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Re : Sante
syndrome de Behçet
Qu'est-ce que c'est ?
C'est une affection chronique récidivante, se manifestant par des atteintes multiples, en particulier de la peau, des yeux, des muqueuses.
Causes et facteurs de risque
La cause est inconnue. Il existe probablement un facteur immunologique.
Les signes de la maladie
Le syndrome de Behçet touche surtout les hommes entre 20 et 40 ans.
Les signes habituels comportent, évoluant par poussées suivies de rémissions :
- Ulcérations orales (aphtes) ;
- Ulcérations génitales (aphte génital) ;
- Lésions cutanées : folliculite, érythème noueux ;
- Lésions oculaires (oeil) : uvéite antérieure ou postérieure ;
- Hyperréactivité de la peau mise en évidence par un test : une piqûre d'aiguille stérile provoque une réaction rouge, parfois même une pustule qui peut soit s'ulcérer, soit disparaître sans laisser de trace.
Les complications se manifestent par des atteintes systémiques (entre 20 et 40 ans, jamais avant 15 ans en principe)
Une thrombophlébite cérébrale, une méningite aseptique, un syndrome cérébelleux, un syndrome extrapyramidal, une démence sont des évolutions possibles.
Le risque de cécité est le plus important sur le plan fonctionnel.
Traitement
- Formes oculaires bénignes, cutanéomuqueuses, rhumatologiques : Colchicine, antiagrégants plaquettaires. (pas d'injection en raison de l'hyperréactivité cutanée) ;
- Thromboses veineuses cérébrales et systémiques : anticoagulants oraux ;
- Formes oculaires et viscérales : corticoïdes, parfois immunosuppresseurs (Endoxan, Imurel, méthotrexate, ciclosporine)
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Re : Sante
Lire sur tablette ou smartphone avant de dormir n’est pas bon pour votre santé
Selon une nouvelle étude, lire sur tablette, ordinateur portable ou smartphone avant de dormir pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour la santé.
Il n’est peut-être pas nécessaire de se cogner la lecture détaillée d’une étude scientifique pour en être convaincu : vous avez certainement remarqué que lorsque vous lisez sur votre tablette ou smartphone au lit juste avant de vous endormir, ou que vous avez installé un téléviseur dans votre chambre [1], vous pouvez avoir quelques difficultés à trouver le sommeil, ou dormir d’un sommeil de mauvaise qualité.
Mais quand c’est une étude qui le démontre, on sait alors que ce n’est pas qu’une impression : lire sur écran avant de dormir n’est effectivement pas très bon pour la santé.
Selon une étude de l’Hôpital Brigham and Women à Boston, Massachusetts, publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences, lire avant de dormir pourrait avoir une incidence pour toute personne qui utilise un eReader[2], ordinateur portable, smartphone, ou certains téléviseurs avant de se coucher.
« Nous savons grâce à des travaux antérieurs que la lumière des écrans dans l’obscurité modifie la somnolence et la vigilance, et supprime les niveaux de mélatonine » précise au Huffington Post le Docteur Anne-Marie Chang, neuro-scientifique associée dans la division du sommeil et les troubles circadiens du BWH. « Cette étude montre des résultats complets d’une comparaison directe entre la lecture d’un dispositif émettant de la lumière et de la lecture d’un livre imprimé et les conséquences sur le sommeil. »
Une étude que bien sûr certains s’empresseront de contester ou contredire car elle n’a été menée que sur une petite cohorte de douze personnes volontaires. Celle-ci a duré deux semaines pendant lesquelles les douzeparticipants ont lu sur un iPad pendant quatre heures avant de se coucher durant cinq jours d’affilée, un processusqui a été répété avec les livres imprimés. Pour certains, l’ordre était inversé : ils commençaient avec des livresimprimés puis passaient sur tablette.
« Depuis le début du 20e siècle, nous avons perdu de 1 à 2 heures de sommeil par nuit »
Résultat : les chercheurs ont constaté que les lecteurs sur iPad mettaient plus de temps à s’endormir, avaient la sensation de moins bien dormir et avaient une phase plus courte de sommeil paradoxal que les lecteurs de livres imprimés. Les lecteurs sur iPad secrétaient également moins de mélatonine, cette hormone qui aide à réguler le sommeil. Ils étaient également plus fatigués que les lecteurs de livres le lendemain, même si les deux ont obtenumoins de huit heures de sommeil. Des résultats déjà mis en avant par une précédente étude, elle aussi américaine, en 2012.
La faute à lumière bleue émise par les LEDs des écrans de nos terminaux numériques, qui perturberait sensiblement la sécrétion de mélatonine, indispensable à une bonne qualité de sommeil. Selon Claude Gronfier, chronobiologiste à l’Institut cellule souche et cerveau de Lyon-Bron (Inserm), depuis le début du vingtième siècle,nous avons perdu de une à deux heures de sommeil par nuit, une tendance qui s’est accélérée depuis l’émergence des terminaux numériques. Or quand on sait les conséquences que peut avoir un sommeil insuffisant ou perturbé sur l’état général et sur la santé (risque accru de cancer, de diabète, d’AVC, entre autres joyeusetés…), il n’est pas vraiment exagéré de dire que ce genre de perturbation peut nous tuer à petits feux, et de façon totalement sournoise.
La solution ? La plus radicale est celle qui consisterait bien sûr à ne plus lire sur tablette ou smartphone avant de s’endormir, et donc de revenir au bon vieux bouquin en papier imprimé. Mais on sait que c’est une cause perdue, et pas seulement chez les plus jeunes, car nombreux sont les lecteurs qui après quarante ans ont la vue qui se détériore et dont le salut passe par les tablettes pour continuer à lire facilement dans l’obscurité sans forcément déranger son ou sa voisine de lit. Autre solution : installer un filtre d’écran (matériel comme des lunettes spéciales anti-lumière bleue ou sous forme d’une application comme f.lux par exemple) qui élimine l’émission de la lumière bleue.
Si vous vous êtes endormi avant la fin de cet article c’est que vous avez fait une overdose de tablette hier soir.
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Re : Sante
La grenade protégerait de la maladie d'Alzheimer
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La grenade pourrait protéger du vieillissement et de la maladie d'Alzheimer, grâce à l'action de composés anti-inflammatoires et neuroprotecteurs, appelés urolithines.
En santé, la grenade fait parler d'elle. La raison : sa richesse en anti-oxydants, en actifs anti-inflammatoires et anti-cancérigènes. Cette nouvelle étude publiée dans la revue médicale ACS Chemical Neuroscience, nous révèle qu'elle aurait aussi une action antivieillissement qui protégerait les neurones et réduirait le risque de maladie d'Alzheimer, grâce à l'action d'urolithines, des composés anti-inflammatoires et neuroprotecteurs. Ces agents protecteurs sont produits par les bactéries intestinales à partir d'un polyphénol (l'ellagitanine) présent dans la grenade.
Les chercheurs de l'American Chemical Society ont isolé de l'extrait de grenade et identifié 21 composés pour la plupart des polyphénols. Ils ont observé in vitro que ces urolithines avaient pour effet de réduire les niveaux de protéine "ß-amyloïde", responsables de la formation de la plaque toxique entre les neurones, propre à la maladie d'Alzheimer. Si ces découvertes sont encourageantes, elles doivent être validées sur l'homme.
Grenade : comment la consommer
Pour profiter des bienfaits de la grenade, il est préférable de presser son jus plutôt que l'acheter pasteurisé. En cocktail anti-âge, dans un shaker à moitié rempli de glace, mettre 10 cl de jus de pomme bio, 10 cl de jus ou de nectar de pêche bio, 15 cl de jus de grenade. Ajouter un peu de glace pilée, quelques arilles (les grains qui sont à l'intérieur) de grenade, selon Gaël Sitzia, auteure de La grenade, une bombe de jeunesse, éd. Trédaniel pratique.
La maladie d'Alzheimer en chiffres
En France, selon les derniers chiffres de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), 860 000 personnes souffrent de la maladie d'Alzheimer et le nombre de malades devrait atteindre deux millions en 2020. La maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées représentent la première cause de perte des fonctions intellectuelles liée à l'âge.
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Re : Sante
C'est vrai pour
" La nomophobie, la peur d’être séparé de son téléphone portable "
C'est devenu un problème. Sans portable on est rien, on ne fait rien, on ne sait plus où on est, etc........
Merci Zadhand , de nous avoir fait cette mise à jour.
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Re : Sante
Syndrome de Gilbert
Le syndrome de Gilbert est une affection hépatique héréditaire caractérisée par un ictère dû à un déficit partiel de l'activité enzymatique de la bilirubine glucuronosyltransférase hépatique entraînant une hyperbilirubinémie.
Ce n'est pas une maladie rare : 3 à 10 % de la population est affectée.
La manifestation principale est une hyperbilirubinémie non conjuguée isolée. Excepté l'ictère, l'examen clinique est normal. Chez les enfants et chez les adultes, les périodes d'ictère sont souvent déclenchées par un jeûne ou des infections. Une douleur abdominale modérée et des nausées peuvent être associées aux périodes d'ictère. Parmi les nouveau-nés qui ont un ictère néonatal, ceux atteints du syndrome de Gilbert peuvent avoir un ictère de sévérité et de durée plus importantes.
La maladie est liée à une diminution (de 20 à 30 %) de l'activité enzymatique de la bilirubine glucuronosyltransférase (UDP-glucuronosyltransferase 1-1). Dans les populations européenne, américaine et africaine, une mutation du promoteur du gène UGT1A1 (famille des UDP glucuronosyltransferase 1 polypeptide A1 ; 2q37) a été identifiée, tandis que la séquence codante du gène est normale. Les patients présentant la mutation sont homozygotes pour l'allèle TA7TAA alors que la séquence sauvage est TA6TAA. La transmission est autosomique récessive. Parmi la population générale, 40 % est homozygote pour l'allèle TA6TAA et 16 % est homozygote pour l'allèle TA7TAA. Chez les patients atteints du syndrome de Gilbert, la présence de l'allèle TA7TAA est nécessaire mais non suffisante pour le développement d'un ictère. Un facteur supplémentaire est nécessaire : une hyperhémolyse (la demi-vie des globules rouges est souvent anormalement courte), une dysérythropoïèse ou une absorption réduite de la bilirubine dans le foie. En Asie, l'allèle TA7TAA est très rare et le syndrome de Gilbert est, dans la plupart des cas, dû à une mutation de l'exon 1 du gène UGT1A1.
Le diagnostic est clinique ou la maladie peut être découverte fortuitement à la suite d'un examen de routine révélant une hyperbilirubinémie. Le diagnostic moléculaire est possible, les deux mutations prépondérantes (promoteur et exon 1) étant facilement identifiables.
Le diagnostic différentiel doit inclure le syndrome de Dubin-Johnson et le syndrome de Rotor (voir ces termes).
Le syndrome est transmis selon le mode autosomique récessif mais, étant, bénin, le conseil génétique n'est pas proposé aux familles affectées.
La maladie est totalement bénigne et ne nécessite aucun traitement. Son diagnostic est essentiel pour éviter toutes investigations inutiles. Des précautions doivent être prises en cas d'administration d'antimitotiques (comme l'Irinotecan) dont le métabolisme met en jeu la bilirubine glucuronosyltransférase.
Le pronostic est excellent et un suivi médical n'est pas nécessaire.
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Re : Sante
Automédication : on peut être allergique aux médicaments
Avant de vous prescrire certains médicaments, le médecin est susceptible de vous demander vos antécédents allergiques, pour éviter tout risque de réaction. Les médicaments sans ordonnance peuvent aussi avoir des effets néfastes chez certaines personnes.
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Ce n'est pas parce que bon nombre de médicaments contre les allergies sont disponibles en automédication (collyre, spray nasal, comprimés) qu'il faudrait en conclure que les produits en vente libre sont exempts du risque d'entraîner une réaction allergique. Chaque organisme réagit différemment à l'administration d'une substance étrangère. Et tout médicament, même le plus banal, peut réserver de mauvaises surprises. Pour preuve, Hugo (8 ans), victime d'une gastro-entérite un 15 août, sur son lieu de vacances. Sa maman se rend à la pharmacie de garde pour tenter de calmer les vomissements pénibles du petit garçon, la pharmacienne lui explique que bon nombre d'anti-nauséeux nécessitent une ordonnance et lui délivre un médicament tout à fait courant censé lutter contre le mal des transports. Manque de chance, Hugo déclenche immédiatement une réaction allergique au produit, avec urticaire géante et oedème généralisé, qui nécessite de se précipiter chez le médecin de garde ! Il est rarement possible de prévoir une telle mésaventure.
En revanche, les personnes qui se savent une tendance allergique doivent particulièrement se méfier. Et surtout, après un premier incident, bien noter le nom du médicament en cause, ainsi que tous ses ingrédients (y compris les excipients). Une précaution indispensable pour éviter ensuite de reprendre la même substance en consultant attentivement les composants de chaque traitement.
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Re : Sante
Ce que fumer peut causer à votre santé:
• Intensifie les risques de cancer du poumon, de la vessie, du pancréas, de la bouche, de l’œsophage et autres, y compris la leucémie
• Réduit la fertilité
• Contribue à l’amincissement des os
• Affecte les capacités mentales et la mémoire
• Réduit les niveaux de folacine. Des niveaux insuffisants de folacine accroissent les risques de subir des maladies cardiaques, la dépression et la maladie d’Alzheimer
• Augmente la probabilité d’impuissance
• Perturbe l’odorat et le goût
• Occasionne des bébés prématurés ou defaible poids à la naissance
• Accroît le risque de dépression chez les adolescents
• Accentue le risque de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, d’hypertension artérielle
• Décuple le risque de diabète
• Augmente le risque que votre enfant souffre d’obésité et de diabète plus tard dans sa vie si vous avez fumé pendant la grossesse
Arrêtez de fumer s'il vous plait.
Je l'ai fait et j'en suis ravi, je me porte mieux.
Si je le savais, je n'aurais jamais fumer.
Dernière modification par rachidbeo55 ; 07/01/2016 à 18h29.
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Re : Sante
régime pour le syndrome de gilbert
tout d'abord ce qu'il faut éviter
l'alcool,
le tabac
tout ce qui est fermenté, comme le pain( sauf rassis de 3 jours ou grillé) les ferments sont détruits
la levure
la bière,
le sucre simple( je suppose que c'est du sucre raffiné)
les fromages fermentés; par exemple camembert le bleu- tout ce qui peut apporter des mycotoxines fongiques ou être souillées par ces mycotoxines fongiques (arachides)
les suppléments alimentaires contenant des doses élevées de vitamine A,la niacine,
le pétrole ou la vitamine D (foie de morue ou flétan)
toujours à éviter
il y a également certains médicaments ou drogues à éviter qui ont besoin de désintoxication par le foie incluant " acétominophen" Tylenol
l'antibiotique Augmentin
éviter les produits animaux comme
les oeufs,les produits laitiers
certaines viandes trop grasses comme
le boeuf
le mouton,
le porc (sauf dans le filet plus sec et le jambon)
les poissons crus, mollusques et crustacés etc..
pas de graisses animales cuites
____________
la consommation d'un peu de ces nourritures peut être tolérée par ceux qui ont un système immunitaire sain,, mais est potentiellement dangereuse pour ceux qui souffrent de l'affection d'hépatite chronique
ce qui est bon
ce sont les légumes,
fruits
viandes blanches
les huiles naturelles,
comme l'huile d'olive
pates riz etc.....
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Re : Sante
Quelques remèdes anti-rétention d’eau
Alors que notre organisme doit sans arrêt faire l’équilibre entre l’eau éliminée (transpiration, urine…) et l’eau assimilée (hydratation, teneur en eau des aliments…), il se peut que notre corps gonfle parce qu’il stocke plus d’eau qu’il n’en élimine. C’est ce qu’on appelle la rétention d’eau. Comment l’éviter ?
Pensez aux protéines !
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Notre organisme est parfois incapable d’éliminer correctement l’excédent d’eau dans notre corps parce qu’il est « déréglé ». Ce phénomène peut être dû à un déséquilibre nutritionnel et dans certains cas, à un manque de protéines.
Si on est carencé en protéines, le sang, composé d’eau à plus de 60%, en contiendra trop peu, et l’eau sera attirée par des tissus où la concentration en nutriments est plus importante. Des gonflements au niveau du ventre et des jambes peuvent alors survenir. Avec une alimentation suffisamment riche en protéines, le foie produit de l’albumine qui empêche l’eau de fuir dans les tissus et de s’y accumuler.
Mais pas n’importe quelles protéines…
Privilégiez les viandes blanches et les poissons, ainsi que les protéines végétales comme celles du soja. Evitez en revanche les charcuteries qui certes, contiennent des protéines mais qui sont aussi très salées.
Consommez moins de sel !
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Le sel est l’ennemi numéro 1 de la rétention d’eau ! Lorsqu’on a une alimentation trop riche en sel (alors qu’il n’en faudrait qu’entre 4 et 6 g par jour), l’eau s’accumule dans les tissus. Ces tissus, fortement concentrés en sel, attirent l'eau et la retiennent, ce qui empêche son élimination. Notre corps se met alors à gonfler.
Comment réduire sa consommation de sel ?
Réduire sa consommation de sel peut ne pas paraître évident si on considère que les Français en consomment près de 12 g par jour contre environ 10 g pour les Canadiens. Pour commencer, il faut éviter de resaler ses plats une fois à table. Il y a aussi toute une liste d’aliments à éviter car ils sont trop riches en sel. Le pain blanc, les charcuteries, les plats préparés ou le fromage en font partie. Il faut aussi garder à l’esprit que le sel n’est pas que l’ennemi de la rétention d’eau : consommé en excès il est responsable de nombreux troubles comme l’hypertension ou les AVC.
Essayez les plantes !
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Certaines plantes, que ce soit sous forme homéopathique ou en infusion, ont vu leurs effets prouvés contre la rétention d’eau. Ces plantes ont une action sur le foie, les reins et sur le système lymphatique. Elles permettent de « drainer » l’eau qui se trouve en excédent dans notre organisme en stimulant la microcirculation sanguine : l’eau contenue en excès dans les tissus est alors "rejetée" par le sang et peut s’éliminer.
Quelles plantes pour moi ?
Parmi les plantes anti-rétention d’eau qui stimulent le foie, les reins ou le système hépathique, on trouve : le thé vert, la verge d’or, le pissenlit, la vigne rouge, l’orthosiphon (ou thé de java) ou encore la piloselle… Ces plantes sont faciles à se procurer en boutiques diététiques, en pharmacie ou en parapharmacie.
Intolérance alimentaire ou problème hormonal ?
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Il arrive parfois que la rétention d’eau dépende de problèmes plus spécifiques :
Les intolérances alimentaires
Pas toujours évidentes à diagnostiquer, les intolérances alimentaires, au gluten ou au lactose par exemple, peuvent être responsables de la rétention d’eau. Le corps ne fabrique pas les enzymes nécessaires à la bonne digestion de l’aliment concerné, entraînant des troubles digestifs désagréables. Pour savoir si vous êtes intolérant(e) à un aliment, supprimez-le de votre alimentation pendant une quinzaine de jours et surveillez les résultats. Il est également conseillé d’en parler à votre médecin car une intolérance reste une gêne importante.
La rétention d’eau et les hormones
On considère que 95% des femmes sont concernées par la rétention d’eau, qui peut aussi avoir une origine hormonale. A cause de la fluctuation des hormones, certaines femmes remarquent une rétention d’eau au niveau de la poitrine et du ventre durant la période prémenstruelle. Ce type rétention d’eau qui reste malgré tout gênant, n’est que passager.
Le drainage lymphatique
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Le drainage lymphatique est un massage qui consiste à stimuler la circulation de la lymphe, un liquide incolore qui circule dans les vaisseaux lymphatiques. L’objectif du drainage est d’évacuer les liquides excédentaires : il est donc très efficace en cas de rétention d’eau. Les instituts proposent souvent des « massages drainants ». Si on veut un résultat plus en profondeur, mieux vaut se tourner vers un spécialiste qui connaît les techniques dudrainage lymphatique manuel.
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Re : Sante
Quand le stress rend malade
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En soi un processus naturel et indispensable au fonctionnement de la vie, le stress, lorsqu'il devient chronique, peut contribuer de manière importante au mal de vivre, à l'affaiblissement du système immunitaire et à l'apparition de différents troubles et maladies. C'est que, pour faire face aux agents de stress, l'organisme a établi des mécanismes réflexes qui modifient de façon importante l'équilibre biologique. Et tous ces mécanismes qui, à court terme, permettent au corps de réagir adéquatement peuvent, à plus long terme, contribuer à des dérèglements sévères.
Voici comment s'amorce la réaction de stress, telle que l'a décrite l'endocrinologue Hans Selye, le premier chercheur à avoir étudié le phénomène.
1.La réponse physiologique au stress en trois phases
Lorsque survient le stimulus (d'un ton exceptionnellement sévère, le patron vous demande à son bureau), il se produit d'abord une brève période de choc (les jambes molles, ou les poils des bras qui se hérissent), puis l'organisme se met instinctivement en mode de mobilisation générale. Surtout contrôlés et régulés par le système nerveux et les glandes endocrines, ces mécanismes de réactions en chaîne comprennent deux phases, parfois trois.
a) La phase d'alarme. Les glandes surrénales libèrent d'abord de l'adrénaline et d'autres hormones pour mettre le corps en état de réagir immédiatement; grâce à ce mécanisme, les perceptions, la force musculaire et les réflexes sont temporairement décuplés. C'est la célèbre « fight or flight response », un état de très grande vigilance où il s'agit de décider si on va fuir la situation ou l'affronter (en l'occurrence, votre esprit fonctionne à 100 km/heure).
b) La phase de résistance. Après quelques minutes, plusieurs autres mécanismes se mettent en place - la hausse dans le sang du taux de cholestérol, d'acides gras, de sucre (glycémie) et des facteurs de coagulation, l'inhibition du fonctionnement des globules blancs, etc. - et l'organisme libère de nouvelles hormones, dont les endorphines, le cortisol, la dopamine et la sérotonine. Tout cela dans le but d'entreprendre les actions appropriées : courir trois kilomètres ou assommer le tigre (dans ce cas-ci, vous êtes en mesure de réagir avec tous les arguments nécessaires à la colère de votre patron).
Normalement, ces deux premières phases sont bénéfiques. D'une part, les réactions de stress agissent comme stimulant pour l'organisme afin qu'il mobilise le maximum de ses ressources et réagisse à la situation. D'autre part, le simple fait de se mettre en mode actif rétablit l'équilibre des hormones dans le sang. Une fois l'événement réglé (votre patron est satisfait des explications et clôt le dossier), la réaction de détente s'enclenche et le corps ressent de la fatigue; après une période de repos, l'organisme retourne à son métabolisme habituel.
Mais si la situation stressante dure trop longtemps sans que la personne puisse la régler, ou qu'elle se reproduit trop souvent pour les capacités de la personne, ou encore si le système nerveux ne peut plus mettre fin à la phase de résistance (notamment chez les personnes anxieuses), l'organisme entre tôt ou tard dans une troisième phase : la phase d'épuisement.
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c) La phase d'épuisement. Les mécanismes de réaction fonctionnent tout le temps « à plein régime », entraînant une déperdition d'éléments biochimiques ainsi que des désordres métaboliques et physiologiques. L'organisme s'épuise, certains organes ou systèmes s'affaiblissent ou se relâchent. À la limite, et dans des situations extrêmes, le stress continu entraîne la mort. Un haut niveau d'hormones de stress dans le sang, même en situation « normale », est un indice de l'état de stress dans lequel se trouve l'organisme.
Malheureusement, les victimes de stress chronique ne sont pas toujours conscientes de leur situation, et encore moins du fait qu'elles sont en train de compromettre leur santé. Pour soulager les malaises causés par le stress, plusieurs peuvent adopter des comportements de compensation : l'accroissement du tabagisme, l'alcoolisme, la dépendance aux drogues, l'excès de sommeil, l'isolement... Mais le fait de boire plus d'alcool, de manger plus de chocolat ou de regarder plus souvent la télévision fait peut-être oublier temporairement le stress, mais ne le règle pas. Et de nouveaux problèmes apparaissent, rajoutant au poids du stress.
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Stress chronique et maladies
Les mécanismes physiologiques en cause dans le stress chronique sont nombreux et peuvent contribuer à une grande variété de dérèglements, dans tous les systèmes. Voici ceux que l'on cite le plus couramment :
Accélération du vieillissement. Le stress augmente le dommage oxydatif, c'est-à-dire le vieillissement et la mort des cellules causés par les radicaux libres.
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Déficit nutritionnel. Pour produire l'énergie demandée par la situation, le corps métabolise plus rapidement les éléments nutritifs, ce qui peut se solder par un manque d'acides aminés, de potassium, de phosphore, de magnésium, de calcium, d'électrolytes et de vitamines du complexe B, entre autres. Par ailleurs, les nutriments essentiels sont moins bien absorbés en période de stress.
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Déficit immunitaire. Le cortisol produit en réponse au stress peut causer un affaiblissement du système immunitaire : le corps devient alors plus susceptible aux agents infectieux, bénins ou graves, et aux différents types de cancer. À un niveau très simple, on sait que les personnes stressées souffrent plus fréquemment du rhume.
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Ulcères d'estomac. Même si on sait maintenant que la plupart des ulcères sont causés par la bactérie Helicobacter pylori, le stress est un élément qui peut contribuer à l'apparition des ulcères gastriques et à la difficulté à les soigner. Le stress est aussi reconnu pour jouer un rôle dans les brûlures d’estomac.
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Problèmes gynécologiques. On observe parfois de l'aménorrhée (l'arrêt des menstruations) chez les femmes stressées. Aussi, hommes et femmes stressés sont plus à même de vivre des périodes d'infertilité.
Problèmes de santé mentale. On croit que le stress répété peut entraîner des changements de structure dans le cerveau et, progressivement, occasionner des symptômes plus graves : de l'anxiété, des crises de panique, des phobies, de la dépression, des dépendances, des troubles de l’alimentation (anorexie/boulimie).
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Maladies à composante psychosomatique. La cause des maladies suivantes est multifactorielle et le stress peut contribuer à leur exacerbation ou à leur composante de chronicité : l'asthme, le psoriasis, l'arthrite rhumatoïde, le syndrome de fatigue chronique, la maladie de Crohn, la fibromyalgie, la migraine, la colite ulcéreuse, le syndrome prémenstruel, l'obésité, etc.
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Aggravation de maladies. Bien que le stress seul cause rarement une maladie grave, on sait maintenant qu'il peut jouer un rôle dans la susceptibilité à plusieurs de celles-ci (dont l'hypertension, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type II et le cancer), et qu'il peut en accélérer l'évolution.
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