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Discussion: Amnesty International

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    Re : Exécution d'un jeune chiite saoudien : la discrétion de Hollande étonne

    salam
    peut être que l on habite la FRANCE...pays qui dit être le chantre des droits de l homme, cf: le siècle des lumières !
    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

  2. # ADS
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    Re : Exécution d'un jeune chiite saoudien : la discrétion de Hollande étonne

    Entre temps ce gamin risque, non, est ''mort et mourra sauf miracle pas très divin'' pour une action tellement légitime et défendable même dans cette France, avec à la fin un chœur mortuaire.
    Dernière modification par harroudiroi ; 24/09/2015 à 20h06.
    Forever HD 7420, Géant 2500 HD

    "Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console"

    "Qui que tu sois, viens, viens. Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir"

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    Post Il est urgent de protéger les femmes contre la violence

    A LA UNE/ACTUALITÉ_ Amnesty International Algérie
    Publié le mercredi 25 novembre 2015 08:49
    Écrit par Amnesty international Algerie

    Algérie
    Il est urgent de protéger les femmes contre la violence

    A l’occasion du 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes,
    Amnesty International Algérie rappelle l’urgence d’adopter le projet de loi visant à assurer la protection
    des femmes contre la violence, qui s’inscrit dans le cadre des amendements du Code pénal.

    Alors que Razika Cherif a été tuée, le 7 novembre à M’sila, pour avoir dit non à un homme qui la harcelait
    en pleine rue, ce projet de loi, adopté le 5 mars 2015 par l’Assemblée Populaire Nationale, n’a toujours
    pas été adopté par le Conseil de la Nation. Les violences à l’encontre des femmes doivent être sanctionnées
    comme des violations des droits humains pour que d'autres Razika ne viennent pas s’ajouter à la longue liste des victimes.

    Le 31 aout 2015, Amnesty International Algérie a appelé le Premier Ministre, M. Abdelmalek Sellal à prendre
    toutes les mesures nécessaires pour que le projet de loi renforçant la protection des femmes contre la violence
    soit adopté dans les plus brefs délais. En décembre 2014, l’organisation a remis une pétition signée par
    environ 200 000 personnes à travers le monde au Ministre de la justice, demandant aux autorités algériennes
    de réformer les dispositions législatives qui ne protègent pas les victimes de violence sexuelle de manière adéquate,
    d’adopter un cadre législatif et règlementaire exhaustif de lutte contre la violence sexuelle
    et de prendre des mesures pour faciliter l’accès des victimes à des voies de recours judiciaires
    et à un soutien médical approprié.
    Notre gouvernement doit prendre une approche globale pour lutter
    de manière cohérente contre la violence liée au genre, y compris les violences sexuelles, en s’appuyant
    sur l’expertise et l’expérience de terrain des organisations des droits de femmes,
    qui travaillent depuis des années sans grands moyens.

    Nous devons, toutes et tous, nous mobiliser contre les violences à l’égard en Algérie et dans le monde.
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  5. #14
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    Post «Il faut cesser de prendre pour cible ceux qui critiquent le gouvernement»

    A la une Actualité_Amnesty International
    le 09.12.15 | 10h00

    «Il faut cesser de prendre pour cible ceux qui critiquent le gouvernement»

    Les autorités algériennes utilisent les dispositions du code pénal érigeant
    en infraction l’«outrage», l’«injure» ou la «diffamation» visant des représentants
    de l’Etat et autres institutions pour restreindre
    la liberté d’expression sur internet ou dans la rue.

    amnesty-col_2610247_465x348.jpg

    A l’occasion de la célébration mondiale de la Journée des droits de l’homme, le bureau d’Amnesty International (AI)
    en Algérie alerte sur l’intensification, ces dernières semaines à travers le pays,
    de la répression contre la liberté d’expression non violente en ligne et hors ligne.
    «Les tribunaux ont prononcé des condamnations à des peines de prison contre
    un dessinateur à El Meghaïer, dans la wilaya d’El Oued,et poursuivent actuellement un militant pour
    une publication sur facebook.
    Douze manifestants pacifiques d’El Oued et de Tamanrasset
    ont été condamnés à des peines de prisonet un militant en faveur des droits humains encourt la peine de mort»
    , indique une déclaration du bureau d’AI Algérie. L’ONG de défense des droits humains
    demande aux autorités algériennes «d’annuler les condamnations prononcées et d’abandonner les charges retenues contre les militants non violents accusés d’avoir pacifiquement exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion».

    Sous le titre «Algérie : il faut cesser de prendre pour cible ceux qui critiquent le gouvernement», la déclaration d’AI souligne que les législateurs algériens «doivent modifier les lois érigeant en infraction l’exercice
    des libertés civiles et prévoyant des peines de prison contre des manifestants non violents».

    La déclaration d’AI estime que «la récente série d’arrestations et de poursuites visant des militants pacifiques tend à montrer que les libertés civiles sont de plus en plus menacées en Algérie». Et de préciser que «malgré les obligations auxquelles le pays est tenu en matière de droits humains, au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et les garanties relatives aux droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique inscrites dans la Constitution algérienne, les autorités algériennes recourent au tribunaux pour réduire les dissidents au silence, invoquant diverses lois répressives». Ainsi, les autorités algériennes utilisent les dispositions du code pénal érigeant en infraction l’«outrage», l’«injure» ou la «diffamation» visant des représentants de l’Etat
    et autres institutions pour restreindre la liberté d’expression sur internet ou dans la rue.

    Amnesty souligne que «si la loi algérienne 91-19 relative aux réunions et manifestations publiques exige une déclaration préalable, les autorités doivent éclaircir ses modalités d’application afin de garantir que cela n’équivaut pas en pratique à une obligation d’obtenir une autorisation préalable, donnant lieu à des cas où les autorités locales s’abstiennent de donner une confirmation aux manifestations susceptibles d’être critiques à l’égard des autorités». Une conférence de presse est prévue aujourd’hui au siège d’AI à Alger autour de la campagne «Marathon des lettres» pour la promotion de la défense des droits de l’homme.
    Des cas concrets d’atteinte à l’expression libre
    Amnesty International fait état d’une intensification des cas de répression contre la liberté d’expression. Elle cite dans sa dernière déclaration de nombreux cas d’atteinte aux droits des Algériens à critiquer et
    à s’exprimer pacifiquement. Le cas de Hassan Bouras est cité dans ledit communiqué.
    Il s’agit d’un journaliste militant âgé de 48 ans et habitant El Bayadh.

    Arrêté le 2 octobre dernier, il encourt la peine de mort pour l’accusation d’«outrage envers corps constitué» et «incitation de citoyens à s’armer contre l’autorité de l’Etat ou s’armer les uns contre les autres».
    Bouras est membre de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme et membre du Front du refus constitué
    contre le recours à la fracturation hydraulique pour l’extraction du gaz de schiste en Algérie.

    AI dit craindre que «les poursuites actuellement engagées contre lui, comme les précédentes, n’aient pour but de le réduire au silence pour ses opinions dissidentes… Il est connu pour ses efforts visant à dénoncer la corruption et d’autres abus présumés attribués à des représentants de l’Etat». Bouras avait été poursuivi en 2003 et 2008 pour «diffamation, offense et injures»
    à l’égard d’institutions de l’Etat.

    Tahar Djehiche, 54 ans, dessinateur, a été condamné le 17 novembre dernier par la cour d’appel d’El Oued à six mois de prison et à une amende de 500 000 DA pour «atteinte (dans un dessin) au président Bouteflika», mais aussi pour «provocation» à une action de protestation contre le gaz de schiste en raison d’un commentaire posté sur le réseau social facebook
    disant «Ne laissez pas tomber In Salah le 24 février».

    Alors que le tribunal de première instance l’avait acquitté six mois auparavant, le parquet a fait appel pour que Djehiche soit condamné. L’ONG affirme que si la Cour suprême confirme ladite condamnation, elle le considérera comme un prisonnier d’opinion. «Les autorités algériennes doivent annuler sa condamnation, car on lui reproche seulement d’avoir exercé de manière pacifique son droit à la liberté d’expression», indique la déclaration d’AI.
    Cette dernière cite encore le cas de Okacha Mehda, 28 ans, militant pour la jeunesse, arrêté le 25 novembre dans le cybercafé où il travaille, à El Oued, et ce, pour avoir publié la veille au soir sur son profil facebook des photos montrant des policiers dans un champ chargeant leur voiture de choux-fleurs.
    Ces photos étaient légendées comme suit : «Photos circulant sur internet montrant des policiers à El Hamel en train de voler des choux-fleurs». Okacha est accusé par le tribunal d’El Oued d’«outrage à corps constitué»,
    son procès est prévu pour le 21 décembre. AI demande aux autorités algériennes
    l’abandon immédiat de toutes les poursuites engagées contre lui.

    Autre affaire citée, la condamnation par le tribunal de Tamanrasset de sept militants à un an de prison ferme et une amende de 5000 DA pour avoir participé à une manifestation pacifique pour la défense de mineurs licenciés par
    une compagnie exploitant une mine d’or locale et contre l’exploitation du gaz de schiste.
    Des «prisonniers d’opinion» pour AI, si leur condamnation est confirmée.

    Outre les poursuites contre les militants cités, des condamnations sont aussi prononcées à l’encontre de personnes ayant manifesté leur soutien et leur solidarité à Rachid Aouine, dont des membres de sa famille. N. B.
    N. B.
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    Post Un premier pas positif, mais pas suffisant

    A la une Actualité_Criminalisation des violences à l’égard des femmes
    le 10.12.15 | 10h00

    «Un premier pas positif, mais pas suffisant»
    selon H. Oussedik

    La représentante d’Amnesty International en Algérie, Hassina Oussedik,
    espère que ce premier pas se concrétisera afin de permettre
    de criminaliser l’acte de violence à l’encontre des femmes
    .

    Hassina Oussedik, représentante d’Amnesty International (AI) en Algérie.jpg

    Les membres du Conseil de la nation doivent voter
    aujourd’hui les modifications apportées au
    code pénal criminalisant les violences à l’égard
    des femmes. La représentante d’Amnesty International (AI)
    en Algérie, Hassina Oussedik, espère que ce premier
    pas se concrétisera afin de permettre de criminaliser
    l’acte de violence à l’encontre des femmes
    et le qualifie de pas positif, mais insuffisant.

    «Pour la première fois, on reconnaît qu’une violence
    perpétrée dans le cadre privé est une infraction
    et un délit, de même qu’on reconnaît que le harcèlement
    dans la rue est une atteinte à l’intégrité physique
    et morale de la femme, et en cela, cette modification
    du code pénal et non pas de la loi sur les violences
    à l’égard des femmes est juste un premier pas positif.
    Nous espérons d’autres mesures», a estimé Mme Oussedik
    lors d’une rencontre organisée hier au siège d’AI,
    à la veille de la célébration de la
    Journée mondiale des droits de l’homme.

    La représentante d’AI considère que c’est une
    loi-cadre contre toutes les formes de violences
    à l’égard des femmes qui doit être promulguée.
    «Nous demandons une loi-cadre, prenant en charge dans
    leur globalité toutes les formes de violences à l’égard
    des femmes. Cela n’existe pas encore. Il est impératif
    d’avoir une approche globale et cohérente, basée sur
    le travail qui a été fait par les associations
    de protection et de défense des droits des femmes.

    Il faut arriver à un texte de loi qui soit élaboré en
    association avec les organisations de défense des droits
    des femmes afin de garantir une protection réelle
    et effective des femmes en détresse et victimes de violence»,
    indique la conférencière, en notant que la violence
    à l’égard des femmes a des répercussions sur les enfants
    et l’équilibre de la famille entière. Concernant
    la disposition du «pardon» incluse dans le code pénal,
    qui aura pour conséquence l’extinction des poursuites
    contre le conjoint auteur de violence, Mme Oussedik exprime
    son rejet et affirme : «A Amnesty International,
    nous sommes contre cette clause…
    Le pardon va engendrer d’autres violences.

    Les femmes subiront d’autres violences pour qu’elles
    pardonneront malgré elles. C’est contraire à l’essence
    même de la criminalisation de l’acte de violence portée
    par les modifications du code pénal.» Et d’ajouter
    «Nous connaissons le rapport de force et de domination
    qu’exerce l’homme sur la femme dans notre société.
    Nous savons que dans la majorité des cas, si elles pardonnent,
    c’est bien contre leur gré.» Outre la violence à l’égard
    des femmes, en cette journée de célébration des droits
    de l’homme, un constat a été fait sur la situation en Algérie
    à propos de l’intensification des atteintes à la liberté d’expression.


    La liberté d’expression en danger

    Mme Oussedik note d’ailleurs que même dans le débat politique
    et en l’absence d’espace d’expression, la violence,
    même verbale, prend souvent le dessus. «Il y a une violation
    de la Constitution qui consacre les libertés d’expression
    et de réunion. Des faits sont constatés pour limiter
    ces libertés, allant jusqu’à l’emprisonnement
    et la condamnation à des amendes élevées.

    Il est important que tout citoyen s’exprime et donne son avis,
    cette liberté doit être consacrée.» Elle évoque d’ailleurs
    les difficultés que rencontre le mouvement associatif
    à exercer librement ses activités. «Nous n’avons à
    ce jour — et nous ne sommes pas la seule ONG dans
    ce cas — pas pu avoir d’agrément même si nous avons respecté
    les dispositions d’enregistrement exigées par la loi
    sur les associations. Nous avons adressé des courriers
    à toutes les hautes autorités de l’Etat, mais pas de réponse.

    Les services du ministère de l’Intérieur ne nous ont même pas
    donné de récépissé, ce qui est pourtant une obligation
    à remplir, selon l’énoncé de la loi sur les associations.
    Ce sont donc les autorités qui ne respectent cette loi
    qui existe, mais qui n’a toujours pas de décret d’application»,
    indique Mme Oussedik, avant d’appeler à plus de transparence
    «Il est regrettable que le ministère de l’Intérieur ne
    communique pas avec les associations.» Notons que la
    4e édition de la campagne mondiale Marathon des lettres,
    lancée par AI, s’étalera sur tout le mois de décembre.

    Des activités seront organisées à travers le pays par AI Algérie
    afin d’obtenir le maximum de signatures en faveur du soutien
    à apporter à des filles du Burkina Faso forcées à se marier
    à l’âge de 11 ans ; à un caricaturiste malaisien risquant
    une lourde peine pour un tweet ; à un détenu aux Etats-Unis
    clamant son innocence depuis 40 ans ; à une Syrienne
    disparue avec ses six enfants, probablement enlevés par
    l’armée syrienne ; à une étudiante du
    Myanmar emprisonnée pour avoir participé à une manifestation pacifique...

    Nadjia Bouarich
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    Post Plaidoyer pour l'abolition de la peine de mort

    A la une Actualité_Amnesty International Algérie
    le 07.04.16

    Plaidoyer pour l'abolition de la peine de mort

    par M. Aziza

    Amnesty International Algérie a réitéré son appel à l'abolition de la peine de mort, dans notre pays,
    qui est depuis 1993, prononcée, mais sans exécution. Hassina Oussedik, directrice d'Amnesty International Algérie,
    a présenté, hier, des données approximatives du nombre des peines de mort prononcées par les tribunaux algériens,
    qui tourne autour de 62 cas, en 2015. Il s'agit, selon la conférencière, de jugements par contumace pour
    des infractions liées au terrorisme. Ces données, précise Oussedik, sont approximatives, car explique-t-elle,
    son organisation n'a pas eu accès à l'information. « Nous avons saisi, à maintes reprises, le ministère de la Justice
    pour avoir des informations et des chiffres exacts, sur les peines de mort prononcées et sur les chefs d'inculpation,
    mais en vain». Elle a précisé que les chiffres et les données que détiennent Amnesty ont été collectés, auprès des familles
    et proches des personnes, aujourd'hui, en prison. La conférencière s'interroge pourquoi l'Algérie n'abolit pas
    la peine de mort, puisque l'exécution n'est pas appliquée. Elle cite le moratoire appliqué, depuis 1993, sur
    les exécutions, et qui est en soi une reconnaissance de l'inutilité de la peine de mort, selon Hassina Oussedik.
    Elle soulève, également, la question de la rétention de l'information, de la part du ministère de la Justice sur le sujet.
    La représentante d'Amnesty International a estimé que l'Algérie devrait franchir le dernier pas vers l'abolition, pure
    et simple, de la peine de mort. Et de regretter l'absence de coalition contre la peine de mort, en Algérie.
    Pourtant, dit-elle, ce genre de coalition existe, déjà, en Tunisie et au Maroc.
    Pour Hassina Oussedik, l'argument avancé par notre Etat, selon lequel l'opinion publique n'est pas prête, ne justifie pas
    toujours, cet état de fait. Tout en affirmant que cet argument est infondé, elle rappelle que l'opinion publique n'a,
    à aucun moment, réclamé la peine de mort, durant la décennie noire, pourtant de graves violations des droits humains
    ont été commises, dit-elle. La conférencière a, également, estimé que parfois les Etats instrumentalisent la peine de
    mort à des fins politiques, notamment contre leurs opposants. Suite à un débat entre la représentante d'Amnesty
    et les journalistes, la conférencière a précisé qu'Amnesty n'est pas pour l'impunité des actes criminels, mais contre
    la condamnation à mort. «Il y a d'autres moyens de punitions, mais on est contre cette barbarie », dit-elle.
    Et d'affirmer qu'il ne faut jamais négliger les erreurs judiciaires, et le fait que parfois la réalité judiciaire est injuste
    et discriminatoire. « La majorité des personnes passibles de la peine de mort, aux Etats-Unis, sont des Afro-américains
    et des Latinos qui n'ont pas les moyens de se payer de grands avocats», dit-elle. Et de souligner que
    «la peine capitale est irréversible». Hassina Oussedik a appelé à la mobilisation des associations des droits
    de l'Homme, les journalistes, les intellectuels pour l'abolition de la peine de mort, par crainte que ceux qui sont dans
    les « couloirs de la mort» soient exécutés, en cas de changement de régime. Elle a, également, regretté le fait que
    l'abolition de la peine de mort n'a pas figuré dans la nouvelle constitution. La conférencière a, à plusieurs reprises,
    rappelé l'horreur et l'injustice des condamnations à mort, qui selon elle, sont ancrées, dans notre mémoire collective,
    en citant les jeunes femmes et hommes qui ont été exécutés, durant la guerre de Libération nationale !
    Selon Amnesty International, l'année 2015 a été caractérisée par une envolée du nombre d'exécutions, dans le monde.
    Cette organisation internationale a constaté que l'Arabie Saoudite, l'Iran, le Pakistan étaient, en grande partie,
    responsables de cette envolée. Au moins 1.634 personnes ont été exécutées en 2015, soit une hausse de 50 %,
    par rapport à l'année précédente.

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    Post Khurram Zaki assassiné

    A la une/Actualité_Militant des Droits de l'Homme
    09.05.2016 3 min

    Khurram Zaki assassiné

    Pièce jointe 23549

    Son tout dernier texte, qui tirait les bonnes leçons de l'élection de
    Sadik Khan à la mairie de Londres, mérite d'être médité.


    « Sadik Khan n’est pas Pakistanais. C’est un Britannique. Le mérite de son ascension et
    de son succès revient à son propre travail et au système britannique d’égales opportunités.
    Ni le Pakistan, ni l’islam n’ont joué de rôle dans son ascension météorique. Et il a démontré
    à tous les musulmans britanniques et aux Britanniques d’autres origines que quiconque critique
    ce système et le prétend discriminatoire est un menteur aux vues biaisées. Je célèbre aujourd’hui
    la grandeur de la démocratie séculariste occidentale. En ce jour de terrorisme Takfir/Deobandi ou
    encore wahhabite et d’islamophobie, Londres (…) est un exemple pour le monde.

    Pouvons-nous nous-même élire un premier ministre ahmadi, hindou ou chrétien ? N’y songez
    même pas, on nous a retiré jusqu’au droit d’élire démocratiquement le maire de Karachi,
    la troisième ville la plus peuplée du monde, sur une base ethnique. Et c’est si stupide et honteux,
    pour nous Pakistanais, de ruiner ainsi nos propres succès, qui s’appellent Malala et
    Sharmeen Obaid-Chinoy. »
    C’est le message que le militant pakistanais des droits
    de l’homme Khurram Zaki a publié sur
    sa page Facebook à l’annonce de l’élection de
    Sadik Khan à la mairie de Londres.Quelques heures plus tard, il était abattu à la terrasse
    d’un salon de thé par des tueurs en motos.
    Khurram Zaki, 40 ans, journaliste de télévision,
    était l’un des rédacteurs du site Let Us Build Pakistan,souvent censuré par le pouvoir pakistanais.
    L’objectif proclamé de Let Us Build Pakistan est la propagation de la tolérance en matière
    religieuse. Dans un pays où le radicalisme islamiste a ses entrées au gouvernement,
    il s’en était pris par des moyens légaux à un certain nombre de prêcheurs de haine,
    tels que le religieux Abdul Aziz, une haute autorité de la Mosquée centrale d’Islamabad.
    Ce dernier, qui a fait allégeance à l’Etat islamique, multiplie les menaces contre les chiites.
    Khurram Zakhi avait tenté, sans succès, de le traduire devant les tribunaux pakistanais.
    Il avait subi de nombreuses menaces de la part des partis politiques proches des talibans.
    Rappelons les persécutions dont sont victimes, dans ce pays, les minorités religieuses et
    en particulier les chrétiens. L’attentat commis contre les familles chrétiennes du 27 mars
    à Lahore, qui célébraient les fêtes de Pâques a fait 72 morts, dont 6 femmes et
    29 enfants. L’attentat a été revendiqué par le groupe taliban Jamaat ul-Ahrar,
    qui a confirmé que les chrétiens étaient sa cible et qu’il attaquerait d’autres écoles
    dans l’avenir.
    Nous, qui nous croyions bien à l’abri de ces violences confessionnelles,
    nous savons dorénavant qu’elles peuvent tout aussi bien tuer chez nous. Militer pour
    les droits de l’homme en Europe est nécessaire mais ne demande pas un courage
    héroïque. Mais nous devons manifester notre soutien, sous toutes
    les formes possibles, aux militants qui risquent, eux, leur vie dans des pays tels que
    le Pakistan.Khurram Zaki était l’un d’entre eux. Et considérer que la question qu’il posait,
    avant de mourir, « pouvons-nous nous-même élire un premier ministre ahmadi,
    hindou ou chrétien ? », celle de la réciprocité et de la tolérance, garde toute sa pertinence.

    Dans nos pays, laïcs ou en tous cas sécularisés, l’appartenance religieuse ne doit jamais
    devenir un critère politique discriminant. On a un peu trop décrit la victoire du candidat
    travailliste à la mairie de Londres comme celle du « premier musulman à diriger
    une capitale européenne ».Lorsque David Cameron a été désigné comme locataire
    du 10, Downing Street, personne n’a éprouvé le besoin de le qualifier de « premier ministre protestant »


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    Dernière modification par zadhand ; 09/05/2016 à 12h51.
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    Post Des enfants meurent dans des prisons au Nigéria

    Des enfants meurent dans des prisons au Nigéria


    Amnesty International
    05.2016 17:00

    150 personnes, dont 12 enfants âgés entre cinq mois et 5 ans, sont mortes dans
    un centre de détention réservé pour les terroristes de Boko Haram, selon un rapport
    d’Amnesty International, publié ce mercredi, a rapporté l’AFP. Par le passé, déjà,
    le traitement inhumain réservé aux prisonniers de ce centre de Giwa, situé à Maiduguri,
    dans le nord-est du Nigeria, a été sévèrement dénoncé par cette organisation de défense
    des droits de l’Homme qui exhorte les autorités nigérianes à le fermer, « La découverte de
    la mort de bébés et de jeunes enfants dans des conditions atroces, alors qu’ils se trouvaient
    dans un centre de détention militaire, est à la fois poignant et horrifiant. Nous avons déjà
    dénoncé à plusieurs reprises le taux de mortalité alarmant parmi les détenus des casernes
    de Giwa. Ces nouvelles révélations démontrent que cet endroit est associé à la mort,
    autant pour les adultes que pour les enfants », a déclaré Netsanet Belay, le directeur
    Afrique d’Amnesty. Pour le responsable de l’ONG, « il ne peut y avoir ni excuses ni délais.
    Le centre de détention des casernes de Giwa doit fermer immédiatement, et tous les détenus
    doivent être libérés ou remis aux autorités civiles ».Selon ce même rapport qui cite des
    témoignages d’anciens détenus, ces victimes sont mortes de faim, de déshydratation,
    de blessures et de maladie, telles que la varicelle et la diarrhée qui se propagent rapidement
    dans les cellules réservées aux femmes qui y sont entassées avec leurs enfants et leurs bébés.
    « Il y a beaucoup d’enfants avec nous dans les cellules, âgés d’un mois à un an. La cellule est
    tellement bondée qu’on ne peut pas se tourner de droite à gauche en dormant », décrit une femme.

    Selon Amnesty International qui dénonce l’exécution de 600 détenus qui avaient fui la prison de
    Giwa en 2014, les suspects ne sont pas représentés par un avocat durant leur détention.
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    Post Au Mexique, des violences sexuelles pour forcer les femmes aux "aveux"

    Au Mexique, des violences sexuelles pour forcer les femmes aux "aveux"



    [28/06/2016]

    Afin de gonfler leurs statistiques dans la lutte contre le crime organisé,
    les forces de l’ordre abusent sexuellement des femmes pour obtenir
    des « aveux ». Enquête sur une pratique très répandue.



    Nous avons enquêté sur les cas de 100 femmes arrêtées au Mexique
    qui révèlent un problème endémique. La plupart de ces femmes ont déclaré
    qu’elles avaient subi des agressions sexuelles, des coups, des décharges
    électriques, des palpations et des attouchements en détention et durant les
    interrogatoires. Dans une grande majorité, ellesont été accusées d’infractions
    liées au crime organisé ou au trafic de stupéfiants. Beaucoup ont été présentées
    aux médias comme des « criminelles », après qu’on les ait forcées à «avouer ».
    La plupart d’entre elles viennent de familles pauvres et sont donc dans
    l’incapacité de s’offrir une défense digne de ce nom.

    NOTRE ENQUÊTE EN CHIFFRES
    Ces 100 femmes incarcérées dans plusieurs prisons fédérales ont déclaré avoir
    été harcelées sexuellement ou abusées psychologiquement lors de leur arrestation.

    Soixante-douze déclarent avoir été agressées sexuellement pendant leur arrestation
    ou dans les heures qui ont suivi et trente-trois affirment avoir été violées.

    Soixante-six d’entre elles indiquent avoir rapporté les agressions qu’elles avaient
    subies à un juge ou à d’autres représentants des autorités. Seulement 22 cas ont
    fait l’objet d’enquête, mais aucun responsable n’a été poursuivi à ce jour.

    Au Mexique, c’est tout le système de sécurité du pays
    qui est concerné par ces violences

    Les agressions sexuelles impliquent des policiers, des membres de l’armée et des membres de la marine.Les agressions sexuelles concernent tous les niveaux
    municipal, régional (État) et fédéral.

    TORTURÉE, ASPHYXIÉE, VIOLÉE… LA TERRIBLE HISTOIRE DE MONICA
    L’histoire de Mónica, une histoire parmi tant d’autre, illustre cette impunité généralisée.
    Le 12 février 2013 à Torreon dans le nord du pays, Mónica, 26 ans, mère de 4 enfants,
    a été violée par six policiers. Elle a reçu des décharges électriques sur les parties génitales, a été asphyxiée à l’aide d’un sac en plastique et a eu la tête plongée dans
    un seau d’eau.
    Pendant cette séance de torture, Mónica sera aussi forcée de regarder
    son frère et son époux se faire torturer. Ce dernier mourra dans ses bras des suites
    de ses blessures alors qu’on les conduisait au parquet général.
    On obligera ensuite
    Mónica à signer des « aveux » selon lesquels elle faisait partie d’un cartel de drogue

    À l’heure actuelle, Mónica se trouve toujours en détention, malgré la publication d’un rapport de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) confirmant les
    actes de torture infligés. Aucun des auteurs n’a été inculpé.


    Fresque murale contre les violences faites aux femmes © Departamento de Comunicación Social del Municipio de Veracruz, Mexico.
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    Post Le bilan macabre de Boko Haram au Cameroun

    Le bilan macabre de Boko Haram au Cameroun

    Amnesty International
    16.07.2016 12:30

    Amnesty-international-logo.jpg

    Boko Haram a mené 200 attaques, dont 46 attentats-suicides, à l’Extrême
    Nord-Cameroun depuis juillet 2015 à juillet 2016, assassinant et kidnappant
    près de 500 personnes et incendiant des villes et villages, selon Panapress.com
    qui cite un communiqué d’Amnesty International publié le 30 juin 2016 sur son
    site.Ces attaques meurtrières sont qualifiées par cette ONG onusienne de graves
    atteintes aux droits humains et au droit international humanitaire. Par ailleurs,
    ce groupe terroriste a ciblé au cours de cette période les forces de sécurité
    camerounaises, tuant 67 soldats.
    Ces attentats ont atteint le summum entre
    novembre 2015 et fin janvier 2016, avec une moyenne d’un attentat tous les
    trois jours, particulièrement le mois de janvier 2016 qui a été le plus meurtrier,
    avec au moins neuf attentats suicides qui ont coûté la vie à plus de 60 civils.

    La majorité des attentats suicide survenus au Cameroun mais également au
    Nigeria, au Tchad et au Niger, ont été commis par des enfants dont des jeunes
    femmes et des filles, recrutés de force par Boko Haram.
    Selon l’Organisation des
    Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), 40 attentats suicide, dont 21 survenus au Cameroun, ont impliqué un enfant au moins, entre janvier 2014 et février 2016.

    Pour faire face à cette terroriste dans la région de l’Extrême-Nord, le gouvernement camerounais a pris des mesures sécuritaires draconiennes en déployant des milliers d’agents supplémentaires pour assurer la protection des personnes et des biens et
    éviter que ce groupe ne puisse contrôler toute cette région.
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