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Vue hybride

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    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    05 Février 2015

    L’école qui prépare à la mort dès l’enfance !

    Par Hakim Laâlam
    Email : [email protected]
    Justice. Ghoul pourrait être entendu. Pour une fois, je
    souhaite vraiment que monsieur soit …
    … entendu !
    Juste une question aux gardiens du temple : l’ONU qui vient de nous adresser une sévère mise au point sur la piètre qualité de notre école et de l’enseignement qui y est dispensé, c’est encore un coup fourré de la main de l’étranger ? En l’occurrence, des étrangers, avec un S puisque l’ONU, c’est toute une flopée de pays. Je demande ça gentiment, parce que si vous me dites que c’est la mimine de l’étranger, le dossier est classé, et on passe à autre chose : le foot, le hand, les regards d’égouts qui débordent sans autorisation de l’APC ou encore l’inconscience des chats de gouttière qui poussent l’outrecuidance jusqu’à ne pas se présenter au recensement des fourrières municipales. Par contre, si les gardiens du temple admettent que la main de l’étranger n’a rien à voir dans cette affaire, alors on peut discuter un brin sérieusement. Et revenir par exemple à cette sentence prononcée par la ministre des écoles : «Les programmes doivent être revus en profondeur.» Une phrase passée presque inaperçue, ou du moins vite entendue, encore plus vite oubliée. Ma fille, élève au CEM, révise juste à côté. Education islamique. Et là, en l’écoutant ânonner des énormités sur les procédures légales et conformes à la Charia pour se purifier, pour s’élever dans les meilleures conditions vers Dieu, je manque m’étrangler. Mais qu’est-ce que tu viens angoisser ma fille avec l’élévation propre vers Dieu et donc la mort. A une gamine de 11 ans qui rêve de vie et de plénitude sur terre, d’abord ? Je serais à la place de l’ONU, et je lirais de tels programmes, ce n’est pas une simple mise en garde que j’enverrais à l’Algérie. C’est un ultimatum pour un retour immédiat sur terre. C’est les warnings allumés plein tubes pour attirer l’attention sur ce «jardinage» massif en faveur des prochaines moissons islamistes et terroristes. Mon enfant, je l’envoie à l’apprentissage de la vie, pas à celui du k’fen, de la purification de son corps des pensées sataniques et autres joyeusetés que l’éducation nationale algérienne, en son état actuel, exige d’elle qu’elle apprenne par cœur et qu’elle recrache ensuite, sous peine de voir sa moyenne dégringoler, fût-elle bonne dans les matières scientifiques. A 80 ans, si Dieu prête longue vie à ma fille, et si elle le souhaite souverainement — car elle a aussi le droit de ne pas le souhaiter — elle pourra s’interroger ou pas sur la meilleure manière de s’élever vers Dieu ou vers une quelconque autre divinité qu’elle aura choisie de son plein gré consentant d’adorer. En attendant, pour elle, parce qu’elle est trop jeune pour le faire, je fume du thé et je reste éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 2613
    Dernière modification par zadhand ; 05/02/2015 à 16h53. Motif: Pousse avec eux By Hakim Laâlam
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    07 Février 2015

    L’enterrement aura lieu en comité restreint !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Le ministre de l’Habitat est formel : «Toutes les bâtisses
    inachevées en août 2016 seront démolies ! » Même la …

    … Grande Mosquée de Boutef’ ?
    La nouvelle est tombée ! Tel un uppercut dans mon foie déjà pas mal ravagé. Telle une massue sur la tête : le pétrole est repassé au-dessus de la barre des 50 dollars. Par-dessus, carrément ! Je l’avoue, j’ai accusé le coup, ne pouvant accuser personne d’autre. Le pétrole au-dessus des 50 dollars, c’est l’acte de décès assuré pour un machin que je commençais à peine à connaître, mais que j’aimais déjà beaucoup. Un truc au départ presque anodin, mais qui très vite m’a marqué, m’a profondément ému par son originalité, sa configuration si unique, son caractère mimi au diable. Le comité ministériel restreint va donc mourir ! Mon Dieu ! J’en suis toute chose de vivre les derniers instants de ce bidule devenu culte en quelques semaines à peine. Dire que je ne les verrai plus entrer dans la salle de réunion avec la même mine d’enterrement. Dire que je ne me délecterai plus de reluquer le gouverneur de la Banque d’Algérie traîner comme une croix lourde son gros cartable et en sortir une pile astronomique de dossiers pleins de mauvaises nouvelles à minimiser. Dire que je ne pourrai plus me pâmer devant Gaïd-Salah tenant à la main un cartable plus petit que celui de Laksaci, faisant mine de l’ouvrir à son tour devant les caméras, puis se ravisant, comprenant tout de même qu’il n’aurait pas été crédible en accomplissant ce geste insensé. Dire que je n’entendrai plus Sellal donner injonction aux présents de réduire le train de vie de l’Etat, alors que tout le monde sait qu’aucun d’entre eux n’a pris le train depuis qu’il est ministre. Dire que le ministre de la Santé risquerait l’infarctus en annonçant la mort dans l’âme des patients que, finalement, la gratuité des soins ne sera pas remise en cause. Pas tant que le baril caracole au-dessus des 50 dollars. Et que dire alors des super-ministres du comité restreint ? Quelle déchéance pour eux qui ont plastronné toutes ces dernières semaines, promenant leur statut spécial au nez et à la barbe de leurs collègues qui n’y siégeaient pas dans ce fameux comité ? Retour à la case départ ! La grande salle de réunion. Conseil de gouvernement et des ministres. Le grand souk, quoi ! Tout le monde est là. Pas de privilégiés. Pas de restreintes. Ce soir, je vais tout de même suivre les infos attentivement. Peut-être une bonne nouvelle. Une rebaisse des cours du brut. Qui sait ? Il n’est pas interdit de rêver, n’est-ce pas ? Tout comme il n’est pas interdit de fumer du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue.
    H. L.
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    08 Février 2015

    Comment vendre le produit Anouar
    Haddam en 2015 !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    A l’issue de leur tête-à-tête, Abdekka et Béji Caïd
    Essebsi ont pris une décision forte : créer un front
    commun algéro-tunisien pour combattre la …
    CAF !
    C’est l’exercice en vogue en ce moment ! Nous vendre Anouar Haddam comme «repenti», voire même relifté citoyen bon chic bon genre, et souhaitant bénéficier des dispositions de la loi sur la «repentance et la réinsertion» des tangos. Comment faire pour retravailler le package Haddam ? Le reconditionner pour le rendre attractif, comme le ferait vulgairement le service «reconditionnement» de la Fnac ou de Darty. D’abord, toujours commencer par nous rappeler en bio-express que cet homme est un universitaire émérite. Technique jumelle de celle adoptée par Rachad pour vendre son «docteur» suisse, Mourad Dhina. Comment les éradicateurs d’Alger, vassaux des généraux, incultes notoires, peuvent-ils s’attaquer ainsi à des hommes de science brillants ? Cette escroquerie intellectuelle a marché durant la décennie de mystification de l’Occident. Hélas, ça marche beaucoup moins depuis que les «grands esprits» du terrorisme ont eu la géniale idée d’envoyer deux avions contre les tours jumelles de New York et un troisième sur le toit du Pentagone. Allah ghaleb, les cerveaux Verts ! Fallait penser aux dommages collatéraux énormes qu’induisait cet acte héroïque contre l’Amérique. Passons à la seconde étape du reliftage et du reconditionnement du produit Haddam. Sur tous les toits du monde, et depuis quelques jours à peine, sur les toits de l’Algérie et sur ses balcons électroniques aussi, on nous martèle cette assertion ridicule du bonhomme : je n’ai pas de sang sur les mains ! Merde, alors ! C’est un peu court pour un cerveau brillant comme le sien ! Eh oui ! Je te rappelle Einstein que l’apologie du terrorisme a été criminalisée depuis quelque temps déjà. Et applaudir à un attentat, c’est de l’apologie selon la définition la plus scientifique qui soit. Dernière touche de cette grande et généreuse campagne de maquillage du produit Haddam : nous assurer qu’il veut rentrer de son plein gré consentant et plus si affinités. J’ai juste une petite remarque, ou plus exactement une suggestion toute gentille à soumettre le plus poliment possible : si Haddam rentre effectivement en Algérie, et s’il bénéficie, comme semblent le revendiquer ces vendeurs-promoteurs patentés de la loi d’amnistie, alors autant nous demander à nous tous, sans distinction, d’aller pisser sur les tombes des victimes de l’attentat du boulevard Amirouche. Là au moins, les choses seront claires. Faut assumer la vente, mais aussi le service après-vente, bande de camelots ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
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    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    09 Février 2015

    A quoi bon gratter les tombes anciennes ?

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Plusieurs ambassadeurs étrangers récemment
    nommés à Alger attendent toujours de remettre
    leurs lettres de créance au président …
    … du FCE !
    Comme une énorme lassitude. Celle de ne même plus signaler les manquements de ce pouvoir face aux départs de nos gloires éternelles. Oui ! La présidence n’a pas daigné piper mot à l’annonce douloureuse du décès d’Assia Djebar. Exercice fatigant, lassant à la longue que de se transformer en borne automatique de signalement de ce genre de manquements. Arkoun, hier. Mammeri. Dib. Comme si, au bout de ce décompte de crypte, nous découvrions que le régime n’a cure de ces plumes, de ces cerveaux ailleurs consacrés. Mais c’est un fait, bon Dieu ! C’est une constante nationale ! Le pouvoir algérien, dans toutes ses infimes variantes, a toujours eu peur du talent et de la liberté des créateurs. On ne peut pas, à moins d’être schizophrène, défendre, dans le même temps, la mémoire de Djebar et celle de Boumediène. C’est métaphysiquement impossible ! Le second par les verrous qu’il a apposés sur ce pays naissant a contraint l’intelligence concurrentielle au départ, à l’exil. Alors, fatigue ! Oui, grosse fatigue de devoir rappeler que telle défunte, tel défunt n’est pas reconnu chez lui, ici, en Algérie. Désolé, mais c’est du domaine public. Ils n’ont pas reconnu. Ils ne reconnaîtront pas aujourd’hui. Et tant qu’ils occuperont la Maison Blanche, tant que leurs fantômes hanteront les voûtes du Palais, ils ne reconnaîtront jamais l’immensité des morts. Que dire alors des vivants ? Un Yasmina Khadra dont on ne veut voir et retenir que le «caractère de cochon». Oubliant que les bibliothèques du monde entier, dans les langues du monde entier donnent une place vénérée à ses romans. Qu’il est lu et enseigné dans le plus lilliputien des villages mexicains. Que dire aussi de cette joie qui aurait dû être nationale à l’annonce de la «performance» de Kamel Daoud au Goncourt et qui s’est transformée en «événement sécuritaire» ? Daoud a été volé, spolié de l’aboutissement d’une vie d’écrivain. Eh oui ! Finaliste du Goncourt, partout ailleurs serait aujourd’hui encore fêté et célébré. Chez lui, ici, en Algérie, on a remplacé cette fête par une fatwa et on lui a barboté son quart d’heure de gloire, pour reprendre Andy Warhol ! C’est cela l’Algérie. Cette capacité énorme à détruire, à salir, à oublier. A enterrer avant la mort. Alors oui, grosse fatigue. Ne comptez pas sur moi, amis lectrices et lecteurs, pour évoquer le décès d’Assia Djebar. Elle a été tuée par les siens, il y a longtemps déjà. Et j’ai une sainte horreur d’aller gratter dans les cimetières. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 2379

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    Post Re : Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    10 Février 2015


    Parle Madani, parle !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    En 1962, l’Algérie avait la chance de pouvoir être éclairée
    et guidée par des Assia Djebar, Kateb Yacine, Mostefa
    Lachref, Mohamed Dib ou Mohamed Arkoun. Finalement,
    l’Algérie a préféré la grotte, avec postés à l’entrée, les…
    … Saâdani, Chemsou, Hamadache…
    Wallah que je ne vous comprends pas ! Qu’est-ce qui est le plus condamnable ? Madani Mezrag qui a le courage d’assumer publiquement, sur une chaîne télé saoudienne, les crimes qu’il a commis, le sang qu’il a sur les mains, qui précise avec force qu’il ne s’est jamais repenti mais qu’il a passé un accord avec le pouvoir, ou ce même pouvoir qui l’écoute vomir sa haine sans broncher, en regardant juste le bout de ses mocassins délicatement cirés ? Pourquoi diantre m’en prendrais-je à Mezrag, quand c’est le Palais qui lui règle la note de son université d’été champêtre et en assure même la couverture sécuritaire ? Pas la peine de me renvoyer aujourd’hui Madani Mezrag en punching-ball pratique sur lequel tu voudrais me voir m’épuiser mes petits poings, te délecter du spectacle de la bordée d’injures que je lui balancerais «courageusement» à la figure en le traitant de tous les noms d’oiseaux et accessoirement des petits prénoms de fiente qu’il lâche dans ses interviews. Erreur ! Aujourd’hui, je n’ai aucune envie de cracher sur Mezrag ! C’est plutôt sur le cordon sanitaire, l’airbag institutionnel qui permet à ce monsieur de dire ce qu’il dit en 2015 que j’ai envie, besoin de me délester de mon excès de salivation. Basta des doses d’offuscation que l’on me sert à intervalles quasi réguliers, en doses savamment calculées et encore plus savamment distillées par les laborantins du Palais qui, ensuite, étudient le degré de mes réactions, l’intensité de leur vélocité hargneuse et la force de ma colère pour s’en servir afin de mieux étalonner les prochaines injections. Veines pleines ! Circuit saturé ! Overdose ! Madani Mezrag a redit qu’il avait tué de ses mains des dizaines d’Algériens ? Je ne suis pas juge ! Je ne suis pas le «Cercle Vertueux de l’Auto-Saisine Journalistique». Que ceux dont c’est le métier s’emparent de ces déclarations et en fassent l’usage républicain et légal qui doit en être fait. Pour ma part, Mezrag peut continuer de parler jusqu’à extinction de sa voix. Parle Madani, parle ! Tu parles tellement clair que j’en arrive à distinguer le clignotant au-dessus de ta tête. Si j’écarquille encore un peu les yeux, je suis sûr de distinguer la télécommande. Alors, parle Madani, parle. Je préfère, quant à moi, fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 122
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    11 Février 2015
    HSBC, les 440 voleurs algériens
    et le foutage de gueule !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Pourquoi Mohammed VI, roi du Maroc, a-t-il choisi la
    banque suisse HSBC ? Parce qu’il avait un petit faible
    pour le…
    … H !
    Demain, nous apprendrions par hasard, par le fait de journalistes… étrangers, à travers des actions engagées par la justice… étrangère ou au détour d’audiences de cours… étrangères les noms, prénoms et pedigrees complets des 440 Algériens ayant planqué du fric chez HSBC, ça nous avancerait à quoi, ici, en Algérie ? A rien, je puis vous l’assurer. Pourquoi attendre comme le scoop du siècle cette liste nominative de nos fortunés domiciliés au black chez HSBC, lorsqu’ici, maintenant, de manière précise et documentée, nous savons tous que des grosses «poêles» du régime, des dirigeants de premier plan disposent de biens immobiliers faramineux en France, pour ne citer que ce pays à l’immobilier prestigieux, des biens mathématiquement impossibles à acquérir avec leur salaire de commis de l’Etat ou de dirigeants de partis politiques, sans que ces informations ne donnent suite à une saisine judiciaire, à des enquêtes ? Pourquoi devrais-je me créer un suspense autour des clients algériens de HSBC lorsqu’ici, il y a quelques semestres à peine de cela, un ancien ministre d’un département hautement sensible, stratégique au diable, a été littéralement exfiltré du pays pour échapper aux enquêteurs ? Cette liste des 440, c’est du pipeau ! Lorsque le régime a besoin de se délester d’un de ses poids devenu trop lourd, il actionne ses organes de délestage. Il l’a fait avec Moumène Khalifa. Hier, grand bienfaiteur de la République, généreux en dons de station de traitement de l’eau, en épongeage des notes des stars et comédiens internationaux invités par le ministère de la Culture, ou encore dans le rôle du plus grand pourvoyeur d’emplois pour les enfants de la haute, dans sa compagnie aérienne et sa banque, il est ensuite devenu l’ennemi public numéro un à abattre, celui par qui tous les maux de l’Algérie sont arrivés. Alors, et seulement alors, lorsque le feu vert a été donné, il a été abattu comme dangereux prédateur. Jamais avant. Même chose pour les Algériens d’ici, et de maintenant. Chacun connaît dans le détail les demeures cossues de Neuilly. Qui les possédait. Qui les a vendues à qui en seconde main. Mais l’heure n’est pas venue. Donc, justice pas bouger. Demain, peut-être elle bouger. Au signal. Donc, moi aussi, pas bouger pour ce menu fretin de la bande des 440 ! Moi, juste fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 2628
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    12 Février 2015

    L’immeuble des inutilités !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Gaïd Salah : «La défense algérienne doit être renforcée !»
    Il vise qui, là ?
    Gourcuff ?
    L’idée est plus motivée par des considérations d’ordre pratique, je vous l’avoue. Devant la prolifération d’organismes, l’Observatoire de Lutte contre l’Extrémisme religieux, l’Organe National de Prévention et de Lutte contre la Corruption, l’Autorité de Régulation de l’Audiovisuel, et autres coquilles jolies mais restées quasiment neuves depuis leur création, parce que n’ayant pas servi, je me suis dit «Pourquoi ne pas toutes les réunir dans un immeuble unique ?» Je suis un bon citoyen ! Un citoyen qui a parfaitement entendu l’appel à faire des économies drastiques lancé par le Président et son comité restreint. Et donc, plutôt que d’occuper un tas de bâtisses, de les dispatcher sur les différentes structures vides d’âme et d’action, optons plutôt pour un seul et même immeuble. Une sorte de siège central de l’inaction. Un Immeuble des Inutilités ! L’idée, en plus d’être économique, est séduisante de simplicité. Un immeuble sans adresse. Oui ! Parce qu’il faut que je vous le dise, point besoin d’adresse pour une telle bâtisse. Pour quoi faire, une adresse, je vous le demande ? Vous viendrait-il à l’esprit de demander un jour l’adresse de l’immeuble qui abrite l’Organe National de Prévention et de Lutte contre la Corruption ? Non, bien sûr ! Pas de boîte aux lettres, non plus ! Comment d’ailleurs poster une lettre à un organisme domicilié dans un immeuble dont on ne connaît pas l’adresse ? Impossible ! On fera aussi l’économie d’un gardien et d’une réception. Une réception, c’est fait pour recevoir et un gardien pour garder. Là, dans l’Immeuble des Inutilités, on ne reçoit personne et y a rien à garder, à partir du moment où on ne réceptionne rien. Mais alors, me direz-vous, on mettrait qui dans cet immeuble et pour y faire quoi ? Ah ! Ben je remarque que vous ne me le demandez même pas. Comme vous avez raison ! Je constate avec plaisir que vous avez tout de suite saisi la philosophie de mon Immeuble des Inutilités. Qu’importe qui y mettre, l’essentiel étant que ceux qu’on y caserait n’auraient rien à y faire. Sauf dormir. Donc, tant qu’à faire, choisissons des gens fatigués, des personnes en manque de sommeil, des séniors au crépuscule de leur vie. Ils pourraient ainsi se reposer. Oui, bon d’accord, vous auriez raison de me rétorquer alors qu’il aurait été plus simple et plus direct d’ouvrir alors un centre de repos pour personnes âgées ou malades. Un hospice, quoi ! Je ne suis pas d’accord. Je trouve le terme hospice vulgaire, un tantinet discriminatoire. Je lui préfère l’Immeuble des Inutilités. A quoi rime mon petit caprice ? A rien ! Pourquoi diantre n’aurais-je pas le droit, moi aussi, de pondre une Chronique des Inutilités ? Comme j’ai également le droit de fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 2769

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