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Top 14, transferts- Cette fois, c'est clair: Tales va quitter Castres
Après plusieurs semaines de rumeurs, l'ouvreur de Castres, Rémi Tales, a enfin dévoilé son envie de quitter le CO chez nos confrères de L'Equipe. On ne connaît pas son point de chute.
L'ouvreur du XV de France Rémi Tales a officialisé lundi son départ à la fin de la saison de Castres, où il arrive en fin de contrat, sans donner le nom de son futur club. "J'ai reçu des propositions qui ne m'ont pas laissé insensibles. Je suis à un tournant de ma carrière. Je me suis posé la question de finir ma carrière au Castres olympique. Mais l'envie et l'opportunité de découvrir autre chose ont été plus fortes. La décision a été très difficile à prendre car je suis très attaché au CO qui m'a permis d'être champion de France et de devenir international", a déclaré Tales (30 ans, 10 sél.) sur lequipe.fr.
Il n'a pas donné sa future destination
"J'avais envie que tout soit clair car depuis le début de saison, la situation est difficile à gérer. Quand on est indécis, ça peut également se ressentir sur le terrain. Avec le mauvais début de saison, tout le monde m'en parlait et beaucoup faisaient l'amalgame. C'était une période compliquée. On peut désormais passer à autre chose", a ajouté Tales pour expliquer le timing de cette annonce. Interrogé sur le fait de savoir s'il allait rejoindre au Racing-Métro, où il est régulièrement annoncé, ses anciens entraîneur au CO Laurent Labit et Laurent Travers, Tales a préféré brandir un "Joker !". Il a par ailleurs dit s'être "expliqué (au sujet de sa décision) avec les coaches" de Castres David Darricarère et Serge Milhas, qui ont annoncé leur intention d'enlever le capitanat à Tales puisqu'il était appelé à quitter le club.
"J'espère qu'ils ont compris que je resterai impliqué, comme je l'ai toujours été, malgré ma décision. (...) J'aimerais que mon futur n'ait pas d'influence sur ma saison actuelle", a souligné Tales, auteur d'un mauvais début de saison à l'image du CO, et concurrencé à l'ouverture par le Néo-Zélandais Dan Kirkpatrick. Tales est arrivé à Castres à l'été 2011 en provenance de La Rochelle, remportant le titre de champion de France en 2013 avant d'être battu en finale de la dernière édition par Toulon. Il est depuis la Tournée de juin 2013 en Nouvelle-Zélande l'un des cadres du manageur du XV de France Philippe Saint-André, qui l'a retenu dans le groupe de 30 joueurs appelés pour un stage préparatoire à Marcoussis (Essonne) de dimanche à mercredi en vue des tests de novembre.
Ma'a Nonu s'éloigne de Toulon
S'il ne sait pas encore quelles couleurs il défendra la saison prochaine, il semble acquis que Ma'a Nonu ne rejoindra pas Toulon. Les deux parties ne sont pas parvenues à un accord. Le Japon et les Saracens tiennent la corde pour enrôler le génial trois-quarts centre des All Blacks.
Le rêve de Mourad Boudjellal d'accueillir sur la Rade les "quatre fantastiques" du rugby mondial a pris du plomb dans l'aile ces derniers jours. Le président varois avait pourtant fait de Ma'a Nonu la tête de pont de son futur recrutement. Un fort intérêt que nous vous relations ces dernières semaines sur notre site, et qui s'est matérialisé jeudi dernier par une réunion qu'il a tenue dans la discrétion avec les représentants du joueur.
Selon nos informations, cette rencontre a été peu concluante et satisfaisante pour ces derniers, déçus par le contenu de l'offre. Si la durée du contrat n'est pas en cause, la proposition financière du champion de France et d'Europe en titre serait bien en dessous de ce que peuvent formuler les deux formations japonaises intéressées par la venue du joueur. Sauf revirement de situation, les chances de voir Ma'a Nonu fouler les pelouses de Top 14 la saison prochaine sont désormais très faibles.
Les Saracens encore en lice, le Japon tient la corde
La piste Toulon refroidie, ne restent plus en Europe que les Saracens dans la bataille pour le génial maori. Bénéficiant d'un Salary Cap plus souple en Premiership, la formation anglaise peut consentir à des efforts financiers supérieurs à ceux de Mourad Boudjellal pour se rapprocher des exigences salariales du joueur. On pourrait alors y voir une forme de revanche sur le RCT, quelques mois après la défaite en finale de H Cup.
Sauf que les Sarries devront faire face à la rude concurrence japonaise. Si le niveau du championnat nippon peut poser question, les moyens dont ses franchises disposent demeurent quant à eux de tout premier plan. Les deux équipes qui ont manifesté leur intérêt pour Nonu peuvent en tout cas s'aligner sur les prétentions du joueur. L'actuel centre des Blues d'Auckland ne débarquerait alors pas dans l'inconnu, lui qui a déjà effectué une pige au pays du Soleil Levant en 2011-2012.
Champions Cup - Montpellier: Cinq semaines d'absence pour Tuitavake
Le centre néo-zélandais de Montpellier, Anthony Tuitavake, victime d'une fracture du plancher orbital et du nez dimanche à Toulouse, sera indisponible pour une durée d'environ cinq semaines, a-t-on appris auprès du staff médical héraultais.
Tuitavake, âgé de 32 ans, sera opéré dans les prochains jours de la fracture du plancher orbital principale cause de son indisponibilité.
Le Néo-zélandais s'est blessé à l'occasion de la rencontre entre Toulouse et Montpellier (30-23), comptant pour la première journée de la Coupe d'Europe. Entré en cours de jeu pour remplacer Rene Ranger, il a été victime de cette double fracture à la 42e minute à la suite d'un plaquage.
Montpellier, qui occupe la troisième place de la poule 4, recevra samedi les Ecossais de Glasgow lors de la seconde journée de l'épreuve continentale.
Barbarians: Orioli, Debaty et Plisson convoqués face à la Namibie
Henri Mondino, président du comité Côte d'Azur, a annoncé les premiers noms des Barbarians français, dirigés par Bernard Laporte, pour affronter la Namibie (14 novembre). Avec une précision importante: "Les Barbarians sont membres de la FFR à part entière. Serge Blanco et Philippe Saint-André souhaitaient que des joueurs Français, proches de la sélection, soient intégrés à cette équipe".
Ainsi parmi les aspirants au XV de France on retrouve: Jean-Charles Orioli (Toulon), Vincent Debaty(Clermont), Julien Ledevedec (UBB), Benoit Paillaugue (Montpellier) et Jules Plisson (Stade Français).
Du côté des étrangers, trois noms sont déjà connus: René Ranger (Montpellier), George Smith (Lyon) etJames O'Connor (Toulon). Le reste du groupe de 23 joueurs sera dévoilé le 29 octobre prochain. A noter que pour la première fois, un amateur sera intégré à la sélection. Son nom n'a pas encore filtré mais il sera issu de la région toulonnaise.
Steffon Armitage de retour en Angleterre, Roberts et Lydiate au pays de Galles ?
En plein mois d’octobre, le marché des transferts bouge énormément. Les Fédérations anglaise et galloise souhaitent rapatrier certains joueurs dans l'optique du Mondial.
En quelques jours, le Top 14 pourrait bien perdre trois joueurs d’envergure.
Du côté de Toulon, Steffon Armitagefigure dans le viseur de la Fédération anglaise qui aimerait le récupérer afin de le rendre éligible pour le Mondial 2015. Midi Olympique mentionne que le RCT a été sondé pour un prêt immédiat du troisième ligne (29 ans ; 5 sélections) à une équipe anglaise.
Armitage, un temps annoncé comme potentiel élément retenu par le XV de France, serait plutôt favorable à un retour avec le XV de la Rose. De l’autre côté de la Manche, plusieurs clubs seraient enclin à attirer dans leurs filets ce redoutable troisième ligne, véritable poison dans les rucks et élu meilleur joueur ERC en 2014.
Si les noms des Wasps, Harlequins et Saracens circulent, Midi Olympique précise que l’ambitieuse formation de Bath tiendrait la corde. Le président varois, Mourad Boudjellal, ne lâchera pas son joyau à n’importe quelle condition. "Dans mon vocabulaire, le prêt n’existe pas. J’attends que Steffon me formalise personnellement sa demande !". Ce serait quand même un sacré coup dur pour le RCT.
Départ de Lydiate et Roberts cette semaine ?
Au Racing, les stars galloises ne se sentent pas à leur aise. Jamie Roberts, Dan Lydiate et Mike Phillips pourraient même faire leurs valises très rapidement. La Fédération galloise, désireuse de récupérer un maximum de ses cadres expatriés, aurait décidé de racheter au Racing les contrats de Lydiate et Roberts comme le rapporte l’Equipe. Le premier nommé (26 ans ; 40 sélections) n’a joué que 15 matchs de Top 14 depuis son arrivée alors que Roberts (27 ans ; 63 sélections) a vu DumoulinetChavancy lui passer devant dans la hiérarchie des centres franciliens. "Ils n’ont jamais été réellement performants depuis leur arrivée", a même déclaré Laurent Labit, coentraîneur du Racing.
L’opération pourrait avoir lieu très rapidement puisque la Fédération galloise espère les rapatrier… avant la fin de la semaine. Pour qu’ils puissent jouer dès ce week-end en Coupe d’Europe. Cardiff et Newport devraient être les points de chute. Pour Mike Phillips, en revanche, cela sera plus compliqué... Aucune offre n’a été formulée à son sujet par la WRU.
Top 14 - Stade toulousain: Thierry Dusautoir dans le flou sur son avenir
Au Stade toulousain depuis 2006, Thierry Dusautoir n'est toujours pas fixé sur son avenir, à un an de la fin de son contrat avec le club haut-garonnais. Une chose est sûre, le capitaine de l'équipe de France, à bientôt 33 ans, n'entend pas raccrocher tout de suite.
Cela pourrait bien être le feuilleton des prochaines semaines au chapitre des transferts. Où jouera Thierry Dusautoir la saison prochaine ? Lui-même ne connaît pas encore la réponse. Son contrat avec le Stade toulousain se termine à l'issu du championnat à venir, et toujours pas de prolongation en vue pour l'ancien Biarrot. "Il n'y a pour l'instant pas de discussion avec le Stade toulousain sur une prolongation de contrat. Il faudrait demander au président, car ce n'est pas quelque chose que je maîtrise".
Pièce maîtresse de la conquête et du vestiaire toulousain, Dusautoir n'aurait ainsi pas reçu de signe de sa direction pour le reconduire, lui qui entame sa neuvième saison avec les Rouge et Noir. La porte est d'ailleurs entrouverte à un éventuel départ. "Je pense déjà à terminer l'année de contrat qu'il me reste avec le Stade toulousain. Après, on verra si je continue avec l'effectif toulousain ou ailleurs".
Dusautoir: "Je me vois encore quelques années joueur de rugby"
S'il ne sait pas encore quelles couleurs il défendra la saison prochaine, le "Dark Destroyer" est en revanche certain d'une chose, il souhaite continuer à évoluer au plus haut niveau encore un moment. "J'ai déjà commencé à penser à mon après carrière avec ma société basée à Nice, mais me vois encore quelques années joueur de rugby. Je ne compte pas arrêter à la fin de la saison". Le capitaine des Bleus garde en ligne de mire de mener le XV de France lors de la prochaine Coupe du monde en septembre 2015. Sera t-il encore un joueur deToulouse ? Pas sûr.
Dernière modification par edenmartine ; 21/10/2014 à 07h50.
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Re : Rugby
Jocelino Suta "fier et heureux" d'avoir prolongé au RCT
A 31 ans, Jocelino Suta vient de prolonger son contrat de trois saisons avec le RCT. Ravi de continuer l'aventure à Toulon, le deuxième ligne a livré son sentiment:
"En tant que plus ancien à Toulon, je voulais naturellement rester dans ce club où je me sens bien et où j'ai tout connu. Je suis désormais plus serein. En fin de contrat, ça traine toujours dans la tête de savoir si l'on va être prolongé ou pas. Le fait d'avoir signé permet de se concentrer uniquement sur les performances sur le terrain, ça me libère un peu. Au bout du contrat ça fera dix ans au club, c'est rare dans le monde professionnel. Je suis fier et très content".
Top 14 - Lyon: Jérémy Castex sera absent deux mois
Une nouvelle blessure touche le pack du Lou. Le pilier droit, Jérémy Castex, est victime d'une hernie lombaire et sera absent au moins deux mois. Il ne sera pas opéré mais devra passer par une phase de rééducation.
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Re : Rugby
Taofifenua suspendu trois semaines
Alors qu'il avait été appelé pour préparer les tests de novembre, Romain Taofifenua vient d'être sanctionné par l'EPCR. Il est suspendu trois semaines et manquera automatiquement les deux premiers tests du XV de France.

Romain Taofifenua (à droite) manquera les deux premiers tests du XV de France.
Appelé dans le groupe du XV de France pour préparer les tests de novembre, le deuxième ligne toulonnais Romain Taofifenua est certain de ne pas disputer les deux premiers matches de l'équipe de France, contre les Fidji (8 novembre) et l'Australie (15 novembre).
En effet, le joueur vient de recevoir une suspension de trois semaines de la part de l'EPCR, organisateur de la Coupe d'Europe. La Commission de discipline l'a sanctionné pour avoir donné un coup de pied à la tête du centre de l'Ulster Stuart Olding lors de la victoire du RCT (14-23) au cours de la deuxième journée de Coupe d'Europe.
Normalement, la sanction aurait dû être de quatre semaines de suspension. «Mais compte tenu de l'absence de facteurs aggravants, l'officier judiciaire qui a entendu Taofifenua a réduit la suspension d'une semaine en raison de la bonne conduite du joueur pendant l'audience», a précisé l'EPCR dans un communiqué.
Taofifenua sera donc requalifié le 17 novembre. L'encadrement du XV de France se donne le temps de la réflexion pour désigner son remplaçant et devrait révéler son nom durant le week-end. Le Clermontois Sébastien Vahaamahina et le Toulonnais Jocelino Suta font figure de favoris.
Top 14, transferts - Dan Lydiate et le Racing, c'est fini

Arrivé à l'été 2013, le troisième ligne gallois Dan Lydiate n'a jamais réussi à convaincre. Et le club francilien a décidé de le laisser partir, à sa demande.
"A la demande du joueur, et d’un commun accord avec le club, il a été décidé que Dan Lydiate quittera le Racing Metro 92 pour retourner au pays de Galles à l’issue des tests de novembre". Voici les premiers mots du communiqué publié ce jeudi par le club francilien pour officialiser la fin de l'aventure française pour le troisième ligne gallois. Arrivé en provenance de Newport au début de la saison 2013-14, Dan Lydiate (26 ans, 36 sélections) ne sera jamais parvenu à se faire une place de choix dans l'effectif des Racingmen. Depuis quelques semaines, le divorce semblait tout proche comme nous vous l'avions d'ailleurs annoncé la semaine dernière
.17 mois et puis s'en va
Débarqué en Ile-de-France avec un statut de star internationale et notamment un titre de meilleur joueur du Tournoi des 6 Nations 2012, il n'a jamais réussi à convaincre le staff francilien. Lors de sa première saison, il n'a disputé que onze rencontres de Top 14 dont six comme titulaire.
Cette année, il n'en a joué que quatre (deux comme titulaire), le tout en neuf journées. Et en Coupe d'Europe, il n'a pas présent lors des deux rencontres. Un signe. Le joueur avait fait part de son spleen au duo Labit-Travers. A ce propos, ce derniern'avait d'ailleurs pas fermé la porte à son départ le 16 octobre: "C'est un gros compétiteur avec un super état d'esprit, et dont la seule envie est d'aider le groupe. Après, c'est un joueur de rugby et il veut aussi jouer au rugby. Actuellement, il espère avoir plus de temps de jeu, mais en tant qu'entraîneur, je fais mon équipe pour gagner les matchs et pas pour faire plaisir à Pierre, Paul ou Jacques. S'il venait à avoir une proposition extérieure, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, on est prêt à l'étudier".
Et c'est finalement son coéquipier Luke Charteris qui avait venu la mèche : "C'est dur pour Dan car il ne joue pas ici. Je ne sais pas s'il va rester, mais c'est sûr qu'il a besoin de jouer plus. Il ne nous a pas dit qu'il allait certainement partir, mais je crois qu'il cherche actuellement une autre équipe, au pays de Galles".
Actuellement en stage avec l'équipe nationale du pays de Galles, Dan Lydiate a donc eu gain de cause et a été libéré par le Racing Metro (il le sera réellement à la fin des tests de novembre, ndlr). Il devrait s'engager avec un club gallois à partir du mois de décembre. Sur le site du Racing, le joueur a laissé un dernier message: "Je remercie le Racing Metro 92 pour son accueil et pour les 17 mois que j’ai passés au club. Je tiens également à remercier les dirigeants de leur compréhension et surtout de la façon dont ils ont bien voulu me libérer de mon contrat".
Voilà donc un nouveau départ acté après celui de Jonathan Sexton, qui retournera au Leinster à la fin de la saison. Lui aussi faisait partie des recrues majeures de la saison 2013-14, au même titre que le centre Jamie Roberts.
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Re : Rugby
Finale du Top 14 2016 à Barcelone:
Une ville «très bien desservi par la route ou les vols» selon le président de la LNR
Le mythique Camp Nou de Barcelone ne vibrera pas pour le ballon rond mais pour l'ovale le 24 juin 2016 en accueillant la finale du Top 14, contrainte pour la première fois de s'exporter hors des frontières françaises. Cette fois, il n'y aura pas ces grandes transhumances festives vers Paris de supporters affluant des bastions du rugby provinciaux, comme c'était le cas depuis 1974.
Il faudra donc regarder vers le sud et même au-delà des Pyrénées pour assister à l'épilogue du championnat de France 2015-2016, en espérant qu'il devienne à l'occasion «un grand événement européen», selon Paul Goze, président de la Ligue nationale de rugby (LNR). Avant d'opter pour les 98.000 places du temple du football catalan, la LNR, organisatrice de la finale, a d'abord été boutée hors du Stade de France. En cause: le report à fin juin de la finale du Top 14 dans un calendrier bousculé par le Mondial-2015 de rugby ainsi que la tenue à partir du 10 juin en France de l'Euro-2016 de football.
«Plusieurs villes européennes étaient en compétition»
Impossible alors de trouver un stade d'une capacité convenable pour accueillir l'événement, au cours d'un week-end du 25-26 juin de toutes façons écrasé par le ballon rond, avec trois huitièmes de finale programmés le samedi et trois autres le dimanche. «Du coup, plusieurs villes européennes étaient en compétition, explique Paul Goze. Londres, avec Twickenham et Wembley, éventuellement Rome, Milan et Barcelone.»
«On a fait des études sur les clubs qui ont été finalistes sur les dix dernières années et on a des temps de parcours quasiment similaires entre ces clubs et Paris ou Barcelone», détaille M. Goze, tout en soulignant que « Barcelone n'est qu'à 180 km de Perpignan et est très bien desservi par la route ou les vols ».
Déjà en 2011, Paul Goze avait tenté d'organiser un match de l'Usap au Camp Nou, mais les négociations avaient achoppé sur les dommages éventuels causés à la pelouse. Cette fois, pas d'inquiétude pour la précieuse herbe des Blaugrana, l'Europe du football envahissant les terrains français avant la reprise des championnats nationaux en août.
«Barcelone n'a certes pas une grande tradition de rugby»
Les dirigeants catalans ont donc donné leur accord pour un loyer jugé raisonnable, «tout à fait comparable à ce que l'on paye pour le Stade de France», souligne Paul Goze qui aimerait à l'occasion «battre le record du monde du nombre de spectateurs pour un match de rugby (de clubs, ndlr)». Pour espérer réussir ce défi, la LNR mettra en vente ses billets très en amont. D'ici à début décembre 2014 pour «la famille du rugby, c'est à dire les clubs, les comité » puis en juin 2015 pour «le grand public».
En déplaçant la finale du samedi au vendredi soir, la LNR échappe d'abord à la confrontation directe avec le football car aucun match de l'Euro n'est programmé ce jour-là. Mais Paul Goze entend aussi profiter des célébrations de «la Saint-Jean, une grande fête populaire en pays catalan», qui devraient animer la ville.
«Barcelone n'a certes pas une grande tradition de rugby, mais elle en a tout de même dans son ADN. C'est une ville festive et ouverte. Et très peu de gens savent que le stade Montjuïc (aussi à Barcelone, ndlr) a été inauguré par un match de rugby (entre l'Italie et l'Espagne, le 20 mai 1928 ndlr)», argumente encore le président de la LNR.
Si Barcelone est une échappatoire pour la finale, il sera en revanche plus compliqué d'échapper à la concurrence directe du football pour les barrages (10-11 juin 2016) et demi-finales (17-18 juin 2016). Existe-t-il une tentation d'organiser aussi les demies hors de France? «Non, car il y a des stades d'une capacité suffisante, comme Nantes, Gerland (à Lyon), Chaban-Delmas (à Bordeaux)... Cela permettra de ne pas s'expatrier », rétorque Paul Goze. « Mais on essayera d'adapter les créneaux horaires, évidemment», précise-t-il. Le football est décidément roi. Enfin, sauf à Barcelone, ce 24 juin là.
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Re : Rugby
Oyonnax: Urios va retrouver Castres l'an prochain

Après sept saisons à la tête d'Oyonnax, Christophe Urios a décidé de rejoindre Castres la saison prochaine. Un club qu'il connaît bien pour y avoir évolué.
C’est la fin d’un long suspens, le manager d’Oyonnax, Christophe Urios, en poste depuis sept ans, a confirmé ce samedi soir, à l’issue de la victoire bonifiée de son équipe contre La Rochelle (37-9), qu’il quitterait l’Ain en fin de saison pour rejoindre Castres, où il occupera aussi un poste de manager général pour quatre saisons. Il a donc choisi le vice-champion de France, Castres, club où il a débuté sa carrière d’entraîneur comme coach des avants en 2002, avant de rejoindre Bourgoin en 2005, mais ce n’est pas l’affectif qui a parlé, il l’assure.
"Quand le président Revol (Pierre-Yves Revol, président du CO) m’a dit qu’ainsi la boucle serait bouclée, je lui ai dit que je n’ai rien à boucler. Mes racines sont presque ici (Oyonnax) maintenant. Je vais à Castres parce que j’ai de l’ambition. C’est un projet qui peut continuer à grandir et à avancer, il me correspond. Je connais parfaitement la maison et je veux gagner un titre dans les quatre ans".
Urios: "Une forme d'usure
Mais c’est non sans émotion que l’ancien talonneur du CO justement, entre 1990 et 1999, s’est expliqué sur cette décision
"pas évidente, un choix extrêmement difficile et douloureux. Difficile car les projets qui étaient en face, j’avais besoin de les écouter et presque de ne pas les refuser et douloureux car on a construit un truc ici très très fort, sur le plan humain et sportif".
Mais il était important pour lui de clarifier sa situation très tôt dans la saison :j’avais besoin d’avoir l’esprit libre". Il assure avoir pris sa décision mardi matin mais
"le dernier mois était extrêmement compliqué, en raison des résultats. Au delà d’avoir bâti des choses fortes, je pense que le projet à Oyo n’est pas terminé. Je me suis vraiment posé la question de savoir si je devais continuer à le porter, parce que cela demande une énergie folle".
Quant à savoir ce qui l’a poussé à tourner la page,
"il y a une forme d’usure. J’avais besoin de voir autre chose",
ce que l’on peut comprendre alors qu’il a entamé sa huitième saison dans le Haut-Bugey où il laissera une empreinte indélébile. Notamment pour ce qu’il a fait de l’USO, passé sous ses ordres pour la première fois de la Pro D2 au Top 14, et pour son humour inégalable, à l’image de sa manière de conclure cette conférence de presse...
"Je vais partir d’un projet des Oyomen qui est d’une virilité forte, pour aller rejoindre un projet castrais, c’est moche ! (rires)."
Car oui, s’il avoue qu’Oyonnax ne joue rien d’autre que le maintien cette saison, il reste très lucide :
"je suis un homme de choix. Je n’ai aucun regret, même si je ne perds pas de vue que Castres peut être en Pro D2 la saison prochaine".
Qui pour lui succéder ?
Si le président Thierry Emin a d’abord tenu à saluer le travail de son manager,
"une page importante du club va se tourner, mais elle n’est pas terminée",
car le projet oyonnaxien de viser un bon maintien et le Top 6 rapidement se perpétue, il se projette bien évidemment sur le futur. Les adjoints Frédéric Charrier et Joe El Abd sont en fin de contrat et c’est davantage le profil d’un manager qui est recherché plutôt qu’un binôme.
"On a besoin de quelqu’un qui nous aide à construire tout ce qui est autour du sportif".
Et Christophe Urios assure qu’il aidera si on lui demande, alors que la décision devrait être prise avant la fin de l’année.Un autre point important de cette annonce c'est la colère partagée par l’entraîneur et son président sur les fuites qui ont précédé cette prise de parole, jugées comme un manque de respect pour l’USO par les deux hommes. Mais vont-ils rechercher qui est la taupe ? Certains l’ont déjà fait sans succès dans un autre sport...
Montpellier: Fin de l'aventure pour Mario Ledesma

Par le biais d'un communiqué de presse, le président montpelliérain Mohed Altrad a annoncé ce mercredi matin le départ du club du désormais ex entraineur des avants, Mario Ledesma.
Comme pressentie depuis lundi et annoncée par le Midi Olympique, la rupture entre Mario Ledesma et le Montpellier Hérault Rugby a bien eu lieu. Le technicien argentin fait donc les frais de la très mauvaise passe du MHR, qui vient d'enchaîner quatre revers consécutifs: deux en Champions Cup, qui éliminent quasiment le club de la compétition, et deux en championnat dont une dernière défaite inattendue face à Brive (10-25) à domicile lors de la 11e journée de Top 14, il ya 12 jours.
Ledesma, arrivé dans l'Hérault en juillet 2012 en provenance du Stade français pour succéder à Eric Béchu, avait pourtant prolongé en juin dernier son contrat jusqu'en 2017.
Après Fabrice Ribeyrolles, démis de ses fonctions à La Rochelle en septembre, l'ancien talonneur des Pumas (41 ans, 84 sélections) est le deuxième entraîneur à quitter son poste cette saison.
LE COMMUNIQUÉ DE MOHED ALTRAD:
Comme je l’avais annoncé, j’ai donc mené différentes réunions et entretiens la semaine dernière. Cette démarche fait suite à la succession de contre-performances sportives tant sur le plan des résultats que du jeu proposé. Mais elle fait également suite à la réunion entre les joueurs, le staff et moi-même qui a suivi le fiasco de la défaite contre Brive.
Un certain nombre de dysfonctionnements ont été identifiés. Ces dysfonctionnements sont en cours de traitement. Dans ce contexte, et d’ores et déjà, l’entraineur des avants – Mario Ledesma - m’a fait part de sa décision de quitter ses fonctions avec effet immédiat. Cette prise de position aussi forte que courageuse a le mérite d’être clair sur la capacité de Mario de faire face et d’assumer sa possible part de responsabilités. Comme je l’ai déjà dit, je ne souhaite le départ de personne, d’autant plus de collaborateur de la qualité et des compétences de Mario. Mais je respecte sa décision qui me fait penser à une sorte de «sacrifice» pour faire réagir les hommes et les pousser à se remettre en question et en action pour atteindre les objectifs fixés.
J’incite maintenant tout le monde à véritablement prendre ses responsabilités, à l’image de Mario, pour rétablir la situation et remettre le club au standard qu’il mérite et que j’attends en termes de performances et de résultats. Pour ma part, je prendrai les miennes.
François Trinh-Duc: "Je ne me fixe pas de date de retour pour l'instant"

Opéré d'une fracture du tibia droit il y a un mois, l'ouvreur de Montpellier et des Bleus,François Trinh-Duc, ne se met pas la pression concernant son retour.
Touché face à Oyonnax le 11 octobre, l'ouvreur du MHR, François Trinh-Duc était l'invité de Judith Soula mercredi soir dans l'émission "Rugby et Compagnie" sur Sud Radio. L'occasion de faire avec lui un point sur sa phase de rééducation, lui qui a été opéré le lendemain de sa blessure d'une fracture du tibia droit.
"Aujourd'hui, ça va un peu mieux. J'ai repris la marche. Je marche à peu près normalement en boitant un petit peu. La prochaine étape, c'est dans 15 jours avec la reprise progressive de la course.
Ça se consolide bien donc je reprends la forme"
, a-t-il soufflé en préambule.
"J'étais en centre de rééducation le premier mois. Tous les matins, j'y allais pour retrouver un peu de mobilité à la cheville et au genou mais aussi me re-muscler un peu. Désormais, je suis revenu au club. Les kinés m'aident à me remettre sur pied. Je fais aussi un peu de musculation avec les préparateurs de Montpellier".
" Le départ de Mario Ledesma a été une surprise pour tout le monde"
Un véritable coup dur pour le numéro dix de Montpellier qui s'apprêtait certainement à intégrer le groupe XV de France pour la tournée de novembre. Mais pas de quoi pour autant le miner :
"Forcément, on est pas préparés à ce genre de choses. Ça n'arrive jamais au bon moment. Mais je le prends comme un nouveau défi dans ma carrière et je vais essayer de le relever. Il y a des moments un peu plus longs et durs mais le fait d'avoir été en centre de rééducation me permet de relativiser car il y avait des gens plus gravement blessés, voire emputés après des accidents de la route. Les proches et la famille me permettent de garder le cap".
Pas question par contre de se mettre la pression alors que son absence était estimée à trois mois environ au moment de son opération:
"Je ne me fixe pas de date de retour pour l'instant. Je n'ai pas envie d'être trop déçu si je ne respecte pas la date ou au contraire vouloir revenir trop vite. Je pense revenir aux environs du mois de février".
Il faut dire que le demi d'ouverture aurait des raisons de vouloir revenir le plus rapidement possible. Depuis sa blessure, ses coéquipiers n'ont pas remporté la moindre rencontre alors que tout tournait plutôt bien jusqu'alors avec notamment l'apport d'un Trinh-Duc en jambes. A Toulouse, contre Glasgow, à La Rochellepuis à domicile contre Brive, les Cistes ont enchaîné les revers, de quoi précipiter le départ de Mario Ledesma, entraîneur des avants au club.
"C'est compliqué. Voir que tout marche au club me permettrait de travailler plus sereinement pour revenir. Ce n'est pas le cas, c'est une période difficile comme il y en a dans touts les saisons. On va en ressortir grandis je l'espère".
Et d'enchaîner :
"Le départ de Mario Ledesma a été une surprise pour tout le monde. J'espère que ce sera un mal pour un bien. C'est un peu dur à encaisser tout ça mais il faut que l'on soit solidaires entre joueurs et que sur le terrain, on ait des actes. On est dans une mauvaise passe, il faut réagir".
Le Mondial en ligne de mire
Pendant sa période de rééducation, François Trinh-Duc garde bien sûr un oeil sur les Bleus :Je regarde les matchs de l'équipe de France. J'ai vu les deux premiers de la tournée, qui m'ont satisfait. C'était plaisant à regarder. Les deux victoires sont importantes pour la confiance. Il y a eu aussi du jeu et une défense solide qui nous permet de faire déjouer nos adversaires. Et FTD n'a pas dit son dernier mot avec les Tricolores:
"Je n'étais pas très loin de retrouver une sélection en équipe de France même si rien n'était fait. Mon objectif, c'est de revenir sur pied et en forme. La vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de mars, avril, juin ou septembre. Il y aura des objectifs intermédiaires pour moi avant le Mondial mais c'est bien évidemment quelque chose que je garde en ligne de mire".
Peceli Yato, la nouvelle bombe de Clermont

Un fidjien a particulièrement brillé samedi soir. Pas à Marseille avec son équipe nationale, mais à Clermont sous le maillot Jaune et bleu. Auteur d'une prestation remarquable pour sa première à domicile avec les pros, le troisième-ligne clermontois Peceli Yato s'est offert un doublé. Un espoir à suivre, à condition d'aller vite.
Après le match France-Fidji proposé en première partie sur les écrans géants du stade, le grand orchestre de Clermont a offert à son public une symphonie aux sonorités venues des îles du Pacifique. Dans le sillage du Samoan d'origine Fritz Lee, à nouveau destructeur, la colonie Fidjienne a mis le feu au terrain. On a retrouvé la puissance de Napolioni Nalaga. On a eu confirmation que Noa Nakaitaci est un funambule détonnant. Et on a découvert leur "petit frère" Peceli Yato, croisement d'ailier et de troisième-ligne. 1m96 et 108 kilos de puissance et de vitesse.
Né il y a 21 ans aux Fidji, Yato vient de se faire un nom dans le championnat de France. Après une première titularisation à Bayonne, le troisième-ligne polyvalent a déroulé face au Stade français une partition sans fausse note. Présent sur les points de rencontre, généreux au soutien, c'est lui qui crée l'avancée sur le premier essai de Fritz Lee. Avant d'ajouter à son instrument la corde du finisseur, et de s'offrir un doublé dont on se souviendra. Un premier essai sur un pick and go explosif. Le second sur un ballon récupéré à trente mètres, où il s'arrache du plaquage de Mostert, écarte Arias d'un raffut et échappe au retour deDanty. Avant de poursuivre sa course dans l'en-but et communier avec le public en frappant les mains des supporters installés derrière les poteaux.
Adoubé par le public, Yato a aussi séduit son entraîneur Franck Azéma :
"Ca fait plaisir de le voir comme ça. La performance du cinq de devant a permis de lui libérer des espaces et il a été récompensé du travail qu'il avait fait dans la semaine. Il est monté en régime et on a vu toute sa palette. Il est très très rapide et il a été acharné de bout".
Sur les pas de Nalaga, Nakaitaci ou Talebula
Deux jours avant cette soirée de bonheur partagé, il apparaissait réservé face à la presse et confiait dans un souffle son bonheur de fouler pour la première fois la pelouse du stade Michelin en match officiel:
"A Bayonne, c'était ma première comme titulaire et j'en suis très fier. Ce sera différent de jouer à la maison, et je vais essayer de monter mon niveau..."
Tout est allé très vite pour la nouvelle pépite de la mine d'or Nadroga. L'académie de rugby de cette province des Fidji est liée par un partenariat avec Clermont depuis 2011. Le club aide le centre de formation local à se développer et à se structurer, et accueille les jeunes joueurs fidjiens les plus prometteurs en Auvergne. Des éléments déjà imprégnés des bases de l'école de rugby clermontoise grâce aux échanges entre les deux clubs, qui ont tous fait le bonheur de l'ASM. Nalaga, Nakaitaci, le rochelais Murimurivalu ou le bordelais Talebula sont issus de la "Nadroga connection".
Peceli Yato a suivi leurs traces en décembre 2012. Il s'illustre très vite en championnat de France Espoirs, qu'il remporte avec Clermont en 2014. En troisième-ligne et souvent à l'aile, il enquille les essais. Il en était déjà à neuf cette saison, dont un quadruplé face à Grenoble, avant de passer chez les grands. Privé de Chouly,Bardy, et Lapandry pour le déplacement à Bayonne, le staff a jugé le moment opportun pour jeter Yato dans la melée. Et l'a reconduit dans le XV de départ face au Stade français, pour le récital que l'on sait. La vraie révélation de Peceli Yato. Une éclosion que Franck Azéma avait vu venir:
"Il a beaucoup travaillé sur tout ce qui est collectif. Les touches, la coordination qu'il doit avoir dans le jeu, et nos méthodes. Il s'est beaucoup investi et l'important c'est qu'il livre ses qualités. Il est athlétique, il va vite, il est explosif. Il faut qu'il utilise ses forces sans se poser de question".
Pour le club à l'inverse, une question va devoir se poser. Celle de l'avenir de Peceli Yato, actuellement sous contrat espoir avec Clermont, mais dont la côte vient subitement de grimper en flèche
Dernière modification par edenmartine ; 23/11/2014 à 08h21.
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Re : Rugby
Les Australiens ont causé 8.000 euros de dégâts dans le vestiaire irlandais

L'Irlande a battu l'Australie en test-match (26-23), le 22 novembre 2014, à Dublin.
La défaite contre l'Irlande (26-23), samedi, est semble-t-il mal passée chez les rugbymen australiens. Selon le site de la BBC, ces derniers auraient abîmé une porte, son encadrement et un pan de mur dans le vestiaire qu'ils occupaient à l'Aviva Stadium de Dublin. Au total, il y en aurait pour quelque 8.000 euros de dégâts.
Selon un membre de l'équipe australienne cité par la BBC, ces dommages résulteraient d'un «accident». La Fédération irlandaise, de son côté, n'a pas souhaité commenter cette affaire
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Re : Rugby
RC Toulon : Après les insultes de Castrogiovanni, Mourad Boudjellal enverra une lettre d'excuses à Leicester

Martin Castrogiovanni avec l'Italie contre l'Afrique du Sud, le 22 novembre 2014.
Il y a des retrouvailles avec son ancien club qui se passent mal. Demandez donc au pilier du RC Toulon Martin Castrogiovanni. Dimanche, lui et ses équipiers ont perdu en Champions Cup à Leicester (25-21), là où l'Italien a passé sept ans entre 2006 et 2013. Après la rencontre, Martin Castrogiovanni est allé se présenter devant la presse et a vidé son sac. Ses cibles: Leicester bien sûr, et son ancien entraîneur Richard Cockerill.
«Il dit que les gens partent pour l'argent alors qu'il a dans son effectif des p... de joueurs qui sont payés autant, a-t-il clamé. J'ai dû donner de mon p... d'argent pour pouvoir partir. Je ne joue pas au rugby pour l'argent. J'aime ce sport et j'aimais ce club. Je ne parlerai plus jamais à "Cockers". Si vous n'avez pas été clean avec moi ou que vous avez été un enc..., je suis le genre de gars qui ne vous parlera plus. C'est comme ça. Je ne suis pas faux. Si je vous déteste, je vous le dis en face et je ne vous parle plus jamais. Aimez moi ou détestez moi. Je ne déteste personne. Peace and love. Mais je n'aime pas les enc...»
Ces propos font désormais l'objet d'une enquête pour propos injurieux de la part de l'EPCR.Le président du RCT Mourad Boudjellal a essayé de calmer le jeu. «Nous allons envoyer au club de Leicester et à son manager Richard Cockerill une lettre d'excuses, affirme-t-il ce mardi dans L'Equipe. Et avec Bernard Laporte, nous allons convoquer le joueur et on décidera si on fait quelque chose ou pas. Une sanction n'est pas à exclure.»
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