Le juge Marc Trévidic ? Un adepte de la… … Randonnée en haute montagne ! A l’issue de la communication téléphonique entre Sellal et Hollande, nous nous sommes tous posé la seule question qui vaille vraiment d’être posée : mais où est donc passé Abdekka ? Où est … encore passé El Prizidan ? Je crois bien que nous sommes le seul pays au monde à ne pas savoir exactement où se niche son chef de l’Etat. Des disparitions qui nous bouffent littéralement la vie. Prenez le pauvre Sellal. Il avait sûrement un tas de choses plus intéressantes à faire que de répondre au coup de fil d’un des plus gros payeurs de rançons de la planète, François Casanova. Heureusement que Si Abdelmalek est une personne polie. Sinon, il lui aurait dit son fait à Flamby qui lui susurrait au téléphone que «la France vous confirme qu’elle ne paie pas de rançons aux terroristes, comme à chaque fois». Et en plus, s’il n’y avait que Sellal dérangé en plein boulot à cause de l’absence de Boutef’. Non, bien sûr ! Y a nous. Au début, on nous bourrait le mou en nous diffusant des extraits vidéo montrant pendant quelques secondes le Raïs travaillant, recevant et tétant goulûment un micro-ampli. Mais depuis Canal Plus et les fleurs rouges qui deviennent roses, nous avons appris à nous méfier de ces images bidouillées. Tu me montrerais aujourd’hui Abdekka tenant l’édition du jour d’El Moudjahid et la feuilletant sous le portique d’El-Mouradia que je n’y croirais pas une seconde. J’en suis à ce point. Et vous aussi, je suppose. Nous n’arrivons plus à mettre la main sur notre aimé chef de l’Etat. Et fait remarquable, il n’a jamais été aussi insaisissable que depuis qu’il est malade. Pour un grand convalescent, qu’est-ce qu’il bouge mon ami ! La France. La Suisse. Un peu moins la France à cause des grèves. Un peu plus la Suisse parce que la grève en Suisse est soumise à référendum. Et de temps à autre, il va même plus loin que la Suisse et la France. Il part. Mais, faut bien comprendre, il part vraiment. Il décolle plusieurs jours de suite, sans qu’aucune tour de contrôle terrestre ne puisse le tracer ni le suivre. Puis, il revient. Sur terre. Et repart aussitôt. En France. Puis, en Suisse. C’est épuisant à la longue ! Et c’est surtout pour ça qu’il y a cette queue monstre au Palais avec des ambassadeurs étrangers attendant de lui remettre leurs lettres de créance. On me dit à l’oreille que beaucoup de ces excellences ont vieilli dans la salle d’attente. Deux ou trois seraient même morts. Et lui est encore vivant. Vivant où, je suis incapable de vous le dire, mais vivant. C’est déjà ça de le savoir ! «Allô ? Allô ? Monsieur Sellal ? C’est encore moi, François…» Je fume du thé je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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