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Discussion: Amnesty International

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    Post Amnesty International

    Hassina Oussedik, présidente d’Amnesty International Algérie
    «Algérie est loin d’être un etat de droit»


    le 26.02.15 | 10h00


    La présentation, hier, du rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits de l’homme ne pouvait pas mieux tomber. Il intervient au lendemain de la répression de la marche contre l’exploitation du gaz de schiste à laquelle ont appelé des partis de l’opposition et autres organisations de la société civile.
    Cette atteinte au droit de manifester a fait dire à la présidente de la section algérienne de l’ONG internationale, Hassina Oussedik, que «l’Algérie est loin d’avoir un Etat de droit». Intervenant lors d’une conférence de presse à Alger, Mme Oussedik n’a pas caché l’inquiétude d’Amnesty International concernant les libertés politiques. «Nous avons de sérieuses préoccupations sur les libertés de réunion, d’expression et de manifestation en Algérie», a-t-elle tancé.
    L’Algérie, qui a beau ratifier les conventions internationales en matière de respect des droits de l’homme et adhérer aux instances internationales, est dans le club des pays où les droits de la personne humaine sont violés. «L’Algérie a intégré le Conseil des droits de l’homme de l’ONU rien que pour soigner son image», a écorché Hassina Oussedik.
    En passant en revue les atteintes aux droits de l’homme constatées durant l’année 2014, Mme Oussedik a évoqué, essentiellement, la répression de la marche du 20 avril à Tizi Ouzou où un jeune manifestant avait perdu un œil. Elle a également mentionné la condamnation du blogueur de Ghardaïa, Youcef Ould Dada, qui avait publié une vidéo dans laquelle on voyait en scène des policiers pillant un magasin à Ghardaïa. La présidente de la section algérienne de l’ONG des droits de l’homme a aussi énuméré les différentes atteintes contre le droit de manifestation et de réunion. Des restrictions qui ont rythmé la chronique politique et sociale tout au long de l’année passée.
    Hassina Oussedik a indiqué que si l’état d’urgence a été levé, «il demeure que les libertés ne sont pas consacrées et des organisations de la société civile connaissent des entraves permanentes dans leur travail. Si certaines activités sont tolérées, dès que l’on touche aux questions sensibles, on subit des interdits», a-t-elle commenté.
    L’une des entraves justement consiste en le blocage de l’administration qui n’octroie pas d’agrément aux associations. Et c’est le cas de la section algérienne d’Amnesty elle-même. «Nous n’avons toujours pas d’agrément depuis l’année dernière. Nous n’avons pas d’autorisation, mais nous avons été reçus au ministère de la Justice, où nous avons pu rencontrer des personnes et avoir des échanges fructueux. Nous vivons dans une réelle ambiguïté. Nous envoyons régulièrement des courriers aux ministères et aux députés pour dénoncer des injustices, mais toutes nos lettres restent sans réponse», a fait remarquer la représentante de l’ONG.
    Interrogée sur la pratique de la torture en Algérie, la présidente d’Amnesty a fait savoir que son ONG «n’est pas en mesure de prouver les allégations sur la pratique de la torture, d’autant que le responsable de l’ONG qui travaille sur ce dossier n’a pas pu se rendre en Algérie, tout comme pour les arrestations extrajudiciaires». Elle a néanmoins assimilé la souffrance des familles de disparus à une torture permanente : «Amnesty International a toujours soutenu le combat des familles des disparus, notre combat est sans cesse pour la vérité et la justice. Les disparitions sont des tortures permanentes pour les proches des disparus.»
    Dernière modification par zadhand ; 02/08/2015 à 12h43. Motif: Amnesty International
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    Re : Amnesty International

    salam
    juste un rappel amnesty intern. est un repère d agent américain,œuvrant pr le gouvernement idéologique libérale !
    vous savez le pays ou tu peux crever de froid ds la rue sans que personne ne vienne t aider !
    je n ai jamais entendu amnesty international parler de islamophobie en France
    ou de l occupation de la Palestine....
    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

  3. #3
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    Post Alger répond sèchement à Washington

    A LA UNE/ Rapport du département d’État sur les droits de l’homme

    le 07.07.15 | 10h00

    Alger répond sèchement à Washington

    «L’Algérie rejette, dans le fond comme dans la forme, en des termes clairs, le contenu, récemment publié, du rapport du département d’Etat américain sur la situation des droits de l’Homme dans le monde pour l’année 2014.» Le ministère des Affaires étrangères dénonce, en tout cas, «cette inclination bureaucratique portée sur la reproduction mécanique de stéréotypes ainsi que de références désuètes, d’appréciations partiales et de conclusions simplistes» s’agissant des «affirmations» dudit rapport, dans le volet consacré à l’Algérie.


    Kamel Amarni - Alger (Le Soir)


    Cette phrase, à elle seule, résume bien la substance du communiqué rendu public hier lundi, par le département de Ramtane Lamamra et signé par le directeur général de la communication et de l’information, Abdelaziz Benali Chérif. Il est vrai, et cela depuis des années, que lorsqu’on lit des rapports similaires émanant de plusieurs organisations internationales ou même de structures étatiques, à propos des droits de l’Homme en Algérie, l’on croit avoir affaire à un autre pays !
    «S’il fallait une seule preuve des erreurs de jugement ou des outrances qui disqualifient irrémédiablement ledit “rapport”, elle se trouve dans l’esquisse d’une équation d’égalité entre l’action légitime de l’Etat national et la folie meurtrière de groupes terroristes, ainsi que dans la monstrueuse allégation que comporte le fait de rendre compte des résultats remarquables des opérations contre le terrorisme courageuses menées en toute transparence par l’Armée nationale populaire sous le titre mystificateur de privation arbitraire et illégale du droit à la vie». C’est d’autant plus déroutant comme raccourci que cela émane d’un pays comme les Etats-Unis d’Amérique, c'est-à-dire le meneur mondial de la guerre contre le terrorisme !
    Abdelaziz Benali Chérif, en sa qualité de porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères, exprimera, sans détour, le mécontentement de l’Algérie par rapport à cette incursion peu élégante du département d’Etat dans les affaires internes et avec quelle légèreté ! «L’esprit négatif de critique qui ôte toute crédibilité à la quasi-totalité de la teneur de ce “rapport” en ce qui concerne l’Algérie contraste si manifestement avec l’équilibrisme qui caractérise les parties relatives à la Palestine et au Sahara occidental, alors même que s’agissant de deux situations d’occupation illégale et de violation du droit fondamental des deux peuples à l’autodétermination, les responsabilités d’Etat membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies aurait dû se traduire par un engagement ferme et actif en faveur d’une protection et d’une promotion effective des droits de l’Homme au bénéfice des deux peuples».
    Washington n’a effectivement pas les mêmes rapports et donc les mêmes intérêts, car il ne s’agit en définitive que de cela, avec Israël et le Maroc qu’avec l’Algérie. «D’évidence, la cause des droits de l’Homme ne peut pas relever d’un exercice saisonnier», notera à juste titre Abdelaziz Benali Cherif.
    L’Algérie qui plaide, selon le département de Lamamra, pour une approche basée sur «des valeurs référentielles et de principes ancrés dans le respect mutuel et l’équilibre des intérêts» et ce, «y compris dans le cadre du dialogue stratégique qu’elle entretient avec les Etats-Unis d’Amérique», n’en reste pas moins ferme sur les formes.
    Il est expressément écrit, dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères et en l’espèce que l’Algérie et de nombreux autres pays ont toujours considéré, à bon droit, que les documents qu’un partenaire international pourrait produire, dans le cadre de sa législation nationale, pour exprimer ses propres perceptions quant aux situations relevant de la souveraineté d’autres Etats, n’engagent que ledit partenaire, auquel la communauté internationale est en l’occurrence, loin de reconnaître une quelconque mission de juge universel des droits de l’Homme». Tout simplement.
    K. A.

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    Post Ghardaia/ Une enquête prompte et impartiale doit être ouverte

    Amnesty International Algérie
    Publié le jeudi 9 juillet 2015 20:33


    Ghardaia/ Une enquête prompte et impartiale doit être ouverte
    Amnesty International appelle les autorités algériennes à briser le cycle de la violence dans la région de Ghardaia en déployant les efforts nécessaires pour protéger les personnes avec équité, suite aux incidents violents ayant entraîné la mort de 25 personnes, dont au moins un enfant, et ayant fait au moins 70 blessés, selon la presse nationale. Les autorités algériennes doivent enquêter de manière prompte et impartiale sur ces incidents ainsi que sur la réponse des forces de sécurité dans le cadre des affrontements.

    Ghardaia.jpg

    Il est important de rappeler qu'un habitant de Ghardaia, Youcef Ould Dada, est toujours incarcéré pour avoir osé diffuser une vidéo qui montrait des policiers commettant un vol dans un commerce de la ville en décembre 2013, lorsque les affrontements violents ont débuté. Il a été condamné pour atteinte à l'intérêt national et outrage à corps constitué en violation de son droit à la liberté d'expression. Arrêté en mars 2014, il purge actuellement une peine de deux ans de prison. Sur la base des informations à sa disposition, Amnesty International le considère comme un prisonnier d'opinion et demande sa libération immédiate et sans condition.
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    Post Amnesty International remet une pétition à Sellal

    Amnesty International Algérie_Violence à l'égard des femmes
    Publié le 31 Août 2015| 10h00
    Amnesty International remet une pétition à Sellal


    La section algérienne de l’ONG Amnesty International a déposé,
    hier au siège du Premier ministère,
    la pétition qu’elle avait lancée contre la violence à l’égard des femmes.



    Cette pétition, qui a recueilli 3000 signatures, avait pour objet d’exhorter
    le Premier ministre «à prendre toutes les mesures nécessaires
    pour que le projet de loi renforçant la protection des femmes contre
    certaines formes de violence soit adopté dans les plus brefs délais».

    La pétition lancée par AI incite aussi le gouvernement algérien
    à adopter une approche globale pour lutter de manière adéquate
    contre les violences contre les femmes.

    «Le projet de loi adopté le 5 mars 2015 par l’Assemblée populaire n’a toujours pas
    été adopté par le Conseil de la nation. Il s’inscrit dans le cadre des amendements
    au code pénal que le gouvernement a annoncé au mois de juin 2014
    pour s’attaquer aux violences conjugales et améliorer la législation
    sur le harcèlement sexuel», rappelle le bureau d’AI
    à Alger dans son communiqué rendu public hier.

    Dans ce dernier, le même bureau réitère l’appel consigné dans une synthèse
    publiée le 25 novembre 2014 intitulée
    «Algérie : des réformes globales sont nécessaires pour mettre un terme
    à la violence sexuelle et la violence liée au genre contre
    les femmes et les jeunes filles», et à travers laquelle
    Amnesty International avait souligné «la nécessité de s’attaquer aux causes
    sous-jacentes de la violence liée au genre, qui sont essentiellement
    la discrimination dans la législation et dans la pratique».

    Ceci et de noter qu’AI exhorte les autorités algériennes à promulguer et adopter
    «une loi globale pour lutter contre la violence liée au genre,
    dont les violences sexuelle et domestique devraient être un élément essentiel,
    en collaboration étroite avec les victimes
    et les organisations algériennes de défense des droits des femmes».

    Et d’appeler aussi les autorités à «garantir que les lois,
    les politiques et la pratique répondent suffisamment à toutes
    les formes de violence sexuelle ; d’adopter des mesures permettant
    de poursuivre effectivement les auteurs de viol et d’autres formes
    de violence sexuelle, et de renforcer l’accès des victimes de violence sexuelle
    à la justice, aux services de santé et de soutien».

    Nadjia Bouaricha


    Dernière modification par zadhand ; 01/09/2015 à 00h56. Motif: Amnesty International remet une pétition à Sellal
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    Post Nimr à 21 ans va être décapité et crucifié pour ...une manif

    Nous militons en faveur d’un monde où les droits fondamentaux de tous sont respectés
    Nous faisons campagne pour un monde où chacun peut se prévaloir de ses droits.
    Amnesty International.jpg
    Amnesty International/MONDE
    ARABIE SAOUDITE_ PEINE DE MORT DROITS DE L'HOMME

    24.09.2015 à 06h57 • Mis à jour le 24.09.2015 à 10h34

    Nimr à 21 ans va être décapité et crucifié pour ...une manif

    Le jeune Nimr a eu le tort de participer à une manifestation contre le régime en 2012, quand il .jpg

    Ali Al-Nimr a pu passer un bref coup de fil à ses parents, mercredi 23 septembre.
    Juste le temps de leur dire qu’il était toujours en vie. Depuis que la justice saoudienne a rejeté,
    mi-septembre, l’appel de ce jeune homme de 20 ans, condamné à la peine de mort en mai 2014
    pour avoir participé à des manifestations dans l’est du pays,
    sa famille craint que son exécution soit imminente. Il pourrait être décapité et crucifié.
    Il arrive, en effet, que pour les crimes considérés comme les plus graves,
    la justice saoudienne ordonne que le corps du supplicié,
    décapité au sabre par un bourreau en place publique,
    soit crucifié et exposé au public, jusqu’à ce que les chairs commencent à se décomposer.
    L’incertitude demeure sur le moment de l’exécution.
    « En Arabie saoudite, il n’y a pas d’annonce officielle sur la date d’exécution.
    Généralement, la famille n’est pas informée par avance »,
    indique Zena Esia, de l’European-Saudi Organization for Human Rights (Esohr).
    Les proches ne l’apprennent souvent que lorsque les autorités
    leur intiment l’ordre de venir chercher la dépouille.

    Lire aussi Arabie saoudite défense des droits de l’homme le lundi, décapitation le jeudi
    La sentence est particulièrement sévère, même au regard des standards du royaume wahhabite,
    où au moins 2 208 personnes ont été exécutées entre janvier 1985 et juin 2015,
    dont 134 pour la seule année 2015. Ce dernier chiffre représente un record
    dans les annales pénales saoudiennes. La sévérité et la cruauté du jugement
    à l’égard du jeune homme s’expliquent peut-être par le fait qu’Ali Al-Nimr,
    neveu du cheikh Nimr Baqer Al-Nimr, un dignitaire religieux
    alors à la tête du mouvement de contestation chiite, lui aussi condamné à mort le 15 octobre 2014,
    est considéré comme un opposant chiite. Le royaume,
    contesté par l’organisation sunnite de l’Etat islamique (EI), a subi,
    ces derniers mois, une vague d’attentats meurtriers contre la minorité chiite,
    concentrée dans l’est du pays. La fermeté extrême à l’égard d’Ali Al-Nimr
    est une manière de ne pas se laisser déborder par l’EI sur le terrain de l’« orthodoxie » sunnite.

    « Dans l’histoire récente de l’Arabie saoudite, personne n’a été condamné
    à la peine de mort pour militantisme politique », précise Zena Esia.
    Ali Al-Nimr avait 17 ans lorsqu’il a été arrêté à Qatif,
    dans l’est du pays, en février 2012, en marge de manifestations contre
    la famille royale des Saoud. Les manifestations étaient alors quasi quotidiennes
    dans les régions chiites de l’est du royaume, en écho au « printemps arabe ».
    Pour Mme Esia, « Ali a été spécifiquement visé. Il a été arrêté après la manifestation,
    le soir, de façon violente. Une voiture de police lui a roulé dessus ».

    « Rester silencieux n’est pas une option »
    Pendant son interrogatoire, Ali Al-Nimr a été soumis à des tortures,
    documentées par l’Esohr dans un rapport. « Il avait le nez enflé et des dents cassées.
    Il a été insulté et torturé. Il a signé des aveux, qui ne sont pas écrits de sa main »,
    précise Zena Esia. Il a été déféré devant le tribunal pénal spécial de Djedda,
    qui a condamné plusieurs militants politiques, à l’instar du blogueur Raif Badaoui
    ou de son avocat, Walid Abou Al-Khair. Le 27 mai 2014,
    Ali Al-Nimr a été condamné à mort pour participation à des manifestations
    contre le gouvernement, attaque des forces de sécurité,
    possession d’une arme automatique et vol à main armée.

    Ali Al-Nimr n’a désormais pour seul recours que la mobilisation de la communauté internationale.
    « On ne peut pas prédire ce que fera l’Arabie saoudite,
    mais la pression internationale peut avoir un effet.
    Rester silencieux n’est de toute manière pas une option », estime Mme Esia. Mardi,
    des experts onusiens ont alerté sur le sort d’Ali Al-Nirm et appelé l’Arabie saoudite à surseoir à l’exécution.
    Depuis, la mobilisation pour sauver le jeune homme ne cesse de monter.

    « Toute sentence infligeant la peine de mort à des personnes mineures
    à l’époque du délit ainsi que son exécution sont incompatibles
    avec les obligations internationales de l’Arabie saoudite », a rappelé l’ONU.
    Depuis Bruxelles, mercredi, le président français, François Hollande,
    a demandé à l’Arabie saoudite de « renoncer à cette exécution au nom de ce principe essentiel
    que la peine de mort doit être abolie et les exécutions empêchées ».
    Une telle exécution gênerait considérablement M. Hollande, qui se présente
    comme le meilleur allié du royaume saoudien et qui mise sur cette relation
    pour doper les ventes d’armes françaises.
    Riyad participerait en effet, selon certaines sources,
    au financement du rachat des navires Mistral par son fidèle allié égyptien, annoncé mercredi.

    « Pétrodollars et politique l’emportent sur les droits de l’homme »
    L’affaire alimente les critiques adressées aux Nations unies
    depuis qu’elles ont rendue publique, le 21 septembre,
    la nomination de l’Arabie saoudite à la tête du « comité consultatif »
    du Conseil des droits de l’homme.
    Comme l’a révélé l’ONG UN Watch, l’ambassadeur de Riyad
    auprès des Nations unies, Fayçal Trad, présidera ce comité.

    Le « comité consultatif » est chargé de sélectionner les rapporteurs
    en charge de thématiques précises, dont les travaux servent
    de base au Conseil pour émettre des recommandations.

    « C’est scandaleux que l’ONU choisisse un pays comme l’Arabie saoudite
    pour présider ce groupe, estime Hillel Neuer, directeur exécutif d’UN Watch.
    Les pétrodollars et la politique l’emportent sur les droits de l’homme. »
    M. Neuer dénonce une « mascarade et un coup de plus porté à la crédibilité »
    d’une institution censée incarner l’autorité morale de l’ONU
    et dont l’Arabie saoudite est devenue membre en 2013.

    Au printemps 2015, Riyad a fait savoir son intérêt pour la présidence du Conseil,
    mais face à la polémique suscitée, a dû retirer sa candidature.
    Dans les couloirs du Palais des nations, à Genève,
    il se murmure que Riyad aurait obtenu la direction du « comité consultatif » en guise de consolation.


    Marie Maurisse (Genève, correspondance)

    Dernière modification par zadhand ; 24/09/2015 à 11h03. Motif: Nimr à 21 ans va être décapité et crucifié pour ...une manif
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    Post Il est urgent de protéger les femmes contre la violence

    A LA UNE/ACTUALITÉ_ Amnesty International Algérie
    Publié le mercredi 25 novembre 2015 08:49
    Écrit par Amnesty international Algerie

    Algérie
    Il est urgent de protéger les femmes contre la violence

    A l’occasion du 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes,
    Amnesty International Algérie rappelle l’urgence d’adopter le projet de loi visant à assurer la protection
    des femmes contre la violence, qui s’inscrit dans le cadre des amendements du Code pénal.

    Alors que Razika Cherif a été tuée, le 7 novembre à M’sila, pour avoir dit non à un homme qui la harcelait
    en pleine rue, ce projet de loi, adopté le 5 mars 2015 par l’Assemblée Populaire Nationale, n’a toujours
    pas été adopté par le Conseil de la Nation. Les violences à l’encontre des femmes doivent être sanctionnées
    comme des violations des droits humains pour que d'autres Razika ne viennent pas s’ajouter à la longue liste des victimes.

    Le 31 aout 2015, Amnesty International Algérie a appelé le Premier Ministre, M. Abdelmalek Sellal à prendre
    toutes les mesures nécessaires pour que le projet de loi renforçant la protection des femmes contre la violence
    soit adopté dans les plus brefs délais. En décembre 2014, l’organisation a remis une pétition signée par
    environ 200 000 personnes à travers le monde au Ministre de la justice, demandant aux autorités algériennes
    de réformer les dispositions législatives qui ne protègent pas les victimes de violence sexuelle de manière adéquate,
    d’adopter un cadre législatif et règlementaire exhaustif de lutte contre la violence sexuelle
    et de prendre des mesures pour faciliter l’accès des victimes à des voies de recours judiciaires
    et à un soutien médical approprié.
    Notre gouvernement doit prendre une approche globale pour lutter
    de manière cohérente contre la violence liée au genre, y compris les violences sexuelles, en s’appuyant
    sur l’expertise et l’expérience de terrain des organisations des droits de femmes,
    qui travaillent depuis des années sans grands moyens.

    Nous devons, toutes et tous, nous mobiliser contre les violences à l’égard en Algérie et dans le monde.
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    Post «Il faut cesser de prendre pour cible ceux qui critiquent le gouvernement»

    A la une Actualité_Amnesty International
    le 09.12.15 | 10h00

    «Il faut cesser de prendre pour cible ceux qui critiquent le gouvernement»

    Les autorités algériennes utilisent les dispositions du code pénal érigeant
    en infraction l’«outrage», l’«injure» ou la «diffamation» visant des représentants
    de l’Etat et autres institutions pour restreindre
    la liberté d’expression sur internet ou dans la rue.

    amnesty-col_2610247_465x348.jpg

    A l’occasion de la célébration mondiale de la Journée des droits de l’homme, le bureau d’Amnesty International (AI)
    en Algérie alerte sur l’intensification, ces dernières semaines à travers le pays,
    de la répression contre la liberté d’expression non violente en ligne et hors ligne.
    «Les tribunaux ont prononcé des condamnations à des peines de prison contre
    un dessinateur à El Meghaïer, dans la wilaya d’El Oued,et poursuivent actuellement un militant pour
    une publication sur facebook.
    Douze manifestants pacifiques d’El Oued et de Tamanrasset
    ont été condamnés à des peines de prisonet un militant en faveur des droits humains encourt la peine de mort»
    , indique une déclaration du bureau d’AI Algérie. L’ONG de défense des droits humains
    demande aux autorités algériennes «d’annuler les condamnations prononcées et d’abandonner les charges retenues contre les militants non violents accusés d’avoir pacifiquement exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion».

    Sous le titre «Algérie : il faut cesser de prendre pour cible ceux qui critiquent le gouvernement», la déclaration d’AI souligne que les législateurs algériens «doivent modifier les lois érigeant en infraction l’exercice
    des libertés civiles et prévoyant des peines de prison contre des manifestants non violents».

    La déclaration d’AI estime que «la récente série d’arrestations et de poursuites visant des militants pacifiques tend à montrer que les libertés civiles sont de plus en plus menacées en Algérie». Et de préciser que «malgré les obligations auxquelles le pays est tenu en matière de droits humains, au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et les garanties relatives aux droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique inscrites dans la Constitution algérienne, les autorités algériennes recourent au tribunaux pour réduire les dissidents au silence, invoquant diverses lois répressives». Ainsi, les autorités algériennes utilisent les dispositions du code pénal érigeant en infraction l’«outrage», l’«injure» ou la «diffamation» visant des représentants de l’Etat
    et autres institutions pour restreindre la liberté d’expression sur internet ou dans la rue.

    Amnesty souligne que «si la loi algérienne 91-19 relative aux réunions et manifestations publiques exige une déclaration préalable, les autorités doivent éclaircir ses modalités d’application afin de garantir que cela n’équivaut pas en pratique à une obligation d’obtenir une autorisation préalable, donnant lieu à des cas où les autorités locales s’abstiennent de donner une confirmation aux manifestations susceptibles d’être critiques à l’égard des autorités». Une conférence de presse est prévue aujourd’hui au siège d’AI à Alger autour de la campagne «Marathon des lettres» pour la promotion de la défense des droits de l’homme.
    Des cas concrets d’atteinte à l’expression libre
    Amnesty International fait état d’une intensification des cas de répression contre la liberté d’expression. Elle cite dans sa dernière déclaration de nombreux cas d’atteinte aux droits des Algériens à critiquer et
    à s’exprimer pacifiquement. Le cas de Hassan Bouras est cité dans ledit communiqué.
    Il s’agit d’un journaliste militant âgé de 48 ans et habitant El Bayadh.

    Arrêté le 2 octobre dernier, il encourt la peine de mort pour l’accusation d’«outrage envers corps constitué» et «incitation de citoyens à s’armer contre l’autorité de l’Etat ou s’armer les uns contre les autres».
    Bouras est membre de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme et membre du Front du refus constitué
    contre le recours à la fracturation hydraulique pour l’extraction du gaz de schiste en Algérie.

    AI dit craindre que «les poursuites actuellement engagées contre lui, comme les précédentes, n’aient pour but de le réduire au silence pour ses opinions dissidentes… Il est connu pour ses efforts visant à dénoncer la corruption et d’autres abus présumés attribués à des représentants de l’Etat». Bouras avait été poursuivi en 2003 et 2008 pour «diffamation, offense et injures»
    à l’égard d’institutions de l’Etat.

    Tahar Djehiche, 54 ans, dessinateur, a été condamné le 17 novembre dernier par la cour d’appel d’El Oued à six mois de prison et à une amende de 500 000 DA pour «atteinte (dans un dessin) au président Bouteflika», mais aussi pour «provocation» à une action de protestation contre le gaz de schiste en raison d’un commentaire posté sur le réseau social facebook
    disant «Ne laissez pas tomber In Salah le 24 février».

    Alors que le tribunal de première instance l’avait acquitté six mois auparavant, le parquet a fait appel pour que Djehiche soit condamné. L’ONG affirme que si la Cour suprême confirme ladite condamnation, elle le considérera comme un prisonnier d’opinion. «Les autorités algériennes doivent annuler sa condamnation, car on lui reproche seulement d’avoir exercé de manière pacifique son droit à la liberté d’expression», indique la déclaration d’AI.
    Cette dernière cite encore le cas de Okacha Mehda, 28 ans, militant pour la jeunesse, arrêté le 25 novembre dans le cybercafé où il travaille, à El Oued, et ce, pour avoir publié la veille au soir sur son profil facebook des photos montrant des policiers dans un champ chargeant leur voiture de choux-fleurs.
    Ces photos étaient légendées comme suit : «Photos circulant sur internet montrant des policiers à El Hamel en train de voler des choux-fleurs». Okacha est accusé par le tribunal d’El Oued d’«outrage à corps constitué»,
    son procès est prévu pour le 21 décembre. AI demande aux autorités algériennes
    l’abandon immédiat de toutes les poursuites engagées contre lui.

    Autre affaire citée, la condamnation par le tribunal de Tamanrasset de sept militants à un an de prison ferme et une amende de 5000 DA pour avoir participé à une manifestation pacifique pour la défense de mineurs licenciés par
    une compagnie exploitant une mine d’or locale et contre l’exploitation du gaz de schiste.
    Des «prisonniers d’opinion» pour AI, si leur condamnation est confirmée.

    Outre les poursuites contre les militants cités, des condamnations sont aussi prononcées à l’encontre de personnes ayant manifesté leur soutien et leur solidarité à Rachid Aouine, dont des membres de sa famille. N. B.
    N. B.
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    Post Un premier pas positif, mais pas suffisant

    A la une Actualité_Criminalisation des violences à l’égard des femmes
    le 10.12.15 | 10h00

    «Un premier pas positif, mais pas suffisant»
    selon H. Oussedik

    La représentante d’Amnesty International en Algérie, Hassina Oussedik,
    espère que ce premier pas se concrétisera afin de permettre
    de criminaliser l’acte de violence à l’encontre des femmes
    .

    Hassina Oussedik, représentante d’Amnesty International (AI) en Algérie.jpg

    Les membres du Conseil de la nation doivent voter
    aujourd’hui les modifications apportées au
    code pénal criminalisant les violences à l’égard
    des femmes. La représentante d’Amnesty International (AI)
    en Algérie, Hassina Oussedik, espère que ce premier
    pas se concrétisera afin de permettre de criminaliser
    l’acte de violence à l’encontre des femmes
    et le qualifie de pas positif, mais insuffisant.

    «Pour la première fois, on reconnaît qu’une violence
    perpétrée dans le cadre privé est une infraction
    et un délit, de même qu’on reconnaît que le harcèlement
    dans la rue est une atteinte à l’intégrité physique
    et morale de la femme, et en cela, cette modification
    du code pénal et non pas de la loi sur les violences
    à l’égard des femmes est juste un premier pas positif.
    Nous espérons d’autres mesures», a estimé Mme Oussedik
    lors d’une rencontre organisée hier au siège d’AI,
    à la veille de la célébration de la
    Journée mondiale des droits de l’homme.

    La représentante d’AI considère que c’est une
    loi-cadre contre toutes les formes de violences
    à l’égard des femmes qui doit être promulguée.
    «Nous demandons une loi-cadre, prenant en charge dans
    leur globalité toutes les formes de violences à l’égard
    des femmes. Cela n’existe pas encore. Il est impératif
    d’avoir une approche globale et cohérente, basée sur
    le travail qui a été fait par les associations
    de protection et de défense des droits des femmes.

    Il faut arriver à un texte de loi qui soit élaboré en
    association avec les organisations de défense des droits
    des femmes afin de garantir une protection réelle
    et effective des femmes en détresse et victimes de violence»,
    indique la conférencière, en notant que la violence
    à l’égard des femmes a des répercussions sur les enfants
    et l’équilibre de la famille entière. Concernant
    la disposition du «pardon» incluse dans le code pénal,
    qui aura pour conséquence l’extinction des poursuites
    contre le conjoint auteur de violence, Mme Oussedik exprime
    son rejet et affirme : «A Amnesty International,
    nous sommes contre cette clause…
    Le pardon va engendrer d’autres violences.

    Les femmes subiront d’autres violences pour qu’elles
    pardonneront malgré elles. C’est contraire à l’essence
    même de la criminalisation de l’acte de violence portée
    par les modifications du code pénal.» Et d’ajouter
    «Nous connaissons le rapport de force et de domination
    qu’exerce l’homme sur la femme dans notre société.
    Nous savons que dans la majorité des cas, si elles pardonnent,
    c’est bien contre leur gré.» Outre la violence à l’égard
    des femmes, en cette journée de célébration des droits
    de l’homme, un constat a été fait sur la situation en Algérie
    à propos de l’intensification des atteintes à la liberté d’expression.


    La liberté d’expression en danger

    Mme Oussedik note d’ailleurs que même dans le débat politique
    et en l’absence d’espace d’expression, la violence,
    même verbale, prend souvent le dessus. «Il y a une violation
    de la Constitution qui consacre les libertés d’expression
    et de réunion. Des faits sont constatés pour limiter
    ces libertés, allant jusqu’à l’emprisonnement
    et la condamnation à des amendes élevées.

    Il est important que tout citoyen s’exprime et donne son avis,
    cette liberté doit être consacrée.» Elle évoque d’ailleurs
    les difficultés que rencontre le mouvement associatif
    à exercer librement ses activités. «Nous n’avons à
    ce jour — et nous ne sommes pas la seule ONG dans
    ce cas — pas pu avoir d’agrément même si nous avons respecté
    les dispositions d’enregistrement exigées par la loi
    sur les associations. Nous avons adressé des courriers
    à toutes les hautes autorités de l’Etat, mais pas de réponse.

    Les services du ministère de l’Intérieur ne nous ont même pas
    donné de récépissé, ce qui est pourtant une obligation
    à remplir, selon l’énoncé de la loi sur les associations.
    Ce sont donc les autorités qui ne respectent cette loi
    qui existe, mais qui n’a toujours pas de décret d’application»,
    indique Mme Oussedik, avant d’appeler à plus de transparence
    «Il est regrettable que le ministère de l’Intérieur ne
    communique pas avec les associations.» Notons que la
    4e édition de la campagne mondiale Marathon des lettres,
    lancée par AI, s’étalera sur tout le mois de décembre.

    Des activités seront organisées à travers le pays par AI Algérie
    afin d’obtenir le maximum de signatures en faveur du soutien
    à apporter à des filles du Burkina Faso forcées à se marier
    à l’âge de 11 ans ; à un caricaturiste malaisien risquant
    une lourde peine pour un tweet ; à un détenu aux Etats-Unis
    clamant son innocence depuis 40 ans ; à une Syrienne
    disparue avec ses six enfants, probablement enlevés par
    l’armée syrienne ; à une étudiante du
    Myanmar emprisonnée pour avoir participé à une manifestation pacifique...

    Nadjia Bouarich
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    Post Plaidoyer pour l'abolition de la peine de mort

    A la une Actualité_Amnesty International Algérie
    le 07.04.16

    Plaidoyer pour l'abolition de la peine de mort

    par M. Aziza

    Amnesty International Algérie a réitéré son appel à l'abolition de la peine de mort, dans notre pays,
    qui est depuis 1993, prononcée, mais sans exécution. Hassina Oussedik, directrice d'Amnesty International Algérie,
    a présenté, hier, des données approximatives du nombre des peines de mort prononcées par les tribunaux algériens,
    qui tourne autour de 62 cas, en 2015. Il s'agit, selon la conférencière, de jugements par contumace pour
    des infractions liées au terrorisme. Ces données, précise Oussedik, sont approximatives, car explique-t-elle,
    son organisation n'a pas eu accès à l'information. « Nous avons saisi, à maintes reprises, le ministère de la Justice
    pour avoir des informations et des chiffres exacts, sur les peines de mort prononcées et sur les chefs d'inculpation,
    mais en vain». Elle a précisé que les chiffres et les données que détiennent Amnesty ont été collectés, auprès des familles
    et proches des personnes, aujourd'hui, en prison. La conférencière s'interroge pourquoi l'Algérie n'abolit pas
    la peine de mort, puisque l'exécution n'est pas appliquée. Elle cite le moratoire appliqué, depuis 1993, sur
    les exécutions, et qui est en soi une reconnaissance de l'inutilité de la peine de mort, selon Hassina Oussedik.
    Elle soulève, également, la question de la rétention de l'information, de la part du ministère de la Justice sur le sujet.
    La représentante d'Amnesty International a estimé que l'Algérie devrait franchir le dernier pas vers l'abolition, pure
    et simple, de la peine de mort. Et de regretter l'absence de coalition contre la peine de mort, en Algérie.
    Pourtant, dit-elle, ce genre de coalition existe, déjà, en Tunisie et au Maroc.
    Pour Hassina Oussedik, l'argument avancé par notre Etat, selon lequel l'opinion publique n'est pas prête, ne justifie pas
    toujours, cet état de fait. Tout en affirmant que cet argument est infondé, elle rappelle que l'opinion publique n'a,
    à aucun moment, réclamé la peine de mort, durant la décennie noire, pourtant de graves violations des droits humains
    ont été commises, dit-elle. La conférencière a, également, estimé que parfois les Etats instrumentalisent la peine de
    mort à des fins politiques, notamment contre leurs opposants. Suite à un débat entre la représentante d'Amnesty
    et les journalistes, la conférencière a précisé qu'Amnesty n'est pas pour l'impunité des actes criminels, mais contre
    la condamnation à mort. «Il y a d'autres moyens de punitions, mais on est contre cette barbarie », dit-elle.
    Et d'affirmer qu'il ne faut jamais négliger les erreurs judiciaires, et le fait que parfois la réalité judiciaire est injuste
    et discriminatoire. « La majorité des personnes passibles de la peine de mort, aux Etats-Unis, sont des Afro-américains
    et des Latinos qui n'ont pas les moyens de se payer de grands avocats», dit-elle. Et de souligner que
    «la peine capitale est irréversible». Hassina Oussedik a appelé à la mobilisation des associations des droits
    de l'Homme, les journalistes, les intellectuels pour l'abolition de la peine de mort, par crainte que ceux qui sont dans
    les « couloirs de la mort» soient exécutés, en cas de changement de régime. Elle a, également, regretté le fait que
    l'abolition de la peine de mort n'a pas figuré dans la nouvelle constitution. La conférencière a, à plusieurs reprises,
    rappelé l'horreur et l'injustice des condamnations à mort, qui selon elle, sont ancrées, dans notre mémoire collective,
    en citant les jeunes femmes et hommes qui ont été exécutés, durant la guerre de Libération nationale !
    Selon Amnesty International, l'année 2015 a été caractérisée par une envolée du nombre d'exécutions, dans le monde.
    Cette organisation internationale a constaté que l'Arabie Saoudite, l'Iran, le Pakistan étaient, en grande partie,
    responsables de cette envolée. Au moins 1.634 personnes ont été exécutées en 2015, soit une hausse de 50 %,
    par rapport à l'année précédente.

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