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Discussion: Amnesty International

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    Post Plaidoyer pour l'abolition de la peine de mort

    A la une Actualité_Amnesty International Algérie
    le 07.04.16

    Plaidoyer pour l'abolition de la peine de mort

    par M. Aziza

    Amnesty International Algérie a réitéré son appel à l'abolition de la peine de mort, dans notre pays,
    qui est depuis 1993, prononcée, mais sans exécution. Hassina Oussedik, directrice d'Amnesty International Algérie,
    a présenté, hier, des données approximatives du nombre des peines de mort prononcées par les tribunaux algériens,
    qui tourne autour de 62 cas, en 2015. Il s'agit, selon la conférencière, de jugements par contumace pour
    des infractions liées au terrorisme. Ces données, précise Oussedik, sont approximatives, car explique-t-elle,
    son organisation n'a pas eu accès à l'information. « Nous avons saisi, à maintes reprises, le ministère de la Justice
    pour avoir des informations et des chiffres exacts, sur les peines de mort prononcées et sur les chefs d'inculpation,
    mais en vain». Elle a précisé que les chiffres et les données que détiennent Amnesty ont été collectés, auprès des familles
    et proches des personnes, aujourd'hui, en prison. La conférencière s'interroge pourquoi l'Algérie n'abolit pas
    la peine de mort, puisque l'exécution n'est pas appliquée. Elle cite le moratoire appliqué, depuis 1993, sur
    les exécutions, et qui est en soi une reconnaissance de l'inutilité de la peine de mort, selon Hassina Oussedik.
    Elle soulève, également, la question de la rétention de l'information, de la part du ministère de la Justice sur le sujet.
    La représentante d'Amnesty International a estimé que l'Algérie devrait franchir le dernier pas vers l'abolition, pure
    et simple, de la peine de mort. Et de regretter l'absence de coalition contre la peine de mort, en Algérie.
    Pourtant, dit-elle, ce genre de coalition existe, déjà, en Tunisie et au Maroc.
    Pour Hassina Oussedik, l'argument avancé par notre Etat, selon lequel l'opinion publique n'est pas prête, ne justifie pas
    toujours, cet état de fait. Tout en affirmant que cet argument est infondé, elle rappelle que l'opinion publique n'a,
    à aucun moment, réclamé la peine de mort, durant la décennie noire, pourtant de graves violations des droits humains
    ont été commises, dit-elle. La conférencière a, également, estimé que parfois les Etats instrumentalisent la peine de
    mort à des fins politiques, notamment contre leurs opposants. Suite à un débat entre la représentante d'Amnesty
    et les journalistes, la conférencière a précisé qu'Amnesty n'est pas pour l'impunité des actes criminels, mais contre
    la condamnation à mort. «Il y a d'autres moyens de punitions, mais on est contre cette barbarie », dit-elle.
    Et d'affirmer qu'il ne faut jamais négliger les erreurs judiciaires, et le fait que parfois la réalité judiciaire est injuste
    et discriminatoire. « La majorité des personnes passibles de la peine de mort, aux Etats-Unis, sont des Afro-américains
    et des Latinos qui n'ont pas les moyens de se payer de grands avocats», dit-elle. Et de souligner que
    «la peine capitale est irréversible». Hassina Oussedik a appelé à la mobilisation des associations des droits
    de l'Homme, les journalistes, les intellectuels pour l'abolition de la peine de mort, par crainte que ceux qui sont dans
    les « couloirs de la mort» soient exécutés, en cas de changement de régime. Elle a, également, regretté le fait que
    l'abolition de la peine de mort n'a pas figuré dans la nouvelle constitution. La conférencière a, à plusieurs reprises,
    rappelé l'horreur et l'injustice des condamnations à mort, qui selon elle, sont ancrées, dans notre mémoire collective,
    en citant les jeunes femmes et hommes qui ont été exécutés, durant la guerre de Libération nationale !
    Selon Amnesty International, l'année 2015 a été caractérisée par une envolée du nombre d'exécutions, dans le monde.
    Cette organisation internationale a constaté que l'Arabie Saoudite, l'Iran, le Pakistan étaient, en grande partie,
    responsables de cette envolée. Au moins 1.634 personnes ont été exécutées en 2015, soit une hausse de 50 %,
    par rapport à l'année précédente.

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    Post Khurram Zaki assassiné

    A la une/Actualité_Militant des Droits de l'Homme
    09.05.2016 3 min

    Khurram Zaki assassiné

    Pièce jointe 23549

    Son tout dernier texte, qui tirait les bonnes leçons de l'élection de
    Sadik Khan à la mairie de Londres, mérite d'être médité.


    « Sadik Khan n’est pas Pakistanais. C’est un Britannique. Le mérite de son ascension et
    de son succès revient à son propre travail et au système britannique d’égales opportunités.
    Ni le Pakistan, ni l’islam n’ont joué de rôle dans son ascension météorique. Et il a démontré
    à tous les musulmans britanniques et aux Britanniques d’autres origines que quiconque critique
    ce système et le prétend discriminatoire est un menteur aux vues biaisées. Je célèbre aujourd’hui
    la grandeur de la démocratie séculariste occidentale. En ce jour de terrorisme Takfir/Deobandi ou
    encore wahhabite et d’islamophobie, Londres (…) est un exemple pour le monde.

    Pouvons-nous nous-même élire un premier ministre ahmadi, hindou ou chrétien ? N’y songez
    même pas, on nous a retiré jusqu’au droit d’élire démocratiquement le maire de Karachi,
    la troisième ville la plus peuplée du monde, sur une base ethnique. Et c’est si stupide et honteux,
    pour nous Pakistanais, de ruiner ainsi nos propres succès, qui s’appellent Malala et
    Sharmeen Obaid-Chinoy. »
    C’est le message que le militant pakistanais des droits
    de l’homme Khurram Zaki a publié sur
    sa page Facebook à l’annonce de l’élection de
    Sadik Khan à la mairie de Londres.Quelques heures plus tard, il était abattu à la terrasse
    d’un salon de thé par des tueurs en motos.
    Khurram Zaki, 40 ans, journaliste de télévision,
    était l’un des rédacteurs du site Let Us Build Pakistan,souvent censuré par le pouvoir pakistanais.
    L’objectif proclamé de Let Us Build Pakistan est la propagation de la tolérance en matière
    religieuse. Dans un pays où le radicalisme islamiste a ses entrées au gouvernement,
    il s’en était pris par des moyens légaux à un certain nombre de prêcheurs de haine,
    tels que le religieux Abdul Aziz, une haute autorité de la Mosquée centrale d’Islamabad.
    Ce dernier, qui a fait allégeance à l’Etat islamique, multiplie les menaces contre les chiites.
    Khurram Zakhi avait tenté, sans succès, de le traduire devant les tribunaux pakistanais.
    Il avait subi de nombreuses menaces de la part des partis politiques proches des talibans.
    Rappelons les persécutions dont sont victimes, dans ce pays, les minorités religieuses et
    en particulier les chrétiens. L’attentat commis contre les familles chrétiennes du 27 mars
    à Lahore, qui célébraient les fêtes de Pâques a fait 72 morts, dont 6 femmes et
    29 enfants. L’attentat a été revendiqué par le groupe taliban Jamaat ul-Ahrar,
    qui a confirmé que les chrétiens étaient sa cible et qu’il attaquerait d’autres écoles
    dans l’avenir.
    Nous, qui nous croyions bien à l’abri de ces violences confessionnelles,
    nous savons dorénavant qu’elles peuvent tout aussi bien tuer chez nous. Militer pour
    les droits de l’homme en Europe est nécessaire mais ne demande pas un courage
    héroïque. Mais nous devons manifester notre soutien, sous toutes
    les formes possibles, aux militants qui risquent, eux, leur vie dans des pays tels que
    le Pakistan.Khurram Zaki était l’un d’entre eux. Et considérer que la question qu’il posait,
    avant de mourir, « pouvons-nous nous-même élire un premier ministre ahmadi,
    hindou ou chrétien ? », celle de la réciprocité et de la tolérance, garde toute sa pertinence.

    Dans nos pays, laïcs ou en tous cas sécularisés, l’appartenance religieuse ne doit jamais
    devenir un critère politique discriminant. On a un peu trop décrit la victoire du candidat
    travailliste à la mairie de Londres comme celle du « premier musulman à diriger
    une capitale européenne ».Lorsque David Cameron a été désigné comme locataire
    du 10, Downing Street, personne n’a éprouvé le besoin de le qualifier de « premier ministre protestant »


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    Dernière modification par zadhand ; 09/05/2016 à 12h51.
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    Post Des enfants meurent dans des prisons au Nigéria

    Des enfants meurent dans des prisons au Nigéria


    Amnesty International
    05.2016 17:00

    150 personnes, dont 12 enfants âgés entre cinq mois et 5 ans, sont mortes dans
    un centre de détention réservé pour les terroristes de Boko Haram, selon un rapport
    d’Amnesty International, publié ce mercredi, a rapporté l’AFP. Par le passé, déjà,
    le traitement inhumain réservé aux prisonniers de ce centre de Giwa, situé à Maiduguri,
    dans le nord-est du Nigeria, a été sévèrement dénoncé par cette organisation de défense
    des droits de l’Homme qui exhorte les autorités nigérianes à le fermer, « La découverte de
    la mort de bébés et de jeunes enfants dans des conditions atroces, alors qu’ils se trouvaient
    dans un centre de détention militaire, est à la fois poignant et horrifiant. Nous avons déjà
    dénoncé à plusieurs reprises le taux de mortalité alarmant parmi les détenus des casernes
    de Giwa. Ces nouvelles révélations démontrent que cet endroit est associé à la mort,
    autant pour les adultes que pour les enfants », a déclaré Netsanet Belay, le directeur
    Afrique d’Amnesty. Pour le responsable de l’ONG, « il ne peut y avoir ni excuses ni délais.
    Le centre de détention des casernes de Giwa doit fermer immédiatement, et tous les détenus
    doivent être libérés ou remis aux autorités civiles ».Selon ce même rapport qui cite des
    témoignages d’anciens détenus, ces victimes sont mortes de faim, de déshydratation,
    de blessures et de maladie, telles que la varicelle et la diarrhée qui se propagent rapidement
    dans les cellules réservées aux femmes qui y sont entassées avec leurs enfants et leurs bébés.
    « Il y a beaucoup d’enfants avec nous dans les cellules, âgés d’un mois à un an. La cellule est
    tellement bondée qu’on ne peut pas se tourner de droite à gauche en dormant », décrit une femme.

    Selon Amnesty International qui dénonce l’exécution de 600 détenus qui avaient fui la prison de
    Giwa en 2014, les suspects ne sont pas représentés par un avocat durant leur détention.
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    Post Au Mexique, des violences sexuelles pour forcer les femmes aux "aveux"

    Au Mexique, des violences sexuelles pour forcer les femmes aux "aveux"



    [28/06/2016]

    Afin de gonfler leurs statistiques dans la lutte contre le crime organisé,
    les forces de l’ordre abusent sexuellement des femmes pour obtenir
    des « aveux ». Enquête sur une pratique très répandue.



    Nous avons enquêté sur les cas de 100 femmes arrêtées au Mexique
    qui révèlent un problème endémique. La plupart de ces femmes ont déclaré
    qu’elles avaient subi des agressions sexuelles, des coups, des décharges
    électriques, des palpations et des attouchements en détention et durant les
    interrogatoires. Dans une grande majorité, ellesont été accusées d’infractions
    liées au crime organisé ou au trafic de stupéfiants. Beaucoup ont été présentées
    aux médias comme des « criminelles », après qu’on les ait forcées à «avouer ».
    La plupart d’entre elles viennent de familles pauvres et sont donc dans
    l’incapacité de s’offrir une défense digne de ce nom.

    NOTRE ENQUÊTE EN CHIFFRES
    Ces 100 femmes incarcérées dans plusieurs prisons fédérales ont déclaré avoir
    été harcelées sexuellement ou abusées psychologiquement lors de leur arrestation.

    Soixante-douze déclarent avoir été agressées sexuellement pendant leur arrestation
    ou dans les heures qui ont suivi et trente-trois affirment avoir été violées.

    Soixante-six d’entre elles indiquent avoir rapporté les agressions qu’elles avaient
    subies à un juge ou à d’autres représentants des autorités. Seulement 22 cas ont
    fait l’objet d’enquête, mais aucun responsable n’a été poursuivi à ce jour.

    Au Mexique, c’est tout le système de sécurité du pays
    qui est concerné par ces violences

    Les agressions sexuelles impliquent des policiers, des membres de l’armée et des membres de la marine.Les agressions sexuelles concernent tous les niveaux
    municipal, régional (État) et fédéral.

    TORTURÉE, ASPHYXIÉE, VIOLÉE… LA TERRIBLE HISTOIRE DE MONICA
    L’histoire de Mónica, une histoire parmi tant d’autre, illustre cette impunité généralisée.
    Le 12 février 2013 à Torreon dans le nord du pays, Mónica, 26 ans, mère de 4 enfants,
    a été violée par six policiers. Elle a reçu des décharges électriques sur les parties génitales, a été asphyxiée à l’aide d’un sac en plastique et a eu la tête plongée dans
    un seau d’eau.
    Pendant cette séance de torture, Mónica sera aussi forcée de regarder
    son frère et son époux se faire torturer. Ce dernier mourra dans ses bras des suites
    de ses blessures alors qu’on les conduisait au parquet général.
    On obligera ensuite
    Mónica à signer des « aveux » selon lesquels elle faisait partie d’un cartel de drogue

    À l’heure actuelle, Mónica se trouve toujours en détention, malgré la publication d’un rapport de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) confirmant les
    actes de torture infligés. Aucun des auteurs n’a été inculpé.


    Fresque murale contre les violences faites aux femmes © Departamento de Comunicación Social del Municipio de Veracruz, Mexico.
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    Post Le bilan macabre de Boko Haram au Cameroun

    Le bilan macabre de Boko Haram au Cameroun

    Amnesty International
    16.07.2016 12:30

    Amnesty-international-logo.jpg

    Boko Haram a mené 200 attaques, dont 46 attentats-suicides, à l’Extrême
    Nord-Cameroun depuis juillet 2015 à juillet 2016, assassinant et kidnappant
    près de 500 personnes et incendiant des villes et villages, selon Panapress.com
    qui cite un communiqué d’Amnesty International publié le 30 juin 2016 sur son
    site.Ces attaques meurtrières sont qualifiées par cette ONG onusienne de graves
    atteintes aux droits humains et au droit international humanitaire. Par ailleurs,
    ce groupe terroriste a ciblé au cours de cette période les forces de sécurité
    camerounaises, tuant 67 soldats.
    Ces attentats ont atteint le summum entre
    novembre 2015 et fin janvier 2016, avec une moyenne d’un attentat tous les
    trois jours, particulièrement le mois de janvier 2016 qui a été le plus meurtrier,
    avec au moins neuf attentats suicides qui ont coûté la vie à plus de 60 civils.

    La majorité des attentats suicide survenus au Cameroun mais également au
    Nigeria, au Tchad et au Niger, ont été commis par des enfants dont des jeunes
    femmes et des filles, recrutés de force par Boko Haram.
    Selon l’Organisation des
    Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), 40 attentats suicide, dont 21 survenus au Cameroun, ont impliqué un enfant au moins, entre janvier 2014 et février 2016.

    Pour faire face à cette terroriste dans la région de l’Extrême-Nord, le gouvernement camerounais a pris des mesures sécuritaires draconiennes en déployant des milliers d’agents supplémentaires pour assurer la protection des personnes et des biens et
    éviter que ce groupe ne puisse contrôler toute cette région.
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    Post Les frappes de la coalition dirigée par les États-Unis ont tué de nombreux civils

    Syrie.
    Les frappes de la coalition dirigée par les États-Unis ont tué de nombreux civils



    Détails Publié le mercredi 20 juillet 2016 16:51
    par Amnesty international Algerie

    Amnesty-international-logo.jpg

    Les forces de la coalition dirigée par les États-Unis effectuant des frappes
    aériennes en Syrie doivent redoubler d’efforts afin de prévenir les morts civiles,
    et enquêter sur de possibles atteintes au droit international humanitaire,
    a déclaré Amnesty International face aux informations de plus en plus nombreuses
    selon lesquelles des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants ont été tués chez
    eux dans le village d’al Tukhar, près de Manbij, entre les 18 et 19 juillet.Depuis juin,
    plus de 100 civils auraient péri lors d’attaques que la coalition a semble-t-il menées
    dans la zone de Manbij (nord de la Syrie), qui est contrôlée par le groupe armé se
    faisant appeler État islamique (EI).
    « Il est possible que le bombardement d’al Tukhar
    se soit soldé par les pertes humaines les plus importantes causées par les opérations
    de la coalition en Syrie. Une enquête indépendante et transparente doit être ouverte
    dans les meilleurs délais afin de déterminer ce qui s’est passé, qui est responsable,
    et comment éviter de nouvelles pertes civiles injustifiées. Tout responsable présumé
    de violations du droit international humanitaire doit être traduit en justice, et les victimes
    et familles de victimes doivent recevoir des réparations complètes », a déclaré
    Magdalena Mughrabi, directrice adjointe par intérim du programme Moyen-Orient et
    Afrique du Nord d'Amnesty International.
    Des informations préoccupantes fournies par
    des militants locaux, ainsi que des éléments photographiques et vidéo, permettent de penser qu’au moins 60 civils sont morts lors de frappes aériennes ces derniers jours
    dans le village d’al Thukar, près de Manbij, dans le gouvernorat d’Alep. Il risque d’être difficile d’établir le nombre de victimes, car selon des informations relayées par les
    médias, des membres de familles locales ont été ensevelis lorsque les frappes se sont abattues sur leurs maisons d’argile ou d’adobe.
    Le commandement militaire américain a déclaré que les forces menées par les États-Unis ont effectué 11 frappes le 18 juillet et
    18 le 19 juillet contre ce qu’il a affirmé être des unités tactiques et postes de combat de
    l’EI près de Manbij.
    Amnesty International a examiné les informations disponibles sur
    des dizaines de frappes semblant avoir été menées par la coalition, et a constaté que
    dans la majorité des cas où des victimes civiles ont été signalées, la coalition a nié les
    faits.
    « Le droit international humanitaire exige que toutes les parties à un conflit évitent
    la perte injustifiée de vies civiles. Même si les forces de la coalition pensaient que des combattants du groupe armé se faisant appeler État islamique étaient présents autour
    d’al Tukhar, elles auraient dû prendre les précautions qui s’imposaient pour déterminer
    qui d’autre se trouvait sur place, afin d’éviter ou au moins de limiter les pertes civiles »,
    a déclaré Magdalena Mughrabi.
    Ces derniers homicides en date s’ajoutent aux
    centaines de morts civiles causées en Syrie par les frappes aériennes des forces de
    la coalition contre l’EI depuis septembre 2014. Les médias ont par ailleurs fait état de pertes civiles résultant d’opérations de la coalition en Irak.

    Amnesty International demandera des éclaircissements au commandement militaire américain sur une série d’autres frappes aériennes ayant fait des victimes civiles, et qui semblent avoir porté atteinte au droit international humanitaire.
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    Post Centième exécution de l’année en Arabie saoudite

    Centième exécution de l’année en Arabie saoudite

    Publié le lundi 1 août 2016 15:05

    Écrit par Amnesty international Algérie

    Selon l’agence de presse saoudienne, le ministère de l’Intérieur de l’Arabie saoudite a annoncé
    qu’une exécution avait eu lieu à Riyadh vendredi 22 juillet, ce qui porte à 100 le nombre
    total d’exécutions réalisées dans le pays depuis le début de l’année 2016.



    À la suite de cette information, Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient
    et Afrique du Nord d’Amnesty International, a déclaré « Avec sa 100e exécution cette année, l’Arabie saoudite poursuit à toute allure son recours obstiné à un châtiment
    cruel et inhumain, sans se soucier de la justice et des droits humains.

    « À ce rythme-là, les bourreaux du royaume atteindront voire dépasseront bientôt le nombre de personnes qu’ils ont exécutées l’an dernier qui, s’élevant à 158, était déjà
    le plus élevé depuis 1995. Beaucoup de prisonniers exécutés ont été condamnés à
    l’issue de procès profondément iniques, en raison des failles du système judiciaire.
    Les autorités saoudiennes doivent immédiatement instaurer un moratoire officiel sur
    les exécutions et abolir la peine de mort une fois pour toutes. »


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