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    Post Élection Présidentielle Américaine

    A la une/International/U.S.A_La course à la Maison-blanche est lancée
    le 03.02.16 | 10h00

    Hillary Clinton et Donald Trump butent sur les réalités américaines

    La course à la Maison-Blanche a commencé le 1er février
    dans l’Iowa avec le premier caucus des primaires.

    Donald Trump et Hillary Clinton.jpg
    S’il y a bien une leçon à retenir de ces primaires, c’est qu’une élection n’est jamais jouée d’avance
    aux Etats-Unis. Alors que tout le monde donnait gagnant Donald Trump, c’est finalement Ted Cruz
    qui a remporté la première manche de la primaire républicaine. Le conservateur arrive en tête dans
    l’Iowa avec 28% des voix. «Ce soir, c’est une victoire pour les conservateurs courageux de tout
    l’Iowa, mais aussi de tout le pays», a affirmé le sénateur du Texas.

    Le favori des sondages, Donald Trump, n’arrive effectivement que deuxième (24%) dans cet Etat
    du Midwest, mais il ne s’avoue pas vaincu. «Nous continuerons pour gagner l’investiture républicaine
    et nous continuerons pour battre Hillary Clinton ou Bernie Sanders», a-t-il promis.
    Mais pour l’iconoclaste homme d’affaires, la pilule est difficile à avaler. Le candidat populiste
    des Républicains a non seulement raté son pari de se hisser en tête de ce premier vote déterminant
    pour la suite de la campagne, mais il n’a assuré que de justesse la seconde place. Il se retrouve talonné
    en effet de très près par Marco Rubio, le candidat latino-américain qui, dit-on,
    «pourrait créer la surprise par la suite».
    Chez les démocrates, le résultat est aussi décevant pour
    Hillary Clinton qui a aussi la faveur des sondages. La grande favorite du parti démocrate n’a pas pu faire
    nettement la différence par rapport à son rival socialiste Bernie Sanders, avec 49,7% contre 49,4%
    pour le candidat de «l’aile gauche». En réalité, Bernie Sanders n’a pas vraiment perdu. Il est possible
    de parler d’une égalité quasi parfaite. La course va donc être encore très longue. Le socialiste de 74 ans
    est donné gagnant lors de la prochaine primaire.
    Hillary Clinton devra donc se battre jusqu’au bout
    pour obtenir l’investiture démocrate. Malgré son âge (74 ans), Sanders inquiète l’establishment démocrate.
    «Son avance dans les sondages dans le New Hampshire, le 9 janvier, est relativement justifiée par
    la sociologie de cet Etat de la côte Est, voisin du Vermont. Son très bon score de l’Iowa l’est moins,
    et réveille le souvenir de la victoire aussi inattendue que prémonitoire de Barack Obama en 2008»,
    soutiennent certains spécialistes. Comme ce fut le cas pour l’actuel président américain, les jeunes
    apprécient Sanders, ce qui ne va pas sans provoquer des cauchemars à Mme Clinton.

    Pour le déstabiliser, Hillary Clinton attaque régulièrement le sénateur du Vermont sur son absence
    de plan de financement de son projet de sécurité sociale à l’européenne ou son manque d’expérience
    en politique étrangère. A quoi le vieux sénateur peut répondre qu’il n’a pas commis l’erreur, lui, de
    voter pour l’invasion de l’Irak en 2003. Bref, Sanders laisse entendre qu’il se battra jusqu’au bout
    et qu’il ne fera aucun cadeau à son adversaire. Pour autant, tout ne semble pas perdu pour Hillary.
    L’ancienne secrétaire d’Etat a une longueur d’avance parmi les cadres du parti démocrate.
    Malgré cela, Mme Clinton n’est toujours pas à l’abri d’une mauvaise surprise.

    Zine Cherfaoui



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    Post L’effet Sanders

    A la une/International/U.S.A_La course à la Maison-blanche est lancée
    le 16.02.16 | 10h00

    L’effet Sanders


    Par Ammar Belhimer
    [email protected]

    Sceptiques et pessimistes qui désespèrent des luttes sociales depuis la déferlante néolibérale
    des années 1990 en ont pour leurs frais. Qu’il s’agisse du retour avec succès
    d’une nouvelle génération de politiciens de gauche en Espagne et en Grèce avant
    la reddition de Tsipras, ou de la vague révolutionnaire qui se propage en Amérique latine,
    ou encore du regain de luttes syndicales partout ailleurs, la prise de conscience est évidente.
    La dernière surprise est venue de là où on s’attendait le moins : les Etats-Unis.
    En donnant le coup d’envoi des primaires démocrates et républicaines aux États-Unis,
    en vue de l'élection présidentielle du 8 novembre, l'Iowa a révélé un retour en force des jeunes
    en politique et l’éclosion de ce que tout le monde est unanime a qualifier déjà de
    «phénomène Sanders «, du nom du candidat démocrate – le sénateur «socialiste»
    du Vermont âgé de 74 ans -, qui talonne Hillary Clinton, sa rivale de démocrate l’establishment
    qui malgré son image de femme compétente ne suscite plus d’enthousiasme ou de sympathie,
    alors que des doutes planent sur son honnêteté.
    Après avoir fait avec elle score égale dans l’Iowa, il va la battre dans une autre primaire
    celle du New Hampshire, organisée mardi 9 février. Dans le New Hampshire, Bernie Sanders
    avait obtenu 60 % des suffrages, contre 39 % pour Mme Clinton.
    Même si au final les chances de Bernie Sanders d’accéder à la magistrature suprême dans l’antre
    du capital financier semble relever de l’impossible, il n’en demeure pas moins que le mouvement
    des Indignés contre Wall Street aura trouvé là une expression forte.
    Certes, Sanders n’a pas cartonné dans l’Iowa, mais il aura mis en mouvement une force capitale
    les jeunes, qui constituent plus de 80% de ses soutiens. Ils viennent de ce qu’on appelle
    «la génération millenium».Dans sa rivalité avec Sanders, Hillary Clinton vient d’enregistrer
    un soutien intellectuel de taille : celui du prix Nobel d’économique Paul Krugman qui estime
    que les promesses de Sanders sont irréalistes, en prenant appui sur l’échec de la réforme
    de l’assurance-santé dans le Vermont, le bastion de Sanders.
    Sanders évalue à 1 380 milliards de dollars par an (soit près 8 % du PIB des États-Unis)
    le coût de son plan.
    Le plan Sanders serait favorable aux travailleurs américains. Selon les calculs de
    Gerald Friedman (université du Massachussetts), une famille de quatre personnes
    gagnant 50 000 dollars par an (4 000 dollars par mois) paierait 466 dollars en impôts
    supplémentaires, mais économiserait plus de 12 000 dollars nets en frais de santé grâce
    à de meilleurs remboursements.Krugman assimile le plan de généralisation de
    l’assurance-maladie proposé par Sanders à «un petit peu semblable aux plans Républicains
    de baisses d’impôts» dans lesquels des gains farfelus pour les finances publiques sont
    attendus des baisses d’impôts.Sur la finance, autre thèse de prédilection de Sanders,
    Krugman ne soutient pas le retour au Glass-Steagall Act, c’est-à-dire une nette séparation
    entre banques d’affaires et banques de dépôts. Il y voit un risque majeur d’alimenter
    la «finance de l’ombre» (shadow banking) en poussant les banques à développer
    les activités risquées loin des zones les plus régulées.
    L'abrogation de la loi Glass-Steagall Act en 1999 (celle loi date de 1933) a aboli le mur,
    pare-feu, de séparation entre les banques de dépôts et les banques d’investissements,
    provoquant dans son sillage la ruine des petits épargnants, propriétaires et retraités.
    Au-delà du système de santé et de la finance, Sanders s’attaque aux questions politiques
    pour toucher du doigt la dépossession des Américains de leur pouvoir de décision dans
    le choix de ceux qui les gouvernent : «Les principaux obstacles au changement nécessaire,
    a-t-il expliqué, sont d'ordre politique. La réalité est que nous avons l'un des plus bas taux
    de participation de tous les grands pays de la planète parce que beaucoup de gens
    ont renoncé à la vie politique. La réalité est que nous qui ont un système de financement
    électoral assis sur la corruption, qui sépare les besoins et les désirs du peuple américain
    à partir de ce que le Congrès est en train de faire. Donc, à mon avis, ce que nous avons
    à faire est de mener une révolution politique pour que des millions de personnes
    qui ont abandonné la politique se lèvent et se battent, exigent un gouvernement qui
    nous représente et pas seulement une poignée de [contributeurs de campagne]».
    Martelant l’idée d’«un vrai changement», il a soutenu mardi dernier dans
    le New Hampshire : «Ce que les gens ont dit ici c’est que, compte tenu des énormes crises
    auxquelles notre pays est confronté, c’est juste trop tard pour [avoir] la même élite politique,
    la même élite économique.»Même s’il n’ira pas jusqu’au bout, l’effet Sanders sur Clinton
    est déjà manifeste : elle a gauchi son discours, soutenant notamment vouloir généraliser
    l’Obama Care, la fameuse assurance maladie pour 18 millions d’Américains démunis,
    et si la bataille avec Sanders continue, elle sera poussé à un vrai débat à gauche,
    axé sur des thèmes de société.D’autres intellectuels de renom sont moins critiques
    que Paul Krugman. «Pour Robert Reich, professeur à Berkeley et ancien ministre du
    Travail de Bill Clinton, les sceptiques ont tort : Sanders est un bon candidat, et
    il peut être élu Président des États-Unis», note Gilles Raveaux dans un excellent point
    de situation.Gilles Raveaux soutient par ailleurs que «si l’on en croit les intentions de vote,
    Sanders battrait aussi bien Trump que Cruz lors de l’élection présidentielle, réalisant
    à chaque fois de meilleurs scores face à eux qu’Hillary Clinton, qui serait notamment battue
    par Cruz selon les sondages actuels. Si l’on en croit les intentions de vote, Sanders
    battrait aussi bien Trump que Cruz lors de l’élection présidentielle Par ailleurs, même
    si le fait que les deux chambres du Congrès soient aux mains des Républicains est
    indéniablement un problème, Reich estime que les Démocrates auraient plus
    de chances de les reconquérir si la «révolution politique» proposée par Sanders
    était couronnée de succès.»Reich ne croit pas à l’aversion des Américains pour
    le socialisme, estimant que les États-Unis se caractérisent par un «socialisme des riches».
    Cette caractéristique du socialisme américain fait que les Afro-Américains ne votent pas
    pour lui : «Son électeur type est plutôt un Blanc marqué à gauche conduisant une Volvo
    et financièrement à l'aise», relève le «New York Times».
    Vu les pesanteurs du système, «Sanders fera douter le plus possible Hillary Clinton,
    = mais il ne semble pas pouvoir l’emporter au final.
    Il aura été le pot de terre contre le pot de fer.

    A. B.
    (*) Paul Krugman, Democrats, Republicans and Wall Street Tycoons, New York Times, 16 octobre 2015.
    (**) Gilles Raveaux, Croire au candidat Bernie Sanders, Alterécoplus, 29 janvier 2016,
    HTTP://WWW.ALTERECOPLUS.FR/CROIRE-AU...BERNIE-SANDERS


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    Post Trump déjà dans la peau de Président ?

    USA
    Trump déjà dans la peau de Président ?
    Publié le 10 - 05 - 2016

    Campagne n Le candidat républicain a annoncé hier lundi, qu'il avait choisi le gouverneur
    de New Jersey, Chris Christie, pour diriger son équipe de transition à la Maison-Blanche.

    «Le gouverneur Christie est une personne aux connaissances extrêmement solides et
    quelqu'un d'extrêmement loyal, qui a les outils et les ressources pour mettre en place
    une équipe de transition sans précédent», a déclaré M. Trump dans un communiqué.
    Cette équipe serait chargée de gérer la passation des dossiers avec l'administration du
    président Barack Obama, qui ne quittera la Maison- Blanche que début 2017 même si
    la présidentielle a lieu le 8 novembre.Donald Trump est désormais seul candidat républicain
    en lice dans la course à la Maison-Blanche, après les abandons de ses deux derniers rivaux,
    Ted Cruz et John Kasich la semaine dernière. Dans l'Indiana, Donald Trump avait remporté
    53% des voix républicaines contre le sénateur du Texas (37%), qui a annoncé dans la foulée,
    «le cœur lourd», qu'il suspendait sa campagne. Sans la présence de Ted Cruz, plus rien ne
    devrait ainsi, empêcher Donald Trump de remporter les neuf primaires restantes... et de devenir
    le candidat républicain à la présidence. L'investiture de Donald Trump, de ce fait, ne semble plus
    qu'une formalité. Au terme d'une campagne extraordinaire de dix mois et demi, Donald Trump
    a ainsi éliminé 16 candidats plus qualifiés les uns que les autres, des gouverneurs, sénateurs
    et chefs d'entreprise dont les compétences n'ont pu rivaliser avec ce qui a justement fait le succès
    de l'homme d'affaires : son absence totale d'expérience politique, le New-Yorkais de 69 ans
    n'ayant jamais exercé de mandat électif. «Nous allons gagner en novembre, nous allons gagner
    gros et ce sera l'Amérique d'abord», avait déclaré Donald Trump lors d'un discours à la tour Trump,
    à New York, entouré de sa famille. «Nous nous attaquons maintenant à Hillary Clinton. Elle ne
    peut pas être une bonne présidente». Malgré des millions de dollars de dépenses et l'appui de
    personnalités conservatrices, le front anti-Trump, formé d'intellectuels, d'anciens républicains et
    de groupes d'intérêts, n'a pas trouvé de porte-flambeau efficace. Ces derniers mois, Donald Trump
    a enchaîné les victoires sans jamais adoucir son ton ni changer de tactique. Omniprésent sur
    les chaînes d'information, il s'est présenté comme un négociateur hors pair, promettant de rétablir
    le rang des Etats-Unis sur la scène internationale. Cependant, en cas de duel Clinton-Trump
    à la présidentielle, Hillary Clinton partirait favorite. Elle recueille 47% des intentions de vote
    des Américains contre 40,5% pour Donald Trump, selon la moyenne des six derniers sondages réalisés.
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    Re : Élection Présidentielle Américaine

    et maintenant un match entre les deux.

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    Post Donal Trump sera officiellement désigé candidat républicain à la présidentielle

    Donal Trump sera officiellement désigé candidat républicain à la présidentielle

    Donald Trump prend la défense de sa femme
    Laure CosteyLaure Costey
    mardi 19 juillet 2016 à 16:33

    LE CANDIDAT PENSE QU’HILLARY CLINTON
    EST RESPONSABLE D’UN COMPLOT



    Le discours de Mela*nia Trump hier lors de la convention des Répu*bli*cains
    a provoqué un véritable scandale aux États-Unis. L’épouse de Donald Trump
    est accusée d’avoir plagié les mots de Michelle Obama, mais le candidat pense,
    lui, que sa femme est victime d’un terrible complot.
    Jamais il ne concède une erreur.
    Même face au pire des mensonges, Donald Trump préfère céder à la théo*rie du
    complot plutôt que de recon*naître ses fautes. Et même quand il n’est pas
    directement attaqué, le candidat du parti Républicain essaye de s’en sortir avec
    une pirouette farfelue. Il faut avouer que lundi, tandis qu’il goûtait enfin au plaisir
    d’être adoubé par son parti pour la course à la Maison Blanche, son épouse Mela*nia Trump a commis une lourde erreur. Son discours de soutien à son tendre époux était
    en réalité une pale copie de mots déjà écrits pour Michelle Obama. De fins
    observateurs se sont rendus compte de la masca*rade et, depuis, la presse américaine
    se déchaîne contre la potentielle future First lady. Mais comme prévu, Donald Trump a volé au secours de son épouse accu*lée. Le direc*teur de campagne du Républicain,

    Paul Mana*fort, a déclaré à CNN que “Mela*nia Trump partage beaucoup de valeurs
    avec Michelle Obama et elle a donc utilisé quelques termes communs”. La femme de Donald Trump aurait tout simple*ment “travaillé avec des auteurs qui se sont inspirés
    de la beauté et de la vie de Mela*nia pour écrire ce discours. Cependant,
    Paul Mana*fort refuse totalement d’avouer un plagiat qu’il juge “fou” et accuse même
    le parti adverse d’être respon*sable de cette masca*rade. “Encore une fois, tout ceci
    est un exemple de
    ce qui se passe quand une femme ose menacer Hillary Clinton
    celle-ci cherche alors
    à la rabaisser et la mettre à terre” lance le proche collaborateur
    de Donald Trump. ,
    Une manière détour*née d’ac*cu*ser la candidate démocrate d’être responsable d’une cabale menée contre Mela*nia Trump. Le Républicain persiste et
    signe sur le terrain du complot, mais il se peut qu’il regrette amèrement en coulisse ce nouveau faux-pas dans sa campagne.
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    Post Le parti démocrate éclaboussé par un scandale

    Le parti démocrate éclaboussé par un scandale

    C’est mal parti pour Hillary Clinton et les démocrates
    le 26.07.16|10h00

    Ça va mal au Parti démocrate américain. Alors que celui-ci a ouvert hier sa convention,
    à Philadelphie, durant laquelle Hillary Clinton doit être officiellement désignée
    comme la candidate démocrate à l’élection présidentielle, sa présidente,



    Debbie Wasserman Schultz, a présenté sa démission. Elle paie la fuite
    d’e-mails internes, révélée vendredi par WikiLeaks, dont certains semblent
    indiquer que les hauts responsables du parti ont pris fait et cause pour
    Hillary Clinton contre son rival Bernie Sanders durant la primaire démocrate.
    Ce sont plus de 20 000 messages qui ont été publiés par WikiLeaks.

    En juin, la presse avait déjà appris que des pirates informatiques russes avaient
    volé des documents aux démocrates. Pour l’entourage d’Hillary Clinton, ce sont
    ces hackers qui se seraient procuré ces messages «pour aider Donald Trump».
    Mais le contenu de ces e-mails est aussi embarrassant. Des responsables y
    débattent de différentes stratégies pour affaiblir la campagne de Bernie Sanders, notamment en mettant en doute le fait qu’il croit en Dieu. Dans un message,
    la présidente du parti, Debbie Wasserman Schultz, a même traité un proche de
    Bernie Sanders de «maudit menteur».
    Plutôt que de polémiquer, le sénateur du
    Vermont a préféré calmer le jeu pour laisser toutes ses chances à Mme Clinton.
    Il a salué la décision de Debbie Wasserman Schultz de démissionner et admonesté
    les ténors démocrates. «Les dirigeants du parti doivent toujours rester impartiaux
    dans le processus des primaires présidentielles, ce qui ne s’est pas produit en 2016»,
    s’est-il contenté de déclarer. Bernie Sanders semblait satisfait de ce dénouement et profitera de la tribune de la convention pour continuer à propager son appel aux
    jeunes à s’impliquer en politique pour poursuivre la «révolution» amorcée
    avec sa candidature.

    Moscou pointé du doigt
    De son côté, l’entourage d’Hillary Clinton s’est publiquement étonné que ces messages soient publiés quelques jours seulement avant la convention, rappelant que des groupes liés aux autorités russes avaient été pointés du doigt pour le grave piratage du parti démocrate, révélé le 14 juin. Robby Mook, directeur de campagne d’Hillary Clinton,
    s’est dit «troublé» que des «experts estiment que les Russes diffusent ces courriels
    dans le but d’aider Donald Trump», sous-entendant que Moscou essayait d’influencer
    les élections américaines. Il a fait le lien avec la déclaration de Donald Trump sur
    l’Otan, la semaine dernière, lorsqu’il a dit que sous sa présidence, les Etats-Unis n’interviendraient pas automatiquement pour protéger les Etats baltes en cas
    d’agression.
    «Tout cela mis bout à bout est troublant», a dit Robby Mook à CNN.
    Une accusation dénoncée par le directeur de campagne de Donald Trump,
    Paul Manafort. Le candidat républicain à la Maison-Blanche, dont la propre convention d’investiture la semaine dernière fut marquée par les incidents et les polémiques,
    a ironisé toute la journée de dimanche à propos du scandale démocrate sur
    twitter. «Si la convention républicaine avait explosé avec des courriels, avec la
    démission du chef et les critiques d’un poids lourd (Bernie), les médias se
    seraient déchaînés», a-t-il dit.

    Trump à la tête des sondages
    Quoi qu’il en soit, la polémique pourrait continuer dans les prochains jours, risquant d’assombrir l’investiture d’Hillary Clinton, qui prononcera son grand discours le dernier
    soir, jeudi. La présidente par intérim du Parti démocrate, Donna Brazile, a prévenu
    que des milliers d’autres messages seraient vraisemblablement publiés prochainement,
    car les hackers ont récupéré l’ensemble des messages du parti. «Il y a beaucoup de
    choses qui vont nous forcer à présenter des excuses», a-t-elle admis dimanche.

    C’est donc plutôt mal parti pour Hillary Clinton, surtout qu’un sondage CNN/ORC Poll, conduit entre les 22 et 24 juillet auprès de 1001 personnes en âge de voter, dresse
    un tableau de l’opinion aussi pénible pour la démocrate Hillary Clinton que porteur
    d’espoir pour le candidat républicain Donald Trump. Celui-ci convainc désormais
    davantage les Américains que sa rivale, pourtant longtemps dominatrice dans
    la course à la fonction suprême.


    Aniss Z.
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    Post Donald Trump exploite le rebondissement du «scandale» des e-mails d’Hillary Clinton


    Donald Trump exploite le rebondissement du
    «scandale» des e-mails d’Hillary Clinton


    Présidentielle américaine
    le Lundi 31 Octobre 2016

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    Hillary Clinton face à Donald Trump lors du second
    débat présidentiel, le 9 octobre

    Donald Trump a intensifié samedi ses attaques visant l’intégrité
    d’Hillary Clinton, à la faveur de la relance surprise par le FBI de
    l’affaire, pourtant classée en juillet, de la messagerie personnelle de
    l’ex-secrétaire d’Etat. Mais le camp Clinton, pris de court la veille par
    l’annonce du directeur du FBI James Comey que de nouveaux
    messages ont été découverts et devaient être examinés par les
    enquêteurs, a contre-attaqué en l’accusant d’alimenter des rumeurs
    sans fondement à seulement dix jours de la présidentielle.
    «C’est le
    plus grand scandale politique depuis le Watergate, et tout le monde
    espère que justice sera enfin rendue», a affirmé Donald Trump samedi,
    cité par l’AFP lors de réunions publiques à Golden, dans le Colorado,
    puis à Phoenix, dans l’Arizona. Le Watergate est le scandale politique
    qui a fait tomber en 1974 le président Richard Nixon. «Un vote pour
    Hillary est un vote pour soumettre notre Etat à la corruption publique»,
    a déclaré le milliardaire.
    Il a accusé Hillary Clinton d’avoir promis à
    l’actuelle ministre de la Justice, Loretta Lynch, de la reconduire à son poste, sous-entendu en échange du classement des poursuites contre elle.
    «Il est plutôt étrange qu’une chose pareille ait été publiée, avec si peu
    d’informations, juste avant une élection», a dénoncé un peu plus tard
    Hillary Clinton lors d’un meeting à Daytona Beach, en Floride (sud-est).
    «En fait, ce n’est pas seulement étrange, c’est sans précédent et c’est
    profondément inquiétant, car les électeurs méritent les faits dans leur
    ensemble.
    Nous avons donc appelé le directeur Comey à expliquer tout
    et tout de suite, à tout mettre sur la table», a-t-elle ajouté. Vendredi,
    James Comey a envoyé une lettre de trois paragraphes à des responsables
    du Congrès, à majorité républicaine, pour les informer que, dans une
    enquête distincte, des messages potentiellement «pertinents» à l’enquête
    close sur Hillary Clinton en juillet avaient été découverts. Ces milliers de
    nouveaux messages, dont le contenu reste un mystère entier, ont selon
    des médias été découverts sur un ordinateur portable d’Huma Abedin et
    de son mari Anthony Weiner.
    Cette proche d’Hillary Clinton, membre de
    son cabinet au département d’Etat, s’est séparée en août de son mari, qui
    fait l’objet d’une enquête distincte pour l’envoi de messages à caractère
    sexuel à une mineure. Citant des informations de presse, John Podesta,
    directeur de l’équipe de campagne Clinton, a affirmé qu’il était fort possible
    que les messages retrouvés soient seulement des copies de ceux dont le FBI
    est déjà en possession.
    Plusieurs influents sénateurs démocrates, dont
    Dianne Feinstein, ont d’ailleurs écrit samedi à J. Comey pour qu’il leur indique
    combien de messages étaient concernés, et que faisaient les enquêteurs pour
    déterminer le nombre de «doubles». Mais cela changera-t-il le dénouement de
    la course ? Hillary Clinton estime que les électeurs se sont déjà fait une
    opinion sur cette affaire à tiroirs, mais elle craint que la clameur médiatique ne démobilise ses supporters.
    «Nous ne pouvons rien prendre pour acquis», a
    indiqué l’ancienne secrétaire d’Etat en Floride, en faisant appel aux groupes démographiques qui forment la base démocrate : «Car la stratégie de Donald
    Trump est simple. Elle consiste à ce que les femmes n’aillent pas voter, ou les
    jeunes, ou les personnes de couleur. Ou encore à ce que beaucoup d’hommes intelligents n’aillent pas voter».
    La candidate démocrate est en tête dans les
    sondages, alors que plus de 20 millions d’Américains ont déjà voté de façon
    anticipée. Avant vendredi, certaines enquêtes d’opinion montraient toutefois
    un resserrement de la course. L’objectif de cet avant-dernier week-end avant
    le jour du vote est d’inciter les électeurs à se rendre aux urnes, ce qui est déjà
    possible dans une trentaine d’Etats américains dont la Floride.













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    Post À J - 1, Hillary Clinton se positionne en "présidente de tous les Américains"

    À J - 1, Hillary Clinton se positionne en "présidente de tous les Américains"

    Modifié le 07/11/2016 à 19:26
    Publié le 07/11/2016 à 18:44

    Alors que les sondages placent les deux candidats au coude-à-coude,
    la démocrate veut convaincre et donne 4 derniers meetings en 24 heures.
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    « Faites pour Hillary ce que vous avez fait pour moi », s'est exclamé lundi
    dans le Michigan le président américain Barack Obama, la veille de l'élection
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    de son successeur, dans une réunion publique de soutien à la candidate
    démocrate Hillary Clinton. « Vous avez l'occasion d'élire la première
    femme présidente ! » a ajouté le président américain devant des partisans
    de la candidate qui scandaient le slogan « Yes, we can ! » de sa propre
    campagne présidentielle en 2008. La présidente de tous les Américains,
    même « ceux qui votent contre moi » : c'est sur une note positive
    qu'Hillary Clinton a lancé lundi la dernière journée de campagne avant le
    vote de mardi, au départ d'un dernier périple de 3 300 kilomètres qui
    l'emmènera jusqu'au milieu de la nuit. « J'ai du travail à faire pour
    rassembler le pays », a-t-elle reconnu, sur le tarmac de l'aéroport régional
    de Westchester, non loin de son domicile de Chappaqua, près de New York.
    Elle est arrivée tout sourire, dans un tailleur pantalon rouge, en pleine
    conversation sur son smartphone avec sa petite-fille de deux ans. Respectant
    la tradition des candidats à la Maison-Blanche, elle a pris une photo de groupe
    avec les journalistes devant son avion, un Boeing 757 orné d'un « H » et de
    son slogan, « Stronger Together » (plus forts ensemble), et qui est devenu sa
    seconde maison depuis septembre. Elle n'a toutefois pu s'empêcher d'accuser
    son adversaire d'avoir « exacerbé » les divisions au sein des États-Unis. Mais a
    promis « Nous accomplirons énormément. »
    Les yeux rivés sur les sondages
    Hillary Clinton avait quatre villes, quatre bastions démocrates, sur l'itinéraire
    de son 575e et dernier jour de campagne : d'abord Pittsburgh, en Pennsylvanie ;
    puis Grand Rapids dans le Michigan, où Donald Trump menace et ira lui-même
    lundi soir ; Philadelphie en soirée, avec le couple Obama et le chanteur légendaire
    Bruce Springsteen ; et enfin un meeting de minuit à Raleigh, en Caroline du
    Nord, avant de rentrer dormir à New York. « Nous travaillerons jusqu'à ce que
    la dernière voix soit comptée », a-t-elle assuré lundi. La candidate de 69 ans n'a
    pourtant pas bousculé ses habitudes. Les quatre meetings de lundi représentent l'exception, plutôt que la règle. En 2012, le même jour, Mitt Romney organisait
    cinq meetings, et c'est aussi le nombre de réunions électorales de Donald Trump,
    qui a également frénétiquement parcouru les États-Unis dimanche jusque tard
    dans la nuit. Telle est l'image de cette fin de campagne : d'un côté, un challenger
    qui met les gaz pour terminer sur un coup de théâtre. De l'autre, une candidate
    rodée et qui n'aime pas les surprises, calibrant méthodiquement ses déplacements,
    les yeux rivés sur les sondages.
    « La colère n'est pas un programme »
    D'aéroport en aéroport, la caravane de dizaines de personnes qui suit la candidate (policiers lourdement armés du Secret Service, collaborateurs, presse) a vu depuis
    72 heures défiler les tours de Philadelphie, les ponts en acier de Pittsburgh, les
    palmiers de Miami ou le stade de football américain de Cleveland. Ses foules à elle
    ne peuvent rivaliser avec celles de Donald Trump. Alors les metteurs en scène du
    camp Clinton soignent les décors, pour créer des événements télégéniques.
    Le républicain sait improviser en un tournemain des meetings dans des salles de
    sport de 10 000 spectateurs ou des hangars d'aéroports. Chez Clinton, c'est un
    petit marché couvert au toit de métal et de verre, paré de drapeaux, qui a par
    exemple accueilli vendredi à Détroit 4 000 supporteurs, sous un soleil couchant.
    « Ma mère me disait toujours : la colère n'est pas un programme », a-t-elle
    expliqué, dénonçant Donald Trump. « Râle, exprime-toi, mais ensuite retrousse
    tes manches, et au travail. » Dans la salle, l'auditoire lui est acquis. Mais ils sont en
    partie venus pour conjurer leurs angoisses, face aux sondages et à la perspective
    de l'après-élection. « J'ai peur que les partisans de Trump se rebellent, ils sont
    ignorants ! » s'énerve Tina Gloss, actrice de 47 ans, à Détroit.
    Finir sur une note d'optimisme
    Dans les cafés où elle s'arrête, Hillary Clinton dit « j'ai besoin de vos prières », et
    répète en boucle : « Allez voter, j'ai besoin de vous. » Après avoir éreinté pendant
    des semaines le passé et la personnalité de son adversaire républicain, elle a modifié
    son discours type pour achever sur une note d'optimisme ce qui pourrait être la
    dernière campagne électorale de sa vie, en cas de défaite mardi. Mais aucun de ses discours ne serait complet sans une plaisanterie devenue rituelle.« Avez-vous vu les
    trois débats ? » demande systématiquement la candidate à ses partisans, ajoutant
    dans un sourire satisfait « J'ai passé quatre heures et demie à côté de Donald Trump, prouvant une fois pour toutes que j'avais l'endurance requise pour être présidente ! »


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    Re : Élection Présidentielle Américaine

    Bon voilà le dénouement, Trump vainqueur!!!

    Voilà qu'en on est trop confiant.

    Ce qui est le plus inquiétant avec ce résultat c'est qu'un type avec la personnalité de Trump va diriger l'une des puissances mondiales.

    Si ce genre de type aurait remporter des élections au Zambie, en Ouzbékistan, aux Pays-Bas, etc ça ne poserait pas de problèmes mais là on parle des USA!!!

    Après le choix des américains était compliqué choisir entre la peste et le choléra, le choix était difficile.

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    Un poids lourd supporté par un groupe devient un poids plume
    Il vaut mieux que l’œil ne voit pas pour que le cœur ne s'attriste pas.
    Il y a cinq degrés pour arriver à être sage : se taire, écouter, se rappeler, agir, étudier ...


    S'aimer soit même c'est se lancer dans une histoire d'amour qui durera toute la vie.

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    Post Élection Présidentielle Américaine

    Citation Envoyé par kobayachi Voir le message
    Bon voilà le dénouement, Trump vainqueur!!!

    Voilà qu'en on est trop confiant.

    Ce qui est le plus inquiétant avec ce résultat c'est qu'un type avec la personnalité de Trump va diriger l'une des puissances mondiales.

    Si ce genre de type aurait remporter des élections au Zambie, en Ouzbékistan, aux Pays-Bas, etc ça ne poserait pas de problèmes mais là on parle des USA!!!

    Après le choix des américains était compliqué choisir entre la peste et le choléra, le choix était difficile.

    Bonsoir ; je suis tout à fait d'accord mais sachez que le peuple est
    fatigué des promesses , l'injustice etc... c'est un vote sanction et tu
    me donne l'opportunité pour la fameuse citation d'Enzo de "Woody Allen"
    [Si Dieu existe,j'espère qu'il a une bonne excuse] je l’identifie beaucoup
    plus au temps car je crois en lui c'est le véritable juge .
    Bon courage.
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