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Discussion: En Asie

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    Re : En Asie

    La Chine évoque une « attaque terroriste » contre la police dans le Xinjiang


    Le Xinjiang, région musulmane du nord-ouest de la
    Chine, a été le théâtre d'une « attaque terroriste » qui a fait, mardi 29 juillet, des dizaines de morts et de blessés, d'après l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.

    Un gang armé de couteaux a attaqué un poste de police et des bâtiments officiels dans des villages près de la ville de Kashgar lundi, a indiqué l'agence chinoise, citant la police locale, et « des dizaines de Ouïgours [minorité musulmane] et de Han [ethnie majoritaire en Chine] ont été tués ou blessés ». « Les premiers éléments de l'enquête montrent qu'il s'agit d'une attaque terroriste préparée à l'avance », précise Chine Nouvelle.
    Lire aussi le reportage : Les Ouïgours, un peuple sous surveillance


    VAGUE D'ARRESTATIONS ET EXÉCUTIONS
    Le Xinjiang – dont les Ouïgours, des musulmans turcophones, constituent l'ethnie la plus importante – est régulièrement secoué par des troubles depuis plusieurs années, imputés par le gouvernement à des militants islamistes et des séparatistes qui souhaitent, selon Pékin, établir l'Etat indépendant du Turkestan oriental.
    En mai dernier, un attentat sur un marché à Urumqi, la capitale de la région, avait fait 43 morts, dont les quatre auteurs, et une centaine de blessés. En mars, une attaque à l'arme blanche à la gare de Kunming avait fait 29 morts et 140 blessés.
    Pékin avait réagi avec la plus grande fermeté, menant au Xinjiang des vagues d'arrestations de personnes « soupçonnées de terrorisme » et organisant dans la foulée des procès sommaires, voire des exhibitions publiques de condamnés ou des exécutions.


    Les Ouïgours veulent une « enquête indépendante » sur la tuerie de Shache




    Lundi, l'agence Chine nouvelle avait annoncé l'exécution de treize personnes condamnées pour « terrorisme et autres actes de violence » au Xinjiang. | Reuters/REUTERS TV


    Quel est le bilan de l'attaque d'un poste de
    police et de bâtiments officiels, lundi 28 juillet à Shache, dans la région chinoise de Xinjiang ?
    Alors que les autorités chinoises, par le biais de l'agence d'information officielle
    Chine nouvelle,évoquaient « des dizaines de morts » mardi, les organisations de défense des Ouïgours, principale ethnie de la région, parlent plutôt d'une « centaine » de morts.


    Après l'attaque menée par des assaillants « armés de couteaux », les forces de police ont en effet « abattu des dizaines » de personnes « qui s'en prenaient aux civils et aux véhicules », avait annoncé Chine nouvelle, parlant d'une « attaque terroriste préméditée ».


    « Nous demandons à Pékin d'arrêter
    de
    distordre la vérité sur l'affaire de
    Shache »
    , dans laquelle « la Chine ne
    peut
    éluder sa responsabilité »
    ,

    a affirmé mercredi Dilxat Raxit, porte-parole du Congrès mondial ouïgour, une organisation dont le siège est en
    Allemagne. Le responsable a également réclamé « une enquête indépendante ».

    « Les Ouïgours se soulèvent pour protester contre la politiqueextrême de la Chine, et (...) la répression armée par les autorités conduit à des morts et à des blessés des deux côtés. »

    RÉPRESSION SANGLANTE
    Le Xinjiang compte plus de neuf millions de Ouïgours, des musulmans turcophones, dont une frange radicale est, selon les autorités, à l'origine de sanglants attentats commis ces derniers mois dans la région et en dehors.
    Un attentat-suicide perpétré en mai sur un marché d'Urumqi, capitale du Xinjiang, avait fait quarante-trois morts, dont les quatre agresseurs, et une centaine de blessés. En réaction, Pékin — et le président Xi Jinping en tête — avait annoncé une vaste campagne de lutte antiterroriste, qui s'est traduite par au moins treize exécutions, des centaines d'interpellations et des condamnations en masse au terme de procès expéditifs.


    Des groupes de défense des droits humains estiment que la politique répressive menée par Pékin à l'encontre de la culture et de la religion des Ouïgours alimente les tensions et les violences dans la région. Les autorités chinoises avaient ainsi fortement restreint pour les musulmans du Xinjiang les possibilités d'observer le jeûne du ramadan.



    Dernière modification par edenmartine ; 30/07/2014 à 10h52.


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