-
1 pièce(s) jointe(s)
Re : Sante
Aliments riches en fer , suite
Les huîtres
Pièce jointe 6045
En plus d’être une source importante de fer héminique, les huîtres apportent à l’organisme du phosphore (formation des os et des dents) et du cuivre (protection contre les radicaux libres).Précaution : bien que les femmes enceintes aient des besoins importants en fer, il leur est conseillé d’éviter de consommer des huîtres crues compte tenu des risques detoxoplasmose.
100 g d’huîtres (environ 8) = 5 à 9 mg de fer
-
Re : Sante
L'aronia et le goji tout particulièrement peuvent aider à garder facultés physiques et psychiques ou encore prévenir le déclin cognitif.
http://www.lepoint.fr/images/2013/11...pg_1916377.JPG
Pourquoi vieillit-on plus ou moins bien ? Génétiques, alimentaires, hormonales, enzymatiques, immunitaires ou encore oxydation cellulaire et inflammation, les théories sur le vieillissement sont multiples. L'alimentation joue sans aucun doute un rôle fondamental et l'intérêt d'une diète riche en fruits et légumes antioxydants a été démontré, tout comme les vertus de la frugalité, secret des peuples centenaires. En fait, c'est l'équilibre de vie en général qui concourt à rajouter des années de vie : activité physique, contact avec la nature, vie sociale, sérénité, le tout teinté de beaucoup d'humour.... Parmi l'arsenal anti-âge, les plantes intéressent aussi particulièrement les chercheurs. Certaines d'entre elles permettent en effet de soutenir des fonctions défaillantes et de retarder les effets du vieillissement tant physiques que cognitifs.
L'aronia : la plante-âge dont tout le monde parle en Suisse
Les antioxydants sont un peu les antirouilles de notre corps. Si les réactions d'oxydation sont nécessaires à notre vie, lorsqu'elles sont excessives, elles deviennent destructrices et s'attaquent à certaines parties de notre corps comme les lipides ou l'ADN, ce qui à la longue détruit nos cellules et nous fait vieillir chaque jour un peu plus vite. Les plantes produisent des antioxydants comme les flavonoïdes, très répandus parmi les végétaux ou encore les anthocyanes, que l'on retrouve dans les fruits rouges. Avoir recours à ces antioxydants naturels permet donc de se maintenir jeune plus longtemps.
"Mais attention à la mode des antioxydants sous forme de compléments alimentaires ultra-dosés, nous alerte le Dr Kurt Hostettmann, professeur honoraire en phytochimie pour de nombreuses universités dans le monde et auteur des Plantes anti-âge (éd. Favre). Une étude récente a mis en garde contre leur excès : à trop haute dose, ces derniers pourraient se transformer en pro-oxydant et accélérer au contraire le vieillissement de la peau. L'excès d'antioxydants est bien sûr tout à fait impossible via l'alimentation et c'est donc auprès des végétaux qu'il faut faire le plein de ces précieuses molécules."
Riche en anthocyane
L'aronia à fruits noirs (Aronia melanocarpa) est un arbuste qui ressemble au pommier. La plante est originaire d'Amérique du Nord, où les Indiens consommaient ses baies pour mieux supporter les rigueurs de l'hiver. En Europe, l'aronia était surtout réputé comme ornement pour sa beauté, mais depuis que ses propriétés médicales ont été mises en évidence, un véritable phénomène "aronia" envahit la Suisse et des fermes entières spécialisées dans sa culture se développent. Ce petit arbuste, très résistant au froid, est à ce jour le végétal le plus riche en anthocyane, l'antioxydant typique des fruits rouges, et en contient trois fois plus que le cassis, déjà un champion dans sa catégorie. La littérature lui prête des vertus diverses et étendues : antibactérien et antiviral (permettant d'éviter refroidissements et grippe), protecteur des intestins, du foie et cardiovasculaire, il pourrait également prévenir certains cancers (sein, côlon notamment). On le consomme sous forme de baies séchées et le mieux reste encore de le cultiver.
Le Dr Hostettmann, depuis qu'il en a découvert les vertus, en a planté douze pieds dans son jardin : "Pour réduire mon taux de cholestérol trop élevé je prenais des statines qui entraînaient des effets secondaires désagréables. En prenant une cuillère à soupe de fruits séchés d'aronia par jour, j'ai réussi à stabiliser mon cholestérol et à supprimer les statines. Avec un collègue, nous avons renouvelé cette expérience avec succès auprès de patients qui ne supportaient pas bien les statines. Bien entendu cela reste expérimental et a été fait sous contrôle médical, ce qui est essentiel." Pour profiter de ses vertus, le docteur conseille de congeler les baies quand on les cultive, et de les consommer dans un yaourt ou une compote par exemple. Seul bémol : ce n'est pas très bon... Mais les années n'attendent pas !
Le goji : l'autre plante de jouvence
Ce phénomène de mode des petites baies asiatiques d'un bel oranger, a, lui, passé nos frontières, Après l'aronia, les baies de goji (Lycium barbarum) arrivent en seconde position des meilleurs antioxydants naturels avant l'argousier, l'açaï, le mangoustan, la grenade, la myrtille ou le thé vert. Le goji est un arbuste dont les baies sont recommandées en médecine traditionnelle chinoise depuis 2 500 ans. Ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires en font un polyvalent précieux quand on avance en âge. Anti-fatigue et anti-âge général, il a aussi un effet protecteur sur l'immunité, les yeux (glaucome et dégénérescence maculaire liée à l'âge), les fonctions cognitives et la mémoire. Consommé sous forme de baies séchées, il n'est pas indiqué pour les femmes enceintes ou pour les personnes sous anticoagulants.
Enfin, les conseils fondamentaux pour bien vieillir demeurent les mêmes : manger sainement et varié, ne pas fumer, garder un poids raisonnable, pratiquer de l'exercice régulièrement et... sourire ! Plusieurs études ont en effet démontré que plus on sourit et on rit, plus on augmente son espérance de vie : jusqu'à huit ans supplémentaires en moyenne !
-
Re : Sante
Comment le diabète pourrait mener à la maladie d’Alzheimer ?
On sait depuis quelques années les diabétiques de type 2 deux fois plus enclins à développer la maladie d’Alzheimer que le reste de la population. Des travaux viennent d’apporter de nouveaux éléments reliant plus directement les deux pathologies et suggèrent des pistes pour éviter que les patients les plus à risques ne développent la démence.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngLe diabète concerne 382 millions de personnes et pourrait avoisiner les 600 millions en 2035. Cela multiplie d'autant le risque de voir certains patients développer la maladie d'Alzheimer
Le diabète est associé à de nombreuses complications. Cardiovasculaires déjà. Mais aussi, et c’est moins connu du grand public, cognitives. Des troubles de la mémoire, des confusions sont plus fréquentes chez les diabétiques de type 2. D’autre part, cette population de malades multiplie par deux ses risques de développer la plus courante des démences : la maladie d’Alzheimer. Comment la résistance à l’insuline du foie, des muscles et du tissu adipeux peut-elle altérer le fonctionnement cérébral ?Une étude de 2005 apportait des premiers éléments en montrant que l’hippocampe, principal siège de la mémoire, devenait également insensible à l’insuline. De quoi imaginer que cette région cruciale ducerveau ne consommait pas autant qu’elle le devrait son carburant (le sucre) et finissait par régresser. Restait à comprendre le lien avec les bêta-amyloïdes, ces protéines qui s’agrègent et forment des plaques caractéristiques sur les neurones.Des travaux ultérieurs ont démontré que des animaux nourris avec une alimentation riche en graisse, de manière à déclencher chez eux un diabète de type 2, voyaient également s’accumuler dans leur cerveau ces fameuses plaques séniles. Et si les problèmes cognitifs constatés chez les patients concernés par le trouble métabolique n’étaient que les signaux précurseurs de la maladie d’Alzheimer?
Le danger des oligomères de bêta-amyloïdes
À l’heure actuelle, les scientifiques ignorent encore les mécanismes précis entraînant la démence. Récemment, des recherches ont par exemple déterminé que les bêta-amyloïdes seraient nocifs plus tôt que prévu. Car avant de former les plaques visibles, ces molécules se structurent enoligomères, des petits agrégats solubles. Et à ce stade, ils diminueraient la communication entre les cellules nerveuses, détruisant à terme les connexions et aboutissant à la destruction des neurones.Ewan McNay, chercheur à l’université d’État de New York (Albany, États-Unis), vient de faire part des avancées de son équipe lors du congrès Neuroscience 2013, qui s’est tenu plus tôt dans le mois à San Diego. Ce travail identifie un autre effet néfaste des oligomères de bêta-amyloïdes, pouvant expliquer le diabète du cerveau déduit de l’étude de 2005.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...y-nc-de-20.jpg
La résistance à l'insuline entraînerait des complications cérébrales pouvant mener à la maladie d'Alzheimer, principale démence dont l'incidence pourrait tripler dans les décennies à venir. © Heidi Cartwright, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Les rats diabétiques perdent la mémoire
Cette étude a été menée sur des rats : 20 d’entre eux avaient droit à une alimentation riche afin de déclencher un diabète de type 2, tandis que 20 autres faisaient office de contrôle. Tous les animaux étaient entraînés à associés une cage noire avec des chocs électriques désagréables, si bien que lorsqu’on les plaçait dans l’enclos, ils s’immobilisaient, tétanisés par la peur. La durée de ce réflexe permet aux scientifiques de déterminer la mémoire des rongeurs : les souvenirs sont plus persistants chez ceux qui manifestent leur crainte le plus longtemps.Mais les rats diabétiques sont restés effrayés deux fois moins longtemps que leurs congénères sains. Une nouvelle preuve du lien qui réunit le diabète et les troubles cognitifs. Les chercheurs ont voulu déterminer qui des plaques amyloïdes ou des oligomères étaient derrière tout cela. Alors ils ont conçu des anticorps ciblant les unes ou les autres, afin de découvrir le ou les coupables.Les anticorps dirigés contre les plaques séniles n’ont en rien changé les performances cognitives des rats. En revanche, en s’attaquant aux bêta-amyloïdes solubles, les rongeurs ont retrouvé toute leur tête, et restaient tétanisés aussi longtemps que les rats témoins.
Un lien entre Alzheimer et le diabète, une opportunité thérapeutique ?
Comment expliquer ces résultats ? Les auteurs sont allés trouver des réponses dans des études antérieures. Il a été montré qu’une même enzyme clive l’insuline et les bêta-amyloïdes, et que l’hormone pancréatique et les oligomères entrent en concurrence pour les mêmes récepteurs hippocampiques. Lors d’un diabète de type 2, l’insuline est produite à haute dose, car l’organisme vise à baisser saglycémie alors que les organes se montrent très peu sensibles à l’hormone. À ces fortes concentrations, l’enzyme privilégie l’hormone, et délaisse les bêta-amyloïdes, libres de former des oligomères. Ceux-ci vont progressivement se lier aux récepteurs de l’hippocampe qui, progressivement privé de carburant, dégénère. C’est un cercle vicieux.Cette hypothèse audacieuse demande encore à être validée. Mais si elle est fondée, elle laisse entrevoir la possibilité d’un traitement chez les personnes diabétiques à risque. Des améliorations sont requises car, dans l’expérience, les anticorps ont été administrés directement au niveau du cerveau, ce qui n’est pas envisageable pour une thérapie régulière chez l’Homme. Finalement, si la maladie d’Alzheimer était une conséquence du diabète, cela faciliterait peut-être la prévention et la prise en charge des patients.
Un fauteuil roulant qui se pilote... avec la langue
Des chercheurs américains ont fabriqué un système qui pourrait changer la vie des personnes tétraplégiques. Grâce à un aimant attaché sur la langue par piercing, elles peuvent commander à distance leur fauteuil roulant.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngMaysam Ghovanloo, le directeur de cette étude, se tient derrière Jason DiSanto, un patient tétraplégique et un des premiers à tester le Tongue Directional System (TDS) qui permet de piloter un fauteuil roulant avec la langue. Sur l’image, on peut apercevoir l’aimant accroché à sa langue.
Les personnes tétraplégiques sont souvent isolées du monde et peu de moyens leur permettent de se déplacer facilement. Avec une paralysie des quatre membres, même l’emploi d’un fauteuil roulant est un challenge quotidien. Heureusement, les chercheurs ne sont pas en manque de ressources quand il s’agit de faire preuve d’ingéniosité.Mis au point dans les années 1960, le système Sip-and-Puff permet de contrôler un chaise roulanteen inspirant et en expirant dans une paille. Grâce à leur respiration, les personnes handicapéespeuvent ainsi se déplacer sans aide. Cependant, les tâches qu’elles peuvent effectuer avec cette technologie sont limitées et ne permettent pas de se mouvoir très facilement.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...-roulant-2.jpg
L'ensemble du dispositif : un casque, un aimant accroché à un piercing et un smartphone. Lorsque la personne bouge la langue, le mouvement est détecté par le casque qui envoie cette information au smartphone. Ce dernier dirige alors le fauteuil roulant. Cette technologie peut également être utilisée pour remplacer la souris d’un ordinateur. © Maysam Ghovanloo, Georgia Tech
Une équipe du Georgia Institute of Technology aux États-Unis a fabriqué un appareil robotisé encore plus ingénieux. Cette fois, ce n’est pas la respiration qui pilote le siège mais la langue. Ce dispositif ingénieux, appelé Tongue Directional System (TDS), offre plus d’autonomie aux personnes paralysées et a de quoi changer leur vie. Les premiers tests, présentés dans la revue Science Translational Medicine, sont très encourageants.La langue en guise de télécommande
Le projet est né en 2005 lorsque les chercheurs se sont penchés sur les excellentes capacités motrices de la langue, dont la mobilité est rarement affectée par la tétraplégie. Le système est composé d’un aimant fixé à la langue et d’un casque qui peut détecter ses mouvements. Le casque envoie les informations à un smartphone qui peut commander le pointeur sur un écran d'ordinateur ou bien diriger un fauteuil roulant. Ainsi, en bougeant leur langue, les patients se déplacent à leur guise sans aide extérieure. « Il fallait trouver le moyen de fixer l’aimant sur la langue sans que celui-ci ne s’échappe, explique Anne Laumann, participante aux travaux. C’est alors que l’idée du piercing sur la langue nous est venue. Qui aurait pu penser qu’une telle procédure serait un jour utile aux personnes handicapées ? »Pour tester l’appareil, les chercheurs ont recruté 34 volontaires, dont 11 personnes tétraplégiques et 23 qui ne l'étaient pas. Ils ont comparé leur aisance à utiliser le système Sip and Puff et le TDS durant cinq ou six sessions d’environ deux heures et demie chacune, pour la conduite d'un fauteuil ou pour commander un ordinateur. Même si la moitié des candidats handicapés étaient déjà habitués à utiliser le Sip and Puff depuis de nombreuses années dans la vie courante, leurs performances en rapidité de mouvements ont été trois fois meilleures avec le TDS. En revanche, pour la précision, les deux technologies se valent.Le TDS, un système facile à maîtriser
Avec la pratique, les participants sont devenus de plus en plus à l’aise avec le TDS. À la fin de la dernière session, ils étaient tous capables de finir avec succès les parcours que les chercheurs avaient mis en place. « Le TDS s’apprend très rapidement et pourrait facilement aider les personnes tétraplégiques », explique Maysam Ghovanloo, le directeur de l’étude.Ces travaux offrent un espoir pour les personnes handicapées. Pour le moment, les expériences ont été menées en laboratoire ou à l’hôpital. Les scientifiques veulent maintenant tester le système ailleurs, dans la rue ou à l’intérieur des maisons, là où les patients vont en avoir besoin.
-
Re : Sante
Le staphylocoque doré paralyse le système immunitaire
Quand il s’agit d’infecter un hôte, le staphylocoque doré n’est pas à court de ressources. En utilisant une technologie de microscopie innovante, des chercheurs australiens ont pu observer en direct ce qui se passe lors de l’entrée de cette bactérie sous la peau
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngLe staphylocoque doré est de plus en plus résistant aux antibiotiques. On peut en apercevoir ici quelques représentants (en jaune), accompagnés d’un neutrophile mort (en rouge). Comprendre comment cette bactérie infecte les cellules est indispensable pour mettre en place des traitements alternatifs aux antibiotiques.
Le staphylocoque doré, ou Staphylococcus aureus, est une bactérie aux multiples facettes. Il est présent à l’état naturel chez environ 20 % des individus, principalement au niveau du nez, et ne cause souvent aucun dégât. Cependant, lorsque les défenses de l’hôte sont amoindries et qu’il aperçoit une ouverture vers l’intérieur de l’organisme, il peut devenir un adversaire redoutable.Ce pathogène possède un arsenal impressionnant de facteurs de virulence comprenant des toxines, des protéases, des nucléases mais aussi diverses protéines lui permettant de s’accrocher aux tissus et d’échapper à la réponse immunitaire. Il est également passé maître dans l’art de s’adapter à son environnement. S’il possède à boire et à manger, il peut rester paisiblement niché dans les narines. En revanche, lorsqu’il sent que ses réserves s’épuisent et qu’il est en position de force, il fabrique ses armes et part à l’attaque de son hôte.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...eutrophile.jpg
Les neutrophiles polynucléaires, capables de phagocytose, semblent présenter plusieurs noyaux, comme le démontre cette image qui correspond à une coupe. En réalité, ils n’en possèdent qu’un seul, composé de différents lobes. © University of Edinburgh, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Les symptômes associés à une infection par le staphylocoque doré sont très variables. Ils peuvent être légers, comme c’est le cas pour les furoncles, ou beaucoup plus sérieux et peuvent conduire à une pneumonie ou à une méningite. Pour faire face à ce germe, les stratégies sont limitées et le corps médical se retrouve souvent face à une impasse. Au cours des années, ce « super-pathogène » a trouvé des parades contre la majorité des antibiotiques utilisés pour le combattre. Le Sarm, ou Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, est devenu rapidement la terreur des hôpitaux et est responsable de 20.000 décès chaque année aux États-Unis, soit plus que le Sida et la tuberculose réunis.Observer les bactéries et les cellules immunitaires en direct
Les chercheurs ne perdent cependant pas espoir. Ils travaillent sans relâche pour mieux comprendre les tactiques d’attaque de cette bactérie menaçante et pour réussir à mieux la maîtriser. Grâce à une technologie innovante, une équipe de l’université de Sydney en Australie a pu observer les réactions de l’organisme et du staphylocoque lors de son entrée dans l’hôte. Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Immunology.« Lapeauest souvent la porte d’entrée dans l’organisme du staphylocoque doré,explique Wolfgang Weninger, le principal auteur de ces travaux, il est donc important de comprendre ce qui se passe à ce niveau lorsque le germe pénètre dans l’hôte. » Pour ce faire, les scientifiques ont employé une méthode de microscopie de pointe, leur permettant d’observer les tissus vivants en direct et de manière très détaillée. Ils ont coloré génétiquement les bactéries en introduisant ungène fluorescent dans leur génome et ont marqué les cellules immunitaires d’un échantillon de peau avec des anticorps de différentes couleurs. À partir de là, ils ont pu observer l’entrée des bactéries dans la peau sous un microscope confocal multiphotonique. « Cette technologie nous permet de regarder directement ce qui se produit sous la peau, raconte le chercheur,on peut voir les bactéries, les cellules immunitaires, mais aussi toutes les structures de la peau comme lesvaisseaux sanguins, les vaisseaux lymphatiques et les follicules pileux. »Le staphylocoque doré bloque la migration des neutrophiles
Leurs efforts ont été à la hauteur de leurs espérances et ils ont pu suivre les différentes étapes de l’infection en direct. Lors de l’entrée des staphylocoques dans la peau, les granulocytesneutrophiles sont les premiers à intervenir. Ils se déplacent dans les vaisseaux sanguins et arrivent sur le lieu de l’infection. Cette migration est guidée par des substances chimiques rejetées par les macrophages. Les bactéries ne se laissent pas surprendre si facilement et contre-attaquent rapidement. Elles libèrent une toxine, appelée hémolysine alpha, qui détruit les macrophages et perturbe le déplacement des neutrophiles. Profitant de ce moment d‘égarement, les staphylocoques s’échappent et envahissent rapidement les tissus.Cette étude a permis d’analyser en détail les différentes étapes des prémices d’une infection par le staphylocoque doré. Même si de nombreux travaux sont encore nécessaires, ces informations pourront aider les chercheurs à élaborer un traitement contre cette bactérie dangereuse. Les scientifiques pourraient aussi appliquer cette méthodologie à d’autres espèces bactériennes afin de comparer leurs tactiques d’invasion.
Le staphylocoque doré paralyse le système immunitaire
Quand il s’agit d’infecter un hôte, le staphylocoque doré n’est pas à court de ressources. En utilisant une technologie de microscopie innovante, des chercheurs australiens ont pu observer en direct ce qui se passe lors de l’entrée de cette bactérie sous la peau
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngLe staphylocoque doré est de plus en plus résistant aux antibiotiques. On peut en apercevoir ici quelques représentants (en jaune), accompagnés d’un neutrophile mort (en rouge). Comprendre comment cette bactérie infecte les cellules est indispensable pour mettre en place des traitements alternatifs aux antibiotiques.
Le staphylocoque doré, ou Staphylococcus aureus, est une bactérie aux multiples facettes. Il est présent à l’état naturel chez environ 20 % des individus, principalement au niveau du nez, et ne cause souvent aucun dégât. Cependant, lorsque les défenses de l’hôte sont amoindries et qu’il aperçoit une ouverture vers l’intérieur de l’organisme, il peut devenir un adversaire redoutable.Ce pathogène possède un arsenal impressionnant de facteurs de virulence comprenant des toxines, des protéases, des nucléases mais aussi diverses protéines lui permettant de s’accrocher aux tissus et d’échapper à la réponse immunitaire. Il est également passé maître dans l’art de s’adapter à son environnement. S’il possède à boire et à manger, il peut rester paisiblement niché dans les narines. En revanche, lorsqu’il sent que ses réserves s’épuisent et qu’il est en position de force, il fabrique ses armes et part à l’attaque de son hôte.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...eutrophile.jpg
Les neutrophiles polynucléaires, capables de phagocytose, semblent présenter plusieurs noyaux, comme le démontre cette image qui correspond à une coupe. En réalité, ils n’en possèdent qu’un seul, composé de différents lobes. © University of Edinburgh, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Les symptômes associés à une infection par le staphylocoque doré sont très variables. Ils peuvent être légers, comme c’est le cas pour les furoncles, ou beaucoup plus sérieux et peuvent conduire à une pneumonie ou à une méningite. Pour faire face à ce germe, les stratégies sont limitées et le corps médical se retrouve souvent face à une impasse. Au cours des années, ce « super-pathogène » a trouvé des parades contre la majorité des antibiotiques utilisés pour le combattre. Le Sarm, ou Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, est devenu rapidement la terreur des hôpitaux et est responsable de 20.000 décès chaque année aux États-Unis, soit plus que le Sida et la tuberculose réunis.Observer les bactéries et les cellules immunitaires en direct
Les chercheurs ne perdent cependant pas espoir. Ils travaillent sans relâche pour mieux comprendre les tactiques d’attaque de cette bactérie menaçante et pour réussir à mieux la maîtriser. Grâce à une technologie innovante, une équipe de l’université de Sydney en Australie a pu observer les réactions de l’organisme et du staphylocoque lors de son entrée dans l’hôte. Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Immunology.« Lapeauest souvent la porte d’entrée dans l’organisme du staphylocoque doré,explique Wolfgang Weninger, le principal auteur de ces travaux, il est donc important de comprendre ce qui se passe à ce niveau lorsque le germe pénètre dans l’hôte. » Pour ce faire, les scientifiques ont employé une méthode de microscopie de pointe, leur permettant d’observer les tissus vivants en direct et de manière très détaillée. Ils ont coloré génétiquement les bactéries en introduisant ungène fluorescent dans leur génome et ont marqué les cellules immunitaires d’un échantillon de peau avec des anticorps de différentes couleurs. À partir de là, ils ont pu observer l’entrée des bactéries dans la peau sous un microscope confocal multiphotonique. « Cette technologie nous permet de regarder directement ce qui se produit sous la peau, raconte le chercheur,on peut voir les bactéries, les cellules immunitaires, mais aussi toutes les structures de la peau comme lesvaisseaux sanguins, les vaisseaux lymphatiques et les follicules pileux. »Le staphylocoque doré bloque la migration des neutrophiles
Leurs efforts ont été à la hauteur de leurs espérances et ils ont pu suivre les différentes étapes de l’infection en direct. Lors de l’entrée des staphylocoques dans la peau, les granulocytesneutrophiles sont les premiers à intervenir. Ils se déplacent dans les vaisseaux sanguins et arrivent sur le lieu de l’infection. Cette migration est guidée par des substances chimiques rejetées par les macrophages. Les bactéries ne se laissent pas surprendre si facilement et contre-attaquent rapidement. Elles libèrent une toxine, appelée hémolysine alpha, qui détruit les macrophages et perturbe le déplacement des neutrophiles. Profitant de ce moment d‘égarement, les staphylocoques s’échappent et envahissent rapidement les tissus.Cette étude a permis d’analyser en détail les différentes étapes des prémices d’une infection par le staphylocoque doré. Même si de nombreux travaux sont encore nécessaires, ces informations pourront aider les chercheurs à élaborer un traitement contre cette bactérie dangereuse. Les scientifiques pourraient aussi appliquer cette méthodologie à d’autres espèces bactériennes afin de comparer leurs tactiques d’invasion.
-
Re : Sante
Le cholestérol favorise la croissance du cancer du sein
Trop de cholestérol n’est pas bon pour la santé. Dans une nouvelle étude, des chercheurs états-uniens montrent qu’un produit issu du cholestérol mime l'action des œstrogènes et facilite la croissance des tumeurs cancéreuses dans le sein. En veillant à son alimentation, on pourrait donc limiter le risque de développer cette maladie.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngLe cholestérol est un lipide essentiel pour l’organisme. Cependant, certaines molécules issues du cholestérol sont néfastes pour la santé. Le 27-hydroxycholesterol par exemple stimule la croissance des cellules tumorales dans le sein. Il est donc important de limiter l'apport de cholestérol dans son alimentation
Le cholestérol joue un rôle central dans l’organisme. Présent dans la paroi des cellules, il leur prodigue de la force et de la souplesse et les protège contre les agressions extérieures. Il sert également de précurseur pour la synthèse de certaines molécules nécessaires au fonctionnement du corps, comme les acides biliaires et les hormones stéroïdiennes.Cependant, s’il est trop abondant, le cholestérol peut devenir néfaste. L’hypercholestérolémie, favorisée par différents facteurs comme de mauvaises habitudes alimentaires ou un stress excessif, conduit à la formation de plaques d’athérome qui bouchent peu à peu les artères et augmentent les risques de maladies cardiovasculaires.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...icC_frites.jpg
Une alimentation équilibrée est indispensable pour conserver la santé. Un excès de graisses peut entraîner des problèmes cardiovasculaires et augmenter les risques de cancer. © Gudlyf, Flickr, cc by 2.0
En ce qui concerne le cancer, les études sont contradictoires et les connaissances actuelles ne permettent pas vraiment de trancher sur le rôle du cholestérol dans le développement de cette maladie. Bien que la plupart des expériences penchent pour un effet nocif, une étude récente a montré qu’une molécule dérivée du cholestérol possédait des propriétés anticancéreuses. En revanche, plusieurs travaux suggèrent un lien entre le surpoids, le taux de cholestérol et la progression du cancer du sein, la forme de cancer la plus fréquente chez la femme dans les pays occidentaux. Des scientifiques ont même récemment démontré que les lipoprotéines de basse densité (LDL) pourtant connue sous le nom de « bon cholestérol » favoriseraient le développement de ce type de cancer.Le 27HC, un dérivé du cholestérol aux propriétés cancérigènes
Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Science, une équipe du Duke Cancer Institute aux États-Unis, présente de nouvelles preuves de l’effet du cholestérol dans la croissance du cancer du sein. Les chercheurs se sont intéressés au 27-hydroxycholesterol (27HC), une molécule issue du cholestérol qui joue un rôle similaire aux œstrogènes chez la souris.De nombreux arguments indiquent que les œstrogènes participent à la prolifération des tumeurs mammaires. La molécule 27HC a-t-elle un effet similaire ? Pour répondre à cette question, les scientifiques ont donné du 27HC à des souris souffrant de cancer du sein et ont observé la croissance mammaire. Ils se sont rendu compte que 27HC favorisait à la fois la progression destumeurs et la formation de métastases. Encore mieux : ils ont montré qu’en traitant les rongeursavec des anti-estrogènes, ils pouvaient interrompre l’activité cancérigène du 27HC.Une alimentation équilibrée contre le cancer du sein ?
Pour confirmer ces résultats, les auteurs ont testé l’effet de la molécule 27HC sur des tissus mammaires cancéreux humains. Ils ont obtenu des résultats équivalents à ceux recueillis chez la souris. D’autre part, ils ont observé une association entre la concentration de l’enzyme quicatalyse la production de 27HC et l’agressivité du cancer. « Plus la tumeur est importante et plus il y a d’enzymes productrices de 27HC», explique Erik Nelson, le principal auteur de ces travaux.Ces découvertes montrent que le cholestérol favorise le développement des tumeurs mammaires. Elles renforcent l’idée qu’il est important de surveiller son alimentation, pour limiter les problèmes cardiovasculaires et le cancer du sein. Dans le futur, les auteurs prévoient de tester l’effet du 27HC sur la progression d’autres types de cancer. Ils aimeraient également mettre au point des composés pour inhiber l'action de 27HC et limiter la progression des tumeurs.
L’ocytocine serait bel et bien l’hormone de la fidélité !
L’ocytocine, ou hormone de l’amour, favorise les liens sociaux. Dans une nouvelle étude, des chercheurs allemands suggèrent qu’elle agit directement sur le cerveau et encourage les hommes à être fidèles.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngL’Homme, tout comme le campagnol des prairies, est souvent monogame. L’ocytocine serait responsable de ce comportement plutôt rare dans le monde animal
Les relations humaines sont en partie guidées par les hormones. L’ocytocine, par exemple, unemolécule sécrétée par l’hypophyse, favorise le développement d’un lien fort entre une mère et son enfant. Hormone de l’amour, elle est aussi produite pendant l’acte sexuel et accompagne la naissance de l’attachement amoureux. Elle facilite également les relations sociales et pourrait même être utilisée pour le traitement de la timidité et du manque de confiance en soi.Mais son rôle ne s’arrête pas là. Plusieurs études ont montré que l’ocytocine favorisait la fidélité dans une relation de couple. Tout a commencé en 2001 par une étude chez le campagnol des prairies. Contrairement à la plupart des autres mammifères, ce petit rongeur est strictement monogame et voue son existence au bien-être de sa partenaire et de sa progéniture. Cette fidélité, très rare dans le monde animal, est favorisée par la libération d’ocytocine dans le cerveau.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...s-prairies.jpg
À l’inverse du campagnol des montagnes, le campagnol des prairies (Microtus ochrogaster) est monogame. Chez cette espèce, l’ocytocine contribue à la fidélité et à la solidité du couple. © TheNerdPatrol, Flickr, cc by 2.0
Pour passer des rongeurs à l’Homme, il n’y a qu’un pas à franchir. Dans des travaux récents, une équipe de l’université de Bonn en Allemagne s’est penchée sur ce sujet. Elle a montré que les hommes en couple avec un taux élevé d’ocytocine avaient tendance à prendre leurs distances avec les jolies femmes. Ainsi, tout comme chez le campagnol des prairies, cette hormone rendrait la gent masculine plus fidèle.L’ocytocine, la drogue de l’amour ?
Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Pnas, les chercheurs allemands ont voulu aller plus loin et ont observé l’effet de l’ocytocine sur l’activité cérébrale. Leurs résultats conduisent aux mêmes conclusions : l’hormone renforce le sentiment d’attachement d’un homme pour sa compagne.Quel effet l’ocytocine a-t-elle sur le cerveau? Pour répondre à cette question, les scientifiques ont recruté 40 hommes hétérosexuels en relation stable. Ils leur ont montré des photos de leur partenaire ou d’autres femmes et leur ont injecté des solutions d’ocytocine ou de placebo par un spray nasal. Grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), ils ont pu observer l’activité cérébrale des participants au cours de l’expérience.Lorsque les sujets reçoivent de l’ocytocine en regardant leur bien-aimée, certaines régions du cerveau s’activent, en particulier le circuit de la récompense, le système cérébral qui fournit aux individus la motivation nécessaire pour survivre. C’est par lui que nous éprouvons du plaisir à manger ou à avoir une activité sexuelle. En revanche, en observant les visages d’autres femmes, connues ou inconnues, le phénomène ne se produit pas. « Le circuit de la récompense s’active uniquement lorsque les hommes regardent leur partenaire », explique Dirk Scheele, le principal auteur de l’étude. En d’autres termes, connaître une femme n’est pas suffisant, il faut aussi partager une relation avec elle.Et chez les femmes ?
Selon René Hurlemann, le directeur de l’équipe, l’ocytocine agirait comme une drogue qui lie un homme à sa femme. « Ces résultats pourraient expliquer pourquoi certaines personnes tombent endépression lorsqu’elles se séparent de leur partenaire, raconte-t-il. Lors de la séparation, lasécrétion d’ocytocine dans leur cerveau baisse et le circuit de la récompense n’est plus stimulé. Elles ont alors une sensation de manque. »Pour le moment, aucune expérience de ce type n’a été réalisée chez les femmes et il est difficile d’émettre des conclusions. « D’autre part, dans les études animales, on trouve souvent que les comportements sont différents chez les femelles et chez les mâles », ajoute le chercheur. Des études supplémentaires sont donc nécessaires pour éclairer ce mystère.
Grippe H5N1 : un vaccin autorisé aux États-Unis en cas de pandémie
La grippe épidémique A(H5N1) circule en Asie et en Afrique depuis plus de 15 ans, frappant peu mais très sévèrement. Dans l’éventualité où le virus muterait, deviendrait contagieux d’Homme à Homme et provoquerait une pandémie, les autorités sanitaires des États-Unis viennent d’approuver le premier vaccin avec adjuvant capable de prévenir de la maladie à grande échelle.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngLes États-Unis viennent d'autoriser le premier vaccin contre la grippe H5N1 avec un adjuvant, permettant de fournir des stocks importants dans l'éventualité d'une pandémie. © Alain Grillet, Sanofi PAsteur,
En 1997, Hong-Kong faisait face aux 18 premiers cas humains de grippe aviaire A(H5N1). Puis, après 6 ans de répit, la maladie a finalement ressurgi en 2003 en Chine, mais surtout au Vietnam, et continue depuis de circuler sur le continent asiatique, mais également en Afrique, l’Égypte étant aujourd’hui le deuxième territoire le plus durement touché par l’épidémie. Au 8 octobre dernier, l’OMS avait dénombré depuis 2003 et à l'échelle mondiale 641 cas avérés, fatals à 380 reprises, soit une mortalité de 59 %. Un chiffre énorme pour un virus de la grippe, compensé (et heureusement) par une faible force de contagion.En effet, la grippe ne se transmet que lors d’un contact rapproché avec un oiseau contaminé et pour l’heure, il n’y a aucune raison de penser que le virus passe d’un Homme à un autre. Mais les scientifiques craignent qu’avec le temps, le pathogène mute et devienne bien plus contagieux, auquel cas les scénarios les plus pessimistes imaginent une pandémie responsable de centaines de millions de morts.Alors les scientifiques tentent de trouver la parade pour nous prémunir d’une telle catastrophe. Depuis quelques années, différents vaccins contre la grippe H5N1 sont même disponibles. Mais aucun d’eux ne se compose d’adjuvants, si bien qu’il faut injecter des doses importantes de virus inactivé pour protéger un individu. Une stratégie qui impose des stocks énormes en cas de pandémie.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ith-CDC-DP.jpg
Le virus de la grippe aviaire pourrait avoir du mal à causer une pandémie si l'on dispose désormais d'un vaccin utilisable plus facilement à grande échelle. © Cynthia Goldsmith, CDC, DP
Un vaccin anti-H5N1 qui protège 91 % des 18 - 64 ans
La Food and Drug Administration (FDA), l’agence du médicament des États-Unis, vient d’approuver le premier vaccin anti-H5N1 avec un adjuvant. Il s’agit de l’AS03, déjà utilisé contre la grippe A(H1N1) qui, elle, a provoqué une pandémie entre 2009 et 2010, pour son aptitude à amplifier la réponse immunitaire. Ainsi, la FDA peut diminuer la quantité de virus inactivés dans chaque vaccin, ce qui augmente donc le nombre de doses disponibles. Elle espère avoir les moyens de lutter si jamais le virus acquérait la possibilité de se transmettre facilement d’Homme à Homme. Pour l’heure, les vaccins ne sont pas vendus mais stockés pour être ressortis le cas échéant. Ce que personne ne souhaite.La vaccination consiste en deux injections intramusculaires, séparées de 21 jours. Le virus A(H5N1) inactivé et l’adjuvant se retrouvent dans deux compartiments différents, qu’il est nécessaire de combiner avant l’administration.Le produit a été testé chez 3.400 adultes, comparés à 1.000 participants sous placébo. Chez 91 % des adultes vaccinés, entre 18 et 64 ans, les niveaux d’anticorps laissent supposer une immunitéforte contre la grippe, tandis que le chiffre chute à 74 % pour les seniors de plus de 65 ans. Quelques effets secondaires bénins ont été constatés. Le plus fréquent : une douleur sur le lieu de l’injection. D’autres douleurs musculaires, des céphalées, de la fatigue ou des rougeurs ont également été couramment observées, mais la balance bénéfices/risques est jugée favorable.
-
1 pièce(s) jointe(s)
Re : Sante
Aliments riche en fer
Les haricots blancs
Pièce jointe 6099
Riches en fer non héminique, lesharicots blancs ont l’avantage d’apporter à l’organisme près de 50% de l’apport moyen conseillé en fibres alimentaires, soit environ 25 g par jour. Ils constituent également environ 30% de l’apport recommandé en protéines totales puisqu’ils sont riches en protéines végétales.
250 ml de haricots blancs (1 tasse) = 5 à 8 mg de fer
-
Re : Sante
Enquête : le Gardasil, un vaccin vraiment dangereux ?
Le 22 novembre dernier, une nouvelle polémique sanitaire éclatait en France : le Gardasil, vaccin contre le cancer du col de l’utérus, engendre-t-il des effets secondaires invalidants de type auto-immun ? Futura-Sciences a creusé la question.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngLe Gardasil est un vaccin quadrivalent, qui lutte donc contre quatre souches du papillomavirus humain (HPV 6, 11, 16 et 18), les souches 16 et 18 étant responsables de 70 % des cancers du col de l'utérus. Mais certaines femmes se plaignent d'effets indésirables lourdement handicapants
Elle s’appelle Mélanie, et fête ses 23 ans ce mardi 3 décembre. Comme beaucoup de Français, elle a entendu parler de la plainte au tribunal de Marie-Océane Bourguignon, 18 ans, accusant le laboratoire Sanofi Pasteur d’avoir mis sur le marché un vaccin à l’origine de son handicap d’aujourd’hui : une sclérose en plaques (SEP). Son nom, le Gardasil, préservant contre le papillomavirus humain, est vendu depuis le 23 novembre 2006 en prévention du cancer du col de l’utérus. Marie-Océane ne serait pas la seule, et d’autres plaintes vont être déposées.Cette histoire ravive de mauvais souvenirs chez Mélanie. En pleine force de l’âge, elle se déplace aujourd’hui à l’aide d’une béquille. Une chance, quand elle se rappelle par où elle est passée : il y a de cela quelques années, elle était presque complètement paralysée. Impossible d’amener un verre d’eau à sa bouche, de manger en autonomie ou de se laver seule. Encore moins de tenir debout. Et, étrangement, les symptômes ont commencé à se manifester environ deux semaines après la troisième et dernière injection du Gardasil. Elle avait alors 18 ans.Pour Mélanie et sa mère, il n’y a pas de place au doute. La concordance temporelle est telle que seul le vaccin a pu être à l’origine de son syndrome de Guillain-Barré chronique, que les médecins ont mis du temps à diagnostiquer. Cette maladie auto-immune apparaît lorsque le système immunitairedétruit l’indispensable gaine de myéline entourant les nerfs dans les régions périphériques. En découlent des difficultés motrices plus ou moins importantes en fonction de l’ampleur des lésions. Le plus souvent, la rémission est totale, car l’épisode est aigu. Mais les médecins n’ont pas pu affirmer à la jeune femme qu’elle retrouverait un jour la pleine possession de ses moyens.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...926_9dd4e4.jpg
Voici à quoi ressemble un neurone (en violet). L'axone est entouré d'une gaine lipidique, servant à isoler électriquement les fibres nerveuses, à l'instar du plastique sur les câbles électriques : c'est la myéline. Lorsque celle-ci est détruite, l'information nerveuse circule mal et ne peut atteindre les organes ciblés, ce qui peut conduire à la paralysie. © Selket, Wikipédia, cc by sa 3.0
Des études évoquent les effets indésirables du Gardasil…
Avec les démarches lancées par Marie-Océane Bourguignon, Mélanie se rend compte qu’elle n’est pas isolée. Elle compte elle aussi se joindre au combat, au moins pour figurer parmi les personnes recensées. Mais peuvent-elles espérer être dédommagées ?Le problème soulevé n’est finalement pas nouveau. La vaccination a longtemps été associée à l’apparition de troubles auto-immuns, qu’il s’agisse de la SEP ou du syndrome de Guillain-Barré. Parmi d’autres. Récemment même, deux études, canadienne et états-unienne, établissent une légère recrudescence des cas de syndrome de Guillain-Barré après la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1), bien qu'il faille prendre ces conclusions avec précaution. On peut se souvenir d’autres précédents, comme le cas de l’hépatite B. Mais les études épidémiologiques, dans ce cas, ne révèlent aucun lien de cause à effet.Que dit alors la littérature scientifique dans le cas du Gardasil ? Les travaux ne vont pas tous dans le même sens. Quelques-uns évoquent les cas de rares patientes qui, dans les jours et les semaines suivant la vaccination par le Gardasil, présentent des symptômes neurologiques importants, comme les études publiées dans le Multiple Sclerosis Journal ou dans la Revista de Neurologia. Si les premiers auteurs appelaient à approfondir la discussion entre le médecin et la patiente, les seconds évoquaient des effets secondaires probables, pour des personnes à priori prédisposées. Un lien plausible donc.… Tandis que d’autres n’en décèlent aucune trace
D’autres études sont bien moins affirmatives. Par exemple, celle publiée dans The Lancet en 2009 confirmait l’immunogénicité du vaccin, mais surtout ne constatait aucun effet indésirable sur les 1.900 femmes testées. Une étude financée par les laboratoires Merck, qui distribuent le vaccin en Amérique.Tout récemment, par le plus grand des hasards, une étude qui évalue les dangers du Gardasil est parue le jour même où Marie-Océane Bourguignon portait plainte. Ce travail, publié dans le Journal of Internal Medicine, se démarque des recherches précédentes. Non seulement il conclut à l’innocuité du vaccin, mais précise même que les femmes immunisées ont moins de risques de souffrir de troubles neurologiques liés à la démyélinisation. Point à noter : cette étude a cette fois été financée par Sanofi Pasteur, qui gère le marché européen. Y a-t-il conflit d’intérêts dans ces deux recherches ? Pas nécessairement.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...y-nc-20_02.jpg
Les papillomavirus sont des virus qui se transmettent facilement lors des rapports sexuels. Le Gardasil immunise contre 4 des 200 types de papillomavirus. © AJC1, Flickr, cc by nc 2.0
Le Gardasil reste préconisé en France
Alors que dire de la version avancée par les malades ? Bernard Clair, du service de réanimation à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), avoue qu’on ne peut pas répondre de manière tranchée à cette question. « L’imputabilité d’un médicament ou d’un vaccin vis-à-vis d’un phénomène est un processus complexe, nécessitant des études épidémiologiques. Parfois, on trouve vite un lien de causalité, lorsqu’on observe des effets secondaires très particuliers survenant avec une fréquence très grande. Mais quand on est en présence d’événements dans les suites qui sont moins spécifiques, la démarche est beaucoup plus lourde avant de déterminer si le médicament est en cause. » Pour le médecin, la question posée par les patientes est légitime. « Mais cela reste une question, pas une affirmation. »Dans une telle situation, la déontologie veut qu’un médecin déclare le cas au centre régional de pharmacovigilance auquel il est rattaché. L’ANSM annonce que depuis le 23 novembre 2006, date de la mise en vente du Gardasil en France, 435 cas d’effets indésirables, dont 135 de maladies auto-immunes, lui ont été rapportés, sur cinq millions de doses distribuées. À l’échelle mondiale, plus de 127 millions de doses de vaccins ont été injectées, avec 26.675 cas d’effets indésirables graves enregistrés. Des chiffres qui font pencher la balance bénéfices-risques très nettement dans le sens de la recommandation, lorsqu’on sait que le cancer du col de l’utérus a tué 1.102 Françaises en 2012, et que le papillomavirus humain en est responsable dans 70 % des cas. Le Gardasil est donc toujours officiellement préconisé par les autorités sanitaires françaises.Que dire des maladies déclarées par ces femmes ? Sont-elles des victimes collatérales ? Est-ce un malheureux hasard ? L’expression anticipée de prédispositions à ces troubles neurologiques ? Difficile, voire impossible, de répondre de manière ferme et définitive. Pourtant, la justice devra être amenée à trancher…
Des cellules souches pour faire respirer les poumons
Après les neurones, une équipe états-unienne vient de transformer des cellules souches humaines en cellules du poumon. Les chercheurs espèrent pouvoir utiliser cette approche pour mieux comprendre les maladies pulmonaires et pour peut-être un jour réussir à greffer des tissus pulmonaires sans aucun risque de rejet.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngLes cellules souches peuvent se différencier en n’importe quel type de cellules. Encore faut-il identifier le mélange chimique adéquat. Dans cette étude, les chercheurs ont trouvé celui qui menait aux cellules pulmonaires
La recherche sur les cellules souches est en pleine effervescence. Ces cellules indifférenciées, capables de se multiplier indéfiniment et de se transformer en n’importe quelles autres cellules, offrent des potentialités médicales infinies. En les maîtrisant bien, les chercheurs pourraient cultiver n’importe quel type de tissus et réparer des organes endommagés ou détruits. La thérapie cellulairepourrait par exemple permettre de soigner les maladies dégénératives et greffer des organes plus facilement.Malheureusement, entre la théorie et la pratique, il y a souvent un fossé. L’utilisation de cellules souches, qui proviennent majoritairement d’embryons, pose des problèmes éthiques et politiques. Les chercheurs se sont donc concentrés sur des stratégies alternatives. C’est ainsi qu’en 2006, soit moins de dix ans après la découverte des cellules souches embryonnaires chez l’Homme, Shinya Yamanaka et John Gurdon ont réussi à reprogrammer des cellules de la peau en cellules souches, qu’ils ont appelées cellules souches pluripotentes induites (CSPi). Leurs travaux, récompensés par le prix Nobel de médecine en 2012, ont révolutionné la recherche dans ce domaine. Aujourd’hui, les chercheurs savent fabriquer relativement facilement des cellules souches sans passer par lesembryons et peuvent les manipuler à leur guise pour faire naître d’autres cellules.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...248_9dd4e4.png
Les deux poumons ont pour rôle de réaliser les échanges gazeux entre le corps humain et l’air ambiant. Ces échanges ont lieu au niveau des alvéoles, où le sang est alors enrichi en oxygène et appauvri en dioxyde de carbone. © Patrick J. Lynch, medical illustrator, Wikimedia Commons, cc by 2.5 Ces dernières années, différentes équipes ont pu tour à tour transformer des cellules de peau en cellules cardiaques, pancréatiques, intestinales, hépatiques, nerveuses, etc. Mais jusqu’ici personne n’avait pu fabriquer des cellules pulmonaires à partir de cellules souches humaines. C’est maintenant chose faite. Une équipe du centre médical de l'université Columbia aux États-unis vient d’accomplir cet exploit. Leurs travaux, publiés dans la revue Nature Biotechnology, sont un pas de plus vers l’autogreffe, c’est-à-dire la transplantation de tout ou partie d'un organe fabriqué à partir des propres cellules du patient.
Des cellules pulmonaires qui respirent
Pour réussir cette prouesse, les auteurs ont dû concocter le cocktail chimique miracle capable de métamorphoser les CSPi en cellules pulmonaires fonctionnelles. L’étude n’a pas été facile et a duré plusieurs années. En 2011, les auteurs ont découvert une série de facteurs pouvant transformer des CSPi humaines en cellules de l’endoderme, c’est-à-dire celles qui sont à l’origine des cellules pulmonaires. Il leur a fallu deux années de plus pour dénicher les autres composés permettant de compléter la différenciation jusqu’au bout et produire différents types de cellules de l’épithéliumpulmonaire : les cellules à mucus, les cellules ciliées, les cellules basales, les cellules de Clara et les pneumocytes de type 1 et de type 2.Les scientifiques ont ensuite testé l’activité de leurs cellules. Leur travail a porté ses fruits. Ils ont montré que les cellules fabriquées fonctionnaient correctement. En particulier, les pneumocytes de type 2 étaient capables de produire du surfactant pulmonaire, un matériau complexe qui contrôle les alvéoles et coordonne la respiration pulmonaire.Ses découvertes pourraient aider à mieux étudier et comprendre certaines pathologies pulmonaires, comme la fibrose pulmonaire idiopathique, dans laquelle les pneumocytes de type 2 jouent un rôle clé. « C’est une maladie peu connue, explique Hans-Willem Snoeck, le directeur de l’étude. En utilisant cette technologie cellulaire, on pourrait fabriquer un modèle de la pathologie en laboratoire et l’étudier au niveau moléculaire. » Dans le futur, les chercheurs espèrent utiliser la médecine régénérative pour réaliser des autogreffes de poumons et s’affranchir des problèmes de rejets.
-
Re : Sante
La pilule contraceptive bientôt disponible pour les hommes ?
Des chercheurs australiens ont trouvé le moyen de rendre des souris mâles temporairement infertiles. Cette découverte pourrait conduire au développement d’une pilule contraceptive masculine. Encore faut-il surmonter certaines barrières scientifiques et culturelles. Les hommes seront-ils prêts à assumer la responsabilité de la contraception ?
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com...ttom-right.pngLes recherches sur la contraception masculine se sont jusqu’ici focalisées sur le blocage de la production des spermatozoïdes. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs se sont penchés sur une tactique alternative destinée à enrayer le déplacement des gamètes mâles lors de l’acte sexuel.
De tout temps, les populations humaines ont cherché des solutions pour s’épanouir dans leur sexualité sans pour autant procréer. En 1600 avant J.-C. déjà, les femmes de Mésopotamie utilisaient des pierres qu’elles s’introduisaient dans le vagin pour éviter de tomber enceinte. Les premiers préservatifs, confectionnés à base d’intestins de petits animaux, auraient quant à eux vu le jour dans l’Égypte ancienne.Heureusement, depuis cette époque lointaine, beaucoup de progrès ont été réalisés dans ce domaine. Freinée par les réticences religieuses et culturelles, l’évolution des moyens de contraception a cependant pris du temps. En France, c’est seulement depuis le projet Simone Veil en 1974 que la contraception est complétement libéralisée dans le pays. Aujourd’hui, toutes les femmes, quel que soit leur âge, peuvent prendre la pilule et avoir une activité sexuelle sans craindre une grossesse non désirée.La pilule contraceptive est une méthode hormonale qui modifie le cycle naturel de la femme et bloque la libération de l’ovule par les ovaires. Lorsqu’elle est correctement utilisée, elle empêche la survenue d’une grossesse dans presque 100 % des cas. Cependant, son usage n’est pas sans inconvénients. La prise de pilule peut en effet s’accompagner de troubles divers comme des nausées, des saignements, une prise de poids et une baisse de la libido. D’autre part, l’association du tabagisme et de la prise de pilules favorise le risque d’accidents cardiovasculaires.
Une méthode non hormonale sans risque pour la fertilité masculine
Et si la gent masculine partageait un peu le fardeau des femmes ? Les recherches sur la contraception des hommes existent mais prennent du temps, probablement pour différentes raisons, à la fois médicales et culturelles. Les chercheurs travaillent sur une méthode qui bloquerait la fertilité temporairement sans pour autant perturber l'érection et la libido. Jusqu'à présent, aucune contraception fiable et sans effets secondaires n’a été trouvée.Des solutions commencent cependant à pointer le bout de leur nez. L’année dernière par exemple, des chercheurs états-uniens ont découvert les vertus contraceptives d’une molécule, nommée JQ1, connue jusqu’alors pour ses effets anticancérigènes. Dans une étude récente, des scientifiques australiens de l’université Monash à Melbourne viennent de faire un nouveau pas en avant sur ce sujet. Leur approche est novatrice. Au lieu de chercher le moyen de bloquer la spermatogénèse, ils se sont intéressés à une stratégie alternative pour neutraliser temporairement la fertilité sans l’endommager. Leurs résultats, publiés dans la revue Pnas, pourraient conduire à l’élaboration d’une pilule contraceptive masculine sans effets secondaires majeurs.Pourrait-on inhiber la fertilité masculine en empêchant les spermatozoïdes de se déplacer ? Pour répondre à cette question, les scientifiques ont fabriqué des souris mâles mutantes ne synthétisant plus deux récepteurs protéiques, α1A et P2X1, tous deux impliqués dans le transport du sperme de l’épididyme, un petit organe accolé aux testicules, vers l’urètre. Ils avaient vu juste : lesrongeurs mutants, incapables d’éjaculer, sont devenus complétement infertiles. En revanche, l’activité sexuelle des mâles est restée la même. En d’autres termes, ils continuent de s’accoupler normalement, la seule différence étant l'absence d’éjaculation. Les chercheurs ont également montré que le sperme, bien qu’incapable de voyager jusque dans les organes génitaux des femelles, était de bonne qualité et pouvait être utilisé en vue d’une insémination artificielle.
Les hommes sont-ils prêts à prendre la pilule ?
Avec cette étude, les chercheurs ont pu identifier deux récepteurs cellulaires indispensables au transport du sperme et à la fertilité. Ce n’est que la première étape. Reste maintenant à mettre au point des médicaments capables de bloquer l’action de ces deux protéines, de manière temporaire. Les auteurs sont plutôt optimistes. Selon eux, un contraceptif oral pour les hommes devrait être disponible sur le marché d’ici une dizaine d’années. Mais de nombreuses études chez la souris et chez l’Homme sont encore nécessaires pour y parvenir. Il serait par exemple important de vérifier que ce traitement ne modifie pas le plaisir ressenti lors d’un rapport sexuel.Une fois ce contraceptif mis au point, encore faudra-t-il que la société soit prête pour de tels médicaments. « Les sondages nous montrent que les jeunes hommes d’aujourd’hui sont de plus en plus responsables vis-à-vis de la contraception », explique Sabatino Ventura, le directeur de l’étude. « Cetteméthode contraceptiven’est pas hormonale et n’a pas d’impact sur le développement du sperme, ajoute-t-il.Les hommes auront probablement moins de réticence à la prendre. » Mais entre la théorie et la pratique, il y a souvent un fossé. Les mentalités évoluent mais les barrières culturelles sont ancrées et il faudra probablement du temps pour que la contraception masculine entre dans les mœurs.
-
1 pièce(s) jointe(s)
Re : Sante
Aliments riches en fer
Le tofu
Pièce jointe 6163
On obtient le tofu par un processus de « coagulation » de la boisson de soja (soya). Source importante de fer et de protéines végétales, il n’a presque pas de goût, c’est pourquoi il est souvent ajouté aux soupes ou aux salades pour remplacer l’apport en protéines animales.
100 g de tofu = 5 mg de fer
-
Re : Sante
L'exemple du diabète
L'une des plus grandes maladies concernées par la glycation (réaction chimique due à la fixation de l'insuline sur des molécules de glucose) est le diabète de type 2, qui représente 90% des diabètes rencontrés dans le monde d'après l'OMS et qui touche aujourd'hui plus de 300 millions de personnes. Principalement lié à une surcharge pondérale et à la sédentarité, ce type de diabète résulte d'un dérèglement de la glycémie.
Ce sont l'hémoglobine (la protéine présente dans les globules rouges qui transporte l'oxygène à travers le corps) et surtout l'insuline qui sont alors affectées par la glycation. L'insuline est une hormone secrétée par les cellules du pancréas, et dont le rôle principal est de faire baisser le taux de glucose dans le sang.
n cas de régime alimentaire trop riche en sucres, l'organisme se déséquilibre, d'autant plus en cas de faible activité physique et de consommation de tabac ou d'alcool. L'insuline se met à fixer des molécules de glucose et devient anormale: elle n'est alors plus capable de remplir sa mission, ce qui accélère le déséquilibre glycémique général. C'est ce déséquilibre qui est à la cause du diabète.
Or le diabète peut avoir des conséquences très lourdes sur la santé. Il augmente ainsi considérablement les risques de maladies cardiovasculaires, d'infarctus, et d'accident vasculaire cérébral ; il peut aussi affecter les yeux, les reins et les nerfs.
L'OMS prévoit qu'en 2030, le diabète sera la septième cause de décès dans le monde. Face à cette menace, en complément des traitements classiques et en prenant toujours conseil auprès de son médecin, la phytothérapie peut apporter des solutions pour réduire le taux de sucre dans le sang.