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Discussion: Sante

  1. #451
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    Re : Sante

    Conseils à retenir pour protéger sa flore intestinale
    La flore intestinale désigne l’ensemble des bactéries que l’on retrouve naturellement dans notre intestin. La présence de ces bactéries n’est pas d’origine infectieuse mais permet au contraire, de prévenir les infections. Notre organisme peut être attaqué par des bactéries qui sont pathogènes, souvent liées à notre alimentation, à la prise de médicaments ou à notre état psychique (anxiété). Une présence trop importante de ces bactéries pathogènes crée un déséquilibre de la flore intestinale. Il est à l’origine de nombreuses infections virales et de troubles digestifs. Afin de renforcer son système immunitaire et de préserver sa flore intestinale PasseportSanté vous propose de découvrir ses 4 conseils clés !
    1. Les probiotiques pour protéger sa flore intestinale, parlons-en !
    1.probiotique-yaourt.JPG
    Vous devez sans doute le savoir, l’intestin est l’organe le plus long après la peau, il mesure environ 6m. La flore intestinale participe activement au renforcement de notre système immunitaire : il est donc essentiel d’en prendre soin.
    Les probiotiques sont des micro-organismes présents dans la flore intestinale. Il s’agit de « bonnes bactéries » en charge de piloter la production de cellules immunitaires, qui vont naviguer dans tout le corps, notamment jusqu’au système respiratoire. Les probiotiques luttent également contre l’augmentation des bactéries pathogènes (= qui peuvent provoquer des maladies) et préviennent les infections virales. Les probiotiques aident également à la digestion de certains aliments.
    L’organisation mondiale de la santé (OMS) définit les probiotiques comme « des bactéries vivantes qui, lorsqu’elles sont consommées régulièrement et en quantité suffisante, exercent un effet potentiellement bénéfique sur la santé ». Selon un article publié par l’Inserm1 , la prise de probiotiques chez l’enfant comme les lactobacilles, les bifidobactéries et certains streptocoques diminuerait les épisodes de gastro-entérites.
    Les probiotiques : qui sont-ils ?
    Les probiotiques naturellement présents dans notre corps contribuent à l’équilibre microbien de notre flore intestinale. Il existe une multitude d’espèces de probiotiques qui ont un effet bien spécifique sur la santé.
    Certaines études ont montré que certains probiotiques avaient par exemple une activité de séparation des sels biliaires (= en partie dérivés du cholestérol), participant à la baisse du niveau de cholestérol total. Il en existe d’autres, comme le lactobacillus qui est présent dans les yaourts (= yogourt) fermentés et dans certains suppléments alimentaires. Des recherches ont démontré l’action préventive et thérapeutique du lactobacillus sur les infections urinaires ou sur les diarrhées. Dans la famille des bifidobactéries, les bifidobactérium facilitent le transit et favorisent la tolérance au glucose. La levure de bière active quant à elle, est un probiotique agissant sur l’épiderme, la masse capillaire ou les ongles.
    Les probiotiques n’ont pas les mêmes effets chez tout le monde. La capacité active du probiotique ne suffit pas. Il est important d’en savoir plus sur son organisme et de se rapprocher de son médecin.
    La prise de probiotiques est controversée. Certaines recherches, montrent le lien possible entre probiotiques et obésité. D’après un article publié sur l’Inserm2, « l’administration de lactobacillus acidophilus est associée à un gain de poids significatif chez l’homme et chez l’animal.»
    2. Alimentation adaptée, flore intestinale protégée !


    2.fibre alimentaire-fibre soluble-fibre insoluble.JPG
    Bien sûr, l’alimentation peut jouer un rôle positif sur la flore intestinale. Les fibres alimentaires sont recommandées. Il existe deux sortes de fibres alimentaires : les fibres solubles et les fibres insolubles.
    Le schéma du mécanisme de la digestion est assez simple : les aliments mâchés et avalés se dirigent tout droit vers l’estomac, où ils seront réduits en plus petits morceaux. Le pancréas et la vésicule biliaire agissent sur la digestion des graisses et des protéines. Le chemin qui suit, est la paroi intestinale.
    Les fibres ont la faculté d’agir sur le transit. Les fibres insolubles vont absorber l’eau en grande quantité, elles augmentent alors la taille des selles et sont utiles en cas de constipation.
    Les fibres solubles forment un gel visqueux, qui ralentit l’absorption des sucres. Elles sont favorables aux personnes diabétiques. Ces fibres favorisent l’élimination des graisses. Dans le côlon, les « bonnes bactéries » vont se nourrir de ces fibres et optimiser la constitution de vitamines.
    Pour les personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable (= il ne s’agit pas d’un intestin malade mais très sensible), le choix des fibres, qui s’effectue selon votre transit, peut prévenir certaines sensibilités. Vous trouverez ici une liste des sources de fibres alimentaires.
    Dans les fibres solubles, on retrouve : les légumineuses, les agrumes, les lentilles, les pois chiches…
    Dans les fibres insolubles, on retrouve : le pain, certains produits céréale, les noix

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  3. #452
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    Post Sante de MaghrebSat: 18 Janvier 2015

    MaghrebSat Santé du 18 Janvier 2015
    La santé
    Un avocat par jour éloigne-t-il le cardiologue pour toujours ?
    Une nouvelle étude parue dans le Journal of the American Heart Association rapporte que manger un avocat par jour dans le cadre d’un régime Suite...

    Sachez que...
    Les câpres sont conseillées pour la santé de vos articulations car il s’agit d’une plante diurétique. il est recommandé d’ajouter des câpres Suite...

    Saviez-vous que...?
    Parce qu'il contient de l'inuline, le topinambour (batata terfass) pourrait participer à prévenir le cancer du côlon et du sein. Son nom viendrait d'un Suite...

    Préparation de la semaine
    Infusion de laurier et de sauge
    Cette infusion ne vous aidera pas seulement à perdre de la graisse abdominale mais elle contribuera aussi à vous apporter une bonne Suite...

    PROSTATE
    La graine de courge, un remède bien efficace
    Passé la quarantaine, un homme sur quatre connaît un problème prostatique et, après cinquante ans, les troubles urinaires de la prostate touchent 70% Suite...
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  4. #453
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    Re : Sante

    Le traitement de la chaussette mouillée: un remède naturel contre le rhume et la grippe

    Ce traitement peut sembler bizarre, mais il marche! Le traitement est connu sous le nom de "compresse chauffant," ce qui signifie que l’organisme est amené à réchauffer les chaussettes froides et humides. Le corps réagit aux chaussettes froides en augmentant la circulation sanguine, ce qui stimule le système immunitaire, et il diminue les congestions au niveau de la partie supérieure des voies respiratoires, de la tête et de la gorge.Il a aussi une action sédative, et de nombreux patients rapportent qu'ils dorment beaucoup mieux pendant le traitement.Le traitement est également efficace pour soulager les douleurs et optimiser la guérison lors d'infections aiguës.Faites ce traitement au premier signe d'un rhume pendant quelques jours d’affilée.Le traitement de la chaussette mouillée: un remède naturel contre le rhume et la grippeVous aurez besoin de :

    • Un seau
    • Une paire de chaussettes en coton minces
    • Une paire de chaussettes en laine épaisses




    Méthode

    Étape 1. Faites tremper la paire de chaussettes en coton dans le seau rempli d'eau glacée. Lorsque les chaussettes sont complètement trempées, retirez-les, et essorez les.

    Étape 2. Mettez vos pieds dans un seau ou une baignoire d'eau chaude pour les réchauffer. Faites-les tremper pendant environ 10 minutes jusqu'à ce qu'ils soient chauds.

    Étape 3. Retirez vos pieds de l'eau chaude et séchez-les rapidement. Mettez immédiatement les chaussettes en coton froides et humides, puis mettez en-dessus les chaussettes de laine sèches.

    Étape 4. Aller directement au lit. Assurez-vous que vos pieds sont couverts tout le temps, sinon le traitement ne fonctionnera pas.Si vous le souhaitez, vous pouvez masser vos pieds avec de l'huile de romarin pour de meilleurs résultats. L’huile de romarin favorise la circulation sanguine.


  5. #454
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    Re : Sante

    4 conseils à retenir pour protéger sa flore intestinale
    3. Gérer son stress pour protéger sa flore intestinale
    Pièce jointe 14101
    Le stress est un phénomène normal. Cependant, l’excès de stress a des conséquences sur l’organisme. La source du stress n’est pas la même pour tout le monde. La spirale du stress peut devenir infernale et engendrer parfois des crises de paniques. Le stress puise dans nos réserves d’énergies, de graisses et de sucres. Il augmente la fatigue et provoque l’insomnie. Il altère les habitudes alimentaires : on note une augmentation de la consommation de café, de tabac voire même d’alcool, en cas de stress, et ces derniers sont néfastes pour le sommeil.
    Palpitations au cœur, sueurs, transpirations, respiration accélérée, sensation de compression, voilà autant de symptômes qui se manifestent. Le stress a aussi un impact sur le tube digestif et le transit intestinal. Les douleurs peuvent être aigües ou chroniques. Le système immunitaire est alors fragilisé et sera plus vulnérable face à la maladie.
    Chaque personne est unique, chaque stress l’est aussi. Il est important d’identifier ce qui ne va pas. L’isolement n’est pas une solution. Le stress est un phénomène normal, qui se différencie par sa gestion. Parler à une personne de son entourage ou à un professionnel attitré peut libérer de l’enfermement. La pratique d’une activité sportive permet d’évacuer les tensions. Retrouver le plaisir de l’occupation aide à se changer les idées.
    Au Canada, le gouvernement promeut l’importance d’une bonne santé mentale. Il passe par différents leviers : la diffusion des connaissances, le soutient à différents secteurs sanitaires et l’allocation de fonds pour promouvoir la santé mentale.
    4. Flore intestinale : attention aux antibiotiques !
    Pièce jointe 14102
    Les antibiotiques luttent contre les mauvaises bactéries, et non contre les virus. Ils empêchent leur croissance et leur prolifération. En guerre contre la tuberculose et la peste, les antibiotiques ont été les héros du 20ème siècle.
    En Europe, au début des années 2000, le premier pays consommateur d’antibiotiques était la France. A leur arrivée, les antibiotiques sont reconnus efficaces et sont prescrits presque systématiquement, mais la posologie et le dosage ne sont pas toujours justifiés. Par conséquent, les mauvaises bactéries apprennent à se défendre car elles développent des résistances aux antibiotiques. Par exemple, les bactéries Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosae résistent naturellement à la vancomycine et à l’ampicilline.
    Le cercle est vicieux. Plus la consommation d’antibiotiques augmente, plus les mauvaises bactéries développeront leur mécanisme de défense et seront résistantes. C’est en réduisant leur prise que l’action positive des antibiotiques peut être préservée. L’hygiène de vie reste indispensable, il faut penser à se laver les mains régulièrement.
    Les antibiotiques agissent largement sur la flore microbienne intestinale. Les mauvaises mais aussi les bonnes bactéries peuvent être touchées. A la prise d’antibiotiques, certaines personnes consomment des probiotiques que l’on retrouve en gélule, dans les yaourts (yogourts) ou le kéfir afin de rééquilibrer leur flore intestinale. Préservez votre flore intestinale et n’oubliez pas que les antibiotiques ne sont pas systématiques !

  6. #455
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    Re : Sante

    Grippe: Cinq conseils pour éviter de tomber malade



    On ne l'attendait pas, on n'en voulait pas, mais l'épidémie de grippe saisonnière s'est quand même frayé un chemin. Alors que le seuil épidémique a été franchi dans le pays la semaine dernière, selon le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm, les Français devraient encore être nombreux à en ressentir les symptômes dans les prochains jours. «L'intensité des syndromes grippaux devrait continuer d'augmenter cette semaine et confirmer ainsi le démarrage de l'épidémie», indique d'ailleurs le réseau. Mais il n'est pas trop tard pour tenter d'éviter la grippe, 20 Minutes vous donne la marche à suivre.

    Faire la grève du contact

    Hautement contagieux, le virus de la grippe s'attrape en un rien de temps. Pas la peine de cesser de dire bonjour à son entourage ou ses collègues pour autant, mais pour ne pas se retrouver cloué au lit, mieux vaut faire préventivement la grève du contact. La grippe se transmettant par contact direct. Bises, baisers et autres poignées de mains sont donc à éviter. Et pour ne pas être contaminé par les personnes déjà touchées dans son entourage, il faut bien se couvrir le nez et la bouche lorsqu'elles toussent ou éternuent.

    Se laver les mains

    C'est le geste que tout le monde rabâche et pour cause, c'est le plus essentiel: se laver les mains, régulièrement et avec de l'eau et du savon. Et chaque occasion est la bonne, avant de cuisiner, de passer à table, après avoir emprunté les transports ou serré la main d'un grippé. Pas d'eau? Une solution hydroalcoolique fera l'affaire.

    Désinfecter

    Coriace, le virus peut survivre un à deux jours. Pour éviter la contagion, il faut désinfecter surfaces planes et objets touchés par des proches contaminés: poignées de portes, interrupteurs, clés mais aussi téléphone, véritable nid à microbes. Il faut aussi penser à aérer, ouvrir en grand les fenêtres chez soi ou au bureau pendant quelques minutes pour renouveler l'air intérieur.

    prendre soin de soi

    Ça sent le conseil de grand-mère à plein nez, mais il n'y a pas de secret, on tombe moins facilement malade si on est en forme. L'hiver, c'est le moment de chouchouter son système immunitaire avec une alimentation saine et équilibrée. On soigne aussi son sommeil en essayant de se coucher un peu plus tôt pour dormir plus longtemps, bien emmitouflé dans la couette mais dans une pièce pas trop chauffée. Une cure de vitamine D peut aussi faire du bien.

    Se faire vacciner, ou pas

    Pour se prémunir contre la grippe, il y a le vaccin. Elaboré chaque année à partir d'une nouvelle souche en circulation du virus, son taux d'efficacité est plutôt bon et atteint généralement 70 à 75%. Toutefois cette année, le vaccin s’avère moins protecteur que prévu à cause d’une mutation du virus, avec un taux d'efficacité de seulement 23%. Autre bémol, son délai d'action: il faut compter une quinzaine de jours après la vaccination pour que l'organisme soit protégé contre la grippe. Mais le plus sûr reste de demander conseil à son médecin traitant.

  7. #456
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    Re : Sante

    5 produits naturels pour lutter contre la fatigue

    Qu’elle soit physique ou nerveuse, la fatigue découle souvent de mauvaises habitudes de vie ou de problèmes de santé telles que le manque de sommeil, la malnutrition, l’obésité, les allergies, le cancer, le surentraînement ou toutes infections de manière générale. Pour y remédier, il faut souvent s’attaquer à la source du problème, mais il est possible d’utiliser des produits de santé naturels en complément. Portrait de 5 de ces produits ayant fait leur preuves.

    1. La valériane pour mieux dormir magheb sat 22 janvier 2015
    1.valeriane-fatigue.jpg
    La valériane et le sommeil sont intimement liés depuis des millénaires. Du temps de la Grèce Antique, déjà, les médecins Hippocrate et Galen recommandaient son usage contre l’insomnie. Au moyen âge, les herboristes voyaient en elle un parfait tranquillisant. Durant la première guerre mondiale, il était même fréquent d’en trouver dans les poches des soldats qui l’employaient pour calmer la nervosité causée par les bombardements. Malgré tout, et aussi surprenant que cela puisse paraître, la recherche clinique n’est toujours pas parvenu à démontrer son efficacité contre le manque de sommeil. Quelques études notent bien une sensation d’amélioration du sommeil1,2 ainsi qu’une diminution de la fatigue3, mais ces perceptions ne sont validées par aucun critère objectif (temps d’endormissement, durée du sommeil, nombre de réveils au cours de la nuit...).
    La Commission E, l’ESCOP et l’OMS reconnaissent néanmoins son usage pour traiter les troubles du sommeil et, par conséquent, la fatigue qui en découle. La valériane peut être prise par voie interne 30 minutes avant le coucher : on laisse infuser 2 à 3 g de racine séchée pendant 5 à 10 minutes dans 15 cl d’eau bouillante.
    2. Le ginseng pour tonifier l'organisme magheb sat 22 janvier 2015

    2.ginseng.jpg
    Selon la légende chinoise, seuls les wa-pang-suis, des chasseurs-cueilleurs spécialement formés, pouvaient cueillir cette plante surnommée « herbe divine ». Et pour cause : on prêtait à leur racine la capacité de pouvoir changer de place ! Aujourd’hui encore, le ginseng est considéré, par près du quart de la population mondiale, comme une plante magique aux vertus innombrables. Parmi ses dernières, on note la capacité à tonifier l’organisme des personnes fatiguées ou affaiblies. Cette faculté résulterait de l’action de certaines molécules contenues dans le ginseng et appelées ginsénosides, selon la théorie du chercheur russe Lazarev. Voilà pourquoi le ginseng serait une substance « adaptogène », c'est-à-dire capable d’améliorer la santé de l’organisme selon ses besoins (élever ou abaisser la température corporelle et la tension artérielle, faire perdre ou gagner du poids, stimuler ou calmer le système nerveux central, etc.). Difficile dans ces conditions de répondre aux exigences de la recherche médicale moderne... Celle-ci a tout de même montré que l’ingestion de ginseng permettait de stimuler le système immunitaire.
    Néanmoins, la Commission E et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) reconnaissent l'usage du ginseng (asiatique) pour tonifier l'organisme des personnes fatiguées ou affaiblies, rétablir la capacité de travail physique et de concentration intellectuelle et aider les personnes convalescentes à reprendre des forces. Le ginseng peut être pris sous forme d’extrait normalisé (contenant de 4 à 7 % de ginsénosides) à raison de 200 mg, 1 à 3 fois par jour, ou en décoction en faisant bouillir 2 g de racines dans 150 ml d’eau pendant 15 minutes.
    3. Le Yerba Maté pour lutter contre l'endormissement
    3.yerba-mate.jpg
    Au XVIème siècle, le récit de voyage d’un explorateur espagnol rapporte que les Indiens guarani du Paraguay s’abreuvent d’une drôle de potion magique qui favorise la bonne humeur et chasse la fatigue. Cette potion, préparée à partir d’une infusion de feuilles, allait vite faire fureur en Espagne, au point d’inciter les Jésuites à implanter la culture des arbres qui produisent ces feuilles si particulières : les Yerba Maté. De l’autre côté du globe terrestre, en Inde, on le cultive également. Il fait partie de la pharmacopée ayurvédique pour le traitement des maux de tête et de la fatigue.
    Simple coïncidence ? La recherche scientifique a depuis démontré que la caféine contenue dans le yerba maté stimulait le système nerveux central, renforçant ainsi l’attention et luttant contre la fatigue. Depuis 1988, la Commission reconnaît l’usage médicinal du yerba maté pour combattre la fatigue aussi bien mentale que physique. Le Yerba Maté peut être pris sous forme de feuilles (2 à 4g) que l’on infuse dans 150 ml d’eau bouillante durant 5 à 10 minutes. Il est possible de prendre 2 tasses par jour.

  8. #457
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    Re : Sante

    Grippe

    La grippe est une infection respiratoire d’origine virale qui se manifeste par des éternuements, une toux, le nez encombré, une grande fatigue, des frissons et une forte fièvre. La plupart des symptômes disparaissent au bout d’une semaine ou deux.

    Très contagieuse, la grippe cause souvent des épidémies en hiver. Elle se transmet la plupart du temps par un contact direct (bise, poignée de main…) mais aussi dans l’air.
    Géant 5500

  9. #458
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    Post Les biotechnologies ou les médicaments du futur

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    Les biotechnologies ou les médicaments du futur

    25 Janvier 2015_(1re partie)


    Par Pr. Kamel Sanhadji (*)
    «On peut toujours plus que ce que l'on croit pouvoir.»
    Joseph Kessel, 1898-1979, journaliste, aviateur, romancier
    Les biotechnologies représentent, aujourd’hui, un ensemble de méthodes et de techniques faisant appel à des composants du vivant (molécules, organites, cellules, organismes) pour rechercher, modifier ou produire des substances chimiques ou des éléments d’origine végétale, animale ou microbienne.
    Partant de cette définition, on peut donc affirmer que les êtres humains utilisent le procédé de la biotechnologie depuis des milliers d’années pour fabriquer tout ce qui leur est nécessaire : produits alimentaires, textiles, etc. Ainsi, de nombreux produits qui nous sont familiers – le pain au levain, les yaourts, les fromages, le vin, le vinaigre… ont tous ce même point commun : ils sont fabriqués grâce à la culture de micro-organismes (fermentation).
    Il y a quelque 10 000 ans, lorsqu’il est passé du stade de cueilleur-chasseur à celui d’agriculteur-éleveur, l’homme, en sélectionnant les espèces végétales ou animales dont il avait besoin, en semant ses récoltes et en faisant se reproduire son bétail, commençait déjà à modifier le monde vivant qui l’entourait pour améliorer son ordinaire. Puis, il a observé et mis à profit les phénomènes de fermentations dus à des micro-organismes dont il ignorait, évidemment, à l’époque, l’existence même. Il constate, ainsi, que des matières premières sont modifiées. Des levures ou des bactéries convertissent le sucre en alcool ; d’autres, l’alcool en acide acétique (vinaigre) ; d’autres encore peuvent fermenter dans la farine et faire lever la pâte du pain. Des bactéries se multiplient dans du lait pour le transformer en lait caillé et en yaourt. Inventés souvent fortuitement, vin, fromage apparaissent ainsi, dans l’histoire des civilisations humaines, en différents points de la planète, plusieurs millénaires avant Jésus-Christ.
    Une première étape de rationalisation de ces pratiques résulte des travaux de Louis Pasteur (1822-1895) qui, d’une part, mettent en évidence l’existence de micro-organismes, leur rôle de ferments, et, d’autre part, expliquent leur action.
    Ces recherches débouchent sur une amélioration des pratiques industrielles. Des levures, des moisissures, des bactéries sont sélectionnées pour leurs qualités particulières. C’est la période du développement des biotechnologies traditionnelles. L’hygiène, l’asepsie, la stérilisation des instruments font, peu à peu, leur entrée dans ce monde industriel où foisonnent les micro-organismes.
    Le 20e siècle voit l’apparition d’une biologie fondamentale qui, après avoir été longtemps une science essentiellement descriptive, devient progressivement une science explicative du vivant.
    Cette meilleure compréhension du monde vivant constitue la seconde étape du développement des biotechnologies dites modernes qui sont désormais fondées non seulement sur l’emploi de micro-organismes, mais aussi sur l’utilisation de certains de leurs constituants et, finalement, sur l’acide désoxyribonucléique (ADN), molécule essentielle de la vie, support de l’information génétique. Les biotechnologies vont ainsi connaître, entre 1970 et 1990, un essor sans précédent. Elles deviennent des technologies diffusantes, utilisées dans des domaines très variés : le médicament et la santé, l’environnement, l’aquaculture, l’agriculture, l’industrie agroalimentaire, la chimie lourde, l’industrie minière...
    Depuis le milieu du vingtième siècle, le terme « biotechnologie » désigne l’utilisation de la génétique et de toutes les techniques qui en dérivent. Il s’agit désormais d’une définition commune à tout un champ d’applications, depuis la médecine jusqu’à l’agriculture.
    Aujourd’hui, l’industrie pharmaceutique produit des médicaments issus de molécules déjà naturellement produites par le corps humain. La biotechnologie désigne dans ce cas précis le procédé par lequel ces composants naturels sont reproduits dans des quantités suffisantes pour un usage thérapeutique. Il s’agit d’un procédé de fabrication appelé «protéines recombinantes». Pour créer les protéines recombinantes, les scientifiques utilisent le plus souvent les techniques issues du génie génétique, et notamment celle de l’ADN recombinant : ils utilisent des bactéries, des levures, ou des cellules d’origine animale, dans lesquelles ils sélectionnent et intègrent des gènes humains contenant l’information (code génétique du gène d’intérêt) pour obtenir la protéine thérapeutique souhaitée. Après cette étape, ces cellules peuvent être mises en culture dans de grands fermenteurs où elles se reproduisent en grande quantité.
    Fabriqués de cette manière, ces composants sont donc théoriquement identiques (similaires ou «biosimilaires» à ceux naturellement «fabriqués» par le corps humain. Ce sont le plus souvent des protéines, et elles ont une activité physiologique très spécifique. A l’inverse, les médicaments traditionnels sont fabriqués à partir d’une synthèse chimique, et ont souvent un rôle moins spécifique.
    La biotechnologie a permis de découvrir et de développer une nouvelle génération de médicaments à usage humain. Grâce aux progrès réalisés dans le domaine de la biologie cellulaire et de la biologie moléculaire, les scientifiques ont identifié et développé tout un éventail de nouvelles thérapies. Ces molécules qui ont des effets cliniques significatifs ont rendu possible la mise à disposition de nouvelles avancées thérapeutiques pour des pathologies encore sans traitement connues incluant les maladies rares (maladies orphelines). Il est donc nécessaire que les pouvoirs publics s’engagent, dès maintenant, à développer ces produits innovants qui améliorent la qualité de vie des patients.

    La biotechnologie : un outil découlant de l’évolution des connaissances scientifiques
    Trois bouleversements sont à l’origine de l’essor des biotechnologies modernes : le développement d’outils moléculaires très performants ; l’explosion des connaissances dans le domaine de la génétique ; et, enfin, l’accumulation de données biologiques issues des vastes programmes internationaux de séquençage des génomes (génomique). Les outils moléculaires du génie génétique (enzymes de restriction, polymérases, transcriptases inverses, ligases, intégrases), découverts dans les années 1970, permettent de découper finement et spécifiquement la molécule d’ADN, de la copier, de l’intégrer dans une autre séquence ADN, de la ressouder dans cet ADN, etc. Il devient alors possible d’isoler rapidement, puis de caractériser des gènes. L’ADN étant universel dans le monde du vivant, il est alors possible de transférer des gènes dans des cellules (micro-organismes ou autres) afin de leur faire produire des molécules d’intérêt, produits de ces gènes.
    Cette première révolution constitue le fondement du renouveau des biotechnologies modernes et leur confère une importance économique et industrielle majeure. Des molécules très complexes (des hormones comme l’insuline, l’érythropoïétine ou l’hormone de croissance, des anticorps, etc.) qui, jusque-là, ne s’obtenaient que très difficilement, par extraction-purification, à partir d’organes ou de cellules animales ou humaines (comme l’hormone de croissance extraite de l’hypophyse) deviennent aisément disponibles et en quantité illimitée. La puissance de ces méthodes bouleverse les stratégies industrielles, en particulier dans les industries pharmaceutique et médico-chirurgicale, non seulement en produisant simplement et rapidement des biomolécules d’intérêt médical, mais aussi en caractérisant de nouvelles «cibles» pour la recherche de médicaments classiques.
    La génétique – qu’elle soit humaine, végétale ou animale – va bénéficier de l’évolution de la biologie qui est devenue, en quelques années, moléculaire. Elle s’intéresse à l’hérédité, c’est-à-dire aux mécanismes de transmission des caractères biologiques au cours des générations et, en médecine, aux gènes responsables de pathologies héréditaires rares (maladies neuromusculaires, mucoviscidose, etc.), mais aussi aux gènes qui prédisposent aux pathologies multifactorielles fréquentes telles que l’obésité, le diabète, l’hypertension, le cancer, etc. La composante génétique de toutes ces pathologies devient alors accessible avec comme conséquences des apports déterminants dans le domaine du diagnostic (une maladie souvent mal définie et mal connue auparavant acquiert un statut plus solide) et la mise en évidence de voies d’approche originales pour de nouveaux médicaments. La protéine codée par un gène «altéré» devient alors une cible dont il faut corriger (thérapie génique) le dysfonctionnement et, par là, les effets délétères.

    Le séquençage du génome humain en 2003 : une révolution incontestable pour la biotechnologie
    La connaissance des séquences nucléotidiques de l’ADN constitue le niveau le plus fin de l’information génétique. Dans les années 1990, la biologie à grande échelle naît de la nécessité d’augmenter fortement la puissance des techniques de séquençage de cette molécule géante, en particulier pour le génome de l’homme, constitué de 3 milliards de paires de bases (nucléotides). Les méthodes utilisées jusque-là étaient artisanales et seuls certains génomes de virus, de quelques centaines à quelques milliers de nucléotides, avaient pu être séquencés. Avec ces méthodes, il aurait fallu, pour déterminer la totalité du génome d’espèces «supérieures», dont l’homme, des délais de l’ordre de vingt à quarante ans. L’automatisation du séquençage a permis de traiter rapidement les opérations répétitives. Des marqueurs fluorescents, des lecteurs lasers, la séparation par électrophorèse capillaire ont contribué de leur côté à l’amélioration du débit. Grâce au développement fulgurant de ces technologies, le projet public international de séquençage du génome de l’homme, qui associait seize laboratoires de séquençage dans le monde, fut «achevé» en 2003.
    D’autres génomes ont été, depuis, séquencés dans le monde animal et végétal. La biologie à grande échelle a transformé certains laboratoires de recherche en de véritables «usines de production de données». L’informatique est évidemment essentielle pour stocker et exploiter les données obtenues, dont le nombre double tous les sept mois.
    Cette biologie, très innovante, conduit à d’autres développements comme la transcriptomique, qui étudie l’expression simultanée de plusieurs milliers de gènes d’une cellule ou d’un organe, ou la protéomique, qui analyse des ensembles de protéines d’une cellule, d’un organe ou d’un organisme. Ces nouvelles technologies, qui ont comme caractéristique essentielle de viser à l’exhaustivité du résultat (on cherche, dans ces deux exemples cités, à caractériser la totalité des gènes exprimés ou la totalité des protéines présentes, à un instant donné, et leur fonctionnalité), constituent une nouvelle approche du vivant, beaucoup plus globale, moins réductionniste que par le passé et, par conséquent, probablement mieux à même de comprendre la complexité du fonctionnement du vivant. Les biotechnologies modernes ont profité directement de ces trois révolutions, ainsi que des progrès effectués dans les domaines de la culture cellulaire, de l’hybridation cellulaire, du clonage... pour prendre une importance économique et sociétale que personne ne pouvait seulement imaginer dans les années 1970.
    Elles sont généralement divisées en quatre catégories, en fonction de leur domaine d’application : les biotechnologies rouges (domaine de la santé) ; les biotechnologies vertes (agriculture), les biotechnologies bleues (domaine aquatique) ; et les biotechnologies blanches (fabrication de produits). Les biotechnologies relatives au traitement de problèmes environnementaux sont parfois dissociées des biotechnologies blanches pour former une cinquième catégorie.

    L’avenir des biotechnologies
    Les activités générées par les biotechnologies sont le type même d’activités dites diffusantes, c’est-à-dire qui interviennent de manière diverse dans de très nombreux secteurs industriels. Leurs applications, plus nombreuses que celles qui étaient postulées au départ, sont appelées à se développer, tant quantitativement que qualitativement. Encore aujourd’hui, le monde des biotechnologies bénéficie surtout des progrès d’une biologie essentiellement analytique qui met progressivement à disposition de ces technologies des outils et des procédés dérivés de l’étude des êtres vivants, en particulier des micro-organismes, dont l’extraordinaire biodiversité et l’exceptionnelle capacité d’adaptation fournissent des solutions très innovantes pour aborder les problèmes de la chimie, de l’environnement, des matériaux, etc. On peut prédire, sans risque de se tromper, que les biotechnologies n’en sont qu’à leur début et que des ruptures technologiques de grande importance se produiront. Deux développements scientifiques (au moins) seront à l’origine de ces ruptures : la biologie systémique et la biologie de synthèse.
    La biologie systémique résulte directement des nouvelles technologies nées du développement de la génomique (transcriptome, protéome, métabolome) et capables d’appréhender désormais le vivant à un niveau de complexité qui impose une bio-informatique solide (calculs complexes de modélisation informatique) susceptible de stocker les innombrables données obtenues mais aussi d’aider à leur interprétation en permettant de conceptualiser la signification profonde de ces résultats en termes d’interactions ou d’interdépendances.
    Quant à la biologie de synthèse, il s’agit d’un tout nouveau champ de recherche qui a déjà des applications biotechnologiques potentielles. De fait, à l’approche du biologiste qui analyse le vivant pour en comprendre, pas à pas, le fonctionnement, il substitue la démarche de l’ingénieur qui essaie de fabriquer de nouveaux systèmes à partir de constituants élémentaires du vivant. Là où le généticien isole, caractérise, transfère un gène d’un organisme à l’autre, d’une cellule à l’autre, le biologiste de synthèse va concevoir un gène nouveau, à partir de morceaux d’autres gènes ou le synthétiser de toutes pièces.
    Il s’agit, en quelque sorte, de considérer le vivant comme un immense meccano (jeu de construction en maquette), à partir duquel sont imaginés et construits de nouvelles entités (bactéries), des micromachines (autoreproductibles ou pas), des systèmes qui n’existent pas dans la nature, des voies métaboliques originales... On peut ainsi conditionner une bactérie pour l’obliger à fabriquer une substance jusque-là impossible à obtenir par voie biotechnologique. Les développements actuels ne peuvent pas aller sans une réflexion approfondie, sans un questionnement sur le sens profond de projets qui exigent, peut-être plus que tout autre, un débat dans une société préoccupée légitimement par son avenir et qui s’interroge désormais sur le sens même du mot progrès.

    Une usine de pointe pour la fabrication des médicaments du futur : la cellule
    Les différentes étapes de la production d’une protéine recombinante (futur médicament comme l’insuline, l’érythropoïétine…) font appel à un fragment d’ADN étranger (un gêne d’intérêt contenant le code génétique de la molécule à fabriquer) qui sera inséré à l’intérieur d’un plasmide (petit fragment d’ADN bactérien de forme circulaire). Le nouveau plasmide «recombinant» transportant le gène humain est alors introduit à l’intérieur d’une autre cellule bactérienne. Une fois à l’intérieur de la cellule, le gène d’intérêt qui est dans le plasmide peut être lu par le système de fabrication des protéines de la cellule. Au préalable, il serait nécessaire de définir les notions de gène, d’ADN, d’ARN, de code génétique et de protéine.
    Les gènes sont composés d’ADN qui codent les informations nécessaires aux cellules pour fabriquer les protéines. Chez les êtres humains, cette relation apparaît sous la forme de caractéristiques héréditaires, telles que la couleur des yeux ou la couleur des cheveux.
    Dans les microorganismes tels que les bactéries et les levures, le patrimoine génétique apparaît généralement sous la forme de caractéristiques biochimiques, comme la capacité d’une cellule à proliférer avec un sucre et non avec un autre.
    L’ADN de nombreux organismes, y compris celui des animaux, des levures, et des moisissures, se trouve à l’intérieur d’un noyau cellulaire. En groupes, ces organismes sont appelés eucaryotes, ce qui signifie «vrai noyau». Dans les cellules eucaryotes, l’ADN peut aussi se présenter sous forme de structures plus grandes, appelées les chromosomes (ADN renfermant toute l’information génétique de la cellule), et qui peuvent être, dans certains cas, vues au microscope lors de la division cellulaire. Certains chromosomes ont aussi une forme distincte ; c’est le cas du chromosome X (détermine le sexe, ici il s’agit d’une fille) par exemple.
    Contrairement aux eucaryotes, les bactéries n’ont pas de noyau. De plus, le chromosome bactérien consiste en un unique grand cercle d’ADN, plutôt qu’en une superstructure distincte comme chez les organismes supérieurs. Du fait de leur manque de noyaux, les bactéries sont classées dans un groupe distinct appelé organismes procaryotes.
    Chez tous les microorganismes, l’ensemble du matériel génétique s’appelle le génome. C’est à partir de l’ADN qu’est initiée la fabrication des protéines qui sont considérées comme les molécules-clés cellulaires car elles sont essentielles au bon fonctionnement du corps humain. Ainsi, les hormones jouent le rôle de messagers des cellules, elles-mêmes formées d’un cytosquelette (molécules structurelles). Les enzymes (protéines catalysant le déroulement des réactions chimiques dans la cellule) sont les médiateurs du métabolisme cellulaire, tandis que les anticorps et lymphokines sont parmi les principaux composants de défenses immunitaires de l’organisme.
    Leur importance biologique fait des protéines un excellent candidat pour des médicaments lorsque l’on cherche à en restaurer ou à en augmenter leurs fonctions naturelles. Les gènes, sous forme d’ADN, sont la base de notre savoir pour créer des protéines d’intérêt.
    Les protéines sont codées par les gènes. Les gènes, eux, sont composés d’Acide Désoxyribo Nucléique (ADN). Le nom «Acide Désoxyribo Nucléique» se réfère à la fois à la composition chimique de la molécule et au fait qu’elle réside à l’intérieur du noyau. L’extraordinaire singularité de l’ADN est sa capacité à coder tous les gènes nécessaires à l’expression de la biodiversité sur terre. La clé de cette capacité est liée à sa fameuse structure composée d’une « double hélice », décrite en 1953 par James Watson et Francis Crick et qui leur a valu le prix Nobel.
    Cette double hélice peut être comparée à une longue échelle spiralée dont les montants sont constitués de sucre et de groupes phosphates. Les barreaux sont composés de bases azotées. Une unité individuelle est composée de séquences associant un sucre, un groupe phosphate et une base azotée est appelée nucléotide.
    Les séquences de nucléotides, sont «accrochées» les unes aux autres par une liaison chimique.
    L’ADN ne contient que quatre bases azotées différentes : Adénine (A), Thymine (T), Guanine (G), et Cytosine (C).
    Ces quatre bases s’associent entre elles selon l’appariement suivant : A avec T et G avec C. Donc, en connaissant les séquences de bases sur un côté (brin) de l’ADN, on peut en déduire la séquence sur le brin d’en face en suivant cette règle d’appariement. C’est l’ordre, la séquence de ces «lettres», qui constituent l’information ou code génétique), comme le feraient les mots qui constituent un texte.
    La fabrication d’une protéine se déroule dans le cytoplasme (espace cellulaire) alors que l’information (ADN) codant pour cette fabrication est localisée dans le noyau (membrane enveloppant l’ADN à l’intérieur du cytoplasme). Pour que l’information sorte du noyau, la cellule utilise une molécule intermédiaire appelée Acide Ribo Nucléique (ARN), et plus précisément un type d’ARN : l’ARN messager (ARNm). L’ARN a une structure très similaire à l’ADN, mais avec trois différences majeures : le sucre est un ribose (et non un désoxyribose), au niveau des bases azotées, la Thymine est remplacée par l’Uracile, et dans la plupart des cas, l’ARN n’a qu’un seul brin. L’ARNm est formé dans un processus appelé transcription, en utilisant un seul brin (appelé le brin «sens») de l’ADN en tant que modèle. L’ARNm est ensuite transporté vers le cytoplasme où il est lu, et «converti» (traduit) en protéine.
    Ce processus de lecture exige des structures complexes existant dans le cytoplasme de la cellule : les ribosomes, le réticulum endoplasmique et des molécules d’ARN appelées ARN de transfert (ARNt). Les ribosomes agissent comme un échafaudage, tenant l’ARNm dans la bonne position afin qu’il puisse être lu par l’ARNt, qui transporte les acides aminés (unités élémentaires entrant dans la composition d’une protéine). Dans ce processus, les acides aminés sont assemblés entre eux, formant la protéine dont l’information était à l’origine stockée dans l’ADN. L’ensemble de ce processus peut être rapidement résumé par une formule considérée comme le dogme de la biologie moléculaire : «l’ADN fait l’ARN, et l’ARN fait la protéine».
    En ce qui concerne le code génétique, il est composé dans l’ADN de séquences de nucléotides formant un alphabet simple qui repose sur les quatre bases azotées (ATCG). Cet alphabet peut coder pour les vingt acides aminés qui sont retrouvés dans les protéines.
    Le langage du code génétique se compose de codons : ce sont les mots qui désignent les acides aminés de façon individuelle. Chaque codon est long de trois lettres (triplet) : un gène peut donc être pensé en une phrase composée exclusivement de mots de trois lettres (trois bases azotées). Cet alphabet peut sembler trop limité. Mais utiliser les quatre lettres A, T, C, G en combinaison de mots de trois lettres permet d’obtenir 64 (43) combinaisons possibles, c’est-à-dire plus qu’il n’en faut. Un acide aminé peut donc correspondre à plusieurs codons différents. On parle de redondance du code génétique.
    Le mécanisme de base du code génétique est similaire à beaucoup d’organismes. Grâce à cette similitude, il est donc parfois possible de prendre un segment d’ADN appartenant à une première source et de prédire son comportement au sein d’un autre organisme. Par exemple, un segment d’ADN humain introduit dans l’organisme d’une bactérie, provoque la production de protéine humaine au sein de cette bactérie. C’est toute la clé du génie génétique. La première observation qui a été faite après la découverte de la structure en double brin de l’ADN est sa capacité à être copiée. Comme l’Adénine s’apparie toujours avec la Thymine, et la Guanine avec la Cytosine, chaque brin d’ADN peut servir pour constituer la réplique en miroir de la molécule et en faire une copie identique.
    A l’époque il était difficile de comprendre comment une molécule possédant une variabilité reposant uniquement sur quatre bases azotées, pouvait contenir l’information permettant l’élaboration de molécules aussi complexes et différentes que les protéines.
    Les protéines sont, elles aussi, des molécules «ordonnées», composées par l’enchaînement, dans un ordre déterminé et propre à chacune d’elles, de leurs composants fondamentaux : les acides aminés. Il existe 20 acides aminés différents. C’est l’enchaînement des bases A-T-G-C dans l’ADN qui détermine l’enchaînement des acides aminés dans les protéines.
    (A suivre)
    K. S.
    * professeur des universités, directeur de recherches service d’immunologie des transplantations CHU de Lyon, France
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    Post Les biotechnologies ou les médicaments du futur (2e partie et fin)

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    Les biotechnologies ou les médicaments du futur

    26 Janvier 2015
    (2e partie et fin)


    Par le Pr. Kamel Sanhadji (*)
    Une fabrication de futurs médicaments basée sur la technologie de l’ADN recombinant
    Le terme «biotechnologie» se réfère souvent à des techniques d’ADN recombinant qui consistent à transférer un gène d’un organisme à un autre.
    L’objectif de la biotechnologie consiste généralement à isoler un gène humain ayant un potentiel thérapeutique puis l’introduire dans une bactérie, une levure, ou une lignée cellulaire d’origine animale grâce à des techniques de pointe. Ces systèmes recombinants permettent ainsi d’obtenir des protéines hautement purifiées en grandes quantités dans des conditions contrôlées, afin de pouvoir être utilisées en thérapeutique humaine.
    La technique d’ADN recombinant est basée sur l’utilisation d’outils biologiques agissant comme un ciseau appelés «enzymes de restriction» qui permettent de «découper» des gènes issus de l’ADN humain. Ces gènes ainsi découpés sont isolés et insérés dans de petites portions circulaires d’ADN coupées avec les mêmes enzymes de restriction et appelées «plasmides». Une fois inséré dans ce plasmide, le gène peut être «collé» en utilisant un autre enzyme appelé ADN ligase. Enzyme de restriction et ADN ligase sont donc les ciseaux et la colle de la technologie de l’ADN recombinant.
    Construit de cette façon, le plasmide recombinant est inséré dans une bactérie, une levure ou dans des cellules d’origine animale puis mis en culture dans un processus dit de transformation. Par exemple, on utilise la bactérie Eschericia coli (E. coli) (levure de boulanger) et aussi un certain nombre de cellules de mammifères, y compris les cellules ovariennes de hamster chinois (cellules CHO) pour produire notamment l’érythropoïétine (époétine alfa).
    Les cellules transformées sont séparées des cellules non transformées grâce à une procédure de sélection basée sur des gènes résistants à certains composés également présents dans le plasmide. Un échantillon pur de cellules recombinantes est alors produit par le processus de clonage. Dans le clonage, une seule cellule est sélectionnée. Ensuite, par division cellulaire, celle-ci donne lieu à une population entière de cellules identiques à la cellule de départ. A la sortie de ce processus, toutes les cellules doivent contenir une copie du plasmide portant la séquence d’ADN inséré, conçues pour produire la protéine à visée thérapeutique recherchée.
    Lorsqu’un un gène a été inséré, et les cellules clonées, celles-ci traduisent la séquence d’ADN qui fabriquera la protéine recombinante. Selon le type cellulaire employé, la protéine sera présente au final à l’intérieur ou à l’extérieur de la cellule, dans le milieu de culture.
    L’exemple de la production de l’érythropoïétine (EPO) alfa est éloquent. L’époétine alfa est une érythropoïétine humaine recombinante. Il s’agit d’une hormone naturellement produite chez l’homme par des cellules spécifiques du rein. L’érythropoïétine stimule les cellules précurseurs situées dans la moelle osseuse à former des érythrocytes matures (globules rouges). Les patients souffrant de maladie rénale chronique sont souvent incapables de produire de l’érythropoïétine en quantité suffisante pour maintenir un taux normal de globules rouges circulants. Ces patients souffrent d’anémie de façon chronique (le nombre de leurs globules rouges dans le sang est trop faible).
    Dans certains cas, pour maintenir des niveaux adéquats de globules rouges, ces patients peuvent nécessiter des transfusions sanguines en plus de la dialyse.
    Or, l’anémie associée à une maladie rénale peut être évitée par un apport thérapeutique d’érythropoïétine. Les quantités d’érythropoïétine produites par le corps humain sont trop petites pour que l’on puisse envisager d’en prélever suffisamment pour traiter les patients.
    De même, la molécule est trop complexe pour être synthétisée chimiquement. Grâce aux recherches en biotechnologie, les scientifiques ont pu déterminer (sur des petites quantités d’EPO humaine) la séquence d’acides aminés composant l’EPO et, par voie de conséquence, en ont déduit le code génétique pour en faire un ADN recombinant et fabriquer ainsi en grandes quantités de l’EPO utilisable en traitements.

    La nouvelle médecine et les principaux médicaments éligibles
    Les cibles stratégiques seront :



    • Les protéines recombinantes,
    • Les nanobiotechnologies,
    • La thérapie cellulaire,
    • La thérapie génique.


    Les protéines recombinantes synthétisées, grâce à l’ingénierie moléculaire, sont représentées essentiellement par les hormones, divers facteurs de croissance et des anticorps monoclonaux. Ainsi, la cellule (bactéries, virus, levures, etc.) devient une usine de production de molécules complexes. Ce dispositif est largement utilisée aujourd’hui et dans certains cas depuis longtemps comme l’insuline dans le diabète, l’hormone de croissance (GH ou Growth Hormone) dans le nanisme (petite taille par arrêt de croissance), les anticorps monoclonaux dans le traitement de certains cancers, l’interféron bêta dans la sclérose en plaques, l’érythropoïétine dans le traitement des anémies, etc. Quant aux nanobiotechnologies, elles mettent au point de nouveaux matériaux ou des instruments et des appareils à l’échelle nanométrique, destinés à être associés à des produits des biotechnologies utilisables pour les diagnostics telles les puces ou des dispositifs d’encapsulation et de délivrance de médicaments (mini-pompe à insuline…). La thérapie cellulaire utilisant les cellules souches pour remplacer des cellules malades ou détruites par des cellules saines est un domaine indiqué pour les biotechnologies. En effet, l’utilisation des cellules souches qui sont capables à la fois de reproduire et de donner naissance aux différents types cellulaires constituant les tissus. Elle est utilisée pour les cellules de la moelle osseuse, de foie fœtal ou de sang de cordon. Elle a montré récemment son efficacité dans la maladie de Parkinson mais limitée par les difficultés à se procurer des cellules. Elle concerne les greffes de peau (grands brûlés), les maladies neurodégénératives (chorée de Huntington, Alzheimer, etc), les pansements biologiques, la réparation des petites artères.
    La thérapie génique est concernée par les biotechnologies puisqu’elle utilise l’ADN comme médicament, remplacer le ou les gènes défaillants par des gènes fonctionnels.
    Les techniques actuellement utilisées permettent d’insérer de manière aléatoire et peu efficace un gène au sein du génome de la cellule. La recherche sur les vecteurs (vectorologie) permettra d’améliorer l’efficacité du transfert des gènes dans les cellules cibles de la thérapie génique. Presque toutes les pathologies sont éligibles à la thérapie génique mais préférentiellement les maladies héréditaires monogéniques (mucoviscidose, myopathie, etc), les cancers, les déficits immunitaires primitifs, les erreurs innées du métabolisme (enzymopathies), les maladies métaboliques acquises (diabète, Parkinson, etc), les maladies infectieuses comme le sida, les maladies cardiovasculaires, etc.
    En conclusion, l’engouement pour les biotechnologies fait écho, dans une large mesure, aux grands défis mondiaux du changement climatique, de la sécurité énergétique et de la crise financière. Cependant, de nombreux obstacles freinent encore la croissance de ces technologies et empêchent les différents secteurs de l’industrie d’en tirer le meilleur profit. Grâce au développement rapide de la recherche biologique, les obstacles techniques ne sont pas aussi insurmontables qu’auparavant : les progrès du séquençage de l’ADN, les avancées de la protéomique et l’émergence de la biologie de synthèse contribuent au développement sans précédent des sciences biologiques. Toutes ces disciplines, conjuguées à la fermentation et au génie biochimique, constituent un puissant ensemble de technologies qui favoriseront la commercialisation des biotechnologies industrielles.
    L’avenir des biotechnologies est riche de promesses compte tenu de la convergence des facteurs qui déterminent leur évolution et des progrès sans précédent des sciences biologiques. Les obstacles à surmonter sont encore nombreux, mais pas insurmontables, et nécessiteront la mise en place de politiques harmonisées aux niveaux national, régional et international. Les biotechnologies font partie des technologies essentielles pour le développement économique de demain.
    Le développement des biotechnologies en Algérie constitue une nécessité vitale. Il s’agit d’un investissement porteur, lequel, à moyen terme, se traduira par une autonomie et une indépendance.
    La collaboration entre la recherche académique et la recherche industrielle doit être étroite. Cette situation semble se présenter en Algérie entre, par exemple, le Centre de recherche en biotechnologies (CRBt) de Constantine et les entreprises industrielles du médicament et des dispositifs médicaux tels que SAIDAL et les Industries médico-chirurgicales (IMC).
    K. S.

    * Pr. Kamel Sanhadji
    Professeur des universités, directeur de recherches
    Service d’immunologie des transplantations CHU de Lyon, France

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