Une certaine définition du pardon par un certain Monsieur Gérard !
Le 22 Septembre 2016
Une certaine définition du pardon
par un certain Monsieur Gérard ! |
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Par Hakim Laâlam
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Des erreurs ! Des erreurs ! Il n’y en a pas que dans nos
manuels scolaires ! Prenez le très sérieux dictionnaire
Larousse. A la lettre A, il est écrit que «l’Algérie est une
République démocratique et populaire».Comme quoi, même
Larousse peut se tromper ! «La France a peut-être mal perçu certains aspects et enjeux de la décennie noire en Algérie.» Ce coming-out, on le doit à Gérard Larcher, président du Sénat français, qui recevait l’autre jour son homologue algérien Bensalah. Eh ! Gérard, «la France a peut-être mal perçu certains aspects de la décennie noire en Algérie» faut aller le dire à Katia Bengana ! Pas à moi ! Et puis quel courage dans l’aveu : «certains aspects». C’est quoi, les «certains aspects», mon Gérard chéri ? Parce qu’il faut bien l’expliquer aux enfants scouts de Mostaganem explosés par une bombe dans un cimetière. Ah ! Mon Gérard ! Décidément, la France a le repentir difficile ! Même lorsqu’elle égrène du bout de tes lèvres charnues un semblant de reconnaissance de ses erreurs, elle emmaillote tout ça dans un fatras de couches pour adultes séniles que nous sommes. Certains des aspects de la décennie noire algérienne dis-tu ? Mais mon p’tit Gérard, les cimetières algériens regorgent de ces «certains aspects». C’est même certain, tu peux le vérifier. Tu aurais pu le vérifier lors de ton dernier séjour si les miens avaient eu l’intelligence perfide de t’y emmener en visite. Mais non ! Décidément, les miens ont d’autres préoccupations et leur cœur, pour… certains d’entre eux, vibre plus volontiers au doux clapotis de la Seine qu’à celui de la Mekerra. Que te dire mon Gérard ? Je suis franchement consterné par ce «certains aspects de la décennie noire algérienne». Et encore plus franchement, je me demande même si je ne préfère pas le moment d’avant. Avant que tu ne prononces cette phrase littéralement imbécile et qui souffle comme un vent encore plus mauvais sur nos tombes. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. |
Quand on ne sait plus quoi faire avec de l’herbe, on la fume !
Le 25 Septembre 2016
Quand on ne sait plus quoi faire avec de l’herbe, on la fume ! |
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Par Hakim Laâlam
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Algérie. Encore un scandale ! Le mouton mangé
par…… Chakib Khelil est mort ! Je sais qu’on n’en mourra pas, très certainement pas. Du moins de manière directe, mais tout de même. Se dire qu’il y a des Algériennes et des Algériens qui sont nés au moment où le problème de la pelouse du stade du 5-Juillet se… posait déjà, ont vécu avec ce problème toujours posé et mal posé et sont morts, enterrés, laissant la pelouse du stade du 5-Juillet en l’état, c’est-à-dire franchement détériorée. Plus crument, il y a des citoyens de ce pays, des contribuables qui, durant toute leur chienne de vie, ont payé des impôts, un IRG d’enfer, et qui n’ont jamais vu la pelouse du stade du 5-Juillet praticable ! Soub’hane Allah ! Encore une fois, je ne dis pas que la balance commerciale de l’Algérie va s’en trouver équilibrée et ses joues plus roses si cette question de la pelouse du 5-Juillet était enfin et définitivement réglée demain, mais quand même ! Pelouse, bark ! Un rectangle d’herbes plus ou moins folles que nous n’arrivons pas à dompter depuis la construction de ce stade, l’enlèvement du revêtement synthétique d’origine et son remplacement sous les «Law’lawi !» par une pelouse dite «naturelle». En gros, «jardina», un jardin, pas une forêt amazonienne dont il s’agirait de soigner l’herbage malade. Eh ben ce bout de gazon, nous n’y arrivons pas ! Ces quelques mètres carrés, nous calons dessus. Des vies durant. J’en viendrais presque à prier de voir un jour ce stade enfin pourvu correctement en revêtement et sur la durée. D’ailleurs, aussitôt le point final mis à cette chronique, je m’en vais rédiger une lettre. Une sorte de testament. Dans lequel j’implore Raouraoua ou son successeur de m’accorder une faveur. Que ma procession mortuaire, le fourgon dans lequel on aura fourré ma viande refroidie, puisse faire un crochet par le stade du 5-Juillet avant ma dernière halte, mon terminus au cimetière. Exaucez ce vœu, Président ! Je vous promets que sous mon linceul, discrètement, sans gêner personne, en guise de remerciement pour ce fantasme enfin assouvi, je fumerai voluptueusement du thé pour rester éveillé six pieds sous terre à ce cauchemar qui continue.
H. L. |
Qui était là en premier ? L’œuf ou le démenti ?
Le 27 Septembre 2016
Qui était là en premier ?
L’œuf ou le démenti ? |
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Par Hakim Laâlam
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Rumeurs de plus en plus insistantes sur un remaniement
ministériel imminent. Bakhti Bélaïb remplacé par
un…… Container ! Alors que la terre entière est traversée depuis la nuit des temps par cette taraudante et lancinante question «qui était là en premier, l’œuf ou la poule ?» sur une portion de cette même terre, une poignée d’irréductibles s’est singularisée par une autre question tout aussi métaphysique, existentielle et source de débats intenses : qui était le premier sur terre DZ ? L’info ? Ou le démenti de cette info ? Cette interrogation module d’ailleurs notre mode de vie et notre façon de concevoir la cohabitation sociale. Hier, par exemple, j’ai entendu un président d’APC s’adresser à des administrés ahuris qui ne comprenaient pas que Monsieur le Maire se déclare chagriné par les émeutes ayant éclaté dans sa commune suite à l’affichage des listes d’attributaires de logements. Dans la foule, une main s’est timidement levée. Et le propriétaire timide de cette mimine tout aussi timide a fait remarquer à monsieur le maire que la commune n’a plus connu d’émeutes depuis janvier 2011. Une autre main se voulant la plus neutre possible s’est également dressée et son prolongement buccal, sur un ton se voulant le plus apaisé possible, a fait remarquer au maire qu’aucune liste de bénéficiaires de logement n’a été récemment affichée dans la circonscription. Pour la simple et bonne raison qu’aucun projet de construction n’a été lancé sur les lieux depuis des lustres et des lampes à basse consommation. Interloqué, le président d’APC a promis de remédier à cette situation en affichant le plus vite possible une liste et en appelant à l’émeute. Ce qui a semblé ravir l’assistance. Je dois bien l’admettre, ici, en DZ, les choses vont mieux, nettement mieux depuis que le démenti précède l’info. La décantation est en train de se faire. Les choses bougent. Ce qui nous change de l’immobilisme d’antan. D’ailleurs, ici même, dans cet espace, des aménagements ont été opérés. Ainsi, si le cauchemar continue, c’est parce que vous fumez du thé et que vous restez trop éveillés au goût du maire de votre commune !
H. L. |
Re : Pousse avec eux By Hakim Laâlam
RAPPEL /LIEN EXTERNE (adresse courriel) non cachés
Pousse avec eux By Hakim Laâlam
Citation:
Envoyé par
Lako
RAPPEL /LIEN EXTERNE (adresse courriel) non cachés
Concernant (adresse courriel) c'est un oublie.
Z’avez pas vu Ammar, je l’ai cherché partout ?
Le 28 Septembre 2016
Z’avez pas vu Ammar,
je l’ai cherché partout ? |
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Par Hakim Laâlam
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Affaire des containers frauduleux. Le principal concerné
risque gros.Bakhti Bélaïb ? Un pays qui attend la rentrée officielle et politique de Saâdani est un pays qui a un problème. Dans le meilleur des cas, un pays qui va au-devant de graves problèmes. Au pire, un pays déjà en déroute. Heureusement que tout le pays utile n’est pas dans cette posture d’attente de la rentrée de Saâdani. Mais il reste que le «pays médiatique», le «pays politique», «le pays du sachet noir» est aujourd’hui tristement campé sous le balcon d’une villa du quartier dit huppé de Hydra, à Alger, attendant que Si Ammar veuille bien y faire une brève apparition, agiter doucement la main façon reine d’Angleterre, les rassurant ainsi, par ce simple fait devenu événement, «La rentrée de Saâdani». Hallucinant ! Et je vous jure que ce qui est hallucinant ce n’est pas le monsieur, le bonhomme tant attendu. Wallah que non ! A la limite, lui vit un rêve éveillé, boit du p’tit-lait tous les matins et se dit qu’au fond, bien au fond de la cuve à mazout, la vie est parfois belle. Ce qui est hallucinant, c’est le pays. Ce pays en attente addictive de «ça» ! Cette «saâdano-dépendance» est une jauge terrible de vérité sur notre état. Sur notre Etat, aussi. Que l’horloge du temps, accrochée de force sur la place publique par ce régime, s’arrête ainsi, au gré des apparitions et des disparitions du SG auto-élu-par-désignation-édit-royale renvoie de nous la seule image réelle, conforme à notre état, une image hideuse d’une société volée, spoliée de ses repères cartésiens et de ses valeurs conjuguées que sont le travail et le succès. Demain, et ça arrivera plus vite qu’on ne le pense, on nous demandera de guetter la rentrée officielle et politique d’un goéland, d’un caïman ou d’un mug de café, que nous le ferions ! Nous nous demanderions alors à pleines manchettes pourquoi le goéland ou le mug tardent tant à apparaître sur le beau balcon de Hydra. Inquiétant. Psychiquement inquiétant ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. |
La légende du pays invulnérable et les paniqués du dernier quart d’heure !
Le 1 Octobre 2016
La légende du pays invulnérable
et les paniqués du dernier quart d’heure ! |
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Par Hakim Laâlam
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Urgent ! Dernière minute. Du nouveau dans le scandale
des deux containers frauduleux révélé par le ministre du
Commerce. Ils ont été retrouvés enfouis à ……Dounia Parc ! Oh ! Mais que se passe-il donc ? Le patron des patrons qui dit que le gouvernement fait fausse route. Le membre le plus influent de ce même gouvernement qui jure que lui a «appuyé sur la sonnette d’alarme dès que le baril de pétrole avait atteint les 100 dollars». Et nous qui regardons ce lavage de mains à grande eau sans vraiment comprendre. Parce qu’il y a quelque chose de profondément incompréhensible dans cette histoire. Au moins dans son principal épisode. Vous et moi, amis lecteurs, avons une bonne mémoire, n’est-ce pas ? Confirmez-moi alors la chose : c’est bien les mêmes qui s’inquiètent subitement aujourd’hui, qui lèvent les bras au ciel, qui se frappent la poitrine en criant que nous allons tous mourir de faim au deuxième trimestre 2017 qui, en 2016, en 2015, en 2014, en 2013, en 2012, en… - je continue d’aligner les dates ou tout le monde a compris ? - nous traitaient de pyromanes juste parce que nous osions émettre du bout de nos lèvres déjà desséchées par l’angoisse des doutes sur la politique économique suivie ? Ce sont bien les mêmes, yek ? Les identiques qui nous accusaient de nihilisme, de volonté de casser le moral flamboyant de la Nation triomphante. Et là, quoi ? C’est à peine si nous ne nous sentons pas obligés, par compassion humaine face à leur détresse terrible, de sortir nos mouchoirs pour les leur offrir afin qu’il s’y mouchent bruyamment et qu’ils essuient leurs larmes. Dans cet ordre, ou, plus proprement, dans l’ordre inverse, les larmes d’abord, la morve, après ! Comment un pays si serein, si riche, si prospère et si intelligemment guidé et dirigé il y a quelques mois à peine, peut soudainement se retrouver sur la mince margelle du puits sans fin de la banqueroute ? Allons ! Allons ! Amis patrons ! Allons ! Allons ! Amis super-ministres ! Vous allez foutre l’angoisse à tout le monde avec vos prévisions catastrophistes. Vous allez attirer sur nous la scoumoune ! Le pays va bien ! Le pays est blindé. Blindé de tunes et blindé par les zaouïas qui le protégeront jusqu’au bout. Au bout de cette légende d’une contrée voulue par ses dirigeants comme hors du temps. Oui ! De toutes mes forces, je le crie. Il ne peut rien arriver à l’Algérie. C’est vous-mêmes qui nous l’avez juré, juré, et tellement de fois juré. Mais si ! Souvenez-vous. Y en a encore des traces. Notamment du côté du quartier de Mohammadia, à Alger. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. |
Le FFS m’a terrifié (r) !
Le 3 Octobre 2016
Le FFS m’a terrifié (r) ! |
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Par Hakim Laâlam
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Des terroristes libyens interceptés par l’ANP à In-
Aménas à bord de 3 véhicules tout-terrain.Des 4X4 ? Moins de 3 ans d’âge ?
Le FFS, par la voix de son premier secrétaire national, nous apprend que l’Algérie est à «un carrefour, se trouve à la croisée des chemins». D’abord, je tiens sincèrement à remercier le FFS pour cette indication capitale, la majorité d’entre nous se demandant tous les jours où va l’Algérie ? Où se trouve l’Algérie ? Et où en est l’Algérie ? Grâce à Monsieur Bouchafa, nous savons maintenant que l’Algérie est à la croisée des chemins. C’est important ! Et pas que pour la science de la cartographie et celle de la géolocalisation. Non ! De manière plus générale, il est sain pour un pays de se situer avec précision, de savoir où il est. Et donc, selon le FFS, nous serions à la croisée des chemins. En soi, il n’y a rien de franchement inquiétant pour un pays, quel que soit ce pays, de découvrir qu’il est à la croisée des chemins, à un carrefour. Un carrefour, un croisement de chemins, c’est une configuration universelle. Les carrefours sont conçus par des architectes et des ingénieurs ayant tous appris leur savoir dans des universités dont les programmes reposent sur une matrice planétaire, elle-même s’appuyant sur trois principes cardinaux en matière de croisement de chemins et de carrefours : l’accessibilité, la visibilité et la fluidité. C’est partout kif-kif ! Sauf, bien sûr, … en Algérie ! Eh oui ! L’affirmation de Bouchafa n’aurait posé aucun problème si ce même Bouchafa avait été premier secrétaire national du Front des forces finlandaises. En Finlande comme partout ailleurs, les croisements de chemins et les carrefours souscrivent tous à la règle de trois décrite plus haut. Pas chez nous. Et du coup, Bouchafa, au lieu de rassurer inquiète. Moi, il m’inquiète pour une raison majeure : je sais par qui ont été construits et réalisés la plupart des carrefours de mon pays ! Et voyez-vous, rien que d’y penser, ça me terrorise tellement que j’en fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L. |