Page 6 sur 90 PremièrePremière ... 456781656 ... DernièreDernière
Affichage des résultats 51 à 60 sur 897

Discussion: Sante

  1. #51
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 877 fois
    Pouvoir de réputation
    146

    Re : Sante

    Santé dans les prisons : VIH et hépatite C à des taux très élevés

    Une enquête nationale révèle l’état de santé des personnes incarcérées en France. Il y a de quoi s’inquiéter, car les incidences du VIH et de l’hépatite C y sont six fois plus élevées que dans le reste de la population. Et ces virus touchent surtout les femmes…
    Selon l’enquête Prévacar, en prison, 2,5 % des personnes incarcérées sont touchées par le VIH et le virus de l'hépatite C.

    Parmi les 60.975 détenus que comptait la France en 2010 dans 188 établissements pénitentiaires, 2.154 individus ont été tirés au sort. L’objectif de l’enquête Prévacar était d’estimer la prévalencedu VIH et du virus de l'hépatite C (VHC), ainsi que leur prise en charge. Il ressort de ce travail que 2,5 % des personnes incarcérées étaient infectées par les deux virus. Et ceci depuis de nombreuses années. Dans la dernière édition du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), les auteurs s’inquiètent du « risque de transmission par voie sanguine, en cas de partage de matériel ou de pratiques à risque ».La prévalence du VIH s’est établie à 2 %. Elle était plus élevée chez les femmes (2,6 %) que chez les hommes (2 %). Pour le VHC, la prévalence était estimée à 4,8 %. La différence entre les deux sexes était encore plus significative : 11,8 % chez les femmes contre 4,5 % chez les hommes ! Ainsi en milieu carcéral, les prévalences de ces maladies sont six fois plus élevées que dans population générale.
    Le VIH, ici représenté au microscope, est à l'origine du Sida, une maladie qui détruit le système immunitaire et qui le rend vulnérable à la moindre infection. © A. Harrison, P. Feorino, CDC, DP

    Après le VIH et le VHC, la tuberculose et le VHB

    Au total, 75 % des patients séropositifs au VIH recevaient un traitement antirétroviral. Concernant le VHC, la proportion était seulement d’un malade sur deux. « Ces résultats indiquent que lestraitements sont disponibles en milieu carcéral, mais leur accès pourrait être amélioré », soulignent les auteurs.Cette étude a montré la faisabilité d’enquêtes au niveau national en milieu pénitentiaire en France, afin d’améliorer la surveillance de la santé des détenus. Elle ouvre la voie à de nouveaux projets réalisables selon une méthodologie similaire pour d’autres thématiques : tuberculose, hépatite B, santé mentale, diabète, etc.


    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  2. # ADS
    Sante
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #52
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 877 fois
    Pouvoir de réputation
    146

    Re : Sante

    Sida : un autotest salivaire bientôt disponible en France


    Des autotests de dépistage du Sida devraient être commercialisés en France d’ici 2014. Les autorités espèrent qu’ils convaincront les plus hésitants à se tester et qu’ils permettront de diminuer le nombre de contaminations de cette maladie encore incurable.



    OraQuick est un test de dépistage du VIH en vente libre aux États-Unis. Il devrait bientôt arriver en France. Son utilisation est facile et ne prend que 20 minutes avant d’obtenir un résultat.


    Depuis sa découverte il y a plus de 30 ans, le virus du Sida n’en finit pas de donner du fil à retordre aux scientifiques du monde entier. Grâce aux progrès des traitements antiviraux, les personnes séropositives peuvent désormais vivre aussi longtemps que les autres. Il reste cependant beaucoup d’obstacles à franchir avant de réussir à se débarrasser totalement du virus. Une étude récente montrait par exemple que les réservoirs viraux cachés dans les cellules étaient beaucoup plus nombreux que ce que l’on croyait jusque-là. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 34 millions de personnes dans le monde seraient aujourd’hui contraintes de vivre avec le virus.Laprévention et le dépistage du Sida sont au cœur du dispositif de lutte contre le virus. Selon l’association Aides, 2,5 millions de personnes seraient infectées par le VIHchaque année dans le monde, dont plus de 6.000 en France. Ces chiffres déjà peu rassurants cachent une vérité encore plus inquiétante. L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) estime en effet qu’environ 40.000 Français portent le virus du Sida sans le savoir.
    Schéma explicatif du fonctionnement de l’autotest du Sida. En quelques étapes et une attente de 20 minutes, ce test détermine avec fiabilité si une personne est infectée par le virus. © Idé

    Avec cinq millions de tests réalisés chaque année, la France fait pourtant office de bon élève en matière de dépistage du Sida. Cependant, ce sont souvent les mêmes qui se font tester et certaines populations sont encore mises à l’écart. Depuis 1988, il existe des centres de dépistage anonymes et gratuits (CDAG), mais ils sont localisés uniquement dans les grandes villes. Ledépistage n’est pas toujours simple ailleurs, car il faut se procurer une ordonnance auprès d’un médecin avant de se rendre dans un laboratoire d’analyse.Un test pour dépister le Sida chez soi en 20 minutes

    Afin d’améliorer le dépistage et limiter le nombre de nouvelles infections, les autorités françaises devraient bientôt autoriser l’entrée sur le marché des autotests, des tests salivaires qui permettent à une personne de savoir rapidement si elle est porteuse du VIH. « Les autotests devraient être disponibles en France à partir de 2014 », a annoncé Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé. « On espère une annonce officielle le 1er décembre », a quant à lui indiqué Jean-Marie Legall, responsable des actions de recherche à Aides.L’autotest, qui existe déjà aux États-Unis et au Royaume-Uni, est peu onéreux et très facile à utiliser. Il suffit de prélever un échantillon de salive contenu dans les joues, composé d’un liquide appelé transsudat issu de vaisseaux sanguins qui tapissent la bouche. Le tout est ensuite placé dans unsolvant qui détecte les anticorps anti-VIH fabriqués par l’organisme. Après 20 minutes, une ligne apparaît au niveau de la zone test. C’est un peu comme un test degrossesse : une seule bande colorée et vous n’êtes pas infecté, deux bandes colorées et vous êtes séropositif.Un encadrement est nécessaire

    Tout comme les actuels moyens de dépistage, il faut attendre trois mois après un rapport à risque pour effectuer un autotest du VIH. D’après les différents essais cliniques, l’autotest permettrait de détecter avec succès une séropositivité dans environ 92 % des cas, une fiabilité proche de ce que l’on retrouve pour les tests pratiqués aujourd’hui. En cas de séronégativité, la réponse est fiable à plus de 99 %. Les médecins recommandent cependant de confirmer une infection par une analyse de sang. La méthode autodiagnostique du VIH présente donc l’avantage de pouvoir être réalisée chez soi avec une réponse fiable et fournie rapidement. Les autorités espèrent qu’elle convaincra les personnes réticentes à se faire dépister.Cependant, il a fallu plusieurs années avant que les associations de lutte contre le Sida soient convaincues par cet appareil de dépistage. Car quand une personne effectue le test, elle est seule face au résultat, sans aucun soutien d’un professionnel de santé. « Nous avons changé d’avis après la publication d’une enquête montrant qu’aux États-Unis les gens qui ne se dépistaient pas avant utilisaient aujourd’hui cet autotest, explique un membre de l’association Act Up. Nous nous sommes rendu compte que nos précautions éthiques étaient en décalage avec la pratique. » Pour encadrer les utilisateurs, une notice d'explication détaillée devrait accompagner chaque autotest. Mais surtout, une assistance téléphonique serait mise en place pour leur permettre de discuter et de trouver un soutien psychologique.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  4. #53
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 342 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Sante

    La diarrhéee - Suite……….
    diarrhee_pm-1.jpg
    Les symptômes, les personnes à risques et les facteurs de risque de la diarrhée

    Symptômes
    § Des selles molles ou liquides ;
    § Des envies plus fréquentes d’aller à la selle ;
    § Des douleurs et des crampes abdominales ;
    § Des ballonnements.
    Signes de déshydratation
    § La soif ;
    § Une sécheresse de la bouche et de la peau ;
    § Des envies d’uriner moins fréquentes, et l’urine plus foncée que d'habitude ;
    § Une irritabilité ;
    § Des crampes musculaires ;
    § Une perte d'appétit ;
    § Une faiblesse physique ;
    § Des yeux creux ;
    § Un état de choc et un évanouissement.
    Personnes à risque
    Tous les individus peuvent avoir la diarrhée un jour ou l’autre. Plusieurs situations peuvent en être la cause. Voir la liste des causes ci-dessus.
    La prévention de la diarrhée
    Mesures préventives de base
    Diarrhée infectieuse
    § Se laver les mains fréquemment à l'eau et au savon, ou encore avec un gel à base d’alcool est le moyen le plus sûr de prévenir la contagion (surtout avant de manger, durant la préparation de la nourriture et à la salle de bain) ;
    § Ne pas boire l'eau d’une source dont on ignore la pureté (faire bouillir l'eau au moins 1 minute ou utiliser un filtre à eau approprié) ;
    § Toujours garder la nourriture périssable dans le réfrigérateur ;
    § Éviter les buffets où les aliments restent longtemps à température ambiante ;
    § Surveiller et respecter la date de péremption des aliments ;
    § S’isoler ou isoler son enfant durant la maladie, puisque le virus est très contagieux ;
    § Pour les personnes à risque, consommer des produits laitiers préférablement pasteurisés. La pasteurisation tue les bactéries par la chaleur.
    Diarrhée du voyageur
    § Boire directement de la bouteille l’eau, les boissons gazeuses ou la bière. Boire du thé et du café préparés avec de l’eau bouillie ;
    § Éviter les cubes de glace ;
    § Stériliser l’eau en la faisant bouillir au moins 5 minutes ou en utilisant des filtres ou des purificateurs d'eau ;
    § Se brosser les dents avec de l’eau en bouteille ;
    § Ne manger que des fruits que l’on peut peler soi-même ;
    § Éviter les salades, la viande crue ou peu cuite de même que les produits laitiers.
    Diarrhée associée à la prise d'antibiotiques
    § Prendre des antibiotiques uniquement si cela est absolument nécessaire ;
    § Respecter scrupuleusement les indications données par le médecin quant à la durée et à la dose d'antibiotiques.
    Mesures pour prévenir les complications
    Veiller à bien se réhydrater


  5. #54
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 877 fois
    Pouvoir de réputation
    146

    Re : Sante

    Dans une étude récente, des chercheurs américains mettent à nouveau en lumière le rôle prépondérant du sommeil dans le métabolisme. Leurs résultats montrent qu’en augmentant le temps de repos des enfants, on peut limiter leur prise de poids.
    Le sommeil est primordial pour la santé. Chez les enfants, bien dormir pourrait prévenir le risque d'obésité.
    L’épidémie d’obésité prend de plus en plus d’ampleur et touche désormais toutes les régions du monde. Selon l’étude ObEpi-Roche réalisée en 2012, 32,3 % des adultes français seraient ensurpoids et 15 % seraient obèses. Les enfants ne sont pas épargnés par ce mal, qui frappe près de 4 % d’entre eux en France. Le problème est encore plus grave dans d’autres pays européens, comme au Royaume-Uni où près de 20 % des jeunes sont obèses.Les causes de l’obésité sont multiples. Elles incluent des antécédents génétiques, des troubles alimentaires, une détresse psychologique et une trop grande sédentarité. Le manque de sommeil a également été montré du doigt à plusieurs reprises. Des chercheurs de l’université Temple à Philadelphie (Pennsylvanie) viennent insister sur ce point. Leurs travaux, publiés dans la revuePediatrics, montrent un lien entre le temps d’endormissement et le poids chez les enfants.
    L'obésité infantile est un véritable problème de santé publique. Plusieurs facteurs sont en cause, comme un excès de nourriture, un manque d'exercice et... un déficit de sommeil. © robad0b, Flickr, cc by sa 2.0

    Pour cette étude, les chercheurs ont surveillé pendant trois semaines 37 enfants âgés de 8 à 11 ans, parmi lesquels 10 étaient obèses. Au cours de la première semaine, les candidats pouvaient dormir comme ils en avaient l’habitude. Lors de la deuxième semaine, leur temps de sommeil a été réduit ou allongé d’une heure et demie par nuit, et pendant la troisième semaine, les chercheurs ont inversé ces durées.Qui dort dîne… moins

    Les résultats sont sans appel. Les auteurs ont montré que plus les enfants dormaient, moins ils mangeaient de calories et plus ils perdaient du poids. Plus précisément, en comparant la semaine de repos normal à celle de repos abrégé, ils ont observé une différence de 134 calories ingurgitées par jour et une perte de poids de 220 g par semaine en moyenne. Les chercheurs ont également observé une corrélation entre le temps de sommeil et les niveaux de leptine, plus connue sous le nom d’hormone de la faim, une molécule qui régule les réserves de graisse dans l’organisme et contrôle l’appétit. « Les conclusions de cette étude montrent qu’en augmentant le sommeil des enfants, on peut limiter leur prise de poids », résume Chantelle Hart, l’auteure principale de ces travaux.L’ensemble de ces résultats renforce l’idée qu’il est important deménager son sommeil pour conserver un bon équilibre de vie. Et ces travaux ne sont pas les premiers à le souligner : dans une étude récente, des chercheurs ont par exemple établi un lien entre le temps de repos et le développement de la maladie d’Alzheimer. D’autres recherches ont montré qu’un manque desommeil pouvait augmenter les risques de développer certains troubles comme le diabète et lamaladie de Parkinson.


    Le système immunitaire des bébés laisse entrer les bonnes bactéries



    Comme tous les nouveaux parents le savent, les nouveau-nés sont particulièrement sensibles aux infections. Dans une étude récente, des chercheurs ont montré que le corps mettait en place cette vulnérabilité délibérément. Pourquoi ? Tout simplement pour permettre aux microbes bénéfiques de coloniser facilement ce nouvel être. En comprenant mieux comment cela se produit, les chercheurs pourraient mettre en place de meilleurs traitements pour lutter contre les maladies des tout-petits.



    Lorsqu’ils naissent, les bébés sont exempts de microbes. La flore intestinale, indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, s’installe progressivement dans leur système digestif. Son implantation dépend de l’efficacité du système immunitaire.

    Lorsqu’il baigne dans le ventre de sa mère, le fœtus est stérile, ce qui signifie qu’il n’a jamais rencontré de microbes. Mais dès qu’il traverse le vagin et qu’il rejoint le monde extérieur, il n’y a pas que ses parents qui lui tendent les bras. Des milliards de microbes, bactéries, virus et champignons en tout genre le prennent d’assaut et pénètrent dans son organisme.Comment le système immunitaire affronte-t-il cette invasion soudaine ? Cette question intrigue les scientifiques depuis de nombreuses années. Des chercheurs du Cincinnati Children's Hospital Medical Center en Ohio (États-Unis) viennent enfin apporter des éléments de réponses. Leurs résultats sont publiés dansNature.Au cours de cette étude, les auteurs ont comparé les cellules du sang de souris de six jours avec celles de souris adultes. Ils ont montré que les jeunes souris possédaient un plus grand nombre de réticulocytes, les cellules à l’origine des globules rouges. Ces réticulocytes peuvent facilement être identifiés, car ils possèdent un récepteur de surface appelé CD71. Ils sont capables de limiter les réactions immunitaires grâce à la production d’une protéine appelée arginase.
    Des milliards de microbes s’installent dans les intestins après la naissance. Pour favoriser leur implantation, le corps peut limiter la réponse immunitaire. © Eric Erbe,Wikimedia Commons, DP

    Globules rouges immatures qui contrôlent la flore intestinale

    Pour tester le rôle des réticulocytes dans l’immunité, les chercheurs les ont éliminés du sang de jeunes souris. Pour ce faire, ils leur ont injecté des anticorps capables de détruire les cellules possédant le récepteur CD71. Ils ont ensuite infecté ces rongeurs sans réticulocytes avec Listeria monocytogenes, une bactérie quasiment inoffensive chez l’adulte, mais capable d’entraîner des problèmes sérieux chez le nourrisson et le fœtus.Les résultats ont été à la hauteur de leurs espérances : les jeunes souris modifiées ont pu résister à l’infection. En revanche, elles ont aussi développé une maladie inflammatoire intestinale lors de l’implantation de la flore digestive. Selon Ofer Levy, pédiatre à l’hôpital des enfants de Boston, les réticulocytes sont probablement nécessaires pour réduire l’inflammation. « S’ils n’existaient pas, les nouveau-nés ne pourraient pas survivre longtemps. »Les chercheurs ont voulu aller un peu plus loin et ont analysé des échantillons de sang provenant ducordon ombilical. Comme c’est le cas chez les jeunes souris, ces prélèvements contenaient un taux élevé de réticulocytes par rapport à celui trouvé chez les adultes. Cependant, de nouvelles études sont nécessaires pour prouver que le phénomène est semblable chez l’Homme et chez la souris.Manipuler la réponse immunitaire chez les nourrissons

    Dans le futur, les scientifiques voudraient mettre au point une méthode pour moduler la réponse immunitaire des bébés afin de lutter contre les infections. Comme le souligne Ofer Levy, la tâche risque d’être délicate : « l’écosystème microbien est étroitement lié avec le système immunitaire, et il sera probablement difficile de modifier l’un sans toucher à l’autre ».Les bébés prématurés sont parfois touchés par une maladie appelée entérocolite nécrosante, qui affecte les intestins. Les scientifiques pensent qu'ils ne possèdent pas encore la flore intestinalerequise pour digérer le lait. Il est possible que leurs réticulocytes ne soient pas encore suffisamment actifs pour limiter la réponse immunitaire, et ainsi permettre l’installation du microbiote intestinal. En stimulant l’activité de ces cellules chez ces bébés, les médecins pourraient limiter cettepathologie.Dans certaines situations, les scientifiques pourraient utiliser la tactique inverse et stimuler les réticulocytes afin d’améliorer la réponse immunitaire de certains enfants. Dans les pays pauvres, les bébés naissent parfois trop faibles pour pouvoir être vaccinés. Booster leur immunité pourrait peut-être permettre de sauver certains d'entre eux confrontés à des maladies infectieuses.


    Le cerveau des personnes aveugles stimulé par la lumière



    Une étude portant sur des personnes non-voyantes révèle que la lumière stimule leur cerveau. Tout cela grâce à des photorécepteurs méconnus situés, à l’instar des côneset des bâtonnets, dans la rétine.


    L'exposition des participants non-voyants à la lumière bleue durant moins d'une minute a suffi pour activer des zones cérébrales importantes pour la réalisation de certaines tâches cognitive

    Deux équipes de l’université de Montréal et du Brigham and Women’s Hospital de Boston ont étudié les réactions cérébrales de personnes non-voyantes exposées par intermittence à une source lumineuse. Les sujets ont en effet été soumis à un examen d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) au cours d’une tâche cognitive. Dans le même temps, les opérateurs allumaient et éteignaient une lumière placée devant les yeux des participants.Résultat : l’exposition à la lumière pendant au moins une minute a stimulé les régions cérébrales indispensables à la réalisation des tâches demandées. « Ces régions participent à la régulation de la vigilance et desfonctions cognitives », explique Gilles Vandewalle, de l’université de Montréal.
    Même chez les aveugles, le cerveau a besoin de lumière pour fonctionner correctement. Et il le fait à travers un troisième type de photorécepteurs mal connu, situé dans l'œil. © Poradrines, arteyfotografia.com.ar

    Dans l’œil, un photorécepteur méconnu

    Ce travail publié dans le Journal of Cognitive Neuroscience révèle avec quelle rapidité la lumière influence les fonctions cognitives. « Nous avons été surpris de constater que le cerveau réagit nettement chez des sujets pourtant totalement aveugles, affirme un des auteurs de l’étude, Steven Lockley, de Boston. La lumière ne nous permet pas seulement de percevoir les objets et l’environnement qui nous entourent, elle indique au cerveau s’il fait jour ou s’il fait nuit. Une information qui nous permet de synchroniser notre physiologie, notre métabolisme et notre comportement. »En réalité, les résultats de ce travail confirment que le cerveau des personnes non-voyantes peut quand même « voir », ou du moins détecter la lumière. Et ceci grâce à un photorécepteur encore peu connu situé dans la couche des cellules ganglionnaires de la


    Le stress se transmet de façon épigénétique de la mère aux enfants



    Le stress causé par une expérience traumatisante peut laisser dans le génome des traces que nos enfants pourront porter à la naissance...
    Après la découverte de l’ADN et de son implication dans l’hérédité, on a longtemps pensé que la transmission des caractères passait uniquement par cette voie-là. Une façon de voir qui colle parfaitement avec la théorie de l’évolution telle qu’explicitée par Charles Darwin, et qui donne tort à l’hypothèse transformiste de Jean-Baptiste de Lamarck, plus ancienne.Mais depuis, les connaissances ont évolué et, bien que l’on accorde toujours un rôle fondamental aucode génétique dans l’hérédité, on s’est peu à peu rendu compte que certains caractères, a priori non transmissibles, pouvaient pourtant se retrouver dans la génération suivante. C’est le cas du stress par exemple. De nombreuses études, menées aussi bien chez l’Homme que l’animal, ont montré qu’une mère ayant vécu une expérience traumatisante donnait naissance à des enfants plus facilement stressés. Est-ce une histoire d’éducation ou y a-t-il quelque chose de plus profond ?Des chercheurs israéliens de l’université d’Haïfa viennent d’apporter des éléments de réponse à cette question dans la revue Biological Psychiatry. Car au-delà de la génétique, le stress altère l’épigénétique, ou la façon dont s’expriment lesgènes, au moins chez les rats. Une nouvelle preuve pour ne pas enterrer l’idée de Lamarck trop tôt.
    Une rate stressée peut donner naissance à des petits potentiellement stressés. Heureusement, si la vie de cette seconde génération est calme et paisible, alors les effets disparaissent. © Pemelet, Wikipédia, DP

    La surexpression de Crf1, une histoire de famille

    Si les rongeurs ont fait office de cobayes, cette recherche s’est principalement focalisée sur les niveaux d’expression d’un gène, nommé Crf1. Son implication dans l’anxiété a longuement été étudiée, et l’on sait qu’il induit la sécrétion d’une hormone du stress, la corticotropine, lorsqu’il est stimulé.Des rates ont été placées dans une situation de stress chronique au cours de leur adolescenceet avant l’accouplement. Les résultats révèlent que ces femelles anxieuses expriment davantage Crf1 dans le cortexfrontal (cerveau) et les ovules, par rapport à leurs congénères ayant connu une jeunesse tranquille.Cela n’est pas sans conséquence. Car à la naissance, les ratons nés d’une femelle stressée présentent également une surexpression de Crf1 au niveau du cortex frontal. Une propension plus grande à l’anxiété ? Les tests comportementaux et émotionnels révèlent effectivement des différences en défaveur des rongeurs femelles dont la mère était stressée. Cependant, à l’âge adulte, si l’existence n’a pas été particulièrement anxiogène, les niveaux d’expression de Crf1 se normalisent. Les auteurs suggèrent donc que le stress peut effectivement être transmis selon un modeépigénétique à la génération suivante. Mais l’environnement personnel semble malgré tout en mesure d’annihiler ce désavantage constaté à la naissance.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  6. #55
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 877 fois
    Pouvoir de réputation
    146

    Re : Sante

    Diabète : comment mieux prendre en charge tout en réduisant les coûts ?


    Le diabète coûte cher, pour des résultats qui ne sont pas toujours au rendez-vous. Le
    Bulletin épidémiologique hebdomadaire s’interroge sur les moyens de limiter les dépenses tout en gagnant en efficacité. Et suggère que le défi peut être relevé.



    L'injection d'insuline reste le traitement classique contre le diabète, car cette hormone permet de faire baisser la glycémie pour que les niveaux sanguins de sucres restent dans les normes.

    Des hospitalisations toujours plus fréquentes. Des renoncements aux soins. Des coûts toujours plus élevés pour des résultats décevants. Dans le cadre de la Journée mondiale du diabète (ce 14 novembre), les auteurs de la dernière livraison du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) dressent un sombre tableau de la maladie en France. Il n’en fallait pas plus aux rédacteurs pour s’interroger : peut-on mieux faire sans dépenser plus ?Aujourd’hui, la France compte 3,5 millions de diabétiques et 400 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour. Alors que la prévalence du diabète traité a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie (de 1,6 à 2,9 millions de patients), le coût global de la prise en charge est passé de 7,1 milliards d’euros en 2001 à 12,5 milliards d’euros en 2007, dont 4,7 milliards liés à l’hospitalisation. En 2010, ce coût atteignait 17,7 milliards d’euros.Dans son éditorial, André Grimaldi, diabétologue au CHU de la Pitié-Salpêtrière (Paris), dresse deux constats : un renoncement trop important aux soins par certains patients pour des raisons financières, et le nombre d’hospitalisations toujours trop élevé qui, au final, coûte de plus en plus cher.Des dépenses qui ne donnent pas les résultats escomptés

    En 2007, plus de 23 % des diabétiques de type 1 et 17 % de ceux de type 2 déclaraient avoir renoncé à un service de santé du fait de son prix. Pour André Grimaldi, « la couverture maladie des patients diabétiques en France, bien qu’apparemment complète, demeure imparfaite ». Les renoncements s’expliqueraient à la fois par des raisons financières donc (certains pans de la prise en charge des patients restant non remboursés) et « sans doute par la complexité des dispositifs de protection sociale, des choix assurantiels, etc. ».
    L'obésité constitue l'un des facteurs de risque du diabète. La prévenir est l'une des solutions pour limiter les risques de présenter la pathologie. © Tobyotter, Flickr, cc by 2.0

    Autre motif d’inquiétude, « malgré des sommes croissantes consacrées par l’assurance-maladie aux diabétiques (12,5 milliards d’euros en 2007 et plus de 15 en 2013), les résultats sont décevants », analyse l’éditorialiste. « L’équilibre glycémique reste insuffisant chez les diabétiques de type 1 comme chez les type 2. […] Les complications sont toujours aussi fréquentes. En conséquence, les hospitalisations restent nombreuses : environ un tiers des patients sont hospitalisés chaque année. »Pour André Grimaldi et au vu de ces observations, « les décideurs pourraient être tentés de réviser l’allocation des moyens en remettant en cause l’accès à l’ALD [affection de longue durée, prise en charge à 100 % par l’assurance-maladie, NDLR] pour tous les patients diabétiques. […] Le droit à l’ALD pourrait à l’avenir être réservé aux patients les plus pauvres et à ceux ayant un diabètequalifié de grave justifiant un traitement spécifique. »Dépenser moins pour plus de réussite contre le diabète

    Selon le diabétologue, ces remises en cause reviendraient à oublier que « l’essentiel du traitement du diabète repose sur la prévention. La prise en charge en ALD est corrélée à un meilleur suivi et à de meilleurs résultats. […] Sans compter que cette amélioration de la prise en charge a entraîné de remarquables progrès : diminution de l’incidence de l’insuffisance rénale des diabétiques de type 1 et baisse de l’incidence de l’infarctus du myocarde des patients diabétiques de type 2, et ce malgré l’augmentation de l’obésité et le taux encore élevé de tabagisme. »En clair, à la question « est-il possible de faire mieux sans dépenser plus ? », le diabétologue apporte un grand oui. « Entre autres, si les acteurs sont prêts à réviser le contenu du "panier de soins" pris en charge à 100 %. Mais aussi en respectant la règle du "juste soin au juste coût", en évitant les hospitalisations inutiles pour "bilan" et en mettant en place une éducation thérapeutiqueambulatoire, en ville et à l’hôpital, adaptée aux besoins réels des patients. »


    Le diabète coûte cher, pour des résultats qui ne sont pas toujours au rendez-vous. LeBulletin épidémiologique hebdomadaire s’interroge sur les moyens de limiter les dépenses tout en gagnant en efficacité. Et suggère que le défi peut être relevé.





    L’autisme diagnostiqué dès les premiers mois de la vie ?

    Alors qu’on diagnostique normalement l’autisme entre deux et trois ans, des chercheurs ont remarqué la manifestation de certains symptômes annonciateurs entre deux et six mois. Dès cet âge, les bébés perdent progressivement l’aptitude à regarder leur interlocuteur dans les yeux.



    Dans le regard des bébés se cachent peut-être les indices permettant de détecter l'autisme de façon plus précoce. Cette pathologie concerne environ une naissance sur 88 aux États-Unis

    Tout est une histoire de timing. Les troubles du spectre autistique, souvent regroupés sous l’appellation « autisme », se manifestent notamment par un déficit dans les aptitudes sociales et communicationnelles et sont généralement décelés entre deux et trois ans, à des âges où un enfant doit commencer à maîtriser les rudiments du langage et de la socialisation. Pourtant, la pathologie, caractérisée par des défauts dans l’agencement du cerveau, commence à se mettre en place bien avant lediagnostic. Malheureusement, plus on tarde à les prendre en charge, plus les troubles progressent.Alors les chercheurs essaient de trouver les meilleurs moyens pour abaisser l’âge de détection de l’autisme. Warren Jones et Ami Klin, de la faculté de médecine de l’université Emory (Atlanta, États-Unis) ont focalisé leurs travaux sur l’un des nombreux symptômes : l’orientation du regarddes enfants. En effet, il a été constaté que les personnes autistes fixent beaucoup moins leur interlocuteur dans les yeuxque le reste de la population.Les résultats de cette étude ont été publiés dans Nature, et montrent qu’au-delà de deux mois, de petites différences se manifestent et pourraient permettre d’attirer l’attention des pédiatres afin d’améliorer le suivi pour, le cas échéant, mettre en place les mesures qui s’imposent le plus vite possible.Dis-moi ce que tu regardes et je te dirai qui tu es

    Quelque 110 enfants ont été impliqués dans ce travail. Parmi eux, 59 étaient à risque de déclarer lestroubles du spectre autistique, du fait que des proches en étaient déjà atteints. Les 51 restants avaient en revanche moins de probabilités de présenter les symptômes. Tous ces enfants ont été suivis scrupuleusement durant les deuxpremières années de leur vie.
    Les bébés naissent tous avec les mêmes prédispositions, et regardent dans les yeux la personne qui leur parle. Mais au-delà de deux mois, les enfants autistes perdent le sens du contact visuel plus rapidement que leurs homologues. © HoboMama, Flickr, cc by nc sa 2.0

    À 2, 3, 4, 5, 6, 9, 12, 15, 18 et 24 mois, tous ces enfants devaient passer un petit test, qui consistait à regarder la vidéo d’une femme qui les invitait à jouer. Naturellement, les bébés ont tendance à focaliser leur regard sur les yeux de leur interlocuteur. Ainsi, par des systèmes de suivioculaire, les régions du corps observées par les participants ont pu être identifiées.À l’âge de trois ans, 13 de ces 110 enfants ont été diagnostiqués autistes (12 dans le groupe à haut risque, un dans le groupe contrôle). Les chercheurs ont alors repris les données pour voir à quel moment les différences sont apparues entre les deux lots.Abaisser l’âge de détection de l’autisme

    Lors de la première mesure, à deux mois, les résultats sont identiques chez tous les participants. En revanche, entre deux et six mois, des différences commencent déjà à ressortir, et vont se creuser dans le temps. Alors que les yeux restent la région du corps la plus regardée, l’intérêt manifesté par les enfants diagnostiqués autistes plus tard est moins marqué. Les auteurs notent d’ailleurs que l’intensité de cette baisse de contact oculaire est liée à la sévérité de la maladie. D’autres divergences ont été notées, notamment concernant la fixation de la bouche au fil du temps, moins marquée chez les jeunes sans troubles autistiques, alors que les petits autistes focalisent deux fois plus leur regard sur les objets à 24 mois que leurs homologues.Bien que les auteurs s’attendaient effectivement à constater des profils d’expression différents, ils ont malgré tout manifesté leur surprise en observant qu’à l’âge de deux mois, tous les participants affichaient les mêmes résultats. Ils pensaient que tout était déjà mis en place dès la naissance. Ces résultats suggèrent donc qu’au début du développement, les comportements sociaux restent intacts, ce qui laisse une opportunité pour une prise en charge très précoce.Malheureusement, le test n’est pas assez sensible pour diagnostiquer indubitablement l’autisme dans les premiers mois. Il va falloir déjà tester un plus grand échantillon pour vérifier ces conclusions préliminaires, puis généraliser les tests, car les parents seuls ne pourront pas remarquer ces détails : il faut faire appel à une technologie sophistiquée. Mais cette recherche génère malgré tout l’espoir d’abaisser l’âge de prise en charge des enfants suspectés de présenter des troubles du spectre autistique.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  7. #56
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 342 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Sante

    La diarrhée , suite
    diarrhee_pm-1.jpg
    Les symptômes, les personnes à risques et les facteurs de risque de la diarrhée
    Symptômes

    § Des selles molles ou liquides ;
    § Des envies plus fréquentes d’aller à la selle ;
    § Des douleurs et des crampes abdominales ;
    § Des ballonnements.
    Signes de déshydratation
    § La soif ;
    § Une sécheresse de la bouche et de la peau ;
    § Des envies d’uriner moins fréquentes, et l’urine plus foncée que d'habitude ;
    § Une irritabilité ;
    § Des crampes musculaires ;
    § Une perte d'appétit ;
    § Une faiblesse physique ;
    § Des yeux creux ;
    § Un état de choc et un évanouissement.
    Personnes à risque
    Tous les individus peuvent avoir la diarrhée un jour ou l’autre. Plusieurs situations peuvent en être la cause.
    La prévention de la diarrhée
    Mesures préventives de base
    Diarrhée infectieuse
    § Se laver les mains fréquemment à l'eau et au savon, ou encore avec un gel à base d’alcool est le moyen le plus sûr de prévenir la contagion (surtout avant de manger, durant la préparation de la nourriture et à la salle de bain) ;
    § Ne pas boire l'eau d’une source dont on ignore la pureté (faire bouillir l'eau au moins 1 minute ou utiliser un filtre à eau approprié) ;
    § Toujours garder la nourriture périssable dans le réfrigérateur ;
    § Éviter les buffets où les aliments restent longtemps à température ambiante ;
    § Surveiller et respecter la date de péremption des aliments ;
    § S’isoler ou isoler son enfant durant la maladie, puisque le virus est très contagieux ;
    § Pour les personnes à risque, consommer des produits laitiers préférablement pasteurisés. La pasteurisation tue les bactéries par la chaleur.
    Diarrhée du voyageur
    § Boire directement de la bouteille l’eau, les boissons gazeuses ou la bière. Boire du thé et du café préparés avec de l’eau bouillie ;
    § Éviter les cubes de glace ;
    § Stériliser l’eau en la faisant bouillir au moins 5 minutes ou en utilisant des filtres ou des purificateurs d'eau ;
    § Se brosser les dents avec de l’eau en bouteille ;
    § Ne manger que des fruits que l’on peut peler soi-même ;
    § Éviter les salades, la viande crue ou peu cuite de même que les produits laitiers.
    Diarrhée associée à la prise d'antibiotiques
    § Prendre des antibiotiques uniquement si cela est absolument nécessaire ;
    § Respecter scrupuleusement les indications données par le médecin quant à la durée et à la dose d'antibiotiques.
    Mesures pour prévenir les complications
    Veiller à bien se réhydrater (à suivre).........

  8. #57
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    No man's land
    Messages
    5 065
    Thanks
    0
    Total, Thanks 9 800 fois
    Pouvoir de réputation
    144

    Re : Sante

    Coïncidence, tout à l'heure, j'ai rendu visite à un ami de 35 ans chez qui on a diagnostiqué hier un diabète suite à un malaise, il n'en savait rien, il découvre et accepte difficilement sa " nouvelle " maladie.
    Forever HD 7420, Géant 2500 HD

    "Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console"

    "Qui que tu sois, viens, viens. Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir"

  9. #58
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 877 fois
    Pouvoir de réputation
    146

    Re : Sante

    Les yeux comme indicateurs de la maladie d’Alzheimer ?

    Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer requiert du temps et de l’argent. Des chercheurs proposent une solution innovante : analyser le cerveau de patients à travers leurs yeux. Pour l’instant, ils ont établi un lien entre la santé de l’œil et le développement de la maladie chez la souris. Reste à tester ce phénomène chez l’Homme et à mettre au point un test pratique de dépistage…




    Pourra-t-on un jour dépister la maladie d’Alzheimer simplement en regardant l’œil ? Nous en sommes encore loin mais les études s’en approchent

    Avec le vieillissement de la population, les médecins sont confrontés à des pathologies autrefois méconnues. La maladie d’Alzheimer figure en tête de liste. Cette forme de démence entraîne un déclin cognitif progressif, en particulier au niveau de la mémoire. Les personnes touchées perdent peu à peu leur indépendance et ont généralement besoin d’une assistance médicale. Selon l’Inserm, 860.000 Français souffraient de cette maladie invalidante en 2010. Ce chiffre grandit de manière alarmante et devrait atteindre les deux millions en 2020.Fréquente et coûteuse pour la société, la maladie d’Alzheimer fait l’objet de nombreuses recherches, notamment en ce qui concerne son dépistage. Le diagnostic n’est pas simple et requiert une analyse complète de l’histoire médicale des patients ainsi qu’une observation détaillée de leurcerveau. De nos jours, les médecins utilisent deux principales méthodes. La première consiste à quantifier l’accumulation des plaques amyloïdes dans le cerveau par des techniques d’imagerie complexes et onéreuses. La seconde implique de mesurer la concentration en protéines du liquide cérébrospinal, le fluide dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière. Cette procédure est invasive et entraîne souvent des effets secondaires. Un test de dépistage par une prise de sang a été évoqué mais son efficacité n'est pas encore confirmée.
    L'incidence de la maladie d’Alzheimer grimpe en flèche mais les traitements existants ne peuvent que ralentir l'avancée inéluctable de la démence. Un test de diagnostic précoce et rapide devrait permettre de mieux prendre en charge les patients. © Geralt, pixabay.com, DP

    Regarde moi dans les yeux je te dirai si tu as Alzheimer !

    Au cours de la conférence Neuroscience 2013, des chercheurs de l’université de Honk Kong ont proposé une autre solution de dépistage. Leurs résultats montrent qu’il est possible de détecter la maladie en analysant les yeux… chez la souris.« La rétine de l'œil est un peu le prolongement du cerveau », explique Raymond Turner, un des auteurs de ces travaux. La rétine est composée de neurones photorécepteurs qui captent les signaux lumineux, les transforment en informations électrochimiques et les transmettent au cerveau par l’intermédiaire du nerf optique. « En regardant la rétine, on peut se faire une idée assez précise de l’état du cerveau », ajoute le chercheur. D’autre part, plusieurs études ont montré un lien entre la maladie d’Alzheimer et le risque de développer un glaucome, une pathologie fréquente de la vision.Pourrait-on utiliser la rétine comme biomarqueur de la maladie d’Alzheimer ? Afin de répondre à cette question, les scientifiques ont prélevé les yeux de souris mutantes atteintes d’Alzheimer et ont analysé leur rétine. Plus précisément, ils ont comparé l'épaisseur des différentes couches de la rétine d’animaux sains à celle d’animaux malades. Leurs résultats montrent que la couche nucléaire interne et la couche de cellules ganglionnaires sont plus fines chez les rongeurs souffrant d’Alzheimer « Ces deux couches de la rétine sont plus sensibles à la perte de neurones, explique le chercheur.Chez les souris malades, nous avons observé une baisse de 37 % du nombre de cellules nerveusesdans la couche nucléaire interne et de 49 % dans la couche de cellules ganglionnaires. »L’ensemble de ces résultats suggère que l’état de la rétine est un bon indicateur du développement de la maladie d’Alzheimer chez la souris. Ces expériences représentent les prémices de la mise au point d’un test de dépistage par les yeux. De nombreuses études sont encore nécessaires pour tester ce lien chez l’homme et pour concevoir une méthode de diagnostic rapide et non invasive.


    Lin28a, le gène qui répare les blessures

    La fontaine de jouvence pourrait être plus proche qu’on ne le croit. Dans une nouvelle étude, des chercheurs américains ont isolé un gène capable de régénérer les tissus et d’accélérer la prolifération des cellules. Cette découverte pourrait révolutionner les traitements de nombreuses pathologies comme le cancer et les maladies inflammatoires.




    Des chercheurs états-uniens ont découvert un gène qui améliore la régénération cellulaire lors du développement embryonnaire mais qui s’éteint à l’âge adulte. En l’activant, ils espèrent soigner plus rapidement les blessures. Cela permettrait par exemple de limiter le temps de port des plâtres
    Les cellules de notre corps subissent les ravages du temps : notre masse musculaire diminue, nos os s’affaiblissent, notre peau perd de son élasticité, notre cerveau devient moins vif, etc. Peut-on ralentir les effets de l’âge? Cette question passionne les scientifiques du monde entier. Les études ont progressivement révélé les rôles clés de l’environnement, du mode de vie et du patrimoine génétique sur la longévité. Cependant, de nombreux travaux sont encore nécessaires pour comprendre comment le corps vieillit et pour découvrir le remède miracle face à l’usure des années.Contrairement aux personnes âgées, les jeunes possèdent des tissus capables de se régénérer rapidement. Des chercheurs de l’université Harvard à Cambridge (États-Unis) se sont interrogés sur ce phénomène. Ils se sont plus particulièrement intéressés à Lin28a, un gène qui se trouve à l’étatdormant chez l’adulte mais qui est actif au cours du développement embryonnaire chez de nombreux animaux. Leurs résultats, publiés dans la revue Cell, démontrent les vertus thérapeutiques de ce gène.
    Lors du développement embryonnaire tous les organes se construisent progressivement. En modulant le métabolisme, le gène Lin28a favorise la régénération cellulaire. © lunar caustic, Wikipédia 2.0

    Lin28a pourrait-il nous faire rajeunir ?

    Pour cette étude, les scientifiques ont fabriqué des souris adultes capables d’activer le gène Lin28a. Ils ont montré que ces animaux étaient pourvus d’une capacité de régénération sans pareille et réparaient beaucoup plus rapidement que les autres leurs cartilages, leurs os et leurs tissus après une blessure. D’autre part, chez ces mutants, les poils repoussent plus vite que chez les autres souris. « Lin28a offre aux souris adultes un don de réparation remarquable », souligne George Daley, le directeur de l’étude.Comment Lin28a agit-il ? Pour répondre à cette question, les auteurs se sont penchés sur la fonction première de ce gène. Lin28a code pour une protéine capable de se lier aux moléculesd’ARN et de moduler la synthèse de plusieurs protéines. Grâce à des expériences de biochimie, les scientifiques ont révélé son rôle dans l’activation de la production de différentes enzymes dumétabolisme, entraînant ainsi une intensification de la glycolyse et de la respiration cellulaire au niveau des mitochondries. En d’autres termes, Lin28a reprogramme le métabolisme énergétique de la cellule ce qui améliore la régénération des tissus.Même si la potion magique contre le vieillissement n’est pas pour tout de suite, ces travaux s’en approchent. En s’inspirant du mode d’action de Lin28a, les auteurs souhaiteraient mettre au point des thérapies pour soigner plus rapidement les blessures et lutter contre certaines maladies invasives comme le cancer.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  10. #59
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 877 fois
    Pouvoir de réputation
    146

    Re : Sante

    Le coronavirus MERS-CoV détecté chez le dromadaire d’un patient

    Le ministère de la Santé saoudien vient d’annoncer avoir détecté le coronavirus MERS-CoV sur un dromadaire appartenant à l’une des personnes infectées. Si une confirmation de l’expertise est nécessaire pour s’assurer qu’il s’agit bien de la même souche, cela pourrait confirmer les intuitions de certains chercheurs, qui supposaient que les camélidés pouvaient faire office de vecteurs. Cela permettrait de mettre en place des mesures sanitaires plus précises.

    Les dromadaires, animaux de compagnie au Moyen-Orient, pourraient transporter en eux le coronavirus MERS-CoV. L'un d'eux aurait même pu contaminer son propriétaire. À moins que ce ne soit l'inverse

    Peu à peu, les indices s’accumulent. Depuis un an et demi que le coronavirus MERS-CoV a frappé l’Homme sans crier gare, de nombreux laboratoires du monde entier se penchent sur son cas. Bien qu’il reste encore de nombreuses inconnues, le puzzle commence progressivement à prendre forme. Agressif, il a déjà tué 64 des 153 personnes contaminées au 11 novembre selon l'OMS, et la liste continue malheureusement à s’allonger. Comme son cousin, le virus du Sras, il induit des difficultés respiratoires parfois mortelles, mais cause également des insuffisances rénales graves.Si les mammifères constituent rarement les réservoirs des coronavirus, la chauve-souris est pourtant pointée du doigt depuis la découverte de MERS-CoV. Les mammifères volants étaient déjà impliqués dans l’épidémie de Sras, et des éléments récents les incriminent encore dans cette nouvelle contagion, puisque le virus a été retrouvé à l’identique chez un de ces chiroptères.
    Le coronavirus MERS-CoV est moins contagieux que le Sras, mais plus dangereux. On sait que dans certains cas il a pu se transmettre d'Homme à Homme, mais on dispose de nouveaux éléments qui confortent les hypothèses estimant que le dromadaire pouvait être au moins l'un des vecteurs de la maladie. © NIAID, RML, DP

    Les dromadaires, vecteurs du MERS-CoV ?

    Cependant, le contact entre l’Homme et la chauve-souris étant relativement rare, les scientifiques supputaient l’intervention accidentelle d’un tiers vecteur. Et les dromadaires, animaux de compagnie courants au Moyen-Orient, figuraient dans le haut de la liste des suspects, surtout depuis qu’une étude révélait que plusieurs de ces camélidés du golfe Persique présentaient les anticorps contre MERS-CoV, signe d’une infection passée.Cette hypothèse semble se confirmer avec l’annonce du ministère de la Santé saoudien par l’intermédiaire d’un communiqué. L’analyse du cheptel d’un homme de 43 ans habitant la ville de Djeddah (façade ouest du royaume), récemment contaminé, a révélé qu’un de ses dromadairesétait également porteur du coronavirus. Des études complémentaires sont en cours afin de déterminer s’il s’agit bien de la même souche qui aurait affecté l’animal et son propriétaire.Si la structure génétique s’avère identique, alors l’hypothèse du rôle de vecteur du dromadaire dans cette épidémie sera renforcée. Ce serait l’occasion pour les autorités sanitaires de prendre les mesures de précaution qui s’imposent, à savoir éviter le contact avec les animaux porteurs du virus. Reste à déterminer les symptômes de l’infection chez les camélidés, s’il y en a.


    La dépression fait vieillir les cellules !

    Plus qu’un trouble mental, la dépression affecte aussi la santé physique et favorise le développement de certaines maladies comme le cancer ou le diabète. Dans une nouvelle étude, des chercheurs néerlandais montrent que cette maladie s’insère sournoisement dans les cellules et accélère leur vieillissement.


    Le Cri (Skrik en norvégien), est un tableau expressionniste du peintre Edvard Munch. Cette œuvre symbolise l’homme moderne emporté par une crise d’angoisse profonde. Ces cellules devaient probablement vieillir à toute allure
    La dépression est associée à un sentiment de profond désarroi et de manque de goût pour la vie. Les personnes souffrant de cette maladie ont du mal à faire face au quotidien. Selon une étude récente, la dépression serait la seconde cause d’invalidité aux États-Unis. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’elle touche plus de 350 millions de personnes, soit 5 % de la population mondiale. Ce trouble est donc un véritable problème de santé publique qu’il ne faut pas négliger.La maladie n’affecte pas uniquement l’équilibre psychologique. Selon les experts, les personnes dépressives auraient également plus de risques de développer certaines pathologies comme lecancer, le diabète, l’obésité, les maladies cardiaques et la maladie de Parkinson. Des chercheurs du VU University Medical Center aux Pays-Bas sont allés encore plus loin. Selon leur étude, publiée dans la revue Molecular Psychiatry, la dépression ferait également vieillir plus vite les cellules ! Ces travaux confortent des données récentes suggérant une association entre le stress, ladépression et le vieillissement cellulaire.
    Les télomères, ici en rouge, constituent l'extrémité des chromosomes. Ils ont tendance à se raccourcir avec le temps et les divisions cellulaires. Ce phénomène s’intensifie chez les personnes dépressives. ©Université de Colombie-Britannique

    La déprime diminue la taille des chromosomes

    Pour cette étude, les scientifiques ont recruté 2.407 volontaires, dont 1.095 souffraient de dépression, 802 avaient vécu un épisode dépressif par le passé et 510 n’avaient jamais connu la maladie. Ils ont analysé le vieillissement de leurs cellules en mesurant la longueur des télomères, les régions répétées situées à l’extrémité des chromosomes. Depuis plusieurs années, les scientifiques savent que la taille des télomères diminue lorsque les cellules se divisent et est un bon indicateur du vieillissement cellulaire.En observant les télomères de près par des techniques de biologie moléculaire, les chercheurs ont montré qu’ils étaient plus courts chez les personnes dépressives que chez les sujets en bonne santé. « Cette étude révèle à nouveau un lien entre la dépression et le vieillissement des cellules, explique les chercheurs, cet effet est dose dépendant car plus une personne est déprimée et plus ses télomères sont petits. »Pourrait-on inverser le vieillissement cellulaire ? Cette question intéresse les scientifiques en quête d’un remède miracle contre l’usure du temps. La solution serait à la portée de tous. Selon une étude récente, il suffirait de manger sainement et de pratiquer une activité sportive régulière pour allonger ses télomères. Un argument de plus pour conserver une bonne hygiène de vie.
    Dernière modification par sindbad001 ; 16/11/2013 à 19h23.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  11. #60
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Messages
    6 881
    Thanks
    0
    Total, Thanks 10 877 fois
    Pouvoir de réputation
    146

    Re : Sante

    Science décalée : la peur du dentiste passe par le bruit de ses outils

    La seule mise en marche de la roulette du dentiste fait trembler des générations de patients, alors même qu’elle n’a pas encore touché la mâchoire. Une étude vient de s’intéresser à ce qui se passe dans le cerveau de ces personnes anxieuses dès lors qu’elles entendent la fraise tournoyer…




    Vous avez peur du dentiste ? Bouchez-vous les oreilles avant que les instruments ne se mettent en marche
    Les soins dentaires sont particulièrement anxiogènes pour bon nombres de gens. Pourtant, on ne peut pas y échapper. Hitoyuki Karibe, médecin à l’université d'odontologie japonaise, à Tokyo, accompagné de collègues, cherche à comprendre les soubassements cérébraux expliquant cettephobie, afin de favoriser à terme le bien-être des patients lors de leurs soins. Pas besoin d’avoir mal pour avoir peur : les seuls bruits suffisent à faire monter l’appréhension et à altérer le fonctionnement du cerveau.Le contexte : la peur passe d’abord par les oreilles

    Pas si anodine la peur du dentiste. Il semble en effet que 10 % de la population éprouve un stress intense au moment de se présenter chez le dentiste. Cette phobie s’entretient même toute seule. En effet, la crainte de l'échéance pousse les patients à repousser leur visite, et ils ne prennent rendez-vous qu’au moment où les douleurs sont installées. Inéluctablement, il devient impossible d’éviter au malade de souffrir durant les soins, du fait de l’avancement de la pathologie. L’opération en devient alors d’autant plus traumatisante, et la crainte s’accentue.Pourtant, une étude publiée en août 2012 révèle que dans 75 % des visites chez le dentiste, les patients ressortent sans avoir ressenti la moindre douleur. Les professionnels de la mâchoire ne sont donc pas des bouchers qui jouent avec nos nerfs. Mais la peur est plus profonde, et Hitoyuki Karibe, praticien depuis 26 ans, pense même en trouver des traces dans notre cerveau.Dimanche dernier, lors du congrès annuel Neuroscience 2013, qui se tenait à San Diego, le scientifique a présenté les résultats de ses derniers travaux. Il a traqué les signes d’anxiété à l’aide d’imagerie biomédicale et les a mis en évidence.L’étude : l’anxiété de la roulette se lit dans le cerveau

    Puisqu’il était difficile de mener l’expérience en conditions réelles, les scientifiques ont tenté de reconstituer l’ambiance sonore d’un cabinet dentaire auprès de 21 femmes et de 13 hommes, âgés de 19 à 49 ans. Ces participants avaient au préalable répondu à 20 questions, comme « vous sentez-vous tendu durant un soin dentaire ? », ou « vous sentez-vous anxieux lorsque vous entendez la roulette ? », auxquelles ils devaient répondre sur une échelle allant de 1 à 5. Les personnes qui obtenaient un score supérieur à 50 étaient classées dans le groupe des anxieux du dentiste, les 22 autres faisaient office de contrôle.
    La peur du dentiste concerne 10 % des personnes, et sont d'autant plus présentes chez les enfants dont les parents sont eux-mêmes inquiets. © Betsssssy, Flickr, cc by 2.0

    Placés dans une machine à IRMf, les volontaires étaient soumis à des sons associés aux outils du dentiste, comme la fameuse roulette, ou bien des sons neutres, pendant que les scientifiques observaient les régions du cerveau qui s’activaient.Les chercheurs ont noté des différences entre les groupes. Chez les individus contrôle, l’écoute des instruments provoquait une plus forte activation des gyrus temporaux supérieurs gauches et droits (des aires auditives primaire) que lors d’émissions de sonorités neutres. Le constat n’est pas le même pour les phobiques du dentiste. Chez eux, c’est le noyau caudé qui s’active, qu’on suspecte de jouer un rôle dans l’apprentissage et la mémoire. Les sons de la roulette activent en eux des souvenirs…L’œil extérieur : traiter la peur avant de soigner les dents

    Ainsi, la seule évocation auditive des objets de leur peur provoque chez les patients effrayés par le dentiste des modifications de l’activité cérébrale. Des informations que les auteurs jugent intéressantes afin de déterminer des thérapies comportementales afin de faire disparaître les appréhensions pour favoriser le bien-être des patients. Un sacré challenge qui reste à relever.La santé buccodentaire est primordiale, car la négliger peut conduire à des troubles handicapants, voire mortels. Les bouches mal soignées peuvent laisser passer des bactéries qui, à terme, causent de l’arthrose, mais facilitent également la progression des plaques d’athérome qui vont boucher les vaisseaux sanguins et potentiellement provoquer des crises cardiaques. Alors, pour les plus phobiques, la solution consiste peut-être à venir chez le dentiste avec des bouchons d’oreilles pour éviter d’être traumatisé.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

Page 6 sur 90 PremièrePremière ... 456781656 ... DernièreDernière

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •