FLASH INFOS : 10/09/2014Le campement qui servait d'abri pour le groupe de terroristes lors de l'exécution en septembre de l'otage français, Hervé Gourdel, a été détruit et les équipements qui étaient en leur possession ont été récupérés, indique jeudi le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
L'ANP annonce la destruction du campement du groupe terroriste qui a enlevé Gourdel
"Le campement qui servait d'abri pour ce groupuscule terroriste, lors de l'exécution de son acte abject a été détruit et les équipements qui étaient en sa possession ont été récupérés", lit-on dans le communiqué.
Une opération de recherche et de ratissage de "grande envergure" a été engagée par l'Armée nationale populaire (ANP), suite à l'enlèvement, du ressortissant français, le 21 septembre, en "déployant tous les moyens nécessaires afin de retrouver et neutraliser le groupe terroriste qui a commis cet acte odieux", a rappelé la même source.
Dans sa première phase, cette "opération a permis aux Forces de l'ANP de trouver l'endroit où l'enlèvement du ressortissant français a eu lieu, sur les hauteurs du mont Djurdjura, dans la wilaya de Tizi Ouzou", a-t-on ajouté.
L'ANP a réitéré sa détermination et sa volonté de poursuivre ces "criminels" jusqu'à leur élimination totale, et précisé que l'opération de recherche et de ratissage était toujours en cours.
Bouteflika reçoit Lakhdar Brahimi
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier à Alger, le diplomate et ancien ministre des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi. Cette sortie médiatique du président de la République intervient après des rumeurs persistantes sur son état de santé et des interrogations sur sa disparition des écrans radars. Cette réapparition vise, selon toute vraisemblance, à mettre un terme aux incertitudes et aux spéculations suscitées par son absence sur la scène médiatique.
Le taux d'intérêt du crédit à la consommation sera
"très faible"
Le taux d'intérêt applicable au crédit à la consommation dont la réintroduction est prévue pour 2015 sera "très faible", a annoncé, jeudi à Alger, le ministre de l'Industrie et des mines, M. Abdesselam Bouchouareb.
S'exprimant en marge de la 18ème Journée nationale de la métrologie, le ministre a déclaré que si le gouvernement a décidé du retour du crédit à la consommation, "c'est pour alléger ce que vit le consommateur au quotidien, donc vous pensez bien que le taux d'intérêt sera très faible".
Le retour du crédit à la consommation dès 2015 avait été décidé en février dernier dans le cadre de la tripartite afin d'encourager la production nationale, améliorer le pouvoir d'achat des citoyens et contribuer à réduire la facture des importations.
Accordé par un établissement de financement, ce type de crédit bénéficiera aux ménages pour leur permettre de financer leurs achats de biens à usage domestique mais à condition qu'ils soient issus de la production nationale tels que les produits électroménagers, électroniques, les articles d'ameublement et des matériaux de construction.
La voix des Hauts-Plateaux s’est tue
Décès de Samir StaÏfi
Après avoir lutté contre le diabète des années durant, le téméraire Abdelkrim Belkhier, communément appelé Samir Staïfi, n’a pu résister à la Faucheuse, qui a fini par l’emporter.
Après un court séjour au CHU de Sétif, le chanteur, âgé de 66 ans, a regagné lundi le domicile familial dans un état critique. Véritable porte-flambeau de la chanson sétifienne, l’artiste a rendu l’âme hier vers 5h, chez lui. La nouvelle de la mort de l’interprète de célèbres tubes, tels que Medi-yeddek, Moul Chech, Khatem Sobaia, N’touma El Amriat, Ouanik ya Aïn Fouara, Fatma, El-Aazbaa Staïfia, s’est répandue comme une traînée de poudre à travers la capitale des Hauts-Plateaux, qui vient de perdre un de ses meilleurs fils.
Les cœurs sont brisés. La douleur envahit les fans et amis qui pleurent le rossignol. Né en 1948 à Sétif, où il a étudié et grandi, le chanteur avait deux passions, le football et la musique. Avant d’entamer une longue et riche carrière artistique à la fin des années 1960, Samir porta les couleurs de l’ESS, où il occupera par la suite le poste de dirigeant. Samir se fera remarquer par sa belle voix.
Il se distingua à l’intérieur du pays comme à l’extérieur où il possède des centaines, pour ne pas dire des milliers de fans, par un incommensurable répertoire puisé du terroir. Défenseur acharné de la chanson sétifienne authentique, il avait horreur du «plagiat», des «amalgames» et des «opportunistes». Passionné jusqu’à la moelle, l’ombre de Samir qu’on rencontrait presque chaque matin au centre-ville, plus précisément à côté du café de l’ex-cinéma Variétés, va planer sur les lieux.
«J’ai le s’taïfi dans les veines. Il vit en moi», tenait à préciser, à chaque occasion, Samir, un grand ami de la presse.
Ne pouvant vivre loin de la scène et des feux des projecteurs, l’artiste, qui a chanté l’amour, la patrie, la famille et divers autres thèmes, honnissait le mot retraite. En dépit de son état de santé précaire, il a continué à monter sur scène et à répondre aux sollicitations des organisateurs de manifestations culturelles. Avec sa mort, c’est un pilier spécial de la chanson sétifienne qui disparaît.
Pour nous parler davantage de Samir, on a joint par téléphone en France, où il vit, son ami et complice Bekakchi Khier, qui a trouvé moult difficultés à contenir sa peine et sa tristesse : «Généreux aussi bien sur qu’en dehors de la scène, Samir, que j’ai connu à la Jeunesse du Front de libération nationale (JFLN) dans les années 1960, respectait son art et son public. Je ne trouve pas de mots pour exprimer mon chagrin et ma douleur, car je viens de perdre un frère. La mort de Samir est une grosse perte pour la chanson algérienne, car il se distinguait par un s’taïfi propre à lui. Que Dieu ait son âme.»
Ami de longue date de Samir, le comédien Nouri Reguim, plus connu sous le surnom de «Camacho», qui a gardé le contact avec le défunt, évoque l’homme : «Malgré les affres de la maladie, Samir est resté courageux et égal à lui-même. Faisant un avec le s’taïfi, il manquera à son public, mais restera à travers son riche et indémodable répertoire, éternel. Il m’est impossible d’effacer de ma mémoire le visage de Samir à l’hôpital.»
«La chanson sétifienne vient de perdre un géant qu’on ne peut aussi facilement remplacer. Qu’on le veuille ou non, Samir occupait une place spéciale dans le st’aïfi. Allah ya rehmou», témoigne cheb Arras.L’interprète du fameux tube Sid El Khier Aamar lahrar, Tchier Abdelghani, perd sa voix : «On doit tout entreprendre pour continuer l’œuvre de Samir qui a donné une autre dimension à la chanson sétifienne, désormais orpheline.» Bref, Samir, qui avait cumulé plus de 45 ans de scène, a quitté ce bas-monde sur la pointe des pieds. Il repose depuis hier à Si El Khier où une foule nombreuse est venue lui rendre un dernier et vibrant hommage. Repose en paix Ya moul echech…
Dur, dur d’être au lycée
Ramdane Djamel et Béni Béchir (Skikda)
1700 élèves poursuivent leur scolarité dans un établissement conçu pour accueillir 800 élèves seulement l Sans surveillant général, le lycée emploie 91 professeurs, qui se partagent 47 classes et d’autres soucis encore.
Il est midi. L’unique lycée de la daïra de Ramdane Djamel ouvre son portail pour «libérer» ses 1800 élèves. Chrono en main, il a fallu plus d’un quart d’heure pour faire «évacuer» ce monde juvénile qui, en plus, doit impérativement reprendre les cours à… 13h tapante ! A midi trente, on assiste, médusé, à un étrange carrousel: des dizaines de petites lycéennes reviennent à l’établissement portant toutes un sachet en plastique à la main.
«C’est mon déjeuner. Dans ce sachet il y a une boite de jus, un paquet de gaufrettes, deux pizzas et une bouteille d’eau minérale», explique une élève inscrite en première année secondaire. Elle habite à Béni-Béchir et ne peut se permettre le ‘luxe’ de rentrer chez elle pour manger au risque de rater ses cours de l’après-midi. Plus de la moitié des élèves de ce lycée habitent en dehors de Ramdane Djamel, à Béni-Béchir et dans d’autres agglomérations secondaires comme Béni-Kbouche, Guessaba, Bontouss et d’autres encore. «Chaque jour, je débourse exactement 110 DA pour manger sans parler des frais du transport», rajoute une autre lycéenne.
D’autres élèves dépensent moins ou plus, c’est selon les bourses. Certains se contentent d’une simple demi- baguette de pain et de deux portions de fromage. D’autres encore, on les rencontre chez les restaurateurs du coin. Entre un casse-croûte «omelette-frites», facturé à 100 DA et une «Loubia» bien chaude à 200 DA, les lycéens n’ont malheureusement que l’embarras. Jamais le choix ! Le lycée de Ramdane Djamel est pourtant doté d’une cantine gérée par un seul cuisinier et qui parvient à peine à assurer un repas pour quelques 500 élèves. Les autres doivent se débrouiller. «On a pensé à opter pour le double service afin de subvenir aux besoins d’un maximum d’élèves mais le temps imparti, une heure seulement de répit (de midi à 13h-ndlr-), ne nous permet pas de mener à bien ce service», explique un employé du lycée. Normal ! Même avec toute la bonne volonté du monde, personne ne pourrait «subvenir» aux besoins des élèves d’un lycée conçu pour accueillir 800 élèves et qui se retrouve à en abriter 1700. Plus du double de sa capacité.
Cette surcharge ne concerne pas uniquement la restauration. On retrouve ses répercussions dans d’autres infrastructures et touche même le volet de l’encadrement. «Tout le monde, élèves, administration et enseignants souffrent de cette situation. On a l’impression qu’on a incorporé les élèves de deux lycées dans un seul établissement sans se soucier des volets relatifs à la pédagogie, aux commodités et au potentiel humain.» juge une enseignante. Et elle disait vrai. La preuve : dans ce lycée, encore sans surveillant général, ils ne sont que 11 adjoints d’éducation à encadrer 1700 élèves.
Par ailleurs, cet établissement emploi à lui seul 91 professeurs qui se partagent 47 classes. Ils se partagent aussi la même entrée des sanitaires. «Il nous arrive de recourir aux toilettes des élèves pour ne pas gêner nos collègues femmes», reconnaît un enseignant. Pour les salles de cours, on est parvenu cette année à procéder à une opération d’extension assez singulière, nous confie un professeur. «On a en effet scindé quatre salles de cours en deux pour en faire huit. C’était indispensable, même si les nouvelles petites salles ne disposent que d’une porte et d’une seule fenêtre», explique un membre du bureau de wilaya du Cnapest, et d’ajouter : «ceux qui souffrent le plus de cette situation sont les élèves qui passent souvent quatre heures dans ces salles.»
Le Cnapest avait, selon ses dires, proposé il y a une année à ce qu’une annexe au lycée soit ouverte à Béni Béchir, «pour permettre d’atténuer un tant soit peu la pression sur Ramdane Djamel. On attend toujours même si nous considérons que l’implantation de deux nouveaux lycées dans ces deux communes est devenue une urgence», conclut-il. Il est vraiment temps car cette situation n’a que trop duré. On sait que par ‘régionalisme’ de bas étage, des lycées ont été construits dans des contrées où le besoin n’était pas si évident.
Les lycéens de Ramdane Djamel, de Béni Béchir et de leurs agglomérations secondaires ne doivent en aucun cas payer le prix de l’insouciance. Il s’agit de l’avenir de nos enfants et au diable tous les «apôtres» du nombrilisme régionaliste qui voudraient construire un lycée dans chacun de leurs douars alors qu’à moins de 30 km seulement de Skikda, des milliers de lycéens s’entassent les uns sur les autres.
Équipe nationale de football
Les Verts à pied d’œuvre dès aujourd’hui à Blantyre
La sélection nationale s’envolera aujourd’hui pour la capitale Blantyre (Malawi) en prévision du match de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2015 face au Malawi, prévu samedi après-midi. C’est à bord d’un avion spécial que les coéquipiers de Madjid Bougherra décolleront de l’aéroport d’Alger en fin de matinée pour arriver à Blantyre le soir du jour même. Pour ce qui est de la préparation, et en plus des trois jours de stage effectué au Centre technique de Sidi-Moussa, le coach national a programmé une séance d’adaptation sur le terrain synthétique du stade Kamuzu, demain, à l’heure du match, en prévision de la rencontre qui se déroulera le lendemain.
Un terrain qui préoccupe le technicien français, puisque les joueurs, et en plus du climat continental, seront appelés à tester leurs capacités sur un terrain synthétique, mais qui ne s’emble pas perturber les camarades du gardien Zemmamouche qui, lui, évolue à longueur de saison avec son club sur un terrain du genre : “Je ne pense pas que le terrain soit un handicap pour nous les joueurs. Personnellement, j’ai l’habitude d’évoluer sur du gazon artificiel et je suis même prêt à jouer si le coach fait appel à moi lors de cette rencontre face au Malawi. Pour ce qui est du reste des joueurs, je peux vous assurer que tout le monde s’est bien débrouillé sur le synthétique lors des séances d’entraînement que nous avons effectuées jusque-là. La plupart se sont bien adaptés”, a déclaré le gardien usmiste, lors d’un point de presse animé avant leur départ. De son côté, l’arrière droit Mesbah affirme que le terrain ne peut pas être un handicap et que cela ne changera pas l’objectif des Verts d’aller chercher les trois points de la victoire : “Il est vrai que nous ne sommes pas habitués à ce genre de terrain, mais ce n’est nullement un prétexte pour justifier une probable contre-performance. Nous allons jouer comme nous l’avons toujours fait, c'est-à-dire pour gagner”, a-t-il précisé.
Un terrain qui obligera probablement le coach national à porter des rectifications dans son onze rentrant : “Je n’ai pas encore une idée sur les joueurs que je vais titulariser, mais la pelouse synthétique pourrait influencer mes choix”, a laissé entendre Gourcuff lors de sa dernière sortie médiatique. Il faut ajouter à cela la défection de deux joueurs hier lors de la séance d’entraînement, à savoir l’attaquant Hilal Soudani et le milieu de terrain Ryad Boudebouz qui ont déclaré forfait même pour le match retour prévu le 15 octobre prochain face à la même formation du Malawi.
Gourcuff était d’ailleurs obligé de rappeler le milieu de terrain du Mouloudia d’Alger, Gourmi, pour pallier l’absence de ces deux éléments. Pour ce qui est du reste, Gourcuff a laissé entendre qu’il comptera bien évidemment sur le duo Brahimi-Slimani en attaque. “Brahimi et Slimani sont complémentaires. Ce sont deux joueurs de qualités différentes, mais très complémentaires”, a fait savoir l’ex-entraîneur de Lorient. Ce dernier ne cache d’ailleurs pas son souci pour la composition de son compartiment défensif : “Je reconnais qu’il y a encore des lacunes en défense, mais je dirais que la paire Belkalem-Medjani se débrouille bien. Mandi, de son côté, s’en sort bien aussi. Le retour de Ghoulam pourrait aussi constituer un renfort de qualité.”






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