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Discussion: Rugby

  1. #111
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    Re : Rugby

    Colomiers : La Sécu pousse un joueur vers la retraite




    Gravement blessé aux cervicales depuis dix mois, Antoine Bourdin a appris que la Sécurité sociale ne le prendrait plus en charge à la fin du mois. Ce qui l'oblige à prendre sa retraite.







    C’est une fin de carrière un peu triste pour Antoine Bourdin. Gravement blessé aux cervicales au cours d’un match de Pro D2 entre Tarbes et Colomiers il y a dix mois, le deuxième ligne de l’US Colomiers n’a plus mis les pieds sur un terrain de rugby depuis.
    A 33 ans, juste avant une nouvelle intervention chirurgicale prévue le 27 août, l’ancien joueur de Narbonne s’est vu signifier par la Sécurité sociale la fin de sa prise en charge à la fin du mois, selon les informations de France Bleu Toulouse.

    Une décision qui sonne la fin de sa carrière.

    Une carrière qui n’aura donc jamais permis à Bourdin de goûter aux joies du Top 14.
    Fidèle joueur de Pro D2, le deuxième ligne aura connu divers clubs entre 2005 et 2014, passant notamment par Bordeaux-Bègles, Limoges, Narbonne et surtout Colomiers depuis 2011. Sous contrat avec le club haut-garonnais, Antoine Bourdin va entamer une reconversion au sein du club, où il a déjà commencé à s’occuper des avants en compagnie de Bernard Goutta.




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    Re : Rencontre Résultats Classement

    Top 14 : Montpellier met fin à la série d'invincibilité à domicile d'un match de Clermont 21:20





    Le nouveau record d'invincibilité de Clermont à domicile aura donc tenu... 1 match. Pour sa deuxième rencontre de la saison au Stade Marcel-Michelin, l'ASM a en effet chuté devant un
    MHR accrocheur.

    Au cours d'une partie fermée et peu spectaculaire, dans la plus grande tradition des affiches du vendredi soir, le MHR se sera surtout illustré grâce à la qualité de sa défense. Une défense « inversée » qui aura posé beaucoup de problèmes aux Clermontois. Auteurs d'un
    essai successif à un ballon porté en première période, les Jaunards n'auront quasiment pas eu d'autres occasions d'essais du match.

    Stériles offensivement et peut-être un brin frileux, les locaux se sont alors contentés de tenter les pénalités, même lors d'une période de supériorité numérique après le carton jaune infligé à
    Nicolas Mas. Malheureusement pour eux, François Trinh-Duc était dans un grand jour pour le MHR. Désigné buteur après quelques échecs au pied de Benoit Paillaugue, le futur-ex-c'est-compliqué ouvreur du XV de France a sorti un grand match au pied avec 18 points marqués, dont 2 drop et la pénalité de la gagne à la dernière minute.





  4. #113
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    Re : Rencontre Résultats Classement

    Le Racing fait tomber Toulon 17:10





    Toulon a concédé sa première défaite de la saison, samedi sur la pelouse du Racing-Métro 92 (17-10). Les champions de France n'ont jamais mené au score, revenant seulement à 7-7 sur un essai de James O'Connor (28e). Le polyvalent trois-quart, qui rentrera en Australie en janvier prochain, a débordé sur l'aile à la suite d'un bon travail de Tuisova et résisté au retour de Machenaud.

    Ouvreur titulaire pour la première fois de la saison, afin de faire souffler Matt Giteau, Frédéric Michalak s'est lui montré très inspiré.

    Mais ce sont donc les Franciliens qui avaient ouvert la marque, en force par Van Der Merwe (19e). Un réveil survenu après un début d'échauffourée et un carton jaune pour Burden (17e). En seconde période, Maxime Machenaud a filé au ras du ruck pour conclure une action initiée depuis les 22 mètres des locaux (
    17-7, 49e). Et dans les dernières minutes, le RCT a essayé d'arracher le bonus défensif sans y parvenir.

    Battu
    6-16 en demi-finale du dernier Championnat au mois de mai, le Racing tient sa revanche. Toulon reste tout de même en tête du classement avec 9 points, accompagné de Montpellier, Toulouse et Clermont.


    Après avoir élevé la voix toute la semaine à l'entraînement, afin de sensibiliser ses partenaires sur leur manque récurrent d'agressivité, Dimitri Szarzewski a montré l'exemple sur le terrain. Le talonneur du Racing-Métro, opéré de la cheville en avril, a fait son retour comme titulaire et a été le leader de la défense. En jambes, il s'est même permis quelques percées (44e, 47e). Il a été remplacé par Jérémie Maurouard à l'heure de jeu, un peu sonné à la suite d'un choc avec le Sud-Africain Juan Smith qui, fair-play, a immédiatement pris de ses nouvelles.

    «J'étais un peu secoué, j'ai le genou qui s'est un peu tordu et les cervicales... Plus de peur que de mal», a rassuré l'ancien joueur du Stade Français











    Castres - Bayonne : 30-6



    Pour sa première victoire de la saison, Castres y a mis la manière, passant trois essais aux Bayonnais et s'octroyant le bonus offensif au passage (30-6).

    Les Castrais ont fait le travail et récité leur rugby ce samedi après-midi à
    Pierre-Antoine en s’imposant 30-6. Dominateurs en première mi-temps mais scorant peu, les Castrais sont revenus des vestiaires avec un tout autre visage marquant coup sur coup les deux essais restants du bonus offensif. Les Basques n’ont pourtant pas démérité en première période avec une grosse défense notamment mais se sont effondrés moralement en seconde mi-temps face à des Castrais de plus en plus agressifs.

    Les Bayonnais ont été inexistants du côté de la possession et se sont contentés de défendre.Castres a tenu ses promesses

    Contents de retrouver pour la première fois de la saison un stade Pierre-Antoine en travaux et amputé d'une tribune, les Tarnais ont bombé le torse comme ils l'avaient promis après deux défaites face au
    Stade français (25-22) et à Toulouse (35-6).
    Priés de renouer avec leur agressivité, les coéquipiers de
    Rémi Tales entamaient bien le match mais étaient sanctionnés dès la quatrième minute pour une faute au sol, qui permettait à l'ouvreur bayonnais Blair Stewart de mettre les trois premiers points de l'Aviron. Kockott revenait rapidement au score (11e) après un hors-jeu bayonnais. Pendant plus d'un quart d'heure, le CO campait ensuite à quelques mètres de l'en-but bayonnais mais se heurtait à une équipe de Bayonne très solide défensivement, qui s'est reprise samedi dernier face à Oyonnax (38-12) après avoir été concassée par l'ogre toulonnais (15-29).

    Une séquence de domination castraise haletante marquée par plusieurs essais refusés avant que
    Marcel Garvey ne finisse par enfin trouver la faille (29e) après un nouvel arbitrage vidéo. Les Bayonnais montraient toutefois vite une belle réaction récompensée par une pénalité de Stewart (38e), juste avant la pause.

    Mais dès la reprise, la domination castraise du premier acte pesait et faisait craquer Bayonne qui subissait les attaques du CO. Servi par Tales, après une belle percée entamée par
    Lamerat, Julien Dumora creusait l'écart (51) avant que Brice Mach ne conclue dans l'en-but bayonnais une nouvelle offensive des Tarnais (58e), synonyme de bonus offensif pour le CO. Avides de revanche, le CO a tenu ses promesses avant un déplacement à haut risque vendredi à Montpellier, l'un de ses concurrents à la qualification en phases finales.









    ASR-Toulouse (37-25) - La Rochelle, c'est surtout la victoire du panache





    Devant son public de Marcel-Deflandre, le Stade rochelais s'est offert un succès de prestige face à Toulouse en marquant trois essais au passage (37-25).

    Après deux très lourdes défaites pour son retour en Top 14, La Rochelle s’offre, à domicile la peau du Stade toulousain sur le score de 37 à 25. Un succès acquis en seconde mi-temps, grâce à une mêlée et un pack souverains qui ont mis les Toulousains sur le reculoir en permanence.

    Un match de rugby superbe, six essais au total dont trois de chaque côté, et un stade Marcel-Deflandre plein comme un œuf avec un public chaud bouillant. C’était vraiment l’été à La Rochelle ce samedi. Les Maritimes viennent d’enfin lancer leur saison et d'adresser un avertissement à ceux qui voudraient les renvoyer d’avance en Pro D2…
    La Rochelle tient donc enfin son premier succès.

    Il va faire un bien fou à des joueurs Rochelais vaillants, enthousiastes et qui ont parfaitement rempli leur mission ce samedi après-midi. Pourtant, en première mi-temps, les Maritimes se sont heurtés à un Stade toulousain solide sur les bases, réaliste et exploitant bien les ballons de récupération pour mener à la pause d’un point grâce à deux essais, inscrits par Flynn (8e,
    0-7) etTekori (17e, 7-14). Mais La Rochelle a trouvé les ressources et un Bobo toujours insaisissable pour rester dans le match (16-17, score à la mi-temps).

    Un carton jaune fatal

    En deuxième mi-temps, La Rochelle mettait une grosse pression d’entrée sur son adversaire du jour et accélérait tous les ballons pour déstabiliser la défense toulousaine.

    Une stratégie payante, additionnée à une domination en mêlée fermée qui a eu raison des velléités offensive du Stade toulousain. Un Toulouse qui a clairement, et chèrement, payé le carton jaune de son talonneur
    Corey Flynn pour une obstruction évidente.

    Malgré l’essai de
    Luke McAlister après une très belle séquence de jeu debout (55e, 19-22), c’est La Rochelle qui terminait en trombe le match avec un doublé de son ailier Alofa Alofa, et à un jeu chatoyant fait de passes dans la défense. Avec un score final de 37-25 pour son club, le président Vincent Merling pouvait enfin exulter en tribune.
    Un gros match de la part des Rochelais, qui ont montré qu’ils avaient définitivement l’étoffe du Top 14 et qu’il faudrait compter avec eux cette saison. Côté toulousain, certes la défaite est là. Elle est lourde. Mais sur certaines des séquences entrevues, il est clair que le jeu semble en progrès.

    Il reste toutefois à retrouver une mêlée fiable sur 80 minutes pour éviter ce genre de correction dans la suite de la saison.









    Lou-CABCL (24-6): Lyon a parfaitement profité de l'indiscipline briviste






    Le match

    En onze minutes, les premières, le Stade Français avait inscrit dix points et Porical, l’ancien parisien, manqué un but dans ses cordes. Alors, quand le centre Sinzelle, bien lancé par des courses et des passes de Dupuy, Plisson et Ioane, inscrivit son essai (22e), Paris avait creusé l’écart, 17-0. Certes, le plongeon du demi de mêlée international sud-africain du LOU, Januarie (26e) dans l’en-but du Stade Français et un but de l’ouvreur kiwi Lachie Monro (31e), remplaçant Porical, malheureux dans les tirs aux buts, comblèrent en partie l’écart (17-8), mais ce n’était pas suffisant, d’autant que Plisson (20-8, 43e) ajoutait un but.

    En seconde période, alors qu’une pluie fine tombait sur le stade Jean-Bouin qui sonnait creux, le score restait un long moment en l’état. Le rythme de la première période avait disparu dans les vestiaires. Les envies ne manquaient pas, les initiatives aussi, mais elles échouaient faute de précision technique. La mêlée lyonnaise ne parvenait pas à se stabiliser en poussée et permettait à Paris de profiter de ce point d’appui.

    Enfin, à la 55e, Plisson passait un but pour creuser l’écart mais on était loin du bonus offensif. Promu la saison dernière, Lyon faisait preuve de densité et de pugnacité autour de ses leaders, Nallet, G. Smith et Januarie, et allait même jusqu’à inscrire son deuxième essai (61e,
    23-13), pour remonter à dix points. Enhardis, les Lyonnais repartaient de plus belle, perçaient, percutaient, entraient deux fois dans l’en-but (64e et 65e). A chaque fois, l’essai, à juste titre, n’était pas accordé, mais Lyon, même en infériorité numérique, revenait en force et inscrivait son troisième essai grâce à un ballon porté (72e, 23-20) pour décrocher le bonus défensif, son premier point en Top 14.


    La phrase

    Alors qu’il était en train de se chamailler, en fin de première période, avec la première ligne du LOU au sortir d’une mêlée, le deuxième ligne du Stade Français, Pascal Papé, s’est vu rappeler à l’ordre par son ancien coéquipier de Bourgoin et du XV de France, Lionel Nallet, d’une phrase bien sentie : «Tu n’es pas pilier, alors arrête un peu…»

    Le joueur

    En l’absence du Springbok Morné Steyn, remplaçant dans le Four Nations, l’ouvreur international français Jules Plisson (23 ans, 4 sél.) a marqué des points au pied (3 buts et 2 transformations), et s’est exprimé balle la main, œuvrant parfaitement en défense et en attaque. On l’a vu «gratter» au sol un ballon crucial (69e) au cœur d’un temps fort lyonnais. Ses seuls déchets ? Deux buts longue portée en fin de partie (75e et 78e).








    FCG-UBB (37-16) - Dans son jardin, Grenoble a assuré le spectacle






    A domicile, les Grenoblois ont réalisé un véritable festival offensif contre les Bordelo-Béglais (37-23). Point de bonus à la clé et premier succès pour le FCG.

    Après avoir ramené les points du bonus défensif lors de leurs deux premiers matchs chez deux ténors du championnat, Clermont et Montpellier, les Grenoblois prennent ce samedi le point du bonus offensif avec cette belle victoire contre l’Union Bordeaux-Bègles, pourtant invaincue jusqu’alors (37-23).

    Cinq essais dont trois du même
    Alipate Ratini sont venus récompenser des Isérois très entreprenants et réalistes. Les spectateurs du stade des Alpes se sont régalés en regardant ce très beau match de Top 14. Les absents (12 528 spectateurs sur 20 000 possibles) ont eu tort

    .
    Cette rencontre a eu deux visages. Une première mi-temps plutôt controlée par les Grenoblois avec une mêlée conquérante et une domination rapide au score (essai de Hunt à la 4e minute). L’UBB tentait de se rebeller mais des fautes de mains et des mauvais choix permettaient aux Isérois d’accentuer leur domination. Et le point de bonus offensif était déjà dans la poche des joueurs de Fabrice Landreau à la mi-temps avec deux nouveaux essais de Grice et Ratini qui commençait alors son festival.

    Ratini s'offre un triplé


    Le deuxième acte et les changements effectués en mêlée par les Bordelo-Béglais nous donnaient lieu à un autre match. Très conquérants en mêlée fermée dès lors, les joueurs de l’UBB n’en profitaient pourtant pas, leurs vagues d’attaque se fracassant contre la défense grenobloise. Ils se faisaient même cueillir en contre par un nouvel essai de Ratini. Mais on connait l’état d’esprit des hommes de Raphaël Ibanez qui ont continué d’attaquer et ont été enfin récompensés par un essai de Lesgourgues.Voyant leur point de bonus offensif en danger, les Grenoblois répondaient dans la foulée par un essai de l’incroyable Ratini, qui franchissait la ligne pour la troisième fois.

    Le match devenait fou pour le plus grand plaisir de tous. L’essai sur la sirène du Bordelais
    Sofiane Guitoune ne changeait rien mais le récompensait pour ces nombreuses tentatives. Sept essais pour ce match de très bon niveau, dirigé par un arbitre très sûr de son fait… on en redemande ! En tout cas, les Grenoblois confirment leur excellente forme.










    Oyonnax - Stade Français: 33-6 toute la ville en parle






    Quatre essais et un bonus offensif face au
    Stade français : les Oyonnaxiens ne pouvaient pas espérer mieux sur leur pelouse à Charles-Mathon (33-6).

    Ce samedi, Oyonnax avait à coeur de réagir après deux défaites à l'extérieur et surtout de débuter sa saison à domicile par une victoire. En 2013-14, le Stade français était venu s'imposer à Charles-Mathon mais cette fois les Parisiens ont trouvé un véritable mur devant eux et la botte de
    Benjamin Urdapilleta, auteur de 11 points et d'un essai (33-6).

    Dans les rangs parisiens, c'est une rencontre complètement ratée, mais c'est aussi, un véritable échec sur le turnover. La défaite est lourde et Oyonnax décroche le point du bonus offensif avec quatre essais inscrits.La mêlée d'Oyonnax royale

    Charles Mathon la voulait cette victoire et du coup, le public d'Oyonnax a été le 16e homme de cette rencontre. De plus, l'occasion était belle pour Oyonnax, car le Stade français se présentait sans de nombreux titulaires comme
    Slimani, Van der Merwe, Flanquart, Guillemain, Burban, Lyons, Rabadan, Steyn, Williams,Arias, Camara et Bonneval.

    D'entrée de match, les Oyomen se sont installés dans le camp parisien et au bout de vingt minutes de jeu,
    Yves Donguy avait déjà inscrit deux essais, après des erreurs d'appréciation de l'ailier Digby Ioane.

    La clé de la rencontre, c'était l'entame et
    Christophe Urios, qui souhaitait une révolte, a été servi, malgré quelques ratés au pied de Benjamin Urdapilleta. Oyonnax a réussi sa première mi-temps, mais les partenaires d'Hansell Pune, véritable homme du match et auteur d'un essai en fin de partie, ont été aussi bien aidés par les joueurs du Stade français. En effet, les Parisiens ont été approximatifs et ils ont commis énormément de fautes de mains dans leurs lancées de jeu. Gonzalo Quesada avait rajeunie l'équipe et effectué un gros turnover et du coup, les Parisiens n'ont pas réussi à trouver leur rythme dans cette rencontre. D'ailleurs, ils n'ont jamais franchi la ligne d'en-but des Oyomen.

    A la pause, le score était de
    13-3 pour Oyonnax et il aura fallu attendre les 10 dernières minutes pour que la folie revienne dans ce match. Les Parisiens ont commis deux grosses erreurs individuelles à la suite de la poussée des avants d'Oyonnax et Urdapilleta et Pune ont inscrit les essais du bonus offensif. Charles Mathon a donc retrouvé une équipe solide et efficace ! De plus, Christophe Urios pouvait être heureux à l'issue des 80 minutes, car la mêlée d'Oyonnax a été impressionnante.

    Oyonnax s'impose
    33-6 et décroche le points du bonus. La semaine prochaine, le Stade français retrouvera ses titulaires pour la réception de Bayonne. Après deux succès, à Castres et devant Lyon, c'est un petit coup d'arrêt sans incident pour les Parisiens. Dans les rangs d'Oyonnax, la semaine va être longue, car les supporters, le groupe et le staff attendent avec impatience le derby face à Lyon.
    Cela risque d'être chaud au Matmut Stadium.
    Dernière modification par edenmartine ; 31/08/2014 à 08h34.


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    Re : Rencontre Résultats Classement

    Le réveil de Castres
    Première victoire pour Castres, face à Bayonne (30-6, bonus). Même satisfaction pour Grenoble face à Bordeaux-Bègles (37-23). En revanche, le Stade Français concède une première défaite, à Oyonnax (33-6). Lyon bat Brive (24-6).



    Castres a tenu ses promesses

    Contents de retrouver pour la première fois de la saison un stade Pierre-Antoine en travaux et amputé d'une tribune, les Tarnais ont bombé le torse comme ils l'avaient promis après deux défaites face au Stade français (25-22) et à Toulouse (35-6). Priés de renouer avec leur agressivité, les coéquipiers de Rémi Tales entamaient bien le match mais étaient sanctionnés dès la quatrième minute pour une faute au sol, qui permettait à l'ouvreur bayonnais Blair Stewart de mettre les trois premiers points de l'Aviron. Kockott revenait rapidement au score (11e) après un hors-jeu bayonnais. Pendant plus d'un quart d'heure, le CO campait ensuite à quelques mètres de l'en-but bayonnais mais se heurtait à une équipe de Bayonne très solide défensivement, qui s'est reprise samedi dernier face à Oyonnax (38-12) après avoir été concassée par l'ogre toulonnais (15-29).
    Une séquence de domination castraise haletante marquée par plusieurs essais refusés avant que Marcel Garvey ne finisse par enfin trouver la faille (29e) après un nouvel arbitrage vidéo. Les Bayonnais montraient toutefois vite une belle réaction récompensée par une pénalité de Stewart (38e), juste avant la pause. Mais dès la reprise, la domination castraise du premier acte pesait et faisait craquer Bayonne qui subissait les attaques du CO. Servi par Tales, après une belle percée entamée par Lamerat, Julien Dumora creusait l'écart (51) avant que Brice Mach ne conclue dans l'en-but bayonnais une nouvelle offensive des Tarnais (58e), synonyme de bonus offensif pour le CO. Avides de revanche, le CO a tenu ses promesses avant un déplacement à haut risque vendredi à Montpellier, l'un de ses concurrents à la qualification en phases finales.
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    Re : Rencontre Résultats Classement

    Pro D2, SCA-Biarritz (34-16): Albi marque les esprits







    Du suspense dans ce match entre Albi et Biarritz qui a finalement vu la victoire des Albigeois
    34- 16 avec le bonus offensif.

    Les Basques sont tombés sur une équipe d’Albi particulièrement en forme à l’image de
    Peluchon ou Tavalea. Mais les Albigeois ont multiplié les fautes, ce qui a d’abord permis aux Biarrots de revenir dans le match au pied. Les Basques ne se sont ensuite pas contentés des pénalités, ils ont été menaçants jusqu’à la fin notamment sur les mêlées, mais ont péché par de trop nombreuses erreurs dans les transmissions. Même si la domination globale du match était albigeoise, les Biarrots n’ont pas démérité.

    Albi impressionne en ce début de saison. Après leur victoire à l’extérieur face à Bourgoin, les Albigeois ont confirmé à domicile. Face à des Biarrots joueurs et hyper réalistes qui ont scoré à chaque incursion dans le camp albigeois, les Tarnais ont envoyé du jeu. Dès les premières minutes ils ont planté le décor et un essai dans le même temps avec
    Lacroix, très en jambes cet après-midi, auteur d’un doublé. Les Albigeois incisifs sur leurs attaques se sont également particulièrement illustrés en défense.

    A chaque fois que les Biarrots tentaient d’avancer, ils finissaient par reculer de dix mètres face à la pression albigeoise. Mais les Tarnais ont également multiplié les fautes et l’indiscipline ce qui leur a valu de se faire rattraper au score par des Basques pragmatiques.

    Biarritz n’a rien lâché


    Biarritz a rendu une copie bien plus propre que la semaine dernière notamment en seconde mi-temps où la domination a clairement été rouge et blanche. Jusqu’au bout les Biarrots ont joué et tenté de percer le mur albigeois. Les Basques ont montré leur envie de jouer et leur volonté de conquête et ont ainsi privé un temps Albi de son point de bonus offensif grâce à Lucu à la 60e .

    On notera également l’excellente mêlée biarrote qui a vraiment permis au BO de reprendre un second souffle et de menacer les Albigeois jusqu’au bout. C’était sans compter sur Albi qui a bien fait le dos rond pendant le temps de domination basque mais qui finalement plante un quatrième essai à la 73 e pour enfoncer les Biarrots et reprendre un bonus offensif mérité au vu du match.









    Perpignan surclasse Massy (42-21)





    Déséquilibrée sur le papier, l’opposition s’est finalement avérée plus que consistante, les Massicois s’offrant le luxe de mener deux essais à zéro après vingt minutes. Comme face à Narbonne en amical, puis contre
    Colomiers la semaine passée, les Catalans ont encore mis du temps avant de se mettre en route. Pour l’heure les avertissements sont sans frais…


    Patat: "Nos bases n’ont pas été assez solides pour se mettre en confiance"

    Pas du genre à se cacher derrière son petit doigt, Alain Hyardet a eu la dent dure avec ses troupes, et ce malgré une victoire plutôt large
    .
    "Notre début de match a été catastrophique, pestait le manager catalan.

    On les a regardé jouer, on voulait tout faire : plaquer mais pas trop pour essayer de récupérer le ballon, puis faire la passe, puis réceptionner la passe, bref on a été à côté de nos pompes !
    " A vouloir tout enclencher trop vite, les Catalans en ont parfois oublié l’essentiel, prendre le dessus sur l’adversaire : "On arrive à enchainer plusieurs temps de jeu, il y a cinq Massicois par terre et on leur rend le ballon alors que dans ce moment-là il faut les mettre à l’agonie ! On ne peut pas se faire déchirer sept ou huit fois en défense !
    Bilan : les fringants promus sont allés deux fois à dame en vingt minutes sans que le hasard ou la chance ne puisse être invoqués.
    Occupation, relance, tenue du ballon, bonne conquête, bref Massy est équipé… Mais l’Usap aussi et lorsque les Catalans accélèrent et arrivent à se transmettre le ballon sans passer par le sol tout redevient facile, les trois essais inscrits en moins de dix minutes en témoignent.

    "On est capables de faire de très belles choses mais il a manqué cette continuité dans le jeu, regrette Gregory Patat. Il faut que les joueurs prennent conscience que chaque équipe va venir 'mourir' ici. Ça va nous obliger à être patients et se dire qu’à l’heure de jeu on peut tout mettre en route, que tout peut se débrider. On éprouve nos adversaires et il faut s’en servir. Nos bases n’ont pas été assez solides pour se mettre en confiance".

    Avant de construire son jeu, l’Usap a donc oublié de détruire celui de son adversaire. La deuxième mi-temps n’a fait que confirmer l’impression générale : du bon mais aussi des relâchements coupables qui privent l’Usap d’une victoire bonifiée.

    Le retour de Perez


    Il avait promis de "tout donner jusqu’à la dernière goutte de carburant" et il a tenu promesse. Jean-Pierre Perez, éloigné des terrains car suspendu depuis le 19 avril et la défaite face à Toulon, a effectué une rentrée plus que convaincante : plaqueur, gratteur, sauteur, il s’est aussi proposé à plusieurs reprises autour de son demi d’ouverture.

    Tommy Allan
    n’a pas hésité à le servir et ses charges plein gaz ballon sous le bras ont éprouvé la défense adverse. Il a également fait office de "papa" du pack, prodiguant quelques conseils à ses coéquipiers.

    A court de rythme il est sorti peu avant l’heure de jeu. Sous les applaudissements.







    SUALG-CSBJ (33-36)








    Grâce à un essai sur la sirène de Bosviel, Bourgoin a signé un authentique exploit en allant l'emporter à Armandie face à
    Agen (33-36).


    Agen n'est pas encore rentré de vacances. Battu la semaine dernière à Béziers (31-27), le SUALG a de nouveau chuté pour ses retrouvailles avec Armandie (33-36).

    Hors-sujet dans bien des compartiments du jeu durant le premier acte, les hommes de
    Mathieu Blin ont longtemps cru avoir trouvé la clé au retour des vestiaires avant de craquer à la dernière seconde contre un CSBJ emmené par un Jérôme Bosviel stratosphérique. Toujours menacés de dix points de pénalité, les Berjaliens lancent de belle manière une saison qui avait très mal débuté la semaine dernière à domicile contre Albi (23-32). À l'image d'un mois d'août pluvieux et maussade, Agen est, de son côté, très loin des attentes placés en lui.

    Le staff agenais a dû passer par tous les états ce samedi. D'abord atterré par la prestation insipide de ses joueurs durant les quarante premières minutes, puis rassuré par leur belle réaction d'orgueil après la pause, avant de se déliter de nouveau durant les vingt dernières minutes.

    Jouer, plutôt bien, durant une moitié de mi-temps n'aura donc pas suffi pour venir à bout d'un CSBJ retrouvé, conquérant et efficace, qui se délectait de l'indiscipline adverse. Trop pénalisé et fébrile, avec en point d'orgue un carton jaune à un quart d'heure de la fin en supériorité numérique (Roux, 63e), le SUALG a donné le bâton pour se faire battre.

    Bosviel était sur une autre planète


    Si la performance collective de Bourgoin est à souligner, notamment dans la générosité et la conquête à l'image d'un excellent Pelepele Lemalu, comment ne pas mettre en lumière la copie lumineuse de Jérôme Bosviel ? L'ancien Lyonnais fut tout simplement impérial au pied, réussissant tout de près comme de très loin (3e, 12e, 17e, 26e, 40e+1). Mieux, il offrait une passe décisive au pied à Moinot (73e), quelques secondes après une première offrande non-convertie, avant d'inscrire sur le fil l'essai de la gagne (80e+1).

    Gigantesque, comme son équipe qui a su se reprendre après avoir encaissé un
    20-0 au retour des vestiaires et connaître pour la première fois les joies d'une victoire à Armandie.

    Surpris la semaine dernière au stade de la Méditerrannée, les Agenais n'avaient guère le choix ce samedi pour affirmer leurs ambitions et chasser les doutes. Ils avaient bien besoin d'emmagasiner de la confiance avant un déplacement de tous les dangers dimanche prochain au Hameau pour ce qui constituera la grande affiche de la troisième journée de Pro D2.

    C'est bel et bien raté, puisque les partenaires de d'Alexi
    Balès se rendront dans le Béarn pour éviter un troisième revers d'affilée qui ferait tâche pour un club prétendant à la montée. À 80 kilomètres de là, le CSBJ jouera à Dax le moral gonflé à bloc.






    Pau-Aurillac: 41-3

    Ce match n'aura donné lieu à aucun suspense. Sans doute déçus de leur victoire in extremis le week-end dernier, les Palois avaient sans doute à coeur de mieux faire ce samedi, ce qu'ils ont fait. Ils n'ont en effet laissé aucune chance aux Aurillacois, qui ont été bien trop inexistants. On notera un Damien Traille décisif lors de deux essais de Pau.

    Béziers-Tarbes:
    41-17

    Bon début de saison pour Béziers, qui, avec cette large victoire, en est à deux succès sur deux matchs joués. De quoi accumuler de la confiance. Pour Tarbes en revanche, c'est un peu la douche froide, car les efforts concrétisés en ouverture de championnat (avec une victoire sur Dax 28-22) ont quelque peu été anéantis ce samedi.

    Carcassonne-Narbonne:
    15-13
    Ce derby a été très disputé ! Et la victoire ne s'est jouée à rien, puisque l'
    USC a remporté la victoire sur la sirène, grâce au pied de B. Caminati. Carcassonne n'avait pas remporté le derby depuis plusieurs années: première satisfaction. Deuxième satisfaction: c'est une première victoire de la saison pour les joueurs de l'USC. Narbonne, en revanche, reste sur deux échecs, et pourra nourrir des regrets sur cette rencontre...

    Dax-
    Montauban: 17-12

    Les choses se sont débloquées pour l'US Dax à la 63e minute uniquement, avec un essai de Ragamate. Les débats auront été en grande partie très équilibrés, chaque équipe répondant à l'autre par le jeu au pied. Montauban n'aura pas su confirmer son bel effort de la 1ère journée, et perd donc son statut de leader

    .
    Mont de Marsan-Colomiers: 24-26

    C'est peut-être la grosse surprise de cette 2e journée. Et là encore, beaucoup de suspense, Colomiers s'imposant trois minutes avant la fin de la rencontre. Énorme désillusion pour les Montois, qui avaient pourtant bien démarré leur championnat, et qui se voient privés d'une première victoire à domicile, sur le fil. Les Columérins, contrairement au week-end dernier contre Perpignan, n'ont pas craqué et ont su tenir tête à leurs hôtes sur l'intégralité de la rencontre.
    Dernière modification par edenmartine ; 03/09/2014 à 10h01.


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    Re : Rencontre Résultats Classement

    Montpellier inflige une correction à Castres 43:10







    Auteur de six essais, Montpellier s'est emparé provisoirement de la première place du classement en étrillant Castres (43-10), sa bête noire, vendredi 5 septembre, en ouverture de la 4e journée Top 14.


    En confirmant l'exploit réussi à Clermont (21-20) la semaine passée, l'équipe de Fabien Galthié a lancé sa saison, levé les interrogations nées des deux premiers matches devant la Racing-Métro et Grenoble et retrouvé ses repères offensifs.


    Montpellier a en plus interrompu une série noire de cinq défaites d'affilée face à Castres et a pris sa revanche après sa demi-finale perdue en mai à Lille (22-19 a.p.), effectuant une véritable démonstration lors de la première période.


    DÉBUT DE SAISON DIFFICILE

    Pour sa part, le finaliste du championnat, vite handicapé par l'exclusion du troisième ligne centre écossais John Beattie pour un plaquage dangereux sur Nagusa, a concédé sa troisième défaite en quatre matches. Le CO reste dans la seconde moitié de classement et connaît un début de saison difficile.


    Montpellier, déterminé et agressif dès les premières minutes, a dynamité la défense castraise autour d'un pack dominateur et d'une troisième ligne efficace. Au bout de moins d'un quart d'heure, le MHR avait inscrit deux essais par le jeune troisième ligne Kélian Galletier, puis par le troisième ligne australien Ben Mowen. Peu après la demi-heure de jeu, le club héraultais avait assuré le bonus offensif sur une pénaltouche convertie par le deuxième ligne tongien Sitaleki Timani.


    Pris à la gorge, acculé sur sa ligne et très sanctionné, Castres ne pouvaitrépondre à la charge de Montpellier. Au contraire, peu avant la pause, le demi de mêlée Jonathan Pélissié exploitait un contre pour inscrire un quatrième essai et plongeait un peu plus les Tarnais dans leurs tourments.


    Trop gourmands ou trop désinvoltes, à l'image du Néo-Zélandais Rene Ranger, Montpellier gâchait alors les occasions d'essai et laissait Castres revenir quelque peu dans le match.
    Plein de courage et de fierté, les partenaires de Kockott réduisaient l'écart à 13 -suite à l'exclusion temporaire de Garvey - sur un essai de l'arrière Julien Dumora.

    Néanmoins, ils n'avaient pas les forces suffisantes pour
    priver de bonus offensif Montpellier, auteur de deux nouveaux essais en fin de match.















    CABCL-Stade toulousain (26-19)








    Grâce notamment à un exploit personnel de leur ailier Masilevu, les Corréziens ont accroché les Toulousains à leur tableau de chasse ce samedi (26-19).


    Du déchet, des fautes… et un éclair de génie. L’ailier briviste, Benedito Masilevu, a fait sortir de sa torpeur le public d’Amédée-Domenech pour le faire chavirer de bonheur. Après avoir échappé à Huget, le Fidjien a mystifié d’un incroyable cadrage-débordement Gaël Fickou pour offrir la victoire à son équipe. Une action de classe qui a illuminé une rencontre bien terne.

    Mais qu’importe, seul le résultat compte pour le
    CABCL(26-19).

    Toulouse
    , lui, enchaîne un second voyage de rang à vide et va longtemps ruminer cette action et notamment le fait que l’arbitre, Romain Poite, ne soit pas revenu à un en-avant précédent l’action de Masilevu.

    On attendait la réaction de Toulouse, renversé à
    La Rochelle le week-end dernier. Elle a eu lieu dans le jeu avec plusieurs longues séquences. Mais à une seule fois, les hommes de Novès ont su faire preuve d’efficacité.

    Sur une action somptueuse de 80m conclue par Maka en bout de ligne (65e). Toulouse, très brouillon jusque là, profitait d’une grosse baisse de régime des Brivistes pour revenir à hauteur au score
    (19-19). Arc-bouté dans son camp, Brive a tenu et jamais craqué. Avant de planter une banderille fatale et glaner une victoire pas totalement imméritée.

    Brive s'est rassuré sur les bases


    Car dans le combat, le CABCL a fait régner sa loi. Tout comme en conquête. Une recette simple – certes guère flamboyante – mais quand on a besoin de point et qu’on reste sur deux larges défaites, la manière importe bien peu.

    Germain
    , le meilleur réalisateur de l’an dernier, a encore fait parler sa justesse au pied (16 points ce samedi), sanctionnant l’indiscipline de Toulouse (jaune pour Flood, 36e). L’arrière donnait un matelas confortable à la pause (16-6) et Brive s’en sortait pour le mieux, notamment sur un geste d’humeur de Ribesqui aurait pu valoir plus qu’une simple pénalité (33e).

    La seconde période fut du même acabit que la première, avec son lot d’erreurs techniques. Toulouse va aussi regretter de ne pas avoir su enfoncer le clou au moment où Brive semblait le plus vulnérable. Le travail est encore immense du côté de Toulouse qui prouve qu’il a d’énormes difficultés à enchaîner hors de ses bases. Brive, lui, retrouve le sourire et prend des points précieux pour s’éloigner de la zone rouge.












    L'ASM s'impose de belle manière face au Racing Métro (32-6)





    Le match

    Il avait bien commencé, ce derby du Centre, avec des offensives auvergnates variées (il semblerait que le «large-large» systématique ait été abandonné avec le départ du coach Vern Cotter) et des réactions brivistes, dont cette relance de Radikedike (25e). La mêlée permettait à l’ASM de museler son adversaire, le puissant Koyamaibole était régulièrement repoussé, deux cartons jaunes - Zirakashvili (22e) et Hauman (33e) – et quelques chamailleries donnaient du piment, Nalaga déboulait (30e) mais son essai était refusé par l’arbitre vidéo. Il y avait de quoi se régaler.


    Puis la rencontre a nettement baissé d’intensité et de qualité. La tension retombée, Clermont, grâce au pied de son ouvreur Lopez , a pris petit à petit l’avantage au score, passant de
    9-6 à la pause à 21-6, dix minutes avant le coup de sifflet final. Réaliste, s’appuyant sur sa conquête et la valeur ajoutée de ses remplaçants de luxe (Domingo, Vahaamahina, Lapandry, James), l'ASM n’a pas failli pour son premier déplacement. Et si les Corréziens avaient quelques velléités en toute fin de partie, elles furent malheureusement pour eux gâchées par de trop nombreuses fautes de mains et de placement.



    Le joueur


    Après une longue absence (huit mois) pour cause d’opération du genou (ligaments croisés) et un retour à la compétition samedi dernier, pendant les dix-neuf dernières minutes du match contre Grenoble, le demi d’ouverture international (2 sel.) Camille Lopez (ex-USAP) était pour la première fois titularisé avec l’ASM, son nouveau club. Prenant la responsabilité des tirs au but, suite à deux échecs de Morgan Parra (4e, 17e), le jeune Basque (25 ans) a additionné quatre buts et un drop entre la 33e et la 52e, permettant à Clermont de prendre le large (18-6) avant l’heure de jeu. Sorti à la 70e, il eut le temps d’ajouter un cinquième but.



    Le chiffre


    Zéro, comme le nombre d’essai inscrit par les deux équipes dans ce derby serré, parfois tendu (surtout en première période), preuve que Coujoux et Jaunards, quand ils jouent l’un contre l’autre, peuvent vite retrouver leurs vieux démons, à savoir l’affrontement et le défi, au détriment du reste.










    La Rochelle rentre bredouille de Grenoble 12:30






    Le FC Grenoble s'est offert samedi lors de la 4e journée de Top 14 une seconde victoire consécutive à domicile en disposant, avec le bonus offensif, du Stade Rochelais (30-12), qui reste lanterne rouge du championnat.

    A nouveau séduisants dans les phases offensives et solides en défense, les Grenoblois, qui empochent le bonus, se sont notamment appuyés sur leur ouvreur
    Jonathan Wisniewski, impérial face aux perches et auteur d'un essai, pour bâtir leur succès.
    Dominés en mêlée, leur secteur de prédilection et empêchés de progresser par le cadenas isérois, les joueurs de Patrice Collazo n'ont jamais réussi à trouver la faille.

    Grâce à cette victoire, la seconde d'affilée au Stade des Alpes après le festival d'essais qui a accompagné la réception de
    Bordeaux-Bègles (37-25) lors de la 3e journée, le club isérois recolle aux premières places du classement général avec 11 points.

    La Rochelle toujours dernière du Top 14


    En revanche, la situation reste inchangée pour les Rochelais. Vainqueurs avec la manière le week-end dernier face au Stade Toulousain(37-25), les Maritimes demeurent scotchés à la dernière place du Top 14 avec 4 points et une troisième défaite en quatre matches.

    Comme face à Bordeaux-Bègles samedi dernier, le
    FCGétait le premier à dégainer. Dans la foulée du coup d'envoi, l'ailier Gio Aplon héritait d'un ballon plein centre et mystifiait le rideau défensif rochelais par une feinte de passe. Lancé par le Sud-Africain, Fabien Gengenbacheroffrait un point de fixation idéal à Charl McLeod, qui n'avait plus qu'à aplatir .
    Mais c'était sans compter sur les ressources physiques des Maritimes, qui entraînaient les Isérois dans leur moitié de terrain pour un défi musclé, ancré au sol, duquel les locaux s'extirpaient non sans difficulté.

    La première période s'achevait sur cette longue mais vaine séquence de domination Rochelaise (
    13-6). Au retour des vestiaires, l'inévitable Ratini, meilleur marqueur du championnat, sonnait la charge côté grenoblois et s'offrait un raid vers l'en-but pour son sixième essai de la saison (49). Dominée sur l'ensemble des secteurs de jeu, l'équipe de Patrice Collazo craquait en fin de match en encaissant un essai en force de Wisniewski (72), qui donnait à son équipe le point de bonus offensif, poussé dans l'en-but par son pack.














    Succès bonifié du Stade français face à Bayonne (34-29)








    En s’emparant du bonus offensif face à Bayonne, le club de la capitale réussit une belle opération (
    34-29). La fin de match a été ardue ; la victoire impérative et tout de même méritée. Les deux équipes se séparent sur ce score plutôt conséquent, chacune avec son bonus.

    L’essentiel est tout de même là pour les hommes de Gonzalo Quesada qui prépareront sereinement leur prochain déplacement face au double champion de France et d'Europe : Toulon.










    Lyon-Oyonnax (26-23)








    Pour cette 4ème journée de Top 14, le derby du Rhône qui opposait Lyon à Oyonnax promettait d’être tendu et il a tenu toutes ses promesses. Après une domination oyonnaxienne en première mi-temps et un début de seconde période haché à cause d’un grand nombre de fautes, Lyon a sorti les griffes pour s’imposer à domicile (26-23).

    Les coéquipiers de
    Lionel Nallet ont eu très chaud mais peuvent être soulagés de l’avoir finalement emporté. Cette victoire, la deuxième en quatre matches, devrait faire du bien au moral des troupes.

    Une première mi-temps à la faveur d'Oyonnax


    Tout au long de la première mi-temps, les joueurs ont été très actifs, en attaque comme en défense, mais ce sont les buteurs qui se sont illustrés les premiers. Munro pour Lyon et Urdapilletta pour Oyonnax ont marqué tour à tour deux pénalités (6-6 à la 18e minute).

    Dans le jeu, Oyonnax se montrait particulièrement à son avantage. Il aura cependant fallu attendre la 29e minute pour que les efforts des joueurs de l’Ain soient récompensés par l’intermédiaire de l’essai de
    Browne (6-13). Avant la pause, Munro permettait aux siens de recoller grâce à une pénalité (9-13) mais la domination était Oyonnaxienne.


    Lyon, un réveil salvateur



    De retour des vestiaires, les deux équipes ont commencé à bafouiller leur rugby. Durant plus de vingt minutes, l’acteur le plus en vue était l’arbitre. Il a dû siffler un grand nombre de fautes et sortir deux cartons jaunes, à
    Felsina et à Clerc (55e).

    Puis Lyon s’est réveillé. Les Rouge et Noir ont passé la seconde et ont décidé d’avancer ensemble. Ils ont transpercé la défense oyonnaxienne à deux reprises avec deux essais de Arnold (63e) et
    Fourie (69e, 26-16). Il restait alors 10 minutes à jouer. 10 minutes que les Oyomen ont su mettre à profit. Après avoir été sonnés par les deux essais encaissés, ils se sont lancés à la conquête du point de bonus défensif. Bonus qu’ils ont obtenu sur la sirène grâce à un essai de Lespinas.

    Cette rencontre riche en actions et en points a basculé en faveur de Lyon sur son terrain. Grâce à cette victoire, les Rhodaniens pointent à la septième place du classement. Une belle opération pour les coéquipiers de Lionel Nallet qui doivent tout de même regretter d’avoir laissé un point à Oyonnax. Lyon a eu chaud mais s’en est bien sorti














    Toulon bat l'UBB (18-13) en clôture de la 4e journée




    Le RC Toulon a difficilement dominé Bordeaux-Bègles (
    18-13) samedi soir au stade Mayol lors de la 4e journée de Top 14. Mais les Toulonnais n'ont pu revenir sur Montpellier et Clermond faute de bonus offensif.


    C'est Frédéric Michalak qui a déterminé la victoire du RC Toulon face à Bordeau-Bègles. Avec un score de
    18-13 pour cette 4e journée de Top 14. Mais, faute de onus offensif, Toulon n'est pas revenu sur Montpellieret Clermont en tête du classement.

    Les joueurs de Bernard Laporte, qui après deux victoires initiales s'étaient inclinés sur les terres du Racing-Métro (
    17-10), ont connu beaucoup trop de déchets dans leur jeu à la main pour espérer mieux.
    Ils pouvaient pourtant compter, dans la moiteur de Mayol, sur le retour de plusieurs titulaires mis au repos. La première ligne était ainsi entièrement modifiée.
    Il en allait de même pour la charnière, où en l'absence de l'Australien Giteau (adducteurs), Claassens était associé à Michalak, Tillous-Borde étant lui aussi finalement forfait.

    Les Girondins aussi se présentaient avec une équipe largement modifiée, Ibanez ayant procédé à pas moins de dix changements dans l'équipe de départ par rapport à celle qui s'était inclinée à Grenoble.

    Après une première pénalité en faveur des Girondins, réussie par Beauxis (5), les doubles champions d'Europe et champions de France en titre prenaient le jeu à leur compte et Michalak remettait les siens à hauteur aussitôt (
    3-3, 7).

    Mais les Bordelais n'étaient pas venus en victime expiatoire et contre le cours du jeu, ils reprenaient l'avantage sur l'unique essai du match. Après un maul et un gros travail des avants bordelais, Rey récupérait et allait aplatir. Beauxis transformait et les Béglais menaient
    10 à 3 (13).

    Heureusement pour eux, les Varois pouvaient compter sur la fiabilité de leur buteur Michalak qui les plaçait en tête (
    12-10) pour la première fois de la soirée juste avant la pause, grâce à une série de trois nouvelles pénalités, dont une de 50 mètres.

    L'ouvreur international continuait sur sa lancée en début de seconde période et réussissait un 6 sur 6 pour donner un plus net avantage aux siens (
    18-13, 52).
    Puis Hayman pensait bien avoir aplati mais M. Marchat faisait appel à l'arbitrage vidéo pour refuser l'essai, apparemment pour une faute sur un troisième ligne bordelais.

    Michalak manquait ensuite son premier tir à l'heure de jeu et le score ne bougeait plus.
    Malgré deux avantages numériques, avec les cartons jaunes reçus par Maynadier (47) et Toetu (71), le RCT trop brouillon ne parvenait pas à creuser l'écart et devait donc se contenter d'un succès sans bonus. L'UBB prenait de son côté un pointde bonus défensif.

    Les Toulonnais devront hausser le niveau de leur jeu dans une semaine face à un autre concurrent direct pour la qualification en phase finale, le Stade Français, vainqueur samedi de Bayonne et 4e au classement à égalité de points (13) avec le RCT.




    Dernière modification par edenmartine ; 09/09/2014 à 08h30.


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    Re : Rencontre Résultats Classement

    PRO D2 3ème Journée


    Dax
    20: 26 Bourgoin : les Berjalliens enchainent à l’extérieur






    Bourgoin a fait le plein de points à l’extérieur en s’imposant à Agen la semaine dernière et lors de cette J3 à Dax (
    20-26). De bon augure avant de retrouver le terrain de Rajon, contrairement aux Dacquois qui comptent à présent deux défaites en trois rencontres cette saison.



    Nouvelle victoire pour les Berjalliens à l’extérieur après un succès précieux à Agen le week-end dernier. Cette fois-ci, c’est Dax qui a subit les attaques des Isérois, le score culminant à 20 - 26 en fin de rencontre. Malgré une défaite en ouverture de championnat à la maison, Bourgoin ne pouvait rêver meilleure entame de saison à l’extérieur. Avant de retrouver Rajon, les Berjalliens ont fait le plein de points.

    Tout comme l’an passé, Dax n’aura pas su préserver sa pelouse des Isérois (match nul la saison dernière) et compte à présent deux défaites en trois matchs.






    L'US Montauban paie 25:9 cash à Aurillac







    La déception des Montalbanais est à la hauteur de l'attente. Ils pensaient faire un résultat dans le Cantal, ils reviennent avec une belle petite claque. Salutaire ?


    Gagner à l'extérieur est toujours synonyme de match parfait ! Le moins que l'on puisse dire est que cela ne fut le cas à Aurillac. Le score à la mi-temps (10 à 9 pour Aurillac) pouvait laisser penser à une issue toute autre que le 25 à 9, final.

    Un résultat qui sera vite oublié si les «verts et noir» s'imposent, ce samedi, à Sapiac, en recevant Perpignan, pour ce qui sera l'un des matchs phares de ce début de saison. On peut même penser que dans l'inconscient collectif, les têtes étaient déjà tournées vers ce prochain rendez-vous. L'équipe de Montauban présentée à Aurillac avait belle facture. Le seul inconvénient est que ces joueurs n'avaient jamais eu l'occasion pour beaucoup de jouer les uns à côté des autres. Les hommes des présidents Thierry Eychenne, Daniel Bory et Max Lafargue ont par ailleurs étaient beaucoup trop approximatifs et grandement manqué de réussite.

    Certains ballons «gag» ont abouti, à au moins un essai comme celui du bouillant arrière Mc Phee sur un rebond capricieux qui aurait aussi bien partir en touche que dans les mains du relanceur auvergnat qui n'en demandait pas temps. Autre exemple, la relance de Yan Ruel-Gallay remontant à toute vitesse un ballon jusqu'aux 40 mètres qui finalement aboutit dans les mains de Gaston pour l'essai du bonus des locaux. En fait, l'USM a perdu pied, au fil des minutes, sans trouver la solution pour inverser la tendance.


    Des retours possibles


    En voyant la composition de l'USM à Aurillac, tout le monde savait que certains joueurs n'étaient pas là, pas parce qu'ils étaient considérés, hors de forme, mais bien pour qu'ils bénéficient d'un week-end de récupération après le lourd labeur fourni lors des deux premières journées. Dans cette catégorie on peut citer, le talonneur Mickaël Ladhuie, le pilier Romain Tussac, le deuxième ligne Pierrick Esclauze, les troisièmes lignes Amédée Domenech et Dimitri Vaotoa, le demi de mêlée David Byrnes ou le trois-quarts centre Taleta Tupuola. Pas moins de sept joueurs considérés indispensables lors des deux premiers matchs.

    Un grand nombre de ces joueurs devraient être rappelés pour la venue de Perpignan à Sapiac. Avec beaucoup de philosophie, le manager Xavier Péméja indique «la différence est que le match aura lieu à Sapiac». On sait aussi que Wesley Dunlop et Raphaël Gillot-Jouannet ont repris, hier après-midi, avec les Espoirs. «On n'oublie pas que nous jouons le maintien» poursuit Xavier Péméja. Tous les points compteront.

    S'il y a victoire face à Perpignan, l'USM sera sur sa ligne de route et la défaite à Aurillac ne sera qu'un vilain souvenir, comme celle d'Aurillac à Pau en s'imposant face à Montauban. Dans ce championnat très long et difficile, l'heure n'est pas venue de faire le bilan. Seule une remise en cause sera salutaire comme le pense le président Daniel Bory pour un pas renouveler une deuxième fois, les erreurs d'un jour.


    Un œil sur le Respect


    Le promu s'est peut-être un peu laissé grisé avec six points en deux matchs. Comme tout le monde. Il est aussi redescendu sur terre ce samedi. Il ne faisait pas froid dans le Cantal mais c'est l'USM qui a pris un sérieux coup de froid. Personne n'y était. Pour autant il ne faut surtout pas brûler ce que l'on a adoré. Les Sapiacains ont simplement démontré que la Pro D2, ça se respecte. Samedi, la volonté de bien faire n'a pas suffi ; il faut aller plus loin, s'impliquer encore plus, ne rien lâcher… pas comme samedi. Et maintenant c'est l'USAP…






    Rugby / Carcassonne : le bon point de l'USC à Colomiers (20-17)






    Mené durant toute la rencontre, les Carcassonnais, qui n'ont jamais baissé les bras, ont su arracher un point de bonus défensif grâce à un essai de pénalité transformé après la sirène. Amplement mérité !




    Ils n'ont jamais plié. Ni devant l'entame très réaliste de Colomiers. Ni face à la réussite insolente de Lafforgue, le buteur local (15 points, 5/6). Ni encore quand la pénalité de Bosch trouvait, elle, le poteau (55e). Ni enfin lorsque Bolakoro, d'un exploit personnel, venait planter le premier essai de Colomiers au coeur de la seconde mi-temps et porter le score à +10 (20-10, 63e).


    Malgré tous les éléments contraitres, les Carcassonnais sont toujours restés dans leur match. Grâce à Tuilagui d'abord, auteur du premier essai, en coin, de la rencontre, avec une jolie passe volleyée de Lima au passage (25e). Grâce à un essai de pénalité, surtout, après la sirène, alors que l'USC évoluait à 15 contre 14, Weber, le pilier de Colomiers, ayant été sanctionné d'un "jaune" quelques instants auparavant pour sauver ce qui pouvait encore l'être.










    Massy
    16:19 Albi






    Le Sporting Club Albigeois confirme son bon début de saison. Pour son troisième match officiel, l'équipe du manager Ugo Mola a encore frappé. Après Bourgoin et Biarritz, c'est le promu Massy qui a fait les frais de la machine jaune et noire. Les Albigeois s'imposent dans l'Essonne 19-16, grâce à un essai du troisième ligne Vincent Farré (10e) et à la botte du métronome Mathieu Peluchon (1 transformation et quatre pénalité), auteur du coup de pied de la gagne à la sirène alors que les deux équipes étaient à égalité (16-16).

    Grâce à ce nouveau succès, les Albigeois prennent provisoirement
    la tête du Pro D2.





    Tarbes 16:15 Perpignan






    Battus à Tarbes dimanche (16-15), lors de la 3e journée de Pro D2, les Catalans, globalement dominateurs, ont d'abord pêché dans la finition.


    Les Perpignanais ont laissé passer leur chance de gagner un match à l'extérieur, alors que l'occasion était belle. Pour cela, il aurait fallu mieux maîtriser les opportunités qui se présentaient. On prendra un seul exemple avec cette mêlée récupérée sur les 5 m tarbais à la suite d'une pénalité manquée de Belie et un en-avant de Moeke tout près de ses poteaux. Il restait 2 minutes à jouer et on aurait pu penser que le match allait basculer côté "sang et or". Pas du tout, les locaux faisaient l'effort, bousculaient le huit adverse et obtenaient la pénalité. Fini les espoirs de victoire.


    On n'oubliera pas non plus l'échec de Belie sur drop, 15 m légèrement à droite. Des points qui manquent au tableau d'affichage. Des points qui s'envolent au classement.

    Avec deux essais au compteur l'heure de jeu, l'Usap croyait avoir fait le plus dur...

    Pourtant, à l'heure de jeu, les Usapistes semblaient avoir mis la main sur le match comme ils l'avaient fait quelquefois en première mi-temps. Même en infériorité numérique, les Catalans avaient ainsi réussi à trouver la faille dans les rangs bigourdans pour envoyer Michel derrière la ligne. Mais dans un match sans rythme, avec beaucoup d'approximations des deux côtés, où seuls Laharrague et Bousquet avaient fait bouger le compteur avant la pause, il n'y avait pas de quoi non plus réellement s'enthousiasmer.

    L'apprentissage de la Pro D2 continue

    Pas plus après la pause, d'ailleurs, à la reprise malgré, très vite, une pénalité de Laharrague et le début de la domination usapiste. Une percée de Bousquet depuis ses 22 m se concluait en coin par Puikala lancé par Duvenage. L'emprise catalane se faisait sentir et le match semblait avoir basculé, cette fois. Mais un coup de rein des avants tarbais balayait le terrain sur 30 mètres, continuait avec les trois-quarts et, sur le renversement, Haddon s'écroulait derrière la ligne. Du bord de la touche, Moeke passait la transformation qui allait s'avérer être celle de la gagne. L'apprentissage de la Pro D2 continue pour l'Usap.







    Narbonne remporte le derby face à Béziers
    25-15





    Le Racing s'est imposé face à l'ASBH ce samedi dans son Parc des Sports, lors de la 3e journée de Pro D2, à l'issue d'un derby d'abord très équilibré puis très heurté, marqué par l'expulsion de Pinto-Frerrer (50e) qui a tout changé.

    Après deux belles victoires à domicile, Béziers, en infériorité numérique durant toute la deuxième période, subit sa première défaite cette saison. Tout l'inverse du Racing qui signe enfin sa première victoire et respire un grand coup.

    Le match, qui s'est résumé à un duel de buteurs, entre Eadie et Gerber, jusqu'à la pause (12-12), a basculé après l'expulsion de Pinto Ferrer à la 50e. A 15 contre 14 et même à 15 contre 13 après l'exclusion temporaire de Martin (l'un des six cartons jaunes du match), le Racing s'est définitivement envolé grâce à Rattez (75e), signant le seul essai du match.







    Biarritz
    24:20 Mont-de-Marsan








    S'il a battu Mont-de-Marsan dimanche, Biarritz affiche pourtant des lacunes dans le jeu et a bien du mal à réciter les schémas prônés par Eddie O'Sullivan.
    Le Biarritz Olympique a les plus grandes difficultés à jouer avec le ballon en ce début de saison. L’équipe s’en remet alors à la densité physique de son groupe et aux talents de ses individualités pour remporter ses rencontres comme ce fut le cas dimanche face à Mont de Marsan. "On ne doit pas reproduire ce genre de première mi-temps", avance Pierre Chadebech à propos de ces quarante première minutes indigentes du Biarritz Olympique. Lents, approximatifs, les Biarrots ont offert l’occasion à leur public de lancer une première salve de sifflets cette saison à la fin du premier acte.

    Pour repartir en Pro D2, le BO a renouvelé la majorité de son effectif et changer son staff avec l’arrivée d’Eddie O’Sullivan, Pierre Cadebech et Benoit August. L’entraîneur en chef irlandais a débarqué avec son schéma de jeu. Visiblement, le XV biarrot a les plus grandes difficultés à le réciter en match. "Depuis le début de saison on n’est pas arrivé à mettre notre jeu en place, on a encore beaucoup de travail à faire là-dessus, explique Mathias Marie, capitaine du BO face à Mont de Marsan. Compliqué ce que nous demande O’Sullivan ? C’est du rugby, ce n’est pas facile. On n’est pas professionnels de rugby pour faire des choses simples et faciles, sinon ça ne marche pas. C’est sûr que les coachs mettent la barre très haute mais l’équipe a le potentiel et les joueurs pour y arriver".

    Chadebech: "Tout était fait approximativement"


    Pour le moment, les défenses se régalent à lire ce jeu lent des Biarrots. A l’image de ces Montois anticipant toutes les attaques des Rouge et Blanc pour les tuer dans l’œuf.

    "On doit arriver à se déplacer, à faire des gros efforts, souffle Mathias Marie. Si on met le même niveau en attaque que l’on met en défense on pourra faire de bonnes performances".

    Bousculé, le BO s’est montré incapable de changer de plan, oubliant de lever la tête. Comme en début de deuxième mi-temps lorsque
    Ueleni Fono, sur un ballon de récupération aux cinquante mètres, s’en va percuter son adversaire oubliant à l’extérieur les flèches Davies et N'Gwenya en supériorité numérique. Sevrés de ballons jusque-là, les deux ailiers bondissaient de colère.

    Finalement, Biarritz ne doit son succès de dimanche qu’à la seule densité physique qui a fini par user les Landais en fin de match et au talent de ses individualités. Le geste du match à l’ailier australien Rod Davies ramassant en pleine course ce ballon au sol pour ensuite prendre à contre-pied la défense montoise et plonger derrière l’en-but. Malgré tous ses défauts, Biarritz marquait son deuxième essai en à peine trois minutes.

    Les joueurs d’O’Sullivan, Chadebech et August validaient leur deuxième victoire de la saison, laissant les regrets au
    Stade montois incapable de tuer le match lorsqu’ils en avaient la possibilité.

    "Ça doit nous servir de leçon. De la conquête jusqu’à l’utilisation tout était fait approximativement. Ce n’est vraiment pas satisfaisant. On doit réagir la dessus et dès le début du match on est dans l’obligation d’imposer un jeu et de l’intensité"
    , conclut Pierre Chadebech avant le déplacement dimanche à Carcassonne.








    Pau enfonce un peu plus Agen
    26:21







    Au Hameau, les Palois ont repris la tête du championnat grâce à leur succès bonifié. Pour Agen, troisième défaite en autant de rencontres (26-21).


    Le suspense a été de très longue durée. Dans un affrontement tendu, il a fallu attendre les derniers instants pour que les Palois valident enfin leur courte victoire, après un dernier ballon échappé par les Agenais devant leur ligne. Après avoir pris l’avantage à la 76e minute par leur ailier Pourailly, les Béarnais s’offrent donc le droit de prendre seuls la tête du Pro D2, avec 14 points. Au terme d’une rencontre extrêmement serrée mais longtemps très pauvre, les Lot-et-Garonnais, pour leur part, subissent leur troisième défaite. Maigre consolation d’un match qu’ils se sont longtemps imaginés gagner, les hommes de Mathieu Blin partent néanmoins du Hameau avec un nouveau point de bonus défensif (26-21).Une indiscipline énorme, un combat féroce au sol, le début de match s’est pourtant avéré sacrément pauvre. Si les Palois ont dominé dans la possession, ils se sont montrés incapables de prendre la rencontre en mains. Au jeu du non-match, les Agenais, grâce à la botte de Burton Francis, ont donc d’abord pris l’avantage. Avec une cinquième pénalité réussie à la 40e minute, le buteur a permis au SUALG de rentrer au vestiaire avec un petit avantage (9-15), au terme d’une première période se résumant à deux tentatives d’envolées et un grand nombre de mêlées écroulées.

    Ballons échappés, mêlées écroulées


    Avant que les Palois ne décident de changer de stratégie. S’ils ont commencé par rendre plusieurs ballons au pied à leurs adversaires, ils ont ensuite gardé la main sur le cuir. Un bon dynamisme impulsé par Marques, puis Moa. Et une activité résumée par les trois essais inscrits en deuxième mi-temps. Par Bouilhou, d’abord, sur du jeu rapide (51e). Par Boutaty, tout en puissance, ensuite (67e). Puis par Pourraily, enfin (76e), parfaitement lancé d’une passe ingénieuse de son demi de mêlée.

    Un dernier essai qui, pourtant, n’a pas délivré de suite les Bérnais. A cinq points (26-21), les Agenais y ont cru jusqu’au bout, allant même jusqu’à choisir la touche à trois minutes du terme de la rencontre pour tenter de reprendre l’avantage. Avant qu’un dernier ballon ne soit échappé juste devant l’en-but palois, à quelques secondes de la sirène, illustration parfaite de l’indiscipline qui a régné au Hameau ce dimanche. Au classement, cette victoire bonifiée permet néanmoins aux Palois de prendre la tête du Pro D2, avec un petit point d’avance sur Albi. Finalistes l’an passé, les Lot-et-Garonnais, par contre, doivent se contenter d’un troisième bonus défensif.

    L’heure tourne déjà.


    Dernière modification par edenmartine ; 11/09/2014 à 10h09.


  9. #118
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    Re : Rencontre Résultats Classement

    Castres, attention !
    Champion de France 2013. Finaliste de l’édition 2014 et abonné aux phases finales depuis quelques saisons, le Castres Olympique ne fait plus figure de petit club surprise. Sa treizième place au classement après quatre journées de Championnat, elle, en est une de surprise. On pourrait certes arguer que la saison est encore longue et que l’équipe va trouver sa vitesse de croisière, il n’empêche qu’il y a de quoi s’inquiéter. A titre de comparaison, la saison dernière le Biarritz Olympique était également treizième et comptait le même nombre de points que le CO (6). On connaît la suite, les Basques n’avaient jamais réussi à refaire leur retard et évoluent cette saison en Pro D2.

    L'ombre du BO

    « Il faut que tout le monde ait conscience de son niveau actuel. Il n’est pas question de faire la politique de l’autruche », annonçait Matthias Rolland après la défaite à Montpellier (43-10), déjà la troisième de la saison. Une saison où rien ne tourne en faveur des Tarnais. Un premier match à domicile, mais en fait joué sur terrain neutre à Béziers, qui se solde par une défaite. Deux gros déplacements (Toulouse et Montpellier) sans aucun point. Des faits de matches (le carton rouge de Beattie à Montpellier au bout de onze minutes) qui penchent en faveur des adversaires. C’est peut-être simplement une mauvaise passe, mais la laisser durer pourrait avoir des conséquences dramatiques.

    Des joueurs perturbés ?

    Que Castres soit particulièrement attendu, c’est le revers de la médaille de son nouveau statut. Mais on peut également se demander si les joueurs sont sereins. Entre un Rémi Tales qui doit gérer à distance la concurrence de François Trinh-Duc et les remises en question qui vont avec, et un Rory Kockott dont le caractère individualiste pourrait se trouver exacerbé par la perspective d’une nouvelle carrière internationale avec les Bleus, pas sûr que tous les esprits soient concentrés sur les rigueurs du Championnat. Ce qui est sûr, c’est que personne n’attendra le CO sur le bord de la route.
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    Re : Rencontre Résultats Classement

    La Rochelle enfonce Castres 41 :16






    Le duel entre les deux équipes du bas de tableau a tourné à l'avantage de La Rochelle, vainqueur de Castres (41-16) vendredi en match avancé de la 5e journée du Top 14.

    Les Rochelais qui ont pris en outre un point de bonus offensif, respirent un peu; en revanche, pour Castres, le début de saison est catastrophique. Le finaliste 2014 et champion 2013 est désormais lanterne rouge et devra très rapidement réagir.




    Le CO subit un revers inquiétant, lourd de sens, aussi bien sur le fond que sur la forme, et se retrouve donc dernier d'un championnat de plus en plus homogène et surprenant. Le Stade Rochelais, lui, a réalisé une performance offensive de choix, avec quatre essais inscrits dont celui du bonus arraché à deux minutes suite à interception de Bobo (38 ans) et une course de 90 mètres saluée par le peuple maritime.


    Festival de fautes castraises


    Les hommes de Patrice Collazo pourront remercier la grosse indiscipline tarnaise, point noir côté visiteur, punie par la réussite du buteur local Julien Audy qui a fait gonfler l'écart dans une première période équilibrée. Surtout, le promu, à l'instar de sa prestation aboutie il y a deux semaines face à Toulouse (37-25), a encore séduit en alternant bien le jeu, récompensé par un essai de Barraque (12), opportuniste à la réception d'une passe au pied de Grant au rebond favorable. Brouillon dans ses initiatives, de plus en plus tendu au fil du match avec pas mal de maladresses, Castres n'a jamais pu recoller, accumulant les fautes (19-9, 40).


    Les jambes de Bobo


    Pire, au retour des vestiaires, ce diable de Bobo s'en allait tout seul à la sortie d'un ruck punir de nouveau les coéquipiers de Kockott (42), qui réagissaient à l'orgueil en envoyant après un joli temps de jeu Thomas Combezou en coin derrière la ligne (26-16, 44). C'était la dernière éclaircie dans le ciel castrais, qui perdait le fil et un brin de lucidité, à l'image de Yannick Caballero. Et comme la conquête ne s'arrangeait pas, le CO encaissait un troisième essai signé Murimurivalu, là aussi après un gros temps fort rochelais (34-16, 55).

    En mode défense pendant un gros quart d'heure, La Rochelle ne craquait pas face aux poussées désorganisées de vice-champions de France sans flamme et allait même cueillir son premier bonus offensif de la saison par l'insaisissable Bobo.







  11. #120
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    Top 14 : Clermont enfonce Toulouse




    Les joueurs de Clermont célèbrent leur joie après leur victoire contre Toulouse (13-9), le 13 septembre.
    Toulouse a laissé Clermont faire un coup samedi à Ernest-Wallon (13-9) pour la cinquième journée de Top 14, une troisième défaite de rang pour les Rouge et Noir, qui les fait décrocher du wagon de tête.


    Défaits à La Rochelle (37-25) et à Brive (26-19), les Toulousains n'auront déjà plus de joker à domicile alors que seul Montpellier avait réussi à s'imposer la saison passée à Ernest-Wallon. Pourtant privés de ses internationaux Morgan Parra, Sébastien Vahaamahina, Wesley Fofana et Benjamin Kayser, les Jaunards, qui n'avaient pas gagné à Toulouse en championnat depuis 2010, s'installent eux en tête du Top 14.


    En grande difficulté lors des deux derniers matchs, la mêlée toulousaine avait pourtant entamé la rencontre en faisant taire les critiques et plier les avants clermontois, permettant à l'ouvreur anglais Toby Flood d'inscrire de 40 mètres les trois premiers points des Rouge et Noir (5e).


    PIRE SÉRIE DE TOULOUSE DEPUIS LES ANNÉES 1970


    Bien décidés à faire un coup à Ernest-Wallon, les Clermontois sont vite revenus, dominateurs et ont usé une défense toulousaine bien en place en multipliant les temps forts. Lopez a manqué de revenir au score après des plaquages hauts sur Rougerie avant que Radosavljevic n'y parvienne (23e) après un contact dans les airs de Fickou sur Buttin.


    Toulouse a ensuite repris l'avantage grâce à la botte de Flood (35e), mais les soucis en mêlée sont revenus hanter le Stade qui a offert à Lopez une pénalité permettant à Clermont de recoller au score juste avant la pause (39e). Clermont a scellé sa domination au retour du vestiaire sur un essai de Bardy (49e) transformé par Lopez.


    Toulouse, qui n'avait pas perdu trois matchs d'affilée en championnat depuis 1977-1978, a donné le tout pour le tout et a campé dans le camp clermontois, mais ses fulgurances offensives, entachées parfois de fautes de mains ou de passes mal ajustées, se heurtaient au mur auvergnat.


    Pour ne rien arranger, Flood a manqué trois points dans les 22 face aux perches (72e). Après plusieurs gros temps forts achevés à quelques centimètres de l'en-but clermontois, Toulouse a opté pour le bonus défensif avec une pénalité de Flood (80 + 1) plutôt que de tenter l'essai et d'arracher le nul après la sirène. Un choix pragmatique copieusement sifflé par Ernest-Wallon.

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