Goffin, Darcis et Flipkens, en double, jeudi_25/05/16 - 19h39


Steve Darcis jouera son 2e tour sur le Suzanne Langlen (2e match du jour) face au N.1 mondial le Serbe Novak Djokovic jeudi lors de la 5e journée des Internationaux de France de tennis, à Roland-Garros. David Goffin jouera lui son match du 2e tour, sur le court N.3 (3e match), face à l'Argentin Carlos Berlocq. Kirsten Flipkens associée à la Slovaque Dominika Cibulkova jouera son 1er tour du double contre les Françaises Myrtille Georges et Alizé Lim.
Steve Darcis jouera son 2e tour sur le Suzanne Langlen (2e match du jour) face au N.1 mondial le Serbe Novak Djokovic jeudi lors de la 5e journée des Internationaux de France de tennis, à Roland-Garros.
David Goffin jouera lui son match du 2e tour, sur le court N.3 (3e match), face à l'Argentin Carlos Berlocq. Kirsten Flipkens associée à la Slovaque Dominika Cibulkova jouera son 1er tour du double contre les Françaises Myrtille Georges et Alizé Lim.

Programme de jeudi:
- Court Philippe Chatrier (à partir 11h00)
Timea Bacsinszky (Sui/N.8) - Eugenie Bouchard (Can) Rafael Nadal (Esp/N.4) - Facundo Bagnis (Arg) Jo-Wilfried Tsonga (Fra/N.6) - Marcos Baghdatis (Chy) Timea Babos (Hon) - Kristina Mladenovic (Fra)

- Court Suzanne Lenglen (à partir de 11h00)
Tomas Berdych (Tch/N.7) - Malek Jaziri (Tun) Novak Djokovic (Ser/N.1) - Steve Darcis (BEL) Serena Williams (USA/N.1) - Telania Pereira (Bré) Venus Williams (USA/N.9) - Louisa Chirico (USA)

- Court 1 (à partir de 11h00)
Ana Ivanovic (Ser/N.14) - Nara Kurumi (Jap) Roberta Bautista Agut (Esp/N.14) - Paul-Henri Mathieu (Fra) Darya Kasatkina (Rus) - Virginie Razzano (Fra) David Ferrer (Esp/N.11) - Juan Monaco (Arg)

- Court 3 (à partir de 11h00)
3e match David Goffin (BEL/N.12) - Carlos Berlocq (Arg)

- Court 17 (à partir de 11h00)
4e match Dominika Cibulkova/Kirsten Flipkens (Svq/BEL) - Myrille Georges/Alizé Lim (Fra).









Gilles Simon renverse la situation en plus de 4 heures_25/05/16 - 19h49

Gilles Simon est revenu de 2 sets à 0 pour battre l'Argentin Guido Pella en cinq manches 4-6, 1-6, 7-5, 7-6 (7/4), 6-4, en 4h 32 min mercredi au deuxième tour de Roland-Garros.
Le Français avait même un break de retard dans les troisième et quatrième manches face au 48e mondial avant de remonter. Il a conclu dans un jeu interminable à sa septième balle de match. Simon, tête de série N.16, affrontera au troisième tour le Serbe Viktor Troicki (N.22).








Taylor Townsend, une joueuse tout en rondeur_25/05/16


Elle a 20 ans, un visage d'adolescente, un tempérament de feu et un corps très rond: Taylor Townsend est une joueuse de tennis comme il en existe peu, qui se fiche du qu'en-dira-t-on.
La jeune Américaine est ravie d'être à Paris, pour son troisième Roland-Garros. La veille de son entrée en lice, elle s'est offert un plaisir dans la capitale de la gastronomie. "On est allé à L'Entrecôte et on a mangé un steak frites. C'était vraiment bon", raconte Townsend dans un entretien à l'AFP. Le restaurant est un lieu incontournable pour les touristes américains.
Taylor Townsend n'a pas voulu manquer ça, accompagnée de son entraîneur, Donald Young Senior, avec qui elle partage une grande complicité depuis qu'elle a quatre ans. Installée dans un sofa, elle répond aux questions avec bonhomie. Et ne se démonte pas quand elle parle de son physique. "Je n'ai jamais été un petit modèle, même quand j'étais bébé ! Monsieur Young peut en témoigner!", lance-t-elle dans un éclat de rire en montrant son coach, assis près d'elle et qui sourit.
Taylor Townsend mesure 1,70 m, ce qui n'est pas vraiment grand dans le monde du tennis. Et la jeune femme est très en chair. Ce qui fait causer sur le circuit. "Je m'en fiche pas mal de ce qui se dit sur le circuit, je sais que c'est un truc qui tourne. Mais une fois que j'ai joué et gagné, qui s'en soucie?", résume cette battante.
"Je ne pourrai jamais changer mon corps"
"Les adversaires me regardent en se disant que je serai incapable de bouger et me font des amorties, pensant que je n'arriverai pas à monter au filet", relate-t-elle sans tristesse ni rancoeur. "Tout ça, ce n'est pas important. Ce qui compte vraiment, c'est l'envie et l'énergie que je mets sur un court parce que c'est avec ça qu'on gagne." Taylor Townsend a tiré une force mentale incroyable de sa différence. Elle n'a pas oublié ce coup terrible porté par sa fédération en 2012.
L'institution a refusé de prendre en charge sa participation au tournoi juniors de Roland-Garros - alors qu'elle était N.1 mondiale de la catégorie - prétextant une inquiétude quant à sa santé. "Je ne pourrai jamais changer mon corps, je ne ferai jamais 1,85 m! Je m'accepte comme je suis et je travaille dur pour réussir", rappelle-t-elle. Née à Chicago, Taylor Townsend n'a jamais fait que du tennis. Ses parents l'avaient prévenu : "Tu dois faire un sport, n'importe lequel, mais fais un sport pour avoir une bourse universitaire. On ne pourra pas payer tes études."
Elle a été inspirée par le fils de son entraîneur, Donald Young Junior, de six ans son aîné et toujours sur le circuit pro. Enjouée et drôle, elle peut être terrible sur un court quand elle perd. "Oh mon dieu! Je déteste perdre, c'est le pire sentiment qui puisse exister. Je deviens folle !", reconnaît-elle. L'Afro-Américaine ne tient pas en place mais de retour à la maison, à Atlanta, elle aime bien faire la grasse matinée, cuisiner et s'occuper de sa petite s?ur, âgée de deux ans. Elle rêve de devenir N.1 mondiale... et d'avoir un chien! "Ce serait la meilleure chose qui puisse m'arriver", dit-elle avant de partager un fou rire avec Monsieur Young.












"Pas de limite avec Yanina"_25/05/16

Yanina Wickmayer (WTA 54) a réalisé une très belle performance au 2e tour du tournoi de tennis de Roland-Garros, 2e levée du Grand Chelem, mercredi après-midi à Paris. La N.1 belge a écarté la 29e joueuse mondiale le Russe Ekaterina Makarova (tête de série N.27) en trois manches: 2-6, 6-2 et 6-2.
Incroyable Yanina! L'Anversoise est parvenu à renverser une situation compromise face à la 29e mondiale, mercredi, sur le court 17 de Roland-Garros.
Une performance de choix pour une joueuse qui n'avait encore remporté aucun match sur terre battue cette saison en 4 tournois préparatoires. Pourtant, le premier set ne laissait rien n'augurer de bon. De son propre aveux, l'Anversoise était en-dedans. "J'étais trop attentiste", concèdait-elle en conférence de presse. "J'étais plus concentrée sur elle que sur mon jeu. Mais malgré tout, les deux jeux inscrits m'ont permis de lui montrer que j'étais présente et ont lancé mon match".
Nervosité et au pause pipi à rallonge
Et quel match. Dans le second set, Yanina a survolé les débats. Les jeux ont défilé, la Belge donnant l'impression d'être intouchable. "Je me suis libérée, j'ai fini par croire en moi". D'autant qu'en face, la Russe montrait des signes de nervosité. "Je sentais qu'elle n'était pas au mieux". Pour preuve, cette pause interminable entre la deuxième et la troisième manche, Makarova prenant un temps infini pour se rendre aux toilettes.
"C'était un signe. Certes, les toilettes ne sont pas proches du terrain (le Court 17 est le plus lointain du site), mais avoir besoin d'autant de temps, c'était un indice. Elle n'avait pas de solution. Du coup, je suis restée en mouvement, concentrée et même si le début du troisième a été accroché, je suis passée devant".
Une entame de dernière manche où elle a été avertie pour dépassement de temps sur son service. Sur balle de break, à 0-1. Là encore, Wickmayer est restée imperturbable. "J'ai besoin de temps entre deux points. Je sais que je m'expose au risque d'être avertie, surtout en Grand Chelem où les délais (20 secondes) sont plus courts que dans un tournoi normal (25 secondes). Ce n'était pas la peine de discuter avec l'arbitre de toute façon".
Gin To ou Amaretto
Après avoir franchi le cap de la 29e mondiale, c'est un morceau plus coriace qui va se dresser devant la 54e mondiale, puisqu'il s'agit de Garbine Muguruza, 4e à la WTA, quart de finaliste Paris et finaliste à Wimbledon l'an dernier. "On monte de quelques niveaux, c'est une première contre elle (la 2e en réalité, après un abandon à Hobart en 2014, ndlr). Elle a prouvé qu'elle était une championne, mais je veux en profiter".
Et surtout se détendre, ce mercredi soir, en allant manger un morceau au restaurant avec quelques amis. Un intermède mérité qui se fera sans alcool. "Je n'aime pas le vin et je ne bois jamais en tournoi. Limite
un Gin Tonic ou un Amaretto quand je suis à la maison. Mais c'est vraiment rare".



Le clan de Yanina Wickmayer (WTA 54) était aux anges mercredi à Roland Garros après la victoire au deuxième tour de la N.1 belge contre la Russe Ekaterina Makarova (WTA 29). Avec au premier rang Jérôme Van der Zijl, son fiancé, et Nicolas Beuque, son coach français de l'académie de Patrick Mouratoglou. "Je suis content, mais je ne suis pas surpris", a confié ce dernier à Belga à l'issue le match.

Âgé de 33 ans et issu de Gex, dans l'Ain, Nicolas Beuque travaille depuis le mois de septembre 2015 avec Yanina Wickmayer. Et il est ravi de voir qu'après une période plus difficile, marquée par une panne de résultats sur terre battue et des soucis au poignet, elle a repris du poil de la bête.
"Yanina est très ouverte d'esprit. C'est quelqu'un qui a toujours envie de bien faire, ce qui constitue une qualité, mais parfois aussi un défaut, raconta-t-il. "Elle était sur la retenue au début du match contre Makarova et elle a réalisé qu'elle devait se lâcher, sinon elle allait perdre 6-2, 6-2. Yanina a une qualité de frappe extraordinaire et peut très bien jouer au filet, mais elle n'exploite pas toujours la plénitude de son potentiel."
Ce vendredi, au troisième tour, c'est Garbine Muguruza (WTA 4), finaliste de Wimbledon l'an dernier, que Yanina Wickmayer retrouvera sur sa route. Ce sera une autre paire de manches, mais Nicolas Beuque est persuadé qu'il y a un coup à jouer.
"Muguruza ne fait pas peur comme Serena ou Azarenka. C'est une joueuse puissante qui prend la balle très tôt et qui a grandi sur terre battue, mais elle a connu beaucoup de hauts et de bas depuis le début de l'année. Si Yanina réussit à tenir le score, elle peut la faire douter. Elle n'aura de toute façon rien à perdre. Bref, ce ne devrait pas être dur de faire un bon match", conclut-il.