Affichage des résultats 1 à 10 sur 212

Discussion: Soit dit en passant

Vue hybride

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Pas tous à la fois !

    SOIT DIT EN PASSANT
    16 Février 2016

    Malika Boussouf

    Journaliste, écrivaine

    Malika Boussouf.jpg

    Par Malika Boussouf
    [email protected]


    Pas tous à la fois !

    Il y en a qui font le point à la nuit tombée. Moi, c’est le matin, au réveil, que je m’interroge
    sur les choses de la vie. Il y a quelques jours, allez savoir pourquoi, je me suis demandé
    comment je réagirais si j’étais mise à la retraite ou démise de mes fonctions après avoir
    occupé le poste de ministre, de sénatrice, ou même de général, puisqu’il y a bien
    des femmes qui le sont chez nous, non ? Est-ce que, dans cette position inconfortable,
    je laisserais ma volonté de réagir se diluer dans l’atmosphère délétère qui règne dans
    le pays pour me la jouer modeste et discrète ou, au contraire, puisque enfin libérée de
    toute obligation de réserve, je déciderais d’ouvrir les vannes et de parler beaucoup,
    quitte à dire n’importe quoi ? Pour revenir à un raisonnement moins farfelu,
    je déconseillerai vivement d’essayer de planter pareil décor. Parce que dans
    ce genre d’expériences mentales pour le moins ahurissantes, le souvenir
    d’évènements passés, souvent peu glorieux, viendrait inévitablement bousculer
    l’équilibre précaire que l’on entretient jalousement à des fins plus sereines.
    Autrement dit, même à titre imaginaire, je suffoque à la seule idée de penser ou
    de réfléchir comme une haute personnalité écartée de ses responsabilités.
    Je m’explique ! A voir et à constater, presque au quotidien, le désamour des uns
    pour les autres anciens compagnons de «lutte» porté sur la place publique,
    je me dis que, décidément, il y a des gens plus doués pour le bonheur que d’autres,
    et je m’en réjouis. A écouter une partie de ceux qui continuent à mener le pays par
    le bout du nez, hier si peu loquaces et si dédaigneux à l’égard des compatriotes que
    nous sommes devenus depuis peu, vouloir, aujourd’hui, nous ouvrir grand leur cœur,
    j’avoue que ça me fait halluciner. Et parce qu’ils sont nombreux dans le même cas,
    quand ils n’approuvent pas la tournure que prennent les aveux des uns et des autres,
    ils s’étripent en public. Le déballage est aussi curieux qu’intéressant ou méprisable !
    Que diriez-vous si nous en reparlions une autre fois ?

    M. B.



    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  2. #2
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Merci pour vos sachets !

    SOIT DIT EN PASSANT
    17 Février 2016
    Merci pour vos sachets !
    Malika Boussouf

    Journaliste, écrivaine

    Malika Boussouf.jpg

    Par Malika Boussouf
    [email protected]

    Il est des jours comme ça, où j’ai beau tout faire pour regarder ailleurs, je n’arrive pas
    à me défaire de l’image de ces femmes qui ont opté pour cette autre manière, bien originale,
    il faut le dire, de gagner leur vie. Sans aucune protection, elles éventrent les sachets
    les uns après les autres et plongent leurs bras dans la benne à ordures, autour de laquelle
    elles sont agglutinées, à la recherche d’on ne sait quel sésame. Ce qui est certain,
    c’est qu’elles ne font pas les poubelles pour manger. Un jour, alors que je passais par là,
    je me suis arrêtée, curieuse de voir comment elles opéraient. J’ai fait mine de discuter
    variétés de café avec un torréfacteur installé à proximité. Dans le même temps,
    mon œil attentif n’a pas quitté le petit groupe de femmes, assises à deux pas de la décharge.
    Indifférentes aux regards des passants et tandis qu’elles restaient à l’affût du moindre
    nouveau sachet domestique déposé là, elles étaient plongées dans une discussion agitée
    dont je n’arrivais pas à saisir l’objet. Le torréfacteur, lui, avait, depuis longtemps, intégré
    le but de leur remue-ménage. Comprenant vite que son café ne m’intéressait pas le moins
    du monde et que seules les femmes aux gestes secs et précis retenaient mon attention,
    il m’expliqua que ces dernières n’étaient pas là pour faire leur «marché» mais en quête
    de bijoux et autres choses de valeur dont les propriétaires se seraient débarrassés
    accidentellement et qui auraient donc atterri là par mégarde. Selon lui, celles-ci s’en tireraient
    à très bon compte. Du coup, ce qui me semble surprenant, c’est qu’aucun homme ne se soit
    aventuré à leur sucrer leur si précieuse activité. Les besoins des uns sont-ils d’une nature
    différente de ceux des autres ? Il arrive que les hommes préfèrent jouer les protecteurs.
    Une forme de proxénétisme qui devient licite dès lors que c’est l’époux, le père de famille
    ou le chef de groupe qui assure la bonne rentabilité du troupeau. Pour beaucoup,
    la vie ne peut être conçue qu’autour du fruit de l’effort consenti par les autres ! Un choix
    qui embarrasse plus ces derniers que ceux qui font de la mendicité un sacerdoce.

    M. B.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  3. #3
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Aimer à l’ombre des tabous !

    SOIT DIT EN PASSANT
    18 Février 2016
    Aimer à l’ombre des tabous !
    Malika Boussouf

    Journaliste, écrivaine

    Malika Boussouf.jpg


    Par Malika Boussouf
    [email protected]

    Il y a des jours comme ça où, avant même que le jour se lève, j’ai une furieuse envie de vérifier
    comment les Algériens s’arrangent avec l’Amour. Comment ils aiment, de quelle manière
    ils l’expriment et surtout comment ils savent le dire ! Non pas que je doute de l’aisance
    qu’ils mettent à déclarer leurs sentiments, mais je me dis que lorsque l’on vit dans une société
    conservatrice comme la nôtre, on ne s’enflamme pas à la première fête importée qui soit,
    à supposer que les célébrations des autres restent les leurs et nous soient interdites.
    Et la Saint-Valentin est arrivée à point nommé pour tester le savoir-faire en la matière
    des amoureux de chez nous. Comment se déclare-t-on sa flamme ou comment se manifeste
    t-on notre tendresse lorsque la fougue n’est plus là pour attester de la force des sentiments ?
    De là à ce que les promoteurs du «nikeh fi sabil el djihad» décrètent que tout individu qui
    verbalise sa passion ou fait l’apologie de la plus belle des émotions pactise avec le diable
    ou que tout encouragement à fêter la Journée des amoureux est une atteinte au divin,
    je ne doute pas une seule seconde que les sombres jouisseurs frustrés et silencieux que sont
    leurs fidèles acquiescent du menton. Le jour J, je me suis arrêtée chez mon fleuriste,
    histoire de voir comment on y évoquait l’amour. Un monsieur plutôt bien de sa personne n’a
    pas attendu que je le sollicite pour me donner son avis : «Comme l’a si bien dit Antoine
    de Saint-Exupéry : ‘‘On ne voit bien qu’avec le cœur, le reste est invisible pour les yeux.’’
    C’est bien vrai tout ça, n’est ce pas chère madame ?» La St-Valentin, c’était aussi ces femmes
    qui fêtaient l’amour qu’elles portent à l’homme de leur vie. Elles ont des jours comme ça où
    elles s’arrangent avec la vérité et où elles se créent un avenir à l’image de leurs rêves. Morale
    de l’histoire : toutes les femmes n’ont pas la chance d’avoir un homme raffiné dans leur vie
    et tous les hommes n’ont pas l’heureuse fortune de côtoyer celle qui est armée pour leur
    apprendre à apprécier le bon goût de la victoire.

    M. B
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  4. #4
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Pour une conscience absolue

    SOIT DIT EN PASSANT
    20 Février 2016
    Pour une conscience absolue
    Malika Boussouf

    Journaliste, écrivaine

    Malika Boussouf.jpg

    Par Malika Boussouf
    [email protected]

    Il est des jours comme ça où nous aimons à penser que les choses que nous disons
    pourront être entendues à défaut d’être partagées. Non pas qu’elles véhiculent des
    valeurs indispensables à la compréhension de la vie, mais il reste tout de même
    évident que l’on ne peut avancer sans avoir une conscience absolue des choses.
    Certains observateurs avertis de la scène nationale pensent de l’Algérie qu’elle est
    une cause perdue, sous prétexte que, comme dit la pub : «Il y a ceux qui parlent et
    il y a ceux qui agissent.» Dans un pays comme le nôtre, qui serait frappé
    d’un fatalisme imperméable à toute tentative de compréhension, quand on réalise
    que, malgré toutes les alertes, personne en haut lieu ne semble vouloir prendre
    la mesure du danger, les espoirs que le monde porte à bout de bras s’écroulent.
    Combien sont-ils à ne plus compter leurs nuits blanches pour rester en adéquation
    avec les attentes du pays ? Combien sont-ils à vouloir relever un défi
    et à ne pas se démonter à la seule idée du parcours hasardeux ?
    Avoir des potentialités précoces et être déterminé à évoluer en harmonie avec
    les autres n’est-il pas fondamental pour un pays ? Ce billet n’a pas pour vocation
    de répondre à toutes les questions qu’il pose, mais, par contre, à toujours s’interroger.
    Comme, par exemple, sur cette énergie dépensée, par une poignée d’hommes
    et de femmes, pour prémunir le pays du danger qui le guette.
    Les abus du système, qui détourne à huis clos pour son compte et démonte
    à grands coups de massue les rêves de ses administrés, ne suscitent aucune réaction
    chez les principaux concernés, aujourd’hui dans l’incapacité de recenser les choses
    qui conviennent le mieux à leur bien-être. Est-ce que quelqu’un qui se pense libre
    l’est forcément ? Il y a des gens qui préfèrent ne pas agir par eux-mêmes mais
    se laisser guider. Ils aiment vivre sous contrôle, se sentent rassurés par les œillères
    qu’on leur fait porter et sont tétanisés à la seule idée de devoir avancer
    sous prétexte qu’ils ne savent pas ce qui les attend à l’étage au-dessus.

    M. B.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  5. #5
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Chut ! ça viole en Afrique

    SOIT DIT EN PASSANT
    21 Février 2016
    Chut ! ça viole en Afrique
    Malika Boussouf

    Journaliste, écrivaine

    Malika Boussouf.jpg

    Par Malika Boussouf
    [email protected]

    Il est des jours comme ça où j’éprouve une certaine amertume à reprendre une information
    qui, à l’époque de sa publication, avait suscité beaucoup d’émotion. Un grand malaise était
    palpable, notamment, auprès de ceux qui découvraient en leurs soldats dépêchés, en Afrique,
    pour assurer la paix à ces populations en proie à des conflits permanents,
    des monstres en treillis d’un genre nouveau. Aujourd’hui encore, l’abjection, rendue publique
    par la presse occidentale, il y a plus d’un an déjà, n’a pas encore été punie.L’infamie n’est
    pas décrite en tant que telle, parce que les faits dénoncés seraient encore hypothétiques.
    Ils ne sont pas encore «avérés» ! «Avéré» est l’un des termes que l’on emploie souvent
    quand on veut, entre autres, noyer le poisson et faire oublier le délit. De décembre 2013
    au printemps 2014, des soldats ont trompé leur ennui en agressant sexuellement des enfants
    et autres adolescents.Au début du mois en cours, on parlait encore d’allégations de viols alors
    qu’un petit garçon de 7 ans et sa sœur à peine plus âgée que lui venaient d’enfoncer le clou
    en affirmant qu’ils avaient, eux aussi, été abusés en échange d’une bouteille d’eau et de biscuits.
    Encore une fois, les doigts accusateurs ont été pointés en direction de militaires français de
    la mission Sangaris, stationnés à proximité d’un camp de réfugiés près de l’aéroport de Bangui.
    Ce qui est terriblement injuste, c’est que l’on en parle de façon épisodique. Je n’arrive même
    pas à me représenter l’image de ces Rambo, envoyés spéciaux pour y protéger des populations
    sans défense et qui se paient en retour de façon aussi infâme.
    Des Casques bleus français mais aussi des soldats de quatre ou cinq autres nationalités
    sont pointés du doigt. Et plutôt que de tenter d’en finir avec les déviances qui se multiplient là
    où l’on pense pouvoir agir à l’abri des regards, c’est le chef de la mission de l’ONU en
    Centrafrique que l’on démet de ses fonctions pour avoir fait fuité l’affaire. La sanction a été
    exécutée par Ban Ki-moon en personne. L’honneur est-il sauf pour autant ?

    M. B.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  6. #6
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Laissez-moi choisir vos dessous !

    SOIT DIT EN PASSANT
    22 Février 2016
    Laissez-moi choisir vos dessous !
    Malika Boussouf

    Journaliste, écrivaine

    Malika Boussouf.jpg

    Par Malika Boussouf
    [email protected]

    Il est des jours comme ça où je me demande s’il ne faudrait pas
    interdire la vente de dessous féminins à ces hommes drapés
    dans des tenues d’un autre âge, et qui n’en prétendent pas moins
    vous orienter, si tel est votre besoin, sur la meilleure façon
    de les porter. Les hommes ignorent tout des échanges qui
    s’opèrent à l’abri des regards indiscrets, à l’exception
    de ceux qui s’aventurent dans les boutiques en question en vue
    d’offrir un cadeau à la femme de leurs rêves. Dans ce cas-là,
    les conseils sont les bienvenus même s’ils sont débités
    par des «barbes rousses» gras et bedonnants. il y a aussi ceux
    qui écarquillent des yeux amusés, lorsque leur épouse ou
    petite amie raconte sa virée dans cet espace où le temps
    s’arrête au profit d’un baratin tout à fait bien huilé pour
    la vente. Et puis je me dis que non, qu’il ne faut rien
    interdire du tout parce que travailler dans la lingerie fine
    a toutes les chances d’adoucir leur mode de pensée et
    d’approche à l’égard du sexe opposé quand cela ne les fait
    pas basculer de l’autre côté de la barrière. C’est là que
    le kamis et la barbe au nombril ne servent plus qu’à donner
    le change aux promoteurs de la lapidation et autres coupeurs
    de têtes. Bon, j’admets volontiers que les choses ne sont pas
    aussi légères et roses que cela, mais je trouve la situation
    tellement cocasse que je n’hésite pas à pousser le bouchon
    quand je me retrouve dans une situation similaire. J’aime bien,
    si je suis d’humeur légère, en discuter avec mon vendeur,
    un œil rivé sur ce sourire en coin de pervers.
    J’en rajoute une couche quand je le sens hésitant, histoire de
    le faire sortir de sa tanière. Je n’ai aucun mal à lui faire
    dire ce que je veux et à la première perche tendue, il se
    lâche totalement. Je n’oublie pas, dans l’affaire, que ses dents,
    rougies au siwak, sont rompues à la tâche qui consiste à vous
    convaincre qu’elles en savent beaucoup plus que vous n’imaginez
    sur ce que vous avez envie de porter et à quelle occasion
    vous devriez vous parer de tel ou tel dessous. Le comble de
    l’hallucination, je l’atteins au moment où il me suggère que
    le bon goût, je l’ai tout juste en face des yeux.

    M. B.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  7. #7
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Faux frères et vrais ennemis ?

    SOIT DIT EN PASSANT
    23 Février 2016
    Faux frères et vrais ennemis ?
    Malika Boussouf

    Journaliste, écrivaine

    Malika Boussouf.jpg

    Par Malika Boussouf
    [email protected]

    Il est des jours comme ça où, au pied du lit déjà, on commence par se dire que garder
    un œil critique sur le monde qui nous entoure est vital et que se nourrir du quotidien
    pour mieux rebondir est salutaire à plus d’un titre. Il arrive aussi que l’on se demande,
    à haute voix, si l’Algérie a une chance de sortir, un jour, du stress pour renouer
    avec la démocratie et la prospérité avant de nous arrêter sur cette consternante
    incapacité à réagir. Vous remarquerez que je ne parle pas d’épanouissement parce que
    si je le dis à haute voix, je m’attend à une réplique du genre : «c’est quoi ce
    délire ?» Et parce que je ne doute pas une seconde que sortir de ce gouffre qui menace
    de nous engloutir devient la priorité des priorités, je m’interroge sur le profil le mieux
    à même de combler nos attentes et celui qui, frappé d’indignité, ne saura ni ne pourra
    orienter le bateau Algérie dans une direction qui la mènera à bon port.
    Pour ne pas avoir à me torturer l’esprit en cherchant une réponse immédiate qui calme
    mon impatience, je mets ma mauvaise humeur, passagère, sur le compte d’un émoi
    matinal. Oui, mais comment faire l’impasse sur ces règlements de comptes quasi quotidiens
    qui empêchent de se concentrer sur les choses essentielles ?
    Au diable donc l’émoi qui n’en est plus un ! J’en suis déjà à me demander pourquoi
    nous serions contraints de vivre à l’ombre de débats nauséeux qui, dès lors qu’ils
    sentent mauvais, détournent l’attention des vraies préoccupations ? Comme celle,
    par exemple, de se demander s’il y a ou non une opposition au pilote qui n’est pas
    dans l’avion ? Autrement dit, pourquoi sont-ils tous là à se taper dessus après
    avoir partagé autant de luttes et de revendications ? Encensés un jour et voués
    aux gémonies le lendemain, c’est tellement troublant !
    Ce déballage d’une rare violence n’est pas rassurant, mais il a l’avantage de renseigner
    sur le caractère superficiel et conjoncturel des alliances. En Algérie, les forces
    se neutralisent sans se soucier des véritables enjeux. Tant que les Algériens,
    premiers concernés, ne s’exprimeront pas en faveur d’un changement,
    rien n’oblige à entamer un vrai débat.

    M. B. 
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  8. #8
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Je voile ma sœur et toi, je te viole

    SOIT DIT EN PASSANT
    24 Février 2016
    Je voile ma sœur et toi, je te viole
    Malika Boussouf

    Journaliste, écrivaine

    Malika Boussouf.jpg

    Par Malika Boussouf
    [email protected]

    Il est des jours comme ça où je hais le lien trop vite fait entre les violeurs d’un soir et leur origine
    qui, hélas, se trouve être la mienne. Quand des promoteurs d’interdits, chez eux, se jettent sur
    la première femme venue ailleurs et qu’ils se font expulser pour ce délit, j’avoue ne ressentir
    aucune compassion pour eux. Et je ne me sens pas le moins du monde solidaire de tous
    les obsédés et autres agités que l’Allemagne aura décidé de virer de chez elle. Lorsque
    vous apprenez que 25 des violeurs du 31 décembre à Cologne sont des Algériens, ça vous met
    les nerfs juste là où vous n’avez pas envie qu’ils soient. Quand la chancelière allemande,
    Angela Merkel, demande à Sellal de la débarrasser des clandestins algériens qui lui polluent
    son espace, je me dis que je n’aurais pas aimé être à la place de ce dernier.
    Je veux bien croire que l’absence de perspectives d’avenir justifie le fait qu’ils s’en aillent tenter
    leur chance ailleurs en se fondant dans la masse des migrants pour arriver à destination.
    C’est la meilleure ruse qu’ils aient trouvée pour contourner les problèmes de visas qui leur
    sont refusés au vu du profil qu’ils proposent qui n’est ni attrayant ni crédible pour la délivrance
    du sésame. Mais il faut croire qu’il n’y a pas que l’envie de travailler qui les fait se précipiter
    en Europe. Ils embarquent avec eux leur détermination à s’affranchir de leurs frustrations sexuelles
    une fois foulée cette terre d’Europe «trop tolérante et permissive» avec ses enfants.
    Sans doute armés de la conviction qu’en terre non musulmane ils pourront s’adonner sans scrupules
    aux plaisirs de la chair, les voilà partis pour ne rien s’interdire chez ces mécréants où toute agression
    devient licite. Je ne vais pas m’excuser de penser ainsi. Je ne milite pas en faveur de ce genre
    de droits humains. Il y a ceux qui n’ont aucun problème à se faire une place dans le monde civilisé
    et ceux qui s’y conduisent comme des sauvages et méritent d’être rendus à ce pays d’origine dont
    ils auront entre-temps bien terni l’image.

    M. B. 
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •