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    Post Loi sur la violence faite aux femmes

    A A la une/Loi sur la violence faite aux femmes
    03 Mars 2016
    Quelles suites dans les tribunaux ?

    Depuis le 30 décembre dernier, les violences conjugales,
    le harcèlement de rue, le vol entre époux
    et la dépossession de la femme de ses biens
    sont criminalisés. Les tribunaux
    auront-ils pour autant du pain sur la planche ?
    Le mouvement associatif est sceptique et appelle
    d’abord au changement des pratiques sociales
    et à la mise en place des mécanismes
    pouvant inculquer la notion d’égalité homme-femme.


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    Dernière modification par zadhand ; 03/03/2016 à 09h56.
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    Post L’Algérie enregistre des avancées

    A la une_LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
    08 Mars 2016

    L’Algérie enregistre des avancées

    L’Algérie semble avoir amorcé un véritable tournant en matière de protection
    de la femme. Les lois jusque-là inadaptées à une réalité qui a fini par prendre
    le dessus, ont enregistré un bond en avant et continuent à progresser au sein
    d’une société qui prend conscience de l’ampleur du désastre.
    Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le hasard a voulu que la journée du 8 mars coïncide
    avec l’organisation de la 5e Assemblée générale de la Déclaration de la Conférence
    internationale de Kigali, à Alger, portant sur le rôle des organes de sécurité,
    pour mettre fin aux violences, faites aux femmes et aux filles.
    Une rencontre dont les recommandations permettront certainement à l’Algérie
    d’élaborer un plan national contre la violence à l’égard des femmes et des filles.
    Les violences atteignent les femmes dans tous les milieux, dans la vie privée,
    dans les espaces publics comme au travail. Signe d’une discrimination fondée sur
    le sexe et de l’inégalité entre hommes et femmes, ce phénomène continue à prendre
    de l’ampleur en Algérie. La preuve : le nombre croissant des plaintes déposées
    au cours de ces dernières années auprès des structures de la Sûreté nationale par
    des femmes violentées. Selon la chargée du Bureau national de la protection de
    l’enfance, de la délinquance juvénile et de la protection de la femme,
    victime de violences, à la direction de la Police judiciaire,
    Mme Kheira Messaoudène, ce nombre était moins important en 2010 avant de connaître
    en 2013 une hausse d’une moyenne de 7 000 plaintes. «Aujourd’hui, 9 000 plaintes ont été
    déposées par des femmes violentées», précise-t-elle. Soulignant la prise de conscience de
    la part de la société civile et des femmes victimes, elle estime que la nouvelle loi contre
    les violences faites aux femmes permettra d’encourager les femmes agressées ou violentées
    à franchir le pas et à porter plainte. Cette loi témoigne justement d’une prise de conscience
    des politiques après tant d’années de silence. Le projet a d’ailleurs suscité moult remous dès
    son élaboration. Les partis islamistes ont été les premiers à faire de la résistance pour son adoption.
    Résultat : le texte a traîné des mois dans les tiroirs avant d’être adopté. La nouvelle loi contre
    les violences faites aux femmes lève ainsi le tabou des violences subies par les femmes notamment
    au sein du couple. Un important arsenal juridique qui prévient et sanctionne ce phénomène.
    Il permet aux femmes victimes de briser le silence dans lequel elles sont maintenues par
    la crainte de violences répétées.Toutefois, les associations et organisations de défense des droits
    des femmes continuent à plaider pour une loi-cadre afin de compléter la législation algérienne
    dans ce domaine. Cela même si elles relèvent du positif dans l'amendement du code pénal à travers
    la reconnaissance, pour la première fois, des violences contre les femmes comme
    une infraction. Si cette loi ne reflète que la partie répressive, la politique de lutte
    contre les violences faites aux femmes doit être multiforme. L’évolution des mentalités
    et des habitudes devrait être une priorité. Vient ensuite l’école qui doit jouer un rôle dans
    la prévention des violences et la lutte contre des comportements sexistes.
    De même pour les médias qui doivent s’impliquer dans la prévention et l’éducation.
    Ry. N.
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    Post Ban Ki-moon appelle l’Algérie à une tolérance zéro

    A la une/Actualité_Lutte contre les violences à l’égard des femmes
    le 08.03.16 | 10h00


    Ban Ki-moon appelle l’Algérie à une tolérance zéro

    Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a appelé le Premier ministre,
    Abdelmalek Sellal, à faire en sorte que l’Algérie arrive «à la tolérance zéro
    face aux violences en mettant en place des mesures coercitives et enquêter sur
    toutes les violences pour empêcher l’impunité»
    .
    M. Ban, qui prenait part à l’ouverture,
    hier à Alger, des travaux de la Conférence des chefs de police africains
    sur les rôlesdes services de sécurité dans la lutte contre les violences
    à l’égard des femmes, a également exhorté les hommes à changer
    leurs mentalités,faute de quoi,il n’y aura jamais
    le respect des droits de plus de la moitié du monde…

    Ban Ki-moon insiste sur «une présence féminine importante» dans les rangs de la police africaine.jpg

    C’est un homme détendu et entouré par son équipe, dont Christopher Ross,


    secrétaire général pour le Sahara occidental, mais aussi par le Premier ministre,
    Abdelmalek Sellal, et plusieurs ministres qui a pris part hier à l’ouverture, à Alger,
    des travaux de la 5e Assemblée générale de la Déclaration de Kigali sur le rôle de
    la police dans la lutte contre les violences à l’égard des femmes, organisés par
    la Sûreté nationale. Tantôt en langue française, tantôt en anglais, son discours est
    un réquisitoire contre ce fléau, mais aussi contre «les mentalités des hommes» qui,
    selon lui, «doivent changer, sinon il n’y aura pas de respect pour les droits de plus
    de la moitié de la planète». «Depuis 10 ans, dit-il, je ne cesse de dénoncer
    les violences contre les femmes.
    En 2008, j’ai lancé une campagne contre ce fléau
    à laquelle ont adhéré des dizaines de chefs d’Etat, de chefs de gouvernement,
    de ministres et des millions de citoyens du monde (…). Ce combat est la priorité
    du programme de développement à l’horizon 2030. Il faut parvenir à l’égalité
    des sexes et mettre à l’abri des violences les femmes et les petites filles.»

    Ban Ki-moon a applaudi l’initiative africaine de faire de 2016 l’année des droits
    de l’homme particulièrement ceux des femmes.

    «Les chefs d’Etat ont fixé leur volonté de ne plus accepter les violences
    à l’égard des femmes, de lutter contre toute exploitation ou mutilation sexuelle
    et tout traitement dégradant et inhumain, en ratifiant les conventions internationales
    des droits de l’homme et de lutte contre les discriminations à l’égard des femmes,
    qui viennent ainsi renforcer le droit des femmes à une vie sans violence.»
    Pour le secrétaire général de l’ONU, «le changement n’est possible qu’avec des lois
    et des politiques. Nous devons changer les mentalités des hommes. Si ces derniers
    ne changent pas, il n’y aura pas de respect des droits de l’homme. Sans changement
    des mentalités nous ne pouvons rien faire». Il rappelle les violences qu’ont subies
    les femmes au Liberia, en soulignant : «Les victimes sont souvent silencieuses.

    Elles ont honte de parler de leur souffrance. Elles n’en parlent qu’avec leurs mères.
    Il a fallu l’arrivée de femmes membres des forces de maintien de la paix, pour qu’elles
    en parlent.» Il revient avec émotion sur les violences commises en Centrafrique par
    les membres de la mission onusienne de maintien de la paix. «Lorsque je parle de ces faits,
    j’ai très honte. J’ai d’ailleurs renvoyé le délégué pour la Minusca (Mission des Nations unies
    pour le maintien de la paix en République centrafriquaine, ndlr). J’ai désigné un juge canadien
    pour enquêter. Il a pu obtenir de nombreux témoignages. Nous devons combattre toutes
    les violences que subissent les femmes dans le monde…»

    «Il faut enquêter sur toutes les violences pour empêcher l’impunité»
    Ban Ki-moon insiste sur «une présence féminine importante» dans les rangs de la police africaine.
    Il s’adresse à Abdelmalek Sellal et lui demande de faire en sorte à ce que l’Algérie arrive
    «à la tolérance zéro face aux violences sexuelles et à l’éventail d’autres violences en mettant
    en place des mesures coercitives contre ce fléau
    et d’enquêter sur toutes les violences pour empêcherl’impunité». Dans la foulée,
    il annonce la tenue, les 2 et 3 juin prochain, d’un sommet de responsables
    des services de police, permettant à ces derniers d’échanger les points de vue sur la manière
    de prendre en charge les défis sécuritaires qui se posent à eux.

    Pour sa part, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, souligne la «responsabilité de l’Etat à aller
    contre ces violences, mais aussi contre l’impunité. La présence du secrétaire général de l’Onu
    est un encouragement pour renforcer nos efforts contre les violences. Il est temps de donner
    à l’autre moitié de la société sa place qui lui est consacrée par la Constitution».

    Abondant dans le même sens, le Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel,
    insiste sur les différentes initiatives allant dans le sens de la lutte contre les violences à l’égard
    des femmes, en rappelant la Déclaration de Kigali qui, dit-il, doit avoir une «large adhésion»
    au niveau continental afin que «ce fléau fasse partie des priorités des plans d’action d’Afripol
    et incite à un partenariat, dans le but d’assurer un avenir meilleur aux femmes africaines
    dans le cadre de l’égalité des chances et de l’Etat de droit».

    Pour Hamel, la lutte contre les violences à l’égard des femmes «repose certes sur les moyens
    mais aussi sur l’implication des citoyens et des institutions (…). Dans ce cadre, la stratégie de
    la police algérienne dans sa lutte contre ces violences repose essentiellement sur le développement
    des moyens mais aussi sur le renforcement de la confiance des citoyens et la promotion
    du partenariat institutionnel et avec la société civile».

    Le premier responsable de la police algérienne estime que la tenue de cette conférence à Alger
    et sa programmation avec la Journée mondiale de la femme, «se voulaient un hommage à
    la femme africaine et algérienne eu égard aux sacrifices consentis et au combat qu’elle a mené
    durant les différentes étapes de l’histoire de notre pays». Il termine en déclarant que l’institution
    qu’il dirige compte 20 000 femmes dans ses rangs, parmi lesquelles 427
    occupent des postes de commandement.
    Lui emboîtant le pas, l’inspecteur général de
    la police rwandaise et président de la 4e Assemblée générale de la Déclaration de Kigali,
    Emmanuel Kazaka, estime qu’en Afrique, les services de police «doivent se définir en tant
    qu’élément essentiel dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes et plaider pour
    la conjugaison des efforts». «Nous devons nous unir à tous les niveaux, local, régional
    et international et aller au-delà du continent africain.

    Il faut accorder surtout un peu plus d’importances aux situations post-conflits et faire
    des recommandations de la Conférence de Kigali une partie intégrante des politiques
    de service de sécurité». Après ces allocutions d’ouverture, la Direction générale de
    la Sûreté nationale a remis des distinctions au secrétaire général de l’Onu,
    au président de la République et au Premier ministre.

    Les travaux de cette rencontre ont repris en fin de matinée, mais à huis clos.
    Les chefs de police africains devront débattre du rôle de leurs structures dans
    la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles, échanger les expériences
    et les actes de bonne gouvernance en la matière, avant de clore les débats aujourd’hui
    avec des recommandations devant faire partie de plans d’action contre ce fléau.
    Salima Tlemçani


    Dernière modification par zadhand ; 08/03/2016 à 22h09.
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    Post Bouteflika demande l’adaptation des lois algériennes

    A la une/Actualité_Convention internationale de lutte contre la discrimination à l’égard des femmes
    le 09.03.16 | 10h00


    Bouteflika demande l’adaptation des lois algériennes

    Dans son message, le chef de l’Etat a invité les instances habilitées
    à reconsidérer les réserves de l’Algérie sur certains articles de
    la Convention internationale de lutte contre toute forme de discrimination
    à l’égard des femmes, par rapport aux acquis réalisés pour la promotion
    et la protection des droits de la femme.

    Abdelaziz Bouteflika.jpg

    Le président de la République a adressé, comme chaque année, un message
    aux Algériennes à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de
    la femme. Contre tout attente, ce n’est pas Mounia Meslem, ministre de
    la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, qui a lu,
    comme à l’accoutumée, le message du chef de l’Etat, mais la ministre de la Poste
    et des Technologies de l’information et de la communication, Houda Imane Feraoun,
    et ce, lors d’une cérémonie organisée à l’hôtel El Aurassi et présidée
    par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
    Présents à cette cérémonie en l’honneur
    des femmes des membres du gouvernement, du corps diplomatique accrédité en Algérie,
    des parlementaires, des représentantes de la société civile et des figures de
    la Révolution algérienne. Dans son message, le chef de l’Etat a invité les instances habilitées
    à reconsidérer les réserves de l’Algérie sur certains articles de la Convention internationale
    de lutte contre toutes formes de discrimination à l’égard des femmes, par rapport
    aux acquis réalisés pour la promotion et la protection des droits de la femme.

    «A l’occasion de la 5e Assemblée générale africaine sur le rôle des organes de sécurité pour mettre
    fin aux violences faites aux femmes et aux filles, qu’abrite l’Algérie, je lance un appel franc
    et direct aux instances qualifiées pour les inviter à reconsidérer les réserves de l’Algérie
    concernant certains articles de la Convention internationale de lutte contre toute forme
    de discrimination à l’égard des femmes», note le chef de l’Etat.

    Pour Bouteflika, ces réserves doivent être reconsidérées «par rapport aux acquis que l’Algérie
    a réalisés pour la promotion et la protection des droits de la femme, et ce, dans le respect de
    notre référence religieuse et aussi au regard des mutations opérées en Algérie et l’évolution
    des droits des femmes. L’Algérie a ratifié en 1996, avec des réserves, la Convention relative
    à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedaw) adoptée
    en 1979 par l’ONU. Ces réserves concernent certains articles de la Convention, notamment
    ceux liés aux droits de la femme et l’égalité entre les deux sexes, au mariage, à la nationalité
    et à l’arbitrage international.»
    Le premier magistrat du pays s’est dit fier de «la contribution de
    notre pays au plan d’action exécutif sur la femme, la sécurité et la paix dans le cadre de
    la Ligue des Etats arabes en collaboration avec l’Organisation des Nations unies».
    Par ailleurs, le Président a estimé que la femme algérienne est actuellement confrontée à
    trois défis «majeurs» que sont la protection de générations montantes, la participation
    au processus de développement économique et la sauvegarde de la sécurité du pays.
    Sur ce dernier point, Bouteflika invite la femme à s’impliquer dans la sauvegarde de la sécurité
    de l’Algérie face aux crises qui secouent notre région et des dangers qui la menacent
    chaque jour davantage.
    Il a dans la foulée rendu hommage à l’Armée nationale populaire
    avant d’ajouter : «Il va sans dire que le peuple avec ses différentes

    composantes doit prendre conscience de la complexité du moment et redoubler de vigilance pour
    la défense de la patrie et de sa liberté.» Enfin dans son message, le président de la République
    n’a pas manqué de revenir sur la révision de la Constitution qui consacre, selon lui,
    un nouveau saut qualitatif en faveur de la femme en matière d’emploi et d’accès aux postes
    de responsabilité. «Il s’agit là d’un progrès qu’il convient de traduire dans les faits
    pour parachever le renouveau de la nation», a-t-il précisé.

    Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination

    Les réserves exprimées par l’Algérie, qui a signé la convention le 22 mai 1996
    - Article 2
    «Le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire se déclare
    disposé à appliquer les dispositions de cet article à condition qu’elles n’aillent pas
    à l’encontre des dispositions du code algérien de la famille.»


    - Article 15, paragraphe 4
    «Le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire déclare que
    les dispositions du paragraphe 4 de l’article 15 notamment celles qui concernent le droit
    de la femme de choisir sa résidence et son domicile, ne doivent pas être interprétées
    dans un sens qui irait à l’encontre des dispositions du chapitre 4
    (art 37) du code algérien de la famille.»


    - Article 16
    «Le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire déclare que
    les dispositions de l’article 16 relatives à l’égalité de l’homme et de la femme pour toutes
    les questions découlant du mariage, au cours du mariage et lors de sa dissolution,
    ne doivent pas aller à l’encontre des dispositions du code algérien de la famille.»


    - Article 29
    «Le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire ne se
    considère pas lié par le paragraphe 1 de l’article 29 qui dispose que tout différend entre deux
    ou plusieurs Etats concernant l’interprétation ou l’application de la Convention qui n’est pas réglé
    par voie de négociation est soumis à l’arbitrage ou à la Cour internationale de justice à
    la demande de l’un d’entre eux.»

    «Le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire estime que
    tout différend de cette nature ne peut être soumis à l’arbitrage ou à la Cour internationale
    de justice qu’avec le consentement de toutes les parties au différend.» Source : Nations unies

    Nabila Amir


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    Post Comment protéger la mère et la famille ?

    A la une/Actualité_Violences domestiques
    14 Mars 2016


    Comment protéger la mère et la famille ?


    Par F. Hamici-Fares(*)
    Qu’y a-t-il de plus violent que de condamner ceux qui condamnent la violence ?
    Oui, chers compatriotes, chez nous, condamner la violence au sein des familles
    serait destructeur. Oui, vous avez bien lu : condamner la violence domestique
    risque de «disloquer la famille algérienne».
    Avez-vous constaté actuellement les désastres causés par la violence sur l’individu,
    la famille, la société et l’environnement en Algérie ? Il ne reste plus qu’à légiférer
    la violence comme un modus vivendi. Et qui a pondu cette «perle» ? Ceux qui
    sont censés nous protéger et sauvegarder notre dignité. Alors que dans
    certains pays, il est question de «politique du bonheur», chez nous on en est
    encore à se demander s’il est préférable de privilégier la pensée via la parole ou
    continuer à user du langage archaïque, violent et primaire. A juger par
    la croissance du nombre d’affaires judiciaires, concernant ces agressions,
    les détracteurs de la famille ont de beaux jours devant eux (57 cas d’assassinats
    jugés en un an et 10 000 cas de violences domestiques, sans compter tous
    les cas passés sous silence).
    Loin de servir la famille, la violence de l’homme sur la femme sert à la détruire.
    En faisant peur à sa conjointe, il exerce un pouvoir et un contrôle sur elle,
    sans respect de son intégrité et de sa différence. Le respect réciproque
    et la communication responsable contribuent à la viabilité d’une bonne relation
    de couple, pour une famille équilibrée et des enfants adaptés.
    Comment une femme, une mère battue, donc souvent dépressive,
    peut-elle répondre aux besoins de son enfant de manière adéquate ?
    Un attachement de qualité, un environnement sécure dès les premières années
    de vie sont la base de tout équilibre. Durant la guerre de Libération,
    la femme algérienne s’est totalement investie pour libérer le pays. Elle continue
    encore à œuvrer à son émancipation, et en guise de remerciements que
    reçoit-elle ? Des coups, des insultes, des humiliations, des crachats...
    Pour couronner le tout, des discours haineux et machistes l’assimilent au diable
    et en sus une loi rétrograde a failli passer. Celle pénalisant la violence faite
    aux femmes a été difficilement approuvée par l’APN le 8 mars 2015
    et est restée longtemps bloquée au Sénat.Finalement elle a été adoptée
    le 10 décembre 2015, mais après une polémique ignoble et avec un bémol
    qui responsabiliserait la victime.On lui fait porter le poids de l’issue des violences
    qu’elle subirait : on lui laisse le choix de pardonner ou pas à son bourreau.
    Pense-t-on à sa culpabilisation par l’entourage si elle décide de ne pas accorder
    son pardon ? Au prix fort qu’elle devrait payer ? De ne pas se taire et de vouloir
    éviter une mort physique ou psychique ? Coups et humiliations, tel est le lot de
    la femme battue ; ayant pour conséquence un traumatisme caractérisé par la
    sidération et la difficulté à réagir. Alors pourquoi la charger davantage en lui
    laissant cette liberté qui n’en est pas une de pardonner ou pas, pour mieux
    l’accabler ensuite? C’est la voie ouverte à d’autres dépassements. Protéger
    la femme, c’est protéger la mère, l’enfant, la famille et par ricochet toute
    la société. Si nos décideurs connaissaient les conséquences néfastes des
    maltraitances domestiques, sur plusieurs générations, ils n’auraient pas
    hésité une seconde à signer des dix doigts la loi condamnant les violences
    au sein de la famille. Qui dit femme violentée dit souvent mère violentée et,
    par voie de conséquence, enfant violenté. Toutes les violences sont condamnables
    d’où qu’elles viennent et quelles qu’elles soient : familiales, scolaires ou autres.
    Il a été prouvé que les plus répandues et les plus traumatogènes sont les violences
    domestiques. Celles qui impactent le plus l’enfant avec tout ce que cela implique
    de négatif sur son développement, sur son bien-être psychique, physique
    et intellectuel. L’agressivité est inhérente à l’être humain, mais la socialisation
    la canalise pour en faire un moteur d’avancée au lieu d’une violence destructrice.
    Loin d’être une force, un signe de virilité, la violence signe, au contraire,
    la faiblesse, les insuffisances, les peurs et l’archaïsme du fonctionnement de
    l’individu à soigner ou à incriminer. Avec les neurosciences et la théorie de
    l’attachement, il s’avère qu’un milieu sécure et apaisant permet un attachement
    organisé, une confiance en soi et un sentiment de sécurité pour affronter
    les problèmes de la vie.Un «ayaghyul» lancé à la volée par un parent excédé est
    une violence qui peut marquer l’enfant à vie. Cet être à part entière a droit
    au respect et aux soins, tout comme sa mère. Une prise en charge précoce
    des troubles psycho-traumatiques arrêtera un cercle de violence qui risque de
    se transmettre sur plusieurs générations. Voir sa maman effrayée, pleurer, crier
    ou en sang parce que papa la frappe est le pire des séismes que puisse subir
    un enfant dont l’immaturité du cerveau l’empêche d’intégrer ces expériences.
    Il assiste avec un sentiment d’horreur, d’effroi et d’impuissance à ce drame
    et perçoit la situation comme une menace à sa vie, à son intégrité physique
    et psychique. Le milieu familial doit le protéger contre les agressions et les dangers
    de toutes sortes. Les troubles psychologiques, comportementaux, sociaux,
    somatiques, cognitifs et émotionnels résultent de ces violences. L’enfant, devenu
    un adulte perturbé, risque de reproduire ce qu’il a vécu ou ce à quoi il a assisté
    impuissant et malgré lui au sein de sa propre famille. Et la systémique confirme
    la légitimité destructrice, qui confère à la victime le droit de reproduire
    les injustices subies, sur un tiers innocent.
    Aujourd’hui les imageries neurologiques montrent qu’une information qui vient
    du monde extérieur fraie des circuits dans le cerveau. Ils modèlent nos aptitudes
    à percevoir le monde. Le comportement de l’adulte est conditionné par son passé
    d’enfant traumatisé. La maltraitance et ses effets peuvent conduire à une perte
    d'estime de soi, de motivation et à des troubles dépressifs. La violence mobilise
    immédiatement les mécanismes du stress chez la personne agressée.
    Ce stress physique implique une réaction du système cardio-vasculaire, ainsi que
    du système immunitaire. D'aigu ou ponctuel il devient chronique, car la personne
    demeure dans une situation de violence qu'elle ne peut fuir. Les retombées
    à moyen et long termes sont très lourdes pour l'organisme. Un attachement
    réussi est un gage pour la confiance en soi et le sentiment de sécurité,
    indispensables pour affronter les épreuves de la vie. L’absence d’attachement
    peut mener jusqu’à l’infanticide, la défaillance d’attachement se traduit par
    des maltraitances et l’excès d’attachement peut être préjudiciable
    à l’épanouissement de l’enfant et peut aller jusqu’aux relations incestueuses.
    L’attachement est lié à la recherche de soin, d’aide et d’apaisement face à
    une menace extérieure ou dans les moments de solitude ou de détresse.
    Mais comment une mère maltraitée, traumatisée, déprimée (coups, humiliations,
    négligences) peut-elle apporter l’apaisement nécessaire à son enfant et répondre
    de manière adéquate à ses attentes ? Lorsque la figure d’attachement
    ne protège pas l’enfant des expériences traumatiques, il en résulte un contexte
    perturbant pour la personnalité. Ceci a pour conséquence un état de stress
    post-traumatique complexe. L’impact traumatique sur le plan biologique a été
    mis en évidence par des études en imagerie cérébrale. Les carences et déviances
    du lien d’attachement sont hautement victimisantes, notamment pour les enfants,
    en cas de dysfonctionnements majeurs de la communication familiale.
    Un attachement réussi aiderait à construire la confiance en soi et le sentiment
    de sécurité nécessaires pour affronter les épreuves de la vie. L’exposition répétée
    au trauma, en particulier les traumas intentionnels, ainsi que le manque de
    soutien familial et social sont des facteurs qui entravent le phénomène de résilience.
    Outre la répétition des expériences traumatiques dans l’enfance au sein de la famille,
    les troubles sont aggravés par l’immaturité du cerveau au moment du traumatisme.
    Les neurosciences et les théories de l’attachement mettent en évidence
    des modifications développementales et neurologiques importantes chez l’enfant.
    Ces modifications permettent d’expliquer les perturbations multiples.
    Les expériences d’Harlow, Bowlby et Ainsworth (entre la nourriture et l’agrippement,
    le bébé privilégie ce dernier) ont mis en exergue les conséquences des maltraitances
    et des négligences : les troubles sexuels, les peurs, l’incapacité à réguler
    leurs états internes, à reconnaître leurs ressentis... Ces facteurs influent sur
    le développement de la personnalité, dans la capacité de l’exploration du monde
    extérieur, dans l’intégration sociale et l’autonomisation. Nous retrouvons chez
    les victimes de maltraitances précoces enlisées dans les souvenances et amputées
    d’une partie de leur vie le sentiment d’insécurité, de honte, de colère impulsive,
    et surtout cette difficulté à s’adapter et à avoir une vie sociale malgré leur désir d’évoluer.
    Le phénomène dissociatif, cause de maltraitances précoces, s’exprime par des oublis
    de certains évènements importants de la vie (dissociation mnésique) par
    la dépersonnalisation (le sujet ne se reconnaît pas et se pose la question si c’est bien lui),
    une déréalisation (avec la question est-ce qu’il est bien chez lui ou là ou il croit être)
    et une confusion d’identité qui le pousse à s’interroger sur son identité sexuelle.
    Des émotions suscitées par l’événement traumatique sidèrent la victime qui, dès lors,
    oscille entre l’anesthésie et le débordement affectif.
    L’âge et la durée d’exposition au trauma, la qualité du lien avec l’entourage,
    le type de trauma sont autant d’éléments qui participent au risque de développer
    un trouble psycho-traumatique. Il peut se manifester par : les phobies, la dépression,
    le risque de suicide, la dépendance à la drogue ou à l’alcool, l’anxiété,
    les troubles alimentaires, les cauchemars, la douleur, les maladies psychosomatiques,
    le désinvestissement scolaire et de toute activité. Par contre un lien d’attachement
    solide et stable est une ressource inestimable, un facteur de résilience qui aide
    la victime à se reconstruire, à acquérir des compétences et à retrouver une vie normale.
    C’est à l’Etat qu’incombe la responsabilité de faire le nécessaire afin de protéger la mère,
    la famille et par voie de conséquence l’enfant pour en faire un être et un citoyen socialement,
    psychologiquement, intellectuellement et physiquement adapté. C’est à l’Etat
    qu’incombe la responsabilité de désengorger les consultations des «psy» en agissant dans
    l’intérêt de la femme, de la mère, de la famille et de l’enfant, cet adulte à venir.
    Pour une société meilleure, où régneront plus de civisme et moins de mépris pour soi même,
    pour son semblable et pour son environnement. Et si on légiférait l’amour et le respect… ?

    F. H.-F.
    * Psychologue, thérapeute familiale, praticienne EMDR.
    Email : [email protected]

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    Post Loi criminalisant les Violences faites aux femmes

    A la une / Actualité_Loi criminalisant les Violences faites aux femmes
    21 Mars 2016
    Une petite avancée

    Selon l’intervenant qui cite des statistiques officielles, dans certaines communautés, presque 20%
    des femmes sont victimes de violences conjugales dans un pays où la loi est pourtant connue pour sa sévérité.
    Si la loi criminalisant la violence faite aux femmes adoptée récemment, après une année de blocage au
    Conseil de la nation, a agréé les milieux démocrates, en général, et le mouvement féministe, en particulier,
    le Dr Madjid Yesli, médecin de famille au Québec et ancien DSP (directeur de la santé et de la population)
    de Tizi Ouzou au début des années 2000, demeure prudent. Pour lui, entre la théorie et la pratique du terrain,
    il y a loin de la coupe aux lèvres. Il a étayé son propos dans une conférence qu’il a animée, samedi à Montréal,
    à l’invitation de la fondation Tiregwa. L’orateur, qui a disserté sur la violence intrafamiliale, a construit d’emblée
    un plaidoyer pour une communication “non violente” au sein de la famille. L’orateur affirme que cette loi,
    que les milieux conservateurs ont tenté de saborder, notamment au niveau du Sénat, est le fruit du combat
    des femmes démocrates. Il y voit “une petite avancée”, même si M. Yesli ne manquera pas de nuancer son propos.
    C’est que, d’après lui, la clause du pardon contenue dans la loi en question est pour le moins problématique,
    en ce sens qu’elle peut anéantir les maigres acquis arrachés de haute lutte par les femmes.
    Le conférencier suggère une forte mobilisation pour appuyer le mouvement féministe. “C’est le seul moyen,
    en l’absence de volonté politique des pouvoirs publics ; il reste encore du chemin à faire”, explique-t-il
    . L’ancien DSP de Tizi Ouzou, après un long exposé sur la violence conjugale, relève que celle-ci fait des dégâts
    dans les communautés immigrantes, à commencer par la communauté maghrébine établie au Québec.
    À ce propos, il dira que 5,2% des femmes sont violentées au Québec. Ce chiffre est en-deçà de la réalité,
    dans la mesure où, dit-il, la sous-déclaration des cas avérés chez les familles immigrantes est monnaie courante,
    et ce, pour des raisons historiques, culturelles et sociologiques. Selon l’intervenant qui cite des statistiques officielles,
    dans certaines communautés, presque 20% des femmes sont victimes de violences conjugales dans un pays où
    la loi est pourtant connue pour sa sévérité. “À titre indicatif, 6 700 femmes avec leurs enfants ont sollicité des refuges
    à la suite des violences dans leurs foyers”, souligne le conférencier, qui suggère au gouvernement algérien de prendre
    exemple sur le Canada qui consacre un budget de 4 milliards de dollars pour lutter contre les violences faites aux femmes.
    Le numéro vert 911 est un moyen redoutable au Québec. Nombre de femmes algériennes ont dû appeler le 911 à
    la suite des violences dont elles sont victimes. Les auteurs de ces violences finissent par séjourner en prison ou dans
    les commissariats. Même si les chiffres ne sont pas disponibles, il y a, selon des témoignages, des dizaines d’Algériens
    qui ont fait de la prison pour des violences conjugales. Parfois, ces violences débouchent sur le divorce, une autre plaie
    au sein de la communauté nationale établie au Canada

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    Post Une fillette de 13 ans agressée sexuellement à Khadra

    A la une/Actualité_MOSTAGANEM
    03 Avril2016
    Une fillette de 13 ans agressée sexuellement à Khadra

    Une fillette de 13 ans a été agressée sexuellement, les faits se sont déroulés en cette fin de semaine dans
    le douar Dadas relevant de la commune de Khadra. La petite victime aurait croisé un individu qui l’a attirée
    avec des sucreries puis l’a emmenée de force dans un buisson pour lui faire subir d’importantes violences sexuelles.
    L’agresseur présumé qui est âgé de 29 ans a été interpellé le jour même des faits, il est originaire du même patelin
    que la fillette. La famille de la victime et la population de ce douar se disent très soulagées par cette arrestation
    mais restent consternées par ce qui s’est passé à la petite fille. Présenté devant le parquet du tribunal de Sidi Ali,
    le mis en cause a été écroué et répondra de ses actes devant les assises.
    A. B.

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    Post Une formation pour les DAS de 11 wilayas

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Violences à l’égard des femmes
    publié le le 18.04.16|10h00

    Une formation pour les DAS de 11 wilayas

    C’est aujourd’hui qu’aura lieu, à partir de Constantine, le lancement d’un nouveau plan de
    renforcement des compétences des professionnels des directions de l’action sociale (DAS) et
    des cellules de proximité en matière d’écoute, de conseil et d’accompagnement des femmes victimes de violences.

    Organisé par le ministère de la Solidarité nationale et de la Condition féminine, en collaboration avec Onu-Femmes,
    ce plan de formation entre dans le cadre du programme de coopération consacré au «renforcement de l’effectivité de
    l’égalité des droits entre les hommes et les femmes en Algérie» qui intervient à la faveur de la récente loi criminalisant
    les violences à l’égard des femmes. Il s’agit d’un cycle de formation de 6 mois destinée aux personnels des DAS de
    11 wilayas qui se rencontreront aujourd’hui à Constantine avant d’être élargi aux autres DAS en 2016 et 2017.

    Selon les organisateurs, il est question «de mettre l’accent, entre autres, sur les connaissances et les données chiffrées
    actualisées en matière de violences faites aux femmes, de cadre législatif national et international concernant les violences,
    l’intersectorialité de la prise en charge, le développement des savoir-faire opérationnels et des compétences
    en matière d’écoute active, de conseil et d’accompagnement dont le but est d’améliorer la qualité des services dispensés
    afin que les femmes puissent s’y adresser en toute confiance et non pas les éviter».

    Il est à noter, précisent les mêmes sources, que cette initiative «fait suite au projet-pilote mené en 2014 avec ce même objectif
    et qui a concerné les DAS de 7 wilayas. Après une évaluation, une équipe technique de formateurs expérimentés de
    différents profils (sociologues, juristes, psychologues cliniciens principalement) est de nouveau mobilisée avec un plan
    de renforcement de compétences enrichi et plus adapté aux besoins».

    Il est par ailleurs important de souligner que ce partenariat entre le ministère et ONU-Femmes, au lendemain de l’adoption de
    la loi sur les violences à l’égard des femmes, «pourra contribuer», nous dit-on, «pour peu qu’il se pérennise,
    à mieux professionnaliser l’aide apportée à ces femmes victimes de violences, tout en l’humanisant et également à diffuser,
    vulgariser le contenu de la loi sur les violences auprès des hommes et des femmes qui s’adressent aux services de l’action sociale.

    Car l’enquête (MICS4), réalisée par le ministère de la Santé et l’Unicef auprès de 38 548 femmes, en 2014, montre que plus de
    la moitié (59%) des Algériennes de 15 à 49 ans estiment qu’un mari a le droit de frapper ou de battre son épouse».
    Pour les organisateurs, la persévérance du travail et la continuité politique sont nécessaires pour agir en amont et en aval,
    et atteindre à l’horizon 2030, l’Objectif de développement durable n°5, notamment son alinéa qui stipule
    «Eliminer de la vie publique et de la vie privée toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles,
    y compris la traite et l’exploitation sexuelle et autres types d’exploitation.»

    Salima Tlemçani

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    Post Une femme se jette d’un bus pour échapper à ses ravisseurs à M’sila

    Une femme se jette d’un bus pour échapper à ses ravisseurs à M’sila
    samedi 7 mai 2016 à 15:46

    Dans un communiqué publié aujourd’hui 7 mai, la Gendarmerie Nationale annonce qu’une femme,
    âgée de 33 ans s’est tuée jeudi en se jetant d’un bus pour échapper à ses ravisseurs dans
    la commune de Berhoum dans la wilaya de M’sila.

    Les deux ravisseurs dont l’un conduisait le bus, ont été arrêtés. La nommée K. L, originaire de
    la commune de Berhoum, à M’Sila, s’est jetée du véhicule avant-hier soir, mais n’a pas survécu à
    ses blessures. Ses deux ravisseurs, H. M. et Z. R. âgés respectivement de 32 et 27 ans,
    qui venaient de la kidnapper, ont été arrêtés par les gendarmes, selon la même source. Ils ont été
    présentés ce samedi devant le procureur de la République près le tribunal de Magra pour
    « enlèvement ayant entraîné la mort » et placés sous mandat de dépôt. C’est un citoyen qui
    a alerté par téléphone la brigade de Gendarmerie nationale de Berhoum pour leur signaler le drame.

    Les gendarmes, qui se sont aussitôt déplacés sur les lieux, ont découvert la victime, présentant
    des blessures graves à la tête, avant d’être évacuée à l’hôpital de M’Sila, où elle a rendu l’âme
    des suites de ses blessures.
    Les investigations entreprises par les gendarmes enquêteurs ont abouti
    à l’interpellation, des deux mis en cause, qui ont reconnu les faits, tout en révélant qu’ils ont embarqué
    la victime à bord de leur moyen de transport.

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    Post La gendarmerie nationale libère une adolescente séquestrée depuis 2 mois à Médéa

    A la une/Actualité_Communiqué la Gendarmerie Nationale
    samedi 7 mai 2016 à 15:38

    La gendarmerie nationale libère une adolescente séquestrée depuis 2 mois à Médéa

    Dans un communiqué, la Gendarmerie Nationale indique qu’une adolescente,âgée de 14 ans
    a été libérée ce samedi 7 mai par la gendarmerie de Zoubiria dans la wilaya de Médéa,
    après 2 mois de séquestration dans une habitation abandonnée dans la région de Guouiaâ.

    L’opération de libération a été menée avec succès par les gendarmes de la brigade de Zoubiria
    et du groupement territorial, suite à un appel sur le numéro vert 10-55, précise la source.

    Le ravisseur présumé, A. M, âgé de 27 ans, a été arrêté lors de la même opération. Il était en
    compagnie de l’adolescente qui était signalée disparue dans l’intérêt des familles au niveau de
    la Sûreté de la daïra de Berrouaghia.
    Le procureur de la République près le tribunal de Berrouaghia
    a prescrit la présentation du mis en cause à l’issue de l’enquête, pour détournement de mineure.
    L’adolescente a été confiée à son père par les gendarmes de la brigade de Zoubiria, qui ont ouvert une enquête.


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