TV Privées en Algérie

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Les télévisions privées et les législatives 2017.

Les législatives approchent avec en prévision une bataille audiovisuelle acharnée. Lors de son dernier message de communication, l'Arav avait clairement indiqué que les chaînes privées installées en Algérie n'ont pas le droit d'inviter des chefs de partis et de faire la promotion pour un candidat aux législatives. Cette décision s'est vérifiée avec l'arrêt de diffusion de la première chaîne partisane FLN TV. Cette décision a été prise suite à des conseils juridiques de certains experts qui ont estimé que si le FLN lance une chaîne cela impliquerait le lancement d'une série de chaînes de télévision pour la période électorale des législatives de 2017. La machine du FLN ne bénéficiera pas donc de télévision, en tout cas pas pour le moment. L'Arav qui reste déterminée à barrer la route aux commerçants de l'image, n'entend pas se laisser faire. Le FLN avait voulu lancer une chaîne de télévision pour justement améliorer l'image du parti ternie par les nombreuses vidéos portant atteinte au SG du FLN, Djamel Ould Abbès. Ce n'est pas la première fois que l'ex-parti unique voulait lancer une chaîne de télévision. A l'époque, un projet avait été validé par Belkhadem, c'était El Amel TV. Plusieurs journalistes de l'Entv, militants au FLN, étaient derrière l'élaboration de ce projet. En fait, les partis politiques veulent tester l'apport des télévisions satellitaires, qui avaient constitué un grand soutien lors de l'élection présidentielle. Les chaînes du candidat Bouteflika, Wiam TV et celle de Ali Benflis avaient servi notamment pour diffuser les images et les discours des candidats dans les différentes wilayas. Les membres du RND avaient également l'intention de lancer une chaîne de télévision, mais Ouyahia s'est opposé. Les partis politiques veulent utiliser les moyens technologiques pour essayer d'améliorer leur image et surtout mettre un terme à la propagande de la concurrence. Même les islamistes bénéficient de l'appui des télévisions privées. La chaîne El Bilad TV a déjà commencé à faire campagne pour son candidat Amar Ghoul. Le propriétaire de la chaîne El Bilad serait proche du parti TAJ. Mais les partis et même certains candidats ont trouvé la parade pour éviter les critiques des chaînes privées comme Ennahar TV qui s'est spécialisée dans la destruction de la réputation de certains candidats. Mais s'il y a un élément que redoutent les candidats aux législatives, ce sont les réseaux sociaux. Les dérapages et les gaffes des candidats peuvent être largement diffusés sur les réseaux et même repris par les médias électroniques, constituant un danger permanent pour les partis et leurs candidats.

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Les raisons du succès d'El Haddaf TV

Comment faire de l'audience sans acheter les droits des matchs de la CAN? Ben, en parlant le langage populaire! C'est la stratégie adoptée par la chaîne privée d'El Haddaf TV. Faire de la «télévision radio» (autrement dit parler, parler et parler sans image). Une stratégie audiovisuelle déjà utilisée par les chaînes égyptiennes durant ces dernières années, avec les nouvelles chaînes privées comme Dream, ou encore CBC et El Hayat. C'était l'occasion pour des anciennes stars du football égyptien comme le gardien Choubair de s'illustrer. Chez nous, la chaîne El Haddaf TV a trouvé la parade en faisant appel à deux stars du football algérien: Rabah Madjer et surtout Ali Bencheikh. C'est notamment ce dernier qui apporta de l'audience avec ses interventions un peu décalées. Bencheikh qui n'a jamais été invité sur un plateau de sport de l'Entv, rattrape son retard d'audience, et il est devenu l'analyste sportif le plus regardé en Algérie, malgré ses controverses et ses polémiques. En fait Ali Bencheikh, s'est surtout illustré pour son langage cru, direct et sans protocole. Un style totalement différent de celui de Rabah Madjer, qui fait toujours attention à ce qu'il dit. Les deux hommes sont la rencontre entre l'élégance et la simplicité. L'émission «Farik edouali» qui regroupe les deux stars est devenue la meilleure émission de débat et d'analyses sportifs diffusée en Algérie. Elle dépasse sur ce stade, les plateaux organisés par la chaîne Ennahar TV, Echourouk TV et Dzair TV. Les trois chaînes qui possèdent des rédactions sportives, ont fait l'erreur de ne pas tenir une émission avec des experts payés à longueur d'année. C'est d'ailleurs la force d'El Haddaf TV qui a installé dans la durée l'émission avec le duo Bencheikh-Madjer. Même si le niveau est parfois bas, le langage plaît à des milliers de personnes. On est loin de la langue de bois de l'Entv, où les invités doivent parler l'arabe classique «El fosha» (les expressions françaises sont totalement interdites). Sur El Haddaf TV en revanche, on parle «daridja» et même en français. Aucune barrière linguistique ou politique n'est placée. C'est d'ailleurs l'avantage qu'offre l'émission d'El Haddaf TV. On peut critiquer des responsables, des politiques et faire des révélations, ce qui n'était pas possible dans le passé sur les plateaux de télévision de l'Entv. Ce succès a même poussé la chaîne à diffuser en direct sur YouTube l'émission. Ce qui offre une possibilité à des milliers de personnes de regarder l'émission sans passer par le canal satellitaire habituel. Mais le handicap de la chaîne c'est de compter sur une seule émission pour garder en ligne ses téléspectateurs.

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Raouraoua piégé par la chaîne Ennahar TV (Vidéo)

Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua est dans de beaux draps suite au démenti qu’il a publié concernant, dit-il, des propos qui lui ont été attribués par la chaîne TV privée Ennahar. Mardi soir, cette chaîne avait rapporté sur son file d’information qui défile au bas de l’écran du poste de télévision que le président de la FAF a déclaré en exclusivité à la chaîne qu’il ne démissionnera pas et qu’il n’a de compte à rendre à personne. Il a également traité ceux qui le critiquent de «racailles et de menteurs», selon a chaîne Ennahar. Cela n’a pas été du goût de Raouraoua qui a réagi en publiant ce mercredi un communiqué sur le site internet officiel de la FAF dans lequel il est mentionné que l’élimination précoce de l’équipe nationale à la CAN-2017 du Gabon est dû à une «campagne de presse haineuse», ajoutant que jusqu’alors, il s’est «abstenu de réagir à cette campagne incompréhensible, démesurée et calomnieuse».
Au sujet des déclarations publiées par la chaîne TV Ennahar, Raouraoua a précisé qu’il s’agit d’une «affabulation et un grossier mensonge des auteurs de cette bêtise».
Le communiqué de la FAF a amené la chaîne Ennahar à réagir et porter l’affaire devant la justice. Pour Ennahar «Raouraoua a menti et, plus grave encore, il proféré des menaces à l’encontre du journaliste d’Ennahar qui l’a critiqué». La chaîne s’est basée sur les conseils de son avocat, lequel a qualifié les propos de Raouraoua de «diffamation».
Voulant décrédibiliser la chaîne Ennahar Tv, Raouraoua a également accordé des entretiens aux autres télévisions privées Echourouk Tv, El bilad Tv et Dzair News afin de démentir les propos de la chaîne Ennahar Tv. Mais c’était une très mauvaise idée, puisque Ennahar a sorti les propos enregistrés par téléphone à son insu.


Pour rappel, cette polémique est née de l’élimination de l’équipe nationale de football à la CAN-2017, après deux nuls concédés devant le Zimbabwe et le Sénégal (2-2) et une défaite contre la Tunisie (2-1). Affecté par ces résultats, le président de la FAF s’était rendu à Paris pour des soins. Raouraoua (70 ans) qui n’est pas complètement rétabli, fait face à une campagne virulente de la part d’Ennahar.
Il faut reconnaître que Raouraoua a été piégé par Ennahar, alors qu’il est connu pour son art de manipuler l’information et de la diffuser au moment opportun. Mais cette fois-ci, il semble que Raouraoua a été pris de panique en faisant une déclaration à Ennahar avant de la démentir. Il avait en fait privilégié Ennahar qui ne l’avait pas ménagé après l’élimination en coupe d’Afrique. Croyant qu’il aura la sympathie des journalistes de cette chaîne en leur accordant l’exclusivité, Raouraoua s’est fait piégé. Affaire à suivre…
K. Abdenour

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Les chaînes privées dérangent Raouraoua et l'Equipe nationale


Les différentes analyses sur la prestation de l'Equipe nationale durant cette CAN 2017 sur les chaînes privées, n'ont pas été de bon goût pour le président de la Fédération de football, Mohamed Raouraoua. Les chaînes Ennahar TV, Echourouk TV, El Bilad TV et surtout El Haddaf TV ont été particulièrement véhémentes durant cette CAN. Le président de la FAF était habitué à la langue de bois de l'Entv, il fait désormais face à quelques chaînes de télévisions qui n'ont aucun scrupule pour descendre en flammes le président de la FAF, les joueurs de l'Equipe nationale ou encore le sélectionneur national. La liberté de ton adoptée par certaines chaînes de télévision en contradiction avec les règles de déontologie dictées par la loi de l'information fait fureur. Certains consultants sportifs ou même journalistes qui ont toujours épargné Raouraoua se sont lâchés ces derniers jours. Raouraoua qui a toujours réussi à garder de bons rapports avec la presse et l'utiliser quand il fallait faire partir un entraîneur, s'est retrouvé piégé. Malgré cette tourmente, c'est vers la chaîne privée Ennahar Tv que le président de la FAF s'est confié pour réagir à la campagne anti-Raouaroua dans les médias. La chaîne Ennahar TV est devenue la télévision la plus influente et la plus regardée des Algériens, c'est pourquoi le président de la FAF s'est confié à elle. C'est un grand revers pour la Télévision nationale qui est restée silencieuse et correcte dans cette crise qui secoue le football national. Depuis le départ de Hafidh Derradji de l'Entv, le service des sports de la Télévision nationale n'est plus ce qu'il était. On se souvient que Madjer avait donné la primeur à la télévision publique pour annoncer sa démission de l'Equipe nationale en déchirant le contrat en direct. A l'époque, Hafid, Derradji avait beaucoup d'influence et de relations avec les différents présidents de fédérations et plus particulièrement avec Raouraoua. Aujourd'hui, Hafidh Derradji, qui a été écarté de l'Entv, est devenu un grand soutien du président de la FAF depuis beIN Sports. C'est en tout cas ce qu'on lui a reproché sur les différents plateaux de télévision, sur Ennahar TV et Echourouk TV. La chaîne El Haddaf TV a en revanche, constitué un véritable poison pour l'Equipe nationale et pour la FAF, ce qui a poussé le président de la fédération à réagir et à critiquer ouvertement la Télévision nationale, Bencheikh et surtout Madjer, qui a toujours exprimé son souhait de diriger la FAF. Mais le plus grand problème entre le responsable du football national et les télévisions privées, ce sont surtout les droits TV du football national et surtout de l'Equipe nationale. Sur ce plan, Raouraoua a toujours privilégié la Télévision nationale comme étant le plus important défenseur du sport national.





L’Algérie prive les salafistes, les charlatans et les exorcistes de télévision


Les autorités algériennes veulent faire le ménage sur les écrans. Longtemps permissives sur les sujets de société, les autorités entendent désormais interdire d’antennes les prédicateurs extrémistes, les charlatans et les exorcistes en les empêchant de s’accaparer du «fait religieux». Et de la politique, à l’approche des législatives.


Reportages sensationnalistes, prêches extrémistes, exorcistes (raqis), télé-imams... les chaînes de télévision privées algériennes rivalisaient d’émissions polémiques pour doper leurs audiences. Ennahar et Echorouk, les plus regardées, sont priées désormais de faire le ménage dans leurs émissions. La dernière polémique sur un pseudo-thérapeute encensé par ces médias, qui prétendait avoir inventé un médicament miracle contre le diabète qu’il a fallu retirer en urgence des pharmacies suite à des décès de patients, a laissé des traces.

«Tout prédicateur porteur d’un discours excommunicateur est proscrit, de fait, des antennes nationales, qu’il soit algérien ou étranger (...), de même que les légions d’exorcistes, de conjurateurs, de mages, de sorciers, de devins, d’enchanteurs, de faux prophètes, de marchands de rêves et autres pseudo-thérapeutes et guérisseurs autoproclamés qui peuvent tous tomber, un jour ou l’autre, sous le coup de la loi en cas de manipulation mentale, d’abus ou de dérapage de tous genres, de telle sorte qu’ils finiront tous par être démasqués et mis hors d’état de nuire», a tranché l’Autorité de régulation de l'audiovisuel.

Les chaînes privées (tolérées mais non autorisées) ont propulsé des prédicateurs vers des sommets de popularité. Amusés d’abord, les Algériens sont désormais effarés par le pouvoir des imams cathodiques qui énoncent interdits et fatwas. Le succès de ces imams est aussi celui des télévisions privées, proches du pouvoir. L’espace télévisuel algérien est aussi schizophrénique, les télévisions privées sont tolérées mais non autorisées. Pour continuer d’émettre, elles se croient obligées d’épouser la ligne officielle du pouvoir en place, devançant parfois ses désirs.

«Hamadache (autoproclamé imam) et les autres voix salafistes ont micros ouverts sur les chaînes les plus réactionnaires du pays, les plus rétrogrades, Ennahar et Echourouk, encore plus que sur une chaîne comme El Bilad, télé du parti des Frères Musulmans en Algérie, le MSP. Les deux chaînes participent, avec leurs journaux éponymes, à la propagation du discours salafiste dans le pays. Est-ce par pure conviction? Assurément non, mais davantage par sens commercial, surfant comme ils le font sur la vague de conservatisme qui traverse la société algérienne», décryptait pour Géopolis Noureddine Khelassi, éditorialiste à La Tribune et fin connaisseur de l’islamisme.

Cette fermeté de trancher de l’Autorité de régulation de l'audiovisuel intervient à trois mois des législatives. Et le pouvoir en place n’entend pas laisser ouvert le robinet cathodique aux islamistes.

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Echourouk News proposée en HD aux téléspectateurs algériens
A l’occasion du salon DISCOP Dubaï qui réunit pour la première fois un grand nombre d’acteurs de l’audiovisuel et des médias du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, le groupe algérien Echourouk annonce avoir fait le choix du satellite EUTELSAT 7 West A pour diffuser en clair et en Haute Définition (HD) sa chaîne d’information continue Echourouk News.

Une chaîne jeune, à la pointe de la modernité

Basée à Alger, Echourouk News connaît un succès grandissant depuis sa création en 2014. Elle est devenue en quelques années l’une des chaînes privées les plus regardées d’Algérie grâce à son offre de programmes en arabe et en français, sa crédibilité et ses initiatives ambitieuses permettant de suivre 24h/24 et 7j/7 l’actualité se déroulant en Algérie, au Maghreb et dans le monde arabe. Sa diffusion en HD a fait de cette chaîne la première chaîne d’information continue en HD au Maghreb.

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Un pôle audiovisuel de référence

Cette location procède également de la volonté d’Echourouk de consolider son offre de chaînes actuellement diffusées en Algérie et au-delà en Afrique du Nord, en exclusivité à partir de la position 7/8° Ouest, position phare pour l’audiovisuel dans la région, où est positionné le satellite EUTELSAT 7 West A. 5,7 millions de foyers en Algérie sont actuellement équipés de petites antennes pour recevoir les chaînes diffusées à partir de la position 7/8° Ouest. Le groupe Echourouk y diffuse désormais cinq de ses chaînes : Echourouk SD, Echourouk HD, Echourouk News SD, Echourouk News HD et Benna TV.

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SALON INTERNATIONAL DISCOP DUBAÏ DES MÉDIAS
Chourouk News TV Première au Maghreb



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La chaîne de télévision privée algérienne Chourouk News TV vient de se distinguer à l'international à l'occasion de la tenue du Salon Discop Dubaï des médias ayant ouvert ses portes le 28 janvier dernier. Elle a décroché le Premier Prix de l'Organisation européenne des satellites et des communications «Eutelsat» dans la région du Maghreb arabe et la 3ème place dans le Monde arabe. Chourouk News a été primée, précise Eutelsat dans son communiqué, pour la qualité de ses programmes et le taux d'audimat qu'elle a pu réaliser en un temps record (trois ans) auprès des spectateurs algériens. «Elle est devenue l'une des chaînes les plus regardées d'Algérie, et ce, grâce à son offre de programmes en arabe et en français, sa crédibilité et ses initiatives ambitieuses permettant de suivre 24h/24 et 7j/7 l'actualité se déroulant en Algérie, au Maghreb et dans le Monde arabe». Chourouk News a été primée aussi, mentionne le communiqué, pour son choix de diffuser ses programmes en clair et en haute définition (HD) via le satellite Eutelsat 7. En optant pour ce choix, souligne le communiqué d'Eutelsat, Chourouk News s'est mis à la pointe de la technologie dans le monde. Présent à la cérémonie de la remise des prix, le directeur général et créateur du groupe Echourouk, Ali Fodil, a déclaré «qu'en proposant depuis décembre dernier une diffusion de notre chaîne en HD, à travers le satellite Eutelsat 7 west A, nous entendons nous inscrire pleinement dans les grandes évolutions technologiques que connaît la télévision et faire bénéficier nos téléspectateurs de la meilleure qualité d'image possible». Pour rappel Echourouk News TV, dispose maintenant d'un bouquet de chaînes (cinq chaînes).

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Voilà pourquoi les chaînes privées sont interdites de couvrir les législatives

La sortie médiatique du ministre de la Communication, Hamid Grine, à Béjaïa sur la couverture des prochaines législatives et locales, a été reçue par certaines chaînes comme une douche froide. Le ministre a notamment déclaré que ce ne sont pas toutes les chaînes privées qui seront autorisées à couvrir les prochaines élections avant d'ajouter: «Nous sommes dans la légalité et on ne va pas donner (des autorisations) à des chaînes de droit étranger». Autrement dit des chaînes comme Beur TV, KBC, El Bilad TV, El Adjwa TV ou encore Numidia News, qui couvrent quotidiennement les activités des ministres et des responsables durant toute l'année, sont interdites de couverture. Ce sont d'ailleurs ces mêmes chaînes qui sont interdites de couverture des élections législatives qui étaient à la conférence de Abdelwahab Derbal, le président de la Haute Instance indépendante de surveillance des élections. La période de couverture des élections législatives est la période propice à toute chaîne de droit étranger d'obtenir une autorisation pour faire des reportages et des interviews. Visiblement, le gouvernement n'aime pas le bricolage et les non-dits. Depuis leur lancement, seules quatre chaînes télévisées se sont illustrées par un soi-disant professionnalisme; c'est le cas de la chaîne Ennahar TV, Echourouk TV, Dzaïr TV et Dzaïr News, et à un degré moindre El Djazaïria TV. Le reste des chaînes de télévision n'a pas adopté une vision claire et définie d'une télévision moderne. Le plus étonnant dans cette affaire, ce sont les deux chaînes d'infos KBC et Numidia News. Cette dernière, qui est la propriété du groupe Tahkout, n'a pas encore trouvé sa «qibla». Malgré un recrutement massif de journalistes, de rédacteurs en chef et de techniciens issus de la télévision publique, la chaîne n'a pas encore pris son envol. Elle est même plus faible que quand elle était dirigée par le défunt Samy Riad. Le patron Tahkout qui a obtenu monts et merveilles de la part du gouvernement, n'a pas obtenu le fameux sésame de l'autorisation de chaîne algérienne émettant à partir du territoire national. Même cas de figure pour KBC qui, malgré la disponibilité de studios (situés au niveau de l'imprimerie d'El Khabar), le groupe n'a pas réussi à se rapprocher des deux grandes chaînes d'infos: Ennahar TV et Echourouk News. La stratégie rédactionnelle mise en place par la chaîne, compte plus sur les émissions de débats parfois stériles que sur un journal télévisé très élaboré. Même constat pour la chaîne El Bilad dont on a l'impression qu'elle fonctionne comme une fabrique de vidéos pour le compte de son profil Facebook qui a atteint six millions de fans. Les chaînes privées n'ont pas encore établi une stratégie claire de l'information.

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Guerre de contenu entre Beur Tv et Ennahar Tv

La chaîne de télévision privée Beur Tv a dénoncé dans un communiqué, publié sur sa page facebook, la récupération par la chaîne Ennahar Tv de son programme Talaa Habet, qui était programmé durant plus de deux ans sur la chaîne Beur Tv de Réda Méheigni. Ce programme a été installé dans la grille de la chaîne Ennahar Tv après l’arrivée de l’animateur principal du programme Amar Derradji alias Cheikh Noui. Ce dernier qui n’a aucune autre expérience dans l’audiovisuel, mis à part ce programme qui a eu un semblant de succès en raison des méthodes satiriques qu’il emploi, a visiblement pris dans ses bagages le contenu du programme. Seulement voila, le concept de Talah Habet existait sur Beur Tv avant l’arrivée de Cheikh Noui, puisqu’il a été lancé en 2014, mais le réalisateur utilisait seulement des images, sans mis scène avec un animateur ou un journaliste. C’est l’ancien rédacteur en chef de la chaîne Adlane Mellah qui a recruté ce journaliste pour lui accorder le programme de sa vie, où il se lâche dans une déclinaison médiatique de Carnaval Fi Dechra. Beur Tv n’a pas réagi au départ de Cheikh Noui pour Ennahar, elle n’a réagit qu’après la diffusion du premier numéro du programme sur la chaîne d’Anis Rahmani. A première vue, l’émission est la copie conforme de l’émission de Beur tv, avec la même infographie, le même décor et les mêmes accessoires.

Sur un twitt Anis Rahmani a salué l’arrivée de Cheikh Noui sur Ennahar et a donné RDV à ses fans sur la chaîne.

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Reste maintenant à savoir si Beur Tv a déposé le concept de l’émission au niveau de l’ONDA, pour en revendiquer la paternité, car à la base le programme était utilisé dans le magazine Jeune Afrique et dans quelques magazines français sous la rubrique « En baisse et en hausse », donc ce n’est pas un concept original de la chaîne, mais elle reste la première à l’avoir utiliser sur le plan audiovisuel.

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Quoi qu’il en soir Beur Tv a indiqué qu’elle va ester en justice la chaîne Ennahar Tv pour stopper ce programme dont elle revendique la paternité. Nous avons tenté de joindre le patron de Beur Tv Réda Meheigni, aucune réponse. On attend la réaction d’Anis Rahmani, le patron de la chaîne qui reste toujours intraitable quand il s’agit d’affront. Affaire à suivre.

Amel Bouchaib

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Bataille des programmes entre Ennahar Tv et Beur Tv: la guerre continue.

Alors que cheikh Noui, la nouvelle figure audiovisuelle d’Ennahar a changé le concept de son émission pour mettre un terme à la polémique. La chaîne Beur Tv a recruté un nouveau animateur loufoque et entend poursuivre son programme, qu’elle avait lancé « Talea Habet », dans l’espoir de maintenir son audience en hausse grâce à ce programme. Entre temps cheikh Noui, a vu la chose venir et pour éviter la présence de deux émissions du même nom sur deux chaînes différentes, a décidé de changer le nom de son programme et qui est devenu « Hayel Mayel ». Du coup le paysage audiovisuel algériens aura deux guignols de l’info sur son paysage audiovisuel.

Reste à la qualité des reportages et sur ce plan Ennahar Tv a une longueur d’avance grâce notamment à ses dizaines de correspondants installés à travers le territoire national. Pour Preuve, le dernier numéro de Cheikh Noui, qui a dénoncé avec une extrême rage, le sort d’un boxeur olympique, abandonné par les responsables du Comité Olympique et qui est obligé pour survivre, de travailler comme menuisier chez un privé.

Amel Bouchaib

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"Carnaval Fi Dechra" dans le paysage audiovisuel algérien

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"Carnaval Fi Dechra" dans le paysage audiovisuel algérien
Par Amira SOLTANE - Samedi 11 Fevrier 2017 00:00
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Depuis quelques jours, le paysage audiovisuel national s'est transformé en véritable «carnaval fi dachra», pour cause d'un programme satirique à succès «Talaa habet». Deux chaînes se disputent depuis une semaine ce programme: la chaîne Beur tv qui a lancé le programme en 2014 et la chaîne Ennahar tv qui a recruté le journaliste et animateur du programme en février 2017. Ce dernier avait démissionné de Beur tv en janvier 2017, après avoir passé les deux derniers mois sans salaire. Le quotidien El Hayat avait écrit dans sa rubrique média que Cheikh Enoui, a quitté Beur tv et serait «dragué» par trois chaînes: KBC, Echourouk tv et Ennahar tv. De son vrai nom Amar Derradji, journaliste instable qui est passé par plusieurs quotidiens arabophones de la presse écrite et qui a trouvé sa voie dans un programme satirique, a commencé dans l'audiovisuel sur «Qawalis TV» et a testé une caméra cachée durant le festival du film arabe d'Oran en 2015. C'est en octobre 2015 qu'il est recruté sur la chaîne Beur tv par Adlane Mellah alors directeur exécutif de Beur TV, pour justement animer un programme qui tiendra en hausse l'audience de Beur tv, qui a échoué dans sa stratégie audiovisuelle et médiatique. L'objectif du programme est simple, c'était de distribuer des notes aux membres du gouvernement et plusieurs responsables. En réalité, le concept est vieux et a été utilisé par plusieurs télévisions étrangères. L'idée de départ, selon une confession de Réda Mehigni lui-même, c'est la rubrique en hausse et en baisse que le magazine Jeune Afrique avait installée. Le programme avait été entamé durant le Ramadhan 2014. Avec seulement des images comme illustration et c'était la femme du directeur de la chaîne Beur tv, Madina Boulahchiche, qui avait signé le concept dans le générique. Amar Derradji, qui n'avait pas la culture et la prestance d'enregistrer le concept à son nom, avait, sur les conseils de certains, entrepris d'enregistrer le concept en son nom et pas au nom de la chaîne. Cette procédure est complexe et concerne seulement la protection de la propriété de l'auteur pas celle du concept, en tant que tel. En arrivant sur Ennahar TV fin janvier, le journaliste possédait tous les documents nécessaires pour proposer son programme à la direction d'Ennahar tv. Mais c'était sans compter sur la rage de la chaîne Beur tv, qui s'est lancée dans une campagne anti-Ennahar, critiquant la récupération de son concept. En réalité le concept n'appartient ni à l'une ni à l'autre. Il appartient à la chaîne El Magharibiya, qui avait lancé le premier programme satirique politique «wach qalou fel jornane» présenté par un phénomène, Ghani Mehdi. Ce dernier a réussi à rendre populaire la chaîne auprès des téléspectateurs algériens, alors qu'elle avait une ligne éditoriale pro-islamiste, proche du parti dissous et surtout anti-gouvernement algérien. Alors qui est «talaa» et qui est «habet»?