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Discussion: Radar de Maghreb-Sat

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    Post Radar de Maghreb-Sat 09 Janvier 2015

    FLASH INFOS : 09 Janvier 2015

    A la une/Actualité

    Charlie Hebdo : les services secrets algériens auraient prévenu leurs homologues français
    le 09.01.15 | 17h2




    Les services de renseignement algériens auraient informé les Français de l’imminence d’une opération terroriste, 24 heures avant l’attaque qui a ciblé, mercredi dernier, le journal Charlie Hebdo.

    « Le 6 janvier dernier, les services secrets algériens préviennent leurs homologues français qu’une opération terroriste d’envergure était en préparation sur le territoire français », a révélé, ce vendredi, le rédacteur en chef de la chaîne iTélé, Lucas Menget, en citant des informations exclusives.
    Les deux frères Kouachi, auteurs présumés de l’attentat qui a coûté la vie à 12 personnes en plein cœur de Paris, appartiennent à un cellule qui compte essentiellement des franco-algériens. La cellule en question existait depuis au moins 2001 puisque l’un de ses membres a été arrêté alors qu’il préparait un attentant contre l’ambassade américaine à Paris, a ajouté Lucas Menget.

    Plusieurs membres de cette cellule ont été entendus par un juge antiterroriste en 2010 dans la sillage de la tentative d’évasion de prison de Smain Ait Belkacem, un autre membre de la bande dirigée par le prédicateur Farid Ben Yettou.
    Les frères Kouachi ont bénéficié d’un entraînement militaire au Yémen, selon la même source.
    Elwatan.com


    A la une/INTERNATIONAL
    France

    Fin des deux prises d'otages, mort des auteurs présumés de la tuerie de Charlie Hebdo


    le 09.01.15 | 18h17


    Les forces d'élite françaises ont lancé simultanément l'assaut vendredi et tué les deux jihadistes accusés du massacre de Charlie Hebdo, ainsi que l'auteur d'une prise d'otages meurtrière dans un supermarché juif à Paris.


    Ce dénouement met fin à trois jours d'une vaste traque après l'attaque aux cris d'"Allah Akbar" contre le siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo mercredi à Paris qui a fait douze morts. Cet attentat, le plus meurtrier en France, a provoqué une onde de choc dans le monde entier.

    Peu avant 16H00 GMT, les unités d'élite de la gendarmerie ont abattu Saïd et Chérif Kouachi qui sortaient, en leur tirant dessus, de l'imprimerie où ils s'étaient retranchés avec un otage. Un membre des forces de l'ordre a été blessé dans l'opération, a-t-on appris de sources sécuritaires. L'otage en revanche a été libéré, sain et sauf. Les chaînes de télévision en continu ont montré des images de puissantes détonations suivies d'une fumée blanche.

    Parallèlement, un assaut a été donné contre un supermarché juif dans l'est parisien où un homme avait pris plusieurs personnes en otage, ont constaté des journalistes de l'AFP. Deux personnes avaient été tuées dans la fusillade qui s'était produite au début de la prise d'otage.

    Après plusieurs détonations, des policiers ont pénétré dans le magasin. Au moins cinq otages sont sortis peu après protégés par des policiers, ont constaté des journalistes de l'AFP. On ignorait si d'autres otages avaient été blessés ou tués.

    Situation sans précédent

    Les autorités françaises devaient gérer une situation sans précédent dans l'histoire moderne du pays: deux prises d'otages à 50 km de distance perpétrées par des personnes lourdement armées et déterminées, dernier acte d'une tragédie entamée mercredi avec l'attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo. Le quartier près de la supérette avait été complètement bouclé et tous les occupants des immeubles avoisinant ont été priés de rester dans les bâtiments.

    Les écoliers ont été confinés dans leurs établissements. Des policiers en tenue d'intervention ont pris position, protégés par des boucliers pare-balles. "C'est un drame. Ca veut dire quoi, nous les juifs de France, on doit partir en Israël?", demandait un jeune homme de 20 ans, Ilan, kippa sur la tête. Israël a d'ailleurs indiqué suivre "avec inquiétude la situation à Paris", et évoqué une "offensive terroriste" en France.

    L'auteur de la prise d'otages à Paris a été identité comme Amedy Coulibaly, un homme de 32 ans suspecté d'avoir avait tué la veille une jeune policière municipale à Montrouge, dans la banlieue sud de la capitale, et blessé une autre personne. Tué dans l'assaut des forces de l'ordre, Coulibaly aurait également un lien avec les frères Kouachi.

    La traque de Chérif et Saïd Kouachi, deux frères français d'origine algérienne, était entrée vendredi matin dans sa phase finale après trois jours de recherches intenses dans le nord de la France. Des unités d'élite de la gendarmerie les encerclaient dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, à une quarantaine de km au nord-est de Paris, où ils s'étaient retranchés, lourdement armés, avec un otage. Rues désertes, rideaux de fer des commerces abaissés, accès routiers coupés par les forces de l'ordre, Dammartin était une ville morte en état de siège plongée dans la brume. Les chaînes de télévision en continue suivaient en direct l'intervention des forces de l'ordre.

    Stigmatisation

    Chérif et Saïd Kouachi, 32 et 34 ans, se trouvaient depuis des années sur la liste noire américaine du terrorisme, et que Saïd Kouachi s'était entraîné au maniement des armes au Yémen en 2011. Selon diverses sources locales, il avait aussi fréquenté une université fondamentaliste au Yemen avant de batailler contre des miliciens chiites dans ce pays. Les deux frères étaient sur la "No Fly List" qui interdit à ceux qui y figurent de prendre des vols au départ ou à destination des Etats-Unis.

    Selon un automobiliste dont ils avaient dérobé la voiture mercredi à Paris, ils ont revendiqué une affiliation avec "Al-Qaïda Yemen". Après une réunion de crise à l'Elysée au lendemain d'une journée de deuil national, le président François Hollande a appelé "tous les citoyens" à manifester dimanche, lors de marches prévues pour dénoncer le massacre de Charlie Hebdo, et à refuser toute "surenchère" ou "stigmatisation".

    Cet appel n'a pas suffi à désamorcer la polémique sur l'éventuelle présence du Front national (extrême droite) à la manifestation. Reçue à l'Elysée comme d'autres dirigeants politiques, la présidente du FN Marine Le Pen a déploré ne pas avoir été invitée, y voyant une "interdiction" pour son mouvement ou ses représentants.

    De leur côté, les représentants de l'islam de France ont appelé les fidèles à condamner le terrorisme et à "rejoindre massivement la manifestation nationale" dimanche.

    Vendredi, jour de prière pour les musulmans, un hommage spécifique a été rendu aux victimes de l'attentat dans toutes les mosquées de France. Depuis mercredi, plusieurs incidents contre des lieux de culte musulmans ont été recensés en France.

    Une journée à traquer les frères Kouachi

    le 09.01.15 | 10h00

    Elément du GIPN au nord-est de Paris
    La France s’est réveillée, hier matin, assommée, mais aussi avec un immense élan d’espoir de solidarité qui s’est manifesté dans toutes les villes de l’Hexagone et au-delà. La bonne nouvelle est que l’enquête sur les auteurs du massacre des journalistes de Charlie Hebdo avance à grands pas.


    Des éléments du GIGN ont investi tôt hier matin une cité-dortoir dans la ville de Reims (nord- est de Paris), d’où sont originaires les deux assaillants présumés. Selon le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, les deux suspects ont été vus dans la région de l’Aisne, à l’est de Paris. Il s’agirait de deux frères Chérif et Saïd Kouachi, soupçonnés d’être derrière le massacre d’hier qui a fait 12 victimes, dont 10 journalistes de Charlie Hebdo.
    Plus tard dans la soirée, rapporte Le Figaro, un hélicoptère survolait la zone de Villers-Cotterêts, où le pompiste d’une station-service Avia avait reconnu Chérif et Saïd Kouachi, les policiers du raid passaient au peigne fin les villes des alentours, de Crépy-en-Valois à Longpont. Les deux hommes auraient vraisemblablement abandonné leur véhicule, une Clio grise, et se déplaceraient à pied.
    Irak
    Les enquêteurs les ont identifiés après avoir trouvé la carte d’identité de l’un des assaillants dans la voiture volée et abandonnée, elle aussi, au niveau de la rue de Meaux dans le 19e arrondissement de Paris. Les deux suspects sont connus de la police et des services français.
    Respectivement âgés de 32 et 34 ans, les deux frères nés à Paris avaient fait l’objet d’une surveillance accrue de la part des services de sécurité, mais rien «ne présageait qu’ils allaient passer à un tel acte», a affirmé le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Un troisième individu, âgé de 18 ans, s’est rendu de son propre gré à la police, hier soir, après à avoir vu son nom sur les réseaux sociaux et les journaux. C’est un jeune étudiant qui a un lien de parenté avec les assaillants.
    Depuis mercredi soir, il est sous mandat de dépôt et interrogé par la police. Au total donc, ce sont sept personnes liées de près ou de loin à cet attentat qui ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête policière globale qui a concerné plusieurs villes et banlieues. Le benjamin Chérif Kouachi a un parcours édifiant. En 2008, il fut condamné à trois ans de prison dans l’affaire de la filière d’envoi des combattants français en Irak, appelée la «filière des buttes Chaumont».
    Il a été arrêté, en 2005, à l’aéroport de Paris en train d’embarquer vers la Syrie pour passer ensuite en Irak. Deux ans plus tard, c’est-à-dire en 2007, son nom apparaitra à nouveau lorsqu’il tentera d’aider Smaïn Aït Belkacem à s’évader de prison. Ce dernier a été condamné, en 2002, à la réclusion criminelle à perpétuité pour son implication dans la vague d’attentats commis dans le RER à Paris en 1995. Toutefois, il a bénéficié d’un non-lieu.
    Berne
    A sa sortie de prison, il se met au vert dans un petit appartement à Reims, mais recommence à fréquenter activement une mosquée à Stalingrad où, semble-t-il, il a approfondi ses connaissances coraniques et religieuses. Sur le plan politique, le président Hollande a reçu hier matin son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. Les deux hommes ont évoqué ensemble les moyens de renforcer la sécurité dans toute la France et les efforts mis en place pour retrouver les suspects.
    Par ailleurs, plus de 800 policiers supplémentaires ont été déployés dans Paris, notamment au niveau des axes principaux de la capitale, devant les établissements publics et les grands médias. «Tout sera fait pour sécuriser la population et retrouver les assassins présumés», avait indiqué, hier matin, Manuel Valls sur France Inter. A noter que plusieurs réunions, impliquant de hauts personnages de l’Etat, vont continuer à se tenir pour suivre les événements.
    Hier à midi pile, une minute de silence a été observée dans toute la France en hommage aux victimes. Les drapeaux resteront en berne trois jours durant. En conséquence de l’attentat contre Charlie Hebdo, le sentiment d’islamophobie semble avoir pris encore plus de proportions. La journée a commencé par une fusillade à Montrouge dans la banlieue sud de Paris, où une jeune policière a perdu la vie. La communauté musulmane de France craint d’être victime d’actes de vengeance, d’autant que plusieurs lieux de culte musulmans ont été attaqués depuis mercredi.
    Au Mans (centre de la France), une mosquée a été visée par des tirs anonymes. Même chose dans la région de la Saône –et-Loire où de nombreux lieux de culte ont été également ciblés. François Hollande a appelé les Français à rester unis et à ne pas se diviser, car c’est ce que cherchent «précisément les ennemis de la France et de la liberté», a-t-il entonné lors de son discours de mercredi soir. Une marche de soutien à Charlie Hebdo aura lieu dimanche à Paris et dans toutes les grandes villes françaises pour dire «Nous sommes tous Charlie Hebdo».

    Yacine Farah




    Les musulmans s’attendent à des lendemains difficiles


    le 09.01.15 | 10h00





    L’intelligentsia de la communauté musulmane tient à se démarquer de l’attaque contre Charlie Hebdo.
    Elle s’inquiète du risque d’amalgame.
    «Nous craignons un vent de panique ; et un point de rupture serait fatal pour la cohésion de notre société !» Hier matin, Nabil Ennasri, politologue spécialiste en sciences islamiques, s’est réveillé, comme de nombreux autres musulmans, inquiet pour l’islam et pour le pays dans lequel il vit et travaille, la France.



    En Algérie, c’est Hamid Demmou, président de l’association internationale soufie Alâwiyya, qui s’est exprimé hier, s’associant «à toutes les voix qui s’élèvent en France et partout dans le monde pour condamner ces actes odieux». «Nous appelons à agir ensemble pour défendre les valeurs de notre société, car c’est son essence même qui est visée.» L’association dénonce des actes de barbarie et appelle : «Ne laissons pas l’ignorance justifier l’intolérable.» Sous l’appelation «Musulmans de France», l’instance représentative de la première communauté musulmane d’Europe, forte de 3,5 à 5 millions de membres, a également réagi dans un communiqué condamnant «l’acte terroriste barbare».
    De son côté, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans, a condamné «de la manière la plus ferme cette attaque criminelle et ces horribles meurtres». Selon Nabil Ennasri, «ces criminels, qui pensaient venger le Prophète, ont surtout trahi le message de l’islam, usurpé le message du Prophète et mis dans un extrême embarras des millions de citoyens musulmans français».
    Le journaliste et chercheur en soufisme algérien, Saïd Djabelkhir, regrette que cet attentat soit revendiqué au nom de l’islam et n’est, en même temps, pas étonné que des musulmans tuent au nom de l’islam ! «Les textes référentiels de l’islam engendrent inévitablement des attitudes violentes de la part des croyants, quand ils sont lus et interprétés en dehors de l’histoire ou de leur contexte historique», affirme-t-il. Et de Continuer : «Le discours religieux traditionnel du fakih justifie effectivement cette violence, il nous faut beaucoup de courage pour le reconnaître mais il n’en demeure pas moins que c’est la réalité.»
    Diaspora
    Pour le chercheur, la meilleure solution pour combattre le terrorisme est de «s’attaquer aux textes religieux et aux lectures archaïques et discours qui continuent à engendrer et justifier ce terrorisme». Par ailleurs, le spectre d’une montée de l’islamophobie a fait son apparition dès mercredi. Les musulmans, de France ou d’ailleurs, s’attendent à des lendemains difficiles.
    Pendant les premières 24 heures après le crime, trois mosquées ont été visées dans trois villes françaises. A ce sujet, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a condamné, hier «avec la plus grande fermeté ces violences ou ces profanations», déclarant : «Nous ne tolérerons aucun acte, aucune menace visant un lieu de culte, pas plus qu’aucune manifestation hostile dirigée contre les Français en raison de leur origine ou de leur religion.
    Les auteurs de tels actes doivent savoir qu’ils seront eux aussi recherchés, arrêtés et punis.» «Il ne faut pas confondre islam et islamophobie», a lancé le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lorsqu’il a condamné l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo. Hier, le gouvernement marocain a lui aussi mis en garde contre l’islamophobie. Le royaume qui compte une importante diaspora en Europe, appelle à éviter «l’amalgame entre islam et terrorisme» et à une «responsabilité collective» tout en condamnant «une attaque terroriste» et un «acte criminel».
    Plusieurs appels à des sit-in de deuil et de solidarité avec les victimes sont en outre lancés au Maroc, dont l’un est prévu, aujourd’hui à 18h, à Rabat, la capitale. Saïd Djabelkhir craint également que «cette attaque terroriste ne cause une montée de l’islamophobie en France», mais confiant, croit aussi que «l’esprit de citoyenneté l’emportera au final». Ce dernier propose que les musulmans de France et du monde entier sortent défendre la liberté d’expression et fassent entendre leur voix contre le terrorisme quels que soient son origine, sa forme et ses «justificatifs».


    Ryma Maria Benyakoub

    Réseaux sociaux : Les Algériens se disent «choqués»


    le 09.01.15 | 10h00

    L’attentat au journal satirique Charlie Hebdo a divisé les Algériens qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Des ashtag je suis Charlie je_suis_Ahmed (le policier tué victime aussi) ont envahi les profils des internautes bouleversés. «Profondément choqué par le massacre de Charlie Hebdo. Je m’incline à la mémoire des victimes.
    J’ai toujours admiré l’immense Wolinsky», écrit un lecteur algérien de ce journal sur sa page facebook. «Pour ces déchets de l’humanité qui prétendent venger le prophète, qui ne leur a rien demandé d’ailleurs, Celui-ci dit : ‘‘L’encre de l’élève (savant, écrivain) est plus sacrée que le sang d’un martyr’’», commente un autre. Certains expriment leur solidarité en changeant leur photo de profil avec des photos d’une des victimes ou une de leurs caricatures, ou tout simplement par un carré noir en signe de deuil.
    Frappés dans leurs principes et religion, des internautes défendent l’islam avec des versets coraniques qui incitent à la cœxistence ou qui bannissent l’assassinat tels que : «Si quelqu’un tue un homme sans qu’il y ait eu meurtre ou violence commise sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes» [5:32] El Mâi’da. N. K., de son côté, dénie toute confession musulmane aux assassins : «Je suis musulman, mais ne me sens en rien concerné par le fait que le crime commis ait été au nom d’Allah ou pour venger le Prophète, ni même qu’ils soient des musulmans présumés».
    Dans le même sens, un Bougiote dédie un poème titré «Le Broyeur» aux victimes de l’attentat : «Si ce soleil était à portée de leurs mains ; Bien des démons l’auraient détourné». Sur les réseaux sociaux, une large part des commentaires est consacrée à la théorie du complot. «A qui profite le crime ?», demandent certains en laissant sous-entendre que ce drame pourrait être l’œuvre du gouvernement français pour lequel l’amalgame permettrait de détourner l’opinion publique des vrais problèmes des Français.
    A. A. se demande ainsi : «La France a armé les ‘‘rebelles’’ islamistes en Syrie, et le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, avait déclaré qu’Al Nosra faisait du ‘‘bon boulot’’. Je ne sais pas ce qui est le plus ‘‘choquant’’ : la barbarie des empereurs ou le terrorisme des faibles.» A. M. rappelle même la responsabilité de l’Etat français qui a soutenu la «révolution libyenne». «Je ne sais pas si le peuple libyen ‘‘condamne’’ l’attentat qui vient de se produire en France.
    Cela dit, ils ne peuvent probablement pas le faire de manière officielle : ils n’ont plus de pays.» Des discours haineux envers le journal, il y en a eu aussi. Y. B. écrit : «Respectez ma religion et mon Prophète Mohamed (SAWS) ou la mort et la peur règneront dans vos cœurs et vos esprits.»
    Malgré l’effroi, l’humour a parfois percé : M. A. ironise sur facebook : «Je me suis toujours dit que si ça devait tourner trop mal pour moi, il me resterait les jupes de Marianne. Avec la tragédie de Charlie Hebdo, je commence à douter que les jupons de Marianne puissent me servir de gilet pare-balles...» Un autre sur facebook publie : «Il faut qu’ils attrapent ces salauds avant qu’ils ne tuent Eric Zemmour et qu’on soit tous obligés de scander : ‘‘Je suis Eric Zemmour’’.»

    Hanane Semane

    A la une/CULTURE

    Nouvel an Berbère : Aït Menguellet fête Yennayer 2965 au Zénith de Paris


    le 07.01.15 | 10h00


    Après un dernier album Isefra, bien abouti et une tournée estivale des plus riches en Algérie, Lounis Aït Menguellet entame tambour battant l’année 2015 avec un grand concert au Zénith de Paris.


    Aït Menguellet célébrera, en compagnie de milliers d’Algériens, le Nouvel an berbère dit Yennayer placé sous le signe de la fête et des retrouvailles. Le concert aura lieu le 11 janvier à 16h. Et promet d’être un moment de convivialité et de partage, d’autant plus que Yennayer est l’une des fêtes les plus populaires chez les Amazighs.
    Le Brassens kabyle, comme on le surnomme, enchantera son auditoire avec des mélodies et des chansons qui ne cessent de traverser le temps. Sans prendre une ride. Témoin et parfois acteur des combats menés pour la reconnaissance de la langue et de la culture berbères, Lounis Aït Menguellet a goûté aux affres de la prison en 1986 au temps du pouvoir unique.
    Une Algérie réconciliée avec elle-même et avec le monde
    Hier comme aujourd’hui, il est le porte-drapeau d’une revendication identitaire longtemps occultée par les pouvoirs en place. Le port où s’amarrent toutes les espérances des lendemains auxquels croient tous ceux qui espèrent que la constitutionnalisation de la langue berbère deviendra un jour réalité.
    Tantôt philosophe, tantôt visionnaire, Aït Menguellet a toujours dénoncé les injustices, les inégalités, l’extrémisme ainsi que l’islamisation rampante en Algérie. Il est le témoin des convulsions que traverse la société algérienne depuis les années 1970.
    Infatigable militant, il continue de chanter pour que chaque Algérien dispose de ses droits fondamentaux.

    Celui de s’exprimer et de croire librement. Il est un porteur d’espoir pour un peuple qui est à l’affût de la moindre lumière pouvant lui faire voir de quoi l’avenir sera fait. Chanteur prolixe et rigoureux, Aït Menguellet continue de représenter l’espoir d’une Algérie qui veut se réconcilier avec elle-même et avec sa véritable histoire.
    Une Algérie ouverte sur ses différentes composantes humaines et sur le monde. Par ailleurs, d’autres célébrations du nouvel an berbère auront également lieu dans toute la France et en Europe. A Paris, la maire Anne Hidalgo organise une soirée musicale et festive en compagnie de nombreux artistes. C’est le cas aussi au Canada et aux Etats-Unis où vit une importante communauté algérienne.
    Yacine Farah
    A la une/EN_CAN2015
    Raouraoua : «L’Algérie visera les demi-finales»

    le 09.01.15 | 10h00

    Raouraoua assure que les Verts seront dans de bonnes conditions à Mongomo


    La sélection algérienne de football visera les demi-finales lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2015) qui débutera le 17 janvier en Guinée équatoriale, a indiqué hier à l’APS le président de la Fédération algérienne (FAF), Mohamed Raouraoua. «Notre objectif est d’atteindre les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations, si on passe en finale ce sera un bonus.


    Je ne veux pas mettre de la pression inutile sur l’équipe ou se présenter au tournoi dans la peau de favori», a déclaré Raouraoua en marge de la cérémonie de signature de la prolongation du contrat de partenariat entre la FAF et le constructeur automobile Peugeot pour quatre ans. Au premier tour de la CAN-2015, l’Algérie évoluera dans le groupe C avec le Ghana, l’Afrique du Sud et le Sénégal.
    Les Verts entameront le tournoi contre les Bafana Bafana le 19 janvier à Mongomo, avant de croiser le fer contre respectivement le Ghana, le 23, et le Sénégal le 27 janvier. Lors de la CAN-2013 en Afrique du Sud, l’Algérie avait été éliminée dès le premier tour après deux défaites contre la Tunisie (1-0) et le Togo (2-0) et un nul face à la Côte d’Ivoire (2-2).
    Assurance
    Par ailleurs, le premier responsable de la FAF s’est voulu rassurant sur les conditions de séjour des partenaires de Yacine Brahimi dans la ville de Mongomo. «Je suis tranquille sur le plan de l’hébergement de l’équipe algérienne à Mongomo. Toutes les conditions seront réunies pour un excellent séjour de la délégation algérienne en Guinée équatoriale. D’ailleurs, nous avons dépêché sur place une délégation qui arrive aujourd’hui à Mongomo pour préparer l’arrivée de l’équipe le 15 janvier prochain», a précise Raouraoua.
    En effet, le vice-président de la FAF, Jahid Zefzaf, le manager général de l’équipe, Walid Sadi, ainsi que le chef cuisinier et le médecin ont quitté Alger pour la Guinée équatoriale. «En tant que responsable du site de la compétition à Mongomo lors de la CAN-2015, je serai très près de l’équipe nationale et je m’attellerai à ce que tout soit réuni pour rendre le séjour de notre sélection agréable sur tous les plans.
    Concernant la nouvelle pelouse, je peux vous assurer qu’elle est de bonne qualité», a expliqué le président de la FAF, qui se rendra le 12 janvier en Guinée équatoriale pour prendre part aux réunions du comité exécutif de la CAF, ainsi qu’aux travaux de la commission d’organisation de la CAN.
    APS


    Dernière modification par zadhand ; 09/01/2015 à 22h26. Motif: Radar de Maghreb-Sat 09 Janvier 2015
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