Saâdani de retour de La Mecque. Même la…
… Grue n’en a pas voulu !Le «janvierisme» est devenu une maladie honteuse depuis la mise à la retraite du général Toufik. De plus en plus d’écrivaillons, de «vagissements d’encre» de «substrats Stabylo de contrefaçon chinoise» se découvrent sur le tard, soudain-tout-à-coup-subitement, le courage de dénoncer les officiers janvieristes, l’arrêt du processus électoral (sic) et célèbrent à leur manière la fin d’une époque. L’époque de l’écrasement de la vermine FIS, de ses démembrements politiques et militaires, je l’ai célébrée, je la célèbre et la célébrerai jusqu’à mon dernier souffle. Ce moment béni de la République, je ne le lie pas uniquement au général Toufik. Mais je le lie aussi à lui. Lui et d’autres «janvieristes» devenus en octobre 2015 des traîtres, de la chair à pénitencier. Manquerait plus que ça ! Toufik a fait des fautes ? Il a ramené, avec d’autres, Boutef ? Il a reconduit Boutef’ ? Il a trahi ceux qui pensaient que le deuxième mandat serait le dernier ? Peut-être. Mais est-ce une raison suffisante, un motif… honnête pour remonter en aigreur jusqu’à l’arrêt du processus de fraude généralisée du FIS en 1991 ? Pour se lamenter que l’ANP, l’armée de l’époque, pas celle des vareuses-pâtisseries-viennoiseries, soit intervenue pour fermer la porte à Abassi et à Belhadj ? Encore deux ou trois ouvertures de journaux bruissant électroniquement de leurs retournements de vestes usées jusqu’au dernier octet de mémoire, encore quatre ou cinq interviews faxées du plus vieux parti suisse d'opposition et l’on exigera des patriotes de rendre les armes à Mezrag ! Au DRS et aux troufions des compagnies d’appelés d’expier leur sauvegarde d’une Dawla non islamiste. Va te faire voir ! Al-Djazaïr est aujourd’hui une contrée où les filles et les garçons vont encore à l’école par le fait, grâce à Toufik, à Nezzar, à Touati, à Djouadi, à Athmane, à Boulahyia, à Sellami et aux enseignantes martyres de Bel-Abbès. Et je refuse de m’attabler à ce banquet qui vient d’être dressé ces dernières heures et où, pour avoir droit de continuer à manger, il faut cracher sur les janvieristes. Janvieriste civil hier. Janvieriste civil aujourd’hui. Mieux encore ! Je serai, jusqu’à l’extinction totale de mon cynisme et de ma méchanceté professionnelle, de corps et avec ceux qui ont pensé, mené et accompli l’arrêt brutal du processus de fraude électorale du FIS. Qu’ils aient eu raison ou tort, pour paraphraser Boumediène sur la question palestinienne. Et en sus, moi, j’y ajoute ma petite touche perso : je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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