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    Post Journée mondiale contre les violences à l’égard des femmes

    A la une Actualité_Journée mondiale contre les violences à l’égard des femmes
    le 25.11.15 | 10h00

    Plus de 9000 victimes recensées l’année dernière en Algérie

    Au moment où une campagne internationale contre les agressions des femmes est lancée
    pour dire stop aux violences, en Algérie, la loi incriminant ces faits est toujours bloquée,
    alors qu’au niveau de la justice, le nombre des affaires liées à cette violence
    est passé de 28 916 en 2013, à 86 000 en 2014.


    Le code de la famille constitue une violence institutionnelle contre les femmes..jpg

    Les auteurs sont soit des personnes étrangères à la victime, soit les époux. Le constat est alarmant…
    Aujourd’hui, sera lancée à travers le monde une campagne pour dire stop aux violences contre les femmes.
    Menée par l’Onu femmes, cette action sera portée par une grande partie des médias, dont ceux de l’Algérie,
    qui mettront leurs supports à la couleur orange, celle de la lutte contre les violences à l’égard des femmes.
    Cette action intervient au moment où la loi contre cette violence, adoptée par l’Assemblée nationale au mois
    de mars dernier, est toujours bloquée au Sénat, par un président sous la pression des islamo-conservateurs
    qui voyaient en ce projet de texte une menace pour leur ego.

    Pourtant, le phénomène de la violence à l’égard des femmes ne cesse de prendre de l’ampleur, et le cas de Razika,
    cette femme tuée dans la rue à M’sila, par un homme auquel elle a refusé des avances, hante encore les esprits.
    Si du côté de la police, le nombre de victimes est passé d’un peu plus de 7000 cas en 2013 à plus de 9000 en 2014,
    les chiffres avancés par le ministère de la Justice montrent une réalité beaucoup plus inquiétante. Ainsi,
    l’année passée, les tribunaux ont enregistré 86 007 affaires liées aux violences contre les femmes, alors qu’en 2013,
    ce nombre était de 28 919. Les cas de coups et blessures volontaires sont passés de 5866 à 6605,
    alors que les coups légers ont atteint 5572 cas en 2014 et 4987 en 2013.

    L’abandon de famille, qui est une forme de violence, est passé de 3555 affaires en 2013 à 4038 en 2014,
    alors que le harcèlement connaît lui aussi une hausse. Il a atteint le nombre de 73 affaires en 2014,
    alors qu’en 2013, les tribunaux ont enrôlé 53 affaires. Les tribunaux ont enregistré, en outre, 5054 procédures
    pour menaces contre les femmes en 2014 et 4834 l’année d’avant. Même s’il n’a pas évolué, le nombre d’assassinats
    a représenté 59 affaires en 2013 et 34 autres en 2014, alors que les tentatives d’assassinat étaient
    au nombre de 22 procédures en 2013 et de 18 autres l’année d’après.

    Le nombre des auteurs a lui aussi connu une hausse, puisqu’il est passé de 23 888 en 2013 à 27 318 en 2014.
    Sur les 23 888 auteurs enregistrés en 2013, 6895 sont les époux, 2668 des proches, 515 des collègues et 13 810
    sont d’autres personnes ; alors qu’en 2014, sur les 27 318 auteurs, 7737 sont les époux, 3209 des proches,
    667 des collègues et 15 707 sont d’autres personnes. Remarquons que ces auteurs d’agressions sont en général
    des individus qui n’ont aucun lien de parenté avec leurs victimes et les agressions s’exercent dans l’espace public.

    Ce qui est par contre très révélateur est cette violence conjugale, puisque le nombre d’époux agresseurs ne cesse
    d’augmenter d’année en année. Raison pour laquelle, il y a urgence de mettre en place une législation qui protège
    les femmes aussi bien dans le foyer conjugal que dans l’espace public. A ce jour, et en dépit de la volonté politique
    exprimée occasionnellement, des voix rétrogrades et conservatrices empêchent toute action allant dans le sens
    de la protection de la dignité et de l’intégrité physique et morale de la femme.

    Salima Tlemçani
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    Re : Que cesse l’impunité à l’égard des femmes

    "quand on l'aime trop il faut la ......."
    peut etre la solution est dans ce dicton peut etre...
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

  4. #33
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    Re : Que cesse l’impunité à l’égard des femmes

    "quand on l'aime trop il faut la ......."
    L'embrasser j'espere, quoique les dictons sont idiots parfois

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

    Woody Allen

    Non rispondo a cose che gia hanno la loro risposta nelle FAQ
    LE FAQ LEGGETELE


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    Post Un collectif voit le jour à Oran

    A la une Actualité_Pour la promulgation de la Loi sur les violences faites aux femmes
    le 05.12.15 | 10h00

    Un collectif voit le jour à Oran

    Les violences contre les femmes ont des conséquences négatives
    et graves sur les victimes, mais aussi sur leurs enfants
    et constituent un danger pour la société tout entière.

    La loi contre les violences faites aux femmes est restée bloquée au niveau du Sénat.jpg

    Un collectif réclamant la promulgation de la loi relative aux violences faites aux femmes
    a vu le jour, jeudi dernier, à Oran. Constitué par l’Afepec, le Collectif pour
    l’autonomisation des femmes, Femmes algériennes médecins, le Civic, la LADDH,
    Bel Horizon, le Petit Lecteur, Santé Sidi El Houari (SDH), ce collectif se dit
    «ouvert aux organisations qui partagent ce même objectif». Ce collectif appelle toutes
    les organisations à signer une lettre ouverte, adressée au président du Sénat,
    Abdelkader Bensalah. «Nous nous félicitons de l’adoption, par l’Assemblée populaire nationale,
    en mars 2015, de la loi contre les violences faites aux femmes, malheureusement restée,
    depuis, bloquée au niveau du Sénat», affirme le collectif.

    «Nous demandons que la loi contre les violences faites aux femmes soit adoptée par le Sénat,
    avant la fin de l’année, comme affirmé par Mme la ministre de la Solidarité nationale,
    de la Famille et de la Condition féminine, et exigeons sa promulgation dans les plus brefs délais»,
    réclament les signataires de cette lettre. «Nous, associations, syndicats, collectifs et organisations
    de la wilaya d’Oran, sommes consternés par la montée de toutes les violences faites aux femmes,
    notamment comme rapporté par la presse ces dernières semaines, le cas à M’sila de Razika,
    tuée par un homme qui s’est vu refuser ses avances, et, à Oran - Es Sénia,
    celui de cette femme tuée à son domicile par son ex-mari,
    en présence de leurs 3 enfants», est-il écrit dans cette lettre.

    «Nous ne pouvons accepter que de tels crimes contre des femmes puissent demeurer dans l’impunité
    et/ou se reproduire dans notre pays», poursuit le collectif. «Les violences contre les femmes ont
    des conséquences négatives et graves sur les victimes, mais aussi sur leurs enfants et constituent
    un danger pour la société tout entière», est-il encore affirmé. Et ce collectif de lancer un appel
    «Pour signer cette lettre, manifestez-vous par courrier envoyé à l’adresse mail suivante [email protected]

    Cherif Lahdiri
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    Post Les sénateurs examineront le texte de loi aujourd’hui

    A la une Actualité_Violences faites aux femmesl
    e 07.12.15 | 10h00


    Les sénateurs examineront le texte de loi aujourd’hui

    Le projet de loi criminalisant les violences faites aux femmes est, enfin,
    programmé au Conseil de la nation. Il sera présenté aujourd’hui,
    en plénière, par le garde des Sceaux , Tayeb Louh.

    dessin_2610189_465x348.jpg

    Les sénateurs donneront, selon nos informations, leur quitus à l’un des textes les plus controversés et les plus critiqués par le courant islamiste. Les membres du sénat, qui n’ont ni le droit de faire des propositions d’amendement ni d’apporter des correctifs au projet approuvé par les députés le 5 mars dernier, vont donner leur avis sur les nouvelles dispositions avant de dire «oui»
    au texte et pour la mise en œuvre des nouvelles dispositions contenues dans ce texte juridique.

    Ce texte visant à protéger la femme de toutes les formes de discrimination et de violences physiques, verbales, sexuelles et économiques a soulevé, faut-il le rappeler, la colère des partis islamistes siégeant à l’Assemblée, notamment l’Alliance de l’Algérie verte (AAV) regroupant le MSP, Ennahda et El Islah. Ces députés, hommes et femmes, ont affiché ouvertement leur rejet de ce document juridique,
    prétextant qu’il s’agit d’une ingérence dans les affaires internes du couple.

    Ils ont demandé son retrait pur et simple, car il porte, selon eux, atteinte à la cohésion familiale.
    «Nous allons utiliser tous les moyens pour bloquer ce texte», ont menacé les opposants à ce projet de loi. Face à ces réticences et en guise de réponse aux islamistes et à leur acharnement, des associations féminines ont rompu le silence et se sont mobilisées pour faire
    pression sur le gouvernement afin qu’il ne cède pas devant la menace des islamistes.

    Ces organisations ont rappelé l’importance de ce texte qui protège la femme contre les violences, notamment dans les situations où elle est particulièrement vulnérable pour des raisons liées à sa condition sociale, familiale ou professionnelle. Elles ont illustré leurs propos
    par des chiffres alarmants sur le nombre de femmes décédées des suites
    des violences à leur égard. Rien qu’en 2012, 261 femmes sont mortes des suites de violence.

    Ce chiffre est, toutefois, loin de refléter la réalité du terrain. «Ce sont là les cas déclarés et nous savons tous qu’il existe des milliers de femmes qui sont violentées, mais qui ne déposent jamais plainte contre leur mari, leur frère, et encore moins contre un passant de peur des représailles et du fait que les coutumes et les traditions vont à contresens de ce procédé», dénonce la députée chuitem, du Parti des travailleurs. Cette élue et bien d’autres qualifient ce texte de première et de pas positif certes,
    mais regrettent qu’au même moment l’Algérie a reculé d’un autre pas.

    Pourquoi ? Parce que tout simplement le texte prévoit l’annulation de toutes les poursuites pénales si la victime décide de pardonner à son agresseur. «Si la victime pardonne pour une multitude de raisons, notamment la pression de son entourage… ces nouvelles dispositions n’auront aucun effet et cet avant-projet de loi n’aura servi à rien. Dans ce cas, nous avons avancé d’un pas et fait un pas en arrière», déplore Mme Chouitem, qui pense que le pardon est synonyme d’impunité et que ce point ligote la femme et l’exposera à d’autres pressions. Néanmoins, ce texte de loi
    est accueilli favorablement par la société algérienne dans son ensemble.

    Nabila Amir
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    Post Louh répond aux islamistes sur le projet de loi sur les violences faites aux femmes

    A la une Actualité_Violences faites aux femmes
    le 07.12.15 | 16h23


    Louh répond aux islamistes sur le projet de loi sur les violences faites aux femmes

    Devant les membres du Conseil de la Nation, le ministre de la Justice a répondu
    aux partis islamistes qui ont tenté de bloquer le projet de loi sans les citer
    « Je n’ai pas commenté ou fait de déclarations. J’ai attendu mon tour pour
    répondre à ceux qui ont déformé le contenu de ce texte », a expliqué Tayeb Louh.

    Le ministre est revenu sur les principaux points du projet de loi dont
    la criminalisation de la violence verbale et des actes portant atteinte à la pudeur
    dans la rue en rappelant le vide juridique concernant ce sujet.
    « Il y a eu une déformation des propos et des interprétations », a-t-il insisté.

    Le ministre de la Justice a rappelé l’affaire de Razika Cherif, la femme tuée par
    un automobiliste à M’sila pour avoir refusé de céder à ses avances.
    « La victime était une femme. Il l’a agressée verbalement.
    La victime a répondu puisqu’il a touché son honneur. Il a poursuivi l’agression »,
    a dit Tayeb Louh. « S’il n’avait pas été arrêté,
    la vengeance de la société aurait été terrible », a-t-il affirmé.
    Dernière modification par zadhand ; 07/12/2015 à 20h05.
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    Post Le nouveau Code pénal adopté par le Conseil de la nation

    A la une Actualité_Violence contre les femmes
    le 10.12.15 | 14h11

    Le nouveau Code pénal adopté par le Conseil de la nation

    Nouvelles mesures de protection de la femme..jpg

    Les membres du Conseil de la nation ont adopté jeudi, à l'unanimité,
    le projet de loi modifiant et complétant le Code pénal, portant sur
    de nouvelles mesures de protection de la femme contre toutes formes de violence.

    L'adoption s'est déroulée lors d'une séance plénière présidée par M.
    Abdelkader Bensalah, président du Conseil, en présence du ministre
    de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh,
    et du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua.

    APS
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    Post Un acquis qui en appelle d’autres

    A la une/Actualité_Adoption de la loi sur les violences faites aux femmes
    le 12.12.15 | 10h00

    Un acquis qui en appelle d’autres

    Après des mois de retard, la loi portant condamnation des violences
    contre les femmes a été adoptée, jeudi, au Conseil de la nation.
    Les associations féministes et les organisations de défense
    des droits de l’homme s’en félicitent, mais demandent plus.


    femmes-bon2_2610346_465x348.jpg

    Les sénateurs ont approuvé, ce jeudi, à l’unanimité, le projet de loi criminalisant
    les violences faites aux femmes. Après un blocage de dix mois, ce texte juridique
    a fini par avoir le quitus des membres du Conseil de la nation et, par ricochet,
    sa promulgation. Adopté le 5 mars dernier par les élus de la Chambre basse du
    Parlement, ce projet a accusé un retard considérable avant d’atterrir au
    Conseil de la nation, en raison de l’acharnement des partis islamo-conservateurs
    et leur menace de sortir dans la rue pour dénoncer certains articles contenus dans
    ce texte. Les opposants y voient une immixtion directe dans les affaires familiales
    et surtout dans la vie du couple.
    Ils ont rejeté en bloc les mesures portant sur
    la sanction et plus particulièrement l’emprisonnement de l’agresseur.
    Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, qui n’a fait aucun
    commentaire à la suite de cette protestation, s’est félicité ce jeudi de ce
    «vote positif» en qualifiant les dispositions contenues dans cette nouvelle loi de
    «révolutionnaires» et d’un pas important. Pour M. Louh, seul le gouvernement
    a le pouvoir et la volonté de protéger la femme contre tout type de violence,
    qu’elle soit physique, économique ou sexuelle.
    Devant les sénateurs, comme à l’APN,
    le garde des Sceaux a défendu la copie de l’Exécutif, estimant qu’elle ne renferme
    aucune mesure visant la destruction du tissu social. «Avec ce nouvel arsenal juridique,
    nous avons fait un pas supplémentaire vers la préservation des droits de
    la femme en Algérie», rassure M. Louh expliquant que les nouvelles dispositions
    introduites dans ce texte sont de nature à garantir la protection des droits de
    la femme en Algérie et ne portent nullement atteinte à la cohésion sociale,
    comme veulent le faire croire certaines parties.
    Le ministre a répondu,
    lors de la présentation de ce texte, dimanche au Sénat, aux opposants et surtout à
    ceux qui ont accusé le gouvernement d’avoir élaboré ce projet sous la pression
    des puissances occidentales. Il a accusé les partis islamistes d’avoir déformé
    sciemment et mal interprété le contenu et les objectifs de ce texte.

    Dans le détail, M. Louh a rappelé que ce projet de loi, amendant et complétant
    l’ordonnance 66-156 portant code pénal, tient compte des spécificités de la
    société algérienne et des préceptes de l’islam. Pour mieux convaincre, il a rappelé
    le terrible assassinat de Razika Cherif, tuée par un automobiliste à M’sila pour avoir
    refusé ses «avances». «Si l’agresseur n’avait pas été arrêté par la police, la société
    aurait réagi. Le drame a été évité de justesse», a insisté le ministre.

    Notons que les députés du Parti des travailleurs (PT), qui ont plaidé pour la mise
    en place d’un cadre juridique pour la protection de la femme, se sont abstenus lors
    du vote autour de ce texte, car, selon eux, l’article portant sur le pardon demeure
    un point noir qui risque d’atténuer tous les efforts consentis par les rédacteurs de ce projet.
    «Si la femme, sous la pression de son mari ou de son entourage, pardonne à son agresseur,
    toutes les poursuites seront annulées et, dans ce cas, ce texte n’aura servi à rien.
    Nous avons fait un pas en avant et un autre en arrière. Nous sommes contre l’impunité»,
    se sont défendus les élus du PT. Par ailleurs, le blocage de ce projet de loi au Sénat avait
    suscité de vives réactions de la part des défenseurs des droits de l’homme
    et des organisations féminines.
    Ces derniers se sont mobilisés et ont fait pression sur
    le gouvernement pour qu’il le programme au Sénat. Amnesty International Algérie avait aussi
    interpellé le Premier ministre et lancé, en août dernier, une pétition pour exhorter
    Abdelmalek Sellal à «prendre toutes les mesures nécessaires pour que le projet de loi renforçant
    la protection des femmes contre certaines formes de violence soit adopté dans les plus
    brefs délais», ainsi qu’à «adopter une approche globale pour lutter de manière adéquate
    contre les violences contre les femmes».

    Nabila Amir
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    Post Médias et violences à l’égard des femmes

    A la une Actualité_Médias et violences à l’égard des femmes
    le 14.12.15 | 10h00


    Le «reportage» controversé sur les résidentes des cités universitaires diffusé par la chaîne de télévision Ennahar
    a été largement critiqué par les professionnels des médias et présenté comme une agression
    et atteinte à la dignité des étudiantes, mais aussi comme
    une transgression flagrante et éhontée à la profession et aux règles d’éthique et de déontologie.

    L’adoption des amendements apportés au code pénal criminalisant la violence à l’égard des femmes
    n’est que le début d’une longue marche pour le rétablissement de tous les droits de la femme.
    Si l’on est arrivé à criminaliser la violence conjugale, il reste que les formes de violences sont multiples
    et diverses, souvent insidieuses. La violence est aussi dans un certain discours véhiculé par
    des médias ayant troqué leur rôle de moyen d’information pour devenir des «prêcheurs» de haine.

    La matière journalistique est transformée en produit habillé, maquillé et emballé au gré des politiques
    et des orientations pour être livré en produit fini à la consommation du public. Ce dernier n’est pas
    appelé à réfléchir, mais à consommer passivement un flux de messages. Et c’est là que se situe le danger,
    notamment lorsqu’il s’agit de traiter de questions liées aux rapports sociaux, à l’image et à la place de la femme dans la société.

    La télévision devient un fabriquant de l’imaginaire social, souvent dans un sens qui ne sert pas la femme,
    bien au contraire. Une violence de l’image et du discours est véhiculée pratiquement systématiquement
    au nom d’une soi-disant «morale sociale»
    par des chaînes de télévision soucieuses d’audimat. Le réseau Wassila/Avife et l’association Femmes
    en communication se sont associés autour d’un projet de sensibilisation
    des médias et des journalistes sur l’impact de l’image et du discours et de la violence contre les femmes.

    Réunissant journalistes, membres du mouvement associatif et réalisateurs de cinéma, un débat a été ouvert, hier, autour de «produits» médiatiques audiovisuels porteurs de signes de violence à l’égard des femmes. Le «reportage» très controversé sur les résidentes des cités universitaires diffusé par la chaîne Ennahar, qui avait soulevé un tollé d’indignation, a été largement critiqué par les professionnels des médias et présenté comme non seulement une agression et une atteinte à la dignité des étudiantes, mais aussi comme une transgression flagrante et éhontée de la profession et des règles d’éthique et de déontologie.

    Plus de vigilance

    Talk-show et feuilletons ont été passés au crible lors de cette rencontre, suscitant colère et indignation. «Quand on parle de violence à l’égard des femmes, on parle de désordre social invisible comme d’une chose qu’on doit cacher. Si les médias ne réagissent pas et ne remettent pas en cause l’ordre social et politique, ils deviennent complices», souligne la sociologue Fatma Oussedik, en incitant les journalistes à combattre l’illusion de la transparence du fait social.
    «Il faut s’extraire du fait social et accepter de le regarder comme une chose, nous éclairer sur les faits et nous laisser le soin d’avoir notre propre point de vue… Les journalistes doivent s’interroger sur les signes qu’ils émettent et c’est là où le rôle d’une charte de l’éthique est important», indique-t-elle. Le réalisateur Belkacem Hadjadj a, pour sa part, appelé à plus de vigilance pour décoder ou déceler les discours porteurs de violence insidieuse dans les programmes télévisés. L’audimat n’explique pas à lui seul cette orientation franchement anti-progrès et contre une image positive de la femme dans les médias.
    Le sous-entendu politique est décelable dans cette volonté de maintenir la société, à travers le renvoi de modèles et d’images archaïques, dans le moule du patriarcat renvoyant lui aussi à l’inviolabilité de l’ordre politique établi. «L’émergence des femmes dans l’espace public dérange le système politique dans les pays arabes, car cette présence est porteuse de dénonciation d’un ordre social et d’appel à l’égalité et la liberté d’être et de dire», souligne Mme Oussedik.
    La réalisatrice Baya El Hachemi s’interroge, de son côté, sur ce que nous avons fait pour contrer le flux d’émissions et de programmes porteurs de violence venant du Moyen-Orient. «Quand nous présentons des projets de films intéressants qui dénoncent l’ordre social établi, on se voit refuser le droit de réaliser. Si nous trouvons des télévisions qui acceptent de diffuser et de financer des programmes de qualité, on n’hésitera pas à le faire», indique la réalisatrice. Unanimement, l’assistance a appelé à plus de vigilance et à la mobilisation contre
    cette banalisation d’une violence cathodique aux conséquences très dangereuses.

    «L’article sur le pardon est une tare politique»

    Les associations féminines ont qualifié l’adoption, par le Sénat, des amendements du code pénal
    portant criminalisation de la violence à l’égard des femmes «d’avancée essentielle», ajoutant que
    «ces amendements se sont substitués au projet de loi-cadre»
    qui garantit la prise en charge globale de la question de la violence à l’égard des femmes.

    Concernant l’article portant sur le «pardon» comme moyen d’éteindre les poursuites judiciaires
    à l’encontre de l’auteur de la violence, les mêmes associations estiment qu’il est une «tare politique à ces amendements».
    Les féministes justifient que «l’Etat ne peut déléguer
    aux femmes victimes une disposition qui relève de ses prérogatives».

    Les associations de défense des droits des femmes notent aussi qu’elles resteront mobilisées
    pour l’abrogation du code de la famille. Le docteur Fadela Chitour a noté, lors d’une rencontre
    sur la violence à l’égard des femmes, qu’avoir des textes de loi c’est une bonne chose,
    mais il faut aussi penser à prendre des mesures concrètes pour leur application.

    «Alors que la loi sanitaire n’est pas encore votée, il est important de dire qu’il est temps
    d’y introduire l’aspect de la violence à l’égard des femmes, en prévoyant des dispositions comme
    la dérogation au secret médical dans le cas des violences faites aux femmes. Il est utile aussi d’introduire
    un article de dérogation à l’interruption de la grossesse en cas de viol conjugal ou autre.» N. B.

    Nadjia Bouaricha
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    Post Baisers forcés : l'ex DG d'Air Algérie Montréal "absout" mais inscrit sur le registre

    L'ancien directeur général d'Air Algérie à Montréal, Abdelaziz Laouar, reconnu coupable d'agressions sexuelles sur une employée en décembre 2014 a obtenu vendredi une "absolution inconditionnelle", rapportent des médias canadiens.

    L'absolution inconditionnelle signifie que son affaire ne sera pas inscrite au casier judiciaire. Mais malgré cette "absolution", M.Louar sera inscrit au registre des "délinquants sexuels" note le Journal de Montréal (JDM).

    LIRE AUSSI : Le directeur d'Air Algérie Canada condamné pour agression sexuelle
    Abdelaziz Laouar avait été poursuivi en justice par une employée qui l'a accusé de l'avoir embrassé de force à deux reprises, en mars 2009 et en juillet 2010.

    "En mars 2009, après une sortie en tête-à-tête au restaurant, Laouar a embrassé de force son employée avant de se confondre en excuses. Seize mois plus tard, il a récidivé dans son bureau en la coinçant contre un mur et en l’embrassant sauvagement pendant que la femme de 39 ans tentait de le repousser." rapporte le JDM.

    Après avoir pris des vacances, note la Presse, la femme a été affectée à son retour à des taches de moindre responsabilité avant d'être congédiée. "Elle a pensé qu'il s'agissait d'une vengeance de M. Laouar." La femme, d'origine algérienne et dont on ne connait que le prénom Sabine, a porté plainte en octobre 2010.

    Déclaré coupable en décembre 2014, M.Louar a été licencié par son employeur Air Algérie. Marié, père de trois filles, il gagnait, précise le JDM, "3200 $ par mois et l’entreprise payait son logement, sa voiture et la scolarisation de ses trois filles."

    Les parties étaient vendredi 11 décembre 2015 en attente du prononcé de la sentence. Le ministère public réclamait une peine avec sursis alors que les défenseurs de M.Louar réclamaient "l'absolution"

    La plaignante dont les relations étaient tendues avec les autres employés se plaint encore aujourd'hui de vivre dans "l'angoisse", de "faire des cauchemars" et "d'avoir perdu la joie de vivre". Malgré "l'absolution", Mr Louar a décidé de faire appel de sa condamnation, précise La Presse.

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    Dernière modification par zadhand ; 17/12/2015 à 19h47.






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