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Re : Sante
Un tiers des jeunes enfants mangent (mal) devant un écran
Une étude réalisée par une organisation regroupant des industriels affirme que manger devant la télévision a des répercussions profondes sur l'alimentation des enfants de moins de 3 ans.
http://l1.yimg.com/nn/fp/rsz/112613/...1385452263.jpg
A l'heure où les écrans se multiplient, ils posent un problème inattendu : l'alimentation des enfants. Selon une étude* publiée mardi 26 novembre, réalisée par le Syndicat français des aliments de l'enfance (SFAE), près d'un tiers des enfants de moins de 3 ans mangent devant un écran, ce qui leur fait absorber plus d'aliments.
L'étude a été menée par une organisation qui regroupe des industriels producteurs d'aliments pour jeunes enfants, comme Nestlé ou Blédina. Selon les conclusions de de document, "15% des bébés de quinze jours à 3 mois mangent déjà devant une distraction", à savoir une télévision ou un autre écran. Ce phénomène augmente avec l'âge et, au total, 29% des enfants de 0 à 3 ans mangent devant un écran. "Outre l'altération de la convivialité des repas, si importante à cet âge, la télévision à table a des répercussions du point de vue alimentaire", commente pour cette étude le pédiatre Alain Bocquet. En effet, un enfant qui mange devant la télévision consomme plus car il avale machinalement sans savourer son repas et sans se rendre compte des quantités absorbées, explique le spécialiste.
Les repas complets introduits trop tard
Parallèlement, l'étude note un recul de l'âge où les premiers "repas complets", sans biberon de lait, sont introduits chez l'enfant. En moyenne, ces repas débutent à 10 mois, soit deux mois plus tard qu'en 2005, date d'une précédente étude comparable du SFAE. L'introduction des premiers morceaux dans les plats est également "relativement tardive", à 12 mois en moyenne. Or "on sait que les enfants qui ne commencent l'alimentation grossièrement mixée qu'à partir de 10 mois sont plus difficiles et refusent d'élargir leur palette alimentaire", précise le Dr Bocquet. Ce dernier juge que, dès 9 mois, un "enfant peut commencer à prendre lui-même des petits morceaux dans son assiette."
L'étude relève également que 46% des mères donnent le sein à leur bébé lorsque celui-ci a entre 15 jours et 3 mois. Ensuite, la part des femmes qui allaitent chute. Seulement 16% des mères allaitent les enfants âgés de 8 à 11 mois. La proportion des femmes allaitantes reste, en France, bien inférieure à celle affichée par les pays nordiques, mais l'écart se resserre, affirme l'étude.
Face au refus d'un aliment, il faut persévérer
Les enfants qui ont été nourris au sein "semblent" d'ailleurs être moins sujet aux"néophobies alimentaires", terme désignant le refus des aliments nouveaux : ils acceptent plus facilement viande, poisson, œufs et fruits. "La recherche scientifique tend à démontrer que l'enfant qui a été allaité sera plus facilement familiarisé avec différents goûts selon la variété des aliments consommés par sa maman, pendant la grossesse et l'allaitement", souligne le Dr Bocquet, responsable nutrition au sein de l'association de pédiatres Afpa.
Ce dernier, toujours cité par le SFAE, déplore en outre que "près de la moitié des mamans n'insistent pas quand l'enfant refuse un aliment, alors qu'il est actuellement bien démontré qu'il faut persévérer en proposant de nouvelles fois, encore et encore, l'aliment refusé, dans le calme et dans une ambiance conviviale." Il ajoute que "la palette alimentaire se construit très tôt et, pour beaucoup d'enfants, il faudra jusqu'à huit présentations d'un aliment initialement rejeté pour qu'ils finissent par l'apprécier".
* L'étude a été élaborée notamment à partir d'une enquête menée avec TNS Sofres, auprès de 1 188 mères d'enfants ayant entre 15 jours et 3 ans et "représentatives" d'une partie seulement de la population française.
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Re : Sante
Aliments riches en fer
Le fer est essentiel pour notre organisme : il assure le transport de l’oxygène dans le sang et la formation des globules rouges. Selon l’OMS, 25% de la population mondiale manquerait de fer. En cas de carence en fer, on parle d’anémie ferriprive. Pour s’en prémunir, nous vous proposons 10 aliments riches en fer.
Nos besoins quotidiens en fer
Bébés 0-6 mois = 0,27 mg
Bébés 7-12 mois= 11 mg
Bébés 1-3 ans = 7 mg
Enfants 4-8 ans = 10 mg
Garçons/filles 9-13 ans = 8 mg
Garçons 14-18 ans = 11 mg
Filles 14-18 ans = 15 mg
Femmes 19-50 ans = 18 mg
Femmes 50 ans et plus = 8 mg
Femmes enceintes = 27 mg
Hommes 19-50 ans = 8 mg
Hommes 50 ans et plus = 8 mg
Lesmoules fraîches
Uneoption quelque peu inhabituelle, et assez rare, les moules sont sans contreditla meilleure source de fer qui soit. Polyvalentes, les moules sont exquises àla vapeur dans une marinade au cari ou dans un plat de pâtes avec sauce tomateet fruits de mer.
Valeur nutritive
Faiblesen calories, elles fournissent des quantités appréciables d'omégas-3 et pasmoins de 7 milligrammes de fer par portion de 100 grammes (l'équivalent depresque ¼ de livre ou un peu plus de 3 onces).
Lecheval haché
Laviande chevaline est une alternative intéressante aux autres viandes rouges,tout en étant considérablement moins grasse que ces dernières. On n'y songe pasd'emblée, mais le cheval haché peut remplacer le boeuf dans les plats despaghetti, de chili et de lasagne ou encore pour les hamburgers sur le grill.Elle est vendue chez plusieurs épiciers et dans un bon nombre de boucheries.
Valeur nutritive
Cetteviande contient près de 3 milligrammes de fer par 100 grammes de produit cru,moins de 5 grammes de gras et plus de 15 grammes de protéines!
Lerôti de palette
Il estsage d'ajouter (occasionnellement) de la viande rouge au menu pour obtenir ladose recommandée en fer, dans une version facilement assimilable. Le rôti deboeuf mérite de figurer sur la liste d'emplettes, considérant sa teneur plusélevée en fer que la volaille ou le porc.
Valeur nutritive
Cettecoupe de boeuf procure plus de 2 milligrammes de fer pour 100 grammes deproduit non cuit et presque 30 grammes de protéines, sans toutefois dépasserles 8 grammes de lipides pour la portion.
Lethon pâle en conserve
Bonnenouvelle pour les amoureux de ce poisson, qui peut être d'une agréable surprise: le thon est lui aussi doté de fer. On apprécie sa polyvalence, lui qui seprête à merveille aux salades, dans les sautés, en sandwich ou toutnaturellement à même la conserve!
Valeur nutritive
Le thonest encore plus protéiné que les autres viandes et volailles (au-delà de 30grammes par portion de 120 grammes ou 4 onces conservées dans l'eau) et faibleen gras (avec moins de 2 grammes de gras la conserve) et presque 2 milligrammesde fer pour cette quantité désignée.
Lescéréales
Onretrouve des centaines de types de céréales au supermarché de qualité variable.Ces bouchées sont toutes enrichies de fer pour permettre aux enfants (et auxplus grands!) de combler leurs besoins en période de croissance. Initialementconsacrées au déjeuner, elles sont pratiques à la collation (du yogourt avecdes grappes de granola) ou dans les recettes de barres céréalières.
Valeur nutritive
Il estpossible de repérer les céréales avec plus de 5 milligrammes de fer (comme lesCheerios par exemple) sans trop faire le plein de calories!
Leslégumineuses
Malgréque le règne végétal ne soit pas aussi abondant en fer que les produitsanimaliers, certaines cultures sont pourtant dignes de considération. C'est lecas des haricots blancs et des lentilles. Puisqu'il s'agit de fer non animal,combinez-les avec des légumes dans une soupe ou avec du jus de lime en saladepour en maximiser l'absorption.
Valeur nutritive
Avecautant que 5 milligrammes de fer (quoique végétal) et 10 grammes de fibres lademi-tasse (125 millilitres), ces fèves sont championnes!
Lequinoa
De plusen plus connue, cette pseudo-céréale d'Amérique du Sud est un véritable trésornutritionnel. On le considère à moitié comme une céréale et à demi comme uneprotéine : il peut remplacer à la fois les produits céréaliers et animaliers,ce qui le rend intéressant. Les grains de quinoa sont sublimes en salade, soitchauffés ou refroidis, tandis que les flocons s'apprêtent en crêpes ou engalettes.
Valeur nutritive
Il après de 4 milligrammes de fer, plus de 5 grammes de protéines et moins de 3grammes de gras par tasse (250 millilitres) de grains ou flocons cuits.
Lesgraines de citrouille
Detoutes les graines et noix, la citrouille arrive en tête de file pour sa teneuren fer. Cette plante a été utilisée historiquement pour un bon nombre deremèdes. On retrouve dorénavant ses graines dans toutes les boutiquesalimentaires. Elles sont pratiques à la collation dans un mélange de fruitssecs, puis écaillées dans les salades ou encore dans les muffins et pains faitsmaison.
Valeur nutritive
Un quartde tasse (60 millilitres ou 4 cuillerées à soupe) de graines sans écorceoffrent près de 3 milligrammes de fer et une foule de vitamines B.
Letofu
L'ingrédientpasse-partout des végétariens, le tofu, regorge de nutriments dont évidemmentde fer, de calcium en plus d'un lot de protéines issues du sol. Les fèves desoja étant à la base de cette recette de plus en plus appréciée, le tofudemeure le caméléon par excellence pour les mijotés, les plats préparés, lessauces et (pourquoi pas?) les desserts!
Valeur nutritive
200grammes de tofu (presque la moitié d'un paquet de 500 grammes) ont plus de 2milligrammes de fer, au-delà de 200 milligrammes de calcium et au moins 12grammes de protéines.
Lamélasse
Petitedernière, la mélasse est souvent oubliée lors des emplettes. Pourtant, elle estcommode à avoir dans le garde-manger pour remplacer le sucre dans les produitsde boulangerie. Elle permet d'alléger vos desserts favoris puisqu'il en fautmoins dans leur préparation et ajoute un brin de sucré dans votre gruau.
Valeur nutritive
Unecuillerée à table (15 millilitres) procure peu de calories, environ 2milligrammes de fer et d'autres minéraux pour nourrir les muscles!
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Re : Sante
Aliments riches en fer; suite
Les palourdes
Pièce jointe 5993
La palourde est une source exceptionnelle de fer, puisqu’elle en contient jusqu’à 4 fois plus qu’une même portion de foie de boeuf, lui-même reconnu pour sa forte teneur en fer. Ainsi, une portion de 100 g de palourdes (environ 13) comble la totalité des besoins quotidiens en fer chez l’homme ou la femme adultes.
100 g de palourdes = 28 mg de fer
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Re : Sante
De la peau obtenue depuis des cellules souches du cordon ombilical
Des scientifiques espagnols sont parvenus pour la première fois à synthétiser de la peau artificielle à partir de cellules souches trouvées dans le cordon ombilical. Une nouvelle intéressante pour les grands brûlés, obligés d’attendre plusieurs semaines qu’on leur propose une greffe.
Depuis la découverte des cellules souches pluripotentes induites en 2006 par Shinya Yamanaka, les scientifiques tentent de recréer divers tissus depuis des cellules différenciées de l’organisme. Bien souvent, les chercheurs se sont servis de cellules de la peau, à partir desquelles ils ont obtenu descellules souches, des cellules du sang, des neurones ou même des ovocytes capables de donner naissance à des souris fertiles.Mais ce qui se fait dans un sens n’est pas toujours pratiqué dans l’autre. Pourtant, lestransplantations de la peau sont utiles aux grands brûlés. Actuellement, il faut plusieurs semaines avant de pouvoir leur proposer un greffon après culture de cellules issues de leur propre derme.Un délai qu’une découverte à l’initiative d’Antonio Campos et de ses collègues se propose de réduire : à partir de cellules prélevées dans le cordon ombilical, ces chercheurs de l’université de Grenade(Espagne) sont parvenus à obtenir, in vivo, de la peau et des muqueuses orales artificielles. Des résultats publiés dans Stem Cells Translational Medicine.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...c-by-nc-20.jpg
De nombreuses études sur les cellules souches pluripotentes induites recourent aux cellules de la peau. Mais peu d'études s'étaient intéressées à la capacité de générer du tissu dermique depuis des cellules souches. © Wolfman-K, Flickr, cc by nc 2.0 Du cordon ombilical à la peau des grands brûlés
Plus précisément, les scientifiques ont prélevé des cellules souches retrouvées dans la gelée de Wharton, un tissu conjonctif qui entoure les vaisseaux sanguins du cordon ombilical. On connaît depuis longtemps leur aptitude à la multiplication et à la différenciation : elles constituent donc un candidat idéal.Au préalable, les auteurs ont conçu un biomatériau à base de fibrine et d’agarose sur lequel faire croître les cellules. Mises en culture, celles-ci ne se sont pas pleinement différenciées. En revanche, in vivo, elles portaient toutes les caractéristiques des tissus épithéliaux, à savoir la capacité à former différentes couches grâce à des liaisons intercellulaires et exprimer des marqueurs de différenciation typiques.Les auteurs se montrent ambitieux : ils espèrent obtenir de la peau grâce à cette méthode et la stocker dans des banques de tissus. Ainsi, des échantillons seraient rapidement disponibles pour recouvrir les zones dermiques lésées chez des personnes gravement brûlées.
L’espérance de vie a franchi le cap des 80 ans dans l’OCDE
En 2011, et pour la première fois de l’histoire, l’espérance de vie moyenne a dépassé les 80 ans dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Quelles seront les conséquences de ce vieillissement de la population ?
L’espérance de vie à la naissance, plus communément appelée espérance de vie, représente, comme son nom l’indique, la durée moyenne pendant laquelle une personne qui vient de naître peut espérer vivre. Cette statistique est valable pour une année donnée et évolue avec le temps. On peut facilement imaginer que l’espérance de vie à la naissance d’aujourd’hui est différente de celle d’il y a cent ans.Au cours de ces dernières décennies, les progrès de la médecine, l’amélioration des conditions de vie et le recul de certains facteurs de risques, comme le tabagisme et la consommation d’alcool, ont permis d’améliorer considérablement l’espérance de vie dans l'OCDE ainsi que dans la plupart des économies émergentes.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...icC_ocde-1.png
Carte montrant les états de l’OCDE. En bleu foncé sont représentés les membres fondateurs (Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Turquie) et en bleu clair, les autres états membres (Australie, Corée du Sud, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pologne, République tchèque, Slovaquie). © Emuzesto, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0 Des statisticiens, sous l'égide de l’Onu, calculent régulièrement l’espérance de vie de la population des différents pays du monde. Les chiffres pour l’année 2011 viennent d’être publiés dans un bilan intitulé Panorama de la santé 2013, disponible sur le site de l’OCDE. Selon ces informations, l’espérance de vie à la naissance dépasserait désormais les 80 ans dans les pays de l’OCDE, ce qui correspond à une augmentation de dix ans par rapport à 1970.
Une espérance de vie moyenne en hausse
La Suisse, le Japon et l’Italie arrivent en tête et affichent une espérance de vie supérieure à 82,5 ans. La France est classée sixième avec un chiffre de 82,2 ans. Le Mexique et la Turquie sont les pays de l’OCDE où l’espérance de vie est la plus faible, bien qu’elle ait également augmenté ces dernières années. Aux États-Unis, elle s’est allongée de façon beaucoup plus modeste par rapport à la plupart des autres pays de l’OCDE. Les spécialistes avancent différentes explications pour expliquer ce phénomène : un système d’assurances mal adapté aux besoins, une augmentation importante de l’obésité et de fortes disparités économiques au sein de la population. L’Afrique du Sud, qui ne fait pas partie de l’OCDE, enregistre des données inquiétantes. Dans ce pays, l’espérance de vie moyenne n’a pas augmenté depuis dix ans et est de 52,6 ans, un chiffre bas qui serait principalement dû à l’épidémie de Sida.Dans tous les pays de l’OCDE, l’espérance de vie moyenne atteignait 82,8 ans pour les femmes et 77,3 ans pour les hommes en 2011, soit une différence de 5,5 ans entre les deux sexes. Après avoir culminé à quasiment sept ans au cours des années 1980, cet écart se resserre lentement. Selon les experts, cette évolution est imputable à une augmentation des comportements à risque chez les femmes, le tabagisme par exemple, et à une forte baisse des accidents cardiovasculaires chez les hommes. L’espérance de vie varie également en fonction du profil socio-économique. Selon ce bilan, les personnes de 30 ans ayant le niveau d’éducation le plus élevé peuvent espérer vivre six ans de plus que celles ayant le niveau le plus faible.Représentant 33 % de l’ensemble des décès en 2011, les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité chez la plupart des membres de l’OCDE. Cependant, grâce aux améliorations médicales, les décès par crise cardiaque ont régressé dans presque tous les pays de l’OCDE. Le cancer, quant à lui, représente plus d’un quart des décès et constitue la deuxième cause de mortalité dans l’OCDE. Dans certains pays comme le Canada, le Danemark, la France, le Japon et les Pays-Bas, il constitue même la première cause de mortalité. Cependant, au final, le nombre de morts par cancer est en baisse régulière depuis les années 1990.
Moins de morts mais une augmentation des maladies chroniques
Bien que l’espérance de vie gagne quelques années, certaines maladies chroniques comme le diabètesont en constante augmentation. Selon la Fédération nationale du diabète, plus de 85 millions d’individus souffraient de cette pathologie en 2011 dans les pays de l’OCDE. Les estimations prévoient plus de 100 millions de diabétiques d’ici 2030. Ces malades ont davantage de risques de développer différentes pathologies, comme des maladies cardiovasculaires, des insuffisances rénales ou des pertes de la vision. Le Mexique est sur la triste première marche du podium avec plus de 15 % des adultes concernés.Le vieillissement de la population s'accompagne également d'une hausse des cas de démences. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 35,6 millions de personnes souffrent de ces maladies mentales dans le monde, la maladie d’Alzheimer en tête. Compte tenu du vieillissement de la population, ce chiffre devrait plus que tripler d’ici 2050. Le dépistage, la prévention et le traitement de ces pathologies sont devenus une priorité de santé publique dans de nombreux pays.
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Re : Sante
10 mythes alimentaires passés au crible !
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Entre ce que prônent certains régimes ou les conseils de nos proches, difficile de dissocier le vrai du faux dès qu’il s’agit d’alimentation ! Pour mieux s’y retrouver, faisons le point sur quelques mythes alimentaires répandus…
Mythe n°1 : Manger après 20 heures provoque une prise de poids
La question n’est pas vraiment autour de l’heure à laquelle vous mangez, mais plutôt autour de l’heure à laquelle vous vous couchez. Les spécialistes recommandent de prendre votre dîner au moins trois quarts d’heure avant le coucher. Quand vous mangez tard, optez pour des aliments plus faciles à digérer, afin de ne pas perturber votre sommeil et que ceux-ci ne vous restent pas sur l’estomac.
Mythe n°2 : Les petits repas fréquents stimulent le métabolisme
Manger des petits repas peut temporairement stimuler votre métabolisme, mais comme vous êtes constamment entrain de digérer, votre système digestif est rapidement surmené et va se fatiguer. Conséquence, vous ne serez pas en mesure de digérer correctement ni d’assimiler les nutriments.
Mythe n°3 : Les glucides sont nos ennemis
Il existe trois types de glucides et ils ne devraient pas tous partager la même mauvaise réputation. Evitez le gluten et les sucres raffinés, mais consommez sans hésitez les glucides présents dans le quinoa ou les patates douces.
Mythe n°4 : Moins vous ingurgitez des calories, plus vous perdez du poids
Faire de la chasse aux calories votre priorité ne va pas vous aider à perdre du poids. En diminuant radicalement les calories, vous allez non seulement finir obsédé par la nourriture, mais votre corps va également s’adapter en fonctionnant avec moins de calories. Du coup, vous êtes frustré sans garantie de perdre du poids. Optez pour des aliments riches en fibres, et votre corps changera de manière naturelle.
Mythe n°5 : Les aliments diététiques sont parfaits pour perdre du poids
Ces produits sont peut-être « light », comme les sodas ou les plats cuisinés, mais ils n’apportent pas tous les nutriments dont vous avez besoin pour autant. Ils sont généralement remplis de sodium et d’ingrédients artificiels qui vont créer une acidité dans votre corps qui peut vous jouer des tours.
Mythe n°6 : Manger gras fait grossir
Tout comme il ne faut pas exclure tous les glucides, il ne faut pas non plus exclure toutes les graisses. Certaines graisses, par exemple celles contenues dans les avocats, sont bonnes pour vous. Comme tout le reste, les graisses doivent cependant être consommées avec modération car elles sont plus lentes à digérer.
Mythe n°7 : Sauter des repas aide à maigrir plus vite
Se priver de nourriture vous amène à faire de mauvais choix alimentaires quand vous vous décidez enfin à manger. Préférez les repas équilibrés, sains et qui vous apportent le plein de fibres.
Mythe n°8 : Boire plus d’eau aide à perdre du poids
Il est impératif de rester hydraté, mais augmenter significativement votre apport hydrique n’agit pas forcément sur votre perte de poids. Lorsque vous avez faim au cours de la journée, cela peut être dû à une déshydratation, en revanche il convient de ne pas non plus trop boire, car cela peut diluer les enzymes digestives et donc rendre la digestion plus difficile…
Mythe n°9 : C’est mieux de consommer des légumes en soupe qu’entiers
Les légumes sont nécessaires sous toutes leurs formes. Le mélange des légumes est intéressant, car cela devient un cocktail de nutriments et de fibres. Mixés, les légumes offrent l’avantage d’être « pré-digérés », ce qui permet de mieux assimiler leurs nutriments. Les légumes cuits peuvent perdre certaines vitamines, mais ils fournissent beaucoup de fibres et autres minéraux.
Mythe n°10 : Si vous faites du sport, vous pouvez manger autant que vous voulez.
Rester en bonne santé est une question d’équilibre, cela implique effectivement une activité sportive, mais également une alimentation saine !
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Re : Sante
Aliments riches en fer:
L’agneau
Pièce jointe 6002
Le gigot d’agneau, et plus généralement l’agneau, sont considérés comme une bonne source de fer héminique, au même titre que les palourdes ou le porc. L’agneau apporte également à l’organisme des éléments nutritifs essentiels comme lephosphore et le zinc en quantité importante, ainsi que des vitamines comme les vitamines B2, B3 et B12.
100 g d’agneau = 8 à 13 mg de fer
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Re : Sante
Mal au dos ? Portez des ballerines 2 heures par jour !
Marcher avec des chaussures à semelle plate pendant deux heures tous les jours serait plus efficace que marcher avec des chaussures spéciales à semelle courbe.
Depuis quelque temps, on voit arriver sur le marché des chaussures spéciales à semelle courbe, destinées à renforcer la musculature et soulager les maux de dos et notamment les douleurs des lombaires. Mais selon les médecins britanniques, il est inutile d’investir dans ces chaussures plutôt chères car il suffit d’abandonner les escarpins et de chausser des ballerines au moins deux heures par jour pour bénéficier du même effet anti-douleur.
Le conseil provient d’une équipe de chercheurs du King’s College de Londres, dirigée par le Dr Sian MacRae, qui a proposé à 115 patients souffrant de douleurs chroniques du dos de participer à une étude comparative sur les bienfaits des chaussures à semelles spéciales. Ces chaussures, que certains appellent « anti-chaussures » ont des semelles instables, ce qui incite les personnes qui les portent à travailler leur posture, ce qui permet de soulager les muscles et calmer les douleurs . La moitié des participants a dû porter ces chaussures pendant au moins 2 heures par jour alors que l’autre moitié portait de simples chaussures plates.
Après six mois de ce traitement, la moitié du groupe des porteurs de chaussures plates reconnaissait avoir beaucoup moins mal au dos alors que seulement un tiers des porteurs de chaussures spéciales avouait avoir moins de douleurs. Un score encore plus faible chez les personnes souffrant de lombalgie pour cause de station debout prolongée pendant la journée.
Mal au dos : renforcer sa ceinture abdominale
Les médecins rappellent en outre que pour soulager un mal de dos chronique, il est important de commencer par lutter contre le surpoids puis de renforcer sa ceinture abdominale.
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Re : Sante
Pourquoi les hommes ont-ils un nez plus long que les femmes ?
http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/kb...les-femmes.jpg
Chaque nez est unique par sa taille et sa forme mais, d’après les scientifiques, ceux des hommes se développent de manière disproportionnée et sont plus grands que ceux des femmes.
Le nez des hommes est 10% plus grand que le nez des femmes, d’après une étude de l'Université de l'Iowa (Etats-Unis). Cela s’explique par une raison scientifique très précise : les hommes ont besoin de respirer plus d’oxygène pour alimenter leur masse musculaire que les femmes.
Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont étudié la croissance du visage de 38 personnes à partir de leurs trois ans et jusqu'à leurs vingt ans. Ils ont découvert que c'est aux alentours de 11 ans que les filles et les garçons commencent à montrer cette différence de grandeur de nez. C’est aussi à cet âge que les hommes commencent à développer leur masse musculaire maigre, et les jeunes filles à augmenter leur masse grasse.
Un plus grand nez pour respirer plus d’oxygène
« On a beaucoup discuté dans la littérature scientifique de cette différence de taille de nez, mais c'est la première étude à examiner le rapport entre la taille du nez et la taille du corps chez les hommes et les femmes.» explique Nathan Holton , professeur adjoint de médecine dentaire et principal auteur de l'étude. "Nous avons montré que l'augmentation de la taille du corps chez les hommes pendant leur préadolescence stimulait une augmentation disproportionnée de la taille de leur nez. Ce phénomène suit la même tendance que les variables dynamiques telles que la consommation d’oxygène, et les besoins énergétiques quotidiens pendant la croissance. »
«Le nez n’est donc pas seulement un ornement du visage, mais plutôt une extension de nos poumons », conclue le professeur.
Cette étude a été publiée dans l'American Journal of Physical Anthropology.
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Re : Sante
Aliments riches en fer, suite
Les haricots de soja (soya)
Pièce jointe 6032
Les haricots de soja apportent à l’organisme du fer non héminique. Bien que moins bien assimilé par l’organisme que le fer d’origine animale, il constitue quand même une source importante de fer. De plus, les protéines végétales et les isoflavonescontenues dans le soja sont reconnues pour protéger des maladies cardio-vasculaires.
250 g de haricots de soja cuits = 9 mg de fer
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Re : Sante
La greffe fécale : une nouvelle forme de thérapie ?
Face aux résistances aux antibiotiques, les médecins sont dans une impasse. Des chercheurs états-uniens confirment l’efficacité de la transplantation fécale pour évincer Clostridium difficile, un germe intestinal parfois mortel. Pourrait-on optimiser cette stratégie pour lutter contre certaines maladies chroniques comme le diabète et l’obésité ?
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngClostridium difficile,une bactérie intestinale anaérobie, est le principal agent responsable de la diarrhée chez les patients sous antibiothérapie. La greffe fécale serait une alternative de traitement prometteuse
L’histoire semble se répéter sans cesse. Les chercheurs mettent au point une molécule miracle contre une infection bactérienne mais le germe trouve rapidement une parade et la rend caduque. Les staphylocoques, pseudomonas, et clostridies sont devenus les bêtes noires des hôpitaux. Malgré les recherches intensives, certains scientifiques sont pessimistes et pensent même que la guerre contre les bactéries est en passe d’être perdue.En quelques années seulement, la multirésistance aux antibiotiques est devenue un problème de santé publique majeur. Les chercheurs ne perdent cependant pas espoir et font preuve d’une ingéniosité sans faille pour se défendre contre les microbes. Dans une étude récente par exemple, une équipe a fabriqué des nanoéponges capables d’absorber les toxines bactériennes directement dans le sang.Une autre approche fait progressivement son chemin. Elle n’est pas appétissante mais pourrait fonctionner. Il s’agit de la greffe fécale, autrement dit du dépôt d’une flore intestinale saine dans un intestin malade pour éradiquer les bactéries pathogènes. L’idée est simple : lorsqu’une bactérie pathogène pénètre dans le système digestif et se développe, elle perturbe l’équilibre microbien et empêche les gentilles bactéries de venir à la rescousse. En envoyant de nouveauxmicrobes intestinaux en renfort, les médecins espèrent pouvoir réduire à néant l’envahisseur sans avoir recours aux antibiotiques.
Injecter de nouvelles selles dans un côlon malade
Par cette méthode, on éviterait le problème des résistances aux antibiotiques et on reconstruirait rapidement la flore intestinale indispensable à la santé. Malheureusement, un tel traitement n’est pas sans danger. Il est en effet difficile de déterminer le contenu bactérien exact de la matière fécale récoltée. Il est donc possible que des microbes dangereux y résident et entraînent une nouvelle maladie une fois injectés dans le patient.Les recherches sur le sujet se focalisent principalement sur l’espèce Clostridium difficile(C.difficile), une bactérie responsable de graves infections intestinales et qui, comme la plupart de ses cousines, a appris à résister à la majorité des antibiotiques utilisés pour la combattre. Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Plos one, une équipe de l’université du Maryland aux États-Unis confirme l’efficacité de la bactériothérapie fécale.
De bonnes selles pour vaincre Clostridium difficile
Les chercheurs ont récolté les selles de 14 personnes en bonne santé et les ont analysées afin de vérifier qu’elles étaient dépourvues de parasites et de bactéries dangereuses comme Salmonella,Shigella, Yersinia ou C. difficile. Ils les ont ensuite déposées dans le côlon de 14 patients infectés par C.difficile avec un cathéter.Grâce à des technologies de génomique et de bioinformatique, les scientifiques ont ensuite analysé la composition microbienne de l’intestin au cours du temps. Ils ont confirmé que la flore intestinale des patients contaminés par C.difficile était beaucoup moins diversifiée que celle des personnes saines, en particulier en ce qui concerne les firmicutes et les protéobacteries. Cependant, une semaine seulement après la transplantation fécale, elle redevient beaucoup plus variée et est même comparable à celle d’une personne non infectée par C.difficile. Mieux encore, les populations bactériennes injectées persistent après une année. Cela signifie que la bactériothérapie dure dans le temps et ne laisse plus l’opportunité à C. difficile de reprendre le dessus.
Une méthode applicable à d’autres maladies ?
Ces travaux confirment l’efficacité de la greffe fécale lors d’une infection par C.difficile. Les perspectives sont multiples. Des études de plus en plus nombreuses révèlent l’importance de la flore intestinale pour la santé. Les milliards de microbes qui nous habitent nous sont en effet bénéfique à plus d’un titre : ils nous aident à bien digérer, améliorent l’efficacité de notre système immunitaire et influencent le développement de certaines maladies comme l’obésité, le diabète de type 2 et lesallergies. Une étude récente a même montré qu’ils participaient au développement de ladépression !Ainsi, en contrôlant le microbiote intestinal, les médecins pourraient non seulement vaincre les infections digestives mais également nous protéger contre certaines pathologies chroniques graves. La transplantation fécale représente une nouvelle forme de thérapie très prometteuse.
VIH : bilan mitigé d’une nouvelle année de progrès
Ce 1er décembre sera la Journée mondiale du Sida. L’occasion de balayer une année d’avancées scientifiques, d’abord placée sous le sceau de l’espoir… avant qu’une mauvaise nouvelle ne vienne ternir tout cela. Mais restons optimistes.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngEn 2011, le VIH a tué 1,7 million de personnes, sur les 34 millions de séropositifs. Bien qu'on relate le cas de quelques personnes en guérison fonctionnelle ou vivant longtemps malgré l'infection, l'essentiel des patients vit en Afrique, où trop peu bénéficient des traitements.
Une nouvelle saison d’une saga commencée le 5 juin 1981 vient de s'achever. C’est ce vendredi-là que l’épidémie de Sida est déclarée aux États-Unis. Depuis cette date, la recherche s’est attelée à comprendre les causes de ce mal qu’on a d’abord cru limité aux homosexuels, avant de s’apercevoir que tout-un-chacun pouvait être concerné.En mai dernier, on a d’ailleurs célébré les 30 ans de la première observation au microscope du coupable, le VIH. Année après année, les progrès sont conséquents, mais les scientifiques doivent faire face à de nouvelles difficultés. Quoi de neuf depuis le 1er décembre 2012, date de la précédente édition de la Journée mondiale du Sida ? Futura-Sciences dresse le bilan non exhaustif des découvertes les plus remarquables qui ont marqué 2013. Même s’il n’y a pas que des bonnes nouvelles…
Une petite fille qui pourrait être guérie
Entre les annonces régulières de nouveaux médicaments potentiels ou de vaccins qui intègrent les phases cliniques, la première grosse info de l’année écoulée est tombée début mars. Deborah Persaud, virologiste au Johns Hopkins Children’s Center, annonce lors d’une conférence qu’une petite fille née avec le VIH est alors, à 2 ans et demi, en situation de guérison fonctionnelle. En d’autres termes, le VIH n’est pas complètement éradiqué mais, sans traitement, l’enfant parvient à contrôler la charge virale à des seuils que les machines les plus précises ne détectent plus.Bien qu’elle soit séropositive, elle pourrait échapper à la prise de médicaments quotidienne, à laquelle sont condamnées toutes les personnes infectées qui se soignent. Sa chance : avoir été traitée dans les premières heures de sa vie, au tout début de l’infection. Cela atteste donc des résultats précédents, confirmés au cours de l’année écoulée et obtenus auprès de 14 patients français : une prise en charge précoce permet, au moins dans certains cas, de placer les personnes infectées en situation de guérison fonctionnelle. Une pratique qui devra être vérifiée auprès de nombreux enfants à risque, mais qui pourrait sauver de nombreuses vies humaines.
L’infection au VIH n'est plus une maladie systématiquement mortelle
Quelques jours après, c’est la revue Aids qui annonçait une grande nouvelle. Car dans ses colonnes, on pouvait y lire une étude qui montrait que l’infection au VIH n’était pas toujours synonyme de mort prématurée. Les patients chez qui les trithérapies sont efficaces ne décèdent presque plus du Sida, mais de maladies cardiovasculaires, de cancers ou d’autres raisons communes, non liées à lacontamination.Bien que ces résultats ne concernent pas tous les malades, ce travail met en évidence les progrès thérapeutiques des dernières années, les médicaments permettant de réduire l'expression du virusau silence. Mais pas encore de l’exterminer. Car le VIH dispose d’une arme secrète : une partie des particules virales reste tapie dans certaines cellules de l’organisme, principalement les lymphocytesT CD4+ et les macrophages, et celles-ci se multiplient dès l’arrêt des traitements et l’infection reprend alors. On parle de réservoirs viraux. Voilà pourquoi les personnes infectées avalent des médicaments à vie.
La chasse aux réservoirs viraux touche-t-elle au but ?
L’objectif des scientifiques est désormais de détruire ces réservoirs viraux. Et des Danois ont annoncé en mai dernier avoir trouvé la molécule idoine, grâce à laquelle ils pensent pouvoir guérir du Sida. En tout cas, in vitro, le panobinostat (c’est le nom du médicament) fait sortir le VIH de sa torpeur, le rendant alors accessible aux antirétroviraux conventionnels, qui pourront finir le travail. C’est du moins avec cette idée qu’ils ont entamé les essais cliniques, dont les résultats ne sont pas encore connus.À l’époque, les chercheurs que nous avions interrogés tempéraient leur optimisme. Car ils se rappelaient que cette famille de principes actifs (appelés HDAC) n’a pas tenu ses promesses. D’autre part, ils mentionnaient les propos récents d’un des grands spécialistes de la discipline, Robert Siliciano, qui évoquait les résultats préliminaires de ses travaux, semblant montrer qu’on aurait sous-estimé l’ampleur des réservoirs viraux. Et de beaucoup !
Le Sida, toujours là, mais jusqu’à quand ?
Le verdict est tombé à la fin du mois d’octobre dernier, dans la revue Cell. Ils seraient 60 fois plus importants que prévu. Or, les médicaments testés jusque-là ne peuvent faire sortir de la léthargie qu’une faible proportion des VIH latents. Le rêve que l’on pensait toucher du doigt, guérir le Sida, n’était apparemment qu’un mirage. Vers lequel on continue malgré tout de se rapprocher.Car la recherche se poursuit, et un maximum de pistes sont exploitées (ou réexploitées), à l’image de ce vaccin expérimental qui vient tout juste d’être proposé par des Français, de la firme PX’Therapeutics, et financé par l’Union européenne. Si le succès est loin d’être garanti, à force d’essayer de comprendre l’origine de ces échecs, les scientifiques vont finir par franchir les obstacles. Les années du VIH sont comptées.