Entre temps ce gamin risque, non, est ''mort et mourra sauf miracle pas très divin'' pour une action tellement légitime et défendable même dans cette France, avec à la fin un chœur mortuaire.
salam
peut être que l on habite la FRANCE...pays qui dit être le chantre des droits de l homme, cf: le siècle des lumières !
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.
Entre temps ce gamin risque, non, est ''mort et mourra sauf miracle pas très divin'' pour une action tellement légitime et défendable même dans cette France, avec à la fin un chœur mortuaire.
Dernière modification par harroudiroi ; 24/09/2015 à 20h06.
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"Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console"
"Qui que tu sois, viens, viens. Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir"
A LA UNE/ACTUALITÉ_ Amnesty International Algérie
Publié le mercredi 25 novembre 2015 08:49
Écrit par Amnesty international Algerie
Algérie
Il est urgent de protéger les femmes contre la violence
A l’occasion du 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes,
Amnesty International Algérie rappelle l’urgence d’adopter le projet de loi visant à assurer la protection
des femmes contre la violence, qui s’inscrit dans le cadre des amendements du Code pénal.
Alors que Razika Cherif a été tuée, le 7 novembre à M’sila, pour avoir dit non à un homme qui la harcelait
en pleine rue, ce projet de loi, adopté le 5 mars 2015 par l’Assemblée Populaire Nationale, n’a toujours
pas été adopté par le Conseil de la Nation. Les violences à l’encontre des femmes doivent être sanctionnées
comme des violations des droits humains pour que d'autres Razika ne viennent pas s’ajouter à la longue liste des victimes.
Le 31 aout 2015, Amnesty International Algérie a appelé le Premier Ministre, M. Abdelmalek Sellal à prendre
toutes les mesures nécessaires pour que le projet de loi renforçant la protection des femmes contre la violence
soit adopté dans les plus brefs délais. En décembre 2014, l’organisation a remis une pétition signée par
environ 200 000 personnes à travers le monde au Ministre de la justice, demandant aux autorités algériennes
de réformer les dispositions législatives qui ne protègent pas les victimes de violence sexuelle de manière adéquate,
d’adopter un cadre législatif et règlementaire exhaustif de lutte contre la violence sexuelle
et de prendre des mesures pour faciliter l’accès des victimes à des voies de recours judiciaires
et à un soutien médical approprié. Notre gouvernement doit prendre une approche globale pour lutter
de manière cohérente contre la violence liée au genre, y compris les violences sexuelles, en s’appuyant
sur l’expertise et l’expérience de terrain des organisations des droits de femmes,
qui travaillent depuis des années sans grands moyens.
Nous devons, toutes et tous, nous mobiliser contre les violences à l’égard en Algérie et dans le monde.
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A la une Actualité_Amnesty International
le 09.12.15 | 10h00
«Il faut cesser de prendre pour cible ceux qui critiquent le gouvernement»
Les autorités algériennes utilisent les dispositions du code pénal érigeant
en infraction l’«outrage», l’«injure» ou la «diffamation» visant des représentants
de l’Etat et autres institutions pour restreindre
la liberté d’expression sur internet ou dans la rue.
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A l’occasion de la célébration mondiale de la Journée des droits de l’homme, le bureau d’Amnesty International (AI)
en Algérie alerte sur l’intensification, ces dernières semaines à travers le pays,
de la répression contre la liberté d’expression non violente en ligne et hors ligne.
«Les tribunaux ont prononcé des condamnations à des peines de prison contre
un dessinateur à El Meghaïer, dans la wilaya d’El Oued,et poursuivent actuellement un militant pour
une publication sur facebook.Douze manifestants pacifiques d’El Oued et de Tamanrasset
ont été condamnés à des peines de prisonet un militant en faveur des droits humains encourt la peine de mort»
, indique une déclaration du bureau d’AI Algérie. L’ONG de défense des droits humains
demande aux autorités algériennes «d’annuler les condamnations prononcées et d’abandonner les charges retenues contre les militants non violents accusés d’avoir pacifiquement exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion».
Sous le titre «Algérie : il faut cesser de prendre pour cible ceux qui critiquent le gouvernement», la déclaration d’AI souligne que les législateurs algériens «doivent modifier les lois érigeant en infraction l’exercice
des libertés civiles et prévoyant des peines de prison contre des manifestants non violents».
La déclaration d’AI estime que «la récente série d’arrestations et de poursuites visant des militants pacifiques tend à montrer que les libertés civiles sont de plus en plus menacées en Algérie». Et de préciser que «malgré les obligations auxquelles le pays est tenu en matière de droits humains, au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et les garanties relatives aux droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique inscrites dans la Constitution algérienne, les autorités algériennes recourent au tribunaux pour réduire les dissidents au silence, invoquant diverses lois répressives». Ainsi, les autorités algériennes utilisent les dispositions du code pénal érigeant en infraction l’«outrage», l’«injure» ou la «diffamation» visant des représentants de l’Etat
et autres institutions pour restreindre la liberté d’expression sur internet ou dans la rue.
Amnesty souligne que «si la loi algérienne 91-19 relative aux réunions et manifestations publiques exige une déclaration préalable, les autorités doivent éclaircir ses modalités d’application afin de garantir que cela n’équivaut pas en pratique à une obligation d’obtenir une autorisation préalable, donnant lieu à des cas où les autorités locales s’abstiennent de donner une confirmation aux manifestations susceptibles d’être critiques à l’égard des autorités». Une conférence de presse est prévue aujourd’hui au siège d’AI à Alger autour de la campagne «Marathon des lettres» pour la promotion de la défense des droits de l’homme.
Des cas concrets d’atteinte à l’expression libre
Amnesty International fait état d’une intensification des cas de répression contre la liberté d’expression. Elle cite dans sa dernière déclaration de nombreux cas d’atteinte aux droits des Algériens à critiquer et
à s’exprimer pacifiquement. Le cas de Hassan Bouras est cité dans ledit communiqué.
Il s’agit d’un journaliste militant âgé de 48 ans et habitant El Bayadh.
Arrêté le 2 octobre dernier, il encourt la peine de mort pour l’accusation d’«outrage envers corps constitué» et «incitation de citoyens à s’armer contre l’autorité de l’Etat ou s’armer les uns contre les autres».
Bouras est membre de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme et membre du Front du refus constitué
contre le recours à la fracturation hydraulique pour l’extraction du gaz de schiste en Algérie.
AI dit craindre que «les poursuites actuellement engagées contre lui, comme les précédentes, n’aient pour but de le réduire au silence pour ses opinions dissidentes… Il est connu pour ses efforts visant à dénoncer la corruption et d’autres abus présumés attribués à des représentants de l’Etat». Bouras avait été poursuivi en 2003 et 2008 pour «diffamation, offense et injures»
à l’égard d’institutions de l’Etat.
Tahar Djehiche, 54 ans, dessinateur, a été condamné le 17 novembre dernier par la cour d’appel d’El Oued à six mois de prison et à une amende de 500 000 DA pour «atteinte (dans un dessin) au président Bouteflika», mais aussi pour «provocation» à une action de protestation contre le gaz de schiste en raison d’un commentaire posté sur le réseau social facebook
disant «Ne laissez pas tomber In Salah le 24 février».
Alors que le tribunal de première instance l’avait acquitté six mois auparavant, le parquet a fait appel pour que Djehiche soit condamné. L’ONG affirme que si la Cour suprême confirme ladite condamnation, elle le considérera comme un prisonnier d’opinion. «Les autorités algériennes doivent annuler sa condamnation, car on lui reproche seulement d’avoir exercé de manière pacifique son droit à la liberté d’expression», indique la déclaration d’AI.
Cette dernière cite encore le cas de Okacha Mehda, 28 ans, militant pour la jeunesse, arrêté le 25 novembre dans le cybercafé où il travaille, à El Oued, et ce, pour avoir publié la veille au soir sur son profil facebook des photos montrant des policiers dans un champ chargeant leur voiture de choux-fleurs.
Ces photos étaient légendées comme suit : «Photos circulant sur internet montrant des policiers à El Hamel en train de voler des choux-fleurs». Okacha est accusé par le tribunal d’El Oued d’«outrage à corps constitué»,
son procès est prévu pour le 21 décembre. AI demande aux autorités algériennes
l’abandon immédiat de toutes les poursuites engagées contre lui.
Autre affaire citée, la condamnation par le tribunal de Tamanrasset de sept militants à un an de prison ferme et une amende de 5000 DA pour avoir participé à une manifestation pacifique pour la défense de mineurs licenciés par
une compagnie exploitant une mine d’or locale et contre l’exploitation du gaz de schiste.
Des «prisonniers d’opinion» pour AI, si leur condamnation est confirmée.
Outre les poursuites contre les militants cités, des condamnations sont aussi prononcées à l’encontre de personnes ayant manifesté leur soutien et leur solidarité à Rachid Aouine, dont des membres de sa famille. N. B.
N. B.
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A la une Actualité_Criminalisation des violences à l’égard des femmes
le 10.12.15 | 10h00
«Un premier pas positif, mais pas suffisant»
selon H. Oussedik
La représentante d’Amnesty International en Algérie, Hassina Oussedik,
espère que ce premier pas se concrétisera afin de permettre
de criminaliser l’acte de violence à l’encontre des femmes.
Hassina Oussedik, représentante d’Amnesty International (AI) en Algérie.jpg
Les membres du Conseil de la nation doivent voter
aujourd’hui les modifications apportées au
code pénal criminalisant les violences à l’égard
des femmes. La représentante d’Amnesty International (AI)
en Algérie, Hassina Oussedik, espère que ce premier
pas se concrétisera afin de permettre de criminaliser
l’acte de violence à l’encontre des femmes
et le qualifie de pas positif, mais insuffisant.
«Pour la première fois, on reconnaît qu’une violence
perpétrée dans le cadre privé est une infraction
et un délit, de même qu’on reconnaît que le harcèlement
dans la rue est une atteinte à l’intégrité physique
et morale de la femme, et en cela, cette modification
du code pénal et non pas de la loi sur les violences
à l’égard des femmes est juste un premier pas positif.
Nous espérons d’autres mesures», a estimé Mme Oussedik
lors d’une rencontre organisée hier au siège d’AI,
à la veille de la célébration de la
Journée mondiale des droits de l’homme.
La représentante d’AI considère que c’est une
loi-cadre contre toutes les formes de violences
à l’égard des femmes qui doit être promulguée.
«Nous demandons une loi-cadre, prenant en charge dans
leur globalité toutes les formes de violences à l’égard
des femmes. Cela n’existe pas encore. Il est impératif
d’avoir une approche globale et cohérente, basée sur
le travail qui a été fait par les associations
de protection et de défense des droits des femmes.
Il faut arriver à un texte de loi qui soit élaboré en
association avec les organisations de défense des droits
des femmes afin de garantir une protection réelle
et effective des femmes en détresse et victimes de violence»,
indique la conférencière, en notant que la violence
à l’égard des femmes a des répercussions sur les enfants
et l’équilibre de la famille entière. Concernant
la disposition du «pardon» incluse dans le code pénal,
qui aura pour conséquence l’extinction des poursuites
contre le conjoint auteur de violence, Mme Oussedik exprime
son rejet et affirme : «A Amnesty International,
nous sommes contre cette clause…
Le pardon va engendrer d’autres violences.
Les femmes subiront d’autres violences pour qu’elles
pardonneront malgré elles. C’est contraire à l’essence
même de la criminalisation de l’acte de violence portée
par les modifications du code pénal.» Et d’ajouter
«Nous connaissons le rapport de force et de domination
qu’exerce l’homme sur la femme dans notre société.
Nous savons que dans la majorité des cas, si elles pardonnent,
c’est bien contre leur gré.» Outre la violence à l’égard
des femmes, en cette journée de célébration des droits
de l’homme, un constat a été fait sur la situation en Algérie
à propos de l’intensification des atteintes à la liberté d’expression.
La liberté d’expression en danger
Mme Oussedik note d’ailleurs que même dans le débat politique
et en l’absence d’espace d’expression, la violence,
même verbale, prend souvent le dessus. «Il y a une violation
de la Constitution qui consacre les libertés d’expression
et de réunion. Des faits sont constatés pour limiter
ces libertés, allant jusqu’à l’emprisonnement
et la condamnation à des amendes élevées.
Il est important que tout citoyen s’exprime et donne son avis,
cette liberté doit être consacrée.» Elle évoque d’ailleurs
les difficultés que rencontre le mouvement associatif
à exercer librement ses activités. «Nous n’avons à
ce jour — et nous ne sommes pas la seule ONG dans
ce cas — pas pu avoir d’agrément même si nous avons respecté
les dispositions d’enregistrement exigées par la loi
sur les associations. Nous avons adressé des courriers
à toutes les hautes autorités de l’Etat, mais pas de réponse.
Les services du ministère de l’Intérieur ne nous ont même pas
donné de récépissé, ce qui est pourtant une obligation
à remplir, selon l’énoncé de la loi sur les associations.
Ce sont donc les autorités qui ne respectent cette loi
qui existe, mais qui n’a toujours pas de décret d’application»,
indique Mme Oussedik, avant d’appeler à plus de transparence
«Il est regrettable que le ministère de l’Intérieur ne
communique pas avec les associations.» Notons que la
4e édition de la campagne mondiale Marathon des lettres,
lancée par AI, s’étalera sur tout le mois de décembre.
Des activités seront organisées à travers le pays par AI Algérie
afin d’obtenir le maximum de signatures en faveur du soutien
à apporter à des filles du Burkina Faso forcées à se marier
à l’âge de 11 ans ; à un caricaturiste malaisien risquant
une lourde peine pour un tweet ; à un détenu aux Etats-Unis
clamant son innocence depuis 40 ans ; à une Syrienne
disparue avec ses six enfants, probablement enlevés par
l’armée syrienne ; à une étudiante du
Myanmar emprisonnée pour avoir participé à une manifestation pacifique...
Nadjia Bouarich
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A la une Actualité_Amnesty International Algérie
le 07.04.16
Plaidoyer pour l'abolition de la peine de mort
par M. Aziza
Amnesty International Algérie a réitéré son appel à l'abolition de la peine de mort, dans notre pays,
qui est depuis 1993, prononcée, mais sans exécution. Hassina Oussedik, directrice d'Amnesty International Algérie,
a présenté, hier, des données approximatives du nombre des peines de mort prononcées par les tribunaux algériens,
qui tourne autour de 62 cas, en 2015. Il s'agit, selon la conférencière, de jugements par contumace pour
des infractions liées au terrorisme. Ces données, précise Oussedik, sont approximatives, car explique-t-elle,
son organisation n'a pas eu accès à l'information. « Nous avons saisi, à maintes reprises, le ministère de la Justice
pour avoir des informations et des chiffres exacts, sur les peines de mort prononcées et sur les chefs d'inculpation,
mais en vain». Elle a précisé que les chiffres et les données que détiennent Amnesty ont été collectés, auprès des familles
et proches des personnes, aujourd'hui, en prison. La conférencière s'interroge pourquoi l'Algérie n'abolit pas
la peine de mort, puisque l'exécution n'est pas appliquée. Elle cite le moratoire appliqué, depuis 1993, sur
les exécutions, et qui est en soi une reconnaissance de l'inutilité de la peine de mort, selon Hassina Oussedik.
Elle soulève, également, la question de la rétention de l'information, de la part du ministère de la Justice sur le sujet.
La représentante d'Amnesty International a estimé que l'Algérie devrait franchir le dernier pas vers l'abolition, pure
et simple, de la peine de mort. Et de regretter l'absence de coalition contre la peine de mort, en Algérie.
Pourtant, dit-elle, ce genre de coalition existe, déjà, en Tunisie et au Maroc.
Pour Hassina Oussedik, l'argument avancé par notre Etat, selon lequel l'opinion publique n'est pas prête, ne justifie pas
toujours, cet état de fait. Tout en affirmant que cet argument est infondé, elle rappelle que l'opinion publique n'a,
à aucun moment, réclamé la peine de mort, durant la décennie noire, pourtant de graves violations des droits humains
ont été commises, dit-elle. La conférencière a, également, estimé que parfois les Etats instrumentalisent la peine de
mort à des fins politiques, notamment contre leurs opposants. Suite à un débat entre la représentante d'Amnesty
et les journalistes, la conférencière a précisé qu'Amnesty n'est pas pour l'impunité des actes criminels, mais contre
la condamnation à mort. «Il y a d'autres moyens de punitions, mais on est contre cette barbarie », dit-elle.
Et d'affirmer qu'il ne faut jamais négliger les erreurs judiciaires, et le fait que parfois la réalité judiciaire est injuste
et discriminatoire. « La majorité des personnes passibles de la peine de mort, aux Etats-Unis, sont des Afro-américains
et des Latinos qui n'ont pas les moyens de se payer de grands avocats», dit-elle. Et de souligner que
«la peine capitale est irréversible». Hassina Oussedik a appelé à la mobilisation des associations des droits
de l'Homme, les journalistes, les intellectuels pour l'abolition de la peine de mort, par crainte que ceux qui sont dans
les « couloirs de la mort» soient exécutés, en cas de changement de régime. Elle a, également, regretté le fait que
l'abolition de la peine de mort n'a pas figuré dans la nouvelle constitution. La conférencière a, à plusieurs reprises,
rappelé l'horreur et l'injustice des condamnations à mort, qui selon elle, sont ancrées, dans notre mémoire collective,
en citant les jeunes femmes et hommes qui ont été exécutés, durant la guerre de Libération nationale !
Selon Amnesty International, l'année 2015 a été caractérisée par une envolée du nombre d'exécutions, dans le monde.
Cette organisation internationale a constaté que l'Arabie Saoudite, l'Iran, le Pakistan étaient, en grande partie,
responsables de cette envolée. Au moins 1.634 personnes ont été exécutées en 2015, soit une hausse de 50 %,
par rapport à l'année précédente.
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A la une/Actualité_Militant des Droits de l'Homme
09.05.2016 3 min
Khurram Zaki assassiné
Pièce jointe 23549
Son tout dernier texte, qui tirait les bonnes leçons de l'élection de
Sadik Khan à la mairie de Londres, mérite d'être médité.
« Sadik Khan n’est pas Pakistanais. C’est un Britannique. Le mérite de son ascension et
de son succès revient à son propre travail et au système britannique d’égales opportunités.
Ni le Pakistan, ni l’islam n’ont joué de rôle dans son ascension météorique. Et il a démontré
à tous les musulmans britanniques et aux Britanniques d’autres origines que quiconque critique
ce système et le prétend discriminatoire est un menteur aux vues biaisées. Je célèbre aujourd’hui
la grandeur de la démocratie séculariste occidentale. En ce jour de terrorisme Takfir/Deobandi ou
encore wahhabite et d’islamophobie, Londres (…) est un exemple pour le monde.
Pouvons-nous nous-même élire un premier ministre ahmadi, hindou ou chrétien ? N’y songez
même pas, on nous a retiré jusqu’au droit d’élire démocratiquement le maire de Karachi,
la troisième ville la plus peuplée du monde, sur une base ethnique. Et c’est si stupide et honteux,
pour nous Pakistanais, de ruiner ainsi nos propres succès, qui s’appellent Malala et
Sharmeen Obaid-Chinoy. »C’est le message que le militant pakistanais des droits
de l’homme Khurram Zaki a publié sur sa page Facebook à l’annonce de l’élection de
Sadik Khan à la mairie de Londres.Quelques heures plus tard, il était abattu à la terrasse
d’un salon de thé par des tueurs en motos.Khurram Zaki, 40 ans, journaliste de télévision,
était l’un des rédacteurs du site Let Us Build Pakistan,souvent censuré par le pouvoir pakistanais.
L’objectif proclamé de Let Us Build Pakistan est la propagation de la tolérance en matière
religieuse. Dans un pays où le radicalisme islamiste a ses entrées au gouvernement,
il s’en était pris par des moyens légaux à un certain nombre de prêcheurs de haine,
tels que le religieux Abdul Aziz, une haute autorité de la Mosquée centrale d’Islamabad.
Ce dernier, qui a fait allégeance à l’Etat islamique, multiplie les menaces contre les chiites.
Khurram Zakhi avait tenté, sans succès, de le traduire devant les tribunaux pakistanais.
Il avait subi de nombreuses menaces de la part des partis politiques proches des talibans.
Rappelons les persécutions dont sont victimes, dans ce pays, les minorités religieuses et
en particulier les chrétiens. L’attentat commis contre les familles chrétiennes du 27 mars
à Lahore, qui célébraient les fêtes de Pâques a fait 72 morts, dont 6 femmes et
29 enfants. L’attentat a été revendiqué par le groupe taliban Jamaat ul-Ahrar,
qui a confirmé que les chrétiens étaient sa cible et qu’il attaquerait d’autres écoles
dans l’avenir.Nous, qui nous croyions bien à l’abri de ces violences confessionnelles,
nous savons dorénavant qu’elles peuvent tout aussi bien tuer chez nous. Militer pour
les droits de l’homme en Europe est nécessaire mais ne demande pas un courage
héroïque. Mais nous devons manifester notre soutien, sous toutes
les formes possibles, aux militants qui risquent, eux, leur vie dans des pays tels que
le Pakistan.Khurram Zaki était l’un d’entre eux. Et considérer que la question qu’il posait,
avant de mourir, « pouvons-nous nous-même élire un premier ministre ahmadi,
hindou ou chrétien ? », celle de la réciprocité et de la tolérance, garde toute sa pertinence.
Dans nos pays, laïcs ou en tous cas sécularisés, l’appartenance religieuse ne doit jamais
devenir un critère politique discriminant. On a un peu trop décrit la victoire du candidat
travailliste à la mairie de Londres comme celle du « premier musulman à diriger
une capitale européenne ».Lorsque David Cameron a été désigné comme locataire
du 10, Downing Street, personne n’a éprouvé le besoin de le qualifier de « premier ministre protestant »
**Contenu caché: Cliquez sur Thanks pour afficher. **
Dernière modification par zadhand ; 09/05/2016 à 12h51.
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Des enfants meurent dans des prisons au Nigéria
Amnesty International
05.2016 17:00
150 personnes, dont 12 enfants âgés entre cinq mois et 5 ans, sont mortes dans
un centre de détention réservé pour les terroristes de Boko Haram, selon un rapport
d’Amnesty International, publié ce mercredi, a rapporté l’AFP. Par le passé, déjà,
le traitement inhumain réservé aux prisonniers de ce centre de Giwa, situé à Maiduguri,
dans le nord-est du Nigeria, a été sévèrement dénoncé par cette organisation de défense
des droits de l’Homme qui exhorte les autorités nigérianes à le fermer, « La découverte de
la mort de bébés et de jeunes enfants dans des conditions atroces, alors qu’ils se trouvaient
dans un centre de détention militaire, est à la fois poignant et horrifiant. Nous avons déjà
dénoncé à plusieurs reprises le taux de mortalité alarmant parmi les détenus des casernes
de Giwa. Ces nouvelles révélations démontrent que cet endroit est associé à la mort,
autant pour les adultes que pour les enfants », a déclaré Netsanet Belay, le directeur
Afrique d’Amnesty. Pour le responsable de l’ONG, « il ne peut y avoir ni excuses ni délais.
Le centre de détention des casernes de Giwa doit fermer immédiatement, et tous les détenus
doivent être libérés ou remis aux autorités civiles ».Selon ce même rapport qui cite des
témoignages d’anciens détenus, ces victimes sont mortes de faim, de déshydratation,
de blessures et de maladie, telles que la varicelle et la diarrhée qui se propagent rapidement
dans les cellules réservées aux femmes qui y sont entassées avec leurs enfants et leurs bébés.
« Il y a beaucoup d’enfants avec nous dans les cellules, âgés d’un mois à un an. La cellule est
tellement bondée qu’on ne peut pas se tourner de droite à gauche en dormant », décrit une femme.
Selon Amnesty International qui dénonce l’exécution de 600 détenus qui avaient fui la prison de
Giwa en 2014, les suspects ne sont pas représentés par un avocat durant leur détention.
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Au Mexique, des violences sexuelles pour forcer les femmes aux "aveux"
[28/06/2016]
Afin de gonfler leurs statistiques dans la lutte contre le crime organisé,Nous avons enquêté sur les cas de 100 femmes arrêtées au Mexique
les forces de l’ordre abusent sexuellement des femmes pour obtenir
des « aveux ». Enquête sur une pratique très répandue.
qui révèlent un problème endémique. La plupart de ces femmes ont déclaré
qu’elles avaient subi des agressions sexuelles, des coups, des décharges
électriques, des palpations et des attouchements en détention et durant les
interrogatoires. Dans une grande majorité, ellesont été accusées d’infractions
liées au crime organisé ou au trafic de stupéfiants. Beaucoup ont été présentées
aux médias comme des « criminelles », après qu’on les ait forcées à «avouer ».
La plupart d’entre elles viennent de familles pauvres et sont donc dans
l’incapacité de s’offrir une défense digne de ce nom.
NOTRE ENQUÊTE EN CHIFFRES
Ces 100 femmes incarcérées dans plusieurs prisons fédérales ont déclaré avoir
été harcelées sexuellement ou abusées psychologiquement lors de leur arrestation.
Soixante-douze déclarent avoir été agressées sexuellement pendant leur arrestation
ou dans les heures qui ont suivi et trente-trois affirment avoir été violées.
Soixante-six d’entre elles indiquent avoir rapporté les agressions qu’elles avaient
subies à un juge ou à d’autres représentants des autorités. Seulement 22 cas ont
fait l’objet d’enquête, mais aucun responsable n’a été poursuivi à ce jour.
Au Mexique, c’est tout le système de sécurité du pays
qui est concerné par ces violences
Les agressions sexuelles impliquent des policiers, des membres de l’armée et des membres de la marine.Les agressions sexuelles concernent tous les niveaux
municipal, régional (État) et fédéral.
TORTURÉE, ASPHYXIÉE, VIOLÉE… LA TERRIBLE HISTOIRE DE MONICA
L’histoire de Mónica, une histoire parmi tant d’autre, illustre cette impunité généralisée.
Le 12 février 2013 à Torreon dans le nord du pays, Mónica, 26 ans, mère de 4 enfants,
a été violée par six policiers. Elle a reçu des décharges électriques sur les parties génitales, a été asphyxiée à l’aide d’un sac en plastique et a eu la tête plongée dans
un seau d’eau.Pendant cette séance de torture, Mónica sera aussi forcée de regarder
son frère et son époux se faire torturer. Ce dernier mourra dans ses bras des suites
de ses blessures alors qu’on les conduisait au parquet général. On obligera ensuite
Mónica à signer des « aveux » selon lesquels elle faisait partie d’un cartel de drogue
À l’heure actuelle, Mónica se trouve toujours en détention, malgré la publication d’un rapport de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) confirmant les
actes de torture infligés. Aucun des auteurs n’a été inculpé.
Fresque murale contre les violences faites aux femmes © Departamento de Comunicación Social del Municipio de Veracruz, Mexico.
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Le bilan macabre de Boko Haram au Cameroun
Amnesty International
16.07.2016 12:30
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Boko Haram a mené 200 attaques, dont 46 attentats-suicides, à l’Extrême
Nord-Cameroun depuis juillet 2015 à juillet 2016, assassinant et kidnappant
près de 500 personnes et incendiant des villes et villages, selon Panapress.com
qui cite un communiqué d’Amnesty International publié le 30 juin 2016 sur son
site.Ces attaques meurtrières sont qualifiées par cette ONG onusienne de graves
atteintes aux droits humains et au droit international humanitaire. Par ailleurs,
ce groupe terroriste a ciblé au cours de cette période les forces de sécurité
camerounaises, tuant 67 soldats.Ces attentats ont atteint le summum entre
novembre 2015 et fin janvier 2016, avec une moyenne d’un attentat tous les
trois jours, particulièrement le mois de janvier 2016 qui a été le plus meurtrier,
avec au moins neuf attentats suicides qui ont coûté la vie à plus de 60 civils.
La majorité des attentats suicide survenus au Cameroun mais également au
Nigeria, au Tchad et au Niger, ont été commis par des enfants dont des jeunes
femmes et des filles, recrutés de force par Boko Haram. Selon l’Organisation des
Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), 40 attentats suicide, dont 21 survenus au Cameroun, ont impliqué un enfant au moins, entre janvier 2014 et février 2016.
Pour faire face à cette terroriste dans la région de l’Extrême-Nord, le gouvernement camerounais a pris des mesures sécuritaires draconiennes en déployant des milliers d’agents supplémentaires pour assurer la protection des personnes et des biens et
éviter que ce groupe ne puisse contrôler toute cette région.
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