Strasbourg : Le top 7 des excuses les plus surprenantes données aux contrôleurs des transports en commun






Surprenantes, incroyables, invraisemblables. Les contrevenants sur le réseau de laCompagnie des transports strasbourgeois (CTS) ne manquent pas d'imagination, d'aplomb et parfois de mauvaise foi pour expliquer la raison pour laquelle ils ne paient pas un ticket de tram ou de bus.


«Parfois, nous faisons part de clémence, surtout lorsqu'il y a un doute. Contrôleur est un métier de contact, d'écoute. Nous agissons toujours avec professionnalisme, mais parfois, c'est impossible de ne pas rire», explique Mathieu Dubois, responsable contrôle et information des voyageurs à la CTS.



  • J'ai une infection urinaire et je me dépêche d’aller à la gare pour aller aux toilettes !
  • Dans un bus articulé, un voyageur sans titre de transport a répondu au contrôleur que son ticket s’est envolé à cause du courant d’air lorsque les portes se sont ouvertes. Il a voulu courir après mais les portes se sont refermées.
  • A la vue des contrôleurs , un couple et deux enfants avec des tickets non validés s’en sont pris à leurs enfants à qui ils avaient demandé de les valider. Au mot police, tout s’est arrangé. Les parents avaient au préalable briefé leurs enfants avant de monter pour faire semblant de pleurer.
  • Un jeune sans titre de transport a essayé de se faire passer comme sourd et muet, et semblait perdu. Les agents, de bonne foi, ont alors fait appel à une patrouille de police qui passait pour lui porter assistance. A leur vue, le jeune homme leur a décliné toute son identité alors même que personne ne le lui avait demandé.
  • Un contrôleur a demande à une cliente qui n'avait pas de titre de transport un justificatif d’identité, en vain. Après insistance, cette dernière lui a répondu qu’elle n’avait rien, qu’elle etait toute nue. Le contrôleur a insisté. La dame a alors relevé sa longue robe. Elle ne portait pas de sous-vêtements.
  • «Je n’ai pas de titre de transport, ma mère vient de décéder». Le contrôleur qui l’avait vu rire avec des amis sur le quai avant de monter s'est douté de la supercherie. Finalement, le contrevenant a fini par reconnaître la fraude et a ajouté: «Non, ce n’est pas encore fait… pourtant j’en rêve!».
  • Un homme explique qu'il n'a pas eu le temps d'acheter un ticket car sa femme va accoucher et qu'il doit la rejoindre très rapidement. A l'arrêt suivant, sa femme est montée dans le tram. Elle n'était pas enceinte.


Si les excuses prêtent parfois à sourire, la fraude coûte tout de même 4,5 millions d'euros par an à la (CTS), et si le coût pour la collectivité reste important, les moyens mis en œuvre ont tout de même permis de baisser le taux de fraude en cinq ans de 25%. En passant sous la barre des 10 % (9,2%), le réseau strasbourgeois figure parmi les meilleurs réseaux français en la matière.