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Discussion: Amnesty International

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    Post Amnesty International

    Hassina Oussedik, présidente d’Amnesty International Algérie
    «Algérie est loin d’être un etat de droit»


    le 26.02.15 | 10h00


    La présentation, hier, du rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits de l’homme ne pouvait pas mieux tomber. Il intervient au lendemain de la répression de la marche contre l’exploitation du gaz de schiste à laquelle ont appelé des partis de l’opposition et autres organisations de la société civile.
    Cette atteinte au droit de manifester a fait dire à la présidente de la section algérienne de l’ONG internationale, Hassina Oussedik, que «l’Algérie est loin d’avoir un Etat de droit». Intervenant lors d’une conférence de presse à Alger, Mme Oussedik n’a pas caché l’inquiétude d’Amnesty International concernant les libertés politiques. «Nous avons de sérieuses préoccupations sur les libertés de réunion, d’expression et de manifestation en Algérie», a-t-elle tancé.
    L’Algérie, qui a beau ratifier les conventions internationales en matière de respect des droits de l’homme et adhérer aux instances internationales, est dans le club des pays où les droits de la personne humaine sont violés. «L’Algérie a intégré le Conseil des droits de l’homme de l’ONU rien que pour soigner son image», a écorché Hassina Oussedik.
    En passant en revue les atteintes aux droits de l’homme constatées durant l’année 2014, Mme Oussedik a évoqué, essentiellement, la répression de la marche du 20 avril à Tizi Ouzou où un jeune manifestant avait perdu un œil. Elle a également mentionné la condamnation du blogueur de Ghardaïa, Youcef Ould Dada, qui avait publié une vidéo dans laquelle on voyait en scène des policiers pillant un magasin à Ghardaïa. La présidente de la section algérienne de l’ONG des droits de l’homme a aussi énuméré les différentes atteintes contre le droit de manifestation et de réunion. Des restrictions qui ont rythmé la chronique politique et sociale tout au long de l’année passée.
    Hassina Oussedik a indiqué que si l’état d’urgence a été levé, «il demeure que les libertés ne sont pas consacrées et des organisations de la société civile connaissent des entraves permanentes dans leur travail. Si certaines activités sont tolérées, dès que l’on touche aux questions sensibles, on subit des interdits», a-t-elle commenté.
    L’une des entraves justement consiste en le blocage de l’administration qui n’octroie pas d’agrément aux associations. Et c’est le cas de la section algérienne d’Amnesty elle-même. «Nous n’avons toujours pas d’agrément depuis l’année dernière. Nous n’avons pas d’autorisation, mais nous avons été reçus au ministère de la Justice, où nous avons pu rencontrer des personnes et avoir des échanges fructueux. Nous vivons dans une réelle ambiguïté. Nous envoyons régulièrement des courriers aux ministères et aux députés pour dénoncer des injustices, mais toutes nos lettres restent sans réponse», a fait remarquer la représentante de l’ONG.
    Interrogée sur la pratique de la torture en Algérie, la présidente d’Amnesty a fait savoir que son ONG «n’est pas en mesure de prouver les allégations sur la pratique de la torture, d’autant que le responsable de l’ONG qui travaille sur ce dossier n’a pas pu se rendre en Algérie, tout comme pour les arrestations extrajudiciaires». Elle a néanmoins assimilé la souffrance des familles de disparus à une torture permanente : «Amnesty International a toujours soutenu le combat des familles des disparus, notre combat est sans cesse pour la vérité et la justice. Les disparitions sont des tortures permanentes pour les proches des disparus.»
    Dernière modification par zadhand ; 02/08/2015 à 12h43. Motif: Amnesty International
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    Re : Amnesty International

    salam
    juste un rappel amnesty intern. est un repère d agent américain,œuvrant pr le gouvernement idéologique libérale !
    vous savez le pays ou tu peux crever de froid ds la rue sans que personne ne vienne t aider !
    je n ai jamais entendu amnesty international parler de islamophobie en France
    ou de l occupation de la Palestine....
    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

  4. #3
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    Post Alger répond sèchement à Washington

    A LA UNE/ Rapport du département d’État sur les droits de l’homme

    le 07.07.15 | 10h00

    Alger répond sèchement à Washington

    «L’Algérie rejette, dans le fond comme dans la forme, en des termes clairs, le contenu, récemment publié, du rapport du département d’Etat américain sur la situation des droits de l’Homme dans le monde pour l’année 2014.» Le ministère des Affaires étrangères dénonce, en tout cas, «cette inclination bureaucratique portée sur la reproduction mécanique de stéréotypes ainsi que de références désuètes, d’appréciations partiales et de conclusions simplistes» s’agissant des «affirmations» dudit rapport, dans le volet consacré à l’Algérie.


    Kamel Amarni - Alger (Le Soir)


    Cette phrase, à elle seule, résume bien la substance du communiqué rendu public hier lundi, par le département de Ramtane Lamamra et signé par le directeur général de la communication et de l’information, Abdelaziz Benali Chérif. Il est vrai, et cela depuis des années, que lorsqu’on lit des rapports similaires émanant de plusieurs organisations internationales ou même de structures étatiques, à propos des droits de l’Homme en Algérie, l’on croit avoir affaire à un autre pays !
    «S’il fallait une seule preuve des erreurs de jugement ou des outrances qui disqualifient irrémédiablement ledit “rapport”, elle se trouve dans l’esquisse d’une équation d’égalité entre l’action légitime de l’Etat national et la folie meurtrière de groupes terroristes, ainsi que dans la monstrueuse allégation que comporte le fait de rendre compte des résultats remarquables des opérations contre le terrorisme courageuses menées en toute transparence par l’Armée nationale populaire sous le titre mystificateur de privation arbitraire et illégale du droit à la vie». C’est d’autant plus déroutant comme raccourci que cela émane d’un pays comme les Etats-Unis d’Amérique, c'est-à-dire le meneur mondial de la guerre contre le terrorisme !
    Abdelaziz Benali Chérif, en sa qualité de porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères, exprimera, sans détour, le mécontentement de l’Algérie par rapport à cette incursion peu élégante du département d’Etat dans les affaires internes et avec quelle légèreté ! «L’esprit négatif de critique qui ôte toute crédibilité à la quasi-totalité de la teneur de ce “rapport” en ce qui concerne l’Algérie contraste si manifestement avec l’équilibrisme qui caractérise les parties relatives à la Palestine et au Sahara occidental, alors même que s’agissant de deux situations d’occupation illégale et de violation du droit fondamental des deux peuples à l’autodétermination, les responsabilités d’Etat membre permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies aurait dû se traduire par un engagement ferme et actif en faveur d’une protection et d’une promotion effective des droits de l’Homme au bénéfice des deux peuples».
    Washington n’a effectivement pas les mêmes rapports et donc les mêmes intérêts, car il ne s’agit en définitive que de cela, avec Israël et le Maroc qu’avec l’Algérie. «D’évidence, la cause des droits de l’Homme ne peut pas relever d’un exercice saisonnier», notera à juste titre Abdelaziz Benali Cherif.
    L’Algérie qui plaide, selon le département de Lamamra, pour une approche basée sur «des valeurs référentielles et de principes ancrés dans le respect mutuel et l’équilibre des intérêts» et ce, «y compris dans le cadre du dialogue stratégique qu’elle entretient avec les Etats-Unis d’Amérique», n’en reste pas moins ferme sur les formes.
    Il est expressément écrit, dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères et en l’espèce que l’Algérie et de nombreux autres pays ont toujours considéré, à bon droit, que les documents qu’un partenaire international pourrait produire, dans le cadre de sa législation nationale, pour exprimer ses propres perceptions quant aux situations relevant de la souveraineté d’autres Etats, n’engagent que ledit partenaire, auquel la communauté internationale est en l’occurrence, loin de reconnaître une quelconque mission de juge universel des droits de l’Homme». Tout simplement.
    K. A.

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    Post Ghardaia/ Une enquête prompte et impartiale doit être ouverte

    Amnesty International Algérie
    Publié le jeudi 9 juillet 2015 20:33


    Ghardaia/ Une enquête prompte et impartiale doit être ouverte
    Amnesty International appelle les autorités algériennes à briser le cycle de la violence dans la région de Ghardaia en déployant les efforts nécessaires pour protéger les personnes avec équité, suite aux incidents violents ayant entraîné la mort de 25 personnes, dont au moins un enfant, et ayant fait au moins 70 blessés, selon la presse nationale. Les autorités algériennes doivent enquêter de manière prompte et impartiale sur ces incidents ainsi que sur la réponse des forces de sécurité dans le cadre des affrontements.

    Ghardaia.jpg

    Il est important de rappeler qu'un habitant de Ghardaia, Youcef Ould Dada, est toujours incarcéré pour avoir osé diffuser une vidéo qui montrait des policiers commettant un vol dans un commerce de la ville en décembre 2013, lorsque les affrontements violents ont débuté. Il a été condamné pour atteinte à l'intérêt national et outrage à corps constitué en violation de son droit à la liberté d'expression. Arrêté en mars 2014, il purge actuellement une peine de deux ans de prison. Sur la base des informations à sa disposition, Amnesty International le considère comme un prisonnier d'opinion et demande sa libération immédiate et sans condition.
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    Re : Amnesty International

    Je n'en suis pas un, mais traditionnellement les beni mezab sont un peuple paisible sans problèmes, il lya quelques mois personne ne parlait de ghardai, le problème n'est peut-être pas lié à eux mais aux autres. Je ne sais pas trop, mais ces dernières années on traîne derrière nous ce lourd fardeau appelé violence et c'est la faute aux autres.
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    "Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console"

    "Qui que tu sois, viens, viens. Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir"

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    Amnesty International dénonce de nouveau des crimes de guerre à Gaza




    De nouveaux éléments indiquant que les forces israéliennes ont perpétré des crimes de guerre en représailles de la capture d'un soldat israélien sont publiés le 29 juillet dans un rapport conjoint d'Amnesty International et de Forensic Architecture. D'après ces éléments, notamment l'analyse détaillée de vastes quantités de documents multimédia, le caractère systématique et délibéré de l'attaque terrestre et aérienne menée contre Rafah qui a tué au moins 135 civils, pourrait constituer un crime contre l'humanité, indique un communiqué publié ce mercredi 29 juillet sur le site d’Amnesty International.


    Le rapport, publié sur Internet sous le titre ‘Black Friday’: Carnage in Rafah during 2014 Israel/Gaza conflict, s'appuie sur des techniques de pointe en matière d'investigation et d’analyse, mises au point par Forensic Architecture, une équipe de recherche basée au Goldsmiths College de l'Université de Londres.


    «Des éléments solides indiquent que les forces israéliennes ont commis des crimes de guerre dans le cadre du bombardement intensif de zones d'habitation à Rafah, dans le but d'empêcher la capture du lieutenant Hadar Goldin, faisant preuve d'un mépris choquant pour la vie des civils. Elles ont lancé une série d'attaques disproportionnées, sans discrimination, et n'ont pas mené d'enquête indépendante sur ces agissements », a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.


    «Ce rapport relaie une demande urgente de justice qu'il convient de prendre en compte. L'analyse combinée de centaines de photos et de vidéos, ainsi que d'images satellite et de témoignages de première main, tend à démontrer que les forces israéliennes ont commis de graves violations du droit international humanitaire, et ces actes doivent faire l'objet d'une enquête».


    Les nombreux éléments recueillis ont été présentés à des experts, notamment militaires, avant d'être classés par ordre chronologique afin de reconstituer le déroulement des événements depuis le 1er août, lorsque l'armée israélienne a mis en œuvre la procédure secrète et controversée baptisée « Hannibal », à la suite de la capture du lieutenant Hadar Goldin.




    En vertu de cette procédure, les forces israéliennes peuvent réagir à la capture d'un soldat en faisant usage de tirs intensifs quels que soient les risques pour sa vie ou pour les civils présents dans le secteur. Comme le montre le rapport, la mise en œuvre de la directive Hannibal a entraîné le lancement d'attaques illégales contre des civils.


    « Après la capture du lieutenant Hadar Goldin, les forces israéliennes semblent avoir abandonné le règlement au profit d'une politique agressive qui a eu des conséquences désastreuses pour les civils. L'objectif était d'empêcher sa capture à tout prix. L'obligation de prendre des précautions pour éviter les pertes parmi la population civile a été totalement négligée. Des quartiers entiers de Rafah, dont des zones densément peuplées, ont été bombardés sans distinction entre objectifs civils et militaires », a déclaré Philip Luther.


    L'intensité des attaques, qui se sont poursuivies après l'annonce de la mort du lieutenant Goldin le 2 août, laisse à penser qu'elles étaient en partie motivées par le désir de punir la population de Rafah pour venger sa capture.





    Des bombardements intensifs

    Peu avant la capture du lieutenant Goldin le 1er août 2014, un cessez-le-feu avait été annoncé et de nombreux civils sont rentrés chez eux, se croyant en sécurité. Lorsque le bombardement massif et prolongé a commencé, sans avertissement, les rues étaient très fréquentées ; beaucoup de personnes, notamment celles qui se trouvaient à bord de véhicules, sont devenues des cibles. À Rafah, cette journée a par la suite été surnommée le « Vendredi noir ».


    Des témoins ont décrit des scènes terribles de chaos et de panique, tandis qu'une pluie de tirs de mortier et de tirs depuis des avions F-16, des drones et des hélicoptères s'abattait sur les rues, frappant des civils qui circulaient à pied ou en voiture, ainsi que des ambulances et d'autres véhicules qui évacuaient les blessés.


    Selon l'un des témoins, on aurait dit que le but était de pulvériser les civils de Rafah ; il a comparé l'offensive à « une machine qui réduisait les gens en bouillie, sans pitié ».


    Une analyse médico-légale de pointe
    Pour mener à bien ces investigations, les récits des témoins décrivant le carnage à Rafah ont été recoupés avec des centaines de photos et de vidéos prises par diverses sources et en de multiples lieux, ainsi qu'avec des images satellite haute résolution obtenues par Amnesty International.

    Une équipe de chercheurs de Forensic Architecture a utilisé tout un éventail de techniques sophistiquées pour analyser ces éléments. Ils ont examiné les indicateurs de temps sur les images – tels que l'angle des ombres ou la forme et la taille des panaches de fumée, qui jouent le rôle d'« horloges physiques » – afin de situer les attaques dans le temps et l'espace (processus appelé géo-synchronisation).


    L'analyse révèle que le 1er août, les attaques israéliennes sur Rafah ont ciblé plusieurs sites où le lieutenant Goldin aurait dû se trouver, sans prendre en compte le danger pour les civils, ce qui laisse supposer que l’objectif était peut-être de le tuer.


    Dans l'un des épisodes les plus meurtriers, les chercheurs, aidés d'experts militaires, ont pu confirmer que deux bombes d'une tonne – les plus grosses de l'arsenal des forces aériennes israéliennes – ont été larguées sur un immeuble d'un niveau à al Tannur, dans l'est de Rafah. Un grand nombre de civils se trouvaient alors aux abords du bâtiment, ce qui souligne le caractère totalement disproportionné de cette attaque.




    « L'intensité de l'offensive menée contre Rafah témoigne des mesures extrêmes que les forces israéliennes étaient prêtes à prendre pour éviter qu'un soldat ne soit capturé vivant. De nombreux civils palestiniens ont été sacrifiés dans cet unique but », a déclaré Philip Luther.


    L'analyse des photos, vidéos et supports multimédia fournis par des témoins s'est avérée cruciale pour enquêter sur les éventuelles violations commises, les autorités israéliennes refusant que des délégués d'Amnesty International se rendent dans la bande de Gaza depuis le début du conflit en 2014.


    « Forensic Architecture se sert de nouvelles technologies architecturales et médias pour reconstituer des événements complexes à partir des traces que laissent les violences sur les bâtiments lors d'un conflit. Les modèles architecturaux nous aident à établir des liens entre de multiples éléments de preuve tels que des images, des vidéos téléchargées sur les réseaux sociaux et des témoignages, afin de reconstituer virtuellement le déroulement des événements », a déclaré Eyal Weizman, directeur de Forensic Architecture.


    Attaques contre des hôpitaux et des professionnels de la santé
    Les images satellite et les photos analysées dans le cadre du rapport montrent des cratères et des destructions qui indiquent que des hôpitaux et des ambulances ont été attaqués à plusieurs reprises durant l'offensive contre Rafah, en violation du droit international.

    Un médecin a raconté que des patients paniqués ont fui l'hôpital Abu Youssef al Najjar lorsque les attaques se sont intensifiées dans le secteur. Certains ont été évacués sur leurs lits, beaucoup avaient encore leurs perfusions. Un jeune garçon qui avait un plâtre s'est traîné sur le sol pour fuir.


    Une ambulance transportant un vieil homme blessé, une femme et trois enfants a été touchée par un missile tiré par un drone. Elle a pris feu, et tous les passagers, y compris les soignants, ont péri brûlés vifs. Jaber Darabih, un urgentiste qui est arrivé sur les lieux peu après, a décrit les corps calcinés qui n'avaient « plus de jambes, plus de mains... ils étaient grièvement brûlés ». Il a découvert par la suite que son propre fils, ambulancier volontaire, se trouvait parmi les victimes.

    « En effectuant des tirs sur des ambulances et près des hôpitaux, l'armée israélienne a fait preuve d'un mépris flagrant envers les lois de la guerre. Attaquer délibérément des installations sanitaires et des professionnels de santé constitue un crime de guerre », a déclaré Philip Luther.
    Mettre fin au cycle de l'impunité




    Ces investigations sur les événements de Rafah ont mis au jour des preuves très convaincantes que de graves violations du droit international humanitaire, dont des crimes de guerre, ont été perpétrées durant le conflit.


    Dans ses précédents rapports, Amnesty International a dénoncé les violations commises par les deux camps, notamment les attaques systématiques d'Israël contre des logements civils habités et la destruction injustifiée de grands immeubles civils, ainsi que les attaques directes et menées sans discrimination par les groupes armés palestiniens contre des civils en Israël, et les exécutions sommaires de Palestiniens à Gaza.


    Toutefois, un an après le conflit, les autorités israéliennes n'ont pas mené d'enquête crédible, indépendante et impartiale sur les violations du droit international humanitaire. À l'issue des timides enquêtes menées par l'armée sur certaines opérations de ses forces à Rafah le 1er août, personne n'a eu de comptes à rendre.


    «Jusqu'à présent, les autorités israéliennes se sont montrées incapables de mener des investigations indépendantes sur les crimes de droit international commis à Rafah et ailleurs, et bien souvent plus que réticentes à le faire. Les conclusions de ce rapport viennent s'ajouter à la longue liste des documents crédibles pointant du doigt les graves violations commises durant le conflit à Gaza, ce qui requiert la tenue d'une enquête indépendante, impartiale et efficace, » a déclaré Philip Luther.


    «Les victimes et leurs familles ont droit à la justice et à des réparations. Les personnes soupçonnées d'avoir ordonné ou commis des crimes de guerre doivent être poursuivies. »


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    Post Amnesty International remet une pétition à Sellal

    Amnesty International Algérie_Violence à l'égard des femmes
    Publié le 31 Août 2015| 10h00
    Amnesty International remet une pétition à Sellal


    La section algérienne de l’ONG Amnesty International a déposé,
    hier au siège du Premier ministère,
    la pétition qu’elle avait lancée contre la violence à l’égard des femmes.



    Cette pétition, qui a recueilli 3000 signatures, avait pour objet d’exhorter
    le Premier ministre «à prendre toutes les mesures nécessaires
    pour que le projet de loi renforçant la protection des femmes contre
    certaines formes de violence soit adopté dans les plus brefs délais».

    La pétition lancée par AI incite aussi le gouvernement algérien
    à adopter une approche globale pour lutter de manière adéquate
    contre les violences contre les femmes.

    «Le projet de loi adopté le 5 mars 2015 par l’Assemblée populaire n’a toujours pas
    été adopté par le Conseil de la nation. Il s’inscrit dans le cadre des amendements
    au code pénal que le gouvernement a annoncé au mois de juin 2014
    pour s’attaquer aux violences conjugales et améliorer la législation
    sur le harcèlement sexuel», rappelle le bureau d’AI
    à Alger dans son communiqué rendu public hier.

    Dans ce dernier, le même bureau réitère l’appel consigné dans une synthèse
    publiée le 25 novembre 2014 intitulée
    «Algérie : des réformes globales sont nécessaires pour mettre un terme
    à la violence sexuelle et la violence liée au genre contre
    les femmes et les jeunes filles», et à travers laquelle
    Amnesty International avait souligné «la nécessité de s’attaquer aux causes
    sous-jacentes de la violence liée au genre, qui sont essentiellement
    la discrimination dans la législation et dans la pratique».

    Ceci et de noter qu’AI exhorte les autorités algériennes à promulguer et adopter
    «une loi globale pour lutter contre la violence liée au genre,
    dont les violences sexuelle et domestique devraient être un élément essentiel,
    en collaboration étroite avec les victimes
    et les organisations algériennes de défense des droits des femmes».

    Et d’appeler aussi les autorités à «garantir que les lois,
    les politiques et la pratique répondent suffisamment à toutes
    les formes de violence sexuelle ; d’adopter des mesures permettant
    de poursuivre effectivement les auteurs de viol et d’autres formes
    de violence sexuelle, et de renforcer l’accès des victimes de violence sexuelle
    à la justice, aux services de santé et de soutien».

    Nadjia Bouaricha


    Dernière modification par zadhand ; 01/09/2015 à 00h56. Motif: Amnesty International remet une pétition à Sellal
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    Exécution d'un jeune chiite saoudien : la discrétion de Hollande étonne

    Le président de la République François Hollande, et le roi Salman d'Arabie Saoudite Crédits photo : YOAN VALAT/AFP

    LE SCAN POLITIQUE - Les responsables politiques s'élèvent contre l'exécution annoncée d'un jeune chiite par le royaume saoudien. Le quai d'Orsay a publié une courte réaction mais, du côté de l'Elysée, la discrétion est de mise.
    La situation presse. Ali Mohammed al-Nimr, un jeune chiite saoudien accusé d'avoir manifesté contre le monarque de son pays devrait être décapité jeudi. Son corps doit ensuite être crucifié jusqu'au pourrissement de ses chairs. Une peine qui émeut les responsables politiques français dont plusieurs représentants ont demandé, mercredi, une intervention de la France en faveur du jeune homme.
    Mais à quelques heures de l'exécution de la sentence, c'est la discrétion de François Hollande qui surprend. «On entend François Hollande parler de ses valeurs avec son air, là, grandiloquent. J'ai l'impression que ses valeurs sont à géométrie variable», a lancé Florian Philippot invité de BFMTV. «J'entends pas beaucoup Monsieur Hollande et ses valeurs dans cette affaire-là, peut être parce que c'est l'Arabie Saoudite. On ne touche pas aux amis. C'est navrant et scandaleux», a poursuivi l'eurodéputé. «C'est notre allié l'Arabie Saoudite paraît-il. On va accepter cela? Le seul tort de ce jeune homme, c'est d'avoir manifesté, quand il avait 17 ans, contre le pouvoir en place», a rappelé le vice-président du Front national.
    «On ne touche pas aux amis. C'est navrant et scandaleux»
    Florian Philippot sur BFMTV
    Même agacement du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. «Nous remarquons que la France est silencieuse sur cette affaire. C'est pourquoi le PG exige de François Hollande qu'il intervienne fermement auprès de l'Arabie saoudite pour arrêter cette barbarie», écrit le mouvement dans un communiqué. Chez Europe-Ecologie-Les Verts on parle d'une «rupture de la promesse “Moi président”». «Cette attitude avilit l'image de la France sur la scène internationale», juge le porte-parole Julien Bayou.
    Communiqué de deux phrases du Quai d'Orsay

    Rama Yade (UDI), l'ancienne secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme estime, elle, que «la simple “suspension” de l'exécution d'Ali Mohammed al-Nimr, demandée par Paris, est dramatiquement insuffisante. Il faut l'empêcher!» «Là c'est l'apathie générale, c'est le service minimum de la France avec une pauvre déclaration gouvernementale», poursuit-elle, interrogée ce mercredi par Le Figaro.fr, «le minimum à faire aurait été de convoquer l'ambassadeur saoudien à Paris». Pour Rama Yade, «la vraie raison de cette discrétion, c'est que l'Arabie Saoudite est devenue un allié de la France», avec la clé «des milliards d'euros de contrats». Rama Yade reconnaît toutefois qu'une vive réaction d'un gouvernement «est difficile» à prendre forme «quand la realpolitik domine tout». «J'en ai fait l'expérience», souligne la conseillère régionale d'Île-de-France. La droite au pouvoir, la dénonciation «ne se serait pas faite dans la sérénité la plus totale».
    «Le silence ou quasi-silence de nos autorités est insupportable», indique pour sa part le député les Républicains (LR) Philippe Gosselin, même s'il «comprend pour une part la realpolitik de la France qui a besoin de l'Arabie Saoudite comme allié». Faire la leçon au royaume «seul c'est s'isoler pour rien», dit-il, alors que Bruno Le Maire a lui demandé que la France revoie ses liens avec la monarchie des Saoud.
    Contacté par Le Scan, l'entourage de François Hollande a exclu, mercredi, une réaction de l'Elysée. «Je vous invite à voir avec le quai d'Orsay», a balayé un très proche collaborateur du chef de l'Etat. Lequel ministère des Affaires étrangères a publié une réaction de deux phrases au ton très diplomatique: «La France est préoccupée par la situation d'Ali Mohammed al-Nimr, condamné à mort alors qu'il était mineur au moment des faits et qui pourrait être exécuté de façon imminente. Opposés à la peine capitale en tous lieux et toutes circonstances, nous appelons à surseoir à cette exécution.»
    Le cas du jeune saoudien a été évoqué en Conseil des ministres sans pour autant qu'un communiqué de presse de condamnation soit publié. En novembre 2014, François Hollande avait engagé une démarche auprès du président pakistanais pour obtenir la grâce d'Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème au Pakistan.



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    Post Nimr à 21 ans va être décapité et crucifié pour ...une manif

    Nous militons en faveur d’un monde où les droits fondamentaux de tous sont respectés
    Nous faisons campagne pour un monde où chacun peut se prévaloir de ses droits.
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    Amnesty International/MONDE
    ARABIE SAOUDITE_ PEINE DE MORT DROITS DE L'HOMME

    24.09.2015 à 06h57 • Mis à jour le 24.09.2015 à 10h34

    Nimr à 21 ans va être décapité et crucifié pour ...une manif

    Le jeune Nimr a eu le tort de participer à une manifestation contre le régime en 2012, quand il .jpg

    Ali Al-Nimr a pu passer un bref coup de fil à ses parents, mercredi 23 septembre.
    Juste le temps de leur dire qu’il était toujours en vie. Depuis que la justice saoudienne a rejeté,
    mi-septembre, l’appel de ce jeune homme de 20 ans, condamné à la peine de mort en mai 2014
    pour avoir participé à des manifestations dans l’est du pays,
    sa famille craint que son exécution soit imminente. Il pourrait être décapité et crucifié.
    Il arrive, en effet, que pour les crimes considérés comme les plus graves,
    la justice saoudienne ordonne que le corps du supplicié,
    décapité au sabre par un bourreau en place publique,
    soit crucifié et exposé au public, jusqu’à ce que les chairs commencent à se décomposer.
    L’incertitude demeure sur le moment de l’exécution.
    « En Arabie saoudite, il n’y a pas d’annonce officielle sur la date d’exécution.
    Généralement, la famille n’est pas informée par avance »,
    indique Zena Esia, de l’European-Saudi Organization for Human Rights (Esohr).
    Les proches ne l’apprennent souvent que lorsque les autorités
    leur intiment l’ordre de venir chercher la dépouille.

    Lire aussi Arabie saoudite défense des droits de l’homme le lundi, décapitation le jeudi
    La sentence est particulièrement sévère, même au regard des standards du royaume wahhabite,
    où au moins 2 208 personnes ont été exécutées entre janvier 1985 et juin 2015,
    dont 134 pour la seule année 2015. Ce dernier chiffre représente un record
    dans les annales pénales saoudiennes. La sévérité et la cruauté du jugement
    à l’égard du jeune homme s’expliquent peut-être par le fait qu’Ali Al-Nimr,
    neveu du cheikh Nimr Baqer Al-Nimr, un dignitaire religieux
    alors à la tête du mouvement de contestation chiite, lui aussi condamné à mort le 15 octobre 2014,
    est considéré comme un opposant chiite. Le royaume,
    contesté par l’organisation sunnite de l’Etat islamique (EI), a subi,
    ces derniers mois, une vague d’attentats meurtriers contre la minorité chiite,
    concentrée dans l’est du pays. La fermeté extrême à l’égard d’Ali Al-Nimr
    est une manière de ne pas se laisser déborder par l’EI sur le terrain de l’« orthodoxie » sunnite.

    « Dans l’histoire récente de l’Arabie saoudite, personne n’a été condamné
    à la peine de mort pour militantisme politique », précise Zena Esia.
    Ali Al-Nimr avait 17 ans lorsqu’il a été arrêté à Qatif,
    dans l’est du pays, en février 2012, en marge de manifestations contre
    la famille royale des Saoud. Les manifestations étaient alors quasi quotidiennes
    dans les régions chiites de l’est du royaume, en écho au « printemps arabe ».
    Pour Mme Esia, « Ali a été spécifiquement visé. Il a été arrêté après la manifestation,
    le soir, de façon violente. Une voiture de police lui a roulé dessus ».

    « Rester silencieux n’est pas une option »
    Pendant son interrogatoire, Ali Al-Nimr a été soumis à des tortures,
    documentées par l’Esohr dans un rapport. « Il avait le nez enflé et des dents cassées.
    Il a été insulté et torturé. Il a signé des aveux, qui ne sont pas écrits de sa main »,
    précise Zena Esia. Il a été déféré devant le tribunal pénal spécial de Djedda,
    qui a condamné plusieurs militants politiques, à l’instar du blogueur Raif Badaoui
    ou de son avocat, Walid Abou Al-Khair. Le 27 mai 2014,
    Ali Al-Nimr a été condamné à mort pour participation à des manifestations
    contre le gouvernement, attaque des forces de sécurité,
    possession d’une arme automatique et vol à main armée.

    Ali Al-Nimr n’a désormais pour seul recours que la mobilisation de la communauté internationale.
    « On ne peut pas prédire ce que fera l’Arabie saoudite,
    mais la pression internationale peut avoir un effet.
    Rester silencieux n’est de toute manière pas une option », estime Mme Esia. Mardi,
    des experts onusiens ont alerté sur le sort d’Ali Al-Nirm et appelé l’Arabie saoudite à surseoir à l’exécution.
    Depuis, la mobilisation pour sauver le jeune homme ne cesse de monter.

    « Toute sentence infligeant la peine de mort à des personnes mineures
    à l’époque du délit ainsi que son exécution sont incompatibles
    avec les obligations internationales de l’Arabie saoudite », a rappelé l’ONU.
    Depuis Bruxelles, mercredi, le président français, François Hollande,
    a demandé à l’Arabie saoudite de « renoncer à cette exécution au nom de ce principe essentiel
    que la peine de mort doit être abolie et les exécutions empêchées ».
    Une telle exécution gênerait considérablement M. Hollande, qui se présente
    comme le meilleur allié du royaume saoudien et qui mise sur cette relation
    pour doper les ventes d’armes françaises.
    Riyad participerait en effet, selon certaines sources,
    au financement du rachat des navires Mistral par son fidèle allié égyptien, annoncé mercredi.

    « Pétrodollars et politique l’emportent sur les droits de l’homme »
    L’affaire alimente les critiques adressées aux Nations unies
    depuis qu’elles ont rendue publique, le 21 septembre,
    la nomination de l’Arabie saoudite à la tête du « comité consultatif »
    du Conseil des droits de l’homme.
    Comme l’a révélé l’ONG UN Watch, l’ambassadeur de Riyad
    auprès des Nations unies, Fayçal Trad, présidera ce comité.

    Le « comité consultatif » est chargé de sélectionner les rapporteurs
    en charge de thématiques précises, dont les travaux servent
    de base au Conseil pour émettre des recommandations.

    « C’est scandaleux que l’ONU choisisse un pays comme l’Arabie saoudite
    pour présider ce groupe, estime Hillel Neuer, directeur exécutif d’UN Watch.
    Les pétrodollars et la politique l’emportent sur les droits de l’homme. »
    M. Neuer dénonce une « mascarade et un coup de plus porté à la crédibilité »
    d’une institution censée incarner l’autorité morale de l’ONU
    et dont l’Arabie saoudite est devenue membre en 2013.

    Au printemps 2015, Riyad a fait savoir son intérêt pour la présidence du Conseil,
    mais face à la polémique suscitée, a dû retirer sa candidature.
    Dans les couloirs du Palais des nations, à Genève,
    il se murmure que Riyad aurait obtenu la direction du « comité consultatif » en guise de consolation.


    Marie Maurisse (Genève, correspondance)

    Dernière modification par zadhand ; 24/09/2015 à 11h03. Motif: Nimr à 21 ans va être décapité et crucifié pour ...une manif
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  11. #10
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    C'est marrant pourquoi hollande et pas la merkell obama ou poutin? ou bien sur tout les presidents arabes, dignitaires religieux de tout bords?

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

    Woody Allen

    Non rispondo a cose che gia hanno la loro risposta nelle FAQ
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