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    Post Louh répond aux islamistes sur le projet de loi sur les violences faites aux femmes

    A la une Actualité_Violences faites aux femmes
    le 07.12.15 | 16h23


    Louh répond aux islamistes sur le projet de loi sur les violences faites aux femmes

    Devant les membres du Conseil de la Nation, le ministre de la Justice a répondu
    aux partis islamistes qui ont tenté de bloquer le projet de loi sans les citer
    « Je n’ai pas commenté ou fait de déclarations. J’ai attendu mon tour pour
    répondre à ceux qui ont déformé le contenu de ce texte », a expliqué Tayeb Louh.

    Le ministre est revenu sur les principaux points du projet de loi dont
    la criminalisation de la violence verbale et des actes portant atteinte à la pudeur
    dans la rue en rappelant le vide juridique concernant ce sujet.
    « Il y a eu une déformation des propos et des interprétations », a-t-il insisté.

    Le ministre de la Justice a rappelé l’affaire de Razika Cherif, la femme tuée par
    un automobiliste à M’sila pour avoir refusé de céder à ses avances.
    « La victime était une femme. Il l’a agressée verbalement.
    La victime a répondu puisqu’il a touché son honneur. Il a poursuivi l’agression »,
    a dit Tayeb Louh. « S’il n’avait pas été arrêté,
    la vengeance de la société aurait été terrible », a-t-il affirmé.
    Dernière modification par zadhand ; 07/12/2015 à 20h05.
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    Post Le nouveau Code pénal adopté par le Conseil de la nation

    A la une Actualité_Violence contre les femmes
    le 10.12.15 | 14h11

    Le nouveau Code pénal adopté par le Conseil de la nation

    Nouvelles mesures de protection de la femme..jpg

    Les membres du Conseil de la nation ont adopté jeudi, à l'unanimité,
    le projet de loi modifiant et complétant le Code pénal, portant sur
    de nouvelles mesures de protection de la femme contre toutes formes de violence.

    L'adoption s'est déroulée lors d'une séance plénière présidée par M.
    Abdelkader Bensalah, président du Conseil, en présence du ministre
    de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh,
    et du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua.

    APS
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    Post Un acquis qui en appelle d’autres

    A la une/Actualité_Adoption de la loi sur les violences faites aux femmes
    le 12.12.15 | 10h00

    Un acquis qui en appelle d’autres

    Après des mois de retard, la loi portant condamnation des violences
    contre les femmes a été adoptée, jeudi, au Conseil de la nation.
    Les associations féministes et les organisations de défense
    des droits de l’homme s’en félicitent, mais demandent plus.


    femmes-bon2_2610346_465x348.jpg

    Les sénateurs ont approuvé, ce jeudi, à l’unanimité, le projet de loi criminalisant
    les violences faites aux femmes. Après un blocage de dix mois, ce texte juridique
    a fini par avoir le quitus des membres du Conseil de la nation et, par ricochet,
    sa promulgation. Adopté le 5 mars dernier par les élus de la Chambre basse du
    Parlement, ce projet a accusé un retard considérable avant d’atterrir au
    Conseil de la nation, en raison de l’acharnement des partis islamo-conservateurs
    et leur menace de sortir dans la rue pour dénoncer certains articles contenus dans
    ce texte. Les opposants y voient une immixtion directe dans les affaires familiales
    et surtout dans la vie du couple.
    Ils ont rejeté en bloc les mesures portant sur
    la sanction et plus particulièrement l’emprisonnement de l’agresseur.
    Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, qui n’a fait aucun
    commentaire à la suite de cette protestation, s’est félicité ce jeudi de ce
    «vote positif» en qualifiant les dispositions contenues dans cette nouvelle loi de
    «révolutionnaires» et d’un pas important. Pour M. Louh, seul le gouvernement
    a le pouvoir et la volonté de protéger la femme contre tout type de violence,
    qu’elle soit physique, économique ou sexuelle.
    Devant les sénateurs, comme à l’APN,
    le garde des Sceaux a défendu la copie de l’Exécutif, estimant qu’elle ne renferme
    aucune mesure visant la destruction du tissu social. «Avec ce nouvel arsenal juridique,
    nous avons fait un pas supplémentaire vers la préservation des droits de
    la femme en Algérie», rassure M. Louh expliquant que les nouvelles dispositions
    introduites dans ce texte sont de nature à garantir la protection des droits de
    la femme en Algérie et ne portent nullement atteinte à la cohésion sociale,
    comme veulent le faire croire certaines parties.
    Le ministre a répondu,
    lors de la présentation de ce texte, dimanche au Sénat, aux opposants et surtout à
    ceux qui ont accusé le gouvernement d’avoir élaboré ce projet sous la pression
    des puissances occidentales. Il a accusé les partis islamistes d’avoir déformé
    sciemment et mal interprété le contenu et les objectifs de ce texte.

    Dans le détail, M. Louh a rappelé que ce projet de loi, amendant et complétant
    l’ordonnance 66-156 portant code pénal, tient compte des spécificités de la
    société algérienne et des préceptes de l’islam. Pour mieux convaincre, il a rappelé
    le terrible assassinat de Razika Cherif, tuée par un automobiliste à M’sila pour avoir
    refusé ses «avances». «Si l’agresseur n’avait pas été arrêté par la police, la société
    aurait réagi. Le drame a été évité de justesse», a insisté le ministre.

    Notons que les députés du Parti des travailleurs (PT), qui ont plaidé pour la mise
    en place d’un cadre juridique pour la protection de la femme, se sont abstenus lors
    du vote autour de ce texte, car, selon eux, l’article portant sur le pardon demeure
    un point noir qui risque d’atténuer tous les efforts consentis par les rédacteurs de ce projet.
    «Si la femme, sous la pression de son mari ou de son entourage, pardonne à son agresseur,
    toutes les poursuites seront annulées et, dans ce cas, ce texte n’aura servi à rien.
    Nous avons fait un pas en avant et un autre en arrière. Nous sommes contre l’impunité»,
    se sont défendus les élus du PT. Par ailleurs, le blocage de ce projet de loi au Sénat avait
    suscité de vives réactions de la part des défenseurs des droits de l’homme
    et des organisations féminines.
    Ces derniers se sont mobilisés et ont fait pression sur
    le gouvernement pour qu’il le programme au Sénat. Amnesty International Algérie avait aussi
    interpellé le Premier ministre et lancé, en août dernier, une pétition pour exhorter
    Abdelmalek Sellal à «prendre toutes les mesures nécessaires pour que le projet de loi renforçant
    la protection des femmes contre certaines formes de violence soit adopté dans les plus
    brefs délais», ainsi qu’à «adopter une approche globale pour lutter de manière adéquate
    contre les violences contre les femmes».

    Nabila Amir
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    Post Médias et violences à l’égard des femmes

    A la une Actualité_Médias et violences à l’égard des femmes
    le 14.12.15 | 10h00


    Le «reportage» controversé sur les résidentes des cités universitaires diffusé par la chaîne de télévision Ennahar
    a été largement critiqué par les professionnels des médias et présenté comme une agression
    et atteinte à la dignité des étudiantes, mais aussi comme
    une transgression flagrante et éhontée à la profession et aux règles d’éthique et de déontologie.

    L’adoption des amendements apportés au code pénal criminalisant la violence à l’égard des femmes
    n’est que le début d’une longue marche pour le rétablissement de tous les droits de la femme.
    Si l’on est arrivé à criminaliser la violence conjugale, il reste que les formes de violences sont multiples
    et diverses, souvent insidieuses. La violence est aussi dans un certain discours véhiculé par
    des médias ayant troqué leur rôle de moyen d’information pour devenir des «prêcheurs» de haine.

    La matière journalistique est transformée en produit habillé, maquillé et emballé au gré des politiques
    et des orientations pour être livré en produit fini à la consommation du public. Ce dernier n’est pas
    appelé à réfléchir, mais à consommer passivement un flux de messages. Et c’est là que se situe le danger,
    notamment lorsqu’il s’agit de traiter de questions liées aux rapports sociaux, à l’image et à la place de la femme dans la société.

    La télévision devient un fabriquant de l’imaginaire social, souvent dans un sens qui ne sert pas la femme,
    bien au contraire. Une violence de l’image et du discours est véhiculée pratiquement systématiquement
    au nom d’une soi-disant «morale sociale»
    par des chaînes de télévision soucieuses d’audimat. Le réseau Wassila/Avife et l’association Femmes
    en communication se sont associés autour d’un projet de sensibilisation
    des médias et des journalistes sur l’impact de l’image et du discours et de la violence contre les femmes.

    Réunissant journalistes, membres du mouvement associatif et réalisateurs de cinéma, un débat a été ouvert, hier, autour de «produits» médiatiques audiovisuels porteurs de signes de violence à l’égard des femmes. Le «reportage» très controversé sur les résidentes des cités universitaires diffusé par la chaîne Ennahar, qui avait soulevé un tollé d’indignation, a été largement critiqué par les professionnels des médias et présenté comme non seulement une agression et une atteinte à la dignité des étudiantes, mais aussi comme une transgression flagrante et éhontée de la profession et des règles d’éthique et de déontologie.

    Plus de vigilance

    Talk-show et feuilletons ont été passés au crible lors de cette rencontre, suscitant colère et indignation. «Quand on parle de violence à l’égard des femmes, on parle de désordre social invisible comme d’une chose qu’on doit cacher. Si les médias ne réagissent pas et ne remettent pas en cause l’ordre social et politique, ils deviennent complices», souligne la sociologue Fatma Oussedik, en incitant les journalistes à combattre l’illusion de la transparence du fait social.
    «Il faut s’extraire du fait social et accepter de le regarder comme une chose, nous éclairer sur les faits et nous laisser le soin d’avoir notre propre point de vue… Les journalistes doivent s’interroger sur les signes qu’ils émettent et c’est là où le rôle d’une charte de l’éthique est important», indique-t-elle. Le réalisateur Belkacem Hadjadj a, pour sa part, appelé à plus de vigilance pour décoder ou déceler les discours porteurs de violence insidieuse dans les programmes télévisés. L’audimat n’explique pas à lui seul cette orientation franchement anti-progrès et contre une image positive de la femme dans les médias.
    Le sous-entendu politique est décelable dans cette volonté de maintenir la société, à travers le renvoi de modèles et d’images archaïques, dans le moule du patriarcat renvoyant lui aussi à l’inviolabilité de l’ordre politique établi. «L’émergence des femmes dans l’espace public dérange le système politique dans les pays arabes, car cette présence est porteuse de dénonciation d’un ordre social et d’appel à l’égalité et la liberté d’être et de dire», souligne Mme Oussedik.
    La réalisatrice Baya El Hachemi s’interroge, de son côté, sur ce que nous avons fait pour contrer le flux d’émissions et de programmes porteurs de violence venant du Moyen-Orient. «Quand nous présentons des projets de films intéressants qui dénoncent l’ordre social établi, on se voit refuser le droit de réaliser. Si nous trouvons des télévisions qui acceptent de diffuser et de financer des programmes de qualité, on n’hésitera pas à le faire», indique la réalisatrice. Unanimement, l’assistance a appelé à plus de vigilance et à la mobilisation contre
    cette banalisation d’une violence cathodique aux conséquences très dangereuses.

    «L’article sur le pardon est une tare politique»

    Les associations féminines ont qualifié l’adoption, par le Sénat, des amendements du code pénal
    portant criminalisation de la violence à l’égard des femmes «d’avancée essentielle», ajoutant que
    «ces amendements se sont substitués au projet de loi-cadre»
    qui garantit la prise en charge globale de la question de la violence à l’égard des femmes.

    Concernant l’article portant sur le «pardon» comme moyen d’éteindre les poursuites judiciaires
    à l’encontre de l’auteur de la violence, les mêmes associations estiment qu’il est une «tare politique à ces amendements».
    Les féministes justifient que «l’Etat ne peut déléguer
    aux femmes victimes une disposition qui relève de ses prérogatives».

    Les associations de défense des droits des femmes notent aussi qu’elles resteront mobilisées
    pour l’abrogation du code de la famille. Le docteur Fadela Chitour a noté, lors d’une rencontre
    sur la violence à l’égard des femmes, qu’avoir des textes de loi c’est une bonne chose,
    mais il faut aussi penser à prendre des mesures concrètes pour leur application.

    «Alors que la loi sanitaire n’est pas encore votée, il est important de dire qu’il est temps
    d’y introduire l’aspect de la violence à l’égard des femmes, en prévoyant des dispositions comme
    la dérogation au secret médical dans le cas des violences faites aux femmes. Il est utile aussi d’introduire
    un article de dérogation à l’interruption de la grossesse en cas de viol conjugal ou autre.» N. B.

    Nadjia Bouaricha
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    Post La loi enfin publiée

    A la une/Actualité_Violences faites aux femmes
    le 01.02.16 | 10h00

    La loi enfin publiée
    Le texte, qui a été entériné par l’Assemblée populaire nationale (APN)
    en mars dernier, avait été bloqué durant de longs mois au niveau du Conseil de la nation
    à cause, notamment, des pressions exercées par des courants islamo-conservateurs.

    Après des mois d’attente et de polémiques, l’amendement apporté au code pénal, portant essentiellement
    sur la protection des femmes contre toutes les formes de violence, a été publié au Journal officiel daté
    du 30 décembre dernier. Il entre donc en application à partir de cette date.
    La loi, qui avait été entérinée par l’Assemblée populaire nationale (APN) en mars dernier, avait été bloquée
    durant de longs mois au niveau du Conseil de la nation à cause, notamment, des pressions exercées par
    les courants islamo-conservateurs qui ont crié au scandale, reprochant aux autorités d’avoir «importé»
    une loi qui «risque de disloquer» la famille algérienne.

    Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, a défendu bec et ongles une loi qui, dit-il, vise surtout à protéger
    la femme qui subit des violences en tous genres. Mieux, dans la loi, il n’y a pas que la femme qui est protégée
    elle porte également sur la protection de la famille, puisqu’elle évoque la «violence sur conjoint», ce qui peut
    s’appliquer aux deux conjoints. «Est puni d’un emprisonnement d’une année à trois ans quiconque commet
    contre son conjoint toute forme de voies de fait, ou de violence verbale ou psychologique répétée, mettant
    la victime dans une situation qui porte atteinte à sa dignité ou à son intégrité physique ou psychique»,
    stipule la loi dans son article 266 bis. «L’état de violence conjugale peut être prouvé par tous
    les moyens», ajoute le texte.
    Mieux, l’amendement apporté au code pénal introduit une révolution dans
    l’arsenal juridique national. Il protège également les femmes agressées sur la voie publique.
    «Est puni d’un emprisonnement de 2 à 6 mois et d’une amende de 20 000 à 100 000 DA, ou d’une de
    ces deux peines, quiconque importune une femme dans un lieu public, par tout acte, geste ou parole portant atteinte
    à sa pudeur», précise, dans ce sens l’article 233.
    Dans ce cas et outre les amendes qui peuvent aller jusqu’à 300 000 DA,
    les personnes ayant commis de telles infractions risquent un emprisonnement qui peut aller jusqu’à 3 années.

    Dans l’article 341, la loi réprime également le harcèlement sexuel, dont l’infraction est définie pour la première fois.
    «Est réputée avoir commis l’infraction de harcèlement sexuel et sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans
    et d’une amende de 100 000 à 300 000 DA toute personne qui abuse de l’autorité que lui confère
    sa fonction ou sa profession en donnant à autrui des ordres,en proférant des menaces, en imposant des contraintes
    ou en exerçant des pressions dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle».
    Il reste maintenant à savoir comment les tribunaux vont appliquer la loi.

    Ali Boukhlef
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    Post Le combat d’une victime de harcèlement sexuel

    A la une Actualité_Un cadre d’Anesrif devant la justice dimanche prochain
    01 Février 2016

    Le combat d’une victime de harcèlement sexuel
    Le tribunal de Rouiba a reporté le procès du directeur des ressources humaines
    de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif)
    poursuivi pour harcèlement sexuel à l’encontre de D. R., chargée du secrétariat de l’entreprise.
    L’affaire est reportée au 7 février, apprend-on auprès de l’avocat de la victime,
    rencontré hier au tribunal de Rouiba.

    La victime effondrée, une veuve de 51 ans, mère de deux enfants, place tous ses espoirs
    dans le système judiciaire pour lui rendre sa dignité. Elle confie que sa vie professionnelle
    a basculé le jour où elle a décidé de refuser de se soumettre à la loi du silence et de recourir
    à la justice pour la délivrer de son calvaire en dénonçant les avances malsaines
    d’un responsable de l’agence qui l’emploie depuis plus de 5 ans.

    Après le non-aboutissement de sa requête au niveau interne (elle l’avait déposée auprès de
    la direction générale), la victime a décidé de porter plainte pour dénoncer son harceleur.
    Les premières convocations devant la justice de toutes les parties concernées ont accentué
    la souffrance de cette employée qui, après le harcèlement sexuel auquel elle fait face,
    a dû s’armer de patience et de courage pour affronter le harcèlement moral qu’elle subit.
    «Aujourd’hui je suis hypertendue, je souffre de plusieurs maux dus au stress incessant
    et au mal-être que je vis», raconte-t-elle.
    Le refus de la victime de se plier à la loi du silence
    en subissant les avances malsaines de ce responsable est ainsi cher payé ; elle a été écartée
    de son groupe de travail sans aucune tâche professionnelle précise. «On a déplacé mon bureau,
    on ne me donne aucun travail et personne ne m’adresse plus la parole»,
    explique notre interlocutrice en étouffant un sanglot qui trahit le désespoir dans lequel elle se
    trouve depuis presque une année. «Je résiste depuis des mois. Je suis blessée dans ma dignité
    et dans mon amour-propre. Je ne demande qu’à être réhabilitée dans ce droit au respect
    et à la dignité», dit-elle.
    Le réseau Wassila Avife, qui est une coalition de plusieurs associations
    accompagnant les femmes en détresse et les victimes de harcèlement sexuel et autres formes
    de violence, se mobilise autour de cette affaire. Le harcèlement sexuel qui touche de plus en
    plus de femmes actives reste encore tabou dans notre pays. Très peu de victimes osent porter
    une plainte vu les difficultés qui se dressent devant elles pour que justice leur soit rendue.

    Malgré les amendements apportés au code pénal et le durcissement des dispositions pour lutter
    contre les différentes formes de violence faites aux femmes, les victimes ont toujours du mal
    à déposer plainte. «Les travailleuses ont besoin de la protection de la loi, mais les victimes doivent
    être soutenues pour que les harceleurs soient dénoncés et condamnés. Le processus nécessite
    une mobilisation de toute la société civile, qui doit agir pour que la victime, déjà vulnérable,
    ne reste pas livrée à elle-même», lance Soumia Salhi, militante féministe et syndicaliste venue
    exprimer son soutien à la victime.
    Fatima Arab

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    Post Deux enseignantes agressées sexuellement par un inspecteur

    Scandale dans un lycée à Skikda
    Deux enseignantes agressées sexuellement par un inspecteur

    Publication 09/02/2016 13h41 CET
    Mis à jour 09/02/2016 16h15 CET

    Un inspecteur d'éducation est accusé d'avoir agressé sexuellement deux enseignantes à Skikda,
    poussant la direction de l'Education à envoyer une commission d'enquête à l'établissement,
    a rapporté mardi 9 février le journal El Khabar.

    Scandale dans un lycée à Skikda.jpg

    Les faits de ce scandale remontent à lundi dernier quand l'inspecteur de la matière histoire-géographie
    s'est rendu au lycée Zighoud Youcef à El Harrouch (Skikda) pour une visite d'évaluation
    et d'orientation des deux enseignantes. En tête à tête avec chacune d'elles dans le bureau
    du censeur de l'établissement, explique le quotidien, il a tenté de les agresser sexuellement
    avant qu'elles ne fuient le bureau en criant.

    Le directeur du lycée a par la suite envoyé un rapport détaillé sur l'incident au directeur
    de l'Education de la wilaya. Ce dernier s'est empressé d'envoyer une commission d'enquête sur les lieux.

    L'inspecteur a nié les faits qui lui sont reprochés selon El Khabar, qui cite le rapport de la commission
    rendu lundi 8 février au directeur de l'Education. Les deux enseignantes, selon la même source,
    ont pour leur part réaffirmé avoir été victimes d'agression sexuelle. La direction de l'Education
    n'a pas encore rendu son verdict sur cette affaire.

    Selon une enquête du CLA (Conseil des Lycées d'Algérie) publiée en octobre 2014,
    30% des enseignantes sont victimes de harcèlement sexuel de la part de leurs directeurs ou
    des inspecteurs des matières qu'elles enseignent.

    Les chiffres sur le harcèlement sexuel au travail en général sont encore plus effrayants
    66% des employées du secteur public en sont victimes, selon une enquête réalisée en juin 2014
    par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH)
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    Post Le DRH relaxé

    Citation Envoyé par zadhand Voir le message
    A la une Actualité_Un cadre d’Anesrif devant la justice dimanche prochain
    01 Février 2016

    Le combat d’une victime de harcèlement sexuel

    Le tribunal de Rouiba a reporté le procès du directeur des ressources humaines
    de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif)
    poursuivi pour harcèlement sexuel à l’encontre de D. R., chargée du secrétariat de l’entreprise.
    L’affaire est reportée au 7 février, apprend-on auprès de l’avocat de la victime,
    rencontré hier au tribunal de Rouiba.

    La victime effondrée, une veuve de 51 ans, mère de deux enfants, place tous ses espoirs
    dans le système judiciaire pour lui rendre sa dignité. Elle confie que sa vie professionnelle
    a basculé le jour où elle a décidé de refuser de se soumettre à la loi du silence et de recourir
    à la justice pour la délivrer de son calvaire en dénonçant les avances malsaines
    d’un responsable de l’agence qui l’emploie depuis plus de 5 ans.

    Après le non-aboutissement de sa requête au niveau interne (elle l’avait déposée auprès de
    la direction générale), la victime a décidé de porter plainte pour dénoncer son harceleur.
    Les premières convocations devant la justice de toutes les parties concernées ont accentué
    la souffrance de cette employée qui, après le harcèlement sexuel auquel elle fait face,
    a dû s’armer de patience et de courage pour affronter le harcèlement moral qu’elle subit.
    «Aujourd’hui je suis hypertendue, je souffre de plusieurs maux dus au stress incessant
    et au mal-être que je vis», raconte-t-elle.
    Le refus de la victime de se plier à la loi du silence
    en subissant les avances malsaines de ce responsable est ainsi cher payé ; elle a été écartée
    de son groupe de travail sans aucune tâche professionnelle précise. «On a déplacé mon bureau,
    on ne me donne aucun travail et personne ne m’adresse plus la parole»,
    explique notre interlocutrice en étouffant un sanglot qui trahit le désespoir dans lequel elle se
    trouve depuis presque une année. «Je résiste depuis des mois. Je suis blessée dans ma dignité
    et dans mon amour-propre. Je ne demande qu’à être réhabilitée dans ce droit au respect
    et à la dignité», dit-elle.
    Le réseau Wassila Avife, qui est une coalition de plusieurs associations
    accompagnant les femmes en détresse et les victimes de harcèlement sexuel et autres formes
    de violence, se mobilise autour de cette affaire. Le harcèlement sexuel qui touche de plus en
    plus de femmes actives reste encore tabou dans notre pays. Très peu de victimes osent porter
    une plainte vu les difficultés qui se dressent devant elles pour que justice leur soit rendue.

    Malgré les amendements apportés au code pénal et le durcissement des dispositions pour lutter
    contre les différentes formes de violence faites aux femmes, les victimes ont toujours du mal
    à déposer plainte. «Les travailleuses ont besoin de la protection de la loi, mais les victimes doivent
    être soutenues pour que les harceleurs soient dénoncés et condamnés. Le processus nécessite
    une mobilisation de toute la société civile, qui doit agir pour que la victime, déjà vulnérable,
    ne reste pas livrée à elle-même», lance Soumia Salhi, militante féministe et syndicaliste venue
    exprimer son soutien à la victime.
    Fatima Arab

    A la une/Actualité_ Affaire de harcèlement sexuel à l’Anesrif
    le 15.02.16 | 10h00


    Le DRH relaxé

    Le directeur des ressources humaines de l’Agence nationale d’études
    et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif),
    poursuivi pour harcèlement sexuel par une employée, a été relaxé hier


    La plaignante, une secrétaire de l’Agence, a décidé de faire appel.

    Le verdict rendu, hier, par le tribunal de Rouiba a suscité
    l’incompréhension des militantes du réseau Wassila qui ont accompagné
    la plaignante. «C’est un coup de massue», estime Mme Djerbal,
    du réseau Wassila, en se référant au réquisitoire du procureur
    qui «était plus juste envers la victime».

    Le procureur avait, rappelle-t-on, requis 6 mois de prison contre
    l’accusé. «Le réseau Wassila a décidé de poursuivre son action
    de mobilisation et de soutien à l’égard de l’employée d’Anesrif
    ainsi que de toutes les victimes de harcèlement sexuel»,
    ajoute Mme Djerbal, qui rappelle que le chemin «est encore long»
    devant les victimes de harcèlement sexuel, malgré les amendements
    introduits dans le code pénal.


    F.A.




    Dernière modification par zadhand ; 15/02/2016 à 11h35.
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