L'Ecossais Andy Murray a triomphé au Queen's pour la cinquième fois de sa carrière en battant Milos Raonic (6-7 [5], 6-4, 6-3 en 2h12), dimanche.
En remportant cette finale, dimanche au Queen's, Andy Murray a dépassé quelques glorieux aînés : John McEnroe, Andy Roddick, Boris Becker, Lleyton Hewitt et Roy Emerson, tous quadruples vainqueurs du tournoi. Murray, tenant du titre, a lui soulevé son cinquième trophée (après 2009, 2011, 2013 et 2015) grâce à sa victoire sur Milos Raonic (6-7 [5], 6-4, 6-3 en 2h12'). La partie était pourtant mal embarquée pour l'Ecossais, récent finaliste de Roland-Garros. Alors que tout se jouait au service dans ce premier set, le Canadien était imprenable (72% de premières) et Murray, pourtant pas mauvais dans ce secteur, s'est incliné dans le tie-break.
Lendl est parti avant la remise du trophée
Plus frais, grâce notamment à des derniers tours rapidement bouclés alors que Murray n'a gagné qu'un match en deux sets depuis le début du tournoi, Raonic a poursuivi sur sa lancée jusqu'à 3-0 dans le deuxième set. Et puis la machine s'est grippée. Quelques instants de doute, notamment à la volée (3/10 dans cette deuxième manche), seulement 2 aces et le 9e mondial a perdu l'ascendant. Murray, toujours solide au service et systématiquement récompensé lors de ses six montées au filet, s'est mis à mieux lire le jeu du Canadien, qui s'est retrouvé à court de solution. Revenu à 3-2 sur un contre de coup droit alors que le cours était ouvert, Murray a fait basculer le match. Il a gagné cinq jeux de rang pour mener 5-3 et a empoché la manche dès sa première occasion.
Impeccable au service comme au retour, Andy Murray a fait le break d'entrée dans le troisième set et, pressé de conclure, a laissé filer deux balles de match avant de s'imposer. C'est le 37e trophée de la carrière du Britannique, mais au moment de le soulever, Ivan Lendl, revenu dans son staff depuis le début du tournoi, avait disparu du box. L'ancien rival de John McEnroe, présent lui aux côtés de Raonic, s'est éclipsé pour une raison inconnue. Qu'importe, Andy Murray a fait l'essentiel et peut aborder Wimbledon, dans une semaine, en confiance.
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