Affichage des résultats 1 à 10 sur 72

Vue hybride

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    166

    Post Encore des femmes attaquées à Hassi Messaoud

    Encore des femmes attaquées à Hassi Messaoud

    15 ans après les événements d’El Haïcha

    le 17.09.16 | 10h00

    Un meurtre perpétré dans un quartier de Hassi Messaoud a servi
    de prétexte pour une «expédition punitive» contre des femmes vivant seules,
    comme ce fut le cas en 2001.





    Jeudi 8 septembre, 14h30, une semaine jour pour jour après le drame
    d’El Haïcha, le préposé au bureau local du Croissant-Rouge algérien
    quitte calmement les lieux, la conscience tranquille, fermant à clé la
    bâtisse abritant des chambres qui restaient le seul espoir d’une dizaine
    de femmes dont les maisons ont été incendiées après un saccage et
    un pillage en règle, dans ce quartier populaire qui n’en finit pas d’en
    vouloir aux femmes seules.
    Le meurtre a été le prétexte à une nouvelle
    expédition punitive qui a ciblé une vingtaine de femmes de ménage
    habitant à la lisière du quartier, face au cimetière, derrière le marché au
    bétail. Le même scénario macabre qu’en 2001, où des femmes de
    ménage traitées de «p…» avaient été laissées pour mortes sous les
    décombres, vient d’être réédité en ce mois de septembre. Les femmes
    de ménage chassées de la maison de jeunes El Bouti qui les avait
    hébergées durant la semaine du 2 au 7 septembre sont accroupies
    devant la porte.
    Elles font partie des vingt familles concernées par la
    démolition opérée par l’APC de Hassi Messaoud au lendemain du drame
    qui a coûté la vie à Abdelkader B. un jeune homme de 26 ans, poignardé
    à la poitrine par sa voisine Mimi N. Elles dorment depuis à la belle étoile
    avec leurs enfants en bas âge. Sommées de rentrer individuellement à
    l’intérieur, c’est Fatma-Zohra, femme de ménage à domicile et mendiante
    connue du boulevard, qui est la première à en ressortir «Je suis l’heureuse
    gagnante d’une aide à la location pour trois mois ! Mais personne ne veut
    me louer et les autorités n’y peuvent rien, selon ce monsieur.»

    Quittez Hassi Messaoud !
    Cette maman de deux filles et quatre garçons a bien été hébergée mercredi
    soir par une dame qui a accepté le loyer et qui a fini par la chasser le
    lendemain. «Elle m’a rendu les 15 000 DA parce que je ne voulais pas me
    séparer de mes garçons comme elle l’exigeait», raconte Fatma-Zohra,
    accueillie pas ses copines de malheur qui ont passé la nuit dehors.
    «J’ai mis ma fille aînée à l’abri, elle a 16 ans et j’ai peur pour elle», dit-elle,
    en larmes.
    Classée famille nécessiteuse, Fatma-Zohra ne s’estime pas
    heureuse pour autant «Les services de l’APC me connaissent, à quoi cela
    va m’avancer d’être estampillée pauvre si c’est pour me jeter à la rue ?»
    Pour ses compagnes d’infortune, auxquelles le CRA a pourtant refusé de
    payer le loyer, les locations sont chères en dehors d’El Haïcha et Toumiat.
    Ainsi, l’aide consentie par le CRA ne vaut que dans les quartiers où les
    femmes sont pourchassées. «Nos agresseurs ont demandé à la population
    de ne plus nous louer»,hurle El Alia, mère de famille et grand-mère travaillant
    depuis 18 ans pour Ligabue.
    Accompagnée de ses deux petits-fils, des
    miraculés, sauvés in extremis des flammes par les pompiers, elle ne réalise
    toujours pas que le maire en personne supervise «cette démolition arbitraire survenue alors que des dizaines de jeunes ont attaqué nos maisons, volé
    nos affaires et brûlé nos vêtements et nos papiers». El Alia raconte qu’elle
    a entendu du bruit dans la rue au moment du crime, mais la police qui venait
    d’arriver lui a demandé de rentrer chez elle.
    Tant que le jeune homme était en
    vie, c’était calme. «Notre calvaire a commencé après sa mort. Vendredi matin,
    j’étais de service quand une voisine m’a téléphoné pour m’annoncer que ma
    maison brûlait, personne ne nous a notifié quoi que ce soit, ni qu’on était en
    situation illicite, ni que nos maison allaient être démolies.» Et d’ajouter
    «Le maire nous a humiliées devant tout le monde, il nous a accusées d’avoir
    tué Abdelkader, Allah Yarhmou. Alors que nous sommes pour rien dans cette tragédie. Il nous a demandé de rentrer dans nos villes d’origine, alors que
    nous sommes des citoyens de Hassi Messaoud depuis vingt ans.»

    Stigmatisation
    La veuve n’est pas peu fière de son statut de salariée «Je travaille pour
    nourrir ses enfants et si mon employeur me renouvelle mes contrats, c’est
    parce que je suis sérieuse.» Une citoyenne en règle qui vient de payer
    9000 DA d’électricité à Sonelgaz «Ils m’ont bien placé un compteur,
    pourquoi mon logement est devenu illicite du jour au lendemain ? Voyez
    ce certificat de résidence signé de la main du maire... il est illicite ?» Sur
    l’acte authentique, Yacine Bensaci, président de l’APC de Hassi Messaoud,
    atteste que Mme Khelifi habite bien le quartier Bouamama, à Hassi Messaoud. Bouamama, c’est le nom officiel d’El Haïcha où elle vit depuis 15 ans.
    Aïcha
    quant à elle, femme de ménage à la base 24 Février, est détentrice d’un acte coutumier d’achat de terrain. «Je n’en reviens pas que ces gens en veulent à
    des femmes faibles et démunies. J’ai construit selon mes moyens pour loger
    mes six enfants, qui sont à ma charge depuis le décès de leur père.» Comme
    El Alia, Aïcha paye l’eau et l’électricité, documents à l’appui.
    Elle n’est pas dupe
    «Je sais que l’APC n’avait pas le droit de démolir ma maison mais je n’ai aucune voie de recours. Hassi Messaoud est une ville hors la loi, c’est la loi du plus fort.» «Je suis à la rue, mes enfants ont une petite santé, on venait à peine d’acheter
    les fournitures scolaires...Mon Dieu que vais-je faire ?» s’écrie-t-elle, les mains
    sur le visage.

    Enfants sans école
    Ne pas voir ses enfants aller à l’école comme les autres. Au-delà du sentiment d’injustice et d’impuissance exprimé par ces chefs de famille devant l’autorité réagissant le week-end, un vendredi matin, pour anéantir les logements de
    fortune de ces familles dont l’existence ne tient qu’à la résistance de femmes
    seules, divorcées ou veuves, c’est l’impossibilité de voir leur progéniture évoluer dans un cadre normal et jouir d’une rentrée scolaire ordinaire qui ronge ces
    familles rencontrées à la veille de l’Aïd.
    Salim, un voisin des 1850 Logements,
    se rappelle des événements de 2001 ; il déplore que «la situation n’ait guère
    changé à El Haïcha, l’ogresse qui chasse les femmes». Pour lui, «ce sont
    toujours les mêmes illuminés qui s’en prennent aux êtres faibles».Des femmes
    et des enfants qui espéraient rencontrer le président de l’APC au lendemain de
    leur expulsion de la maison de jeunes. Présent, il aurait exclu tout espoir de relogement, apprend-on auprès d’elles. Absent, «il pourrait prendre pitié de
    nous à la veille de l’Aïd». Mehdi Khouzem, chef de la daïra de Hassi Messaoud,
    s’est quant à lui abstenu de tout commentaire.
    Dans son bureau frais et ombragé, contrastant avec la chaleur infernale de l’extérieur, ce responsable a quand
    même tenu à souligner que «les autorités locales ont consenti deux formes
    d’aides à ces familles, l’une locative pour trois mois via le Croissant-Rouge,
    l’autre pour l’autoconstruction dans le cadre du logement rural, après vérification
    sur le fichier national FNAC».
    Représailles, détresse, danger de mort, injustice, précarité, sans domicile fixe. Des mots qui ne riment à rien pour le chef de daïra
    de Hassi Messaoud, qui affirme être « rentré de congé bien après les événements
    et que seul le président de l’APC endossait la responsabilité de la situation».
    Yacine Bensaci est pourtant le premier président d’APC à avoir instauré des rencontres de bilan semestriel publiques, organisées dans l’ancienne salle de cinéma de Hassi Messaoud, et où chaque citoyen a droit à la parole
    Après une
    série de maires, tous traduits en justice pour mauvaise gestion pour les meilleurs, dilapidation de deniers publics pour les plus cupides, ce jeune élu FLN s’est distingué par une prise de position ferme, solidaire avec ses concitoyens. Il a
    exigé du gouvernement de lui laisser les coudées franches pour gérer sa ville
    ainsi que le dégel de la situation de Hassi Messaoud et des solutions concrètes
    au problème du logement dans cette daïra, classée zone à haut risque industriel depuis 2005.
    Ce même maire, resté impuissant devant l’anarchie qui règne dans cette ville pétrolière, a cédé à la pression de la rue qui exigeait la démolition des maisons des femmes de ménage comme préalable à l’inhumation du défunt Abdelkader, vendredi dernier. La confusion générale augure de nouveaux drames face à l’arbitraire. «Une décision au pied levé», commente un ancien élu de l’APC
    de Hassi Messaoud, qui affirme que «80% du tissu urbain de Hassi Messaoud
    est illicite, c’est donc toute la ville qui aurait dû être démolie».
    C’est d’ailleurs dans
    un cadre réglementaire reconnu par les propriétaires que des dizaines de démolitions par la force publique ont été organisées depuis 2012 à Hassi
    Messaoud, mettant à plat des logements, des kiosques, des clôtures, des
    extensions et des bases de vie érigées sans permis de construire ou sur des
    terrains domaniaux. «Le problème qui se pose pour cette affaire est l’inexistence d’une base juridique. Aucune notification n’a été faite aux indus occupants, dont
    le quartier El Haïcha en compte encore beaucoup, et qui ne semblent pas
    inquiets de voir détruire leurs logements, du moins jusqu’à la prochaine alerte», souligne cet ancien élu.
    La non-conformité étant généralisée avec des R+X étages édifiés sans permis de construire depuis 2005, reste la sécurité des occupants
    qui, selon les lois algériennes, pourrait motiver l’acte de démolition. Mais était-ce
    le cas des logements d’El Haïcha, encore une fois, s’interrogent les familles, qui
    ont passé l’Aïd dans la rue, dans une tragédie qui ne semble émouvoir personne.
    Ali, directeur d’une entreprise de catering, a décidé quant à lui de loger ses
    femmes de ménage dans sa propre base de vie pour les protéger.
    El Alia Bakhta, Zekhroufa, Aïcha et les autres familles sans logement depuis la démolition de
    leurs maisons d’El Haïcha ont passé l’Aïd dans la rue. «Personne n’a demandé après nous depuis l’évacuation de la maison de jeunes. J’ai pour ma part été hébergée par une amie en ville, mais je vais chaque matin au Croissant-Rouge et à la mairie, rien de nouveau», explique Aïcha Ouameur. La semaine des fêtes a accentué la souffrance de ces familles, à la rue au moment où tout le monde se réunissait pour l’Aïd dans la douceur familiale. Les menaces de représailles se
    sont estompées à El Haïcha, où ces femmes n’ont plus mis les pieds depuis trois semaines.
    Aux dernières nouvelles, Bakhta se serait rendue à Relizane pour renouveler son carnet de famille et sa pièce d’identité brûlés dans l’incendie de
    sa maison. «Elle sera de retour cette semaine pour reprendre son travail.
    Quant à moi j’ai pris un congé pour garder mes enfants en attendant de pouvoir
    les loger dans de meilleures conditions», nous dit Kelthoum, sa fille.
    Cette dernière, mère de deux enfants, loue une chambre à l’auberge Senouci
    pour 750 DA la nuit.


    Houria Alioua
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  2. #2
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    166

    Post Une petite fille agressé sexuellement dans une école primaire à Béjaïa

    Une petite fille agressé sexuellement dans
    une école primaire à Béjaïa

    dimanche 18 septembre 2016 à 19:04

    L’école primaire Boucherit Abdelkader située dans le quartier de
    Guendouza à Akbou dans la willaya de Béjaïa est fermée depuis
    l’après-midi de ce dimanche 18 septembre « jusqu’à nouvel ordre »
    après l’agression sexuelle d’une fillette, a indiqué à TSA,
    Ouahib Medjdoub, membre de l’association des parents d’élèves.

    Les faits ayant entraîné la fermeture de cet établissement scolaire
    remontent à jeudi dernier. Une fillette âgée de neuf ans a fait
    l’objet d’une agression sexuelle de la part d’un agent de sécurité
    dans l’enceinte de l’école, assure notre interlocuteur.
    L’agent de
    sécurité qui travaille dans cette école a été arrêté et conduit au
    commissariat avant de s’évader, selon lui. « L’enquête est toujours
    en cours », précise Ouahib Medjdoub qui affirme que les
    parents d’élèves restent inquiets après cette agression.
    L’association des parents d’élèves a donc décidé de fermer l’école
    et de tenir demain vers 16 heures une assemblée générale.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  3. #3
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    166

    Post Les femmes continuent d’être victimes de violences

    Les femmes continuent d’être victimes de violences

    Oran
    le 06.10.16 | 10h00

    Rien que pour le mois de septembre dernier, 71 femmes battues ont été admises à la clinique
    Jean Kraft, du centre-ville d’Oran, pour des soins et un soutien psychologique.
    Les violences faites aux femmes inquiètent
    La cellule de communication et de prévention de la polyclinique
    Jean Kraft, du centre-ville (Miramar), assure la prise en charge des
    femmes battues. Rien que pour le mois de septembre dernier,
    71 femmes battues ont été admises dans cette clinique pour des soins
    et un soutien psychologique. En effet, par le biais de son centre
    intermédiaire de santé mentale EL Kalima, qui relève de l’EPSP Front
    de Mer, nous avons appris qu’en plus de la prise en charge médicale
    de ces femmes victimes de violences, le corps médical et les agents
    paramédicaux de cet établissement organisent au profit des victimes
    des entretiens et des séances psychologiques ainsi que des thérapies
    de famille.
    Sur ce plan, l’on saura que durant les 9 derniers mois de
    l’année, le centre El Kalima a assuré la prise en charge de 900 personnes
    dont 735 enfants en butte à des problèmes familiaux, de scolarité ou
    sociaux. Notons que la wilaya d’Oran s’est dotée, en septembre dernier,
    d’un nouvel organisme, en l’occurrence Aswat Dz, qui a pour but,
    notamment, de sensibiliser et lutter contre la violence faite aux femmes.

    Ce projet, mis en place par l’association Action et promotion sociale et
    culturelle (APROsCH Chougrani), appuyée par l’Agence de développement
    social (ADS), est financé par l’Union européenne à travers l’Instrument
    européen pour la démocratie et les droits de l’homme. Selon les derniers
    chiffres divulgués officiellement par des instances reconnues, il y a eu,
    entre 2014 et 2015, 4000 cas de violences faites aux femmes au niveau
    national, et pas moins de 150 cas pour la ville d’Oran durant l’année 2015.

    «Mais, ces chiffres ne veulent pas dire grand-chose, comme l’a expliqué
    Nafissa Lahrache, la présidente du mouvement féminin algérien de
    l’association Femmes en communication, lors d’une rencontre organisée à
    Oran en novembre 2015, car peu de femmes se rendent dans les
    commissariats en vue de déposer une plainte contre leurs agresseurs qui
    sont souvent leurs maris.»
    Dans un autre registre, dans le cadre de la
    campagne de prévention et d’information sur le cancer du sein, lancée
    depuis le début de ce mois, l’EPSP Front mer participe à une exposition
    au profit du grand public organisée à proximité de la direction de wilaya
    de la santé. La direction de l’EPSP a mobilisé toute une équipe médicale
    pour des visites, des contrôles et des actions de dépistage auprès de
    la gent féminine durant ce mois.


    T. K.


    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  4. #4
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    166

    Post Six ans de prison pour Jean-Michel Baroche

    Six ans de prison pour Jean-Michel Baroche

    28 octobre 2016 | 18:05


    Un procès qui n’a pas duré plus de six heures. Ce n’est pas un procès bâclé, puisque le jury a passé au
    peigne fin tous les faits criminels reprochés à Jean-Michel Baroche et consorts soit sept personnes.

    Cette affaire qui a été jugée par deux fois, en 2012 et début 2013, est revenue
    devant le tribunal criminel d’Annaba suite au pourvoi en cassation introduit le
    18 avril 2013 auprès de la Cour suprême par le procureur général de la cour
    d’Annaba insatisfait du verdict, jugé clément devant la gravité de l’affaire.

    Ainsi, le verdict rendu jeudi dernier tard dans la soirée par le tribunal criminel
    d’Annaba a condamné le français Jean-Michel Baroche à 6 ans de prison ferme,
    6 ans pour son chauffeur personnel, 3 ans pour le vice-président d’APC
    d’obédience FLN et acquittement pour le restant des personnes incriminées dans
    cette affaire, qui sont entre autre deux gynécologues et une ancienne attachée de
    presse exerçant au niveau de la cellule de communication de la wilaya d’Annaba.

    Cassation introduite par l’ancien procureur général de la République pour demander
    de plus lourdes peines contre Jean-Michel Baroche et consorts, le tribunal criminel
    d’Annaba jugeant l’affaire jeudi dernier n’a pas suivi le réquisitoire du parquet qui
    a exigé que Baroche soit condamné à 8 ans de prison, son chauffeur à 7 ans, l’ancien vice-président de l’APC d’Annaba à 4 ans et maintenir une année de prison ferme
    pour les autres co-accusés qui étaient déjà libérés suite au verdict de 2013 puisque
    ayant déjà purgé leurs peines.
    Il faut noter que le procès de l’affaire Baroche, et à la
    surprise de nombreux curieux attendant des jugements plus sévères, le tribunal
    criminel a rendu un verdict clément, puisque chacun des condamnés a revu sa
    condamnation de prison ferme baissée d’une année.
    Plusieurs citoyens de la
    coquette que nous avons pu interroger semblent insatisfaits de ce verdict. « C’est
    un sadique ce Baroche, il viole nos filles, les dévergonde et les donne à qui il veut
    grâce à la puissance de l’argent (…) et le comble on amenuise sa peine « , nous
    ont déclaré quelques annabis rencontré sur le Court de la Révolution. Selon, des
    sources judiciaires qui ont requis l’anonymat, « cette affaire est une affaire de
    mœurs, personne n’a obligé personne à rencontrer Baroche, il a une société de
    droit algérien, il a payé ses impôts et la seule faute commise est d’avoir rencontré
    des filles mineures « .
    Ces mêmes sources signalent encore que le tribunal criminel
    siégeant jeudi dernier n’a retenu contre Baroche et consorts l’utilisation de jeunes
    filles mineures dans un cadre de photos pour devenir mannequin, le restant des filles
    sont majeures et savent ce qu’elles font « . Pour rappel les chefs d’inculpation de
    cette affaire, dévoilée le 24 avril 2012 par les services de la police judiciaire de la
    wilaya d’Annaba sont lourds.
    Jean-Michel Baroche et plus d’une dizaine de personnes,
    dont des notables bien connus ont été déférés au parquet d’Annaba pour viol sur
    mineures, sévices sexuels sur des filles de plus de 18 ans, production de films et
    montages de photos à caractères immoraux, diffusion et commercialisation de données masquées et transmises par un système informatique, aménagement d’un lieu pour la
    pratique de la prostitution, incitation de filles mineures à la prostitution, faux et usage
    de faux et falsification de documents officiels, avortement et atteinte à la vie privée
    portant sur des aspects particulièrement intimes aux victimes et leurs familles, mise en
    danger de la vie de personnes sous l’effet des produits toxiques pouvant entraîner
    la mort, création d’une société fictive de façade avec transgression des lois du code de commerce, détention de drogues et de produits psychotropes pour consommation
    personnelle ainsi que l’incitation illégale des filles mineures à la consommation des
    mêmes produits, violation des lois de change sur la monnaie et mouvement des capitaux.

    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •