Le Conseil de sécurité de l’ONU reporteLe Monde.fr avec AFP | 22.12.2016 à 15h42
le vote sur les colonies israéliennes
Mis à jour le 22.12.2016 à 17h01
Le vote n’aura finalement pas lieu. Le Conseil de sécurité de l’Organisation
Proposé par l’Egypte, le texte affirme que les colonies
« mettent gravement en péril la viabilité de la solution à
deux Etats », qui ferait coexister Israël et un Etat palestinien.
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des nations unies (ONU) devait se pencher, jeudi 22 décembre, sur un projet
de résolution réclamant qu’Israël cesse ses activités de colonisation dans les territoires palestiniens et à Jérusalem-Est. Mais, à la demande de l’Egypte,
qui est à l’origine du texte, le vote a été reporté à une date inconnue, selon
des diplomates cités par l’Agence France-Presse.Le Caire souhaite en effet
plus de temps pour mener des consultations sur le sujet. Le président élu,
Donald Trump, a en effet appelé jeudi les Etats-Unis à mettre leur veto à
ce texte. Une résolution similaire s’était déjà heurtée au veto des Etats-Unis
en 2011. Donald Trump et l’extrême droite israélienne. Comme les
États-Unis le disent depuis longtemps, la paix entre Israéliens et Palestiniens
ne peut venir que de négociations directes entre les parties, et non à travers
des conditions imposées par les Nations unies »,a fait valoir le futur président états-unien dans un communiqué. Nétanyahou en appelle aux États-Unis .
Le texte affirme notamment que les colonies « mettent gravement en péril la
viabilité de la solution à deux Etats », qui ferait coexister Israël et un Etat palestinien. Les Nations unies considèrent cette colonisation comme illégale
au regard du droit international et ont appelé à plusieurs reprises Israël à y
mettre fin.Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a également demandé aux Etats-Unis de bloquer une nouvelle fois le projet de résolution
en usant de leur droit de veto. L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, Danny Danon, a qualifié le projet de résolution de « sommet de l’hypocrisie »
et a écrit dans un communiqué que son adoption « ne ferait que récompenser la politique palestinienne d’incitation [à la haine] et de terrorisme »