On défonce, puis on retape !
On défonce, puis on retape !
SOIT DIT EN PASSANT
01 Août 2016
Par Malika Boussouf
journaliste, écrivaine
Pièce jointe 24997
[email protected]
Il est des jours comme ça où à trop râler contre ces responsables qui,
une fois en fonction, se détournent de la mission pour laquelle ils ont été
élus, on se dit que la prochaine fois que l’on aura à retourner aux urnes,
on réfléchira à deux fois avant de donner sa voix à celui qui promettra
de remettre de l’ordre dans les affaires de la cité. Et alors que j’évoquais,
précédemment, ces chantiers qui n’en finissent jamais à Alger et peut-être
dans les autres grandes villes du pays, même si je ne crois pas trop que
l’on s’intéresse vraiment à ces dernières, je me suis souvenue des
travaux interminables entrepris à Meissonier, il y a quelques années de
cela. Il y avait ce gigantesque cratère que l’on tardait à reboucher et
qui se remplissait d’eau à chaque fois qu’il pleuvait, et ces espèces
de passages de fortune, que l’on empruntait en rasant les devantures
de magasins qui, pour une grande partie ont baissé rideau puisque
plus personne ne pouvait y accéder. Un matin, alors que j’attendais mon
tour à l’entrée de la poste, une discussion animée entre deux personnes
m’a quelque peu éclairée sur le sort de ces travaux entrepris près d’une
année auparavant et qui, surtout, étaient à l’arrêt. L’imposant chantier
était désert depuis des semaines et rien ne laissait entrevoir que l’on allait
y remédier.L’un des deux semblait savoir de quoi il retournait et affirmait
à son ami que l’entrepreneur avait été dessaisi du contrat pour avoir
refusé de payer une somme invraisemblable comme dessous-de-table.
J’ignorais si la situation était réellement celle décrite par l’inconnu, mais
les propos tenus évinçaient de loin toutes les explications que l’on aurait
pu trouver à ce total abandon d’une rue aussi fréquentée.Ailleurs, dans
les pays où l’on a meilleure conscience de sa mission, on entreprend les
travaux l’été et on s’affaire surtout la nuit, histoire de ne pas gêner
l’entrain du quartier. Chez nous, le citoyen n’a rien à réclamer. Il lui reste
tout juste le choix de pester contre l’incompétence des élus locaux ou
de se dire qu’il y a anguille sous roche.
M. B.
Vous allez sanctionner ? Vraiment ?
Vous allez sanctionner ? Vraiment ?
SOIT DIT EN PASSANT
02 Août 2016
Par Malika Boussouf
journaliste, écrivaine
Pièce jointe 24997
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Il est des jours comme ça où lorsque élèves et enseignants partent en
vacances, on se demande lequel des deux corps a le plus mérité de lever
le pied. Les premiers bien entendu ! Même si, parmi les seconds, beaucoup
auraient le droit de planter leur parasol joyeusement et, surtout, la conscience
tranquille. Autant il est normal que l’on parle encore de fraude au bac, autant
le fait que l’on n’évoque presque jamais le niveau des enseignants a de quoi
laisser perplexe ! C’est vrai qu’en contraignant les vacataires à passer un
concours pour intégrer la fonction publique, cela a sans doute aidé à mieux
percevoir la compétence et la vocation. Cela me rappelle qu’à l’époque où je
fréquentais encore le lycée, on sentait chez nos professeurs ce feu sacré que
l’on a, aujourd’hui, bien du mal à détecter chez une majorité de ceux censés
éclairer leurs élèves sur l’avenir qui leur est promis. N’ayons donc aucune
pudeur à dire, que le concours qui a provoqué tellement de remous et auquel
beaucoup ont refusé de se soumettre aura, espérons-le, permis de filtrer un peu
mieux en faveur du talent dans un domaine où l’on a tellement de mal à préférer
le bon grain et à se défaire des mauvais génies qui font en sorte que l’ivraie
puisse, toujours, régner en maître absolu dans un monde où le moindre petit
retard peut compromettre l’avenir de jeunes générations qui n’ont pas d’autre
choix pour s’en tirer que de réussir.Beaucoup de ceux incapables de porter ou
même d’inspirer la réussite s’appuient sur des représentants aux profils familiers
des leurs. Une faune qui choisit la protestation pour ne pas que soit levé le voile
sur son incapacité à transmettre le savoir.Le concours imposé par la fonction
publique étant insuffisant, pourquoi ne pas contraindre, par exemple, les directeurs
d’établissement à remplacer les absents, à signaler le manque de professeurs
dans les classes d’examen en particulier et dans les autres en général ?
Souvent le laxisme ou la complicité entre les uns et les autres génère la fraude et
les saboteurs. Entre les premiers et les seconds, le système éducatif a-t-il encore
des chances de s’en sortir ?
M. B.
Patience, il y en aura pour tout le monde !
Patience, il y en aura pour tout le monde !
SOIT DIT EN PASSANT
06 Août 2016
Par Malika Boussouf
journaliste, écrivaine
Pièce jointe 24997
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Il est des jours comme ça où lorsque j’entends dire que des milliers de
familles vont enfin être relogées, je me réjouis à l’idée que l’environnement
perde quelque peu de sa laideur. Quand les pouvoirs publics prétendent
éradiquer l’habitat précaire et disent vouloir en finir avec la façon hideuse
dont les bidonvilles ont ceinturé la capitale au fil du temps, vous pensez à
tous ces couples qui, depuis des années, ont versé de l’argent à l’AADL ou
au LPP. Tous attendent depuis des lustres qu’on veuille bien leur annoncer
la fin du calvaire. Patienter encore et toujours ! Lorsque l’on s’engage dans
une aventure pareille, on ne se figure pas que l’on aura à attendre d’avoir
les cheveux blancs avant d’affirmer avec certitude que le meilleur reste à venir.
L’objet de ce billet n’était pas de critiquer la lenteur mise à satisfaire les
prétendants à une vie plus décente. Parce que pour accéder à l’objet de leurs
rêves ils devront attendre, comme nous l’avons sus-évoqué, de vieillir un peu
plus et surtout que l’argent investi par eux génère du profit et permette de loger
aussi une partie de ceux qui n’ont pas les moyens de payer et qui n’en
réclament pas moins de s’élever socialement. Je ne sais pas pourquoi je pense
du coup à cette anecdote rapportée, un jour, par un couple de cadres supérieurs
de mon entourage. Un homme et son épouse qui ont choisi de ne pas faire plus
de deux enfants de façon à répondre plus aisément à leurs attentes. Un matin,
l’ami croise un voisin dans les escaliers de l’immeuble. Il s’arrête pour les
politesses d’usage et voilà qu’au cœur de l’échange, celui qui, contrairement à
lui, a bien agrandi sa famille au fil du temps, s’exclama sur un ton dépité
«Quelle chance tu as quand même, tu vis bien, tes enfants ne manquent de rien.
Nous, à la maison on a perdu jusqu’au goût de la viande. La vie est vraiment injuste !»
Ce qui est injuste en vérité, c’est de vouloir culpabiliser ceux qui planifient plus sérieusement leur avenir. Mais comment en convaincre les parasites qui gravitent
autour ? Et dire que je voulais parler de ces cités jolies et hideuses à la fois
M. B.
Cités de recasement ou futures poudrières ?
Cités de recasement ou futures poudrières ?
SOIT DIT EN PASSANT
07 Août 2016
Par Malika Boussouf
journaliste, écrivaine
Pièce jointe 24997
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Il est des jours comme çà où, plutôt que de me concentrer sur un thème précis,
je cède à des digressions qui m’écartent presque totalement de l’objet initial
de la chronique. Le billet d’hier avait pour but d’évoquer ces nouvelles cités
dortoirs, livrées, au fur et à mesure qu’elles sont viabilisées, à des êtres dont on
a, parfois, pour certains d’entre eux, la méchante impression qu’ils ont été
transférés là, à partir du néant. Un univers étrangement inquiétant, dont ceux qui
ont conçu les sites n’ont pas prévu qu’ils seraient porteurs d’une violence
d’un genre nouveau et où la raison du plus fort ferait force de loi. Dans ces
nouveaux espaces, qui, aussitôt occupés, instaurent leurs propres règles et
promettent de vite se transformer en zones interdites et de non-droit, on a
entassé des familles issues d’horizons divers. Un monde équivoque où,
lorsque les humeurs s’entrechoquent, on ameute la bande et on s’affronte au
sabre jusqu’à un point de non retour pour trancher sur celui dont on ne discutera
plus la force sur les lieux. Certains lecteurs penseront que je noirci la situation à
dessein. Je me base juste sur les témoignages crédibles de certaines
familles qui expliquent pourquoi elles craignent le pire et hésitent à s’y implanter.
Cela fait quelques décennies que l’Etat tente, sans grand succès, de combler le
manque en même temps qu’explosent les naissances, le chômage, l’exclusion
et les populations qui vivent sous le seuil de pauvreté.La résistance au changement
ayant eu raison de cet avenir moins glauque, auquel les nouveaux sites
étaient prédestinés, certains parrains se sont empressés de marquer leur territoire
et d’en calquer les codes sur ceux du précédent.En pensant améliorer le sort des
gens, on a négligé l’essentiel : les regrouper par affinités et faire en sorte
qu’ils se retrouvent en fonction des quartiers qu’ils ont quittés. Au lieu ce cela, on a
voulu confondre les mentalités de Bab El Oued avec celles d’El Harrach. Résultat
des petits ghettos au cœur du grand se sont érigés pour en découdre avec
l’adversaire au moindre battement de cils ou geste déplaisant.
M. B.
Oui, c’est sale et ça sent mauvais !
Oui, c’est sale et ça sent mauvais !
SOIT DIT EN PASSANT
10 Août 2016
Par Malika Boussouf
journaliste, écrivaine
Pièce jointe 24997
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Il est des jours comme ça où après avoir fait ses éloges et dit son
attachement à son pays, on revient à ce qui fait notre désagréable
réalité. Et quelle est-elle cette réalité que l’on contribue tous,
chacun à sa manière, à enlaidir ? Lequel d’entre nous n’a pas eu
un matin, en sortant de chez lui, à croiser des poubelles qui
fuient de partout ? Qui n’a jamais eu la nausée en parcourant
certaines rues de la capitale ? Je me demande régulièrement
comment se débrouillent ceux qui font leurs besoins dehors pour se
protéger du regard des autres ? Et dire que certains ont le toupet de
prétendre le contraire ! La mauvaise foi étant la langue maternelle
de pas mal d’entre nous, on finit par apprendre à la lecture de
certains messages envoyés, pour me signifier que l’on conteste
mes propos, que l’on a affaire à un margoulin qui joue toute honte
bue à celui qui aime son pays plus que tout au monde.Ceux-là,
je ne les trouve pas forcément fatigants. Parce que, une fois
abandonnée la lecture savoureuse, on se dit que d’où qu’elle vienne
et quoi qu’elle vise, la critique reste malgré tout constructive.Oui,
c’est sale et ça sent mauvais ! Et il n’y a pas que les pouvoirs
publics qui en sont responsables mais aussi, et beaucoup, les citoyens.
Comment admettre que l’on puisse avoir tort de le raconter quand on
a envie de rendre à chaque coin de rue ? Comment concevoir que
l’on puisse nier les faits parce que l’on ne peut pas s’empêcher de
courir à la soupe dès que l’on croit entendre le son du sifflet !Pourquoi
s’étonner que les choses se dégradent à une allure aussi
déconcertante ? Qui en se déplaçant n’a jamais craint d’être écrasé
sous un balcon qui menace de s’écrouler ? Il y en a qui ne s’intéressent
pas à ce que l’on dit parce qu’ils jugent nos propos futiles et improductifs.
Ah, oui ? Y en aurait-il par hasard qui aimeraient que l’on fasse le ménage
à leur place ? Lorsque vous êtes douchés par de l’eau pas sale,c’est
qu’il s’agit de celle des climatiseurs que l’on ne prend pas la peine de
récolter.Pourquoi faire alors qu’elle peut laver le balcon, la rue et les
gens qui ont la mauvaise idée de passer par là ?
M. B.
La peine de mort au menu !
La peine de mort au menu !
SOIT DIT EN PASSANT
14 Août 2016
Par Malika Boussouf
journaliste, écrivaine
Pièce jointe 24997
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Il est des jours comme ça où, lorsqu’une fillette de 4 ans est enlevée
puisretrouvée morte deux semaines après, personne ne s’étonne que le
triste évènement déchaîne autant les passions. La Toile, solidaire du
désarroi puis de la douleur des parents, crie sa colère et en appelle dans
sa majorité à une mise à mort publique du ou des coupables. Et tandis
que les uns interpellent la raison, les autres déclarent ne plus supporter
que les auteurs de kidnappings, d’abus sexuels et autres crimes perpétrés
contre un monde fait d’innocence, ne reçoivent pas le châtiment qu’ils méritent.
Chacun fera part de la sanction qu’il juge la mieux appropriée pour rendre justice
aux parents endeuillés. Parmi ceux qui refusent de céder à la fureur lorsqu’elle
se veut aveuglément assassine, il y en a qui m’ont écrit. Voici un exemple très
nerveux de ce qui m’a été adressé m’accusant presque de travailler à un
embrasement généralisé.«Face à cette hystérie qui est en train d’amplifier en
faveur de la peine de mort, on ne vous entend pas. Y a-t-il quelqu’un pour
expliquer que la peine de mort n’a jamais et ne sera nullement dissuasive quel
que soit le crime commis ? Les opinions publiques étant toujours avides de sang, aujourd’hui la demandent pour les ‘‘tueurs d’enfants’’ et demain pour quel autre
délit vont-ils l’exiger ? Les USA en sont l'exemple. La peine de mort existe mais
les crimes de sang sont toujours en augmentation. Et que fait-on en cas d'erreur
judiciaire ?» ,Dans ce court message, presque toutes les questions sont abordées
par une personne qui n’est pas seule à dire ses craintes face à une volonté
fermement revendiquée de répondre à une violence par une autre violence!
Personne ne dit si l’enfant a été abusée sexuellement. Chez nous ce sont des
choses que l’on répugne à évoquer publiquement. Tout ce qui tourne autour du
sexe est tabou.Il l’est davantage lorsque l’abus est commis sur le corps d’une petite
fille.Et quand le comble de l’horreur est atteint et que celui-ci est décapité, les
délibérations autour de l’épineuse question que pose la peine de mort se font
plus brutales. Il faut en reparler !
M. B.
Pour ou contre la peine de mort ?
Pour ou contre la peine de mort ?
SOIT DIT EN PASSANT
15 Août 2016
Par Malika Boussouf
journaliste, écrivaine
Pièce jointe 24997
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Il est des jours comme ça où lorsqu’une frange, non négligeable,
de l’opinion se montre intraitable à l’égard de pédophiles et autres
bourreaux d’enfants, rares sont ceux qui estimeront indispensable
de remettre en cause cette propension à crier vengeance à chaque
fois que l’émotion prend le pas sur la raison. A croire que la barbarie,
qu’ils ont côtoyée pendant plus d’une décennie, les a immunisés
contre la violence. La facilité avec laquelle beaucoup d’entre nous
osent se prononcer en faveur de la peine de mort est déconcertante
à plus d’un titre. La triste affaire de l’enlèvement puis de l’assassinat
de la petite Nihal a suscité un pétage de plombs quasi général, sur
les réseaux sociaux. C’est à l’ombre de pareilles tragédies que se
construisent des positions et que s’instruisent de terribles procès en
faveur de mises à mort.Allez savoir pourquoi me reviennent en mémoire
ces journées accablantes où nous enterrions nos amis égorgés ou
exécutés à bout portant sous le regard de leurs femme et enfants ? il s’en
trouvait toujours qui pour se rassurer sur leur propre sort justifiaient
systématiquement chacun des meurtres.Je me souviens de ce temps
maudit où l’opinion conquise par ce qu’elle qualifiait d’action héroïque
applaudissait à chacun des crimes commis contre l’intelligence. C’était au
temps où l’on se gardait bien de parler d’acte terroriste. Et voilà
qu’aujourd’hui, des condamnations qui trouvent toujours une justification
quand elles doivent conduire à l’irréparable reviennent en force. Comme
si la vie d’un individu fut-il la plus abjecte des créatures n’avait pas plus
de valeur que cela. Comme si elle ne pesait plus rien. Comme si la mort
faisait ami-ami avec une société civile pourtant bien éprouvée par tout ce
qu’elle a eu à vivre durant l’innommable décennie noire. Régulièrement les
gens s’interrogent et régulièrement ils s’affichent soit pour, soit contre. Ce
n’est pas tant le fait que l’actualité nous interpelle sur la question qui m’inquiète
mais bien parce que bientôt, au rythme où vont les choses, on ne trouvera
plus personne pour défendre les droits humains au sens le plus large du terme.
M. B.
Une raclée comme on les aime !
Une raclée comme on les aime !
SOIT DIT EN PASSANT
20 Août 2016
Par Malika Boussouf
journaliste, écrivaine
Pièce jointe 24997
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Il est des jours comme ça où, pardon messieurs, qui ne méritez pas que l’on
se moque de la suffisance et des fausses certitudes qu’affichent certains d’entre
vous, j’inviterais volontiers à esquisser une danse endiablée, tous ceux qui
doutent de la capacité des femmes à mettre à terre un agresseur, sans avoir à
en appeler à l’aide masculine. Personnellement, j’ai eu à subir la douloureuse
expérience de celles qui se font agresser dans la rue sans que personne, aucun
homme surtout, juge bon d’intervenir. Même lorsque l’agresseur vous assène un
coup violent entre les omoplates et poursuit sa route en vous abandonnant genoux
à terre, certains esprits décadents choisissent de rester à l’écart pour ne pas
déranger l’agresseur à propos duquel on aime vite conclure qu’il s’agit du mari,
du frère ou du petit ami qui administre une leçon à son épouse, sa sœur ou son
amante.Dans l’esprit de certains, un homme ne bat jamais gratuitement une femme
et s’il le fait, c’est que cette dernière a forcément mérité la correction.
L’objet de ce billet n’était pas d’évoquer cet après-midi d’été où en une fraction de seconde, je me suis écroulée à terre, à moitié dans le cirage, le souffle coupé sans
qu’une quelconque âme virile ne s’empresse de me tendre la main pour m’aider à
me relever. Le but de ce billet était de rendre hommage à une jeune femme dont l’agresseur a eu tort de croire qu’elle était sans défense et facile à terrasser.
A dire vrai, j’adore ces histoires qui racontent comment une femme a flanqué une
raclée spectaculaire à un petit malfrat. Cela ne s’est pas passé en Algérie, mais
quelle importance ! Quand une femme met hors d’état de nuire, en lui donnant une
leçon dont il se souviendra toute sa misérable existence, un voyou qui pense ne
faire qu’une bouchée de son sac à main, ce sont toutes les femmes qui se délectent. Même les fous censés ne faire aucune distinction de genre, cèdent à la discrimination lorsqu’ils s’en prennent à quelqu’un.Même un fou porte en lui une forte empreinte de messages préconçus. Après la prise de judo, elle a appelé les secours parce que
lui peinait à se relever.
M. B.