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    Post Un commissaire et un officier condamnés agression physique et sexuelle sur une femme

    Un commissaire et un officier condamnés agression physique et sexuelle sur une femme

    Constantine:
    vendredi 27 mai 2016 à 15:32


    Un commissaire et un officier de la police ont été condamnés
    ce jeudi 27 mai à 7 et 15 ans de prison par la Chambre criminelle
    de la Cour de Constantine, pour avoir agressé sexuellement
    et torturé une femme dans un commissariat, a rapporté ce
    vendredi 27 mai le quotidien arabophone El Khabar.

    Les faits remontent à novembre 2014, quand la victime,
    accompagnée de son époux, s’était rendue au commissariat central
    de la wilaya de Constantine afin de porter plainte contre un officier,
    un dénommé « S.M » et un commissaire « Z.R ».

    A en croire la même source, ces derniers avaient profité de son état
    d’ébriété pour la transporter dans la soirée au 5e commissariat de
    la wilaya, situé au quartier Belle Vue. Ils l’avaient ainsi agressée physiquement, sexuellement et torturée, avant de la relâcher le
    lendemain matin.
    Les raisons de cet acte n’ont pas été divulguées
    par la même source, qui a tenu à préciser que l’officier consommait
    des substances psychotropes.
    Le haut responsable du commissariat
    central, après avoir convoqué le procureur général et les deux accusés,
    a rapidement ordonné à la police judiciaire d’ouvrir une enquête sur
    cette affaire, poursuit El Khabar.
    Les résultats de cette enquête ont ainsi
    révélé que l’ADN détecté sur les preuves présentées par la victime correspondaient à celui de l’officier, également accusé de délit de
    possession de substances psychotropes, retrouvées dans son véhicule.

    Le dossier de cette affaire a ensuite été transféré au juge d’instruction
    du tribunal de Mila. Le procureur de la République avait requis un emprisonnement à perpétuité avant que le juge ne déclare une peine
    de 7 et de 15 ans de prison pour l’officier et le commissaire.
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    Post Agression d’une journaliste

    Agression d’une journaliste



    Des citoyens lancent un appel à Tayeb Louh et Abdelghani Hamel
    21.06.2016 23:04

    Au ministre de la Justice
    Au Directeur Général de la Sûreté Nationale
    Nous , collectif de journalistes, d’intellectuels et des citoyens , interpellons
    le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Tayeb Louh et le Directeur
    Général de la Sûreté Nationale , le Général Major Abdelghani Hamel afin
    qu’ils interviennent en urgence dans l’affaire de notre collègue et consœur
    Naila Benrahal , qui a été victime d’une agression sauvage de la part d’un
    individu qui prétend être un officier supérieur de l’ex -DRS, qui, mettant en
    avant son « statut », verse dans un harcèlement continu et ne cesse de
    menacer de « l’expulser » du logement qu’elle habite avec sa maman.

    Notre consœur a déposé plusieurs plaintes. En vain. Cet individu n’a été
    auditionné que plusieurs mois après le dépôt de plainte. Des requêtes
    déposées en 2014 n’ont été transférées qu’au mois de mars 2016. Au niveau
    de la justice, une complicité flagrante est constatée. Notre consœur a été
    humiliée, voire jugée pour ses écrits journalistiques.Nous vous interpellons
    pour mettre terme à ces cas de flagrants de hogra publiquement assumés
    par « un cadre du DRS », semble-t-il, et d’une complicité des institutions
    censées défendre les droits des citoyens. Qui rendra justice à une citoyenne
    qui refuse d’abdiquer face aux intimidations et aux menaces ? Une situation
    outrageante qui lui a causé un grave préjudice moral, la vie de notre collègue
    a basculé dans l’horreur. Elle vit en danger du fait de la surveillance exercée
    par ce « cadre du DRS » devant l’entrée de l’immeuble, à toute heure de
    la journée et même tard le soir lors du retour de missions professionnelles.
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    Post Il a violé une fille mineure en plein jour

    Il a violé une fille mineure en plein jour



    Le monstre de Sidi El Bachir
    mardi 28 juin 2016 à 11:26


    Les recherches lancées contre le violeur de Sidi El Bachir n’ont pas
    tardé à donner leurs résultats: le monstre humain a été arrêté.
    La sauvagerie humaine a dépassé tous les seuils de l’entendement.
    C’est le cas d’un acte à la fois criminel et sauvage perpétré par un
    jeune ne dépassant pas 20 ans. Celui-ci vient d’être placé sous mandat
    de dépôt par le parquet près le tribunal d’Oran. Il est poursuivi pour une
    affaire d’atteinte à la pudeur suivie de viol sous la menace qu’il a perpétré
    sur une fille mineure habitant dans le quartier populaire de Sidi El Bachir,
    localité située à l’est de la ville.
    Le mis en cause, qui a été arrêté avant-hier
    par les services de sécurité, n’a rien trouvé de mieux à faire que de passer
    à l’acte violent en défonçant la porte de l’habitation abritant la victime pour
    s’en prendre à elle en la brutalisant et finir son forfait en accomplissant le
    monstrueux acte de viol avant de prendre la fuite en s’évaporant dans la
    nature. Cet acte a été perpétré en plein jour du mois de Ramadhan.
    La victime n’a pas trop tardé pour s’en remettre aux services de sécurité de
    ladite localité, en argumentant ses dires par un certificat médical attestant
    qu’elle a fait l’objet d’un viol.
    Dans sa déposition, elle a fait état de plusieurs r
    évélations fracassantes.Le mis en cause, tel qu’il a été décrit par sa victime,
    était minutieux dans les sévices qu’il lui faisait subir en la (la fille mineure)
    sommant d’investir dans la débauche, très précisément dans la prostitution.
    L’enquête, qui a été ouverte sur plusieurs fronts et les recherches lancées
    contre le violeur de Sidi El Bachir n’ont pas tardé à donner leurs résultats
    le monstre humain a été arrêté.Présenté devant le parquet, le mis en cause
    a été frappé par la sentence du mandat de dépôt. De telles affaires ne sont
    pas nouvelles. Elles rentrent dans le cadre d’une pratique sévèrement réprimée
    par la loi.
    Des femmes et jeunes filles font l’objet de menaces proférées à leur
    encontre par des individus constitués en majeure partie de récidivistes ou
    encore des dealers et des voleurs à l’agression à l’aide d’armes blanches.
    Dans leur mode opératoire, ils recrutent des femmes et filles mineures en mal
    social qu’ils exploitent dans toutes pratiques interdites et réprimées par la loi
    comme la détention et commercialisation de la drogue, prostitution ou encore
    comme appât attirant des proies à délester de leurs biens une fois isolées du
    reste du monde.Leur métier est tout simple: protéger ces «fonctionnaires»
    qu’ils emploient dans des maisons closes ouvertes clandestinement.
    Ces centres de prostitution sont appelés sous le jargon local de «marakiz».

    Leurs «anges» gardiens, ou encore ces «naqra» sont facilement reconnaissables.
    Ils portent souvent des survêtements de marque «made in» et des chaussures
    de sport. Ils se postent comme des cerbères dans des coins mitoyens des
    lupanars qu’ils gèrent tous armés de coutelas, «bouchia», sabres et autres objets contondants. Ils agissent et réagissent tout comme les proxénètes de la filière
    de l’Europe de l’Est. Ils s’en prennent aux mauvais clients les balafrant à coups
    de couteau tout en les délestant de leurs biens. Ce n’est pas tout. Ils accèdent
    dans ces maisons de fortune pour récupérer la recette dès que le client quitte
    les lieux. Par temps de di-sette, ils n’hésitent pas à tancer leurs «employées»
    pour leur mauvais rendement.
    Plusieurs de celles-ci s’ingénient dans le traitement
    qu’elles réservent à leurs clients, question de les attirer.Pour mener au mieux leurs missions consistant à attirer le client, elles stationnent en troupes dans des salons
    de thé. Chacune de ces vendeuses de charme propose ses services et tarifs souvent négociables avant que le client ne tombe dans les filets en se voyant conduire par sa «dulcinée» pas à pas jusqu’à la destination rose. Ceux qui s’entêtent ou refusent de
    payer ne sortent pas indemnes, les «naqras» interviennent en un laps de temps record.
    A l’instar du reste du pays, la prostitution et la consommation de la drogue simple
    et dure explosent pendant ce mois sacré dans la ville d’Oran.



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    Post Un Algérien condamné


    Un Algérien condamné

    vendredi 8 juillet 2016 à 14:10

    Le tribunal de Cologne (Allemagne) a condamné, hier, un Algérien à la peine
    d’une année de prison avec sursis pour son implication dans les agressions
    sexuelles commises le soir de la Saint-Sylvestre.Ce ressortissant algérien de
    26 ans a été jugé dans le cadre de l’affaire de plus de 600 plaintes déposées
    par des femmes qui disent avoir été victimes de violences sexuelles et de vols
    à Cologne et à Hambourg. Et il s’agit des toutes premières condamnations.
    Un ressortissant irakien a écopé de la même peine.
    Pour rappel, ces agressions
    sexuelles intervenaient en plein débat sur l’accueil des réfugiés en Allemagne
    et la police allemande avait mis en cause des Nord-Africains en situation
    irrégulière et des demandeurs d’asile.Et ces premiers verdicts dans ce dossier
    sont rendus juste après l’adoption au Bundestag à l’unanimité d’une réforme du
    code pénal qui alourdit les sanctions pour les crimes sexuels et élargit
    la définition du crime sexuel.
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    Post Sensibilisation sur la violence à l'égard des femmes

    Sensibilisation sur la violence à l'égard des femmes

    Journée internationale de la jeunesse
    le 12-08-2016, 17h13


    Une campagne de sensibilisation des jeunes et des adolescents sur
    la puberté et le rôle des hommes dans la lutte contre la violence à l'égard
    des femmes est lancée vendredi à Alger, à l'initiative du Fonds des
    Nations Unies pour la Population (Fnuap), a-t-on appris auprès de cette
    organisation onusienne.
    Organisée à la faveur de la célébration de la
    journée internationale de la jeunesse, en collaboration avec le ministère de
    la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, cette
    journée s'inscrit dans le cadre du partenariat entre l'Algérie et le Fnuap
    orientée sur la mise en oeuvre du plan de lutte contre les violences sexuelles
    faites aux adolescentes et la stratégie nationale de lutte contre la violence à
    l'égard des femmes, initiée par le ministère.
    A cette occasion, des jeunes
    animateurs du réseau Y-Peer (réseau des jeunes éducateurs pairs dans la
    Santé de la reproduction) seront chargés d'installer un stand d'information à
    la plage, "Les Canadiennes", pour faciliter cette action de proximité auprès
    des adolescents qui seront accompagnés par leurs parents pour un échange
    de réflexions sur l'âge de la puberté et sur la non-violence.
    "Le Fnuap apporte
    un soutien aux efforts colossaux que l'Algérie mobilise pour renforcer les
    interventions auprès des jeunes, particulièrement dans les secteurs de l'éducation,
    l'emploi et autonomisation", a-t-on souligné.
    Celle-ci se réalise à travers la mise
    en place de dispositifs permettant un meilleur accès à l'information liée à la santé
    et le bien-être, particulièrement orientés sur des comportements sains concernant
    la santé sexuelle et reproductive, permettant ainsi de réduire le nombre de maladies
    au sein d'une population active pour être en mesure de contribuer davantage à
    l'essor économique.
    "Les jeunes ont réaffirmé la nécessité de recevoir d'avantages
    de chances pour dynamiser leur rôle et être des acteurs positifs du changement et
    du développement pour eux, leurs familles, leur communauté et pour l'Algérie entière",
    le cadre de l'Agenda pour le Développement durable d'ici à 2030, a-t-on souligné.











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    Post Amira Merabet, brûlée vive à Constantine

    Constantine
    Hommage à Amira Merabet

    Amira Merabet, brûlée vive à Constantine
    le 10.09.16 | 14h43

    Des dizaines de personnes ont répondu ce matin à l'appel diffusé
    sur les réseaux sociaux pour un sit-in au square Bennacer, en plein
    centre-ville de Constantine, pour rendre hommage à Amira Merabet,
    décédée le 05 septembre dernier suite à de graves blessures causées
    par un homme auquel elle a dit non.


    Les initiatrices ont lu une déclaration condamnant le crime abjecte
    et le système patriarcale et injuste dont est victime la femme en Algérie.
    Elle ont aussi appelé les autorités à capturer au plus vite l'auteur du
    crime et lui infliger un jugement exemplaire.
    Pour rappel, Amira Merabet
    a été agressée le 28 août dernier par un jeune homme qui avait versé de
    l'essence sur la victime avant de mettre le feu et prendre la fuite. le drame
    a eu lieu de bon matin dans la cité du 20 août dans la commune du
    Khroub, à Constantine.
    La victime, 34 ans, succombera à ses blessures
    une semaine après, alors que l'auteur est toujours recherché.

    par elwatanvideo


    N. N.
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    Post Ce ne sont plus des faits divers

    Ce ne sont plus des faits divers

    Violences contre les femmes
    le 11.09.16 | 10h00

    Ce n’est pas un fait divers. Et l’information mérite mieux que les quelques lignes qui
    lui ont été consacrées dans les pages locales de la presse nationale.


    Une jeune femme de 34 ans a été brûlée vive, il y a une semaine
    à El Khroub, 16 km au sud de Constantine. Un acte prémédité qui
    renseigne sur l’état de déliquescence de la société. Un acte qui a jeté
    l’émoi au sein de la population, mais n’a suscité aucune réaction.
    C’est un cas de violence.
    Encore un. L’acharnement contre les femmes
    ne cessera-t-il donc jamais dans un pays qui, il y a tout juste dix mois,
    a adopté une loi criminalisant ces violences ? Amira, c’est elle la victime
    cette fois-ci. En ce matin du 29 août, elle s’apprêtait certainement à
    rejoindre son travail. Il était 8h passées dans cette rue de la cité du
    20 Août à El Khroub.
    Elle allait probablement entamer une journée
    ordinaire en cette fin d’été 2016, mais un homme en a décidé autrement.
    Il s’approcha d’elle, l’aspergea d’essence et la transforma en une torche
    humaine. Une fois le temps de l’émotion et de la compassion écoulé,
    la société a repris le cours de sa vie. Ce n’est qu’un cas de violence qui
    vient s’ajouter aux statistiques morbides. Les médias ont expédié une
    information, sur un ton laconique, sans lui accorder le traitement qui
    s’impose. Personne n’a dénoncé cette agression.
    Les forces vives se sont
    tues devant une agression innommable. Les associations féministes et
    autres se sont murées dans le silence. Les organisations des droits de
    l’homme n’y ont pas décelé une atteinte physique à un être humain et à
    sa dignité. Pas de position, encore moins de déclaration. Une victime est
    morte et son assassin, bien qu’identifié, court toujours. La seule réaction
    qui mérite d’être citée est venue d’une internaute.
    Une amie ou une inconnue,
    seule ou avec un groupe, peu importe. Amel a lancé un cri à la face d’une
    société, devenue aphone, insensible et inerte «Assassinée dans l’insouciance... assassinée avec la bénédiction des médias silencieux de mon pays... assassinée
    sous les yeux de ma société qui s’en fout... Que faire ? Dénoncer le féminicide...
    ou dénoncer le silence d’une société sans voix devant un crime aussi crapuleux,
    juste... parce que crapuleux pour elle devient droit et nature quand on est un
    homme ?»
    Là où les rédacteurs de ce réquisitoire auront le mérite, à défaut de
    ne pas ébranler les consciences, de rappeler que les violences faites aux femmes
    ne sont pas une vue de l’esprit, c’est une réalité, une tare que la société, au nom
    de la sacro-sainte loi des us et traditions, couvre et minimise la portée.
    En décembre 2015, la Chambre haute du Parlement a enfin consenti à l’entérinement
    de la loi contre les violences faites aux femmes, dix mois après que le projet ait été
    adopté par l’Assemblée. Le combat pour faire aboutir ce texte n’a pas été de tout
    repos.
    C’est le couronnement d’une lutte ininterrompue menée à bras-le-corps par
    des associations qui ont tiré la sonnette d’alarme sur un phénomène étouffé par
    le poids du patriarcat. Une avancée, saluée par les uns et décriée par d’autres.
    Un crime de lèse-majesté pour les conservateurs qui ont qualifié cette loi de
    «liberticide vouant aux gémonies le socle familial et la dissolution
    de la cellule sociale».

    Le poids du conservatisme
    La loi en question prévoit, notamment, des peines d’emprisonnement mais
    aussi la perpétuité «si les coups portés ou les blessures faites volontairement,
    mais sans intention de donner la mort, l’ont pourtant occasionnée».
    Le harcèlement dans la rue, autre visage de la violence, est sévèrement puni.
    Le texte a toutefois été critiqué par bon nombre d’associations et ONG, dont
    Amnesty International, en raison d’une clause relative au «pardon» de la
    femme qui peut mettre fin aux poursuites judiciaires contre son agresseur.
    Une disposition qui n’est autre qu’une «pression supplémentaire sur les
    victimes déjà fragilisées pour ne pas aller jusqu’au bout de leur demande de
    justice…
    Très peu de plaintes atterrissent au tribunal parce que l’agresseur,
    la famille, l’entourage, les difficultés d’accès à la justice, le manque
    d’autonomie et de ressources obligent les victimes à se résigner, subir la
    violence jusqu’à ce que mutilation ou mort s’ensuive», avait analysé la
    sociologue Dalila Djerba, du réseau Wassila. D’où les statistiques faussées
    concernant le nombre d’agressions contre les femmes qui, même s’il est
    élevé, demeure en dessous de la réalité. Soumia Salhi, coordinatrice
    du collectif Stop à la violence !
    Les droits aux femmes maintenant composé
    de diverses associations et activistes, qui s’est constitué en 2010 pour
    mener une campagne de plaidoyer en faveur de l’avènement d’une loi-cadre
    sanctionnant les violences à l’encontre des femmes avait mis le doigt dans
    un ancrage, presque immuable, dans la société lors de l’une de ses
    interventions. «La société demeure dominée par une religiosité traditionnelle.
    Les progrès sont immenses mais l’adaptation des mentalités est en retard.
    Pour une militante féministe, le plus difficile est de faire accepter ses
    revendications et ses comportements par sa famille et par son quartier.»

    La loi est aujourd’hui effective. Les agressions contre les femmes le sont aussi.
    En principe, la force de la loi est dissuasive, mais le conservatisme est très
    puissant dans notre société. Un anachronisme manifeste qui place, selon des
    associations, «les femmes dans une position subordonnée, sous autorité
    masculine dans la vie familiale et conjugale, et ceci même si une égalité formelle
    est inscrite dans la loi pour ce qui concerne la vie politique».

    Naïma Djekhar
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    Post Encore des femmes attaquées à Hassi Messaoud

    Encore des femmes attaquées à Hassi Messaoud

    15 ans après les événements d’El Haïcha

    le 17.09.16 | 10h00

    Un meurtre perpétré dans un quartier de Hassi Messaoud a servi
    de prétexte pour une «expédition punitive» contre des femmes vivant seules,
    comme ce fut le cas en 2001.





    Jeudi 8 septembre, 14h30, une semaine jour pour jour après le drame
    d’El Haïcha, le préposé au bureau local du Croissant-Rouge algérien
    quitte calmement les lieux, la conscience tranquille, fermant à clé la
    bâtisse abritant des chambres qui restaient le seul espoir d’une dizaine
    de femmes dont les maisons ont été incendiées après un saccage et
    un pillage en règle, dans ce quartier populaire qui n’en finit pas d’en
    vouloir aux femmes seules.
    Le meurtre a été le prétexte à une nouvelle
    expédition punitive qui a ciblé une vingtaine de femmes de ménage
    habitant à la lisière du quartier, face au cimetière, derrière le marché au
    bétail. Le même scénario macabre qu’en 2001, où des femmes de
    ménage traitées de «p…» avaient été laissées pour mortes sous les
    décombres, vient d’être réédité en ce mois de septembre. Les femmes
    de ménage chassées de la maison de jeunes El Bouti qui les avait
    hébergées durant la semaine du 2 au 7 septembre sont accroupies
    devant la porte.
    Elles font partie des vingt familles concernées par la
    démolition opérée par l’APC de Hassi Messaoud au lendemain du drame
    qui a coûté la vie à Abdelkader B. un jeune homme de 26 ans, poignardé
    à la poitrine par sa voisine Mimi N. Elles dorment depuis à la belle étoile
    avec leurs enfants en bas âge. Sommées de rentrer individuellement à
    l’intérieur, c’est Fatma-Zohra, femme de ménage à domicile et mendiante
    connue du boulevard, qui est la première à en ressortir «Je suis l’heureuse
    gagnante d’une aide à la location pour trois mois ! Mais personne ne veut
    me louer et les autorités n’y peuvent rien, selon ce monsieur.»

    Quittez Hassi Messaoud !
    Cette maman de deux filles et quatre garçons a bien été hébergée mercredi
    soir par une dame qui a accepté le loyer et qui a fini par la chasser le
    lendemain. «Elle m’a rendu les 15 000 DA parce que je ne voulais pas me
    séparer de mes garçons comme elle l’exigeait», raconte Fatma-Zohra,
    accueillie pas ses copines de malheur qui ont passé la nuit dehors.
    «J’ai mis ma fille aînée à l’abri, elle a 16 ans et j’ai peur pour elle», dit-elle,
    en larmes.
    Classée famille nécessiteuse, Fatma-Zohra ne s’estime pas
    heureuse pour autant «Les services de l’APC me connaissent, à quoi cela
    va m’avancer d’être estampillée pauvre si c’est pour me jeter à la rue ?»
    Pour ses compagnes d’infortune, auxquelles le CRA a pourtant refusé de
    payer le loyer, les locations sont chères en dehors d’El Haïcha et Toumiat.
    Ainsi, l’aide consentie par le CRA ne vaut que dans les quartiers où les
    femmes sont pourchassées. «Nos agresseurs ont demandé à la population
    de ne plus nous louer»,hurle El Alia, mère de famille et grand-mère travaillant
    depuis 18 ans pour Ligabue.
    Accompagnée de ses deux petits-fils, des
    miraculés, sauvés in extremis des flammes par les pompiers, elle ne réalise
    toujours pas que le maire en personne supervise «cette démolition arbitraire survenue alors que des dizaines de jeunes ont attaqué nos maisons, volé
    nos affaires et brûlé nos vêtements et nos papiers». El Alia raconte qu’elle
    a entendu du bruit dans la rue au moment du crime, mais la police qui venait
    d’arriver lui a demandé de rentrer chez elle.
    Tant que le jeune homme était en
    vie, c’était calme. «Notre calvaire a commencé après sa mort. Vendredi matin,
    j’étais de service quand une voisine m’a téléphoné pour m’annoncer que ma
    maison brûlait, personne ne nous a notifié quoi que ce soit, ni qu’on était en
    situation illicite, ni que nos maison allaient être démolies.» Et d’ajouter
    «Le maire nous a humiliées devant tout le monde, il nous a accusées d’avoir
    tué Abdelkader, Allah Yarhmou. Alors que nous sommes pour rien dans cette tragédie. Il nous a demandé de rentrer dans nos villes d’origine, alors que
    nous sommes des citoyens de Hassi Messaoud depuis vingt ans.»

    Stigmatisation
    La veuve n’est pas peu fière de son statut de salariée «Je travaille pour
    nourrir ses enfants et si mon employeur me renouvelle mes contrats, c’est
    parce que je suis sérieuse.» Une citoyenne en règle qui vient de payer
    9000 DA d’électricité à Sonelgaz «Ils m’ont bien placé un compteur,
    pourquoi mon logement est devenu illicite du jour au lendemain ? Voyez
    ce certificat de résidence signé de la main du maire... il est illicite ?» Sur
    l’acte authentique, Yacine Bensaci, président de l’APC de Hassi Messaoud,
    atteste que Mme Khelifi habite bien le quartier Bouamama, à Hassi Messaoud. Bouamama, c’est le nom officiel d’El Haïcha où elle vit depuis 15 ans.
    Aïcha
    quant à elle, femme de ménage à la base 24 Février, est détentrice d’un acte coutumier d’achat de terrain. «Je n’en reviens pas que ces gens en veulent à
    des femmes faibles et démunies. J’ai construit selon mes moyens pour loger
    mes six enfants, qui sont à ma charge depuis le décès de leur père.» Comme
    El Alia, Aïcha paye l’eau et l’électricité, documents à l’appui.
    Elle n’est pas dupe
    «Je sais que l’APC n’avait pas le droit de démolir ma maison mais je n’ai aucune voie de recours. Hassi Messaoud est une ville hors la loi, c’est la loi du plus fort.» «Je suis à la rue, mes enfants ont une petite santé, on venait à peine d’acheter
    les fournitures scolaires...Mon Dieu que vais-je faire ?» s’écrie-t-elle, les mains
    sur le visage.

    Enfants sans école
    Ne pas voir ses enfants aller à l’école comme les autres. Au-delà du sentiment d’injustice et d’impuissance exprimé par ces chefs de famille devant l’autorité réagissant le week-end, un vendredi matin, pour anéantir les logements de
    fortune de ces familles dont l’existence ne tient qu’à la résistance de femmes
    seules, divorcées ou veuves, c’est l’impossibilité de voir leur progéniture évoluer dans un cadre normal et jouir d’une rentrée scolaire ordinaire qui ronge ces
    familles rencontrées à la veille de l’Aïd.
    Salim, un voisin des 1850 Logements,
    se rappelle des événements de 2001 ; il déplore que «la situation n’ait guère
    changé à El Haïcha, l’ogresse qui chasse les femmes». Pour lui, «ce sont
    toujours les mêmes illuminés qui s’en prennent aux êtres faibles».Des femmes
    et des enfants qui espéraient rencontrer le président de l’APC au lendemain de
    leur expulsion de la maison de jeunes. Présent, il aurait exclu tout espoir de relogement, apprend-on auprès d’elles. Absent, «il pourrait prendre pitié de
    nous à la veille de l’Aïd». Mehdi Khouzem, chef de la daïra de Hassi Messaoud,
    s’est quant à lui abstenu de tout commentaire.
    Dans son bureau frais et ombragé, contrastant avec la chaleur infernale de l’extérieur, ce responsable a quand
    même tenu à souligner que «les autorités locales ont consenti deux formes
    d’aides à ces familles, l’une locative pour trois mois via le Croissant-Rouge,
    l’autre pour l’autoconstruction dans le cadre du logement rural, après vérification
    sur le fichier national FNAC».
    Représailles, détresse, danger de mort, injustice, précarité, sans domicile fixe. Des mots qui ne riment à rien pour le chef de daïra
    de Hassi Messaoud, qui affirme être « rentré de congé bien après les événements
    et que seul le président de l’APC endossait la responsabilité de la situation».
    Yacine Bensaci est pourtant le premier président d’APC à avoir instauré des rencontres de bilan semestriel publiques, organisées dans l’ancienne salle de cinéma de Hassi Messaoud, et où chaque citoyen a droit à la parole
    Après une
    série de maires, tous traduits en justice pour mauvaise gestion pour les meilleurs, dilapidation de deniers publics pour les plus cupides, ce jeune élu FLN s’est distingué par une prise de position ferme, solidaire avec ses concitoyens. Il a
    exigé du gouvernement de lui laisser les coudées franches pour gérer sa ville
    ainsi que le dégel de la situation de Hassi Messaoud et des solutions concrètes
    au problème du logement dans cette daïra, classée zone à haut risque industriel depuis 2005.
    Ce même maire, resté impuissant devant l’anarchie qui règne dans cette ville pétrolière, a cédé à la pression de la rue qui exigeait la démolition des maisons des femmes de ménage comme préalable à l’inhumation du défunt Abdelkader, vendredi dernier. La confusion générale augure de nouveaux drames face à l’arbitraire. «Une décision au pied levé», commente un ancien élu de l’APC
    de Hassi Messaoud, qui affirme que «80% du tissu urbain de Hassi Messaoud
    est illicite, c’est donc toute la ville qui aurait dû être démolie».
    C’est d’ailleurs dans
    un cadre réglementaire reconnu par les propriétaires que des dizaines de démolitions par la force publique ont été organisées depuis 2012 à Hassi
    Messaoud, mettant à plat des logements, des kiosques, des clôtures, des
    extensions et des bases de vie érigées sans permis de construire ou sur des
    terrains domaniaux. «Le problème qui se pose pour cette affaire est l’inexistence d’une base juridique. Aucune notification n’a été faite aux indus occupants, dont
    le quartier El Haïcha en compte encore beaucoup, et qui ne semblent pas
    inquiets de voir détruire leurs logements, du moins jusqu’à la prochaine alerte», souligne cet ancien élu.
    La non-conformité étant généralisée avec des R+X étages édifiés sans permis de construire depuis 2005, reste la sécurité des occupants
    qui, selon les lois algériennes, pourrait motiver l’acte de démolition. Mais était-ce
    le cas des logements d’El Haïcha, encore une fois, s’interrogent les familles, qui
    ont passé l’Aïd dans la rue, dans une tragédie qui ne semble émouvoir personne.
    Ali, directeur d’une entreprise de catering, a décidé quant à lui de loger ses
    femmes de ménage dans sa propre base de vie pour les protéger.
    El Alia Bakhta, Zekhroufa, Aïcha et les autres familles sans logement depuis la démolition de
    leurs maisons d’El Haïcha ont passé l’Aïd dans la rue. «Personne n’a demandé après nous depuis l’évacuation de la maison de jeunes. J’ai pour ma part été hébergée par une amie en ville, mais je vais chaque matin au Croissant-Rouge et à la mairie, rien de nouveau», explique Aïcha Ouameur. La semaine des fêtes a accentué la souffrance de ces familles, à la rue au moment où tout le monde se réunissait pour l’Aïd dans la douceur familiale. Les menaces de représailles se
    sont estompées à El Haïcha, où ces femmes n’ont plus mis les pieds depuis trois semaines.
    Aux dernières nouvelles, Bakhta se serait rendue à Relizane pour renouveler son carnet de famille et sa pièce d’identité brûlés dans l’incendie de
    sa maison. «Elle sera de retour cette semaine pour reprendre son travail.
    Quant à moi j’ai pris un congé pour garder mes enfants en attendant de pouvoir
    les loger dans de meilleures conditions», nous dit Kelthoum, sa fille.
    Cette dernière, mère de deux enfants, loue une chambre à l’auberge Senouci
    pour 750 DA la nuit.


    Houria Alioua
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    Post Une petite fille agressé sexuellement dans une école primaire à Béjaïa

    Une petite fille agressé sexuellement dans
    une école primaire à Béjaïa

    dimanche 18 septembre 2016 à 19:04

    L’école primaire Boucherit Abdelkader située dans le quartier de
    Guendouza à Akbou dans la willaya de Béjaïa est fermée depuis
    l’après-midi de ce dimanche 18 septembre « jusqu’à nouvel ordre »
    après l’agression sexuelle d’une fillette, a indiqué à TSA,
    Ouahib Medjdoub, membre de l’association des parents d’élèves.

    Les faits ayant entraîné la fermeture de cet établissement scolaire
    remontent à jeudi dernier. Une fillette âgée de neuf ans a fait
    l’objet d’une agression sexuelle de la part d’un agent de sécurité
    dans l’enceinte de l’école, assure notre interlocuteur.
    L’agent de
    sécurité qui travaille dans cette école a été arrêté et conduit au
    commissariat avant de s’évader, selon lui. « L’enquête est toujours
    en cours », précise Ouahib Medjdoub qui affirme que les
    parents d’élèves restent inquiets après cette agression.
    L’association des parents d’élèves a donc décidé de fermer l’école
    et de tenir demain vers 16 heures une assemblée générale.
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    Post Les femmes continuent d’être victimes de violences

    Les femmes continuent d’être victimes de violences

    Oran
    le 06.10.16 | 10h00

    Rien que pour le mois de septembre dernier, 71 femmes battues ont été admises à la clinique
    Jean Kraft, du centre-ville d’Oran, pour des soins et un soutien psychologique.
    Les violences faites aux femmes inquiètent
    La cellule de communication et de prévention de la polyclinique
    Jean Kraft, du centre-ville (Miramar), assure la prise en charge des
    femmes battues. Rien que pour le mois de septembre dernier,
    71 femmes battues ont été admises dans cette clinique pour des soins
    et un soutien psychologique. En effet, par le biais de son centre
    intermédiaire de santé mentale EL Kalima, qui relève de l’EPSP Front
    de Mer, nous avons appris qu’en plus de la prise en charge médicale
    de ces femmes victimes de violences, le corps médical et les agents
    paramédicaux de cet établissement organisent au profit des victimes
    des entretiens et des séances psychologiques ainsi que des thérapies
    de famille.
    Sur ce plan, l’on saura que durant les 9 derniers mois de
    l’année, le centre El Kalima a assuré la prise en charge de 900 personnes
    dont 735 enfants en butte à des problèmes familiaux, de scolarité ou
    sociaux. Notons que la wilaya d’Oran s’est dotée, en septembre dernier,
    d’un nouvel organisme, en l’occurrence Aswat Dz, qui a pour but,
    notamment, de sensibiliser et lutter contre la violence faite aux femmes.

    Ce projet, mis en place par l’association Action et promotion sociale et
    culturelle (APROsCH Chougrani), appuyée par l’Agence de développement
    social (ADS), est financé par l’Union européenne à travers l’Instrument
    européen pour la démocratie et les droits de l’homme. Selon les derniers
    chiffres divulgués officiellement par des instances reconnues, il y a eu,
    entre 2014 et 2015, 4000 cas de violences faites aux femmes au niveau
    national, et pas moins de 150 cas pour la ville d’Oran durant l’année 2015.

    «Mais, ces chiffres ne veulent pas dire grand-chose, comme l’a expliqué
    Nafissa Lahrache, la présidente du mouvement féminin algérien de
    l’association Femmes en communication, lors d’une rencontre organisée à
    Oran en novembre 2015, car peu de femmes se rendent dans les
    commissariats en vue de déposer une plainte contre leurs agresseurs qui
    sont souvent leurs maris.»
    Dans un autre registre, dans le cadre de la
    campagne de prévention et d’information sur le cancer du sein, lancée
    depuis le début de ce mois, l’EPSP Front mer participe à une exposition
    au profit du grand public organisée à proximité de la direction de wilaya
    de la santé. La direction de l’EPSP a mobilisé toute une équipe médicale
    pour des visites, des contrôles et des actions de dépistage auprès de
    la gent féminine durant ce mois.


    T. K.


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