.
    Le joueur à suivre : Sergio Parisse, élu le joueur le plus beau de la dernière Coupe du monde, à la colle avec une ex-Miss France, c'est un peu la touche glamour de la sélection italienne. A part ça, c'est aussi un excellent joueur…
    Les trois-quarts

    Les demi. Ils sont les cerveaux. Véritables liens entre les avants et les trois-quarts, ils organisent le jeu. Le demi de mêlée cornaque le paquet d'avants tandis que le demi d'ouverture impulse lui le mouvement des lignes arrières. S'ils sont les garants de la tactique définie par l'entraîneur, ils n'en sont pas pour autant de simples exécutants et doivent faire preuve d'une grande capacité d'adaptation.
    Le demi de mêlée ou numéro 9 : Reconnaissable à sa petite taille, il est ce lutin (enfin, tout est relatif…) qui s'agite derrière le paquet d'avants, les harangue, les envoie au charbon, les pousse, les bouscule. Confortable ? Pas vraiment. Car si le demi de mêlée mène son pack à la baguette, c'est aussi sur lui que repose les choix de jeu : alerter les arrières pour une offensive au large, continuer à fixer la défense adverse en faisant percuter ses avants au près, se faire la malle en douce (en jargon, on appelle ça « une valise ») ou encore dégager au pied pour donner un peu d'air à son équipe.
    Et tout ça en quelques secondes seulment. En mêlée, c'est lui qui introduit le ballon, et il est en lien avec le talonneur et le troisième ligne centre, puisque c'est lui qui en règle générale décide de l'utilisation qui sera faite du ballon, une fois celui-ci ressorti. Enfin, il lui arrive d'occuper les fonctions de buteur voire de lanceur en touche. Pas si demi que ça finalement…
    Le joueur à suivre. Georges Gregan : une légende. Joueur le plus « capé » de l'histoire (134 sélections), il dispute sa troisième Coupe du monde. La saison prochaine, il viendra effectuer un dernier tour de piste à Toulon en deuxième division française.
    Le demi d'ouverture, ou numéro 10 : Habile balle en main, précis dans ses déplacements au pied, l'ouvreur est un peu l'artiste de l'équipe. Un artiste certes, mais un de ceux qui n'hésite pas à se salir les mains, à se colleter avec la matière. Car si le 10 est souvent le premier attaquant de la ligne de trois-quarts, il en est aussi le premier défenseur… et le premier destinataire des charges rageuses des troisième ligne adverses qui auraient échappé à la vigilance de son demi de mêlée ou de son pack.
    Autant dire qu'il ne doit pas rechigner au contact. En attaque, il alterne jeu au pied par-dessus la défense (pour gagner du terrain, jouer chez l'adversaire ou lui mettre la pression en trouvant une touche) et jeu à la main, soit en faisant rejouer ses avants « au ras » de la mêlée, soit en décidant de lancer ses trois-quarts. Dans ce cas de figure, tout est possible, attaque classique, renversements de jeu sur le petit côté, redoublement, passe croisée, passe sautée, double passe sautée… Un esthète, vous dis-je.
    Le joueur à suivre : Daniel Carter, la superstar annoncée de ce Mondial. Maître à jouer des All Blacks, il est considéré à 25 ans comme l'un des meilleurs ouvreurs de tous les temps. Et en plus, il est sympa.

    Les centre. Les passe-muraille. Situés au centre de la ligne de trois-quarts, ce sont à la fois des franchisseurs et des transmetteurs. Longtemps les centres ont été associés selon le principe du bon et du méchant : le petit, vif et rapide, spécialiste de l'évitement et le costaud, dynamiteur de défense.
    De nos jours, la dimension athlétique ayant pris le pas sur le reste, les physiques ont tendance à s'uniformiser vers la norme « bulldozer ». Pour autant, les centres savent encore transmettre la balle sur un pas, fixer leur défenseur ou feinter la passe pour embarquer la défense. Dans le jeu moderne, le premier centre peut également être amené à servir de deuxième ouvreur en possédant plus d'angle et de temps que le 10 pour déplacer le jeu au pied. En défense enfin, il n'est pas rare de les voir « glisser » : il anticipe, abandonnant son adversaire direct pour s'intéresser à son voisin. Si tout le monde « glisse » bien, la défense n'est pas dépassée. Dans le cas contraire, attention aux rhumes…
    Les joueurs à suivre

    • Brian O'Driscoll : l'espoir de tout un pays. Avec ses prises de balles explosives, sa vitesse et son instinct, « Baby Face » a replacé l'Irlande sur la carte du rugby international.
    • Mike Catt : Ah, ce "tampon", cette percussion parfaite que lui a infligée Lomu pendant la demi-finale de 1995… Une humiliation qui aurait pu briser une carrière. Pas celle de Mike Catt qui a su s'en remettre pour rendre depuis de fiers services à l'Angleterre.


    Les ailiers. Ils sont les finisseurs. Naguère un des postes les plus ingrats du jeu, où il n'était pas rare de ne pas voir l'ombre d'un ballon de tout le match (et je sais de quoi je parle).
    Amené à intervenir de plus en plus dans la ligne de trois-quarts afin de créer le surnombre ou la surprise voire de créer des points de fixation au ras de la mêlée, l'ailier n'est plus cet exilé solitaire, ce cousin lointain qu'on est sûr d'avoir déjà vu quelque part mais on ne se souvient plus vraiment où.
    Question style, tout existe, du modèle (réduit) Christophe dominicii, vif et insaisissable, au type Johnna LOMU, montagne de muscle qui emporte tout sur son passage. Une constante cependant : la vitesse et de bons appuis pour lui permettre d'exécuter le fameux « cad-deb » pour cadrage-débordement. En défense, sur les coups de pieds de l'adversaire, l'ailier a également la charge de seconder son arrière, voire de le remplacer si ce dernier a déserté son poste.
    Les joueurs à surveiller.

    • Alesana Tuilagi : 113 kg lancés à pleine vitesse, ça peut faire mal.
    • L'ailier des Tigres de Leicester compte bien le démontrer…
    • Christophe Dominici : la preuve vivante qu'il n'est pas besoin d'être un monstre pour se faire respecter sur un terrain. 1m72 de vivacité et de vitesse pure. Un des héros de la demi-finale gagnée contre les All Blacks en 1999.


    Sujet fusionné.







    Dernière modification par zadhand ; 05/12/2015 à 09h10.

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    Equipe de France: Parra, Dumoulin et Le Roux seront titulaires samedi face à la Nouve

    Morgan Parra à la mêlée, Alexandre Dumoulin au centre et Bernard Le Roux en troisième ligne vont débuter face aux All Blacks samedi. Exit donc Tillous-Borde, Bastareaud et Chouly.








    Selon nos informations, et comme annoncé par RMC Sports ce mercredi matin, Philippe Saint-André a décidé de procéder à trois changements dans son équipe de départ pour affronter la Nouvelle-Zélande en quarts de finale, samedi (21h00).

    Bernard Le Roux, Morgan Parra et Alexandre Dumoulin seront titulaires, à la place respectivement de Damien Chouly, Sébastien Tillous-Borde et Mathieu Bastareaud, qui paient ainsi la contre-performance face à l'Irlande dimanche dernier (9-24). Chouly et Tillous-Borde ne seront même pas dans les 23 tandis que Yannick Nyanga et Rory Kockott seront sur le banc de touche. Le reste de de l’équipe ne devrait pas subir de bouleversement. L'annonce officielle du XV de départ sera faite par Philippe Saint-André jeudi à 12h15, heure française.

    La compo probable face à la Nouvelle-Zélande:

    Spedding - Dulin, Fofana, Dumoulin, Nakaitaci - Michalak (o), Parra (m) - Le Roux, Picamoles, Dusautoir - Papé, Maestri - Slimani, Guirado, Ben Arous

    -L'Equipe-
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    Re : Rugby

    Sexton : «Toulon n'est pas imbattable»_10/12/2015 à 18h29

    A quelques jours d'affronter Toulon (dimanche à 16h15), Jonathan Sexton, l'ouvreur du Leinster, sait est conscient que la tâche s'annonce compliquée mais pas impossible. «Il s'agira surtout de réussir à contrer leurs points forts et les priver de munitions. Mais ils sont tellement forts aux quatre coins du terrain. [...] On devra être très vigilants en défense. Les Wasps ont mis en évidence plusieurs faiblesses dans leur jeu. Toulon n'est pas imbattable. C'est bien sûr une très grande équipe qui n'est pas triple tenante du titre pour rien. Ils sont fabuleux et on devra être au sommet de notre art pour rivaliser», a-t-il expliqué sur le site de l'ECPR.
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    Le XV de départ du Stade Français

    Alberts titulaire pour affronter Trevise_11/12/2015 à 14h41

    Pour le déplacement du Stade Français à Trévise, Gonzalo Quesada a quelques peu remanié son équipe. En troisième ligne, Alberts sera titulaire tandis qu'en deuxième ligne, Pyle fera son retour en tant que titulaire. A l'arrière, Camara remplace Bonneval, remplaçant, tandis que Waisea glisse à l'aile. De retour dans son ancien club, qu'il a quitté en 2005 pour rejoindre Paris, Sergio Parisse est également aligné d'entrée par le staff parisien.

    Le XV de départ du Stade Français :
    Camara ; Arias, Williams, Bosman, Waisea ; (o) Plisson, (m) Genia ; Nicolas, Parisse, Alberts ; Papé, Pyle ; Alo Emile, Sempéré, Van der Merwe.


    Sujet déplace et fusionné.
    Dernière modification par zadhand ; 11/12/2015 à 15h53.
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