Un traversier coule au Bangladesh avec 200 personnes à bord
Un traversier transportant 200 passagers a fait naufrage lundi sur un fleuve du Bangladesh, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale, Dacca. Au moins deux morts ont été rapportés.
Les sauveteurs ont porté secours à une cinquantaine de personnes. Les opérations se poursuivent. Le traversier est complètement immergé.
« Le ferry transportait un nombre excessif de passagers et la rivière était agitée », a indiqué le chef de la police locale, Tofazzal Hossain.
Selon un rescapé, il y aurait eu jusqu'à 350 personnes à bord du traversier. « Le traversier a été frappé par une vague et a commencé à prendre l'eau. Je suis sorti par une fenêtre. Le ferry a coulé rapidement », a-t-il raconté. Le Pinak-6 a chaviré sur le fleuve Padma près du district de Munshiganj. La plupart des passagers du ferry regagnaient Dacca après avoir participé à des festivités organisées pour l'Aïd, qui marque la fin du ramadan.
Au mois de mai des dizaines de personnes avaient péri dans le naufraged'un traversier provoqué par une tempête sur le fleuve Meghna.
La petite île continue de grandir et menace sérieusement tout le Pacifique
Toutes les zones côtières du Pacifique sentent l’inquiétude grandir depuis quelques jours, après l’annonce faite par le centre d’observations et d’études en sismologie de l’Université de Tokyo. Cette annonce concerne l’évolution de la petite île toujours en formation dans les iles Bonin au sud du Japon, consécutive à une éruption sous-marine. Elle se situe à quelques encablures de la fosse des Bonin, prolongation vers le Nord de celle des Marianne et c’est justement ce qui fait l’objet des craintes, l’ile est au sommet d’une pente de 60% pour la première partie et de 100% et plus vers le fond de cette fosse.
Premiers jours
Avec ses 200.000 m³ de lave par jour, soit l’équivalent de 80 piscines olympiques, dont l’essentiel du dépôt se fait à l’Est, soit face à l’immensité de l’océan.
Si cette accumulation continue, il pourrait se produire un effondrement. Seulement voilà vu les degrés d’inclinaison de la pente, il a été estimé pour minimum, que 12 millions de m³ de matière volcanique pourrait dévaler à tout moment, mais ça ne concernerait que l’accumulation récente. Il n’a pas été tenu compte d’une forte probabilité d’un entraînement de matériau plus ancien et, encore moins la haute sismicité de la région qui somme toute, pourrait fort bien être le déclencheur.
En tout, la quantité dernièrement évaluée pourrait aisément atteindre, voire dépasser les 37 millions de m³ de matériaux. Une telle quantité qui s’accroitrait au fur et à mesure que le fond soit atteint générerait inévitablement un énorme tsunami.
Pire, à la toute dernière évaluation, les chercheurs se sont rendu compte qu’une deuxième onde surviendrait quelques minutes après, simplement par l’écrasement de cette masse au fond de la fosse, en quelque sorte « un rebond ». Ce dernier étant généré quasi à la verticale et d’une extrême violence, la seconde vague qui sera ainsi générée par l’expulsion, pourrait atteindre dès le départ plus de 300 m de hauteur, l’affaissement de la gerbe générerait une troisième vague pouvant atteindre entre 250 et 300 m de haut.
Leur déplacement serait peu rapide dans l’océan, mais leur vitesse ainsi que leur hauteur seront exponentiellement décuplées à l’approche des rivages.
Je vous laisse imaginer la suite … !
Tibet : les autorités chinoises refusent de traiter des détenus tibétains blessés par balle lors d’une manifestation
Plus de cent Tibétains ont manifesté le 12 août 2014 devant le bureau administratif chinois local de Loshu (en chinois, Luoxu) après l'arrestation et la détention la veille à minuit de Dema Wangdak, 45 ans, un chef très respecté du village de Shupa, comté de Sershul (Shiqu) à Kardzé, dans l’ancienne province tibétaine du Kham incorporé au Sichuan. La police chinoise a alors ouvert le feu et des dizaines de Tibétains ont été arrêtés car ils participaient à la manifestation contre l’arrestation de Wangdak. L’arrestation du chef du village Dema Wangdak a eu lieu après qu’il s’est plaint aux autorités du harcèlement de femmes tibétaines d’une troupe d’artistes par les hauts fonctionnaires chinois lors d’un spectacle culturel au cours de leur visite dans le comté. Wangdak avait aussi demandé que les Tibétains puissent célébrer la Fête du cheval de Denma, s'opposant aux autorités interdisant cette fête dont il préside le comité.
Le Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie (TCHRD) a condamné les tirs de la police chinoise sur les manifestants. Le TCHRD a également demandé la libération immédiate de Wangdak, qui a été enlevé vers minuit le 11 août à son domicile. « Dans le passé, la Chine a promu la fête du cheval comme une tradition séculaire, mais récemment, elle l'a interdit, voyant toute manifestation de la culture tibétaine comme une menace pour sa stabilité », a déclaré le TCHRD. « Les tirs de la police montre les contradictions de la politique chinoise visant à promouvoir la stabilité », a déclaré Tsering Tsomo, directeur exécutif du TCHRD. « Au lieu de promouvoir la stabilité, les Chinois sont préoccupés par l'écrasement de toute dissidence - même si cela provoque une plus grande instabilité. S'ils souhaitent vraiment promouvoir la stabilité, ils devraient écouter les Tibétains comme Wangdak et travailler avec la communauté locale pour répondre à leurs doléances. »
Une dizaine de manifestants pacifiques tibétains ont été atteints par balles et arrêtés par la police chinoise, certains d’entre eux ont des balles dans leurs corps mais sont privés de soins médicaux en détention.
La situation est devenue si grave que l’un d'entre eux s'est suicidés blessés dimanche en signe de protestation contre la torture commis par les autorités chinoises, tandis qu’un autre est mort de blessures non soignées au centre de détention de Loshu. « Le dimanche, l’un des détenus, Lo Palsang [du village de Shupa] s’est suicidé en détention en signe de protestation contre la torture par les autorités chinoises, » a déclaré Demay Gyaltsen, un Tibétain en exil en Inde, citant des contacts locaux . « Le même jour, un autre détenu, un homme de 22 ans, est mort de ses blessures », at-il dit. Les blessures par balles de plusieurs détenus, dont le fils de Wangdak, Kunga Sherab, ont été laissées sans soins, six jours après la fusillade, soulevant des inquiétudes sur leur état de santé pendant leur détention. Sherab est dans un état critique. Un instructeur de méditation, Karma Rinchen, du monastère de Miru est également parmi les détenus, mais son état n’est pas connu.
Le centre de détention de Loshu ayant atteint sa pleine capacité, plusieurs détenus ont dû être gardés à l’hôpital. « Certains d’entre eux ont reçu un traitement médical quand ils étaient à l’hôpital, mais maintenant ils ont tous été ramenés au centre de détention se voyant dénié de toute autre attention médicale », a déclaré Gyaltsen. Les détenus avaient la tête rasée et n’ont pas pu recevoir de visiteurs. Des sources ont également signalé l'arrestation d'un nombre indéterminé de Tibétains dans la soirée du 12 août alors que des forces supplémentaires ont été appelées de régions voisines, forçant plusieurs Tibétains à fuir dans les montagnes. La situation au village de Denma Shugpa est devenue urgente car elle semblait s'aggraver. Il y a environ 700 habitants dans le village de Shukpa. « Mais maintenant, seuls quelques enfants peuvent être vus dans le village car la plupart des villageois âgés de plus de 12 ont été arrêtés. »
En Inde, des millions de tonnes de cultures sont endommagés chaque année en raison de la pollution de l'air - laissant un tiers des personnes du pays démunies, ce que révèle une étude américano-indienne.
En l'espace d'un an, la pollution à l'ozone a privé l'économie indienne de millions de tonnes de blé, riz, soja et coton, les principales cultures du pays.
Les pertes s'élèvent à 1,29 milliard de dollars.
Cette pollution détruit de quoi nourrir 94 millions d'indiens vivant sous le seuil de pauvreté !
Ces chiffres ont été rendus publics à travers une recherche intitulée «La réduction de la production des cultures de l'Inde en raison de l'ozone", récemment publiée dans la revue Geophysical Research Letters.
Plus de 300 morts au Pakistan et en Inde après les pluies de mousson
L'armée a été déployée en Inde et au Pakistan pour participer aux opérations de secours auprès de populations piégées par la montée soudaine des eaux.
Les pluies torrentielles de la mousson au Pakistan et dans le nord de l'Inde ont fait plus de 300 morts, selon les chiffres fournis dimanche 7 septembre par les autorités. L'armée a été déployée dans les deux pays pour participer aux opérations de secours auprès de populations piégées par la montée soudaine des eaux.
Le bilan au Pakistan atteint au moins 193 morts les trois derniers jours. Des milliers de maisons ont été endommagées, tandis que quatre districts ont été mis en alerte rouge. En Inde, les fortes pluies et les inondations ont fait plus de 150 morts. Plus de 14 800 personnes ont été secourues et 50 équipes médicales ont été envoyées dans les zones affectées.
« DÉSASTRE NATIONAL »
Le premier ministre indien, Narendra Modi, a déclaré que ces inondations étaient« un désastre national ». Il a aussi écrit à son homologue pakistanais pouroffrirl'aide de son pays.
Depuis quatre ans, le Pakistan subit des inondations meurtrières lors des moussons. En 2010, les pires inondations de l'histoire du pays avaient fait près de 1 800 morts et affecté 21 millions de personnes, provoquant une crise humanitaire majeure.
Japon: Les radiations de Fukushima empoisonnent les insectes
Les larves de papillon nourries aux feuilles légèrement contaminées recueillies sur le site de Daiichi prés de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon souffrent d'anomalies physiques et ont un faible taux de survie révèle une nouvelle étude.
Cette recherche suggère que l'environnement dans la région de Fukushima, et en particulier dans les zones interdites pour raisons de sécurité, restera dangereux pour la faune et la flore pendant longtemps.
Depuis la catastrophe de 2011, que ce soit sur le terrain ou en laboratoire, Joji Otaki, un biologiste de l'Université de Ryukyu dans le Nishihara a mené de nombreuses études des effets de la radiation nucléaires sur les insectes, et en particulier sur le papillon bleu pâle (Zizeeria maha), une espèce présente sur tout le territoire Japonnais.
Des 2011 ,son équipe a alimenté en laboratoire des groupes de larves de papillon avec des feuilles irradiées d'Oxalis corniculata recueillies sur le terrain près de la centrale quelques mois après l'accident. Le taux de rayonnement des feuilles représentaient alors des milliers de becquerels par kilogramme (Bq / kg) (A titre de comparaison, le gouvernement japonais a fixé une limite de 100 Bq / kg pour la consommation humaine de riz, de viande et de poisson, et 50 Bq / kg pour le lait et les préparations pour nourrissons).
Les larves avaient dés lors un faible taux de survie ou présentaient des anomalies physiques nombreuses, en particulier sur les ailes inférieures. Ces résultats corroborent aux enquêtes de terrain qui ont révélé une forte baisse de la population de papillons dans les zones contaminées.
Aujourd'hui avec cette nouvelle étude, le professeur Otaki et son équipe, démontre que les larves nourries avec des feuilles présentant des taux de radiation beaucoup plus faibles sont tout autant endommagées.
Les larves nourries avec des feuilles recueillies entre 16 et 20 mois après l'accident dans un rayon de 60 à 1750 kilomètres autour de la centrale, et présentant des niveaux de contamination variant de 161 à 0,2 Bq / kg ont permis de constaté deux choses importantes.
En premier lieu que la contamination a augmenté sur un plus large secteur, et que les taux d'anomalies et de mortalité des papillons ont augmenté.
"Ces résultats suggèrent que l'ingestion de plante à faibles doses d'irradiation ( environ 100 Bq / kg ) peut être sérieusement toxique pour certains organismes», écrit l'équipe de chercheurs dans un article publié aujourd'hui dans le magazine BMC Evolutionary Biology.
Plus étonnant encore, pour leurs études les chercheurs ont divisé les descendants de papillons déjà nourris de feuilles irradiées en deux groupes: leurs Larves nourries avec des feuilles toujours contaminées présentaient des taux de survie et des anomalies encore plus importantes, alors que celles nourries avec des feuilles saines devenaient des papillons ne présentant presque plus de symptômes.
Les conclusions de cette étude sont «révolutionnaire», affirme, Timothy Mousseau, biologiste à l'Université de Caroline du Sud, qui étudie également les effets des radiations sur la faune près de Fukushima et de Tchernobyl.
Il rappelle qu'il n'y a «presque pas d'études" sur les effets de l'ingestion d'aliments irradiés. Néanmoins le professeur Mousseau se veut rassurant:
"Je pense que les papillons en tant qu’espèce à part entière sont susceptibles d'être beaucoup plus sensibles que les humains aux radio contaminants ingérés"