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Discussion: En Asie

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    En Asie

    La Corée du Nord tire deux missiles vers le Japon



    Photo non datée d'un tir de missile de la Corée du Nord, diffusée par Pyongyang le 10 juillet. | AFP/KNS

    La Corée du Nord a tiré deux missiles de courte portée au dessus de la mer du
    Japon, dans la nuit du samedi au dimanche 13 juillet. Les missiles ont été tirés près de Kaesong, dans le sud-ouest de la Corée du Nord.

    Ils ont volé pendant environ 500 km avant de s'abîmer en mer entre la péninsule coréenne et le Japon, a précisé le ministère japonais de la défense, qui a émis des protestations officielles contre Pyongyang.


    CINQ TIRS EN DEUX SEMAINES
    « Il s'agit d'une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré un porte-parole du gouvernement japonais, qui a décidé il y a peu de lever certaines sanctions contre la Corée du Nord.
    Ces tirs interviennent toutefois au lendemain d'une protestation de Pyongyang contre un prochain exercice naval conjoint entre le Sud et les Etats-Unis, prévu entre le 16 et le 21 juillet.
    Mercredi, deux autres missiles nord-coréens avaient été tirés. Au total, cinq lancements ont eu lieu en moins de deux semaines, notamment lors d'une visite du président chinois Xi Jinping en Corée du Sud.






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    Re : En Asie

    Le typhon Rammasun tue au moins 10 personnes aux Philippines



    Image satellite du typhon Rammasun arrivant sur les Philippines, le 15 juillet. | AFP/HANDOUT


    Le typhon Rammasun a tué au moins dix personnes et entraîné l'évacuation de 150 000 habitants des
    Philippines, selon le dernier bilan communiqué mercredi 16 juillet par les services de secours. Après avoir balayé l'est de l'archipel, qui n'avait pas connu d'intempéries aussi violentes cette année, le centre de la dépression est passé au sud de la capitale Manille.


    Les bidonvilles des abords de la capitale avaient été évacués en prévision de la montée des eaux dans la baie. Dans la ville elle-même, les dégâts sont limités, selon Richard Gordon, président de la Croix-Rouge philippine. « On ne nous a pas signalé d'inondations dans le métro de Manille parce que le typhon n'apporte pas de pluie, mais les vents ont été violents », a-t-il déclaré.


    Etat d'alerte
    Une partie du pays porte encore les stigmates du typhon Haiyan, qui a fait 6 100 morts, des centaines de disparus et des millions sans abri dans le centre de l'archipel le 8 novembre 2013. Le nouveau typhon, Rammasun, avait frappé le territoire philippin mardi au niveau de l'île de Rapu-Rapu, située dans la province d'Albay, à l'est de Manille, avec des vents atteignant 130 km/h et des pointes à 160 km/h.
    Le Tropical Storm Risk, consortium britannique d'experts en assurances et en prévisions spécialisé dans les tempêtes tropicales, a placé le typhon Rammasun en catégorie 2 sur une échelle qui en compte cinq. Haiyan était classé dans la cinquième catégorie.
    Le président philippin, Benigno Aquino avait toutefois placé les forces armées en état d'alerte maximale, alors qu'une quarantaine de provinces et villes de l'île de Luzon ont fermé écoles et universités et qu'une trentaine de vols ont été supprimés. Le gouverneur de la province d'Albay, Joey Salceda, qui a ordonné l'évacuation des zones côtières et proches du niveau de la mer, s'attend à d'importantes pertes au niveau économiques.







    Une tempête de grêle s'abat sur une plage de Sibérie




    Une vidéo amateur montre le changement brutal de météo en Russie, piégeant de nombreux baigneurs.

    Imaginez un samedi d'été à la plage. Le soleil brille, les températures font grimper le mercure très haut (37°C), encourageant les Russes à aller se baigner, même à
    Novossibirsk, la plus grande ville de Sibérie.
    Et soudain, le ciel change du tout au tout, déversant sur les malheureux baigneurs quantité de grêlons.
    C'est l'incroyable histoire
    rapporté par le Siberian Times.
    La vidéo amateur montre ce changement brutal, autant pour le ciel que pour les baigneurs, passant du rire à l'inquiétude.
    Ceux qui avaient anticipé ce revirement ont vu les autres subir la grêle, massés ici sous un parasol, là sous un journal.

    La scène dure trois minutes. Trois longues minutes qui n'occasionneront visiblement pas de blessés sérieux. Du moins pas sur cette plage, car deux fillettes ont succombé à cette tempête éclair non loin de Novossibirsk.

    Dernière modification par edenmartine ; 17/07/2014 à 08h02.


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    Re : En Asie

    «Les tensions en mer de Chine révèlent la fragilité du pouvoir chinois»

    Selon Valérie Niquet, spécialiste des questions stratégiques en Asie, Pékin, fragilisé à l’intérieur, utilise le nationalisme et montre une volonté hégémonique en mer de Chine pour retrouver une légitimité. Une stratégie qui n’est pas sans risque.

    "La Croix" : Les revendications territoriales chinoises en mer de Chine sont-elles légitimes ?
    Valérie Niquet : Le problème de l’expansionnisme chinois est posé par les voisins de Pékin (Vietnam, Philippines, Japon…) en mer de Chine du sud ou occidentale mais aussi par la communauté internationale dans la mesure où la Chine appuie ses revendications uniquement sur une interprétation historique. Son argument ? Depuis l’époque de la Chine des Hans, plus de deux siècles avant Jésus-Christ, des marins chinois ont reconnu cette zone, ce qui fonde Pékin à revendiquer l’ensemble de la mer de Chine. À ce titre la Grèce pourrait revendiquer l’ensemble de la Méditerranée…

    Deuxième problème, ces revendications territoriales assez récentes ne sont pas définies de manière précise par la Chine comme le demandent les Philippines ou le Vietnam. Aujourd’hui Pékin s’appuie sur une ligne en neuf points qui a été tracée grossièrement et rapidement par le gouvernement chinois en 1948 pour revendiquer l’ensemble de la mer de Chine du Sud. Mais on ne sait pas si elle revendique les îlots avec les zones économiques et territoriales qui les entourent ou si elle souhaite l’ensemble de la mer de Chine sans s’appuyer sur des territoires spécifiques.

    Les actions chinoises – présence de bateaux garde-côtes, implantation de plates-formes pétrolières… – peuvent-elles provoquer une guerre localisée ou plus large, impliquant le Japon et les États-Unis ?
    V.N. Depuis la fin des années 2000 et la crise économique, Pékin a changé de stratégie en mer de Chine et a décidé de tester la capacité de réaction et la volonté de réponse de ses voisins et des États-Unis. Son objectif est de créer un contexte d’analyse des rapports de force dans la région et non pas une communauté internationale harmonieusement organisée.
    Face à cette stratégie de test, les démocraties comme le Japon ou les États-Unis qui ne souhaitent pas que la Chine aille trop loin, ne sont pas non plus prêts à se lancer dans un conflit ouvert avec Pékin. Mais le risque qu’un incident dégénère n’est pas absent : depuis le début de l’année, en mer de Chine orientale, le Japon a fait décoller plus de 400 avions en raison d’incidents avec la Chine.

    En mer de Chine méridionale, la situation est différente et peut dégénérer plus rapidement. Pékin y est face à des pays moins démocratiques, comme le Vietnam. Lorsque la Chine a installé une plate-forme de forage pétrolier dans les eaux que le Vietnam revendique rappelons-nous des manifestations très violentes contre les biens chinois ou taïwanais sur le territoire vietnamien au mois de mai dernier.
    La Chine aujourd’hui a l’air de considérer qu’elle est en position de force et qu’elle peut avancer ses pions. On peut toujours craindre que ce soit une erreur de calcul et qu’elle finisse par se heurter à une réaction vive de la part du Vietnam, du Japon ou des États-Unis.

    Quelle est la ligne rouge que les Chinois ne doivent pas dépasser ?
    V.N. : En mer de Chine du sud, c’est difficile à définir. Les Chinois sont présents depuis longtemps dans l’archipel des Paracel. Et les États-Unis tout en renforçant leur présence militaire dans la région avec les Philippines, la Malaisie et le Vietnam ne sont pas prêts à l’affrontement avec Pékin pour défendre deux ou trois îlots revendiqués par Manille ou Hanoï. Une des lignes rouges évoquées par les Américains en mer de Chine du sud serait la mise en place par Pékin d’une zone d’observation renforcée comme en mer de Chine orientale.

    En revanche, en mer de Chine orientale, Pékin franchirait une ligne rouge en décidant de s’emparer par la force des îlots Senkaku/Diaoyu, administrés par le Japon. Cela entraînerait une réaction des États-Unis. Le secrétaire d’état à la défense américain ayant encore déclaré récemment que l’archipel était couvert par l’accord de défense qui lie Washington et Tokyo.

    Ces tensions pourraient-elles s’apaiser un jour ?
    V.N. : Les choses ne changeront qu’avec l’évolution du pouvoir chinois. Ce régime ouvert sur le plan économique reste en effet très contrôlé en termes politiques. Et il construit aujourd’hui sa légitimité sur le nationalisme, sur ce que les Chinois appellent la réalisation du rêve chinois de renaissance de la nation. Ces ambitions de grandeur au service de la légitimité du parti communiste expliquent pourquoi la Chine est si agressive avec son environnement proche dans lequel elle tente de s’imposer comme une puissance incontestée et leader en Asie.

    Les questions territoriales, énergétiques ou de ressources halieutiques ne sont que des prétextes. Nous sommes face à une puissance fragilisée à l’intérieur et qui s’appuie sur le nationalisme et des ambitions d’expansion pour trouver une nouvelle légitimité.




    Dernière modification par edenmartine ; 17/07/2014 à 08h10.


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    Re : En Asie

    Le bilan du typhon Rammasun ne cesse de s'alourdir aux Philippines



    "La plupart des personnes sont mortes à cause de la chute d'arbres ou de débris, et la plupart des disparus avaient pris la mer malgré l'annonce de l'arrivée de la tempête", a indiqué Mina Marasigan, porte-parole de l'agence gouvernementale de gestion des catastrophes. | REUTERS/ROMEO RANOCO


    Le bilan meurtrier du premier typhon de la saison à
    frapper les Philippines a atteint la centaine de victimes, ont indiqué dimanche les autorités. Le dernier bilan de l'ouragan Rammasun (« dieu du tonnerre » en thaïlandais), qui a frappé les côtes orientales de l'archipel dans la nuit du 15 au 16 juillet, faisait état de 94 morts et six disparus.



    «La plupart des personnes sont mortes à cause de la chute d'arbres ou de débris, et la plupart des disparus avaient pris la mer» malgré l'annonce de l'arrivée de la tempête », a indiqué Mina Marasigan, porte-parole de l'agence gouvernementale de gestion des catastrophes. Rammasun a continué sa route vers la Chine du Sud où il a fait une quinzaine de morts, mais une autre tempête, Matmo, accompagnée de vents dépassant les 150 km/h, balaye les zones déjà frappées par le typhon, a-t-elle ajouté.


    Selon Manila Electric Co., le plus gros distributeur d'électricité du pays, plus de 400 000 foyers enregistraient toujours en fin de semaine des coupures d'électricité dans la région de Manille, qui a été balayée par la queue du typhon. Avant l'arrivée de Rammasun, les autorités avaient procédé à des évacuations massives – près de 400 000 personnes réfugiées dans des centres d'accueil – pour réduire autant que possible le nombre de victimes.


    Les Philippines sont frappées chaque année par une vingtaine de violentes tempêtes, dont beaucoup sont meurtrières. L'archipel des Philippines est la première masse terrestre que rencontrent les typhons nés au-dessus des eaux chaudes du Pacifique.
    En novembre 2013, le typhon Haiyan avait causé la mort de 7 300 personnes, dans l'est du pays.



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    Re : En Asie

    Taïwan : au moins 45 morts dans un accident d'avion



    Au moins 45 personnes sont mortes dans un accident d'avion de la compagnie TransAsia Airways, mercredi 23 juillet à Taïwan, alors que l'avion tentait un atterrissage d'urgence à l'aéroport régional de Magong, sur l'île isolée de Penghu. Si les circonstances de l'accident restent encore inexpliquées, elles pourraient être en lien avec le typhon qui frappe actuellement les côtes de l'île.


    L'appareil transportait 58 personnes à son bord, dont 4 membres d'équipage, et se serait écrasé sur des habitations. Selon le South China Morning Post, neuf personnes, blessées, auraient réchappé du crash de cet ATR-72.


    « C'est le chaos sur place », a déclaré à l'agence Reuters Jean Shen, directrice de l'aviation civile taiwanaise.



    Le vol GE 222 avait décollé à 17 heures (heure locale) de Kaohsiung, et devait atterrir à Magong trente-cinq minutes plus tard. La compagnie TransAsia, basée à Taïwan, possède une flotte de 23 appareils, majoritairement des Airbus. Elle assure essentiellement des liaisons intérieures et quelques vols vers le Japon, la Thaïlande et le Cambodge entre autres destinations asiatiques.



    Mercredi matin, le typhon Matmo a atteint Taïwan, faisant un mort et quelques dégâts. Le typhon, classé en catégorie 2 sur une échelle de 1 à 5, peut souffler à 155 km/h, ont annoncé les services météorologiques. Il devrait se diriger vers le nord dans la journée, en direction de la Chine.



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    Re : En Asie

    100 millions de Philippins depuis dimanche



    Le cent millionième Philippin est né. Photo : Romeo Ranoco / Reuters




    Des responsables philippins ont souligné dimanche la naissance du cent millionième habitant du pays, partagés entre les espoirs et les craintes quant à la façon dont ce pays pauvre du Sud-est asiatique peut assurer une vie décente à la population croissante.

    Pour le directeur exécutif de la Commission sur la population, Juan Antonio Perez III, le pays a le défi de fournir le nécessaire aux 100 millions d'habitants.
    Même son de cloche du côté du Fonds des Nations unies pour la population. Selon lui, le franchissement de ce cap offre à la fois des défis et des opportunités pour les Philippines,12e pays le plus peuplé du globe et dont la population affiche l'une des plus croissance les plus rapides du continent.

    Pour le représentant de cet organisme aux Philippines, Klaus Beck, il est important de souligner que la population n'est pas qu'une question de nombre, « mais de droits de l'homme et d'opportunités ».
    Alors que 54 % de sa population est âgée de moins de 25 ans, les Philippines doivent offrir des services d'éducation, des possibilités d'emplois et de la formation, soutient M. Beck.

    Près de la moitié des habitants du pays vivent dans des villes, alors que de plus en plus de Philippins immigrent des zones rurales pour trouver des opportunités plus alléchantes ailleurs, alimentant des problèmes comme le trafic de femmes et de jeunes filles, poursuit-il.

    La contraception réglementée
    Dans les régions les plus pauvres, les femmes accouchent de plus d'enfants qu'elles n'en veulent en raison d'un manque d'accès aux informations et services sur la santé reproductrice.
    En 2012, le président Benigno Aquino III a signé un projet de loi ordonnant aux centres de santé du gouvernement d'offrir un accès gratuit pour presque tous les moyens de contraception et ce, à toute la population, particulièrement aux pauvres.
    Sa mise en application a cependant été retardée dans la foulée d'une forte opposition de la part de la puissante Église catholique.

    En avril, la Cour suprême du pays a déclaré que la loi était constitutionnelle et a donné son accord pour que le gouvernement la fasse respecter.









    Treize morts après le passage d'un typhon en Chine



    Le typhon Matmo, qui a atteint la Chine mercredi 23 juillet, a causé la mort de 13 personnes. | REUTERS/CHINA STRINGER NETWORK


    Plusieurs millions de personnes affectées et treize morts, c'est le bilan du passage en
    Chine du typhon Matmo, dévoilé dimanche 27 juillet par le ministre des affaires civiles. Neuf morts ont été rapportées dans la province orientale du Jiangxi tandis que les quatre autres ont été signalés dans la province méridionale du Guangdong, ont précisé les autorités dans un communiqué.



    Plus de 2,54 millions d'habitants avaient été affectés par le passage du typhon dans 185 districts de huit provinces, à savoir le Liaoning, le Jiangsu, le Zhejiang, l'Anhui, le Fujian, le Jiangxi, le Shandong et le Guangdong. Environ 289 000 personnes ont été évacuées et 37 000 ont un besoin urgent de produits de première nécessité.


    Matmo est le dizième typhon à toucher la Chine depuis le début de l'année. Il a atteint le pays mercredi 23 juillet après avoir frappé Taïwan. Il a détruit des habitations et des champs cultivés, causant des pertes économiques estimées à 3,37 milliards de yuans (environ 405 millions d'euros).
    Les mauvaises conditions météorologiques liées à son passage sont considérées comme la cause du crash de l'avion de TransAsia Airways qui a fait 48 morts, mrecredi.








    L'île apparue au Japon ne cesse de grandir




    Une île soudainement apparue en novembre dernier à un millier de kilomètres au sud de Tokyo continue de grossir, selon les images prises cette semaine par les autorités japonaises.
    Cette île, qui se présentait dans les premiers jours sous une forme à peu près ovale de 400 mètres de long sur 200 de large, a fini par rejoindre l'île inhabitée de Nishinoshima appartenant au petit archipel Ogasawara.
    L'ensemble mesure désormais 1.550 mètres d'est en ouest et 1.350 mètres du nord au sud et selon un responsable des garde-côtes cité par la chaîne de télévision publique NHK. Elle a des chances de s'étendre.
    Trois cratères sont visibles sur les images tournées mercredi, dont deux crachent régulièrement de la lave, témoin d'une activité volcanique encore intense et qui a même tendance à s'accentuer.
    Le nuage de poussière s'élève en outre jusqu'à 2.000 mètres d'altitude, trois fois plus haut que le mois dernier, et retombe à une distance de plusieurs centaines de mètres du cratère d'origine.
    Depuis la fin de la guerre du Pacifique, quatre à cinq îles seraient soudainement apparues dans les eaux du Japon, un pays de séismes et de volcans, dont une en 1986, qui a disparu en l'espace de deux mois, et une en septembre 1973 également dans les parages de Nishinoshima. C'est toutefois la première fois depuis 40 ans qu'un nouvel îlot émerge dans cette zone.
    La carte du Japon est déjà riche de quelque 6.852 îles, dont beaucoup de "cailloux" et quatre principales qui donnent sa forme filiforme au pays (Kyushu au sud-ouest, Shikoku au sud, Honshu au centre et Hokkaido au nord).



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    Re : En Asie

    La Chine évoque une « attaque terroriste » contre la police dans le Xinjiang


    Le Xinjiang, région musulmane du nord-ouest de la
    Chine, a été le théâtre d'une « attaque terroriste » qui a fait, mardi 29 juillet, des dizaines de morts et de blessés, d'après l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.

    Un gang armé de couteaux a attaqué un poste de police et des bâtiments officiels dans des villages près de la ville de Kashgar lundi, a indiqué l'agence chinoise, citant la police locale, et « des dizaines de Ouïgours [minorité musulmane] et de Han [ethnie majoritaire en Chine] ont été tués ou blessés ». « Les premiers éléments de l'enquête montrent qu'il s'agit d'une attaque terroriste préparée à l'avance », précise Chine Nouvelle.
    Lire aussi le reportage : Les Ouïgours, un peuple sous surveillance


    VAGUE D'ARRESTATIONS ET EXÉCUTIONS
    Le Xinjiang – dont les Ouïgours, des musulmans turcophones, constituent l'ethnie la plus importante – est régulièrement secoué par des troubles depuis plusieurs années, imputés par le gouvernement à des militants islamistes et des séparatistes qui souhaitent, selon Pékin, établir l'Etat indépendant du Turkestan oriental.
    En mai dernier, un attentat sur un marché à Urumqi, la capitale de la région, avait fait 43 morts, dont les quatre auteurs, et une centaine de blessés. En mars, une attaque à l'arme blanche à la gare de Kunming avait fait 29 morts et 140 blessés.
    Pékin avait réagi avec la plus grande fermeté, menant au Xinjiang des vagues d'arrestations de personnes « soupçonnées de terrorisme » et organisant dans la foulée des procès sommaires, voire des exhibitions publiques de condamnés ou des exécutions.


    Les Ouïgours veulent une « enquête indépendante » sur la tuerie de Shache




    Lundi, l'agence Chine nouvelle avait annoncé l'exécution de treize personnes condamnées pour « terrorisme et autres actes de violence » au Xinjiang. | Reuters/REUTERS TV


    Quel est le bilan de l'attaque d'un poste de
    police et de bâtiments officiels, lundi 28 juillet à Shache, dans la région chinoise de Xinjiang ?
    Alors que les autorités chinoises, par le biais de l'agence d'information officielle
    Chine nouvelle,évoquaient « des dizaines de morts » mardi, les organisations de défense des Ouïgours, principale ethnie de la région, parlent plutôt d'une « centaine » de morts.


    Après l'attaque menée par des assaillants « armés de couteaux », les forces de police ont en effet « abattu des dizaines » de personnes « qui s'en prenaient aux civils et aux véhicules », avait annoncé Chine nouvelle, parlant d'une « attaque terroriste préméditée ».


    « Nous demandons à Pékin d'arrêter
    de
    distordre la vérité sur l'affaire de
    Shache »
    , dans laquelle « la Chine ne
    peut
    éluder sa responsabilité »
    ,

    a affirmé mercredi Dilxat Raxit, porte-parole du Congrès mondial ouïgour, une organisation dont le siège est en
    Allemagne. Le responsable a également réclamé « une enquête indépendante ».

    « Les Ouïgours se soulèvent pour protester contre la politiqueextrême de la Chine, et (...) la répression armée par les autorités conduit à des morts et à des blessés des deux côtés. »

    RÉPRESSION SANGLANTE
    Le Xinjiang compte plus de neuf millions de Ouïgours, des musulmans turcophones, dont une frange radicale est, selon les autorités, à l'origine de sanglants attentats commis ces derniers mois dans la région et en dehors.
    Un attentat-suicide perpétré en mai sur un marché d'Urumqi, capitale du Xinjiang, avait fait quarante-trois morts, dont les quatre agresseurs, et une centaine de blessés. En réaction, Pékin — et le président Xi Jinping en tête — avait annoncé une vaste campagne de lutte antiterroriste, qui s'est traduite par au moins treize exécutions, des centaines d'interpellations et des condamnations en masse au terme de procès expéditifs.


    Des groupes de défense des droits humains estiment que la politique répressive menée par Pékin à l'encontre de la culture et de la religion des Ouïgours alimente les tensions et les violences dans la région. Les autorités chinoises avaient ainsi fortement restreint pour les musulmans du Xinjiang les possibilités d'observer le jeûne du ramadan.



    Dernière modification par edenmartine ; 30/07/2014 à 10h52.


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    Re : En Asie

    Glissement de terrain en Inde : le bilan pourrait dépasser les 150 morts




    Une résidente du village de Malin devant les débris de sa maison Photo : Stringer India / Reuters


    Un grand nombre de personnes ont péri lors d'un gigantesque glissement de terrain provoqué par de fortes pluies dans l'ouest de l'Inde, selon les autorités, qui craignent que plus de 150 personnes soient prises au piège sous les éboulis.

    Selon le directeur adjoint des services de santé du district, 44 maisons ont été ensevelies et 19 corps ont été récupérés jusqu'à maintenant.
    Six victimes ont été secourues, selon un porte-parole de l'Autorité de gestion des catastrophes naturelles.

    Des équipes de secours ont été dépêchées sur place, mais les conditions du terrain et la pluie persistante dans ce village reculé de l'État du Maharashtra rendent l'accès au site difficile.
    La catastrophe s'est produite à 60 km de Pune, dans le village de Malin, qui est désormais coupé de tout moyen de communication.

    Un responsable des autorités locales, Saurav Rao, a déclaré à l'agence Press Trust of India que le nombre exact des victimes n'était pas connu, car les secours devaient retirer avec précaution les personnes coincées sous les décombres. Une trentaine d'ambulances ont été dépêchées sur les lieux, a-t-il ajouté.

    Le nombre de maisons touchées par le glissement de terrain oscillerait entre 42 et 50, selon les autorités civiles.
    Des pluies torrentielles se sont abattues ces derniers jours sur le Maharashtra, en raison des moussons.


    Un glissement de terrain en Inde, dans l'État du Maharashtra, a enseveli le village de Malin, prenant au piège quelque 150 personnes.



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    Re : En Asie

    Taïwan: des explosions dues au gaz font 25 morts et près de 270 blessés


    Route éventrée le 1er août 2014 à Taiwan après des explosions dues au gaz




    Des explosions dues au gaz ont fait 25 morts et près de 270 blessés jeudi à Kaohsiung, une ville portuaire du sud de Taïwan, éventrant les routes dans un déluge de feu qui continuait partiellement de sévir vendredi.

    Ces explosions, dont le bilan encore provisoire devrait s'alourdir, ont vraisemblablement été occasionnées par des fuites de gaz signalées dans la soirée par plusieurs résidents du quartier de Cianjen.
    Les explosions ont fait au moins 25 morts et 267 blessés, selon le dernier bilan de l'Agence nationale de lutte contre les incendies, qui a ajouté que les blessés étaient transportés d'urgence dans plusieurs hôpitaux de la ville, le plus souvent pour des brûlures.
    Un précédent bilan faisait état de 24 morts et 270 blessés.
    Des images spectaculaires, filmées par des caméras fixées sur les pare-brises de voitures, montrent les gerbes de feu jaillissant de la terre, puis les manoeuvres des automobilistes tentant de ne pas tomber dans les cratères creusées par les explosions.
    "Je suis mort de peur", dit l'un d'eux sur une vidéo. "C'est comme un bombardement, partons d'ici".
    Certains habitants, habitués aux séismes, ont rapporté avoir cru à une nouvelle secousse. Une rue a été éventrée par les déflagrations qui ont creusé un profond sillon dans lequel sont tombés voitures et véhicules de secours, a constaté l'AFP.
    "J'ai vu des flammes monter peut-être à la hauteur d'un bâtiment de 20 étages après une explosion et des camions de pompier et des voitures ont été projetés. Il y avait une dizaine de corps dans la rue", a raconté un témoin, Johnson Liu, à l'AFP.
    Les premières victimes ont été évacuées par des habitants sur des brancards de fortune avant l'arrivée des ambulances et des pompiers. Quatre hommes du feu ont été tués et 22 blessés, selon les autorités.
    "Les explosions résonnaient comme le tonnerre, la rue devant mon magasin s'est fendue sous mes yeux. C'était comme un tremblement de terre", a dit un autre témoin à l'agence de presse taïwanaise.

    "Une forte odeur de gaz" -
    Selon le ministre des Affaires économiques, Chang Chia-chu, les causes de la fuite de gaz n'étaient pas encore connues, mais ce gaz était vraisemblablement du propène (ou propylène).
    "Les pompiers locaux ont reçu des appels à propos de fuites de gaz tard jeudi soir et ensuite il y a eu des explosions aux alentours de minuit dans un périmètre de deux ou trois kilomètres carrés", a précisé le service de lutte contre les incendies dans un communiqué.
    Dans un premier temps les autorités avaient parlé de l'explosion d'un gazoduc.
    "J'ai senti une forte odeur de gaz et (...) ensuite j'ai entendu des explosions et j'ai vu des flammes surgir d'un magasin", a confié une habitante, identifiée sous le nom de Peng. "Ma maison a tremblé comme lors d'un séisme et l'électricité a été coupée", a-t-elle dit, citée par l'agence de presse.
    La plupart des foyers d'incendie étaient éteints vendredi matin, selon un responsable de la municipalité.
    Plus de 1.100 habitants du quartier dévasté ont trouvé refuge dans des écoles rouvertes dans la nuit, tandis que l'armée a mobilisé 1.400 hommes pour participer aux secours et aux efforts de déblaiement.
    En 1997, une explosion de gaz avait fait cinq morts et 20 blessés dans la même ville de Kaohsiung lorsque des employés de la compagnie publique Chinese Petroleum Corp. exhumait une canalisation sur un chantier routier.
    Ces nouvelles explosions meurtrières interviennent à peine une semaine après l'accident d'un appareil de TransAsia Airways à Taïwan qui a fait 48 morts.








    Chine: un imam assassiné dans le Xinjiang

    par RFI

    L'imam Tahir devant la mosquée de Kashgar, dans une vidéo datant du 3 août 2011.


    Dans l’extrême ouest de la Chine, dans le Xinjiang - région habitée par une forte communauté musulmane ouïghour - la semaine fut sanglante. Lundi, des affrontements auraient fait plusieurs dizaines de morts. Ce vendredi 1er août, les médias officiels rapportent que l’imam de la plus grande mosquée du pays a été assassiné à Kashgar par des extrémistes musulmans. Dans une région totalement verrouillée par les autorités, l’information reste difficile à vérifier.

    Trois hommes auraient sauvagement assassiné l’imam Tahir, juste après la prière du matin du mercredi 30 juillet. Le quotidien Global Times précise que deux suspects ont été abattus, après avoir résisté à leur arrestation en brandissant des couteaux et des haches. Un troisième homme aurait été capturé vivant.
    Jume Tahir était une figure controversée : « Patriote religieux » pour les Ouïghours proches du pouvoir, « collaborateur qui propageait les politiques répressives de Pékin » pour le Congrès mondial ouïghour, qui défend les droits de cette minorité turcophone.

    Les Ouïghours accusés
    L’imam avait souvent condamné les violences commises par des Ouïghours radicaux. Même si aucune revendication n’a été formulée, il n’y a pas de doute pour l’agence de presse officielle Chine nouvelle : ce sont ces mêmes radicaux, « des terroristes soutenus par des forces religieuses extrémistes », qui ont commis le crime.
    Après l'attaque « terrroriste » aux coûteaux du lundi 28 juillet, l'assassinat de l’imam Tahir risque de fournir le prétexte aux autorités pékinoises pour intensifier une campagne antiterroriste qui se traduit par des condamnations en masse.








    Cambodge: de hauts dirigeants khmers rouges jugés pour génocide

    par RFI

    Les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC), à Phnom Penh, le 30 juillet 2014.


    Au Cambodge, le tribunal Khmer rouge poursuit son travail avec la mise en route d’un troisième procès, dont l’audience initiale s’est déroulée ce mercredi 30 juillet. Les accusés ne changent pas de ceux du deuxième procès, suite à une décision de découper en plusieurs segments la procédure. Elle est conduite contre les anciens dirigeants encore en vie : l’ancien idéologue du régime de Pol Pot, Nuon Chea, et son ancien chef de l’Etat, Khieu Samphan.

    Les deux anciens compagnons de Pol Pot devront cette fois-ci répondre de génocide. C’est la première fois que ce chef d’inculpation est examiné devant la juridiction parrainée par les Nations unies. Mais le génocide ne s’appliquera qu’à l’extermination des minorités cham, musulmane, et vietnamienne.
    Dans la salle d’audience, ils sont nombreux à avoir effectué plus de cinq heures de bus pour découvrir le tribunal.

    C’est le cas de ce vieil homme, originaire de la province de Pursat : « J’étais curieux de venir voir l’endroit où on juge les Khmers rouges. C’est important pour moi, car j’ai perdu beaucoup de proches sous ce régime et je veux obtenir justice. »

    L’incompréhension du public
    L’homme dit avoir appris que le génocide figure parmi les chefs d’inculpation, affirmant, sûr de lui, savoir de quoi il retourne : « Je connais ce mot. Cela veut dire, ici, que les Khmers rouges ont voulu tuer tous les Khmers ! »
    Même certitude chez cette paysanne, qui se montre déconcertée quand on lui apprend que le génocide des Khmers n’est pas à pris en compte : « Ce n’est pas juste. J’ai vécu cette période, je sais ce qu’il s’est passé. J’ai vu des Khmers être tués : on les attachait, on les frappait ! J’étais assez grande alors pour m’en souvenir. »

    Un verdict incertain
    Au-delà de cette incompréhension sur la question du génocide, ce nouveau procès se distingue du précédent par une meilleure représentativité des crimes commis par les Khmers rouges. Parmi les charges retenues, les crimes contre l‘humanité, incluant notamment les mariages forcés, les viols, ou encore la persécution des bonzes.
    Sur les quatre anciens hiérarques arrêtés, il n’en reste aujourd’hui plus que deux jugés, ce qui fait craindre que ces derniers, des octogénaires à la santé fragile, ne meurent avant que le moindre verdict ne soit prononcé.


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    Re : En Asie

    Chine: séisme de magnitude 6,1 dans le sud-ouest du pays


    Un fort séisme de magnitude 6,1 s'est produit dimanche dans des régions montagneuses du sud-ouest de la Chine, a annoncé l'institut américain de géophysique USGS.

    Le tremblement de terre a eu lieu à 16H30 (08H30 GMT), avec un épicentre situé à environ 11 km de la ville de Wenping et à une profondeur peu élevée d'environ 10 km, selon l'USGS. Les autorités chinoises ont quant à elle fait état d'un séisme d'une magnitude de 6,5.

    Les moyens de communication du district de Ludian, dans la préfecture de Zhaodong, où est survenu le séisme, étaient très sévèrement affectés, a rapporté la télévision centrale CCTV, qui a tenté de joindre en vain les équipes de pompiers.

    Forces de sécurité publique et pompiers sont déjà en route vers les régions autour de l'épicentre, a précisé CCTV, citant les autorités locales, tout en ajoutant ne disposer d'aucune information sur d'éventuelles victimes du séisme.

    L'USGS a averti de son côté que la population résidant dans cette région "vit, dans l'ensemble, dans des bâtiments extrêmement vulnérables aux secousses sismiques".

    Ces confins montagneux entre les provinces du Yunnan, du Sichuan et du Guizhou, difficiles d'accès, ont connu plusieurs graves épisodes sismiques au cours des dernières décennies.

    En 1974, un tremblement de terre de 6,8 dans la même zone avait tué plus de 1.500 personnes, a rappelé l'agence officielle Chine nouvelle.
    En septembre 2012, 80 personnes avaient trouvé la mort suite à deux secousses sismiques consécutives dans les zones montagneuses entre Yunnan et Guizhou.

    Par ailleurs, le Sichuan voisin, l'une des provinces les plus peuplées de Chine, avait enregistré en mai 2008 un séisme dévastateur de magnitude 8.0, qui avait fait 87.000 morts et disparus.


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