USAPublié le 10 - 05 - 2016
Trump déjà dans la peau de Président ?
Campagne n Le candidat républicain a annoncé hier lundi, qu'il avait choisi le gouverneur
de New Jersey, Chris Christie, pour diriger son équipe de transition à la Maison-Blanche.
«Le gouverneur Christie est une personne aux connaissances extrêmement solides et
quelqu'un d'extrêmement loyal, qui a les outils et les ressources pour mettre en place
une équipe de transition sans précédent», a déclaré M. Trump dans un communiqué.
Cette équipe serait chargée de gérer la passation des dossiers avec l'administration du
président Barack Obama, qui ne quittera la Maison- Blanche que début 2017 même si
la présidentielle a lieu le 8 novembre.Donald Trump est désormais seul candidat républicain
en lice dans la course à la Maison-Blanche, après les abandons de ses deux derniers rivaux,
Ted Cruz et John Kasich la semaine dernière. Dans l'Indiana, Donald Trump avait remporté
53% des voix républicaines contre le sénateur du Texas (37%), qui a annoncé dans la foulée,
«le cœur lourd», qu'il suspendait sa campagne. Sans la présence de Ted Cruz, plus rien ne
devrait ainsi, empêcher Donald Trump de remporter les neuf primaires restantes... et de devenir
le candidat républicain à la présidence. L'investiture de Donald Trump, de ce fait, ne semble plus
qu'une formalité. Au terme d'une campagne extraordinaire de dix mois et demi, Donald Trump
a ainsi éliminé 16 candidats plus qualifiés les uns que les autres, des gouverneurs, sénateurs
et chefs d'entreprise dont les compétences n'ont pu rivaliser avec ce qui a justement fait le succès
de l'homme d'affaires : son absence totale d'expérience politique, le New-Yorkais de 69 ans
n'ayant jamais exercé de mandat électif. «Nous allons gagner en novembre, nous allons gagner
gros et ce sera l'Amérique d'abord», avait déclaré Donald Trump lors d'un discours à la tour Trump,
à New York, entouré de sa famille. «Nous nous attaquons maintenant à Hillary Clinton. Elle ne
peut pas être une bonne présidente». Malgré des millions de dollars de dépenses et l'appui de
personnalités conservatrices, le front anti-Trump, formé d'intellectuels, d'anciens républicains et
de groupes d'intérêts, n'a pas trouvé de porte-flambeau efficace. Ces derniers mois, Donald Trump
a enchaîné les victoires sans jamais adoucir son ton ni changer de tactique. Omniprésent sur
les chaînes d'information, il s'est présenté comme un négociateur hors pair, promettant de rétablir
le rang des Etats-Unis sur la scène internationale. Cependant, en cas de duel Clinton-Trump
à la présidentielle, Hillary Clinton partirait favorite. Elle recueille 47% des intentions de vote
des Américains contre 40,5% pour Donald Trump, selon la moyenne des six derniers sondages réalisés.