MONOXYDE DE CARBONE
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Qui sont les victimes du monoxyde de carbone ?


Une enquête menée auprès des ménages intoxiqués par le monoxyde de carbone révèle que les caractéristiques socioéconomiques sont très différentes selon l'appareil à l'origine de l'accident.


Cette étude permet d'identifier les populations spécifiques les plus à risques pour cibler les actions de prévention.
Un lien entre précarité et habitudes de vie

La majorité des ménages touchés par ces accidents concernent principalement des personnes dans une situation financières qualifiée de juste ou difficile, occupant un habitat précaire, dégradé et ayant un lien entre la précarité ou habitudes de vie (comme par exemple faire la cuisine et se chauffer à l’intérieur au moyen d’appareils non conçus pour cet usage.
Renforcer les campagnes de prévention des risques liés aux chaudières

Les intoxications par chaudière n'ont quant à elles pas permis de dégager une tendance socioéconomique particulière , mais met en évidence que plus d'un ménage sur quatre disposant d'une chaudière non électrique n'avait pas fait appel à un professionnel au cours de l'année passée pour l'entretien de l'appareil. C'est pourquoi, il convient de renforcer les campagnes de prévention en matière d'intoxication par le monoxyde de carbone puisque le niveau d'information est associé à la fréquence d'entretien réglementaire de leur chaudière.

Intoxication au monoxyde de carbone : les symptômes qui ne trompent pas.

Chaque année, la France connaît des cas d'intoxications au monoxyde de carbone. Ce gaz qui émane des appareils de chauffage à combustion est d'autant plus nocif qu'il est inodore et invisible. Il importe donc de connaître les symptômes caractéristiques d'une intoxication et les bons gestes à adopter en cas d'urgence.

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Tous les logements devront être équipés d'un détecteur de fumée. Certains sont capables de détecter le dégagement de monoxyde de carbone. Un outil qui peut être utile dans certains foyers équipés de chauffages à combustion car le risque d'intoxication est réel : près de 50% des chaudières ne seraient pas correctement entretenues. Ce gaz invisible cause beaucoup de décès et s'avère difficile à identifier. Reconnaître les symptômes d'une intoxication pourrait permettre de sauver des vies.
Symptômes

Une intoxication au CO ne donne parfois que des symptômes peu marqués.
Si on n’a pas à l’esprit la possibilité d’une intoxication au CO, il est facile de manquer le diagnostic. Ce sont surtout les circonstances d’exposition qui font suspecter une intoxication au CO:
En cas de malaise dans une salle de bain équipée d’un chauffe-eau au gaz.
Lorsque dans la maison plusieurs personnes se plaignent de maux de tête, de vertiges, de nausées et de vomissementset que ces symptômes surviennent toujours dans le même espace et disparaissent en dehors de cet endroit.

Intoxication aiguë

En cas d’exposition à une concentration très importante de CO, il peut y avoir d’emblée un arrêt respiratoire.
Lorsque l’exposition est moins importante, la victime présente d’abord des signes de malaise avec nausées, vertiges et maux de tête. A ce stade, on peut confondre les symptômes avec une intoxication alimentaire ou un début de grippe.

La personne se sent faible, et s’essouffle rapidement après un effort modéré. Elle peut également présenter des signes de confusion mentale.
Des troubles du rythme cardiaque, des signes d’infarctus ou un œdème pulmonaire peuvent survenir chez les personnes souffrant d’une maladie pulmonaire ou cardiaque mais aussi chez des sujets jeunes et en bonne santé.
Si les secours n’arrivent pas à temps, la victime peut perdre connaissance, tomber dans le coma, développer des lésions cérébrales ou décéder.

Intoxication chronique

L’intoxication chronique est souvent difficile à diagnostiquer surtout si elle se prolonge. La chronologie des symptômes et le lien avec un endroit donné peut, au début, permettre de faire le diagnostic.
Ce type d’intoxication se caractérise par des maux de tête, des vertiges, des nausées, des vomissements et une fatigue persistante.
Après un certain temps, l’intrication des symptômes avec les répercussions psychiques d’un malaise chronique complique le diagnostic.

Séquelles

L’intoxication au CO peut parfois provoquer des troubles neurologiques un certain temps après l’accident. C’est ce que l’on appelle le syndrome séquellaire post-intervallaire. La victime présente alors de l’irritabilité, des troubles de la mémoire, des mouvements anormaux,... Ces troubles sont souvent, mais pas toujours, réversibles.
Atteinte du foetus

Une exposition au CO durant la grossesse ne touche pas que la mère: elle peut provoquer la mort du foetus ou des malformations surtout au niveau du squelette et du système nerveux.