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Discussion: Soit dit en passant

Vue hybride

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  1. #1
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    Post Esclandres à répétition !

    SOIT DIT EN PASSANT
    11 Avril 2016

    Esclandres à répétition !


    malika boussouf
    journaliste, écrivaine


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    Par Malika Boussouf
    [email protected]

    Il est des jours comme ça où, en reconnaissant à la corruption en Algérie le statut de
    culture nationale, on se dit, dans un coup d’humeur fait de colère et d’écœurement
    quelque peu désespéré, que les choses pourraient s’arranger pour peu que l’on
    s’emploie à se défaire du système en place. Et nous voilà de nouveau surpris à
    nous émouvoir sur le triste destin de cette Algérie, pointée du doigt pour ses nombreux
    travers alors qu’elle n’avait pas besoin d’un scandale supplémentaire.
    Il faut reconnaître, en ces temps d’esclandres à répétition, que jamais, sous aucun
    autre règne, le pays n’avait connu autant de désordre. Après l’affaire Khalifa,
    en voilà une autre et de taille qui va pimenter les conversations et aggraver la défiance
    sans pour autant susciter l’ire des populations sur le dos desquelles se montent des affaires
    aussi scabreuses. Quand, ailleurs, la justice réprime le moindre écart de ses dirigeants,
    chez nous, c’est la république bananière qui s’invente une agression. On se dit toujours que,
    sans doute, ils vont finir par s’avouer repus et arrêter de saigner le pays et les pauvres bougres
    sur lesquels ils s’essuient les pieds. On se le dit vite, histoire de se consoler, en se doutant
    qu’il n’en sera rien. L’arrogance de nos dirigeants doués pour crier à la conspiration dès lors
    que sont dérangés certains intérêts est désarmante et les protestations contre d’hypothétiques
    atteintes à la souveraineté du pays commencent à bien faire. En quoi un ministre est-il représentatif
    d’un pays quand on sait qu’ailleurs pour moins que cela on dépose sa démission ?
    Et en quoi un journal qui publie les noms d’un aussi grand nombre de personnalités
    à travers toute une planète en voudrait-il particulièrement à l’Algérie ? A entendre tout ce qui se dit
    sur l’agression supposée de notre pays, toute cette affaire n’aurait été diligentée que pour s’en prendre
    à l’indépendance de notre pays ! Elle est terrible cette paranoïa qui s’empare de notre administration
    à la moindre information dérangeante. Mais ce qui l’est encore plus c’est la facilité avec laquelle
    on enrôle le citoyen lambda autour d’une menace qui n’existe pas.


    M. B.
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    Post Où va-t-on comme ça ?

    SOIT DIT EN PASSANT
    12 Avril 2016


    Où va-t-on comme ça ?
    malika boussouf
    journaliste, écrivaine


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    Par Malika Boussouf
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    Il est des jours comme ça où l’on se demande désespérément où va l’Algérie. Question passée à la postérité
    pour avoir été posée, à juste titre, par le regretté Mohamed Boudiaf, le seul magistrat suprême, l’unique homme
    d’Etat que le pays méritait d’avoir à sa tête et auquel la mafia politico -financière s’est empressée de réserver
    le sort que l’on connaît. Depuis le jour funeste de son assassinat, je me suis régulièrement posé la question de savoir
    s’il fallait parler de mafia solidement organisée aux fins de dépouiller les Algériens que nous sommes ou d’individualités
    planquées au cœur du sérail et missionnées pour faire fructifier leur bas de laine et celui de parrains aux pouvoirs illimités.
    On sait en tout cas depuis le meurtre accompli en direct que les puissances d’argent de ce pays ne reculent devant rien
    quand il faut se préserver d’une quelconque condamnation ou du jugement d’autrui ; d’où cette arrogance qui nous est,
    pour le coup, devenue familière des gouvernants à l’égard de nous autres gouvernés. Je suis souvent tentée de qualifier
    ceux qui animent notre quotidien de façon aussi désagréable de «tous pourris» avant de me reprendre pour ne pas porter
    atteinte à l’intégrité morale d’une majorité naïve, frileuse ou réticente qui regarde faire sans réagir ceux qui ne craignent pas
    de se faire choper, parce qu’elle ne détient pas le pouvoir de le faire. On a beau retourner le problème dans
    tous les sens et s’interroger en permanence sur les moyens de résoudre l’équation relative à ce secteur de la société,
    à cette frange impitoyablement vorace, à nos chantres du néolibéralisme qui se voient et se croient, non sans raison,
    dispensés de rendre des comptes, toutes les réponses envisageables restent hésitantes. Elles sont suspendues à
    une certitude qui ne dit pas son nom et selon laquelle il n’y aurait plus rien à faire. Comment penser une autre politique,
    un autre pouvoir, d’autres institutions, une autre morale et rénover les valeurs dans un pays où la perte de repères s’accentue
    chaque jour un peu plus ? Quand a-t-on cessé de croire qu’une promotion sociale était possible à construire honnêtement ?

    M. B.
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  3. #3
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    Post Cause toujours... tu m’intéresses !

    SOIT DIT EN PASSANT
    13 Avril 2016


    Cause toujours... tu m’intéresses !
    malika boussouf
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    Par Malika Boussouf
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    Il est des jours comme ça où l’engagement des uns envers les autres me fait l’effet d’une douche glacée. Vraiment !
    C’est fou quand même ce qu’ils peuvent se montrer solidaires les uns des autres ! L’appartenance au groupe,
    qui transcende toutes les contraintes susceptibles de démonter le quotidien de certains, semble être la seule chose
    qui compte au sein du clan ! Est-ce que les membres de la confrérie se serrent solidement les coudes parce qu’ils
    sont autant mouillés ou parce qu’ils ambitionnent d’en prendre davantage ? Souvent les deux hypothèses se rejoignent
    à tel point que lorsque l’on affirme ici et là que le pouvoir est embarrassé par les scandales qui éclaboussent certains de
    ses hommes, on le fait pour renvoyer l’image d’une société soucieuse de sa réputation et de la bonne marche de ses institutions.
    Un système qui montre ostensiblement ses crocs, comme il l’a fait, précédemment, dans l’affaire Khalifa, en protégeant
    ses proches et en s’en prenant à des lampistes dont personne n’a jamais douté qu’ils avaient servi de faire-valoir à une justice
    aux ordres, pourquoi se gênerait-il pour remettre le couvert ? Surtout quand le scandale présent ne jette pas le discrédit sur
    autant de monde à la fois. Le fort sentiment d’impunité qui construit l’escalade vers l’innommable oriente, chaque jour un peu
    plus, le pays vers la déroute. L’Algérie aurait, si l’on en croit ce qu’affirment les hauts responsables qui en tiennent les commandes,
    plusieurs lobbys aux trousses qui auraient juré de la soumettre à leur bon gré. Il y en aura toujours, sous emprise, qui préféreront
    cette version à la vraie. La colère des institutions qui, ces derniers jours, a remplacé leur inertie est destinée à la consommation
    populaire. J’essaie d’imaginer Abdelaziz Bouteflika s’en prenant au Premier ministre français alors que les choses se passent
    autrement dans la réalité. Lorsque deux personnalités se retrouvent en tête à tête, elles n’ont qu’une chose en vue
    plaider pour leur chapelle respective. La convocation d’un ambassadeur ou la décision de refuser un visa
    à des journalistes n’empêcheront pas les affaires de se conclure.

    M. B.
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    Post Panama ? C’est la porte à côté !

    SOIT DIT EN PASSANT
    14 Avril 2016


    Panama ? C’est la porte à côté !
    malika boussouf
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    Par Malika Boussouf
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    Il est des jours comme ça où, quand on commence à se dire que l’honnêteté ne paie pas et qu’il vaut mieux,
    par conséquent, adopter une autre façon d’agir, cela signifie que l’on a décidé d’intégrer le fan-club de ceux qui
    ont un jour opté pour la rapine. Ramasser au maximum ce qui est à portée de main et renoncer au travail pour
    le gain facile ? Les grosses fortunes qui se sont montées ces dernières années ont sonné le glas d’une progression
    vers un futur attendu par le peuple d’en bas. Quand à l’intérieur du système ou dans certains cercles qui gravitent
    autour de lui on se dit, un matin, que ce pays ne mérite pas que l’on milite pour sa promotion par le travail,
    il faut comprendre par là que c’en est fini pour les petites bourses. L’ascension dans la pratique mafieuse salit de
    façon horripilante la réputation du pays et trahit la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés pour lui arracher
    une indépendance dont on se demande de plus en plus en quoi elle a servi les Algériens. Lorsque le scandale sur
    les comptes offshore ont éclaboussé un ministre en exercice de chez nous, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander
    comment aurait réagi le Président Bouteflika si un quotidien français n’avait pas publié sa photo en une, aux côtés de
    celles d’autres chefs d’Etat impliqués dans ces affaires de détournement à leur profit de sommes inestimables.
    Je me suis aussi posé la question de savoir s’il aurait protesté contre le fait que l’on associe sa personne à
    cette débauche d’informations déshonorantes ou s’il aurait fait part de son mécontentement par solidarité pour
    son ex-directeur de campagne ? Affaire à suivre. Parce que si l’on en croit les révélations d’un confrère engagé, depuis
    bon nombre d’années, dans la lutte contre la corruption, Bouchouareb ne serait qu’un enfant de chœur dans tout
    ce qui se trafique dans le dos du peuple algérien. La solidarité autour des détrousseurs du peuple
    qui se croient infaillibles et qui voudraient se faire passer pour les vertueux qu’ils ne sont pas va-t-elle mettre
    en branle son émotion habituelle ? En attendant, beaucoup vont faire profil bas, le temps que la tension retombe.


    M. B.
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    Post A propos de remarques improductives

    SOIT DIT EN PASSANT
    16 Avril 2016

    A propos de remarques improductives
    malika boussouf
    journaliste, écrivaine


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    Par Malika Boussouf
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    Il est des jours comme ça où je trouve sérieusement affligeantes certaines réactions de lecteurs,
    même si, je dois le reconnaître, celles qui me désolent sont plutôt rares. Il m’arrive de prévoir
    qu’en parlant d’islam, il y en aura toujours un ou une qui me volera dans les plumes.
    Entre cette charmante dame à laquelle on ne peut pas raconter n’importe quoi étant donné
    son expérience de la vie, qui sourit à l’évocation de notre magnifique gandoura, symbole de notre
    culture ancestrale, et le monsieur auquel je pense en disant ma contrariété, j’ai été différemment servie.
    Le premier me reproche les boutons qui me poussent à chaque fois que j’entends une femme se fendre
    d’un «assalam alaïkoum», expression intégrée par les militantes islamistes à leur langage dans
    les années 90. Il m’explique ce que «salam alaïkoum» veut dire avant d’ajouter : «Pourquoi cette
    salutation ne serait-elle pas mieux que le ‘’bonjour’’ ou le ‘’sbah el khir’’ ? Est-ce parce qu’elle est
    la salutation islamique par excellence ?» Mon nouveau professeur en sciences islamiques ne pouvait pas
    ne pas conclure par ce «salam» qui relève de la sunna ! S’ensuivent les évocations devenues indispensables
    à qui voudrait prouver qu’il est plus musulman que son voisin ! Entendez par là
    «Allah a dit… Le prophète a dit...» A ce lecteur qui s’élève contre ce qu’il interprète comme une dérive, à
    la limite blasphématoire, de ma part, en même temps qu’il m’étale ce qu’il pense relever du bagage
    intellectuel indispensable à chacun et chacune pensant faire œuvre utile en comblant de supposées lacunes,
    je ne peux me priver de l’envie de répondre qu’il est comme tous ceux qui s’insurgent contre le moindre
    propos mal interprété parce que mal compris, fatigant. La seconde a exprimé ce que je n’ai pas voulu faire
    pour ne pas susciter de polémique chez celles qui se voudraient plus féministes que d’autres et seraient tentées
    de parler d’égalité dans le langage entre les hommes et les femmes. Personnellement, je trouve
    que «salam alaïkoum» manque de raffinement dans la bouche d’une femme,
    que c’est une expression trop virile à mon goût
    .

    M. B.
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    Post La police veille au grain !

    SOIT DIT EN PASSANT
    17 Avril 2016

    La police veille au grain !
    malika boussouf
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    Par Malika Boussouf
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    Il est des jours comme ça où, en les croisant dans la rue, me revient l’image peu glorieuse de ces flics
    qui arrêtent les femmes au volant soit pour tuer le temps, soit pour draguer. L’excuse est vite trouvée
    puisqu’elles sont honteusement qualifiées de mauvaises conductrices. Je me suis retrouvée un soir dans
    la voiture d’une amie qui ne s’est même pas rendu compte que le policier auquel elle venait de remettre
    les papiers de la voiture tenait le permis de conduire à l’envers tout en la sommant de décliner son identité.
    N’y tenant plus, je fais remarquer à l’agent que tout est mentionné dans le document entre ses mains.
    Il me regarde de travers mais j’insiste et lui conseille de retourner le document pour y lire les renseignements
    qu’il veut. C’est là que mon insolence a raison de sa sérénité et que j’ai droit à un «descendez de la voiture, papiers d’identité» !
    Un collègue vient à sa rescousse, me fusille du regard et m’arrache presque le sac dans lequel sont rangés mes papiers,
    pour bien marquer son hostilité. Là, je comprends définitivement que les deux hommes censés nous porter assistance et
    protection sont en train d’abuser de leur autorité. Lorsque je lui demande son matricule parce qu’il refuse de me restituer
    mes documents, le ton monte de deux crans. «T’habi l’matricule diali ?» (Tu veux mon matricule ?) «Wach eddiri bih ?»
    (Pour en faire quoi ?) «Douk nwarilek l’matricule diali taa essah !» (Je vais te montrer mon vrai matricule).
    Soit j’ai bien compris l’allusion, soit j’ai l’esprit mal tourné, mais je trouve le ton d’une telle vulgarité que je me mets
    à hurler en le traitant de grossier personnage.Les voitures ralentissent sans s’arrêter bien sûr. Lorsqu‘un troisième homme
    s’approche le talkie-walkie à la main, nous devinons que c’est le chef de celui qui nous enquiquine. «Garde les papiers
    et laisse-les partir», dit-il solidaire en tripatouillant son talkie. Lorsque je propose de récupérer mes papiers à la DGSN
    auprès de la commissaire chargée des violences faites aux femmes, ils ne savent pas qu’elle existe.
    Je menace de déposer plainte et, aussitôt, les trois reprennent leurs esprits et nous libèrent.

    M. B.
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  7. #7
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    Post Ce jour-là, à Bentalha !

    SOIT DIT EN PASSANT
    18 Avril 2016


    Ce jour-là, à Bentalha !
    malika boussouf
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    Par Malika Boussouf
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    Il est des jours comme ça où les choses, quand elles vous reviennent en mémoire à l’occasion
    d’une rencontre inattendue, sont aussi violentes que lorsque vous les avez vécues près de
    vingt ans auparavant. Ils n’ont pas tort ceux qui disent du monde qu’il est petit et qu’Alger est,
    en fin de compte, un tout petit village. Il y a deux jours de cela, en fin d’après- midi, alors que
    je rentrais chez moi, j’ai failli m’évanouir tandis qu’une main, derrière moi, me pressait légèrement
    l’épaule. Depuis les terribles évènements qui ont pilonné notre quotidien durant la décennie noire,
    lequel d’entre nous ne se fige pas, lorsque quelqu’un qu’il ne connaît pas s’approche de lui ?
    Lequel d’entre nous ne sent pas son cœur s’emballer, ne se sent pas défaillir, avant de réaliser
    qu’il est en 2016 et que rien d’aussi effroyable ne lui arrivera plus jamais ? Personnellement,
    j’en suis encore là ! Je me retourne légèrement et je fronce les sourcils, pour signifier à la femme
    qui me fait face, que je ne comprends pas son geste. Le regard bienveillant, la dame, gênée,
    me rassure sur ses intentions, tout en s’étonnant que je ne la reconnaisse pas. Je secoue légèrement
    la tête mais je n’ose pas un «non» catégorique parce que quelque part en moi, une petite voix me dit
    que cette rencontre n’est pas le fait du hasard. Lorsque cette dernière prononce le mot «Bentalha»,
    j’ai le sentiment brutal que tout vole en éclats. Je suffoque tandis que des sanglots me secouent
    la poitrine et que mon ventre se tord de douleur. Sur le visage d’en face, soudain fermé,
    des larmes coulent abondamment et brouillent le regard. Le mal est encore là, sournoisement blotti
    quelque part. Je ne sais toujours pas qui est la jeune femme, sauf qu’elle est de ce triste village où
    je m’étais rendue en mai 1998.Au Soir d’Algérie, nous avions décidé de monter un dossier sur
    les enfants victimes du terrorisme. Je me souviens en avoir perdu le sommeil pendant plusieurs jours.
    Lorsqu’elle m’a rappelé qui elle était et raconté comment les choses avaient évolué pour elle,
    je lui ai demandé la permission de raconter son histoire. Nous l’appellerons Naziha !

    M. B.
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