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Discussion: Sante

  1. #141
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    Re : Sante

    5 plantes contre l'arthrose et les douleurs rhumatismales



    Vieillissement, chocs, mouvements répétés, stress, fatigue, sédentarité et aussi malbouffe mettent nos articulations à rude épreuve. Les rhumatismes - sous forme d'inflammation ou d'usure des cartilages - touchent plus d'un Français sur trois avec un cortège de douleurs parfois très invalidantes. Dos, nuque, épaules, colonne vertébrale, genoux, hanches, pieds, mains..., toutes les articulations peuvent être affectées et les douleurs obligent parfois à des traitements anti-inflammatoires et antalgiques au long cours. Ces derniers soulagent, mais entraînent des effets secondaires, comme des gastrites, des ulcères, voire des hémorragies digestives. Avant d'y avoir recours, plusieurs plantes reconnues peuvent vous accompagner, soulager les douleurs, voire retarder l'évolution des rhumatismes. Consultez bien sûr votre médecin, car toute douleur qui dure peut aussi révéler une autre pathologie non rhumatismale.
    La griffe du diable ou harpagophyton (Harpagophytum procumbens)


    Ce grand anti-inflammatoire naturel est à ce jour la plante qui a montré le plus d'efficacité dans le traitement des douleurs liées à l'arthrose. Le docteur Claudine Luu, auteur du livre Arthrite, arthrose et douleurs articulaires (éd. Dangles), explique que les Bantous d'Afrique du Sud l'utilisent pour soigner les rhumatismes, l'arthrite et aussi les troubles de la digestion. Découverte assez récemment enEurope, elle est désormais utilisée fréquemment dans les maladies rhumatismales ainsi qu'en cas d'inflammations, de douleurs musculaires, de crises de goutte et de douleurs de dos, pour son effet tant anti-inflammatoire qu'antalgique. On peut la trouver sous forme de teinture mère en pharmacie et également en tisane (son goût n'est cependant pas très agréable). Elle a peu d'effets secondaires, mais on la déconseille en cas d'ulcères de l'estomac ou du duodénum. Prudence aussi en cas de troubles cardio-vasculaires et en cas de grossesse ou d'allaitement.

    Le cassis (Ribes nigrum)


    L'usage traditionnel des feuilles de cassis contre les douleurs articulaires a été validé par quelques études qui ont montré son action anti-inflammatoire, analgésique, mais aussi diurétique (favorise l'élimination de l'eau par les reins). Plus encore que dans les feuilles, c'est dans les bourgeons de cassis que l'on trouve les concentrations plus importantes de principes actifs anti-inflammatoires. Pour profiter des bienfaits du cassis, on peut donc avoir recours à un macérât glycériné de bourgeons frais (en pharmacie) ou également prendre des tisanes de feuilles à raison de 2 à 4 cuillères à café par tasse et de 3 à 4 tasses par jour.
    La reine-des-prés (Filipendula ulmaria)

    Cette célèbre plante à l'origine de l'aspirine est un anti-inflammatoire et un antalgique bien connu qui soulage les douleurs des rhumatismes et de l'arthrite aiguë. Contrairement à l'aspirine, elle n'entraîne pas de risques d'ulcère de l'estomac et régule les flux acides de l'organisme suspectés de jouer un rôle dans les problèmes inflammatoires. On peut consommer la reine-des-prés fraîche dans une salade ou dans de nombreuses préparations culinaires et également en tisane à condition de ne pas la faire bouillir (elle perd alors ses vertus). Les personnes allergiques à l'aspirine doivent l'éviter ainsi que celles sous anticoagulants, car la reine-des-prés pourrait potentialiser les effets.

    Le saule blanc (Salix alba)


    Ce petit arbuste aux feuilles argentées est considéré comme l'une des plus anciennes plantesmédicinales, puisque déjà Hippocrate et Galien vantaient ses vertus. Tout comme la reine-des-prés, l'écorce de saule contient des dérivés d'acide salicylique, anti-inflammatoires et analgésiques. C'est en étudiant les propriétés du saule (puis plus tard de la reine-des-prés) que l'aspirine fut découverte. L'Agence européenne du médicament reconnaît les vertus de l'arbuste comme "cliniquement établies" pour soulager "les douleurs lombaires" et comme "traditionnelles" contre les "douleurs articulaires mineures, la fièvre liée au rhume et les maux de tête". Un traitement maximum de quatre semaines est recommandé, si les symptômes persistent ensuite, il faut consulter. Les décoctions d'écorce de saule se prennent généralement 4 ou 5 fois par jour à raison de 2 ou 3 grammes par tasse en portant à ébullition durant 5 minutes. Les contre-indications sont les mêmes que celles pour l'aspirine ou la reine-des-prés (ulcères, allergies aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, prises d'anticoagulants...). L'écorce de saule est aussi déconseillée aux femmes enceintes, aux enfants et en cas d'asthme, de goutte ou de maladie des reins.

    Le curcuma (Curcuma longa)


    Cette vieille épice est l'ingrédient principal du curry et ses propriétés médicinales sont connues de l'Asie et de l'Inde depuis des siècles. Traditionnellement, le rhizome (tige souterraine) du curcuma est utilisé en cas de problèmes de peau ou pour toute la sphère intestinale (brûlures d'estomac, ballonnements...), mais les différentes études dont il a fait l'objet ces dernières années mettent également en avant des effets anti-inflammatoires prometteurs. Il réduirait notamment les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde ainsi que les douleurs arthritiques ou rhumatismales en général. Le moyen le plus simple pour le consommer est de l'intégrer régulièrement dans la cuisine sous forme fraîche (rhizomes en tranches ou râpés) ou en poudre, voire en tisane. Il est contre-indiqué en cas de calculs biliaires. D'autres plantes sont également connues pour soulager les douleurs rhumatismales et l'arthrose. Ainsi l'encens (oliban), une résine issue d'un arbuste indien, est utilisé depuis des siècles par la médecine ayurvédique pour soulager les douleurs articulaires et une étude clinique a souligné son efficacité dans l'ostéo-arthrite du genou. Les feuilles de bouleau sont aussi reconnues comme traitement d'appoint des rhumatismes par la Commission européenne. Enfin, l'ortie, le bambou ou la prêle des champs sont également souvent cités, entre autres pour leurs propriétés reminéralisantes.

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    Re : Sante

    Les nuits blanches sont mauvaises pour le cerveau

    268cd6befd_party.jpgDes scientifiques suédois viennent de démontrer les méfaits d'une nuit blanche sur le cerveau. C'est un peu trop tard pour le Nouvel An 2014, mais cela.

    On ne compte plus les recherches vantant l’importance du sommeil sur la santé. Des travaux récents ont par exemple montré que le repos accélérait le nettoyage des toxines qui s’accumulent dans lecerveau au cours de la journée. D’autres études ont mis en évidence un lien entre le sommeil et certaines pathologies comme l’obésité et la maladie d’Alzheimer. En cette période de fêtes, une équipe de l’université d'Uppsala en Suède s’est intéressée à l’effet d’une nuit sans sommeil sur l’activité cérébrale. Les conclusions, publiées dans la revue Sleep, montrent à nouveau l’importance du sommeil sur le système nerveux.
    Pour cette étude, les chercheurs ont analysé des échantillons de sang de 15 jeunes hommes en bonne santé. Les prélèvements ont été réalisés au petit matin après une nuit de huit heures ou après une nuit blanche. Leurs résultats sont plutôt inquiétants, et devraient conduire les couche-tard au lit plus rapidement.
    Chez les personnes en manque de sommeil, les scientifiques ont constaté une hausse d'environ 20 % du taux de deux protéines dans le cerveau, l'énolase spécifique des neurones (NSE) et la protéine S-100B. « La concentration sanguine de ces deux molécules augmente habituellement à la suite de lésions cérébrales, indique Christian Benedict, le principal auteur de l'étude. Ces résultats montrent qu’un manque de sommeil favorise les processus de neurodégénérescence, tandis qu'une nuit bien reposante assure le maintien de la santé du cerveau. »




  4. #143
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    Re : Sante

    En bref : des nanoparticules pour réparer les blessures

    Bonne nouvelle pour la chirurgie réparatrice. En utilisant des nanoparticules, une équipe française a réussi la prouesse de recoller deux morceaux d’organes ayant subi une lésion profonde.
    La texture à base de nanoparticules de silice permet une adhésion en quelques secondes de deux morceaux de gélatine ou de foie de veau. En (1), la solution de nanoparticules est déposée sur deux matériaux différents : sur de la gélatine (en haut) ou sur du foie de veau (en bas). En (2), les deux morceaux de gélatine ou de foie sont accolés l’un à l’autre. En (3), la solution de nanoparticules agit comme une colle qui maintient les deux bouts de gélatine ou de foie de veau solidement attachés l'un à l'autre.
    « Dans le domaine de la chirurgie, aucune méthode ne s’avérait jusqu’à présent totalement satisfaisante pour obtenir une adhésion solide entre deux tissus biologiques », explique Ludwik Leibler, directeur de recherche au CNRS. Avec son équipe, il a mis au point une nouvelle technique de cicatrisation innovante. Dévoilée dans la revue Nature, elle utilise les nanoparticules, ces toutes petites molécules qui montrent progressivement leur utilité dans le monde de la médecine.Le principe est simple : répartir une texture composée de nanoparticules entre deux tissus différents, afin d’obtenir une adhésion très résistante. « Les nanoparticules se lient aux molécules du tissu par un phénomène appelé adsorption », explique le chercheur. Les deux extrémités des tissus se rejoignent alors et gagnent en solidité. Pour en établir la preuve, les chercheurs se sont exercés sur de vrais organes et ont recollé deux morceaux de foie de veau préalablement coupés au scalpel !Selon les auteurs, cette méthode pourrait déboucher sur le développement de pansements, de patchs ou d’hydrogels en cas de lésions cutanées profondes. Cette solution miracle pourrait être utile dans d’autres domaines. « Les propriétés adhésives des nanoparticules valent pour d’autres produits comme les gels retrouvés dans la gélatine alimentaire, les lentilles de contact, la partie absorbante des couches ou encore certaines prothèses mammaires », concluent les chercheurs.


    Les pommes, un complément aux statines contre l’excès de cholestérol

    Des chercheurs britanniques révèlent que manger des pommes après 50 ans pourrait sauver plus de 8.000 vies par an dans un pays comme le Royaume-Uni, en contribuant à faire baisser le taux de cholestérol. Mais, précisent les auteurs, ce traitement ne doit en aucun cas se substituer à ceux que les médecins préconisent.
    Les pommes constitueraient un fruit très efficace pour lutter contre l'hypercholestérolémie. Mais s'il est important de manger sainement pour une bonne santé, l'alimentation ne doit pas se substituer aux traitements prescrits

    « Manger une pomme par jour éloigne le médecin. » Nous sommes tous familiarisés avec ce proverbe vieux de plus de 150 ans. Mais résonne-t-il encore dans nos sociétés modernes ? Une étude parue dans le British Medical Journal (BMJ) met en avant les bienfaits sur le taux decholestérol des Golden, Pink Lady et autres Granny Smith ! Mais affirmer qu’une consommation de fruits équivaut à un traitement médicamenteux par statines est un pas… que les auteurs ne franchissent pas.Les statines constituent une famille de médicaments utilisée dans le traitement d’unehypercholestérolémie, en complément d’un régime alimentaire adapté. En utilisant un modèle mathématique, des chercheurs de l’université d’Oxford ont calculé que plus de 17 millions d’habitants du Royaume-Uni âgés de plus de 50 ans (ne prenant pas de traitement anticholestérol) pourraient se voir prescrire des statines pour prévenir le risque de maladies cardiovasculaires. « Cette mesure permettrait de prévenir 9.400 événements mortels par an », expliquent-ils. Les scientifiques s’interrogent toutefois sur les éventuels effets secondaires (hépatiques, musculaires, etc.) d’une telle prescription de masse…
    Les statines, comme le Lipitor, regroupent en réalité une famille de médicaments visant à faire baisser le taux de cholestérol. Ces molécules, prescrites depuis de longues années, font l'objet de débats. © Betsythedevine, Flickr, cc by nc sa 2.0

    Des pommes, oui, mais des statines aussi !

    Utilisant le même modèle mathématique, ils se sont intéressés au vieux proverbe qui prétend que le fruit défendu préserve la santé. Résultat : selon eux, « en proposant une pomme par jour à l’ensemble de la population britannique de plus de 50 ans (soit 22 millions de personnes), ce sont 8.500 décès prématurés (pour raisons cardiovasculaires) qui pourraient être évités ».Est-ce à dire que les pommes sont aussi efficaces que les statines ? Non, bien sûr ! « Ce n’est absolument pas notre message », précise Adam Briggs, principal auteur de ce travail. « En aucun cas les patients sous statines ne doivent stopper leur traitement en faveur d’une consommation de pommes ! En revanche, nous pensons qu’ils peuvent tirer avantage à faire cohabiter les traitements médicamenteux et les méthodes de prévention simples comme la consommation quotidienne de pommes. » Cela démontre surtout, si besoin était, tout l’intérêt d’une alimentation saine, notamment riche en fruits.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

  5. #144
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    Re : Sante

    Parkinson:de la dopamine recreée grace à la therapie génique.

    SANTE - La motricité et la qualité de vie des malades pourraient être améliorées...

    De nouvelles avancées se profilent dans le traitement de la maladie de Parkinson grâce à une thérapie génique expérimentale qui a permis d'améliorer la motricité et la qualité de vie d'une quinzaine de patients atteints d'une forme évoluée de la maladie. «Les symptômes moteurs de la maladie ont été améliorés jusqu'à 12 mois après l'administration du traitement chez tous les patients, voire jusqu'à 4 ans chez les premiers à avoir été opérés» a dit le Pr Stéphane Palfi, le neurochirurgien français qui a piloté un essai clinique dont les résultats sont publiés vendredi dans la revue médicale britannique The Lancet.
    Des progrès pendant quatre ans de traitement

    La thérapie génique ProSavin a consisté à injecter dans le cerveau des 15 patients un virus de cheval sans danger pour l'homme, appartenant à la famille des lentivirus, vidé de son contenu et «rempli» avec les trois gènes (AADC, TH, CH1) essentiels pour la fabrication de la dopamine, une substance qui fait défaut chez les personnes atteintes de Parkinson. Avec un recul de quatre ans, les chercheurs estiment avoir pu démontrer «l'innocuité» à long terme de cette méthode innovante pour introduire des gènes dans le cerveau des patients.
    Grâce à la thérapie génique, les quinze patients opérés se sont remis à fabriquer et à secréter des petites doses de dopamine en continu. Trois niveaux de doses ont été testés, la plus forte s'étant avérée la plus efficace, selon le Pr Palfi qui estime que ses travaux «ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques dans les maladies du cerveau». Il a toutefois reconnu qu'au-delà de 4 ans, les progrès moteurs s'atténuaient en raison de l'évolution de la maladie.
    De nouveaux essais cliniques à venir

    La thérapie génique ProSavin devrait faire l'objet de nouveaux essais cliniques à partir de la fin de l'année, a indiqué le Pr Palfi, précisant que son équipe était en train d'améliorer les performances du vecteur pour qu'il puisse produire plus de dopamine. Dans un commentaire joint à l'article du Lancet, Jon Stoessl de l'Université de British Columbia à Vancouver souligne le côté novateur de l'approche franco-britannique. Mais il regrette également qu'elle ne s'adresse qu'aux symptômes moteurs et pas à d'autres troubles (hallucinations, changements de caractère, troubles cognitifs), non liés à la production de dopamine mais qui peuvent devenir de plus en plus pénibles au fur et à mesure que la maladie progresse.
    La maladie de Parkinson est l'affection neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer. Elle est provoquée par la dégénérescence des neurones qui produisent la dopamine, un neurotransmetteur intervenant dans le contrôle de la motricité et se traduit par des symptômes qui s'aggravent progressivement tels que des tremblements, une rigidité des membres et une diminution des mouvements du corps. Elle touche quelque 5 millions de personnes dans le monde et 120.000 en France.
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  6. #145
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    Re : Sante

    Bonjour,

    Il faut rester prudent dans ce genre d'études (statine); en effet, l'utilisation est aussi très contestée par certains Controverse sur les statines : 1150 décès potentiels - Pourquoi Docteur ?
    Quant à 1 pomme, oui ... mais trop de fruits => risque de diabète, obésité !
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  7. #146
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    Re : Sante

    les fibres protegent du diabète et de l'obésité


    Il est bien connu des chercheurs qu'une alimentation riche en fibres protège l'organisme de l'obésité et du diabète. Néanmoins, les mécanismes à l'œuvre leur échappaient depuis une vingtaine d'années. Une équipe franco-suédoise comprenant des chercheurs du
    CNRS, de l'Inserm et de l'UniversitéClaude Bernard Lyon 1 (Unité Inserm 855 "Nutrition et cerveau") vient d'élucider ce mécanisme dans lequel sont impliquées la flore intestinale et la capacité de l'intestin à produire du glucose entre les repas. Ces résultats, publiés dans la revue Cellle 9 janvier 2014, précisent en outre le rôle de l'intestin et de ses microorganismes associés dans le maintien de la glycémie. Ils permettront aussi de proposer de nouvelles recommandations nutritionnelles afin de se prémunir du diabète et de l'obésité.


    L'enzyme responsable de la réaction finale de la production de glucose est mise en évidence dans l'intestin par immunofluorescence (rouge) en microscopie confocale.
    © Inserm / MITHIEUX G. & BESNARD P


    La plupart des fruits sucrés et de nombreux légumes tels que les salsifis, les choux ou les fèves, sont riches en fibres dites fermentescibles. Celles-ci ne sont pas directement digestibles par l'intestin, mais elles sont fermentées par les bactéries intestinales en acides gras à courte chaîne comme le propionate et le butyrate qui, eux, sont assimilables par notre organisme. L'effet protecteur de ces fibres est bien connu des chercheurs: des animaux recevant une alimentation riche en fibres grossissent moins et sont moins enclins à développer un diabète que des animaux qui n'en consomment pas. Néanmoins, le mécanisme à l'origine de cet effet restait mystérieux.

    L'équipe menée par Gilles Mithieux, chercheur CNRS à l'unité "Nutrition et cerveau" (Inserm / Université Claude Bernard Lyon 1), s'est demandé si ce mécanisme était en rapport avec la capacité de l'intestin à produire du glucose. L'intestin est en effet capable de synthétiser cesucre et de le libérer dans le sang entre les repas et au cours de la nuit. Or, ce glucose possède des vertus particulières: il est détecté par le système nerveux présent dans les parois de la veine porte (celle qui collecte le sang provenant de l'intestin), qui à son tour envoie un signal nerveux au cerveau. En réponse, le cerveau déclenche un faisceau d'effets protecteurs face au diabète et à l'obésité: la sensation de faim diminue, la dépense énergétique de repos augmente, et enfin, le foie produit moins de glucose.

    Afin d'établir le lien entre fibres fermentescibles et production de glucose par l'intestin, les chercheurs ont soumis des rats et des souris à des régimes enrichis en fibres fermentescibles, ou en propionate ou en butyrate. Ils ont alors observé une forte induction de l'expression des gènes et des enzymes de la synthèse du glucose dans l'intestin. Ils ont montré que l'intestin de ces animaux augmentait sa production de glucose en utilisant le propionate comme précurseur. Alimentées avec un régime riche en graisse et en sucres, mais supplémenté en fibres, les souris ont moins grossi que les animaux témoins. Elles ont aussi été protégées du développement du diabète grâce à une sensibilité très augmentée à l'insuline.

    Les chercheurs ont répété l'expérience avec des souris dont on a supprimé, par manipulationgénétique, la capacité de leur intestin à produire du glucose. Aucun effet protecteur n'a été alors observé: ces souris ont grossi et sont devenues diabétiques comme les souris alimentées sans apports en fibre. C'est donc bien la production de glucose par l'intestin à partir du propionate et du butyrate qui est à l'origine des effets positifs sur l'organisme des fibres fermentescibles.

    Outre ce mécanisme inédit, ces travaux mettent en lumière le rôle de la flore intestinale qui, en fermentant les fibres alimentaires, offre à l'intestin les précurseurs pour produire du glucose. Ils établissent par ailleurs l'importance de l'intestin dans la régulation du glucose dans l'organisme. Enfin, ils devraient permettre de proposer de nouvelles recommandations nutritionnelles ou encore, de mettre en évidence de nouvelles cibles thérapeutiques pour prévenir ou soigner le diabète et l'obésité.
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    Re : Sante

    La pneumonie
    1.Qu’est-ce que c’est ?
    pneumonie_pm-1.jpg
    La pneumonie est une infection des poumons causée le plus souvent par un virus ou unebactérie.
    L’infection touche plus précisément les alvéoles pulmonaires, ces minuscules sacs en forme de ballons situés à l’extrémité des bronchioles (voir le schéma). Elle touche généralement un seul des 5 lobes du poumon (3 lobes dans le poumon droit et 2 dans le gauche), d’où le terme pneumonie lobaire. Lorsque la pneumonie atteint aussi les bronches, on l’appelle bronchopneumonie.
    La pneumonie désigne en fait des infections très diverses qui peuvent être sans gravité ou mettre la vie en danger. Ainsi, si une pneumonie apparaît en complication d’une maladie grave ou chez une personne âgée, elle peut être mortelle. Dans de très rares cas, une pneumonie peut aussi être mortelle chez une personne en bonne santé.
    La maladie se manifeste généralement par une toux souvent accompagnée d’expectorations, d’essoufflement, de fièvre et des frissons. La pneumonie s’attrape le plus souvent comme une grippe ou un rhume, en inhalant des particules contaminées. Dans certains cas, elle survient après une autre infection respiratoire, comme une grippe ou une bronchite, qui « dégénère » et s’installe dans les alvéoles des poumons. Certains des symptômes peuvent durer plusieurs semaines. Elle est habituellement peu contagieuse.
    Le terme pneumopathie est parfois utilisé comme synonyme de pneumonie. En fait, dans l’usage médical, la pneumonie désigne une infection des poumons causée par un microbe (virus, bactérie), tandis que la pneumopathie est un terme plus large signifiant « maladie des poumons ». Il existe, par exemple, des formes de pneumopathies causées non pas par des microbes, mais par l’inhalation de produits irritants, de poussières ou l’usage prolongé de tabac. Leurs symptômes ressemblent à ceux de la pneumonie.
    Causes

    Presque toutes les pneumonies sont causées par un virus ou une bactérie. Lorsque le microbe attaque les poumons, le corps réagit en déclenchant une réaction d’inflammation. Les alvéoles se remplissent de pus et de liquide inflammatoire, ce qui entraîne des difficultés respiratoires.
    Le médecin doit faire une distinction entre deux modes de contraction de la pneumonie : la contraction en milieu hospitalier (pneumonies nosocomiales) et la contraction en dehors de l’hôpital (pneumonies communautaires ou « acquises dans la communauté »). Les pneumonies nosocomiales sont généralement plus dangereuses, car elles surviennent chez des personnes affaiblies par une autre maladie. À l’hôpital, la pneumonie est souvent transmise par les appareils de ventilation mécanique (intubation) dans les unités de soins intensifs.
    Le type exact de bactérie ou de virus responsable de la pneumonie chez un patient donné n’est connu que dans la moitié des cas17, en partie parce que les techniques de laboratoire ne sont pas assez performantes. À titre d’information, voici ceux qui sont les plus fréquemment trouvés chez les personnes atteintes de pneumonie.
    Bactéries. Des infections bactériennes causent le plus souvent une pneumonie typique (voir la section Symptômes). La plupart du temps, les bactéries Haemophilus influenzae, Staphylococcus aureus ou Streptococcus pneumoniae (causant la pneumonie à pneumocoque), en sont responsables.

    La pneumonie atypique se manifeste par des symptômes qui peuvent être moins prononcés que la pneumonie typique. Par exemple, certaines personnes atteintes de pneumonie n’ont ni fièvre, ni douleurs thoraciques. La pneumonie fait alors penser à une infection respiratoire, comme unebronchite, une sinusite ou une grippe (influenza). Parmi les bactéries qui causent la pneumonie atypique, on retrouve Mycoplasma pneumoniae (causant la pneumonie à mycoplasme), Chlamydia pneumoniae et Legionella pneumophila (responsable de la maladie du légionnaire).
    Virus. Les plus fréquents sont les virus influenza et parainfluenza, le virus respiratoire syncytial, les virus du rhume (rhinovirus), les virus de type herpès ou encore le virus du SRAS. Le virus de l’influenza, c’est-à-dire celui de la grippe, atteint parfois les alvéoles pulmonaires et cause ainsi unepneumonie virale. Par la suite, l’appareil respiratoire fragilisé par l’infection virale peut ouvrir la porte à une surinfection bactérienne potentiellement plus grave.
    Au début de l’année 2003, une épidémie de SRAS ou syndrome respiratoire aigu sévère a fait des victimes dans plusieurs pays. La Chine, Singapour et le Canada (surtout la ville de Toronto) ont été les plus touchés. Au total, plus de 8 000 personnes ont alors été infectées par le SRAS. Parmi celles-ci, 800 en sont décédées, dont 43 au Canada2. L’épidémie a pu être maîtrisée en l’espace de 4 mois grâce à des mesures visant à prévenir sa transmission (port de masques, mises en quarantaine, etc.). Le SRAS est causé par un coronavirus très contagieux.

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    Re : Sante

    Des placebos contre la migraine

    Des chercheurs de la Harvard Medical School se sont aperçus que de fausses pilules contre la migraine pouvaient être tout aussi efficaces que des vraies.



    Atlantico : Des chercheurs de la Harvard Medical School se sont aperçus que de fausses pilules contre la migraine pouvaient être tout aussi efficaces que des vraies (voir ici). Comment expliquer que le simple fait de croire que l'on vient d'ingurgiter un médicament puisse faire disparaître ce mal ?


    Michel Dib : L'effet du placebo est connu en médecine, et notamment dans la migraine, en fait cet effet représente la capacité naturelle de l'organisme à guérir et s'améliorer en utilisant ses moyens naturels de défense.
    Le placebo est le terme courant, parfois négatif, pour expliquer une capacité forte et positive. Les conditions de l'expérimentation et l'espoir du patient, explique l'activation de cette force naturelle.
    Les placebos ont-ils un effet uniquement sur les migraines légères (si tant est qu'il existe des migraines légères) ? Celles qui sont plus graves peuvent-elles également être soulagées de cette manière ?


    Oui bien sur, on sait que le placebo améliore 30% des crises de migraine, quelque soit leur sévérité.
    Si un placebo fonctionne, faut-il en déduire qu'à force de volonté il est possible de lutter contre le mal de tête ? Pourquoi ?


    Le problème est un peu plus compliqué que ça, la volonté seule ne suffit pas, dans les études avec placebo, les conditions de l'expérimentation, l'attention accordé au patient, le fait d'avaler un médicament ne sachant pas s'il est placebo ou non, tout cela va contribuer à l'amélioration. La volonté est dirigée par le conscient, mais le placébo mobilise l'inconscient ! Comme elle le fait l'hypnose, d’où l'effet positif également de l'hypnose médicale dans la migraine.

    Quelles sont les techniques élémentaires pour lutter contre la migraine ?


    Éviter les causes déclenchantes : alcool, manque ou excès de sommeil, stress, émotion, odeurs, tabac…
    Cette étude présente-t-elle un intérêt pour le traitement médical de la migraine, ou bien se contente-t-elle seulement de mettre en évidence que nous sommes particulièrement influençables ?


    Pas d'intérêt en pratique, car cette question est connue depuis longtemps ! Et car l'efficacité de 30% du placebo reste anecdotique devant par exemple le paracetamol, le médicament le plus connu en automédication et le plus faible des traitements de la migraine, qui est efficace dans 50% des cas !!

  10. #149
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    Re : Sante

    Guérison de l'hépatite C:de nouveaux traitements bientot disponibles

    Toutes les personnes souffrant d'hépatite C peuvent maintenant souffler, car deux nouveaux traitements seront bientôt disponibles en France. Lors du 7eme congrès sur l'hépatite effectué à Paris, les experts dans le domaine de la santé ont insisté sur le fait d'effectuer un
    dépistage systématique de l'hépatite Bet C. C'est un état d'urgence déclarent-ils, car l'infection est à la fois lente et silencieuse. De plus, le diagnostic n'est confirmé que lors d'un examen fortuit.

    Notez que le dépistage systématique de l'hépatite Ca déjà commencé au Canada et aux États-Unis depuis l'année 2012. Les personnes ciblées sont celles qui sont nées entre 1945 et 1965, car ces dernières sont les plus sensibles à la maladie. Notez que plus de 300000 personnes sont atteintes d'hépatite C en France et plus de 90000 malades ne sont pas encore diagnostiqués.

    Les 2 nouvelles molécules qui entreront sur le marché français en 2014 permettraient uneguérison à 90% des patients de génotypes 1 à 4. Les experts estiment que ces traitements pourraient définitivement éradiquer le virus de l'hépatite C. Le seul problème réside pourtant dans le coût astronomique des médicaments. Le coût du traitement complet, est supérieur à 50000 euros.
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    Re : Sante

    Le secret des vertus du thé vert enfin élucidé
    On ne compte plus les avantages associés à la consommation de thé vert. Dans une nouvelle étude, des chercheurs dévoilent les secrets de cette boisson. Cette découverte pourrait conduire à la mise au point de nouvelles thérapies médicamenteuses.
    bce984909b_the-vert.jpg
    Contrairement au thé noir, le thé vert est très peu oxydé au cours de sa fabrication. Cela lui permet de mieux conserver ses propriétés et d’être meilleur pour la santé. Sur cette image, on peut observer une tasse de matcha, qui n'est pas une infusion mais une émulsion préparée à partir d'une poudre très fine de thé vert moulu .

    Certains gestes simples de la vie peuvent sérieusement améliorer la santé. Boire régulièrement du thé, et particulièrement du thé vert, serait particulièrement bénéfique. Au cours des années, les études ont progressivement démontré les bienfaits de cette boisson, utilisée depuis des milliers d’années en Chine et au Japon pour ses vertus sur la santé. On sait par exemple qu'elle réduit le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et de certains cancers, améliore la mémoire et aurait même un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer et le virus du Sida. Des chercheurs de l’University Medical Center Schleswig-Holstein (Allemagne) se sont intéressés de près à ce phénomène. Leur analyse, publiée dans la revue Plos One, montre comment une molécule du thé améliore le métabolisme cellulaire et diminue les risques de développer diverses pathologies chez la souris.
    La plupart des effets bienfaisants du thé sont dus à des composés phénoliques appelés catéchineset en particulier à l’épigallocatéchine-3-gallate (ECGC). En étudiant le rôle de cette molécule chez la souris, les scientifiques ont montré qu’elle inhibait la synthèse de la 11β-HSD-1, une enzymeimpliquée dans la production d’une hormone stéroïde appelée cortisol. Cette dernière joue un rôle déterminant dans la régulation de nombreux processus physiologiques comme la tension artérielle, la fonction cardiovasculaire, le métabolisme des glucides et l’immunité. Une sécrétionprolongée de cortisol peut donc entraîner différents troubles comme l’hypertension, la diminution des défenses immunitaires, le diabète de type 2 et l’obésité.
    Ces résultats permettent d’éclaircir le mystère des bienfaits du thé vert. Ils montrent comment l'ECGG présente dans cette boisson peut limiter la synthèse de cortisol et influencer le bien-être de l’organisme. Dans le futur, les auteurs souhaiteraient copier la nature et développer des molécules inhibitrices de la 11β-HSD-1. Selon eux, cela pourrait ouvrir la voie vers des traitements contre différentes maladies. De nombreuses études sont cependant nécessaires pour y parvenir.


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